1. Agriculteurs, implantez
des jachères apicoles
Un engagement
et faune sauvage gagnant pour v
pour l’environn
ous et
ement
« J’aicontribuercontrat jachère apicole et faune sauvage
pour
signé un
à la protection de l’environnement et à
la préservation d’espèces animales. De plus, je bénéficie
d’une indemnité compensatrice intéressante. »
Jean-Claude Pellegrin,
exploitant agricole à Beaucroissant
Les apiculteurs
de l’Isère
2. Jachères apicoles et faune sauvage…
L’engagement gagnant
Vous êtes exploitant agricole ?
Choisissez de convertir une partie
de vos terres en jachère faune sauvage
ou apicole.
En vous engageant dans cette démarche,
vous :
1 bénéficiez d’indemnités financières
cumulables avec les aides de la PAC
(politique agricole commune) tout en
valorisant vos parcelles en jachère.
2 contribuez à la préservation d’espèces
animales et végétales essentielles
au maintien de l’équilibre naturel
et de la biodiversité.
2
3. Pour une agriculture durable
et respectueuse de la biodiversité
Un dispositif lancé en 2006
Pour améliorer les habitats de la faune sauvage, la Fédération
départementale des chasseurs de l’Isère, la Chambre d’agri-
culture et la Direction départementale de l’agriculture et de
la forêt ont été à l’initiative, en 2006, du dispositif “jachères
environnement et faune sauvage”.
En 2007, le Conseil général de l’Isère et les apiculteurs isérois*
Déjà 340 hectares ont souhaité étendre cette formule avec des jachères apicoles
pour les insectes pollinisateurs. Le Conseil général prend en
de jachères charge une partie du coût financier du dispositif dans le cadre
d’une nouvelle convention signée le 7 janvier dernier avec la
sur 67 communes Fédération départementale des chasseurs de l’Isère, la Chambre
d’agriculture et la Direction départementale de l’agriculture et
avec 121 agriculteurs de la forêt.
volontaires Les agriculteurs volontaires signent un contrat qui les engage
à respecter un cahier des charges spécifique pour implanter
soit :
1. des jachères “environnement et faune sauvage” annuelles
ou pluriannuelles avec retard de broyage
2. des jachères fleuries à vocation apicole
* Syndicat apicole dauphinois (SAD), Abeille dauphinoise, Apiculteurs
viennois, Association pour le développement de l’apiculture en Rhône-Alpes
(ADARA), Syndicat des apiculteurs de Rhône-Alpes (SAPRA), Section apicole 3
du groupement de défense sanitaire (GDSA).
4. Des jachères faune sauvage…
Pour fournir refuge et nourriture aux oiseaux et mammifères
L’uniformité des cultures gagne du terrain et les
espaces non cultivés se raréfient. Le petit
gibier de plaine s'en trouve fragilisé. La faune
sauvage a besoin de milieux diversifiés pour
se nourrir et se reproduire ; les plantes spéci-
fiquement semées dans les jachères faune
sauvage répondent à ces besoins. La date de
broyage tardive permet d'épargner les jeunes
animaux.
La jachère faune sauvage est donc aujourd'hui une
pratique agricole indispensable pour maintenir cette
biodiversité.
Une jachère faune sauvage
est une parcelle de différents mélanges
de semences spécifiques annuels ou
pluriannuels. Les implantations ont lieu au
printemps ou à l’automne.
Le couvert implanté offre aux oiseaux (perdrix, caille
des blés, linotte mélodieuse, etc.) et mammifères (lièvre,
chevreuil, cerf…), gîte et nourriture mais aussi refuge
contre les prédateurs et lieu de reproduction.
La jachère “faune sauvage” est gérée et entretenue
dans le respect d’un cahier des charges spécifique adapté
aux contraintes agricoles et environnementales locales.
4
5. ...ou des jachères fleuries
à vocationlaapicole
Pour favoriser une apiculture durable et survie des abeilles
L’abeille joue un rôle primordial dans le maintien de la
vie sur terre. Elle assure la pollinisation de plus de 84 %
des végétaux et participe à la production de 85 % environ
des fruits et des légumes dont les vôtres.
