3. Notre réalité aujourd’hui : une singularité façonnée par l’histoire de ce Pays. Pourtant, un paradoxe : une dynamique qui malgré de très nombreux atouts, semble afficher aujourd’hui ses limites.
6. Le Pays de Montbéliard perd des habitants depuis 30 ans contrairement à Belfort. La croissance démographique de l’Aire urbaine est plus faible que la moyenne de sa catégorie (300 000 habitants.) Aire Urbaine Com. Agglo. Belfort Pays de Montbéliard
7. Les territoires entre 250 et 500 000 habitants sont ceux qui croissent le plus en France. Anomalie ? La croissance démographique de l’Aire urbaine est en dessous des territoires de sa catégorie (300 000 habitants). Sa population est quasiment stable. Néanmoins, cette évolution est asymétrique entre Belfort et Montbéliard : le Pays de Montbéliard perd des habitants depuis 1982 et Belfort augmente régulièrement. Les scénarios TENDANCIELS INSEE : moins de 100 000 habitants dans le Pays de Montbéliard d’ici 2030. Autant d’habitants dans le périurbain que dans chacune des agglomérations (3x100 000 habitants ?). De nombreux atouts pour des agglomérations à taille humaine (cadre de vie, emplois, et équipements…). Mais une problématique d’attractivité géographique du Nord/Est français. Une réalité de concurrences/coopérations entre les territoire.
8. Moins de 100 000 habitants dans le Pays de Montbéliard d’ici 2030 ? Source INSEE
9. Entre 1999 et 2005 : des évolutions de population différentes selon les villes, une augmentation systématique du nombre de ménages et un mouvement de périurbanisation continu. (Source : INSEE). Des habitants moins nombreux mais qui ont besoin de plus de logements Pop. 2005 Evol. Pop. 99/05 Ménages Communauté d’agglomération de Besançon 167 434 + 1,1 + 8,2 Pays de l’Aire urbaine 299 591 + 0,4 + 6,6 Communauté d’agglomération de Belfort 91 116 + 1,1 + 6,9 Communauté d’agglomération Montbéliard 118 500 - 2,9 + 4,2
10.
11. Moins d’habitants, mais plus de ménages, car moins de personnes sous un même toit. Une évolution de la société entraînant un besoin accru et diversifié de logements. Source : INSEE
14. Source : INSEE La construction de logements s’accélère, mais ne suffit pas pour l’instant à enrayer la diminution du nombre d’habitants. Un problème d’adéquation entre l’offre et la demande et de trajectoire résidentielle. Evolution de la construction dans le Pays de Montbéliard
15. Projection INSEE tendancielle de population ménages et actifs dans l’Aire urbaine : + 10 000 ménages et - 10 000 actifs dans l’Aire urbaine ?
16. Une demande des nouveaux arrivants forte, mais une offre de locatif et de loyers modérés faible. Un besoin de diversification des habitants, mais une offre d’habitat spécialisée. Montbéliard Belfort L’offre de locatif
17. Un besoin de diversification des habitants, mais une offre d’habitat spécialisée. Il y a des nouveaux salariés malgré la perte d’emplois industriels. Ils demandent d’abord des logements en locatif, public ou privé, un rapport qualité prix favorable, près des services et notamment des transports en commun, en centre ville ou centre bourg et un lien avec la nature est un grand plus. Mais l’offre de locatif est faible, surtout hors des centres et le rapport qualité prix est défavorable. Taux de vacances faibles en dessous d’un marché fluide. Tendances : Une construction qui augmente nettement surtout depuis 2004, mais incertitude avec la crise. Mais surtout les logements les plus faciles et moins « rentables » : extension, densité moyenne, lotissements, interventions ANRU (démolitions dé-densifications, mais pas toujours de diversification, ni de lien urbain).
