3. VISITES
-Musée du Louvre
-Maison Victor Hugo
-Musée Carnavalet « Histoire de Paris »
-Musée de Montmartre et Jardin de Renoir
-Le petit Palais : Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
-Le Palais Garnier (Opéra de Paris)
-Musée de l’Orangerie
-Musée d’Orsay
5. MUSÉE DU LOUVRE
Trois grandes dames: Vénus de Milo ou Aphrodite de
Melos (s. I a.e)
« Toi dont le trône est d'arc-en-ciel,
immortelle Aphrodita,
fille de Zeus, tisseuse de ruses,
je te supplie de ne point dompter mon âme,
ô Vénérable, par les angoisses et les détresses. »
( “Ode à Aphrodite”, Sapho, c.640 a.e)
8. Noces de Cana,
Paolo Véronèse (c.1563)
« Voici encore un autre mal qu'il leur envoya au lieu d'un bienfait. Celui qui, fuyant l'hymen
et l'importune société des femmes, ne veut pas se marier et parvient jusqu'à la triste vieillesse,
reste privé de soins ; et s'il ne vit pas dans l'indigence, à sa mort, des parents éloignés se
divisent son héritage. Si un homme subit la destinée du mariage, quoiqu'il possède une femme
pleine de chasteté et de sagesse, pour lui le mal lutte toujours avec le bien. Mais s'il a épousé
une femme vicieuse, tant qu'il respire, il porte dans son coeur un chagrin sans bornes, une
douleur incurable. On ne peut donc ni tromper la prudence de Jupiter ni échapper à ses
arrêts. »
(Hésiode, Théogonie)
9. « La Corinthienne Laîs, dont la beauté et l'élégance étaient célèbres, retirait un
grand profit du commerce de ses charmes: les hommes les plus opulents accouraient
chez elle de toutes les parties de la Grèce : mais on n'était admis qu'après avoir paye
le prix qu'elle fixait elle-même; et Laîs était très exigeante dans ses demandes. Sotion
nous apprend que c'est là l'origine de ce proverbe si connu parmi les Grecs :
« II n'est pas permis à tout le monde d'aborder à Corinthe. »
Car c'était en vain qu'on allait à Corinthe trouver Laïs, si on ne pouvait donner ce
qu'elle demandait. »
(Aulu-Gelle, Nuits Attiques. I-8).
Une Odalisque,
J.A.Dominique Ingres,
(1814)
10. Le serment des Horaces,
Jacques Louis David, (1785)
« Il y avait par hasard dans chacune des
deux armées trois frères jumeaux, à peu
près de même force et de même âge.
C'étaient les Horaces et les Curiaces.
[...] Chacun des deux rois charge donc
ces trois frères de combattre pour la
patrie. Là où sera la victoire, là sera
l'empire. Cette condition est acceptée, et
l'on convient du temps et du lieu du
combat. Préalablement, un traité conclu
entre les Romains et les Albains porte
cette clause principale, que celui des
deux peuples qui resterait vainqueur
exercerait sur le vaincu un empire doux
et modéré.» (TITE-LIVE, Histoire, I, 24
(1-3)
« Horace, chargé de son triple trophée, marchait à la tête des Romains. Sa soeur,
qui était fiancée à l'un des Curiaces, se trouve sur son passage, près de la porte
Capène; elle a reconnu sur les épaules de son frère la cotte d'armes de son amant,
qu'elle-même avait tissée de ses mains: alors, s'arrachant les cheveux, elle
redemande son fiancé et l'appelle d'une voix étouffée par les sanglots. Indigné de
voir les larmes d'une soeur insulter à son triomphe et troubler la joie de Rome,
Horace … » [I, 26 (2-4)]
11. Le radeau de la Méduse,
Théodore Géricault, (1818)
“Enfin nous entrons en gémissant dans
le détroit. D'un côté se trouve Scylla, et
de l'autre la redoutable Charybde qui
dévore avec fracas l'onde amère.
