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n° 39 - octobre 2007




L’Institut de radiologie:
à la pointe de l’imagerie
médicale
Les salles y sont bleue, jaune, verte ou rouge: l’Institut de
radiologie de la Clinique Générale-Beaulieu a inauguré fin août
ses nouvelles salles et installations après deux ans de travaux.
Les huit médecins radiologues et l’équipe technique dispo-
sent des technologies les plus modernes, notamment en ima-
gerie médicale, pour y exercer leurs spécialités. Plus de
25'000 examens ont été réalisés en 2006, faisant de l’Institut
de radiologie de la Clinique Générale-Beaulieu l’un des plus
importants de Genève, accessible à tous les assurés. Le
confort et la qualité en sus.
                                                                   IRM cerebral sequence - Fiber Tracking




Mot du directeur

LA SATISFACTION DES PATIENTS,
NOTRE PRIORITÉ
Comparis a publié récemment une étude portant
sur la satisfaction du patient dans les hôpitaux
publics du pays. La méthode utilisée n'est pas très
scientifique. Nous n'avons rien appris que nous ne                                          SOMMAIRE N°39
sachions déjà. En résumé, les patients se sentent
moins bien dans un grand hôpital que dans un éta-                               Mot du directeur                         1
blissement de taille plus modeste, en termes de
                                                                                Le dossier: Institut de radiologie    2-5
confort, d’accueil et de prise en charge. Les
Romands sont plus critiques que les Alémaniques.                                Interview: L. Walpen, délégué aux
                                                                                relations de la Genève internationale 6 - 7
Au-delà de la méthode, l’objectif doit être salué. En
                                                                                Portrait: I. Boissel, ICUS 3e étage      8
effet, toute entreprise doit connaître les attentes,
les ressentis et le niveau de satisfaction de ses                               Conférence: Satisfaction des patients 9
clients. Les hôpitaux ne doivent pas faire excep-
                                                                                Conférence: Robot Da Vinci® S et 3D 10
tion, bien au contraire.
                                  (suite en page 13)                            Exposition: Lennart Nilsson à la CGB 12
2                   le dossier                                   L’INSTITUT DE RADIOLOGIE:




Une «image» toujours plus fine


LES DÉVELOPPEMENTS DE L’IMAGERIE MÉDICALE SUIVENT PLUSIEURS AXES: ON
CHERCHE CONSTAMMENT À DIVERSIFIER LES TECHNIQUES D’INVESTIGATION, LE
BUT ÉTANT DE GAGNER EN RÉSOLUTION ET EN SPÉCIFICITÉ C’EST-À-DIRE EN
«QUALITÉ»   OU EN   «FINESSE» D’IMAGE.   TOUR D’HORIZON DES PRINCIPALES ET
RÉCENTES ÉVOLUTIONS TECHNOLOGIQUES EN RADIOLOGIE.



                                                                             La salle de radiologie conventionnelle automatisée (salle
                                                                             jaune) et la salle de radiologie interventionnelle avec détecteur
                                                                             plat, dédiée aux examens invasifs (salle bleue).




                         Pour annihiler les risques infectieux ou trauma-    LE SCANNER
                         tiques on tend à devenir de moins en moins          Dans la même optique on a vu la disparition pro-
                         invasif. Ainsi, des gestes «à risque» comme les     gressive de toutes les incidences radiologiques
                         coronarographies diagnostic sont maintenant         compliquées, inconfortables et parfois même
                         proposés au scanner (coronaro-CT) et des exa-       très irradiantes au profit d’examens scanner.
                         mens comme les colonoscopies diagnostic             Par exemple, on ne pratique plus, ou presque,
                         sont désormais couramment pratiqués sous            de radiographies du crâne, de la même manière
                         scanner également (colonoscopie virtuelle).         les examens tomographiques ont eux complè-
                                                                             tement disparu, remplacés par le scanner.
                         De plus, ce type d’exploration devenu confor-       Beaucoup de gestes interventionnels diagnos-
                         table pour le patient contribue à un recrutement    tiques vasculaires ont également été remplacés
                         accru de patients ayant des facteurs de risque      au profit d’angio-CT ou angio-IRM.
                         mais réticents à faire ces examens, ce qui va
                         dans le sens de la pratique de dépistage.           Néanmoins, le scanner n’est pas la technolo-
                                                                             gie destinée à supplanter toutes les autres. En
                         Il faut bien comprendre que ces explorations        effet, le scanner utilise un tube à rayons X et
                         n’ont pas pour objectif de remplacer les corona-    c’est donc, par définition, une technologie irra-
                         rographies interventionnelles ou les colonosco-     diante. Bien que des progrès considérables
                         pies optiques - nous restons dans le domaine du     ont été faits dans ce domaine, cela reste un
                         diagnostic. Cela signifie qu’en cas de diagnostic   facteur décisif lors du choix d’exploration pour
                         positif de pathologie le patient devra de toute     certains patients (principalement les enfants,
                         façon bénéficier d’un geste interventionnel pour    les jeunes femmes ou les femmes enceintes).
                         une dilatation de coronaire par exemple ou une      Une technologie irradiante ne signifie pas
                         biopsie de structure suspecte en cas de doute       qu’elle est nécessairement dangereuse mais
                         ou même d’une résection de polype dans le           elle reste potentiellement nocive, c’est pour
                         côlon. Toutefois cela a l’avantage d’offrir une     cette raison que tout examen nécessitant l’uti-
                         alternative aux patients non symptomatiques         lisation de rayons X ne doit pas être demandé
                         mais ayant des facteurs de risque.                  abusivement.
NOUVELLES TECHNOLOGIES                                                                                      le dossier                                3




La salle de radiologie interventionnelle avec détecteur plat, dédiée aux examens digestifs-urologiques et gynécologiques (salle rouge) et la salle de radio-
logie télécommandée avec scopie (salle verte).


                                LA «CONCURRENCE» DE L’IRM,                                   on va pouvoir déceler le degré d’infiltration des
                                NON IRRADIANTE                                               tissus avoisinants.
                                Plus récemment et parallèlement à cela
                                l’Imagerie par Résonance Magnétique (IRM)                    A cet effet l’avantage d’une machine à hauts
                                bénéficie également de développements                        champs magnétiques, telle que celle qui équipe
                                importants et commence même à concurren-                     l’Institut (3 Tesla) est de permettre d’obtenir
                                cer le scanner pour certains examens grâce au                une séparation des pics de métabolite à la fois
                                gain en résolution obtenu avec les nouvelles                 meilleure et de plus grande intensité, ce qui au
                                générations de machines. Ces dernières sont                  final nous offre un diagnostic plus franc.
                                basées sur l’utilisation d’un champ magnétique
                                puissant (de 1 et 3 Tesla en ce qui concerne nos             A LA POINTE DU PROGRÈS
                                machines) et font donc partie des techniques                 Toujours dans le domaine de l’IRM cérébrale,
                                d’imagerie non irradiantes. L’intensité du                   l’Institut de radiologie est capable de visualiser
                                champ va déterminer le rapport «Signal sur                   les fibres nerveuses ou les axones des neu-
                                Bruit» que nous obtiendrons. Plus le champ est               rones plus précisément et ainsi obtenir une
                                important, meilleur est ce rapport S/B.                      topographie des réseaux nerveux du cerveau.
                                D’autre part, avec une IRM de 3 Tesla, l’Institut            Cette technique appelée le Fiber Tracking est
                                de radiologie a le choix de faire soit des exa-              particulièrement intéressante en examen pré-
                                mens en très haute résolution soit de faire des              opératoire: cela donne une indication au neuro-
                                examens plus rapides, pour des enfants par                   chirurgien sur l’implication de certaines fibres
                                exemple ou encore pour des personnes qui                     nerveuses dans ou à proximité d’une tumeur
                                supportent difficilement la position allongée.               par exemple.

                                INNOVATIONS RÉCENTES                                         L’échographie (ou ultrason) est un domaine de
                                Parmi les innovations les plus récentes dispo-               développement majeur en raison de sa totale
                                nibles en application clinique, on trouve la                 innocuité. Les sondes on atteint des résolutions
                                Spectroscopie par Résonance Magnétique                       surprenantes avec un panel de fréquences très
                                (SRM ou encore spectro-IRM) qui permet d’ob-                 complet permettant une visualisation des tis-
                                tenir une analyse métabolique (c’est-à-dire les              sus, des plus superficiels aux plus profonds.
                                composés chimiques qui participent aux pro-
                                cessus du métabolisme). Les applications de la               Il est évident que tous ces développements
                                spectro-IRM contribuent à établir ou à confir-               sont possibles grâce aux avancées technolo-
                                mer un diagnostic précoce de tumeurs cancé-                  giques informatiques en termes de puissance
                                reuses (cancer de la prostate, cancer du sein,               de calcul et de vitesse de traitement des infor-
                                tumeur cérébrale notamment).                                 mations. D’autre part, les fabricants de produits
                                                                                             pharmaceutiques ont dû suivre ces évolutions et
                                C’est en imagerie cérébrale que la spectro-IRM               proposer des produits de contraste adaptés aux
                                est la plus judicieuse. D’une part, en raison de             exigences et aux contraintes de la médecine et
                                l’immobilité des tissus, contrairement à la pros-            des constructeurs pour avoir le meilleur contras-
                                tate par exemple, et d’autre part, pour l’étendue            te possible avec la nocivité la plus faible. s
                                des informations qu’elle apporte en termes de
                                diagnostic, dans le type et la classification de la                                             OLIVIER SANCHEZ,
                                tumeur et enfin dans le suivi de traitement où                                              TRM, chef de service
4                le dossier                                      L’INSTITUT DE RADIOLOGIE:

                                                                                       «Si l’homme parfois ne fermait pas
                                                                                       souverainement les yeux, il finirait
                                                                                       par ne plus voir ce qui vaut d’être
                                                                                       regardé.»

                                                                                                                    René Char
«Un maillon de la chaîne
de détection»



MÉDECIN-RADIOLOGUE    RÉPONDANT DE L’INSTITUT DE RADIOLOGIE, LE
DR MICHEL KIENER RAPPELLE L’IMPORTANCE PRISE AU FIL DES ANNÉES DE LA
RADIOLOGIE DANS LA CHAÎNE DIAGNOSTIQUE, DE LA DÉTECTION DES PATHO-
LOGIES AU SUIVI, EN PASSANT PAR LA RADIOLOGIE INTERVENTIONNELLE DONT
LA VERTÉBROPLASTIE EN EST L’UNE DES ILLUSTRATIONS. AVEC PLUS DE 25'000
EXAMENS EFFECTUÉS EN 2006 DONT 90% POUR DES PATIENTS AMBULATOIRES
ASSURÉS TARMED, L’INSTITUT EST L’UN DES PRINCIPAUX CENTRES DE RADIO-
LOGIE DE GENÈVE AVEC HUIT MÉDECINS RADIOLOGUES.




