De 2017 à 2020, l’exposition sera présente au musée d’Aquitaine de Bordeaux, puis au musée départemental de la Préhistoire du Grand-Pressigny, au musée d’Angoulême, et enfin, au musée Sainte-Croix de Poitiers.
L’archéologie à grande vitesse s’expose au plus près des territoires
1.
Bordeaux le 26 juin 2017
L’archéologie à grande vitesse
s’expose au plus près des territoires
Les 50 fouilles d’archéologie préventive réalisées dans le cadre du chantier
de la LGV SEA entre Tours et Bordeaux, font l’objet, grâce au soutien de
LISEA et SNCF Réseau - le concessionnaire et concédant de la ligne à
grande vitesse - d’une exposition itinérante ouverte au public sur le
territoire traversé par la ligne à grande vitesse.
De 2017 à 2020, l’exposition sera présente au musée d’Aquitaine de Bordeaux,
puis au musée départemental de la Préhistoire du Grand-Pressigny, au musée
d’Angoulême, et enfin, au musée Sainte-Croix de Poitiers.
« Grâce à la loi sur l’archéologie préventive de 2001, le plus grand chantier ferroviaire
d’Europe est aussi devenu le plus grand chantier archéologique de France, souligne Hervé Le
Caignec, président de LISEA. « Il était important pour le concessionnaire d’accompagner et
de valoriser ces découvertes auprès des différents territoires concernés. C’est un nouveau
regard sur leur Histoire qui leur est proposé dans le cadre de cette exposition itinérante,
reconnue d’intérêt national par le Ministère de la Culture. »
Avec 302 kilomètres et plus de 3500 hectares d’emprises, le tracé de la LGV Tours-Bordeaux a
constitué pour les archéologues une opportunité exceptionnelle de recherche. Sur les 126
diagnostics réalisés en amont du chantier, 50 ont nécessité une étude approfondie. Les
opérations de fouilles menées de 2009 à 2013 ont ainsi permis d’enrichir les connaissances sur
l’occupation des territoires depuis -400 000 ans jusqu’à nos jours.
Ces opérations ont permis de mettre au jour des sites intéressants, concernant la chronologie de
l’histoire de l’homme : deux sites du paléolithique moyen (dont un vieux de plus de 250 000 ans)
; trois sites du paléolithique supérieur ; deux sites néolithiques témoignant des premières
communautés villageoises sédentaires ; huit sites protohistoriques se rapportant à l’Âge de
Bronze et à l’Âge de fer ; cinq sites gallo-romains et enfin huit sites du Moyen-Âge. Ces
découvertes feront l’objet de publications scientifiques et à destination du grand public.