Quand celle-ci vomit les vagues qu'elle
vient d'engloutir, la mer murmure en
bouillonnant comme l'eau d'un bassin
placé sur un ardent foyer, et l'écume
jaillit dans les airs jusque sur les
sommets élevés des deux écueils. Mais
lorsque Charybde absorbe l'onde, la
mer se creuse avec bruit ; les flots se
brisent en mugissant autour du rocher,
et dans le fond de l'abîme la terre laisse
apparaître une arène bleuâtre : mes compagnons sont saisis d'épouvanté. Tandis qu'en
redoutant le trépas nos yeux sont fixés sur Charybde, Scylla enlève de mon navire six
nautonniers renommés et par la force de leurs bras et par leur mâle courage. Alors,
portant mes regards sur mon navire, je n’aperçois plus ces compagnons fidèles, mais je
vois leurs pieds et leurs mains s’agitant dans les airs. Ces guerriers m’implorent tour à
tour et m’appellent pour la dernière fois… »
(Hom. Od. XII)
13. MAISON VICTOR HUGO
VICTOR HUGO a vécu dans cet
appartement de 1832 jusqu’à 1848.
Comme SOPHOCLE, il était écrivain et il
participait à la vie publique.
Pour célebrer la victoire à Salamine (480
a.e.), Sophocle fut choisi (d’une part pour
ses connaissances musicales et d’autre part
à cause de sa beauté physique) pour mener
lyre en main le chœur dansant et entonnant
les chants de la victoire; il avait 16 ans. Cet
épisode de sa vie influença à sa manière
Victor Hugo dans la "Légende des Siècles"
avec la fameuse chanson de Sophocle à
Salamine
14. Me voilà, je suis un éphèbe,
Mes seize ans sont d'azur baignés ;
Guerre, déesse de l'érèbe,
Sombre guerre aux cris indignés,
Je viens à toi, la nuit est noire !
Puisque Xercès est le plus fort,
Prends-moi pour la lutte et la gloire
Et pour la tombe ; mais d'abord
Toi dont le glaive est le ministre,
Toi que l'éclair suit dans les cieux,
Choisis-moi de ta main sinistre
Une belle fille aux doux yeux,
Qui ne sache pas autre chose
Que rire d'un rire ingénu,
Qui soit divine, ayant la rose
Aux deux pointes de son sein nu,
Et ne soit pas plus importune
À l'homme plein du noir destin
Que ne l'est au profond Neptune
La vive étoile du matin.
Donne-la-moi, que je la presse
Vite sur mon cœur enflammé,
Je veux bien mourir, ô déesse,
Mais pas avant d'avoir aimé.
Victor Hugo, A.Rodin
(c.1890-1897)
16. MUSÉE CARNAVELET
Pierre de la Bastille
« C'est encore par le sort que sont désignés les
Onze, qui ont la direction de la prison. Les Onze
mettent à mort, s'ils avouent leur crime, les
voleurs arrêtés en flagrant délit, les voleurs
d'hommes et les voleurs d'effets ; si le prévenu
oppose une dénégation, les Onze le traduisent
devant le tribunal : en cas d'acquittement, ils le
mettent en liberté ; en cas de condamnation, ils
l'exécutent aussitôt. […] »
« Peut remplir les fonctions de juge tout citoyen âgé de plus de quarante ans, à la
condition qu'il ne soit pas débiteur du trésor public ou qu'il n'ait pas été frappé d'atimie.