                      «La radiologie des années 70-80 voit apparaître
                                                                              LE PLATEAU TECHNIQUE DE L’INSTITUT
                      des technologies comme l’échographie et le
                      scanner. L’IRM apparaît dans les années 90. A
                                                                              •   Un mammographe digital
                      chaque fois qu’une nouvelle technologie sur-
                                                                              •   Une table de biopsie mammaire
                      vient, l’Institut de radiologie a recruté un nouveau
                                                                              •   Trois échographes
                      médecin radiologue. Nous sommes ainsi passé
                                                                              •   Une salle de radiologie conventionnelle
                      de 3 à 8 en une vingtaine d’années» relève le
                                                                                  automatisée (salle jaune)
                      Dr Michel Kiener qui compte 22 ans de pratique
                                                                              •   Une salle de radiologie télécommandée
                      à la Clinique Générale-Beaulieu (le plus ancien de
                                                                                  avec scopie (salle verte)
                      l’équipe des médecins radiologues étant le
                                                                              •   Une salle de radiologie interventionnelle
                      Dr Pierre Rouge avec 30 ans de pratique).
                                                                                  avec détecteur plat, dédiée aux examens
                                                                                  invasifs (salle bleue)
                      UNE FORMATION DE LONGUE HALEINE
                                                                              •   Une salle de radiologie interventionnelle
                      La formation des médecins radiologues est
                                                                                  avec détecteur plat, dédiée aux examens
                      longue: six à huit années pour obtenir le diplôme,
                                                                                  digestifs-urologiques et gynécologiques
                      précédées de sept années requises pour l’ob-
                                                                                  (salle rouge)
                      tention du diplôme de médecine. Soit quelque 15
                                                                              •   Une IRM 3Tesla
                      années d’études et de formation pour décrocher
                                                                              •   Une IRM 1T ouverte
                      le titre de médecin radiologue FMH. A ce cursus
                                                                              •   Un scanner multibarrettes
                      s’ajoutent pour la plupart d’entre eux des années
                      de sur-spécialisation en milieu universitaire.
                      «La formation post-graduée est obligatoire, pré-
                      cise le Dr Michel Kiener. Outre une cinquantaine       radiologie de la clinique (Dr Martin, Dr Keller et Dr
                      d’heures de participation à des congrès par an, le     Yilmaz).
                      médecin radiologue est astreint à des travaux          Les patients de l’Institut bénéficient ainsi de
                      personnels, des lectures, etc.». Ce haut niveau        médecins radiologues spécialisés en neurora-
                      de formation explique aussi le maintien d’activi-      diologie (Dr Schwieger, Dr Martin et Dr Yilmaz qui
                      tés universitaires, en qualité de consultant, de       vient de rejoindre l’équipe), en radiologie géné-
                      trois des médecins-radiologues de l’Institut de        rale - système respiratoire, digestif et urinaire
ENTRETIEN AVEC LE D R KIENER                                                       le dossier                                 5

           LE POINT DE VUE DE LA DIRECTION

           La Clinique Générale-Beaulieu vient d’inaugurer les nouvelles installations de son Institut de radiologie,
           après deux ans de travaux et d’aménagement. Etes-vous satisfait de ce nouvel équipement?
           PHILIPPE CASSEGRAIN: «Le résultat est conforme à ce que nous attendions. Les locaux sont modernisés, plus
           clairs, adaptés aux nouveaux équipements et agrandis pour certains. Ils permettent également d'accueillir
           et de prendre en charge dans les meilleures conditions les nombreux patients de l'Institut de radiologie.
           Quant aux équipements, ils répondent aux attentes des médecins radiologues et constituent ce qui se fait
           de mieux à l'heure actuelle au plan technologique.»

           De tels investissements s’inscrivent dans la réputation d’excellence de la clinique. Ne sont-ils pas plus rapi-
           dement obsolètes que par le passé?
           PHILIPPE CASSEGRAIN: «L'évolution technologique s'est accélérée ces dernières années et les équipements
           deviennent ainsi plus rapidement obsolètes. Les progrès technologiques dans la médecine ont évidemment
           un coût toujours plus important. Ils permettent en revanche, pour certains d'entre eux, de travailler plus rapi-
           dement et donc de traiter davantage de patients. En parallèle, nous devons travailler sur les coûts d'exploi-
           tation et trouver des gains de productivité pour faire face à une durée d'amortissement plus courte.»

           Comment positionnez-vous l’Institut de Radiologie de la Clinique Générale-Beaulieu par rapport à d’autres
           instituts à Genève ou ailleurs ?
           PHILIPPE CASSEGRAIN: «La concurrence est très importante et de ce fait très vive à Genève. Toutefois, je suis
           convaincu que nous avons tous les atouts pour émerger au milieu de ce contexte très concurrentiel.
           L'activité de notre Institut de radiologie le démontre. Le facteur humain est sans doute déterminant: l'ex-
           pertise et la renommée des médecins radiologues, la qualité et le professionnalisme des équipes, techni-
           ciens et personnel administratif. Le facteur technique tient également un rôle important: les équipements
           sont performants et permettent un temps plus court d'acquisition d'images dans certains cas et restituent
           une qualité d'image exceptionnelle. Enfin, le cadre proposé aux patients doit jouer aussi un rôle.»




          (Dr Quinodoz, Dr Rouge et Dr Kiener), en sénolo-           de la multitude d’informations aujourd’hui digita-
          gie qui concerne la mammographie diagnostique              lisées. C’est sans doute là l’une des principales
          et de dépistage (Dr Rouge, Dr Quinodoz et                  contraintes de la technologie actuelle, avec les
          Dr Kiener), et en pathologie osseuse - système             progrès de l’informatique: nous sommes passés
          ostéo-articulaire (Dr Kindynis et Dr Keller).              de 600 à plus de 1'000 images, par exemple lors
                                                                     d’un examen scanner», observe le Dr Michel
          «Le développement de la radiologie dite inter-             Kiener.
          ventionnelle est survenu dans les années 2000 à
          l’Institut de radiologie avec l’arrivée du Dr Jean-        ACCESSIBLE À TOUS
          Baptiste Martin, spécialiste de la vertébroplastie,        Et de souligner que l’Institut est ouvert à tous les
          qui traite de pathologies rachidiennes et consiste         patients du canton de Genève, sans exception:
          en des traitements minimalement invasifs», pré-            «Les patients qui nous sont envoyés par des
          cise le Dr Michel Kiener.                                  médecins généralistes, des médecins internistes
                                                                     ou encore des chirurgiens sont à 90% des
          LE RÔLE DU MÉDECIN RADIOLOGUE                              patients ambulatoires qui n’ont pas de complé-
          L’évolution technologique a modifié la fonction et         mentaires. Seuls 10% sont des patients hospita-
          la responsabilité du médecin radiologue: «Notre            lisés à la clinique, en privé.
          rôle consiste aussi à conseiller le médecin réfé-
          rent qui nous envoie un patient. Il s’agit, dès la         Ces technologies nouvelles sont ouvertes à tous
          prise en charge à l’Institut, de vérifier que la tech-     et si le développement de la radiologie est si
          nologie requise soit adéquate à la pathologie              spectaculaire c’est qu’elle constitue l’un des
          recherchée, d’effectuer l’examen proprement dit            maillons essentiels de la chaîne diagnostique.
          dans le respect du confort et de la sécurité du
          patient (l’ultrason, par exemple, est un acte              Notre force, à la Clinique Générale-Beaulieu, est
          médical qui ne sera effectué que par un médecin            notre constante disponibilité complétée d’une
          radiologue) et d’établir un diagnostic ou un dia-          prise en charge optimale des patients qui bénéfi-
          gnostic différentiel dans un laps de temps déter-          cient d’une équipe médicale et technique haute-
          miné, sur la base des documents d’imagerie et              ment qualifiée et réputée.» s
6         politique santé                  INTERVIEW DE L. WALPEN, DÉLÉGUÉ AUX




Santé publique:
des enjeux planétaires


DÉLÉGUÉ   À LA GENÈVE INTERNATIONALE, LAURENT WALPEN DÉCRIT POUR
TRAIT D’UNION SA MISSION AUPRÈS DES ORGANISATIONS INTERNATIONALES
PRÉSENTES SUR LE SOL GENEVOIS ET ÉVOQUE, EN PARTICULIER, LE VOLET
DE LA SANTÉ, ENJEU STRATÉGIQUE MONDIAL. L’ORGANISATION MONDIALE
DE LA SANTÉ (OMS) COORDONNE DES ACTIONS VITALES POUR DES MILLIONS
D’INDIVIDUS DEPUIS LE SIÈGE DE GENÈVE.




                      Monsieur Laurent Walpen, vous êtes délégué            nationale, anticiper ses mutations et répondre
                      aux relations de la Genève internationale.            aux différents problèmes auxquels les organisa-
                      Pouvez-vous nous rappeler vos principales             tions internationales et la communauté diplo-
                      fonctions et missions pour le compte de la            matique peuvent être confrontées.»
                      République et canton de Genève?
                                                                            CENTRALE DE SURVEILLANCE
                      LAURENT WALPEN: «La Genève internationale ins-
                      titutionnelle, c'est-à-dire celle des organisations   Genève abrite des organisations internationales
                      internationales gouvernementales et non gou-          comme l’OMS qui ont un rapport direct avec la
                      vernementales, est une communauté de près             santé. Que représente, selon vous, cette ques-
                      de 35'000 personnes. Le budget injecté annuel-        tion de la santé à l’échelle internationale pour le
                      lement dans l'économie genevoise par les orga-        rayonnement de Genève?
                      nisations internationales avoisine les quatre mil-
                      liards de francs. La Genève internationale est        LAURENT WALPEN: «Peu de Genevois savent que
                      donc un bien stratégique pour toute la région.        la gestion planétaire de l'une de leurs princi-
                      C'est la raison pour laquelle le Grand Conseil        pales préoccupations, la santé, se fait au cours
                      genevois a créé, il y a trois ans, la fonction de     des nombreuses réunions techniques que tien-
                      Délégué à la Genève internationale. Mon travail       nent en permanence les fonctionnaires et diplo-
                      consiste à suivre l'évolution de la Genève inter-     mates de l'OMS. Le phénomène de la grippe
RELATIONS DE LA GENÈVE INTERNATIONALE politique santé                                                               7




