2. 2
DEFINITIONS
– Fonction qui permet et assure l’enregistrement de
nouvelles informations,leur stockage et leur
restitution.(exclue les apprentissages fondamentaux
du développement normal de l’individu.)
– Fct psychique qui permet d’enregistrer,de conserver
et d’évoquer les informations et les expériences du
passé et de les confronter aux données de la
situation présente;elle est sans cesse active puisque
les informations reçues à tout moment viennent
renforcer ou modifier l’ensemble des éléments
stockés depuis l’enfance.
3. 3
HISTORIQUE
Evoquée tôt par artistes et philosophes
XIX eme siècle=1ers travaux /méthodologie
scientifique:3 voix de recherche
- Psychologie expérimentale humaine:
H.Ebbinghans ,G.Muller(consolidation)
-Etude de patients:Korsakoff,Freud,Luria.
-Expérimentation animale:Pavlov…
4. 4
DIFFERENTS TYPES DE MEMOIRES
• Mémoire ancienne/mémoire récente
• Mémoire de fixation/mémoire d’évocation
• Mémoire contrôlée/mémoire automatique
• Mémoire rétrograde/mémoire antérograde
• Mémoire à court terme/mémoire à long terme
5. 5
MEMOIRE A COURT TERME
• MEMOIRE A COURT TERME=M de TRAVAIL=M primaire:permet
l’analyse d’1 information sensorielle et sa restitution après
1à2 mn=indispensable à la réalisation de différentes
taches,peut être évaluer grâce à l’empan,processus
dynamique(traitement de l’information et de sa
restitution),son contenu est continuellement mis à jour car
système de capacité limitée ,permet le maintien actif et la
manipulation d’informations durant la réalisation
d’activités cognitives complexes(ex:résolution de
problèmes)introduit la notion d’attention et son
contrôle,aires concernées:PF dorsolatérales puis relais par
régions pariétales si charge cognitive intense .Les
informations tractées par la M.de travail sont ou effacées
ou stockées dans la M.à long terme
6. 6
MEMOIRE A LONG TERME
§ Plusieurs subdivisions=s/systèmes en fonction du contenu.
§-M.episodique:référence au souvenir conscient d’expériences
passées,spécifiées dans le temps et
l’espace(M.biographique+M.prospective)
-M.semantique:référence aux concepts qui font la connaissance
générale du monde ,sans association au contexte d’apprentissage
§Cohen:
-M.déclarative=M.episodique+M.semantique:les 2 accéssibles à la Cs et
donc verbalisables.
-M.non declarative=procedurale=Incs,peu flexible,concerne les
capacités perceptives et motrices.
7. 7
MEMOIRE A LONG TERME
D.Schater et P.Graf:
-M.explicite:référence à la récupération Cs
et intentionnelle(M.semantique+M.episodique).
-M.implicite:référence à la récupération
inCs et non intentionnelle(M.procédurale;habilités
motrice..+Amorçages
perceptifs+Automatismes+Stockage des
apprentissages)
8. 8
Mémoire à Long Terme
Mémoire Explicite Mémoire Implicite
Mémoire sémantique
= savoir
Mémoire épisodique
= souvenirs
Rappels
MEMOIRE A LONG TERME
9. 9
Les processus mnésiques
Encodage : perception d’une nouvelle information,
opération sur cette information et introduction en mémoire
des opérations effectuées.
Stockage : maintien en mémoire de l’information encodée.
Récupération : retrouver une information (Disponibilité et
accessibilité)
MEMOIRE A LONG TERME
10. 10
Processus d’acquisition et de restitution
• Elaboration et l’emploi d’1 trace Mnésique implique 3
temps:encodage/stockage/restitution.
• Encodage=transformation(avant enregistrement) s/1 forme
+ou- élaborée d’1 information sensorielle;l’encodage peut
être Cs ou InCs,ex:codage contextuel.
• Stockage=3 niveaux d’analyse et de stockage.
