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Date : 28/03/12
Quelles seront les formations de demain?
Les tendances de la formation de demain
© Kelformation - Marion Senant - Paru le 28.03.2012
Plus ludique, plus interactive, plus personnalisée… la formation continue suit l’évolution de la
société. La « génération Y » bouscule le rapport au travail et exige qu’il ait du sens, la formation
s’adapte.
La formation pour créer du lien
Fini le temps de la compétition forcenée entre collègues, les dirigeants ont compris l’importance
du travail en équipe. Et pour arriver à créer cet esprit de solidarité et lutter contre l’isolement en
entreprise, il faut créer du lien entre les collaborateurs.
Les organismes de formations repensent donc leurs catalogues et développent des thématiques
nouvelles. Il faut définir les nouvelles règles du savoir-vivre en entreprise, apprendre à accepter
la différence et en faire un facteur de réussite ou encore développer des compétences de
médiation au sein de l’entreprise.
Pour apprendre à leurs participants à créer ce lien, les organismes de formation inventent de
nouveaux formats.
L’apparition en force du e.learning il y a quelques années laissait penser que la formation
allait devenir entièrement numérique. Que nenni ! « On ne sait pas faire de formation sans
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- 2. présentiel. On ne sait pas créer de lien au sein d’un groupe en numérique » affirme Stéphane
Diebold, vice-président du Garf (Groupement des responsables de formation). Les organismes
s’orientent plutôt vers des solutions mixtes, des formats séquencés sur plusieurs semaines, qui
allient présentiel (physique ou online) et permettent une interaction avec les autres participants.
La formation devient une expérience
D’après l’enquête « Bien-Être au travail » de l’Ipsos pour Kelformation (mars 2012), la
valorisation du travail est un des éléments clé du bonheur en entreprise. Mais dans le même
temps, les innovations s’accélèrent et demandent aux collaborateurs une capacité d’adaptation
toujours renouvelée.
« Aujourd’hui, la tendance n’est pas de faire des managers des ‘‘Dexter’’ de l’entreprise, des
psychopathes, mais des personnes avec de l’affect, parce que le nouveau management, c’est
vendre du bonheur aux gens pour les motiver », analyse Stéphane Diebold. La formation se doit
donc de proposer des programmes sur-mesure, qui apportent une véritable « expérience » à
ses participants.
Julie Rippinger, responsables marketing stratégique chez Comundi , évoque des formations
a priori en décalage avec le monde de l’entreprise, mais qui commencent à avoir du succès,
comme la philosophie. La philo en entreprise ? Une évidence pour Stéphane Diebold : « La
philosophie, c’est le sens que l’on donne aux choses, c’est tout à fait dans la tendance du
moment », explique-t-il. Psycho et culture générale font également leur apparition sur les
catalogues. Pour Stéphane Diebold, c’est signe qu’« il faut nourrir son réseau professionnel de
manière moins professionnelle. ».
La formation aide à accroitre sa flexibilité
Pour parler de la multiplication des connaissances, Stéphane Diebold parle « d’infobésité ».
Face à une croissance exponentielle de cette information, les entreprises recherchent des
têtes bien faites plutôt que bien pleine. L’atout majeur du manager de demain sera sa capacité
d’assimiler et d’utiliser des compétences le plus rapidement possible.
La vie active n’est plus vue comme une expérience linéaire, qui va de la fin des études à la
retraite, les parcours s’individualisent et on doit apprendre à rebondir et à faire preuve d’une
vraie créativité.
Pour les organismes de formation, cette tendance se traduit par des méthodologies plus
instinctives, qui demandent une participation active et non plus une écoute passive. « On a un
problème pour capter l’attention des gens, c’est encore plus vrai avec la génération Y », analyse
Stéphane Diebold. L’aspect ludique des formations devient primordial, comme le montre le
développement des « Serious Games » ces derniers mois.
Mais la formation ne suffit pas !
« Il faut rester modeste par rapport à l’impact d’une formation. Il faut que les moyens soient
mis en amont et en aval par l’entreprise », explique Stéphane Diebold. Un constat que partage
l’organisme de formation Comundi .
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- 3. « La formation de demain devra faire acquérir des compétences, mais elle devra aussi faire
vivre une expérience avant-pendant-après à ses participants », explique Julie Rippinger. Pour
Stéphane Diebold, la présence accrue des directeurs de la formation dans les comités de
direction est signe qu’on reconnaît de mieux en mieux son importance
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