18. Source : Filocom d’après la DGI Structure du parc de logements ann é e collectif individuel total collectif individuel 1999 33348 21935 55283 60,3% 39,7% 2001 33535 22294 55829 60,1% 39,9% 2003 33707 22760 56467 59,7% 40,3% 2005 33241 23357 56598 58,7% 41,3%
19. Plus de naissances que de décès, mais plus de départs que d’arrivées quelque soient l’âge ou la situation socio professionnelle Source : INSEE Equilibre Arrivée/départ
20. Plus de naissances que de décès, mais plus de départs que d’arrivées, quels que soient l’âge ou la catégorie socioprofessionnelle : les 18/33 ans et les femmes sont ceux qui quittent le plus l’agglomération. Un changement profond dans le profil des habitants qui engendre de nouveaux besoins . Moins d’ouvriers, moins de jeunes, plus de familles mono parentales… Vieillissement de la population : 50% de personnes de plus de 60 ans en 2030 ? D’une société travail à une société du temps libre ? Impacts sur l’organisation du territoire, les équipements, les services, la santé et les logements… Variables : Offre locale territoriale aux habitants et aux entreprises (emploi, santé, culture, social et habitat…). Complémentarité/concurrence avec les territoires voisins et limites des périmètres institutionnels. Natalité/Fécondité.
21. Arrivées/Départs : une situation qui s’améliore pour l’Aire urbaine mais pas pour Montbéliard Entre 1990 et 1999 : Départs de l’Aire urbaine : 42 668 Arrivées dans l’Aire urbaine : 31 005 Solde = - 11 663 Entre 1982 et 1990 : Départs de l’Aire urbaine : 43 130 Arrivées dans l’Aire urbaine : 26 546 Solde = - 16 584
22.
23. Une natalité positive et un solde migratoire négatif tous âges et toutes CSP – Un vieillissement de la population 1999 53800 actifs 2006 51800 actifs 2020 43000 actifs D’ici 2015
24. Evolution des effectifs salariés cadres et non cadres - PSA site de Sochaux. L’industrie évolue fortement mais comme la plupart des nouveaux arrivants habitent ailleurs l’embauche de cadres n’a pas fortement fait évoluer le profil de la population Pays de Montbéliard
25. OUV = ouvriers OUE = ouvriers et employés EOU = employés et ouvriers MIX = mixte PIC = profesions intermédiaires cadres CPI = cadres professions intermédiaires CAD = cadres Une évolution forte des types d’emplois dans l’agglomération qui n’entraine pas une évolution du type de la population mais au contraire sa spécialisation. Une inadéquation croissante entre l’offre d’emploi et le profil des habitants. Evolution des effectifs salariés cadres et non cadres – PSA site de Sochaux
26. Les salariés de PSA changent progressivement de statut : actuellement près d’un quart sont techniciens cadres ou chercheurs alors qu’il y a 15 ans c’était un sur 10. Ce changement s’est fait progressivement par recrutement de nouveaux profils correspondant aux nouveaux besoins et en parallèle baisse de l’emploi des ouvriers. Mais depuis 1990, les nouveaux salariés correspondant aux nouveaux profils ne se sont pas transformés en nouveaux habitants : les 2/3 quasiment des nouveaux arrivants de l’Aire Urbaine sont venus sur Belfort ou le périurbain. Ainsi, depuis 1990, sur le Pays de Montbéliard, la part de nouveaux habitants est plus faible que sur le reste de l’Aire Urbaine. Le renouvellement étant faible, le Pays de Montbéliard conserve une proportion d’ouvriers plus forte que son offre d’emplois et l’écart entre le type d’emplois offerts et ceux à pourvoir s’accroit. Entre l’offre de logements insuffisante, l’offre de services faible, et le type d’emplois qui correspondrait à de nouveaux habitants , le Pays de Montbéliard à la fois ne produit pas d’emplois pour ses habitants et à la fois ne produit pas de logements pour ses nouveaux habitants. La spécialisation du type d’habitants s’accroît, empêchant mixité et renouvellement, d’autant plus que les chômeurs les plus mobiles partent. Tendance lourde : Evolution du type de besoin des entreprises, plus varié et avec plus de cadres. Cercle vicieux de spécialisation en termes de csp et de démographie si l’offre n’évolue pas Variable : offre territoriale notamment d’habitat et de modes de vie pour permettre aux nouveaux profils de salariés d’être aussi des habitants.
