En tant que consomma-on ostentatoire, le luxe s’apparente, nous dit Veblen dès la fin du XIXème siècle, à l’achat de produits-symboles et projec-fs par des classes sociales qui travaillent, ce qui leur permet de mimer plus ou moins consciemment les pra-ques de la classe qui ne travaille pas, celle des aristocrates anglais ren-ers si bien portrai-sés par P.G. Wodehouse. Si le concept existe depuis de nombreuses années, il est légi-me aujourd’hui, à l’ère du digital, de s’interroger sur la façon dont les mythologies tradi-onnelles du luxe, et donc, de la consomma-on ostentatoire, s’ar-culent avec celles d’Internet. Sur ce thème, de riches débats ont été menés entre la Docteure Wided Batat, enseignante-chercheuse en marke-ng expérien-el et digital, auteure de « Luxe et Expérience Client » (Dunod), la Professeure Isabelle Chaboud, Professeure Associée et Directrice du MSc Fashion Design & Luxury Management à Grenoble Ecole de Management, Monsieur Henri Foucaud, fondateur de Hap-cmedia, Quen-n Meurisse, Vice-Président Marke-ng de la branche « Champagne » chez Pernod Ricard, et Aurélie Bie, Customer Interac8ons IT domain lead chez Kering. Les débats étaient animés par le Professeur Olivier Badot, directeur scien-fique de la Chaire, et Elisabeth Denner, associée chez BearingPoint, Présidente de la Chaire.