4. Twitter et ses actifs
• Le nombre de membres de Twitter
venant de passer la barre des 300
millions, un article paru dans Business
Insider (daté du 4 avril 2011) indique
que ses membres actifs seraient bien
moins nombreux… (21 millions).
• Garant de la relation client chez
Twitter, Josh Elman estime en effet
qu’un membre est actif à partir du
moment où il suit au moins 30 comptes
(et qu’1/3 de ces comptes le suivant en
retour).
• Lorsque l’article a été publié, Twitter
comptait environ 280 millions de
comptes. En clair, il n’y aurait que 8%
des utilisateurs à être actifs sur
Twitter…
5. Dé-règlement médiamétrique
• Dès septembre prochain, Médiamétrie
redresse son panel Mediamat accusé de
surévaluer la part des abonnés CanalSat
dans le calcul des audiences TV
quotidiennes.
• Ainsi 2% des abonnés au satellite seront
reventilés pour corriger cette
surévaluation qui nuirait à un certain
nombre de chaînes, notamment celles de
la TNT.
• En effet, en surévaluant le nombre de
foyers abonnés à CanalSat, Mediamétrie
sous-estimerait la part d’audience des
chaînes de la TNT qui , de ce fait, ne
parviendraient pas à générer des recettes
budgétaires en ligne avec leur « vraie »
part d’audience.
• Un effet domino aux conséquences
financières significatives qui s’explique en
partie par la fusion des deux bouquets
CanalSat & TPS.
6. La publicité personnalisée est-elle
inefficace?
• Contrairement à une idée largement
répandue, une étude du MIT montre
que sur internet, la publicité
personnalisée n’est pas forcément
plus efficace que la pub générique.
• Comme le prouvent plusieurs
expériences, l’efficacité de la
personnalisation des messages est
étroitement liée au contexte de
réception.
• Quand la personne est dans une
phase de butinage sans idée précise
d’achat, un message personnalisé
peut l’irriter.
• A contrario, si elle est sur le point de
passer à l’acte, le message
personnalisé peut déclencher un
achat.
7. L’œil de Né Kid sur la
publicité personnalisée
• L’étude du MIT, qui ne repose que sur des
expériences in-vivo, a le mérite de poser les
bonnes questions.
• En effet, pour quelques actions bien ajustées qui
justifient le recours au re-targeting ou à un
ciblage comportemental, combien échouent par
manque de subtilité et excès d’intrusivité ?
• En réalité, la publicité personnalisée repose sur
le principe de la lampe d’Aladin : faire apparaître
comme par miracle des offres ciblées sur l’écran
de ceux qui s’intéressent à un sujet.
• C’est une tactique qui ne fonctionne, avec des
offres de prix essentiellement, que sur ceux qui
sont en recherche utilitariste en phase finale.
• En revanche elle hérisse tous ceux qui ont la
désagréable impression de se faire pister et jeter
des sucres comme de vulgaires chiens savants.
• D’ailleurs les pros du digital feraient bien de se
méfier : à force de chercher à transformer les
gens en chiens de Pavlov répondant (de moins
en moins…) mathématiquement à des stimuli,
eux-mêmes pourraient un jour être remplacés
par des modèles et des machines..
8. L’image de la semaine :
Le rédacteur de cet article paru dans Le Figaro devait rêver de ses vacances…
10. Les Makers
• Cette semaine, la veille de Né Kid s’intéresse
aux makers, une intrigante communauté.
• Ce mouvement se trouve à la croisée de
multiples tendances : le tribalisme, le DIY (Do It
Yourself), le crafting, le hand-made, le
localism, le steampunk, le hacking, le crowd-
sourcing, l’impression en 3D, l’open-source, le
bricolage...
• Si la presse commence à se faire l’écho de ce
phénomène, la veille de Né Kid a souhaité
ouvrir le bal.
11. Qui est le Maker ?
• Le maker s’adonne à la fabrication
personnelle : il créé des objets.
• Ils ne sont pas des experts mais
des amateurs, des electronic
hobbyists, qui adorent bricoler des
objets technologiques.
• Le maker crée à partir de rien ou en
détournant des objets existant.
• Typiquement, le maker est le type
qui passait sa jeunesse à démonter
et remonter tout ce qui lui tombait
sous la main.
12. Une tendance venue de l’ouest
• Les makers sont une communauté
qui a pris son essor sur la côte
ouest des USA, à San Francisco.
• San Francisco étant composé d’une
population provenant d’horizons
variés (comme beaucoup d’autres
villes côtières), elle brasse de
multiples influences.
• Ce n’est pas un hasard si on trouve
en sa périphérie la Silicon Valley (la
Mecque de la création hi-tech) ou
quelques-unes des meilleures
universités mondiales (Stanford ou
Berkeley).
13. Une communauté facilitée
par un magazine
• Si le bricolage et l’artisanat ont
toujours existé, les makers doivent
leur nom à un magazine qui a joué
le rôle de caisse de résonnance
pour leur hobby.
• Distribué aux USA depuis une
dizaine d’années, Make Magazine
est une revue intégralement dédiée
à la fabrication personnelle.
• L’ouverture d’esprit et le
cosmopolitisme des San
franciscains a fait le reste : le
phénomène a pris de l’ampleur
depuis quelques années et se
répand actuellement dans le monde
entier.
14. Le web, facilitateur de rencontres
• L’arrivée d’un magazine spécialisé
et du web ont donné une impulsion
au mouvement et ont facilité le
regroupement des makers.
• En quelques années, plusieurs
centaines de makers californiens
ont pu se réunir autour de leur
passion pour la créativité.
• Les premières manifestations de
ces rencontres ont donné lieu à des
foires (les Makers Faires) où les
participants exposent leurs
réalisations et font des rencontres,
sous l’œil des badauds (la dernière
Maker Faire de SF a réuni des
dizaines de milliers de personnes).