Celui qui siège sans en avoir le droit, est poursuivi par voie de dénonciation devant le
tribunal; en cas de condamnation, - les juges ont à fixer en outre la peine ou l'amende,
qui sont laissées à leur appréciation. S'il est condamné à une amende, [le débiteur du
trésor] est tenu en prison jusqu'à ce qu'il ait payé la dette antérieure pour laquelle il a
été dénoncé, et l'amende que le tribunal lui a infligée en outre. » (Aristote, Constitutions
des Atheniens, 63, 1-2)
17. Juliette Récamier, François
Pascal Simon, Baron Gérard,
(1802)
« Tu n’as pas à rougir d’aimer une servante,
Xanthias de Phocide. Déjà par Briséis
Le fier Achille fut séduit, sa belle esclave
Au teint de neige.
Séduit aussi Ajax, le fils de Télamon,
Par la jolie Tecmesse, une simple captive.
Pour sa proie vierge en plein triomphe Agamemnon
Prit feu et flamme
Lorsque furent tombés les bataillons barbares
Sous les coups victorieux du héros thessalien,
Et que la mort d’Hector aux Grecs découragés
Eut livré Troie.
Tu ne sauras jamais si la blonde Phyllis
A de riches parents qui te feraient honneur,
Mais de ceci sois sûr : une maison royale
La fait souffrir.
Non, il ne se peut pas qu’une femme pareille
Soit sortie du ruisseau ; qu’avec sa loyauté,
Son mépris pour l’argent, elle aurait eu pour mère
Une catin.
Je loue ses traits, ses bras, le galbe de ses jambes
Fort objectivement. Ne va pas suspecter
Un homme dont le Temps s’est dépêché de clore
Le huitième lustre ».
(Horace, Odes II, 4)
18. Déclaration des Droits de
l’Homme et du Citoyen de 1789,
(1791).
Les Représentants du Peuple Français,
constitués en Assemblée Nationale,
considérant que l’ignorance, l’oubli ou le
mépris des Droits de l’Homme sont les
seules causes des malheurs publics et
de la corruption des Gouvernements,
ont résolu d’exposer, dans une
Déclaration solennelle, les droits
naturels, inaliénables et sacrés de
l’Homme…
« Une loi injuste, une loi
mauvaise, n'est pas une loi, n'est
pas du droit »
(Platon, Les Lois, IV,715b)
20. MUSÉE DU MONTMARTRE
Salle du bar, “zinc”.« Tu dîneras fort bien, mon Fabullus, chez moi,
Et ce dans peu de jours, si les dieux te
l’octroient :
N’oublie pas cependant d’apporter mainte et
bonne
Chère, et conjointement quelque blanche
luronne,
Et du sel, et du vin, et de quoi nous distraire.
Si donc de tout cela tu n’oublies rien, mon cher,
Tu dîneras fort bien – comprends que
l’aumônière
De ton Catulle est riche… en toiles d’araignée !
Mais en retour tu recevras pure amitié,
Voire ceci d’encor plus doux et plus racé :
Je te ferai cadeau d’un parfum qu’à ma môme
Vénus et Cupidons ont offert ; son arôme
Est tel qu’à le sentir tu voudras qu’en entier
Les dieux, mon Fabullus, te transforment en
nez ! »
(Catulle, XII –traduction de Lionel-Édouard
Martin
21. La palette de peintre
(ATELIER)
« L’art finit par acquérir sa propre
autonomie et découvrit la lumière et
les ombres qui permettent l’exaltation
réciproque des couleurs par leur
contraste. Puis vint s’ajouter l’éclat
(splendor), autre valeur encore que la
lumière (lumen). Ce qui les sépare de
l’ombre, on l’appela tonos (tension),
l’endroit où les deux couleurs se
rencontrent et passent de l’une à
l’autre harmogè (harmonisation)».
(Pline, Histoire Naturelle, XXXV.29)
23. MUSÉE DE BEAUX ARTS
LE PETIT PALAIS
Soir Antique, Alphonse Osbert,
(1908).
« Mais vous, fille d'Acheloüs, d'où vous viennent,
avec un visage de vierge, ces pieds d'oiseaux et
ces ailes légères? serait-ce, ô doctes Sirènes,
parce que, fidèles compagnes de Proserpine, vous
suiviez ses pas, lorsque, dans les campagnes
d'Henna, elle cueillait les fleurs du printemps?