27. Esprit d’entreprise Taux de création d’entreprises France : 12,2% en 2007 CAPM : 11,0% Zone d’emploi de Montbéliard : 11,1% Zone d’emploi de Belfort : 11,6% Franche-Comté : 10,1% Dépôts de brevets France : 12 558 en 2007 Doubs : 55, soit 0,4% des dépôts de brevet pour 0,8% de la population Créations d’associations France : 68 657 en 2005 Franche-Comté : 1 045 soit 1,5% pour 1,8% de la population
28. Si les caractéristiques démographiques et tendances sont celles là, quelle est l’offre de territoire en regard ? Culture, santé, éducation,…
29. Une demande sociale de plus en plus forte en matière de culture et d’animation Diffuser la culture au-delà des grands événements…
30. Une offre culturelle et sportive abondante, mais un déficit d’animation. L’agglomération est largement équipée en salles de spectacles et de concerts. L’Axone et la SMAC complète cette offre. Quel équilibre et complémentarités ? Une identité territoriale forte, mais un déficit d’image dû à l’éclatement (Montbéliard est la ville centre, mais on parle du FC Sochaux, CC Etupes, MALS de Sochaux et théâtre de Mandeure…). Phénomènes : Demande sociale de plus en plus forte en matière de culture Besoin d’ancrage culturel fort des territoires dans un contexte de globalisation. Variables : Gouvernance et compétence intercommunale. Politique marketing territoriale. Multimédia.
31.
32. Un fort potentiel des Services à la Personne Doublement des structures agréés en 2006 Dans la zone d’emploi de Montbéliard, si chaque ménage imposé 2 h de service par semaine (46686*2*52) = près de 5 millions d’heures potentielles = près de 3 000 ETP.
33. SERVICES A LA POPULATION PETITE ENFANCE : une offre en fort développement, à compléter
34. Les services à l’enfance, un positionnement obligatoire. Un réel développement de l’offre depuis 2001. Un maillage du territoire encore incomplet. Un potentiel d’emploi, mais des difficultés de recrutement. Un impact de la nouvelle organisation du temps scolaire. Variables : Offre territoriale Fécondité Rôle intergénérationnel des grands parents Rythmes scolaires
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39. SANTE : un préalable au bien-être de la population Des évolutions de la société qui nécessitent un redéploiement de l’offre de santé
40. Cancers (poumon) et suicides expliquent la surmortalité dans l’Aire Urbaine par rapport à la France. Egalement plus fréquents : décès par maladies vasculaires cérébrales, cardiopathies ischémiques (infarctus) et maladies de l’appareil respiratoire. Une fraction importante de la population précarisée l’est d’abord pour des raisons de santé. Offre de soins : 1 des plus gros centre hospitalier de France hors CHU, plutôt bien classé ; un déficit de professions médicales plus accentué qu’ailleurs (plusieurs mois d’attentes pour certains spécialistes). Vieillissement, raréfaction des professions médicales. Création des Agences Régionales de Santé : recomposition de l’offre de soins en associant médecine de ville, hôpital et secteur médico-social. Variables : Réorganisation en cours sur l’organisation sanitaire du Nord Franche-Comté (plan hôpital 2012, cliniques et site médian…). Prise de compétence agglomération en matière d’accès aux soins et de prévention ?
44. L’offre de soins hospitalière dans l’Aire Urbaine se concentre actuellement aux 3/4 dans le public…
45. … mais le privé - représente + d’1 entrée sur 2 en chirurgie, - assure l’essentiel des soins de rééducation et - compte près de 500 emplois Nombre de journées d’hospitalisation : Nombre d’entrées :
48. Une vie étudiante à développer… ENSEIGNEMENT SUPERIEUR : 7 500 étudiants dans l’Aire Urbaine, 2 000 dans le Pays de Montbéliard
49. 7 500 étudiants dans l’Aire Urbaine, 2 000 dans le Pays de Montbéliard. Une population faiblement diplômée du supérieur. Une sous-représentation des formations universitaires et une prédominance des formations scientifiques et techniques professionnalisantes. Une sous-dotation en étudiants L’enseignement supérieur est créateur d’emplois, consommateur de biens et services, et générateur de revenus pour l’économie locale. Il représente un atout pour la démographie et les politiques urbaines. Il est également précieux pour le marché du travail, la recherche et l’innovation. Economie de la connaissance = interdisciplinarité. Or, l’Aire Urbaine est très spécialisée « produit » surtout des ingénieurs et techniciens. Mais, cela correspond à un besoin national (manque de scientifiques et techniciens). Variables : Nouvelles filières, offre de logements étudiants, configuration urbaine et offre culturelle.