- N.superficiel:traite et enregistre les caractéristiques
physiques élémentaires de l’information.
-N.moyen:analyse les données/stock interne de
prototypes.
-N.profond:réseau abstrait de nœuds
interconnectés;chaque information traitée(enregistrée)à ce
Niveau est codée selon sa richesse sémantique et chaque
nœud=1 elt de signification
11. 11
SUITE
• Récupération=restitution d’1 information
stockée;elle dépend de l’encodage,la
reconnaissance est plus efficace que le rappel.
• Oubli=toutes les données enregistrées ne
persistent pas indéfiniment,même chez les hyper
mnésiques:courbe d’oubli(1885).oubli est lié à 2
phénomènes:déclin de la
trace+interférences(souvenirs plus récents peuvent
utiliser les même codes.
12. 12
RAPPEL ANATOMIQUE
• Absence d’organe de la mémoire.
• Lésion de quoi dans Amnésie?
• Certaines structures anatomiques sont clairement
impliquées même si elles le sont dans d’autres
fonctions(étude de patient avec syndrome
lésionnel=amnésie pure,expérimentation animale).
• Système limbique +cortex cérébral en général+cortex
sensoriel+cortex associatif+ cortex orbitofrontal.
• Circuit de Papez=boucle hippocampo-
hippocampique;reliant hippocampe+corps
mamillaire+thalamus+cortex cingulaire.
• Surtout:cortex préfrontal+gyrus frontal+HIPPOCAMPE
13. 13
PHARMACOLOGIE DE LA MEMOIRE
• M=coopération entre des systèmes hiérarchisées à différents niveaux de
l’organisation cérébrale.
• Biochimie+Electrophysiologie+Génétique moléculaire.
• Recherche =visées multiples(ex:thérapeutique)
• Acétylcholine=N.M le plus impliqué dans le processus de M.
-déficit cholinergique dans maladie d’Alzheimer
-anticholinergiques perturbent l’apprentissage et mémoire chez
l’animal
• Noradrénaline=système coeruléocortical pourrait contrôler l’attention
sélective dont le rôle est essentiel dans processus de mémorisation.
• 5H-T+=lien mal connu,dans Alzheimer:diminution de l’innervation
serotoninergique corticale.
• Récepteurs Gaba=agonistes inverses des récepteurs Gaba améliorent
l’apprentissage.
• BZD=amnésie anterograde
14. 14
FACTEURS MODULANT L’ACTIVITE MNESIQUE
• Niveau d’activation de la vigilance=Attention
• Motivation=sélection en fonction de l’intérêt.
• Etat affectif:participe à la motivation.
• Répétition de l’apprentissage=phase de
consolidation.
• Forme et Nature de l’information.
• Age=facteur important,fixation diminue avec l’age
• Certains agents
pharmacologiques,ex:amphétamines=augmentent
mémoire en augmentant la vigilance mais gros
risques
15. 15
EXAMEN CLINIQUE DE LA MEMOIRE
• EXAMEN PSYCHIATRIQUE
• INFORMATIONS ET ELEMENTS D’ORIENTATIONS:plaintes du
sujet,dires de l’entourage,récit de sa vie,organisation
chronologique de la mémorisation.
• LES EPREUVES SIMPLES:apprécier la mémoire à court terme
et fonctions de fixation(span verbal=empan=faire répéter
des listes de chiffres de +en+ longues,score entre 5 et 7 ou
listes de mots.Reproduction d’1 figure complexe de
Rey.Epreuves des objets
cachés(évocation,reconnaissance,répétition 1h et 24h
après:Barbizet).Echelle de mémoire de Weschler(srt pour
déficit mnésique isolé)
• EXAMEN NEUROPSYCHOLOGIQUE.
16. 16
Limites de la psychopathologie cognitive
• Les mécanismes fonctionnels qui sous-tendent les
troubles cognitifs ne sont pas compris
• Il n’existe pas de modèle cognitif suffisamment
détaillé pour rendre compte de manière intégrée
la multiplicité des dysfonctionnements cognitifs et
de leur relation avec les difficultés quotidiennes
des patients.
