2. Par la route, les produitsde premièrenécessitéétaient apportés àPar la route, les produitsde premièrenécessitéétaient apportés àPar la route, les produitsde premièrenécessitéétaient apportés àPar la route, les produitsde premièrenécessitéétaient apportés àPar la route, les produitsde premièrenécessitéétaient apportés àPar la route, les produitsde premièrenécessitéétaient apportés àPar la route, les produitsde premièrenécessitéétaient apportés àPar la route, les produitsde premièrenécessitéétaient apportés à
ParisParisParisParisParisParisParisParis
Le poissonLe poisson
Les œufsLes œufs
La volailleLa volaille
Le poissonLe poisson
Les fruitsLes fruits
3. Le commerce routierfut tout d’abordun approvisionnement deLe commerce routierfut tout d’abordun approvisionnement deLe commerce routierfut tout d’abordun approvisionnement deLe commerce routierfut tout d’abordun approvisionnement deLe commerce routierfut tout d’abordun approvisionnement deLe commerce routierfut tout d’abordun approvisionnement deLe commerce routierfut tout d’abordun approvisionnement deLe commerce routierfut tout d’abordun approvisionnement de
proximité, s’étendant progressivement à l’ouest.proximité, s’étendant progressivement à l’ouest.proximité, s’étendant progressivement à l’ouest.proximité, s’étendant progressivement à l’ouest.proximité, s’étendant progressivement à l’ouest.proximité, s’étendant progressivement à l’ouest.proximité, s’étendant progressivement à l’ouest.proximité, s’étendant progressivement à l’ouest.
Le commerce routier s’inscrivait tout d’abord dans le réseau établi par les romains.
Lors des périodes d’instabilité du pouvoir royal aux alentours de l’an mil, ce réseau
était devenu peu sûr et délicat.
Toutefois, l’approvisionnement de Paris ne s’appuyait pas sur ce réseau. En effet, ilToutefois, l’approvisionnement de Paris ne s’appuyait pas sur ce réseau. En effet, il
reposait tout d’abord sur les productions agricoles des zones à proximité. C’est avec
la stabilisation du pays que des produits purent venir progressivement de plus loin
(Normandie notamment pour les œufs et Bretagne, Limousin pour le bétail).
Une exception s’était installée : les poissons de mer, péchés dans la Manche, qui
devaient être apportés en deux jours à Paris depuis au moins le XIIIe siècle.
4. Le transport du bétailLe transport du bétailLe transport du bétailLe transport du bétailLe transport du bétailLe transport du bétailLe transport du bétailLe transport du bétail
Au XVe siècle, on apportait le bétail dans Paris à pied.
DeuxDeuxDeuxDeux passagesobligéspourcetapprovisionnement:passagesobligéspourcetapprovisionnement:passagesobligéspourcetapprovisionnement:passagesobligéspourcetapprovisionnement:
PoissyPoissy SceauxSceaux
Pour le bétail élevé en Ile de France, Beauce, Perche, Pour le bétail élevé en Picardie mais aussi de plus loin,
Les bœufs
Pour le bétail élevé en Ile de France, Beauce, Perche,
dans le Vexin, en Normandie…
La place fournissait les marchés du Nord :
Montmorency, Saint Denis et le Bourget
Pour le bétail élevé en Picardie mais aussi de plus loin,
en Bretagne, Poitou, Berry, Marche, et dans le
Limousin.
Il était ensuite distribué dans marchés du Sud :
Châtres, Longjumeau, Montlhéry, Bourg la Reine.
On consommait à Paris à cette époque 60 000 bœufs en une année.
5. Le transport du bétailLe transport du bétailLe transport du bétailLe transport du bétailLe transport du bétailLe transport du bétailLe transport du bétailLe transport du bétail
Au XVe siècle, on apportait le bétail dans Paris à pied.
Les veaux provenaient du Pays d’Auge en Normandie et de
Brie.