50. Diplômés du supérieur : France : 16% de la population Montbéliard : 12% Belfort : 17%
53. Cet état des lieux est bien le résultat notamment de l’imbrication de l‘économie et du territoire quelques grandes lignes….
54. Montbéliard Effectifs salariés – INSEE, Comptes nationaux trimestriels France Effectifs salariés – estimations INSEE par zone d’emploi Le Pays de Montbéliard n’a pas trop d’emplois industriels mais plutôt pas assez d’emplois tertiaires Évolution de la structure de l’emploi en France
55. 18 Le Pays de Montbéliard n’a pas trop d’emplois industriels, mais plutôt pas assez d’emplois tertiaires. Tendance nationale : une forte baisse des emplois industriels qui ne représentent plus que 14 % des effectifs salariés : Nouvelles façons de produire, gains de productivité, externalisation, frontière floue entre services et industrie, demande de services en augmentation, y compris des emplois publics… Dans le Pays de Montbéliard, fort écart dans la structure des emplois : une part de l’industrie encore élevée, mais soumise au même processus : l’industrie produit mais avec de moins en moins de monde et l’ouverture internationale augmente la pression concurrentielle et soumet le Pays de Montbéliard aux aléas de la conjoncture, au-delà de la baisse tendancielle des effectifs. Les services croissent et dépassent l’industrie. Mais une part non chiffrable résulte du simple fait de l’externalisation de fonctions tertiaires d’entreprises industrielles vers des entreprises de services (ex la maintenance avec SENSE ou les études confiées aux bureaux d’étude). Besoin de poursuivre ce développement des services aux entreprises qui permettent de dynamiser l’offre industrielle par le couplage produit/service, d’apporter du conseil aux entreprises de conseil. Conclusion : La tertiarisation est en route, mais reste timide.
56. 6 juillet 2006 Quels enjeux pour l’aire urbaine ? Un environnement remarquable et une agglomeration où l’on travaille beaucoup plus qu’on ne vit . 54,6% 39,9% 32,6% 34,4% 27,7% 38,1% 29,3% 17,7% 25,7% 42,0% Mulhouse 39,9% Mulhouse . . 19 Une excellence industrielle qui apporte de la richesse en TP mais une spécialisation qui engendre des risques économiques et sociaux 54,6% 39,9% 32,6% 34,4% 27,7% 38,1% 29,3% 17,7% 25,7% 42,0% Mulhouse 39,9% Mulhouse 18,0% Mulhouse . . .
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58. 6 juillet 2006 Quels enjeux pour l’aire urbaine ? Le Pays de Montbéliard : Une spécialisation sur des emplois très sensibles à la concurrence mondiale 19 Répartition des emplois par grandes sphères de l’économie et par bassin d’emploi 18,0% 17,7% 25,7% 29,3% Fonction publique 39,9% 27,7% 34,4% 38,1% Eco r é sidentielle 42,0% 54,6% 39,9% 32,6% Base productive 1 Mulhouse Montb é liard Belfort Besan ç on Poids des 3 types d’économie dans les bassins d’emplois 1. Emplois industriels et de services aux entreprises Source : Insee, Clap Ajouter illustrations
59. 6 juillet 2006 Quels enjeux pour l’aire urbaine ? La structure générale de l’économie du Pays de Montbéliard est très déséquilibrée comparativement à Besançon ou même à Belfort. Elle repose principalement sur les emplois industriels et de services à l’industrie, soumis à la concurrence mondiale alors que les emplois résidentiels sont uniquement soumis aux variations de la demande locale. Mulhouse qui est caractérisé par une économie productive forte, à su développer une économie résidentielle importante malgré le très faible poids de sa fonction publique. L’économie résidentielle présente un véritable enjeu sur l’attractivité du territoire pour capter les actifs résidents, les inactifs (retraités), les employés publics résidents et les touristes : jouer sur tous les moteurs. L’emploi public et présentiel jouent un rôle de stabilisateur face aux aléas de la conjoncture et la concurrence, notamment internationale.