17. 17
• La psychiatrie pose le problème de l’application du
modèle et des méthodes de la neuropsychologie à
l’étude des troubles mentaux.
• Dysfonctionnements neurobiologiques chez les
patients schizophrènes le modèle
lésionnel n’est pas applicable stricto sensu.
• L’articulation des niveaux clinique et cognitif reste
difficile.
La neuropsychologie et la psychiatrie
18. 18
La neuropsychologie et la psychiatrie
• Rappel historique
• Nécessité de posséder des connaissances :
– Psychopathologie
– Neuropsychologie
• Relations psychologue / neuropsychologue
20. 20
Comment se déroule une consultation avec un
psychologue-neuropsychologue ?
• L’évaluation comprend plusieurs temps distincts :
- entretien clinique ou anamnèse,
- passation de tests neuropsychologiques
- restitution orale en fin de bilan avec les patient
- rédaction d’une synthèse (compte-rendu du bilan, suivi,
prise en charge…)
L’évaluation neuropsychologique
21. 21
Objectif général de l’évaluation :
• déterminer la présence de troubles cognitifs,
• identifiées les aptitudes intactes,
• recherche un profil neuropsychologique spécifique.
L’évaluation neuropsychologique
23. 23
AMNESIES TRANSITOIRES ORGANIQUES
-1/ICTUS AMNESIQUE:d’apparition brutale,oubli
total,conservation du langage,conservation de la
motricité,conservation des gestes de la vie
courante,amnésie de l’épisode+amnésie
rétrograde;juste avant l’événement=amnésie
lacunaire,dure quelques heures,origine vasculaire
voir méconnue.
24. 24
(SUITE)
-2/AMNESIE POST TRAUMATIQUE:(syndrome
subjectif des traumatisés crâniens ou syndrome
post commotionnel ou encore suite à un coma).
Amnésie antérograde+oublis à mesure après la
confusion mentale suite au coma,dure quelques
secondes à plusieurs mois,retour progressif avec
amélioration de la fixation,amnésie rétrograde de
quelques mois ou années avant le
traumatisme,amnésie lacunaire persiste.
26. 26
AMNESIES ORGANIQUES PERMANENTES
• SYNDROME DE KORSAKOFF:alcoolisme
chronique+carences nutritionnelles,installation
souvent rapide après 1 encéphalopathie aigue de
Gayet-Wernicke,consécutive à 1 atteinte
diencéphalique,fait d’1 amnésie antérograde
massive+désorientation temporelle totale,capacité
d’acquisition de nouvelles information très
perturbée,mémoire à court terme est
conservée(empan),possibilité d’apprentissage en
mémoire épisodique et biographique,souvent
amnésie rétrograde étendue avec gradient
temporel.
27. 27
(SUITE)
• DEMENCES CORTICALES(TYPE ALZHEIMER):troubles
mnésiques sont prédominant,M. à court terme est
atteinte,M.déclarative est constamment perturbée meme
au début,M.episodique est particulièrement
atteinte(troubles de l’encodage:du rappel libre , de la
reconnaissance et mauvaise amélioration lors d’apport
d’indices)la M.sémantique est touchée plus tard,la
M.procédurale(lecture en miroir,labyrinthe)reste normale
jusqu’à 1 stade avancée.
• VIELLISSEMENT CEREBRAL NORMAL ET
PATHOLOGIE:diminution de certaines capacités mnésiques
cependant beaucoup de maladies dégénératives sont liées à
l’age.
30. 30
Diagnostic différentiel : dépression / démence
• Certains symptômes sont communs à la dépression
et à la démence :
– Réduction de l’activité,
– Ralentissement psychomoteur,
– Troubles cognitifs…
• La pseudo-démence (tableau clinique rare)
• La dépression peut aussi précéder l’émergence
d’une démence.