La ville en consommait 200 000 par ans
Les veaux et moutons
Les veauxLes veaux
La ville en consommait 200 000 par ans
Les moutonsLes moutons
C’était du Vexin qu’on produisait les moutons consommés
à Paris.
6. Le poissonde merLe poissonde merLe poissonde merLe poissonde merLe poissonde merLe poissonde merLe poissonde merLe poissonde mer
Deux jours étaient nécessaires mais des attentions
étaient réalisées pour que les chemins soient
entretenus et que les chevaux soient bons.
Le périple était contrôlé par les élus de mer.
Péché dans la Manche, entre l’estuaire de la Seine et Saint Malo, le poisson de
mer était apporté à Paris en charrette depuis le haut Moyen Age
Rouen
Honfleur
Cherbourg
Zones de pêche
En 1500, on compte jusqu’à 200 chevaux chargés
d’apporter la marée vers le marché aux poissons
installé aux Halles.
Là, les revendeurs y avaient leurs étaux et vendaient
par l’intermédiaire des jurés vendeurs aux
poissonniers d’eau de mer.
Seul le Hareng salé était transporté par voie fluviale en complément de la route. Par ailleurs, on
apportait de Méditerranée des anchois et sardines dont la préparation permettait le transport.
PARIS
Saint Malo
Alençon Chartres
Caen
Lisieux
7. Le beurre, les œufs et les fromagesLe beurre, les œufs et les fromagesLe beurre, les œufs et les fromagesLe beurre, les œufs et les fromagesLe beurre, les œufs et les fromagesLe beurre, les œufs et les fromagesLe beurre, les œufs et les fromagesLe beurre, les œufs et les fromages
Dans une premier temps ils distribuaient la
production des maraichers et des paysans de la
banlieue de Paris.
Puis, en raison de l’approvisionnement par les
Normands, ce commerce se développa et fut
concentré, atteignant une taille suffisante pour
justifier l’attention des pouvoirs fiscaux.
Rouen
Honfleur
Cherbourg
Vexin
Les coquetiers commercialisaient des œufs, beurre,
volailles mais également les fruits au Moyen Age.
En commerce libre, ils étaient d’abord installés dans
les marchés de Paris
justifier l’attention des pouvoirs fiscaux.
Les coquetiers de Normandie amenait leurs
marchandises en charrette ou en somme. Ils
provenaient d’abord du Vexin pour attirer les
producteurs de la Manche et du Calvados.
Au XVIIIe siècle, on aménagea le chemin entre Caen et Lisieux qui relié à la route d’Alençon et
de Rouen, permit à l’ensemble de la Basse Normandie de fournir Paris.
PARIS
Saint Malo
Alençon Chartres
Caen
Lisieux
Banlieue
Cotentin
Calvados
8. Un réseau progressivement remis en état au XVIe et XVIIesièclesUn réseau progressivement remis en état au XVIe et XVIIesièclesUn réseau progressivement remis en état au XVIe et XVIIesièclesUn réseau progressivement remis en état au XVIe et XVIIesièclesUn réseau progressivement remis en état au XVIe et XVIIesièclesUn réseau progressivement remis en état au XVIe et XVIIesièclesUn réseau progressivement remis en état au XVIe et XVIIesièclesUn réseau progressivement remis en état au XVIe et XVIIesiècles
Malgré les tentatives de contrôle du réseau par les rois de fin du Moyen Age et de la
Renaissance, c’est véritablement les efforts d’Henri IV et Sully qui réussir
véritablement à refaire les routes.
Ce travail fut poursuivi par Colbert.Ce travail fut poursuivi par Colbert.
A noter, les tentatives pour accompagner ce dispositif : Les marchands qui
apportaient les vins de Loire à Paris, devaient prendre pour le retour avec du sable et
du pavé pour aider à refaire la route d’Etampes. En contrepartie, ils étaient autorisés
à transporter six poinçons de vin (au lieu des 5 réglementaires, destinés à ménager
les routes)