             PORTRAIT-EXPRESS DE LAURENT WALPEN
             Agé de 57 ans, Laurent Walpen est marié et père de trois enfants. Avocat et notaire de forma-
             tion, il est Docteur honoris causa de la Western Illinois University. Son parcours professionnel
             l’a conduit à la tête de la Police du Canton du Valais (3 ans), puis à celle de la Police genevoise
             (11 ans). Il a également été Directeur des enquêtes du Tribunal pénal international pour le
             Rwanda (TPIR) durant 3 ans. Colonel, chef du service de sécurité de l'armée, Laurent Walpen a
             notamment participé à de nombreuses missions de coopération à l'étranger.



            aviaire, par exemple, est suivi jour et nuit depuis   térale. Cela ne va pas de soi car la concurrence
            la centrale de surveillance de l'OMS.                 est vive et, dans un climat de globalisation
                                                                  générale, de nombreuses capitales tentent d'at-
            Pour ce qui est des médicaments et traite-            tirer des organisations internationales en leur
            ments de demain, les regards de la commu-             accordant des facilités immobilières et finan-
            nauté scientifique et de l'industrie pharmaceu-       cières très importantes. Il devient de plus en
            tique sont tournés vers Genève.»                      plus difficile de lutter car nos finances publiques
                                                                  ne permettent guère de marquer un effort
            Très concrètement, quelle est l’importance des        important dans ces domaines.
            congrès médicaux ou scientifiques à Genève?
                                                                  Sur le long terme, il faut viser à consolider notre
            LAURENT WALPEN: «Au-delà de leurs retombées           position en ayant recours à des stratégies inno-
            économiques et touristiques, ces congrès              vantes, comme le soutien aux organisations de
            contribuent largement à la renommée scienti-          la société civile ou aux nombreux réseaux qui
            fique et médicale de Genève. En effet, au cours       voient le jour dans tous les domaines, notam-
            de ces réunions, de fructueux contacts sont           ment celui de la santé.»
            noués avec les participants qui sont la plupart
            du temps des médecins responsables des ser-           RENFORCER LES RELATIONS
            vices de santé dans leur pays.                        AVEC LA FRANCE

            La qualité des soins à Genève explique certai-        Le concept de Lake Geneva Region, développé
            nement le fait que de nombreux chefs d'Etat et        en partenariat avec d’autres cantons romands
            VIP viennent se faire soigner discrètement dans       est-il toujours d’actualité ou avez-vous de nou-
            des établissements médicaux publics ou privés         velles orientations, notamment transfronta-
            de la région genevoise. Je pense que le monde         lières?
            médical genevois apporte une contribution
            appréciable au développement de la Genève             LAURENT WALPEN: «Dans un monde globalisé
            internationale par les échanges qu'il entretient      dont les décisions vont de plus en plus se
            avec les responsables de santé travaillant dans       prendre en Asie, il devient évident que la région
            les organisations internationales.»                   lémanique peut se positionner comme le centre
                                                                  de gravité de la gouvernance mondiale, au car-
            LA CONCURRENCE EST VIVE                               refour de l'Orient et de l'Occident, du Nord et
                                                                  du Sud. La réalité géographique, notre savoir-
            Quelles sont vos principales priorités, à moyen       faire, notre neutralité active mais sans parti pris
            et long termes, pour consolider et promouvoir         sont des atouts majeurs. Mais pour cela, il fau-
            la Genève Internationale?                             dra unir nos forces et s'appuyer sur la France
                                                                  voisine qui reste l'un de nos fidèles alliés tant
            LAURENT WALPEN: «Il s'agit, à court et moyen          dans l'Union européenne qu'au sein des
            termes, de préserver l'acquis de Genève               Nations Unies dont elle est un des membres
            comme espace de dialogue universel et de              permanents du Conseil de sécurité.» s
            centre incontournable de la négociation multila-
8             rencontre                    ISABELLE BOISSEL, ICUS 3 E ÉTAGE




«Une adaptation de tous les instants»




    Isabelle Boissel, tout à gauche, avec une partie de l’équipe du 3e étage.

                    J'ai passé la première partie de mon enfance en             tion qu'a choisie la Clinique d'offrir des
                    Allemagne, puis direction le Sud de la France,              chambres de type «suite». Je participe ainsi à
                    jusqu'à l'obtention de mon diplôme d'infirmière             une prise en charge optimale d'une nouvelle
                    en 1984. Après quelques mois dans une cli-                  catégorie de clientèle. Le défi est intéressant,
                    nique privée d'Aix-en-Provence, je suis enga-               et nous mettons, mon équipe et moi, tout en
                    gée à la Clinique au 3e étage. J'en deviens                 œuvre pour le relever.
                    l'ICUS en 1995 et suis ma formation de cadre à
                    Lausanne en 1999.                                           Dans le cadre des gardes qui incombent à
                                                                                l'ICUS les situations d'urgence ou inhabituelles
                    Ma mission consiste à gérer une équipe de soi-              ne sont pas rares et nécessitent là encore une
                    gnants, d'en respecter les particularités et de             adaptation de tous les instants où, en plus
                    l'amener à travailler dans un milieu en perpé-              d'une compétence professionnelle, l'aspect
                    tuelle évolution, cela représente un véritable              relationnel tient une place prépondérante.
                    challenge. La notion de plaisir au travail est
                    essentielle pour moi, je pense qu'elle est un               Auditeur interne je m'investis dans le domaine
                    réel moteur de motivation.                                  de la qualité en consacrant du temps à la vérifi-
                                                                                cation des processus et aux améliorations y
                    La participation aux projets institutionnels                relatives.
                    basés sur la qualité des soins et les grandes
                    directions prises par la Clinique obligent à une            La créativité et l'impulsion innovatrice données
                    réflexion et à une adaptation permanentes.                  par notre direction générale me permettent
                    Cela passe par exemple, par une sensibilisation             d'appréhender ma profession avec toujours
                    des médecins aux différents besoins en forma-               autant d'intérêt et de satisfaction. s
                    tion continue émis par les soignants et la plani-
                    fication de cours en interne ou encore dans l'op-                                           ISABELLE BOISSEL
CONFÉRENCE SAQ DU 1 ER OCTOBRE                                                            compte-rendu                           9


 Des outils de qualité pour
 satisfaire les patients


 LES SECTIONS VAUD ET GENÈVE DE LA SAQ (SWISS ASSOCIATION FOR QUALI-
 TY) ONT ORGANISÉ UNE CONFÉRENCE SUR LE THÈME «DES OUTILS DE QUALITÉ
 POUR LA MEILLEURE SATISFACTION DES PATIENTS», LE 1 OCTOBRE. UNE CIN-
                                                     ER
                                                                                De gauche à droite: MM. Pierre Schönmann, président de
 QUANTAINE DE PERSONNES ATTENTIVES ONT ÉCOUTÉ LES CONFÉRENCES DE                la section SAQ Vaud, Philippe Cassegrain, Dr Pierre
 PHILIPPE CASSEGRAIN, DIRECTEUR DE LA CLINIQUE GÉNÉRALE-BEAULIEU, ET DU         Chopard, responsable du service qualité des soins aux
 DR PIERRE CHOPARD, RESPONSABLE DU SERVICE QUALITÉ DES SOINS AUX HUG.
                                                                                HUG et Christian Cheyroux, président de la section SAQ
                                                                                Genève.

                       La SAQ regroupe plusieurs sections en Suisse          mesure de la satisfaction et, a contrario, de l’in-
                       (2’500 membres) dont quatre en Romandie               satisfaction des patients, par section» déclare
                       (Genève, Vaud, Valais et Nord-Romandie). La           Philippe Cassegrain. «La qualité, cela ne s’im-
                       journée SAQ de Suisse romande se déroulera le         pose pas. Elle nécessite l’adhésion de tous.
                       7 novembre (plus d’informations sur                   C’est une culture d’entreprise qui s’inscrit dans
                       www.saq.ch). La conférence du 1er octobre a           la durée», souligne-t-il. Globalement, 99,2%
                       permis de prendre connaissance, avec des              des patients interrogés affirment être prêts à
                       exemples concrets, de l’importance des outils         recommander la Clinique Générale-Beaulieu.
                       déployés depuis une dizaine d’années en matiè-
                       re d’écoute des patients, dans le but d’amélio-       TRAQUER LES ERREURS MÉDICALES
                       rer prestations et services.                          Responsable du service qualité des soins aux
                                                                             HUG, le Dr Pierre Chopard s’est exprimé sur le
                       Directeur de la Clinique Générale-Beaulieu,           thème de la «gestion des incidents». La per-
                       Philippe Cassegrain a exposé la stratégie mise        ception des causes d’erreur varie sensiblement
                       en place depuis plus de dix ans. Une démarche         si l’on considère le point de vue – ou la subjec-
                       qualité qui a abouti à la certification ISO 9001 de   tivité – du personnel soignant (médecins, infir-
                       la clinique en 2001, à l’adhésion aux Swiss           mières) ou celui du public (patients, familles).
                       Leading Hospitals et à la certification EFQM.
                                                                             Les HUG ont mis sur pied un système d’éva-
                       Philippe Cassegrain a détaillé l’évolution de la
                                                                             luation et de «reporting» de ces erreurs, clas-
                       mesure de la satisfaction des patients. D’abord
                                                                             sées selon trois catégories principales: les évé-
                       réalisée par des questionnaires «maison» vali-
                                                                             nements indésirables bénins et les événe-
                       dés par H+, la Clinique Générale-Beaulieu a
                                                                             ments indésirables graves, ces derniers pou-
                       adopté, voici trois ans, une nouvelle méthode,
                                                                             vant être aussi catalogués en événements indé-
                       réalisée par des auditeurs externes auprès de
                                                                             sirables graves et évitables.
                       quinze cliniques, permettant d’utiles comparai-
                       sons du «taux d’insatisfaction».
                                                                             La traque aux erreurs médicales, aux HUG,
                       Cette méthode de questionnaires – dénommée
                                                                             repose sur deux lois: l’une fédérale, dont
                       Mecon – a l’avantage de s’effectuer sur tout le
                                                                             Swissmedic est le garant, qui porte sur les
                       territoire suisse. Elle considère le patient
                                                                             produits thérapeutiques, et l’autre, cantonale,
                       comme le véritable «expert» de sa satisfaction.
                                                                             qui est la nouvelle loi sanitaire adoptée en sep-
                       Basé sur 32 questions réparties en cinq sec-
                                                                             tembre 2006 à Genève.
                       tions thématiques (médecin, soins, organisa-
                                                                             L’article 106 de cette loi cantonale inscrit for-
                       tion, hôtellerie, infrastructure publique), ce
                                                                             mellement le contrôle de qualité comme
                       questionnaire est aussi bien qualitatif que quan-
                                                                             moyen de lutte contre les erreurs médicales.
                       titatif. Adressé à 1'200 exemplaires par an, avec
                                                                             Les HUG ont adopté des directives pour les
                       un retour d’un peu plus de 50%, il permet d’ob-
                                                                             faits graves afin de faciliter les recherches de
                       tenir des résultats trimestriels ainsi qu’une syn-
                                                                             responsabilité et, in fine, déterminer d’éven-
                       thèse annuelle de l’ensemble des résultats.
                                                                             tuelles conséquences civiles, pénales ou disci-
                       «Après deux années de questionnaires Mecon,           plinaires. s
                       la Clinique dispose là d’un précieux outil de
10           compte-rendu                                 CONFÉRENCE ROBOT DA VINCI ®



     Robot et 3e dimension:
     le public applaudit!