31. 31
La Maladie d’Alzheimer (MA)
• Problème de santé mentale
• Atteinte des fonctions cognitives :
– perturbation de la mémoire épisodique.
• Quelques chiffres (Belleville 2004) :
– 20 – 40 % des patients MA souffrent d’une dépression,
– 20 % des dépressions sont associées à des troubles
cognitifs.
Diagnostic différentiel : dépression / démence
33. 33
• Les échelles cliniques d’évaluation de la dépression :
- instruments d’auto évaluation
• Questionnaire de dépression de Beck ou BDI (1961)
dont il existe 3 versions (13, 21, 25 items). Les items
sont cotés de 0 à 3
• Questionnaire Center for Epidemiologic Studies
Depression scale ou CES-D (Radloff, 1977) : 20 items
cotés de 0 à 3
- instruments d’hétéro évaluation
• Echelle de Hamilton ou HDRS (1967), dont il existe
plusieurs formes, à 17 (la plus utilisée), 21, 23, et 26
items, les paliers étant variables (de 0 à 2, à 3 et 4)
• Echelle de Montgomery et Asberg ou MADRS (1979) :
10 items, Paliers de cotation = 0-6
Diagnostic différentiel : dépression / démence
34. 34
1. Humeur dépressive
13. Symptômes somatiques généraux
2. Sentiments de culpabilité 14. Symptômes génitaux
3. Suicide 15. Hypocondrie
4. Insomnie du début de la nuit 16. Perte de poids
5. Insomnie du milieu de la nuit 17. Prise de conscience (autocritique)
6. Insomnie du matin 18. Variations dans la journée
7. Travail et activités 19. Dépersonnalisation et déréalisation
8. Ralentissement
20. Symptômes délirants de
persécution
9. Agitation 21. Symptômes obsessionnels
10. Anxiété psychique 22. Sentiment d'impuissance
11. Anxiété somatique 23. Sentiment d'être sans espoir
12. Symptômes somatiques gastro-
intestinaux
24. Sentiment de dévalorisation
Echelle de dépression de Hamilton (HDRS)
49. 49
Troubles cognitifs liés au vieillissement
Les ressources attentionnelles
diminuent
La mémoire de travail est
moins efficace
La vitesse de traitement de
l ’information est ralentie
Effort de concentration
plus important
Difficultés pour faire
plusieurs choses en
même temps
Un nouvel
apprentissage demande
plus de temps
Diagnostic différentiel : dépression / démence
50. 50
Troubles de la mémoire épisodique dans la MA
• Déficit pas ou peu amélioré par les procédés de
facilitation des mécanismes de rappel
• Troubles de l'enregistrement et de l'accès à
l'information
• Rappel libre déficitaire (avec des intrusions)
• Pas d’amélioration en rappel indicé
• Pas d’amélioration entre rappel et reconnaissance
Diagnostic différentiel : dépression / démence
65. 65
Mémoire et états subjectifs de conscience
Episodique Autonoétique
Sémantique Noétique
Procédural Anoétique
(Noese=acte
par lequel la
pensée vise un
objet.)
Tulving (1985)
Systèmes de mémoire Conscience
69. 69
Fonctions exécutives
• fonctions cognitives élaborées
• Intervenant dans le comportement orienté vers un but et
les activités non routinières (situations nouvelles,
conflictuelles ou complexes)
• Impliquent structures pré-frontales et sous-corticales,
• Difficultés fonctionnelles: Impact sur la qualité et la
réussite de la réadaptation
• Evaluation difficile
Diagnostic différentiel : dépression / démence
71. 71
Le Wisconsin Card Sorting test (WCST)
• Le Wisconsin Card Sorting Test est très largement utilise en
neuropsychologie pour évaluer le raisonnement abstrait et l’aptitude à
changer de stratégie cognitive en réponse aux modifications de
l’environnement.
