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FFESSM ou PADI : Que choisir lorsqu’on est débutant ?

Le titre provocateur de cet article n’a pas été choisi au hasard ! Confrontant
volontairement deux réalités qui s’imposent dans le milieu de la plongée, la question s’invite
volontiers sur les bateaux, dans les centres et aujourd’hui même sur la toile via les forums. Et
ce n’est pas pour apaiser les esprits, bien au contraire !
Il est courant d’opposer ces deux formes d’enseignement et de pratique de la plongée. S’agitil d’une opposition de style ou de véritable controverse ? Une chose est sûre, les querelles à ce
sujet prennent souvent la forme de véritables guerres de religions, animée par une kyrielle
d’interlocuteurs plus ardents les uns que les autres. Dans la forme il y a débat, mais dans le
fond, a-t-il vraiment lieu d’être ?
Toute question que l’on se pose laisse place au débat ! Engageons-nous sur cette voie !
Certains diront que toutes les formations se valent. A moins que nous plongions tous pour les
mêmes raisons, dans les mêmes endroits et avec des attentes identiques, ce qui heureusement
pour nous les hommes poissons, n’est pas le cas, cette affirmation semble trop limitative.
D’autres brandiront le fleuron fédéral en clamant que les plongeurs formés par la « fédé » sont
des champions et représentent la crème du savoir-faire et de la technicité en plongée loisir.
Bien sûr, pour les partisans pro-fédéraux, les plongeurs PADI seraient juste bon à patauger
dans une baignoire. L’esprit élitiste n’est pas synonyme d’ouverture, nous en prenons la
mesure !
Le but de la question n’est pas d’envenimer la situation, mais de réfléchir ensemble à la
légitimité même de cette question. Outre l’évidence de la différence d’approche entre ces
deux modèles nourris pas une histoire et une « philosophie » spécifique à chacun, il ne s’agit
pas là de juger où prendre parti pour l’un ou l’autre. Attachons-nous surtout à vous fournir les
informations nécessaires à votre prise de décision. Nous ferons en sorte, du mieux possible, de
vous conduire au choix qui correspond à vos attentes, vos objectifs, vos motivations et surtout
vos envies. En commençant par mettre en exergue les aspects historiques et géographiques
qui font le rouage de nos systèmes actuels, ainsi qu’en analysant le rôle et les fonctions
propres aux organisations de plongée, nous vous conduiront dans votre choix et conforterons
vos positions dans un souci d’objectivité le plus certain. Du plongeur débutant au confirmé,
de la plongée à l’année ou pendant les vacances, du loisir au professionnel, nous tenterons de
vous donner les clés de lecture que vous attendez. Sans oublier que ce qui forge un plongeur
n’est généralement pas le caractère singulier et mono-tâche d’une pratique mais la multiplicité
des expériences. Aussi j’insisterai sur ce point : ce que l’on veut trop souvent nous présenter
comme antagoniste peut parfaitement se révéler complémentaire. La seule question que tout
plongeur doit se poser est la suivante : « Quelles sont les raisons pour lesquelles je plonge ? »
C’est en déchiffrant les réponses à cette question que vous comprendrez pourquoi tel ou tel
système de formation vous convient le mieux. Ayez cependant à l’esprit qu’au cours de votre
vie de plongeur et selon vos expériences, vos attentes et motivations évolueront d’ellesmêmes. Ne vous enfermez pas dans un système en pensant que l’autre ne vous est pas
préférable, c’est peut-être le cas aujourd’hui, mais demain ? D’autre ont peut-être déjà
compris en quoi la complémentarité de ces deux systèmes de formation leur était bénéfique !
Pour l’heure, le plus important est que vous puissiez faire des choix raisonnés et informés.

1
Que l’on parle de plongée loisir ou sportive, de fédération ou d’agence de certification,
la question a pour objectif de permettre aux plongeurs une lecture claire et objective des
éléments composant le paysage actuel de l’enseignement de la plongée.