60. Un appareil productif très concentré à Montbéliard, plus diversifié à Belfort Montbéliard Belfort Industrie automobile : 64 % Services aux ent : 24 % Services aux ent : 16 % Travail des métaux : 19 % Travail des métaux : 8 % Fab machines et éqpt : 17 % Autre matériel de transport : 3 % Fab mat électriques : 8 % Plastiques : 7 % Agroalimentaire : 5 % Industrie automobile : 4 % Autre matériel de transport : 4 % Montbéliard : 90 % des emplois avec 3 branches Belfort : 60 % des emplois avec 3 branches Un déficit d’entreprises de taille moyenne Effectifs salariés privés industrie et services à l’industrie UNEDIC 20 Un seul bassin de vie Belfort-Montbéliard et deux structures de tissu économique !
61. Le tissu économique du Pays de Montbéliard est non seulement très spécialisé sur son appareil productif, mais celui-ci est extrêmement concentré sur une industrie, l’automobile alors qu’à Belfort, il est beaucoup plus diversifié. A Belfort, aucune branche industrielle ne dépasse 20 % des emplois industriels et de services à l’industrie. A Montbéliard, l’industrie automobile au sens strict (sans compter les services ni même une partie de la sous-traitance qui en dépendent directement) représente 2 emplois sur 3. La diversification de la base productive reste encore à conforter. 20 Un seul bassin de vie Belfort-Montbéliard et deux structures de tissu économique !
62. Une filière automobile en mutation 22 Effectifs et nombre de véhicules produits PSA site de Sochaux
63. Une filière automobile en mutation 22 Productivité accrue : 12 véhicule par personne en 1978 contre 28 en 2003 EFFETS DE LA MONDIALISATION : Pour la 1ère fois, les constructeurs français ont produit plus de voitures à l’étranger, notamment en pays low cost, qu’en France. La progression mondiale du marché se fait surtout en Asie (+ 35 % en 2006) et en Amérique latine (+ 17 % au Brésil) : peu de répercussion pour les entreprises locales sauf si elles sont très impliquées dans cette globalisation. Le marché français est toujours en recul, l’Europe stagne. Evolution dans les cycles de production (multiplication des modèles, segments, marchés…). Les effets nouveautés ne soutiennent plus suffisamment le marché sans doute du fait de la multiplication des variantes : le plafond des ventes pour un modèle est atteint au bout de 12 à 18 mois contre 3 ans il y a une dizaine d’années. Le segment M1 (petite berline familiale et compact) se taille toujours la plus grosse part du marché et de loin (35 % du marché européen). « famille » 308 : l’ensemble des segments du marché sera fabriqué à Sochaux (berline, break, cc, monospace et SUV) 6 lancements de véhicules à Sochaux en 3 ans + de nombreux autres modèles développés dans le Pays de Montbéliard. Le site de Sochaux devrait enfin atteindre ces capacités de production maximales proches de 500 000 voitures. Mais effet crise éco va-t-il remettre en cause cette tendance ?
64.