• Plusieurs versions :
- 2 X 24 cartes
- 2 X 64 cartes
• Analyse :
-Nombre de catégories,
- Nombre et type d’erreurs (persévérative, non persévérative)
Diagnostic différentiel : dépression / démence
72. 72
Le Wisconsin Card Sorting test (WCST)
48 cartes réponses
4 cartes-stimulus
Nelson, H.E. (1976). A modified card sorting test sensitive to frontal lobe defects. Cortex, 12, 313-324.
73. 73
SUJET
EXAMINATEUR
?
Le Wisconsin Card Sorting test (WCST)
Nelson, H.E. (1976). A modified card sorting test sensitive to frontal lobe defects. Cortex, 12, 313-324.
74. 74
1er critère : la couleur
Le Wisconsin Card Sorting test (WCST)
77. 77
1 Forme Oui
2 Forme Oui
3 Couleur Non
4 Nombre Non
5 Couleur Non
6 Forme Oui
7 Forme Oui
8 Forme Oui
9 Forme Oui
10 Forme Oui
11 Forme Oui
"Maintenant, la règle change, vous devez trouver une autre règle«
12 Nombre Oui
13 Couleur Non
14 Forme Non
15 Forme Non
16 Couleur Non
17 Couleur Non
18 Nombre Oui
19 Nombre Oui
20 Forme Non
21 Nombre Oui
22 Nombre Oui
23 Nombre Oui
24 Couleur Non
Le Wisconsin Card Sorting test (WCST)
84. 84
Normes
(Ivnik, Malec et Smith, 1996)
56-62 ans 66-71 ans 72-77 ans 81-86 ans 87-97 ans
Percentile A B A B A B A B A B
90 20 45 25 52 25 56 29 75 29 76
75 25 57 29 68 30 75 38 101 38 101
50 31 70 35 85 38 102 50 125 47 125
25 38 90 44 120 48 156 60 172 60 165
10 50 13
0
60 180 75 210 79 235 80 235
Le Trail Making Test (Reitan, 1944)
86. 86
Diagnostic différentiel : dépression / démence
Le stroop (1935)
• 3 planches
- lecture des noms de couleurs,
- dénomination des couleurs,
- planche d’interférence.
• Différents modes de passation
• Cotation : normes pour chaque planche et calcul du
score d’interférence
Stroop, J.R. (1935). Studies of interference in serial verbal reactions. Journal of Experimental
Psychology, 18, 643-662.
90. 90
BLEU VERT JAUNE ROUGE VERT JAUNE ROUGE BLEU JAUNE BLEU
VERT ROUGE ROUGE VERT BLEU JAUNE BLEU ROUGE JAUNE VERT
VERT JAUNE BLEU ROUGE JAUNE VERT ROUGE BLEU ROUGE BLEU
JAUNE VERT BLEU ROUGE VERT JAUNE ROUGE JAUNE BLEU VERT
BLEU VERT JAUNE ROUGE VERT BLEU ROUGE JAUNE ROUGE JAUNE
VERT BLEU JAUNE ROUGE BLEU VERT VERT JAUNE BLEU ROUGE
JAUNE VERT BLEU ROUGE VERT ROUGE JAUNE BLEU ROUGE BLEU
VERT JAUNE BLEU JAUNE ROUGE VERT JAUNE ROUGE VERT BLEU
ROUGE BLEU JAUNE VERT BLEU VERT ROUGE JAUNE JAUNE ROUGE
BLEU VERT BLEU JAUNE VERT ROUGE VERT ROUGE JAUNE BLEU
Le test de stroop (1935)
91. 91
Un score d’interférence est calculé
Interférence = CW – score prédit
CxW
Score prédit = --------
C+W
Le test de stroop (1935)
95. 95
Modèles cognitifs de la schizophrénie
Attention, Langage, Mémoire...