     POUR    LA DEUXIÈME ANNÉE CONSÉCUTIVE, LA SOCIÉTÉ MÉDICALE BEAULIEU
     (SMB)   ET LA CLINIQUE GÉNÉRALE-BEAULIEU ONT CONVIÉ LE PUBLIC À UNE
     CONFÉRENCE POUR Y DÉCOUVRIR LES PROGRÈS DE LA CHIRURGIE LAPAROSCO-           De gauche à droite, MM. Philippe Cassegrain, Dr Claudio
     PIQUE ROBOTISÉE, AVEC LE ROBOT À QUATRE BRAS DA VINCI® S, ET UNE INNO-       Soravia, Dr Charles-Henry Rochat, Pr. Luc Soler et Dr Jean
     VATION: LA PROJECTION 3D.                                                    Sauvain.


                        Quelque 300 personnes ont visionné en 3D               robotisée, mini-invasive, était sensiblement
                        grâce à des lunettes spéciales les spectacu-           réduite. Autre vœu, exprimé tant par
                        laires images d’intervention sous robot com-           M. Cassegrain que par le Dr Charles-Henry
                        mentées notamment par les Drs Jean Sauvain,            Rochat, par ailleurs président de la SMB,
                        Charles-Henry Rochat, tous deux chirurgiens            qu’une «saine concurrence» puisse exister
                        urologues, et le Dr Claudio Soravia, spécialiste       avec l’arrivée sur le marché de nouveaux fabri-
                        en chirurgie viscérale. Après deux heures de           cants puisque, à l’heure actuelle, cette techno-
                        conférence, animée par la journaliste Isabelle         logie est maîtrisée par une entreprise en situa-
                        Moncada, le Pr. Luc Soler, de l’Ircad à                tion de monopole.
                        Strasbourg, a encore impressionné l’auditoire
                        en projetant des images 3D, issues d’un patient        INTERVENTION DU DR JEAN SAUVAIN
                        réel, mais permettant de reconstituer son ana-         «Miroir aux alouettes ou pierre philosophale»?:
                        tomie complète (réalité virtuelle) avec l’informa-     lors de son intervention, le Dr Jean Sauvain a
                        tique.                                                 rappelé les principaux avantages ainsi que le
                                                                               déroulement d’une opération, au bloc, effec-
                        REMERCIEMENTS DE PHILIPPE CASSEGRAIN                   tuée à l’aide du robot Da Vinci® S. Cette «chi-
                        Philippe Cassegrain, dans son introduction, a          rurgie du trou de serrure», comme il l’a dénom-
                        remercié l’ensemble des collaborateurs ayant           mée avec humour, nécessite une importante
                        permis l’organisation de cette conférence, et en       préparation: près de cinq heures. La prostatec-
                        particulier Thierry Védrenne qui s’est occupé          tomie laparoscopique robotisée, en rapport
                        avec brio de toute la logistique informatique et       avec le cancer de la prostate, est l’opération la
                        technique ayant permis cette spectaculaire pro-        plus fréquemment réalisée – la première le fut
                        jection 3D.                                            en mai 2000 suivie, le 7 septembre 2001 à New
                                                                               York, de la fameuse «Opération Lindbergh»,
                        Le directeur de la Clinique Générale-Beaulieu a        première liaison entre Strasbourg et New York
                        souligné que le succès du Centre romand de             ayant permis une opération à distance.
                        chirurgie laparoscopique robotisée (www.chi-           Aujourd’hui, plus de 680 robots Da Vinci® sont
                        rurgie-robotisee.ch) est d’abord une «aventure         répartis dans le monde.
                        humaine» puis une «aventure technologique»
                        qui a démarré en octobre 2002, avec les pre-           Le Dr Sauvain a commenté la première séquen-
                        miers tests. Cinq années plus tard, la Clinique        ce opératoire de la soirée, projetée en 3D. Le
                        dispose de son second robot, le Da Vinci® S à          public a pu assister «comme si on y était» à des
                        quatre bras, et dénombre 401 cas d’opérations          séquences montrant des instruments séparant
                        à son actif, dans trois spécialités (urologie,         les tissus, les brûlant… le tout contrôlé par
                        76%; chirurgie digestive, 20%; gynécologie,            l’opérateur-chirurgien depuis sa console, avec
                        4%).                                                   une précision millimétrique.

                        De nouvelles perspectives de développement             RAPPELS DU DR CHARLES-HENRY ROCHAT
                        contribueront, comme M. Cassegrain aura l’oc-          Le Dr Charles-Henry Rochat, chirurgien uro-
                        casion de le souligner, à réduire les coûts d’ex-      logue, est intervenu pour rappeler que le cancer
                        ploitation et d’utilisation tout en rappelant que la   de la prostate provoque encore en Suisse,
                        convalescence du patient opéré par la chirurgie        1'300 décès par an et que 5'000 nouveaux cas
S ET 3 D DU 4 OCTOBRE                                                        compte-rendu                      11
          par an sont détectés, le plaçant en tête des can-     dans cette spécialité concernant notamment le
          cers chez l’homme. L’obligation d’enlever la          côlon et le rectum (41% des cas). Il a entre
          prostate a fait l’objet d’une controverse depuis      autres relevé qu’aucun cas de décès n’est à
          des décennies. La prostatectomie ouverte,             déplorer et que le taux de conversion, c’est-à-
          c’est-à-dire sans le robot, donne également de        dire le nombre de cas ayant nécessité de ces-
          bons résultats.                                       ser d’opérer avec le robot pour passer à la chi-
                                                                rurgie conventionnelle, s’est élevé à 5,3%. Le
          Le Dr Rochat a d’ailleurs rappelé que, à l’heure      taux de satisfaction des patients, mesuré pour
          actuelle, les médecins qui opèrent à l’aide du        la chirurgie digestive réalisée à l’aide du robot,
          robot, ont tous la formation et les compétences       est de 80%.
          pour opérer de manière traditionnelle. C’est
          d’ailleurs, affirme le Dr Rochat, souvent le          ATTENTES ET INTÉRÊT MARQUÉS DU PUBLIC
          «dilemme» des médecins: «Continuer de faire           Concluons, provisoirement, ce chapitre consa-
          ce que l’on a appris ou s’adapter aux nouvelles       cré aux progrès technologiques médicaux, et
          technologies?». La réponse ne fait pas de doute       ceux liés à la chirurgie robotisée en particulier,
          pour le Dr Rochat qui a salué les pionniers de la     en insistant sur l’enthousiasme tant des méde-
          chirurgie laparoscopique robotisée en Europe et       cins que des patients présents, qui ont souligné
          parlé de «dynamique de compagnonnage».                les bénéfices retirés de l’opération chirurgicale
                                                                robotisée car suivie d’une convalescence rapi-
          PRÉCISIONS DU DR CLAUDIO SORAVIA                      de. Sans oublier l’enthousiasme du public en
          Le Dr Claudio Soravia, spécialiste de la chirurgie    général. Brillamment animée par la journaliste
          digestive, a quant à lui détaillé les 31 cas opé-     scientifique de la TSR, Isabelle Moncada, la
          ratoires réalisés cette année à l’aide du robot. Il   conférence s’est achevée sur cette citation de
          a salué ses collègues, les Drs Yves Racloz et         Eleanor Roosevelt: «Le futur appartient à ceux
          Jacques-Alain Witzig, qui pratiquent également        qui croient à la beauté de leurs rêves». s
12              évènement                    EXPOSITION LENNART NILSSON




 Un magnifique succès


 Inaugurée le 30 août, en présence de plus de 180 invités, l’exposition
 consacrée au photographe Lennart Nilsson a pris fin le 23 septembre.
 Pendant près d’un mois, les photographies d’une exceptionnelle beau-
 té ont agrémenté diverses salles et locaux de la Clinique, très fière de
 pouvoir présenter au public genevois plus de 70 œuvres mises à dis-
 position par la Fondation Hasselblad de Göteborg, en Suède.
 La direction de la Clinique ainsi que les membres du Conseil d’admi-
 nistration remercient l’ensemble des collaboratrices et collaborateurs
 qui ont participé tant à la réussite de la manifestation qu’à l’accueil des
 visiteurs.

 Cette exposition restera gravée comme un évènement extraordinaire,
 ce qui n’a pas échappé au quotidien Le Matin Dimanche du 16 sep-
 tembre qui a consacré une page entière à l’exposition.
16    mot du directeur