Mais depuis une dizaine d’années, on obser ve une
mortalité importante des colonies d’abeilles.
Les monocultures, la disparition des haies, l’urbanisa-
tion, les pesticides, fragilisent la survie des insectes
pollinisateurs, notamment des abeilles qui ne trouvent
plus, dans certains territoires, des sources de pollen
suffisantes et diversifiées.
La jachère apicole est une solution pour améliorer la
biodiversité des milieux de plaine et favoriser l’alimen-
tation des insectes pollinisateurs.
Une jachère fleurie est une
parcelle de différents mélanges
floraux choisis pour leur intérêt apicole
(par exemple, trèfle violet, bourrache,
centaurée bleue, coquelicot de
Californie, etc.).
Les floraisons étalées produisent du
nectar et du pollen variés, source de nour-
riture pour les abeilles.
5
6. Vous voulez vous engager...
Vous voulez vous engager… et vous vous interrogez ?
questions - réponses
1 Quelles seront mes obligations ? 3 Qui décide du couvert végétal
Vous vous engagez à : et du type de jachère ?
- implanter ces parcelles avant le 1er mai (jachère La convention prévoit trois contrats types de
de printemps) ou le 30 septembre (jachère d’au- jachère avec des cahiers des charges variables
tomne). selon les contraintes locales. Ces contrats spéci-
- n’utiliser aucun fertilisant, aucun produit phyto- fient la nature, les dates de mise en place et les
sanitaire. modalités de gestion d’un couvert végétal adapté
- respecter les périodes durant lesquelles le (prairie ou bien divers mélanges de céréales et
broyage, l’entretien et la destruction mécanique de légumineuses).
du couvert sont interdits. La société de chasse co-signe ce contrat.
- respecter les obligations de non-infestation Les demandes des agriculteurs sont étudiées
par le sorgho d’alep, le chardon et l’ambroisie. par les partenaires techniques et financiers.
- respecter les distances imposées pour limiter
les risques de pollution génétique des parcelles
voisines cultivées en contrats de semences. 4 Je possède des terres
en montagne. Suis-je concerné ?
2 Quel est le montant des indemnités Ce dispositif concerne toutes les communes de
l’Isère. Les sur faces contractualisables sont
financières qui me seront versées ?
limitées à 5 hectares par agriculteur (dont
Il varie entre 150 et 300 euros par hectare et
0,7 hectare pour le contrat type fleuri).
par an selon le type de contrat signé et les
variétés de semences.
En compensation du respect des cahiers des
charges des contrats souscrits, l’agriculteur
reçoit une indemnité financée à 50 % par la
Fédération départementale des chasseurs de
l’Isère (FDCI), et 50 % par le Conseil général de
l’Isère. Cette indemnité vient s’ajouter à l’aide
européenne (DPU jachère).
6
7. 5 Je souhaite signer un contrat.
Jachère
Qui contacter ?
Contactez la Fédération départementale
faune sauvage
des chasseurs de l’Isère dès aujourd’hui
au 04 76 62 61 22 (ligne spécifique
“jachère environnement et faune sauvage”)
La FDCI gère ce dispositif.
Adresse :
2, allée de Palestine - 38610 GIÈRES
Tél. 04 76 62 97 78 - Fax 04 76 62 23 04
www.chasse38.com fdc.isere@orange.fr
AT T E N T I O N
1. Vous devrez renvoyer vos contrats
signés avant le 1er mars à la FDCI.
Renseignez-vous dès aujourd’hui !
2. Après réception, au plus tard, le
31 mars de l’accord de la FDCI, joignez à
votre déclaration PAC graphique, les Jachère fleurie
contrats “jachère environnement et faune
sauvage” signés et envoyez ces documents à vocation apicole
à la Direction départementale de l’agricul-
ture et de la forêt avant le 1er mai.
7
8. Les contrats doivent
Com. CGI - 01/2008 - Crédit photos : JF. Noblet, G. Leblais, M. Giraud, Fédération des chasseurs de l’Isère, P. Rosset, B.
être renvoyés à
la Fédération départementale
des chasseurs de l’Isère (FDCI)
avant le 1er mars.
Les apiculteurs
de l’Isère