65. Source : UNEDIC Une autre spécificité comme atout remarquable : l’ensemble Recherche/études – Production – Essais
66. De nouveaux cadres favorables à l'innovation et à la création d'entreprises
67. Une demande de foncier et d’immobilier et une offre insuffisante en quantité et en diversité 60 000 m² par an en moyenne depuis 1994 - projets immobiliers en cours : - Green Parc : 4000 m² - ZFU : Hôtel artisanal : 1300 m² - Extension Hôtel tertiaire Numerica : 2000 m²
68. 5 000 emplois en moins en raison d’une très petite ville centre et de l’éclatement aucun commerce ne tient dans un lotissement : 3 villes de 10 000 habitants ne font pas une ville de 30 000 Valentigney Audincourt Montbéliard ensemble emploi résidentiel manquant à cause du manque de lien entre Montbéliard, Audincourt et Valentigney 15 Source : ADU
69. Là aussi un déficit d’offre, même si les commerces ne se décrètent pas : Le Pays de Montbéliard malgré 150 000 habitants avec le périurbain à une offre de services d’une ville de 45 000 habitants. En effet les agglomérations de même niveau de population ont en moyenne 5000 emplois de service de plus (emploi résidentiel : commerces, services, tourisme et hébergement, professions libérales et médecins…). Mais comme trois villes de 10 000 habitants n’offrent pas les même services qu’une ville de 30 000 (seuils d’aire de chalandise pour qu’apparaissent certains services plus spécialisés ou rares), effets de la densité (voir tableau rapport logts/ha et emplois/ha). Comme aucun commerce ne tient dans un lotissement (concurrence des aires de chalandise à pied/ déplacements et en voiture). Le manque de lien entre Montbéliard, Audincourt, Valentigney, Grand-Charmont et Exincourt…engendre cette spécificité. Tendances lourdes : modèle gravitaire autour des centres mesurés en poids de population compacte (= ville à pied). Variables : organisation urbaine, taille des centres, lien entre les centres et équipements.
70. Une unité urbaine de 150 000 habitants et une offre de services faible (économie résidentielle) notamment envers les plus fragiles aucun commerce ne tient dans un lotissement 3 villes de 10 000 habitants ne font pas une ville de 30 000 Valentigney Audincourt Montbéliard ensemble emploi résidentiel manquant lié au manque de lien entre Montbéliard, Audincourt et Valentigney Source : ADU Hab / ha Empl / ha Audincourt 30 12 Montbéliard 28 15 Aire urbaine M 17 9 Belfort 55 32 Aire urbaine B 35 17
71. 118 500 habitants sur 29 communes 7 vallées, 70 % nature, 15% PPRI 7 zones ANRU couvrant 25 000 habitants ¼ de la population ne peut se déplacer en voiture
72. 118 500 habitants sur 29 communes. 29 communes ont grandi à partir de leur centre, sont en train plus ou moins de se rejoindre. Beaucoup de nature mais impression peu lisible. 7 vallées, 70% nature, 15% PPRI les services d’une ville de 45 000 habitants 7 zones ANRU couvrant 25 000 habitants ¼ de la population ne peut se déplacer en voiture.
73. Moins d’habitants, mais toujours plus d’espace consommé… 15% du territoire inondable 1978 - 1990 : - 12 000 habitants + 426 ha urbanisés 1990 - 2002 : - 5 000 habitants + 265 ha urbanisés 1990 2000 Var. Forêt 36% 37% +1 Agriculture 32% 30% -2 Urbain 30% 31% +1 Eau 2% 2% 0
77. Le trafic automobile ne cesse d’augmenter malgré la diminution de la population. ¼ de la population n’a pas accès à la voiture. Et en 2026 ?