15. Une communauté qui a ses lieux
• Les Makers Faires ayant reçu un
accueil plus qu’encourageant, la
communauté a continué à se
formaliser autour d’espaces de
travail mutualisés : les
makerspaces.
• Ces lieux aux dimensions variées
(de l’appartement à l’entrepôt
désaffecté) servent d’atelier aux
makers qui y échangent conseils ou
outils et profitent des machines
qu’ils ont acheté en coopérative.
• Le plus connu des makerspaces est
situé dans le centre de SF : c’est
Techshop.
16. Des amateurs assez pros…
• Les machines présentes dans les
makerspaces peuvent parfois
atteindre des dimensions assez
énormes.
• En effet, le système coopératif des
makerspaces leur permet d’acquérir
de grosses machines inabordables
pour chacun individuellement.
• De ce fait, les objets fabriqués par
les makers profitent des
technologies industrielles de
prototypage assez pointues.
17. Le partage, une notion prégnante
• Au-delà d’une solidarité sans faille,
c’est surtout le partage qui
caractérise la communauté des
makers.
• Le web leur permet de se retrouver,
de communiquer et d’échanger des
informations, voire des plans de
fabrication d’objets.
• Construits de manière collaborative
avec des outils open-source, les
projets peut recevoir la contribution
de chacun grâce à une vision de la
propriété industrielle aménagée.
18. Un terrain d’intervention illimité
• Les makerspaces fabriquent de tout :
– Des gadgets tels que la célèbre « TV-
B-Gone », une télécommande
universelle pour téléviseurs,
– Des accessoires de modes et des
bijoux,
– Des œuvres d’art ou des meubles,
– Des machines industrielles telle la
Markerbot, une imprimante 3D en kit,
– Des sculptures géantes parfois
exposée à Burning Man (une fête où
50 000 personnes se réunissent dans
le désert dans un esprit « Mad Max »).
• Les makers n’ont pas de limite sinon celle
de leur imagination et de leurs moyens…
19. Le making, une activité lucrative ?
• Si l’esprit des makers est a priori
non-marchand, certains makers
vivent de leurs talents.
• Certains profitent des makerspaces
pour prototyper des produits en
vue de les commercialiser.
• L’entreprise DodoCase est un
exemple marquant de makers
entrepreneurs.
• Élaborées dans les makerspaces,
leurs coques d’iPad et d’iPhone au
design inspirés des Moleskine
connaissent un succès retentissant
(chez les geeks).
20. Les makers essaiment dans le
monde
• Les makerspaces ont inspiré
d’autres lieux de travail, comme les
FabLabs@School.
• Ces petits makerspaces dédiés aux
enfants proposent une vision de
l’éducation reposant sur la
philosophie des makers.
• Mieux, ces petits ateliers
s’exportent partout dans le monde
y compris dans les pays émergents
où leurs outils/machines jouent un
rôle très important auprès des
populations locales, pas toujours
bien équipées.
21. Et en France ?
• La France n’est pas épargnée par
l’exportation des makers dans le
monde.
• Le site HackableDevices est la
première instance à parler des
makers en France.
• En plus de faire connaître la
communauté, il permet aux makers
français de s’approvisionner en
matériel afin de réaliser leur projet.
• Un projet de makerspace est même
en route en Ile-de-France et est en
phase de levée de fonds.
22. La philosophie du « faire »
• Au-delà de leurs réalisations concrètes, les makers
sont animés d’une vision particulière des choses.
• En créant, les makers se réapproprient le monde.
• En apprenant à maîtriser leur environnement, ils
cherchent à comprendre le fonctionnement des
choses et s’opposent à la passivité et aux flux sans
âme.
• C’est cette pro-activité qui les inspire et leur
insuffle leur créativité sans borne.
24. Pick n’ Play
Cliquer sur l’image pour voir la vidéo
• McDonald’s frappe fort avec une campagne interactive réalisée
en Suède. Un grand panneau d’affichage interactif permet aux
passants de jouer avec leur smartphone sur un écran afin de
gagner une réduction chez McDonald’s.
25. OECD Better life index
Cliquer sur l’image pour voir le site
• L’herbe semble toujours plus verte chez le voisin. Idée
reçue que l’index Better Life de l’OCDE vous propose de
tester : choisissez vos critères discriminants (santé,
éducation, travail, …) afin de savoir dans quel pays il vous
serait le plus agréable de vivre (n’oubliez pas de faire un
détour par les fiches pays, très bien renseignées).
26. The places to be
• Impossible de se rappeler du nom de ce restaurant devant
lequel vous êtes passés il y a une semaine et que vous vous
étiez promis d’essayer plus tard?
• C’est en partant de ce constat que l’application Matchbook
a été créée : tous vos bons plans sorties seront désormais
sauvés sur un site de « bookmarking de restaurants ».
28. Clin d’œil
La semaine prochaine :
Le ménage à 3 devient tendance ?
Peut-être, avec la stratégie conçue
Les animaux par Né Kid pour la société de service
à domicile SweetHome. Un
de compagnie
quiz amusant vous convaincra qu’il
faut être 3 pour faire un bon
ménage !
Cette semaine sur le blog :
La communication intégrée, c’est
comme une peinture + La
revue de presse de
Né Kid – week 23
La veille #182 a été écrite par
Charlie Guérin, Anne Rivoallan et
Jean Allary.
100€
dans la
cagnotte
ilétrisme
29. , c’est
La veille de Né Kid
r Twitter
toute la semaine su
/Naked_Paris
http://twitter.com
Merci et à la
semaine prochaine
www.nekid.fr
+33 1 43 38 15 48