Après avoir vainement parcouru toute la terre
pour retrouver la déesse, vous voulûtes la
chercher sur les vastes mers, et vous implorâtes
des ailes. Vous éprouvâtes des dieux faciles. Ils
exaucèrent vos vœux; et, pour conserver vos
chants, dont la mélodie charme l'oreille, ils vous
laissèrent des humains les traits et le langage.»
(Ovide, Métamorphoses, V)
24. Vierge GLYCOPHILOUSA
(“douce amie”), (c.1500-1520)
« Et sa femme, qui lui apporta une riche dot,
accourut au-devant de lui, Andromakhè, fille
du magnanime Êétiôn qui habita sous le Plakos
couvert de forêts, dans Thèbè Hypoplakienne,
et qui commanda aux Kilikiens. Et sa fille était
la femme de Hektôr au casque d’airain. Et
quand elle vint au-devant de lui, une
servante l’accompagnait qui portait sur le sein
son jeune fils, petit enfant encore, le
Hektoréide bien-aimé, semblable à une belle
étoile. Hektôr le nommait Skamandrios, mais
les autres Troiens Astyanax, parce que Hektôr
seul protégeait Troiè. Et il sourit en regardant
son fils en silence.»
(Hom. Il., VI- 401)
26. Rhyton en forme de protome de
cheval au galop
(s.IV a.e.)
« Bellérophon enfourcha Pégase, le cheval ailé, fils de Méduse et de Poséidon; il
s’éleva dans le ciel et, d’en haut, il réussit à transpercer la Chimère de ses flèches.
Après cet exploit, Iobatès lui ordonna d’aller combattre les Solymes; et Bellérophon
mena également à terme cette épreuve; une fois de plus, Iobatè lui ordonna de
combattre les Amazones, mais le jeune homme les tua également… »
Apollodore, Bibliothèque, II, 3, 2
30. Mosaïques du plafonds de
l’avant Foyer: quattre
histoires d’amour
mythologiques (sur tableaux
d’ Alfred de Courzon)
« C’est un grand dieu que
l’Amour, et véritablement
digne d’être honoré des dieux
et des hommes par beaucoup
d’endroits, mais surtout à
cause de son ancienneté : car il
n’y a point de dieu plus ancien
que lui. En voici la preuve : il
n’a ni père ni mère ».
(Pl. Symp.)
32. MUSÉE DE L’ORANGERIE
Les Nymphéas, Monet.
“ Les Nymphes Déliennes, les filles de l’antique fleuve Inopus, entonnèrent
l'hymne sacré d'Ilithye; et tout de suite l’ éclatant éther rerépéta leurs
pénétrantes clameurs. Et Héra n'en fut point courroucée, donc Zeus l'avait
apaisée. En cet instant, Délos, tout chez toi devint l’or; ton lac en ce jour ne
roula que de l'or; d'or s'épanouit la tige d'olive au pied duquel Phébus était né,
et l'or grossit les flots du profond Inopus».
(Callimaque, Hymne à Délos)
34. MUSÉE D’ORSAY
L’Atelier du peintre,
Gustave Courbet ,
c.1854-55.
« Parlons maintenant de Phryné de Thespies. Accusée de meurtre par Euthias, elle fut
finalement acquittée. D'après Hermippos, la chose irrita tellement cet homme de loi qu'il ne
plaida plus après cette affaire. Hypéride, l'avocat de Phryné, n'ayant pas réussi à émouvoir
les juges et se doutant qu’ils allaient la condamner, décida de la mettre bien en vue, déchira
sa tunique et dévoila sa poitrine à tout le monde. À ce moment, il tint des arguments si
pathétiques que les juges, pris soudain d'une frayeur superstitieuse vis-à-vis d'une servante et
prêtresse d'Aphrodite, se laissèrent gagner par la pitié et s’abstinrent de la mettre à la mort.