                                                          INSTITUTS DE RADIOLOGIE ET DE MÉDECINE NUCLÉAIRE:
                                                          NOUVEAUX SITES INTERNET À DÉCOUVRIR
                                                          La direction de la Clinique Générale-Beaulieu a poursuivi, en
                                                          2007, sa stratégie de mise en valeur des centres spécialisés, à
 (suite de la page 1)                                     travers la documentation imprimée et la création de sites inter-
 Toutefois, pour que la mesure de la satisfaction         net spécifiques. Les nouveaux sites de l’Institut de radiologie
 des patients soit un véritable instrument, il est        (www.institut-radiologie.ch) et de l’Institut de médecine nucléai-
 indispensable de relever les résultats de l'enquête      re (www.cgb-imn.ch) sont atteignables via la page d’accueil du
 à la lumière d'une comparaison valable. Il est donc      site principal, celui de la Clinique (www.beaulieu.ch). Dans la
 indispensable de comparer ce qui est comparable,         colonne de gauche de cette page d’accueil figure en effet une
 soit les mêmes types d'établissements entre eux          «fenêtre» indiquant «tous les sites». Ce menu déroulant per-
 (taille et spécialités pour ne citer que deux critères   met ainsi d’accéder facilement et rapidement aux centres spé-
 de comparaison).                                         cialisés dotés d’un sous-site personnalisé. A savoir, le Centre
                                                          romand de chirurgie laparoscopique robotisé, le Centre de pro-
 Il faut également garder à l'esprit lors de l'analyse    création médicalement assistée, l’Institut de médecine nucléai-
 que la satisfaction du patient naît dans le traite-      re et l’Institut de radiologie. Centres complétés d’un lien vers la
 ment subjectif et émotionnel des expériences per-        Société coopérative médicale Beaulieu. Tous ces sites sont bien
 sonnelles avec des prestations objectives de l'hô-       entendu évolutifs et leur attraction sera améliorée régulière-
 pital et se trouve toujours en relation avec les atti-   ment. Le nombre de visiteurs du site principal ne cesse de
 tudes d’attente. Même si le jugement du patient          croître. Pour le seul mois de septembre 2007, plus de 32'000
 peut paraître parfois injuste au vu des efforts entre-   pages ont été vues par près de 8'000 visiteurs.
 pris pour le satisfaire, il faut accepter la dimension
 subjective et émotionnelle de son ressenti qui
 devient une réalité.
                                                                                                            IMPRESSUM
 La meilleure façon d'objectiver le ressenti du                                                      Ligne éditoriale:
 patient est donc de comparer ses résultats avec                                                     Philippe Cassegrain
 ceux d'hôpitaux comparables et de compléter                                                         Marian Stepczynski
 l'état des lieux avec des indicateurs objectifs, com-                                               Rédacteur responsable:
 parables dans le temps et dans l'espace, tels que                                                   Philippe Amez-Droz
 le taux de reprises au bloc opératoire ou le nombre                                                 Ont également collaboré
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                                                                                                     Mmes France Beigbeder
 La Clinique Générale-Beaulieu a opté pour une                                                       Nathalie Blanc
 mesure de la satisfaction de ses patients à travers                                                 Isabelle Boissel
 une société spécialisée externe qui permet la com-                                                  Chantal Debaud
                                                                                                     Laetitia Delavy
 paraison avec deux groupes de cliniques réparties                                                   Françoise Dimier
 sur toute la Suisse (15 cliniques comparables et 9                                                  Annie Grange
 cliniques membres de Swiss Leading Hospitals).                                                      Evelyne Pièce
 La Clinique Générale-Beaulieu a complété son sys-                                                   MM. Denis Branche
 tème qualité par toute une batterie d'indicateurs                                                   Philippe Cassegrain
                                                                                                     Olivier Sanchez
 qualité qui sont suivis depuis plusieurs années.
                                                                                                     Luc Schenker
                                                                                                     Laurent Walpen
 Les deux types de mesures sont indispensables,                                                      Prof. Daniel O. Slosman
 mais rappelons-nous que le patient est le véritable                                                 Graphisme & production:
 expert en ce qui concerne sa propre satisfaction,                                                   Agence PM
 car c'est lui et lui seul qui décide en quoi celle-ci
                                                                                                     Tirage:
 consiste.                                                                                           1’500 exemplaires
                                                                                                     Contact:
                                  PHILIPPE CASSEGRAIN
                                                                                                     traitdunion@beaulieu.ch

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L’Institut de radiologie: à la pointe de l’imagerie médicale