78. Diminution de population, mais augmentation continue du trafic automobile (+ 2 % par an). Augmentation liée aux déplacements quotidiens des habitants et aux populations extérieures. 55000 personnes viennent également chaque jour de l’extérieur. Déplacements : 85% en voiture, 24% à pied, 6% en bus et 1% en vélo. Des poids lourds de plus en plus nombreux en lien avec l’activité économique et l’organisation territoriale. Une accessibilité incomparable mais des inégalités : ¼ de la population n’a pas accès à la voiture. Un impact environnemental et notamment sur la qualité de l’air : un seuil limite dans les centres urbains (santé publique). Un coût pour les transports publics qui roulent de plus en plus lentement (plus de bus nécessaires sur un même circuit) – Une perte de plusieurs millions en quelques années. Des problèmes de sécurité avec de nombreux accidents dont la gravité est constante. Variables : Coût de l’énergie, Degré de conscience environnementale Offre territoriale en matière d’organisation du territoire et de transports
79. Malgré les multiples atouts du Pays de Montbéliard, cette structure spécialisée non vertueuse n’est pas favorable à la cohésion sociale et à l’attractivité de l’agglomération Mais aussi une articulation déjà existante avec les territoires voisins qui conditionne les potentiels du Pays de Montbéliard
80. Les secteurs périurbains se développent plus que les agglomérations (60% des nouveaux habitants). Les centres n’ont pas tous la même attractivité : 28% des 32 000 nouveaux habitants qui se sont installés dans l’Aire urbaine entre 1990 et 1999 se sont installés dans la ville de Belfort, contre 13% dans la ville de Montbéliard. Les habitants s’installent de plus en plus en périphérie des agglomérations
82. La diffusion de la croissance urbaine autour des agglomérations les plus denses – La périurbanisation. Les Communautés de communes du périurbain ont une croissance plus grande que celle sur les villes centre et pourtant leur croissance dépend directement de la taille et du niveau de services de la ville centre. Sur le Pays de Montbéliard, le poids de la population du périurbain pourrait être très important dans les temps à venir (52030 habitants) et avoir un impact sur l’utilisation de la ville : transports, pôles de services… La différence entre les populations du périurbain et de l’urbain : les premières sont plus homogènes dans leurs revenus et dans les catégories socio professionnelles, plus élevées en revenu médian. Ce sont donc les parties de population les plus aptes à mettre en vie la ville (classes moyennes) que nous ne savons ni retenir dans le PdM ni relier à l’agglomération. Ce sont aussi des populations fragiles aux accidents de vie (emploi, séparation, endettement…). Tendances lourdes : Périurbanisation ? Organisation socio spatiale en cours à vérifier : gentrification ou déclin des centres, départs en périphérie de classes moyennes. Variable : offre territoriale de la CAPM - Lien de CAPM au périurbain et notamment des bourgs dans les vallées (collèges, liaison douce…).
83. Entre 1999 et 2005 : des évolutions de population différentes selon les villes, une augmentation systématique du nombre de ménages, et un mouvement de périurbanisation continu. Source : INSEE Des habitants moins nombreux mais qui ont besoin de plus de logements. Plus la ville centre est grande et dense , plus la périurbanisation est forte Pop. 2005 Evol. Pop. 99/05 Ménages Besançon Communauté d’agglomération 167 434 + 1,1 + 8,2 Périmètre SCoT 194 659 + 2,3 + 9,0 « Grand » Besançon (au INSEE) 224 105 + 3,5 + 9,8 Pays de l’Aire urbaine - 299 591 + 0,4 + 6,6 Belfort Communauté d’agglomération 91 116 + 1,1 + 6,9 Périmètre SCoT 137 004 + 1,8 + 7,3 « Grand » Belfort (au INSEE) 104 711 +2,0 + 7,7 Montbéliard Communauté d’agglomération 116 039 - 2,9 + 4,2 Périmètre SCoT - 2,9 + 4,2 « Grand » Montbéliard (au INSEE) 176 326 - 0,8 + 5,7
84. 55% des habitants périurbains hors agglomération viennent de la CAPM 60% des nouveaux habitants continuent à s’installent en périphérie ou à Belfort. 28% des 32 000 nouveaux habitants qui se sont installés dans l’Aire urbaine entre 1990 et 1999 se sont installés dans la ville de Belfort, contre 13% dans la ville de Montbéliard. Développement à l’échelle des aires urbaines : Lorsque l’on y regarde de plus près, on s’aperçoit que la croissance démographique ne s’apprécie plus à la seule considération des villes centres mais bien à l’échelle des aires urbaines au sens statistique du terme, « bassin de vie ». Il y a diffusion de la croissance urbaine. Montbéliard perd des habitants mais son aire urbaine croît. C’est la même chose à Besançon. On constate également que plus le centre est important, plus il joue un rôle moteur dans la croissance démographique de son aire urbaine : cf. Besançon. Mais c’est la même chose pour les grandes agglomérations (cf. carte précédente). Ce sont donc en France les territoires les plus urbains (centre et périurbain) qui gagnent de la population.
85. La population de l'Aire urbaine se maintient globalement, mais la périurbanisation s'amplifie au détriment des agglomérations.