Toutefois, après son acquittement, un décret fut voté, par lequel aucun défenseur ne saurait
user de sensiblerie et qui, en outre, interdisait à tout personne accusée d’être regardée par
ses juges.» (Ateneo, Deipsosophistes, XIII-59).
35. MUSÉE D’ORSAY
Le Gouffre. Paul Huet, c.1861
« Un père n’était pas maître
d’élever l’enfant qui venait de
lui naître. Il devait le porter
dans un lieu appelé Leschée, où
s’assemblaient les plus anciens
de chaque tribu. Ceux-ci
visitaient l’enfant ; et, s’il était
bien conformé, et de
complexion robuste, ils
ordonnaient qu’on le nourrît, et
ils lui assignaient, pour son
apanage, une des neuf mille
parts de terre : s’il était chétif
ou contrefait, ils l’envoyaient
jeter dans un gouffre voisin du
mont Taygète, et qu’on appelait
les Apothètes. »
Plutarque, Lycourgue, XVI-1.
36. MUSÉE D’ORSAY
Une matinée, Camille Corot, 1850.
« Quand les jeunes filles furent
arrivées dans les prés fleuris, elles
s'amusèrent à ramasser chacune une
fleur différente. L’une cueillait le
narcisse à l’haleine parfumée, l’autre
l’hyacinthe, celle-ci la violette; celle-
là le serpollet; les fleurs foisonnaient
sur le sol des prés que le printemps
nourrit. Puis, elles se mirent à
cueillir les touffes parfumées du
jaune safran, luttant à qui en
cueillerait le plus… »
Moschos, Europè.
37. MUSÉE D’ORSAY
La moisson à Montfoucault
Camille Pisarro,
(1876).
« Quand le chardon fleurit, quand la sonore cigale, perchée sur un
arbre et battant dru de ses ailes, nous verse un chant harmonieux
dans la saison laboriouse de l'été , c'est alors que les chèvres sont
grasses, que le vin est bon, que les femmes sont vives au plaisir et les
hommes lâches au travail »
(Hes. Les travaux et les jours, (v.580-ss)
38. MUSÉE D’ORSAY
La Clairière,
Camille Corot, (1872).
“…les myrtes, les violettes, l’immortelle,
les fleurs de pommier, les roses et le doux laurier.”
Ibychos de Rhégion.
39. MUSÉE D’ORSAY
La nostalgie du Pouvre,
Bolesgas Biegas, c.1905.
“Ah là là ! songe ma sœur à la façon
Dont notre père a fini, haï de tous, perdu de réputation,
Il s'est lui-même pris sur le fait, et il s'est arraché
Les deux yeux de sa propre main ;
Puis c'est sa mère et sa femme, elle méritait les deux noms,
Qui a mis fin à sa vie, en faisant un nœud coulant à son lacet ;
Nos deux frères enfin qui, le même jour,
Se sont entre-tués en s'infligeant, les malheureux,
Le même sort, de leurs propres mains.
Maintenant qu'il ne reste plus que nous deux, songe
Au sort terrible que nous connaîtrons si, au mépris de la loi,
Nous nous opposions à un arrêt ou à la puissance des rois.
Il faut nous pénétrer de l'idée que nous sommes nées femmes,
Que nous ne sommes pas à même d'affronter des hommes ;
De plus nous sommes soumises à ceux qui sont nos maîtres,
Il nous faut obéir à ces ordres, et à d'autres encore plus
douloureux . »
Sophocle, Antigone
40. PROGRAMA DE FORMACIÓN CONTINUA - OAPEE.
Convocatoria 2013
http://ec.europa.eu/education/trainingdatabase/index.cfm?fuseaction=DisplayCourse&cid=28289
Merci a MARIELLA MORBIDELLI
Associazione Laboratorio del cittadino Onlus