  • 1. n° 39 - octobre 2007 L’Institut de radiologie: à la pointe de l’imagerie médicale Les salles y sont bleue, jaune, verte ou rouge: l’Institut de radiologie de la Clinique Générale-Beaulieu a inauguré fin août ses nouvelles salles et installations après deux ans de travaux. Les huit médecins radiologues et l’équipe technique dispo- sent des technologies les plus modernes, notamment en ima- gerie médicale, pour y exercer leurs spécialités. Plus de 25'000 examens ont été réalisés en 2006, faisant de l’Institut de radiologie de la Clinique Générale-Beaulieu l’un des plus importants de Genève, accessible à tous les assurés. Le confort et la qualité en sus. IRM cerebral sequence - Fiber Tracking Mot du directeur LA SATISFACTION DES PATIENTS, NOTRE PRIORITÉ Comparis a publié récemment une étude portant sur la satisfaction du patient dans les hôpitaux publics du pays. La méthode utilisée n'est pas très scientifique. Nous n'avons rien appris que nous ne SOMMAIRE N°39 sachions déjà. En résumé, les patients se sentent moins bien dans un grand hôpital que dans un éta- Mot du directeur 1 blissement de taille plus modeste, en termes de Le dossier: Institut de radiologie 2-5 confort, d’accueil et de prise en charge. Les Romands sont plus critiques que les Alémaniques. Interview: L. Walpen, délégué aux relations de la Genève internationale 6 - 7 Au-delà de la méthode, l’objectif doit être salué. En Portrait: I. Boissel, ICUS 3e étage 8 effet, toute entreprise doit connaître les attentes, les ressentis et le niveau de satisfaction de ses Conférence: Satisfaction des patients 9 clients. Les hôpitaux ne doivent pas faire excep- Conférence: Robot Da Vinci® S et 3D 10 tion, bien au contraire. (suite en page 13) Exposition: Lennart Nilsson à la CGB 12
  • 2. 2 le dossier L’INSTITUT DE RADIOLOGIE: Une «image» toujours plus fine LES DÉVELOPPEMENTS DE L’IMAGERIE MÉDICALE SUIVENT PLUSIEURS AXES: ON CHERCHE CONSTAMMENT À DIVERSIFIER LES TECHNIQUES D’INVESTIGATION, LE BUT ÉTANT DE GAGNER EN RÉSOLUTION ET EN SPÉCIFICITÉ C’EST-À-DIRE EN «QUALITÉ» OU EN «FINESSE» D’IMAGE. TOUR D’HORIZON DES PRINCIPALES ET RÉCENTES ÉVOLUTIONS TECHNOLOGIQUES EN RADIOLOGIE. La salle de radiologie conventionnelle automatisée (salle jaune) et la salle de radiologie interventionnelle avec détecteur plat, dédiée aux examens invasifs (salle bleue). Pour annihiler les risques infectieux ou trauma- LE SCANNER tiques on tend à devenir de moins en moins Dans la même optique on a vu la disparition pro- invasif. Ainsi, des gestes «à risque» comme les gressive de toutes les incidences radiologiques coronarographies diagnostic sont maintenant compliquées, inconfortables et parfois même proposés au scanner (coronaro-CT) et des exa- très irradiantes au profit d’examens scanner. mens comme les colonoscopies diagnostic Par exemple, on ne pratique plus, ou presque, sont désormais couramment pratiqués sous de radiographies du crâne, de la même manière scanner également (colonoscopie virtuelle). les examens tomographiques ont eux complè- tement disparu, remplacés par le scanner. De plus, ce type d’exploration devenu confor- Beaucoup de gestes interventionnels diagnos- table pour le patient contribue à un recrutement tiques vasculaires ont également été remplacés accru de patients ayant des facteurs de risque au profit d’angio-CT ou angio-IRM. mais réticents à faire ces examens, ce qui va dans le sens de la pratique de dépistage. Néanmoins, le scanner n’est pas la technolo- gie destinée à supplanter toutes les autres. En Il faut bien comprendre que ces explorations effet, le scanner utilise un tube à rayons X et n’ont pas pour objectif de remplacer les corona- c’est donc, par définition, une technologie irra- rographies interventionnelles ou les colonosco- diante. Bien que des progrès considérables pies optiques - nous restons dans le domaine du ont été faits dans ce domaine, cela reste un diagnostic. Cela signifie qu’en cas de diagnostic facteur décisif lors du choix d’exploration pour positif de pathologie le patient devra de toute certains patients (principalement les enfants, façon bénéficier d’un geste interventionnel pour les jeunes femmes ou les femmes enceintes). une dilatation de coronaire par exemple ou une Une technologie irradiante ne signifie pas biopsie de structure suspecte en cas de doute qu’elle est nécessairement dangereuse mais ou même d’une résection de polype dans le elle reste potentiellement nocive, c’est pour côlon. Toutefois cela a l’avantage d’offrir une cette raison que tout examen nécessitant l’uti- alternative aux patients non symptomatiques lisation de rayons X ne doit pas être demandé mais ayant des facteurs de risque. abusivement.
  • 3. NOUVELLES TECHNOLOGIES le dossier 3 La salle de radiologie interventionnelle avec détecteur plat, dédiée aux examens digestifs-urologiques et gynécologiques (salle rouge) et la salle de radio- logie télécommandée avec scopie (salle verte). LA «CONCURRENCE» DE L’IRM, on va pouvoir déceler le degré d’infiltration des NON IRRADIANTE tissus avoisinants. Plus récemment et parallèlement à cela l’Imagerie par Résonance Magnétique (IRM) A cet effet l’avantage d’une machine à hauts bénéficie également de développements champs magnétiques, telle que celle qui équipe importants et commence même à concurren- l’Institut (3 Tesla) est de permettre d’obtenir cer le scanner pour certains examens grâce au une séparation des pics de métabolite à la fois gain en résolution obtenu avec les nouvelles meilleure et de plus grande intensité, ce qui au générations de machines. Ces dernières sont final nous offre un diagnostic plus franc. basées sur l’utilisation d’un champ magnétique puissant (de 1 et 3 Tesla en ce qui concerne nos A LA POINTE DU PROGRÈS machines) et font donc partie des techniques Toujours dans le domaine de l’IRM cérébrale, d’imagerie non irradiantes. L’intensité du l’Institut de radiologie est capable de visualiser champ va déterminer le rapport «Signal sur les fibres nerveuses ou les axones des neu- Bruit» que nous obtiendrons. Plus le champ est rones plus précisément et ainsi obtenir une important, meilleur est ce rapport S/B. topographie des réseaux nerveux du cerveau. D’autre part, avec une IRM de 3 Tesla, l’Institut Cette technique appelée le Fiber Tracking est de radiologie a le choix de faire soit des exa- particulièrement intéressante en examen pré- mens en très haute résolution soit de faire des opératoire: cela donne une indication au neuro- examens plus rapides, pour des enfants par chirurgien sur l’implication de certaines fibres exemple ou encore pour des personnes qui nerveuses dans ou à proximité d’une tumeur supportent difficilement la position allongée. par exemple. INNOVATIONS RÉCENTES L’échographie (ou ultrason) est un domaine de Parmi les innovations les plus récentes dispo- développement majeur en raison de sa totale nibles en application clinique, on trouve la innocuité. Les sondes on atteint des résolutions Spectroscopie par Résonance Magnétique surprenantes avec un panel de fréquences très (SRM ou encore spectro-IRM) qui permet d’ob- complet permettant une visualisation des tis- tenir une analyse métabolique (c’est-à-dire les sus, des plus superficiels aux plus profonds. composés chimiques qui participent aux pro- cessus du métabolisme). Les applications de la Il est évident que tous ces développements spectro-IRM contribuent à établir ou à confir- sont possibles grâce aux avancées technolo- mer un diagnostic précoce de tumeurs cancé- giques informatiques en termes de puissance reuses (cancer de la prostate, cancer du sein, de calcul et de vitesse de traitement des infor- tumeur cérébrale notamment). mations. D’autre part, les fabricants de produits pharmaceutiques ont dû suivre ces évolutions et C’est en imagerie cérébrale que la spectro-IRM proposer des produits de contraste adaptés aux est la plus judicieuse. D’une part, en raison de exigences et aux contraintes de la médecine et l’immobilité des tissus, contrairement à la pros- des constructeurs pour avoir le meilleur contras- tate par exemple, et d’autre part, pour l’étendue te possible avec la nocivité la plus faible. s des informations qu’elle apporte en termes de diagnostic, dans le type et la classification de la OLIVIER SANCHEZ, tumeur et enfin dans le suivi de traitement où TRM, chef de service
  • 4. 4 le dossier L’INSTITUT DE RADIOLOGIE: «Si l’homme parfois ne fermait pas souverainement les yeux, il finirait par ne plus voir ce qui vaut d’être regardé.» René Char «Un maillon de la chaîne de détection» MÉDECIN-RADIOLOGUE RÉPONDANT DE L’INSTITUT DE RADIOLOGIE, LE DR MICHEL KIENER RAPPELLE L’IMPORTANCE PRISE AU FIL DES ANNÉES DE LA RADIOLOGIE DANS LA CHAÎNE DIAGNOSTIQUE, DE LA DÉTECTION DES PATHO- LOGIES AU SUIVI, EN PASSANT PAR LA RADIOLOGIE INTERVENTIONNELLE DONT LA VERTÉBROPLASTIE EN EST L’UNE DES ILLUSTRATIONS. AVEC PLUS DE 25'000 EXAMENS EFFECTUÉS EN 2006 DONT 90% POUR DES PATIENTS AMBULATOIRES ASSURÉS TARMED, L’INSTITUT EST L’UN DES PRINCIPAUX CENTRES DE RADIO- LOGIE DE GENÈVE AVEC HUIT MÉDECINS RADIOLOGUES. «La radiologie des années 70-80 voit apparaître LE PLATEAU TECHNIQUE DE L’INSTITUT des technologies comme l’échographie et le scanner. L’IRM apparaît dans les années 90. A • Un mammographe digital chaque fois qu’une nouvelle technologie sur- • Une table de biopsie mammaire vient, l’Institut de radiologie a recruté un nouveau • Trois échographes médecin radiologue. Nous sommes ainsi passé • Une salle de radiologie conventionnelle de 3 à 8 en une vingtaine d’années» relève le automatisée (salle jaune) Dr Michel Kiener qui compte 22 ans de pratique • Une salle de radiologie télécommandée à la Clinique Générale-Beaulieu (le plus ancien de avec scopie (salle verte) l’équipe des médecins radiologues étant le • Une salle de radiologie interventionnelle Dr Pierre Rouge avec 30 ans de pratique). avec détecteur plat, dédiée aux examens invasifs (salle bleue) UNE FORMATION DE LONGUE HALEINE • Une salle de radiologie interventionnelle La formation des médecins radiologues est avec détecteur plat, dédiée aux examens longue: six à huit années pour obtenir le diplôme, digestifs-urologiques et gynécologiques précédées de sept années requises pour l’ob- (salle rouge) tention du diplôme de médecine. Soit quelque 15 • Une IRM 3Tesla années d’études et de formation pour décrocher • Une IRM 1T ouverte le titre de médecin radiologue FMH. A ce cursus • Un scanner multibarrettes s’ajoutent pour la plupart d’entre eux des années de sur-spécialisation en milieu universitaire. «La formation post-graduée est obligatoire, pré- cise le Dr Michel Kiener. Outre une cinquantaine radiologie de la clinique (Dr Martin, Dr Keller et Dr d’heures de participation à des congrès par an, le Yilmaz). médecin radiologue est astreint à des travaux Les patients de l’Institut bénéficient ainsi de personnels, des lectures, etc.». Ce haut niveau médecins radiologues spécialisés en neurora- de formation explique aussi le maintien d’activi- diologie (Dr Schwieger, Dr Martin et Dr Yilmaz qui tés universitaires, en qualité de consultant, de vient de rejoindre l’équipe), en radiologie géné- trois des médecins-radiologues de l’Institut de rale - système respiratoire, digestif et urinaire