88. Demain, une Aire urbaine de 300 000 habitants ? Quels besoins d’organisation en termes d’aménagement du territoire et de mobilité ?
89. 13 Demain, une Aire urbaine de 300 000 habitants – Quels besoins d’organisation en termes d’aménagement du territoire et de mobilité ? Des agglomérations qui jusqu’alors fonctionnaient sur elles mêmes. Répartition progressive des équipements dans toute l’Aire urbaine. Projections démographiques : plus d’habitant dans le périurbain que dans chacune des agglomérations. Multiplication des déplacements entre Belfort/Montbéliard pour l’emploi. Variables : Coût de l’énergie, Degré de conscience environnementale, Offre territoriale en matière d’organisation du territoire et de transports, Choix stratégiques de développement et d’aménagement territorial, Fiscalité, Gouvernance.
90. Le bassin d’emploi s’élargie, les habitants travaillent de plus en plus indifféremment à l’échelle de l’Aire urbaine… 25 + 50% des navettes domicile-travail entre 1990 et 2004
91. Un marché du travail qui s’élargit notamment à l’échelle de l’Aire urbaine. Un bassin de main d’œuvre d’autant plus large pour les entreprises. Développement des échanges entre Belfort et Montbéliard Augmentation des déplacements domicile/travail Belfort : 15 000 personnes sortent quotidiennement du bassin d’emploi pour aller travailler et 13 000 rentrent Montbéliard : 13 000 sortent 14 000 rentrent. Une problématique de maintien d’équilibre de l’offre entre les bassins d’emploi locaux et de lieux résidentiel des salariés : déterminant pour le développement de l’économie tertiaire. Des évolution dépendantes du nombre et du type d’emploi offert et de l’adéquation de la main d’œuvre. Une tendance nationale à l’élargissement du marché du travail. Le TGV propice à l’élargissement au-delà de l’Aire urbaine. 25
92. Le marché du travail s’élargie à l’échelle de l’Aire urbaine Situation du marché du travail au 01/01/2004 25 BELFORT MONTBELIARD La zone d’emploi de Belfort compte, au 01/01/2004, 64 100 actifs. 41 800 travaillent dans le territoire, 14 900 occupent un emploi à l’extérieur et 7 400 recherchent un emploi. Par ailleurs, sur les 54 800 emplois que compte la zone, 13 000 sont occupés par des personnes résidant en dehors. La zone d’emploi de Montbéliard compte, au 01/01/2004, 88 500 actifs. 64 800 travaillent dans la ZE, 12 800 occupent un emploi à l’extérieur et 10 900 recherchent un emploi. Par ailleurs, sur les 78 900 emplois que compte la zone, 14 100 sont occupés par des personnes résidant en dehors.
93. Seules les échelles de l’aire urbaine et de l’aire métropolitaine permettent à Belfort et Montbéliard de rester visibles parmi les villes françaises et européennes L’image que renvoie la presse nationale est celle d’un territoire morcelé, identifié par quelques noms de villes et d’entreprises, sans identité clairement affirmée. 16 Un potentiel, notamment avec l’Aire urbaine et Métropole Rhin Rhône, au sein d’une conurbation de 1,5 millions d’habitants mais une dynamique quasiment rurale
94. Dans un contexte de concurrence entre territoires un besoin accru de coopération au sein de Métropole Rhin Rhône. Sous couvert de connexion un potentiel d’une aire de chalandise de coopération et de visibilité de 1,5 millions d’habitants.
95. La proximité de la future gare TGV et de l’Euroairport et un déficit d’accessibilité … préjudiciable notamment à notre économie
96. Variables : Offre du territoire (cadre de vie, activité, équipements…) Maillage transports et interconnexion des réseaux. Choix stratégiques de développement et d’aménagement territorial. Gouvernance. La proximité de la future gare TGV et de l’Euroairport et un déficit d’accessibilité… préjudiciable notamment à notre économie. Des projets d’infrastructure majeurs : - TGV, - Transjurane, - N1010 - Liaison Delle/Belfort Problématiques de connexion de l’agglomération à ces infrastructures Absence de maillage transports publics à l’échelle de l’Aire urbaine.