Heinrichs et Zakzanis (1998)
1911
Schizophrénie ... une pathologie de la cognition
Descriptions cliniques
1980
La schizophrénie
96. 96
Les altérations de la mémoire chez le patient
schizophrène
MÉMOIRE À LONG TERME
Perturbation
de la mémoire explicite
Conservation
de la mémoire implicite
Perte de cohérence de la remémoration consciente
Perte du lien entre
l’information et son contexte
= altération de la mémoire
contextuelle
Perte de la capacité de
représentation d’une situation,
d’un acte
D’après Huron C. et al. Impairment of recognition memory with, but not without, conscious recollection in schizophrenia.
Am. J Psychiatry, 1995 ; 152(12): 1737-1742.
97. 97
• Le déficit des fonctions cognitives débuterait même avant
l’apparition des premiers signes cliniques.
• Des études mettent en évidence des perturbations
cognitives au cours du premier épisode de la maladie
(Bilder et al., 2000 ; Barch et al., 2001 ; Saykin et al.,
1994).
• Au décours de la maladie, certains déficits cognitifs se
stabiliseront alors que d’autres s’aggraveront.
Cognition et schizophrénie : jeune
adulte
98. 98
• Les dysfonctionnements cognitifs sont étroitement
liés à la désinsertion sociale et professionnelle plus
que les symptômes positifs et négatifs.
• En terme de fonctionnement quotidien :
– Le pronostic d’un patient avec de bonnes capacités
mnésiques est meilleur que celui d’un patient
présentant un déficit, et ce même si le premier patient
présente des symptômes cliniques plus marqués que le
second.
Cognition et schizophrénie
D’après Green M.F
. Schizophrenia from a neurocognitive perspective, Allyn and Bacon, Boston, 1998.
Frith C.D. The cognitive neuropsychology of schizophenia.LEA, Hove, 1992.
100. 100
Minnesota Multiphasic Personnality Inventory-2
• Hathaway et Mc-Kinley, 1943 MMPI, 1992 dernière version
• Auto-questionnaire composé de 567 énoncés. Le sujet doit
répondre par Vrai ou Faux
• Profil constitué de 10 échelles cliniques et 3 échelles de validité
• Echelles de validité : Mensonge (L), Rareté de réponses (F) et
Correction (K)
• Echelles cliniques : Hypochondrie (1-Hs), Dépression (2-D),
Hystérie (3-Hy), Déséquilibre Psychopathique (4-Pd),
Masculinité-féminité (5-Mf), Paranoïa (6-Pa), Psychasthénie (7-
Pt), Schizophrénie (8-Sc), Manie (9-Ma) et Introversion sociale
(10-Si)
L’évaluation de la personnalité
101. 101
Minnesota Multiphasic Personnality Inventory-2
30
35
40
45
50
55
60
65
70
75
80
85
90
95
100
105
110
115
120
L F K 1-Hs 2-D 3-Hy 4-Pd 5-Mf 6-Pa 7-Pt 8-Sc 9-Ma 0-Si
Profil banal
L’évaluation de la personnalité
102. 102
Minnesota Multiphasic Personnality Inventory-2
30
35
40
45
50
55
60
65
70
75
80
85
90
95
100
105
110
115
120
L F K 1-Hs 2-D 3-Hy 4-Pd 5-Mf 6-Pa 7-Pt 8-Sc 9-Ma 0-Si
Schizophrénie paranoïde
L’évaluation de la personnalité
103. 103
Temperament and Character Inventory (Cloninger)
• Auto-questionnaire composé de 226 énoncés. Le sujet doit
répondre par Vrai ou Faux. Distinction tempérament/caractère
• Le tempérament : composantes héritables, d'expression
précoce, qui interviennent dans l'apprentissage par des
processus préconceptuels ou inconscients. Les échelles de
tempérament sont : la recherche de nouveauté, l'évitement du
danger, la dépendance à la récompense, et la persévérance
• Le caractère : s'oppose aux prédispositions héritées, il traduit
la réorganisation des concepts de l'individu en réaction au vécu
de l'expérience. Les échelles de caractère sont : la
détermination, la coopérativité et la transcendance.
L’évaluation de la personnalité