  • 5. ENTRETIEN AVEC LE D R KIENER le dossier 5 LE POINT DE VUE DE LA DIRECTION La Clinique Générale-Beaulieu vient d’inaugurer les nouvelles installations de son Institut de radiologie, après deux ans de travaux et d’aménagement. Etes-vous satisfait de ce nouvel équipement? PHILIPPE CASSEGRAIN: «Le résultat est conforme à ce que nous attendions. Les locaux sont modernisés, plus clairs, adaptés aux nouveaux équipements et agrandis pour certains. Ils permettent également d'accueillir et de prendre en charge dans les meilleures conditions les nombreux patients de l'Institut de radiologie. Quant aux équipements, ils répondent aux attentes des médecins radiologues et constituent ce qui se fait de mieux à l'heure actuelle au plan technologique.» De tels investissements s’inscrivent dans la réputation d’excellence de la clinique. Ne sont-ils pas plus rapi- dement obsolètes que par le passé? PHILIPPE CASSEGRAIN: «L'évolution technologique s'est accélérée ces dernières années et les équipements deviennent ainsi plus rapidement obsolètes. Les progrès technologiques dans la médecine ont évidemment un coût toujours plus important. Ils permettent en revanche, pour certains d'entre eux, de travailler plus rapi- dement et donc de traiter davantage de patients. En parallèle, nous devons travailler sur les coûts d'exploi- tation et trouver des gains de productivité pour faire face à une durée d'amortissement plus courte.» Comment positionnez-vous l’Institut de Radiologie de la Clinique Générale-Beaulieu par rapport à d’autres instituts à Genève ou ailleurs ? PHILIPPE CASSEGRAIN: «La concurrence est très importante et de ce fait très vive à Genève. Toutefois, je suis convaincu que nous avons tous les atouts pour émerger au milieu de ce contexte très concurrentiel. L'activité de notre Institut de radiologie le démontre. Le facteur humain est sans doute déterminant: l'ex- pertise et la renommée des médecins radiologues, la qualité et le professionnalisme des équipes, techni- ciens et personnel administratif. Le facteur technique tient également un rôle important: les équipements sont performants et permettent un temps plus court d'acquisition d'images dans certains cas et restituent une qualité d'image exceptionnelle. Enfin, le cadre proposé aux patients doit jouer aussi un rôle.» (Dr Quinodoz, Dr Rouge et Dr Kiener), en sénolo- de la multitude d’informations aujourd’hui digita- gie qui concerne la mammographie diagnostique lisées. C’est sans doute là l’une des principales et de dépistage (Dr Rouge, Dr Quinodoz et contraintes de la technologie actuelle, avec les Dr Kiener), et en pathologie osseuse - système progrès de l’informatique: nous sommes passés ostéo-articulaire (Dr Kindynis et Dr Keller). de 600 à plus de 1'000 images, par exemple lors d’un examen scanner», observe le Dr Michel «Le développement de la radiologie dite inter- Kiener. ventionnelle est survenu dans les années 2000 à l’Institut de radiologie avec l’arrivée du Dr Jean- ACCESSIBLE À TOUS Baptiste Martin, spécialiste de la vertébroplastie, Et de souligner que l’Institut est ouvert à tous les qui traite de pathologies rachidiennes et consiste patients du canton de Genève, sans exception: en des traitements minimalement invasifs», pré- «Les patients qui nous sont envoyés par des cise le Dr Michel Kiener. médecins généralistes, des médecins internistes ou encore des chirurgiens sont à 90% des LE RÔLE DU MÉDECIN RADIOLOGUE patients ambulatoires qui n’ont pas de complé- L’évolution technologique a modifié la fonction et mentaires. Seuls 10% sont des patients hospita- la responsabilité du médecin radiologue: «Notre lisés à la clinique, en privé. rôle consiste aussi à conseiller le médecin réfé- rent qui nous envoie un patient. Il s’agit, dès la Ces technologies nouvelles sont ouvertes à tous prise en charge à l’Institut, de vérifier que la tech- et si le développement de la radiologie est si nologie requise soit adéquate à la pathologie spectaculaire c’est qu’elle constitue l’un des recherchée, d’effectuer l’examen proprement dit maillons essentiels de la chaîne diagnostique. dans le respect du confort et de la sécurité du patient (l’ultrason, par exemple, est un acte Notre force, à la Clinique Générale-Beaulieu, est médical qui ne sera effectué que par un médecin notre constante disponibilité complétée d’une radiologue) et d’établir un diagnostic ou un dia- prise en charge optimale des patients qui bénéfi- gnostic différentiel dans un laps de temps déter- cient d’une équipe médicale et technique haute- miné, sur la base des documents d’imagerie et ment qualifiée et réputée.» s
  • 6. 6 politique santé INTERVIEW DE L. WALPEN, DÉLÉGUÉ AUX Santé publique: des enjeux planétaires DÉLÉGUÉ À LA GENÈVE INTERNATIONALE, LAURENT WALPEN DÉCRIT POUR TRAIT D’UNION SA MISSION AUPRÈS DES ORGANISATIONS INTERNATIONALES PRÉSENTES SUR LE SOL GENEVOIS ET ÉVOQUE, EN PARTICULIER, LE VOLET DE LA SANTÉ, ENJEU STRATÉGIQUE MONDIAL. L’ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ (OMS) COORDONNE DES ACTIONS VITALES POUR DES MILLIONS D’INDIVIDUS DEPUIS LE SIÈGE DE GENÈVE. Monsieur Laurent Walpen, vous êtes délégué nationale, anticiper ses mutations et répondre aux relations de la Genève internationale. aux différents problèmes auxquels les organisa- Pouvez-vous nous rappeler vos principales tions internationales et la communauté diplo- fonctions et missions pour le compte de la matique peuvent être confrontées.» République et canton de Genève? CENTRALE DE SURVEILLANCE LAURENT WALPEN: «La Genève internationale ins- titutionnelle, c'est-à-dire celle des organisations Genève abrite des organisations internationales internationales gouvernementales et non gou- comme l’OMS qui ont un rapport direct avec la vernementales, est une communauté de près santé. Que représente, selon vous, cette ques- de 35'000 personnes. Le budget injecté annuel- tion de la santé à l’échelle internationale pour le lement dans l'économie genevoise par les orga- rayonnement de Genève? nisations internationales avoisine les quatre mil- liards de francs. La Genève internationale est LAURENT WALPEN: «Peu de Genevois savent que donc un bien stratégique pour toute la région. la gestion planétaire de l'une de leurs princi- C'est la raison pour laquelle le Grand Conseil pales préoccupations, la santé, se fait au cours genevois a créé, il y a trois ans, la fonction de des nombreuses réunions techniques que tien- Délégué à la Genève internationale. Mon travail nent en permanence les fonctionnaires et diplo- consiste à suivre l'évolution de la Genève inter- mates de l'OMS. Le phénomène de la grippe
  • 7. RELATIONS DE LA GENÈVE INTERNATIONALE politique santé 7 PORTRAIT-EXPRESS DE LAURENT WALPEN Agé de 57 ans, Laurent Walpen est marié et père de trois enfants. Avocat et notaire de forma- tion, il est Docteur honoris causa de la Western Illinois University. Son parcours professionnel l’a conduit à la tête de la Police du Canton du Valais (3 ans), puis à celle de la Police genevoise (11 ans). Il a également été Directeur des enquêtes du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) durant 3 ans. Colonel, chef du service de sécurité de l'armée, Laurent Walpen a notamment participé à de nombreuses missions de coopération à l'étranger. aviaire, par exemple, est suivi jour et nuit depuis térale. Cela ne va pas de soi car la concurrence la centrale de surveillance de l'OMS. est vive et, dans un climat de globalisation générale, de nombreuses capitales tentent d'at- Pour ce qui est des médicaments et traite- tirer des organisations internationales en leur ments de demain, les regards de la commu- accordant des facilités immobilières et finan- nauté scientifique et de l'industrie pharmaceu- cières très importantes. Il devient de plus en tique sont tournés vers Genève.» plus difficile de lutter car nos finances publiques ne permettent guère de marquer un effort Très concrètement, quelle est l’importance des important dans ces domaines. congrès médicaux ou scientifiques à Genève? Sur le long terme, il faut viser à consolider notre LAURENT WALPEN: «Au-delà de leurs retombées position en ayant recours à des stratégies inno- économiques et touristiques, ces congrès vantes, comme le soutien aux organisations de contribuent largement à la renommée scienti- la société civile ou aux nombreux réseaux qui fique et médicale de Genève. En effet, au cours voient le jour dans tous les domaines, notam- de ces réunions, de fructueux contacts sont ment celui de la santé.» noués avec les participants qui sont la plupart du temps des médecins responsables des ser- RENFORCER LES RELATIONS vices de santé dans leur pays. AVEC LA FRANCE La qualité des soins à Genève explique certai- Le concept de Lake Geneva Region, développé nement le fait que de nombreux chefs d'Etat et en partenariat avec d’autres cantons romands VIP viennent se faire soigner discrètement dans est-il toujours d’actualité ou avez-vous de nou- des établissements médicaux publics ou privés velles orientations, notamment transfronta- de la région genevoise. Je pense que le monde lières? médical genevois apporte une contribution appréciable au développement de la Genève LAURENT WALPEN: «Dans un monde globalisé internationale par les échanges qu'il entretient dont les décisions vont de plus en plus se avec les responsables de santé travaillant dans prendre en Asie, il devient évident que la région les organisations internationales.» lémanique peut se positionner comme le centre de gravité de la gouvernance mondiale, au car- LA CONCURRENCE EST VIVE refour de l'Orient et de l'Occident, du Nord et du Sud. La réalité géographique, notre savoir- Quelles sont vos principales priorités, à moyen faire, notre neutralité active mais sans parti pris et long termes, pour consolider et promouvoir sont des atouts majeurs. Mais pour cela, il fau- la Genève Internationale? dra unir nos forces et s'appuyer sur la France voisine qui reste l'un de nos fidèles alliés tant LAURENT WALPEN: «Il s'agit, à court et moyen dans l'Union européenne qu'au sein des termes, de préserver l'acquis de Genève Nations Unies dont elle est un des membres comme espace de dialogue universel et de permanents du Conseil de sécurité.» s centre incontournable de la négociation multila-
  • 8. 8 rencontre ISABELLE BOISSEL, ICUS 3 E ÉTAGE «Une adaptation de tous les instants» Isabelle Boissel, tout à gauche, avec une partie de l’équipe du 3e étage. J'ai passé la première partie de mon enfance en tion qu'a choisie la Clinique d'offrir des Allemagne, puis direction le Sud de la France, chambres de type «suite». Je participe ainsi à jusqu'à l'obtention de mon diplôme d'infirmière une prise en charge optimale d'une nouvelle en 1984. Après quelques mois dans une cli- catégorie de clientèle. Le défi est intéressant, nique privée d'Aix-en-Provence, je suis enga- et nous mettons, mon équipe et moi, tout en gée à la Clinique au 3e étage. J'en deviens œuvre pour le relever. l'ICUS en 1995 et suis ma formation de cadre à Lausanne en 1999. Dans le cadre des gardes qui incombent à l'ICUS les situations d'urgence ou inhabituelles Ma mission consiste à gérer une équipe de soi- ne sont pas rares et nécessitent là encore une gnants, d'en respecter les particularités et de adaptation de tous les instants où, en plus l'amener à travailler dans un milieu en perpé- d'une compétence professionnelle, l'aspect tuelle évolution, cela représente un véritable relationnel tient une place prépondérante. challenge. La notion de plaisir au travail est essentielle pour moi, je pense qu'elle est un Auditeur interne je m'investis dans le domaine réel moteur de motivation. de la qualité en consacrant du temps à la vérifi- cation des processus et aux améliorations y La participation aux projets institutionnels relatives. basés sur la qualité des soins et les grandes directions prises par la Clinique obligent à une La créativité et l'impulsion innovatrice données réflexion et à une adaptation permanentes. par notre direction générale me permettent Cela passe par exemple, par une sensibilisation d'appréhender ma profession avec toujours des médecins aux différents besoins en forma- autant d'intérêt et de satisfaction. s tion continue émis par les soignants et la plani- fication de cours en interne ou encore dans l'op- ISABELLE BOISSEL
  • 9. CONFÉRENCE SAQ DU 1 ER OCTOBRE compte-rendu 9 Des outils de qualité pour satisfaire les patients LES SECTIONS VAUD ET GENÈVE DE LA SAQ (SWISS ASSOCIATION FOR QUALI- TY) ONT ORGANISÉ UNE CONFÉRENCE SUR LE THÈME «DES OUTILS DE QUALITÉ POUR LA MEILLEURE SATISFACTION DES PATIENTS», LE 1 OCTOBRE. UNE CIN- ER De gauche à droite: MM. Pierre Schönmann, président de QUANTAINE DE PERSONNES ATTENTIVES ONT ÉCOUTÉ LES CONFÉRENCES DE la section SAQ Vaud, Philippe Cassegrain, Dr Pierre PHILIPPE CASSEGRAIN, DIRECTEUR DE LA CLINIQUE GÉNÉRALE-BEAULIEU, ET DU Chopard, responsable du service qualité des soins aux DR PIERRE CHOPARD, RESPONSABLE DU SERVICE QUALITÉ DES SOINS AUX HUG. HUG et Christian Cheyroux, président de la section SAQ Genève. La SAQ regroupe plusieurs sections en Suisse mesure de la satisfaction et, a contrario, de l’in- (2’500 membres) dont quatre en Romandie satisfaction des patients, par section» déclare (Genève, Vaud, Valais et Nord-Romandie). La Philippe Cassegrain. «La qualité, cela ne s’im- journée SAQ de Suisse romande se déroulera le pose pas. Elle nécessite l’adhésion de tous. 7 novembre (plus d’informations sur C’est une culture d’entreprise qui s’inscrit dans www.saq.ch). La conférence du 1er octobre a la durée», souligne-t-il. Globalement, 99,2% permis de prendre connaissance, avec des des patients interrogés affirment être prêts à exemples concrets, de l’importance des outils recommander la Clinique Générale-Beaulieu. déployés depuis une dizaine d’années en matiè- re d’écoute des patients, dans le but d’amélio- TRAQUER LES ERREURS MÉDICALES rer prestations et services. Responsable du service qualité des soins aux HUG, le Dr Pierre Chopard s’est exprimé sur le Directeur de la Clinique Générale-Beaulieu, thème de la «gestion des incidents». La per- Philippe Cassegrain a exposé la stratégie mise ception des causes d’erreur varie sensiblement en place depuis plus de dix ans. Une démarche si l’on considère le point de vue – ou la subjec- qualité qui a abouti à la certification ISO 9001 de tivité – du personnel soignant (médecins, infir- la clinique en 2001, à l’adhésion aux Swiss mières) ou celui du public (patients, familles). Leading Hospitals et à la certification EFQM. Les HUG ont mis sur pied un système d’éva- Philippe Cassegrain a détaillé l’évolution de la luation et de «reporting» de ces erreurs, clas- mesure de la satisfaction des patients. D’abord sées selon trois catégories principales: les évé- réalisée par des questionnaires «maison» vali- nements indésirables bénins et les événe- dés par H+, la Clinique Générale-Beaulieu a ments indésirables graves, ces derniers pou- adopté, voici trois ans, une nouvelle méthode, vant être aussi catalogués en événements indé- réalisée par des auditeurs externes auprès de sirables graves et évitables. quinze cliniques, permettant d’utiles comparai- sons du «taux d’insatisfaction». La traque aux erreurs médicales, aux HUG, Cette méthode de questionnaires – dénommée repose sur deux lois: l’une fédérale, dont Mecon – a l’avantage de s’effectuer sur tout le Swissmedic est le garant, qui porte sur les territoire suisse. Elle considère le patient produits thérapeutiques, et l’autre, cantonale, comme le véritable «expert» de sa satisfaction. qui est la nouvelle loi sanitaire adoptée en sep- Basé sur 32 questions réparties en cinq sec- tembre 2006 à Genève. tions thématiques (médecin, soins, organisa- L’article 106 de cette loi cantonale inscrit for- tion, hôtellerie, infrastructure publique), ce mellement le contrôle de qualité comme questionnaire est aussi bien qualitatif que quan- moyen de lutte contre les erreurs médicales. titatif. Adressé à 1'200 exemplaires par an, avec Les HUG ont adopté des directives pour les un retour d’un peu plus de 50%, il permet d’ob- faits graves afin de faciliter les recherches de tenir des résultats trimestriels ainsi qu’une syn- responsabilité et, in fine, déterminer d’éven- thèse annuelle de l’ensemble des résultats. tuelles conséquences civiles, pénales ou disci- «Après deux années de questionnaires Mecon, plinaires. s la Clinique dispose là d’un précieux outil de
  • 10. 10 compte-rendu CONFÉRENCE ROBOT DA VINCI ® Robot et 3e dimension: le public applaudit! POUR LA DEUXIÈME ANNÉE CONSÉCUTIVE, LA SOCIÉTÉ MÉDICALE BEAULIEU (SMB) ET LA CLINIQUE GÉNÉRALE-BEAULIEU ONT CONVIÉ LE PUBLIC À UNE CONFÉRENCE POUR Y DÉCOUVRIR LES PROGRÈS DE LA CHIRURGIE LAPAROSCO- De gauche à droite, MM. Philippe Cassegrain, Dr Claudio PIQUE ROBOTISÉE, AVEC LE ROBOT À QUATRE BRAS DA VINCI® S, ET UNE INNO- Soravia, Dr Charles-Henry Rochat, Pr. Luc Soler et Dr Jean VATION: LA PROJECTION 3D. Sauvain. Quelque 300 personnes ont visionné en 3D robotisée, mini-invasive, était sensiblement grâce à des lunettes spéciales les spectacu- réduite. Autre vœu, exprimé tant par laires images d’intervention sous robot com- M. Cassegrain que par le Dr Charles-Henry mentées notamment par les Drs Jean Sauvain, Rochat, par ailleurs président de la SMB, Charles-Henry Rochat, tous deux chirurgiens qu’une «saine concurrence» puisse exister urologues, et le Dr Claudio Soravia, spécialiste avec l’arrivée sur le marché de nouveaux fabri- en chirurgie viscérale. Après deux heures de cants puisque, à l’heure actuelle, cette techno- conférence, animée par la journaliste Isabelle logie est maîtrisée par une entreprise en situa- Moncada, le Pr. Luc Soler, de l’Ircad à tion de monopole. Strasbourg, a encore impressionné l’auditoire en projetant des images 3D, issues d’un patient INTERVENTION DU DR JEAN SAUVAIN réel, mais permettant de reconstituer son ana- «Miroir aux alouettes ou pierre philosophale»?: tomie complète (réalité virtuelle) avec l’informa- lors de son intervention, le Dr Jean Sauvain a tique. rappelé les principaux avantages ainsi que le déroulement d’une opération, au bloc, effec- REMERCIEMENTS DE PHILIPPE CASSEGRAIN tuée à l’aide du robot Da Vinci® S. Cette «chi- Philippe Cassegrain, dans son introduction, a rurgie du trou de serrure», comme il l’a dénom- remercié l’ensemble des collaborateurs ayant mée avec humour, nécessite une importante permis l’organisation de cette conférence, et en préparation: près de cinq heures. La prostatec- particulier Thierry Védrenne qui s’est occupé tomie laparoscopique robotisée, en rapport avec brio de toute la logistique informatique et avec le cancer de la prostate, est l’opération la technique ayant permis cette spectaculaire pro- plus fréquemment réalisée – la première le fut jection 3D. en mai 2000 suivie, le 7 septembre 2001 à New York, de la fameuse «Opération Lindbergh», Le directeur de la Clinique Générale-Beaulieu a première liaison entre Strasbourg et New York souligné que le succès du Centre romand de ayant permis une opération à distance. chirurgie laparoscopique robotisée (www.chi- Aujourd’hui, plus de 680 robots Da Vinci® sont rurgie-robotisee.ch) est d’abord une «aventure répartis dans le monde. humaine» puis une «aventure technologique» qui a démarré en octobre 2002, avec les pre- Le Dr Sauvain a commenté la première séquen- miers tests. Cinq années plus tard, la Clinique ce opératoire de la soirée, projetée en 3D. Le dispose de son second robot, le Da Vinci® S à public a pu assister «comme si on y était» à des quatre bras, et dénombre 401 cas d’opérations séquences montrant des instruments séparant à son actif, dans trois spécialités (urologie, les tissus, les brûlant… le tout contrôlé par 76%; chirurgie digestive, 20%; gynécologie, l’opérateur-chirurgien depuis sa console, avec 4%). une précision millimétrique. De nouvelles perspectives de développement RAPPELS DU DR CHARLES-HENRY ROCHAT contribueront, comme M. Cassegrain aura l’oc- Le Dr Charles-Henry Rochat, chirurgien uro- casion de le souligner, à réduire les coûts d’ex- logue, est intervenu pour rappeler que le cancer ploitation et d’utilisation tout en rappelant que la de la prostate provoque encore en Suisse, convalescence du patient opéré par la chirurgie 1'300 décès par an et que 5'000 nouveaux cas
  • 11. S ET 3 D DU 4 OCTOBRE compte-rendu 11 par an sont détectés, le plaçant en tête des can- dans cette spécialité concernant notamment le cers chez l’homme. L’obligation d’enlever la côlon et le rectum (41% des cas). Il a entre prostate a fait l’objet d’une controverse depuis autres relevé qu’aucun cas de décès n’est à des décennies. La prostatectomie ouverte, déplorer et que le taux de conversion, c’est-à- c’est-à-dire sans le robot, donne également de dire le nombre de cas ayant nécessité de ces- bons résultats. ser d’opérer avec le robot pour passer à la chi- rurgie conventionnelle, s’est élevé à 5,3%. Le Le Dr Rochat a d’ailleurs rappelé que, à l’heure taux de satisfaction des patients, mesuré pour actuelle, les médecins qui opèrent à l’aide du la chirurgie digestive réalisée à l’aide du robot, robot, ont tous la formation et les compétences est de 80%. pour opérer de manière traditionnelle. C’est d’ailleurs, affirme le Dr Rochat, souvent le ATTENTES ET INTÉRÊT MARQUÉS DU PUBLIC «dilemme» des médecins: «Continuer de faire Concluons, provisoirement, ce chapitre consa- ce que l’on a appris ou s’adapter aux nouvelles cré aux progrès technologiques médicaux, et technologies?». La réponse ne fait pas de doute ceux liés à la chirurgie robotisée en particulier, pour le Dr Rochat qui a salué les pionniers de la en insistant sur l’enthousiasme tant des méde- chirurgie laparoscopique robotisée en Europe et cins que des patients présents, qui ont souligné parlé de «dynamique de compagnonnage». les bénéfices retirés de l’opération chirurgicale robotisée car suivie d’une convalescence rapi- PRÉCISIONS DU DR CLAUDIO SORAVIA de. Sans oublier l’enthousiasme du public en Le Dr Claudio Soravia, spécialiste de la chirurgie général. Brillamment animée par la journaliste digestive, a quant à lui détaillé les 31 cas opé- scientifique de la TSR, Isabelle Moncada, la ratoires réalisés cette année à l’aide du robot. Il conférence s’est achevée sur cette citation de a salué ses collègues, les Drs Yves Racloz et Eleanor Roosevelt: «Le futur appartient à ceux Jacques-Alain Witzig, qui pratiquent également qui croient à la beauté de leurs rêves». s
  • 12. 12 évènement EXPOSITION LENNART NILSSON Un magnifique succès Inaugurée le 30 août, en présence de plus de 180 invités, l’exposition consacrée au photographe Lennart Nilsson a pris fin le 23 septembre. Pendant près d’un mois, les photographies d’une exceptionnelle beau- té ont agrémenté diverses salles et locaux de la Clinique, très fière de pouvoir présenter au public genevois plus de 70 œuvres mises à dis- position par la Fondation Hasselblad de Göteborg, en Suède. La direction de la Clinique ainsi que les membres du Conseil d’admi- nistration remercient l’ensemble des collaboratrices et collaborateurs qui ont participé tant à la réussite de la manifestation qu’à l’accueil des visiteurs. Cette exposition restera gravée comme un évènement extraordinaire, ce qui n’a pas échappé au quotidien Le Matin Dimanche du 16 sep- tembre qui a consacré une page entière à l’exposition.
  • 13. 16 mot du directeur INSTITUTS DE RADIOLOGIE ET DE MÉDECINE NUCLÉAIRE: NOUVEAUX SITES INTERNET À DÉCOUVRIR La direction de la Clinique Générale-Beaulieu a poursuivi, en 2007, sa stratégie de mise en valeur des centres spécialisés, à (suite de la page 1) travers la documentation imprimée et la création de sites inter- Toutefois, pour que la mesure de la satisfaction net spécifiques. Les nouveaux sites de l’Institut de radiologie des patients soit un véritable instrument, il est (www.institut-radiologie.ch) et de l’Institut de médecine nucléai- indispensable de relever les résultats de l'enquête re (www.cgb-imn.ch) sont atteignables via la page d’accueil du à la lumière d'une comparaison valable. Il est donc site principal, celui de la Clinique (www.beaulieu.ch). Dans la indispensable de comparer ce qui est comparable, colonne de gauche de cette page d’accueil figure en effet une soit les mêmes types d'établissements entre eux «fenêtre» indiquant «tous les sites». Ce menu déroulant per- (taille et spécialités pour ne citer que deux critères met ainsi d’accéder facilement et rapidement aux centres spé- de comparaison). cialisés dotés d’un sous-site personnalisé. A savoir, le Centre romand de chirurgie laparoscopique robotisé, le Centre de pro- Il faut également garder à l'esprit lors de l'analyse création médicalement assistée, l’Institut de médecine nucléai- que la satisfaction du patient naît dans le traite- re et l’Institut de radiologie. Centres complétés d’un lien vers la ment subjectif et émotionnel des expériences per- Société coopérative médicale Beaulieu. Tous ces sites sont bien sonnelles avec des prestations objectives de l'hô- entendu évolutifs et leur attraction sera améliorée régulière- pital et se trouve toujours en relation avec les atti- ment. Le nombre de visiteurs du site principal ne cesse de tudes d’attente. Même si le jugement du patient croître. Pour le seul mois de septembre 2007, plus de 32'000 peut paraître parfois injuste au vu des efforts entre- pages ont été vues par près de 8'000 visiteurs. pris pour le satisfaire, il faut accepter la dimension subjective et émotionnelle de son ressenti qui devient une réalité. IMPRESSUM La meilleure façon d'objectiver le ressenti du Ligne éditoriale: patient est donc de comparer ses résultats avec Philippe Cassegrain ceux d'hôpitaux comparables et de compléter Marian Stepczynski l'état des lieux avec des indicateurs objectifs, com- Rédacteur responsable: parables dans le temps et dans l'espace, tels que Philippe Amez-Droz le taux de reprises au bloc opératoire ou le nombre Ont également collaboré d'infections nosocomiales, par exemple. à ce numéro: Mmes France Beigbeder La Clinique Générale-Beaulieu a opté pour une Nathalie Blanc mesure de la satisfaction de ses patients à travers Isabelle Boissel une société spécialisée externe qui permet la com- Chantal Debaud Laetitia Delavy paraison avec deux groupes de cliniques réparties Françoise Dimier sur toute la Suisse (15 cliniques comparables et 9 Annie Grange cliniques membres de Swiss Leading Hospitals). Evelyne Pièce La Clinique Générale-Beaulieu a complété son sys- MM. Denis Branche tème qualité par toute une batterie d'indicateurs Philippe Cassegrain Olivier Sanchez qualité qui sont suivis depuis plusieurs années. Luc Schenker Laurent Walpen Les deux types de mesures sont indispensables, Prof. Daniel O. Slosman mais rappelons-nous que le patient est le véritable Graphisme & production: expert en ce qui concerne sa propre satisfaction, Agence PM car c'est lui et lui seul qui décide en quoi celle-ci Tirage: consiste. 1’500 exemplaires Contact: PHILIPPE CASSEGRAIN traitdunion@beaulieu.ch