Le tourisme sous-marin est né à Saint-Raphaël en 1935 à l’occasion de l’inauguration de
l’association « Club des scaphandres et de la vie sous l’eau » créée par Yves Le Prieur et Jean
Painlevé, dont le but était d’initier un large public à l’utilisation de son scaphandre autonome.
Une nouvelle vision du monde sous-marin était née, non plus pour se nourrir ou à des fins
militaires mais pour le simple plaisir d’évoluer sous l’eau et de contempler le royaume des
mers. A cette époque, Yves Le Prieur et Jean Painlevé, ont également importé à Paris les
entrainements en piscine permettant au public éloigné de la mer de s’adonner à l’activité.
Considéré comme le père de la plongée sous-marine, Jacques-Yves Cousteau, inventa en 1945
avec l’aide de la société Air Liquide et de l’ingénieur Emile Gagnant, un scaphandre
autonome plus facile d’utilisation. Il sera commercialisé par la société Spirotechnique
(Aqualung aujourd’hui), un an après en France et dans les années 1950 aux Etats-Unis. La
machine à rêve sera lancée en 1956 lors de la diffusion sur les écrans du monde entier du film
de Jacques-Yves Cousteau et Louis Malle « Le Monde du Silence ». La plongée séduit les
jeunes comme les moins jeunes. Il est temps de penser à structurer l’activité en s’unifiant pour
créer des clubs, inventer des enseignements adaptés et des signes de plongée, former des
moniteurs et réglementer la pratique jugée « à risque » par des normes de sécurité.
Dans l’Europe d’après-guerre, des pays comme l’Italie, la France, la Suisse, la Belgique,
l’Espagne et les même les Etats-Unis outre atlantique sont souhaité créer des clubs de plongée
et de pêche sous-marine. Afin d’unir leur ressources ils se lancèrent dans la grande aventure
des fédérations sportives comme la FFESSM (Fédération Française d’Etudes et de Sports
Sous-Marins) qui voit le jour en 1948. Ce n’est que dans un souci d’harmonisation des
structures au niveau international, que les fédérations de plongées européennes se sont
regroupées en 1959 sous l’enseigne de la CMAS (Confédération Mondiale des Activités
Subaquatiques). Au début des années 1960, la structure des fédérations de plongée dans le
monde s’organise autour d’associations de bénévoles qui se fédèrent pour représenter une
activité sportive, culturelle et scientifique (apparition de l’archéologie la biologie, la photo et
vidéo sous-marine). Aux Etats-Unis par contre, il est possible d’acheter du matériel de
plongée mais les formations ne sont pas structurées et les risques que prennent les plongeurs
sont indéniables.
Dans ce contexte, une école de formation pour les moniteurs et élèves fut créée en 1960 aux
Etats-Unis par Al Tillman et Garry Howland : la NAUI. Malheureusement, en prenant le parti
de se former en tant qu’association à but non lucratif, elle se refuse à un avenir brillant. En
effet, ce dont la plongée a dorénavant besoin pour évoluer, c’est une démocratisation par la
voie commerciale comme c’est déjà le cas dans des sports tels que le golf, le ski ou
l’équitation. Sans contexte socio-économique, les nouveaux défis prêts à s’offrir au milieu
sont bientôt réduits à néant. Ce malheureux constat que feront John Cronin (vendeur) et Ralph
Erikson (moniteur NAUI), selon lequel la plongée manque de professionnalisme, de méthodes
pédagogiques adaptées et semble résolument difficile d’accès, sera à l’origine de la création
de leur propre agence de certification. Ainsi fut créée l’organisation PADI en 1966
(Professional Association of Diving Instructors) dont l’acronyme signifie en français
Association Professionnelle des Moniteurs de Plongée dont la vocation est d’amener le plus
de monde à plonger comme le souligne son slogan.

2
L’apparition de PADI fut le moteur de l’avènement d’une autre agence de certification
souhaitant développer sa propre approche pédagogique. C’est ainsi qu’en 1970, SSI (Scuba
School International) la dernière-née de la volonté de Robert Clark au Etats-Unis, souligne la
nouvelle tendance des agences de certification à vocation commerciale. Alors que l’adhésion
est de rigueur pour tous les participants, élèves ou moniteurs au sein des fédérations, elle n’est
réservée qu’aux professionnels licenciés de la marque de certification. Pour bénéficier de
l’image et de la réputation que leur procure PADI reconnu comme agence de certification de
qualité, ils doivent en contre parti proposer à leurs clients les livres, DVD et autres supports
pédagogiques.
De nos jours, la réalité du terrain nous confronte à la présence et la prédominance de la
FFESSM et de PADI dans nos régions. Le paysage pédagogique est constitué comme nous
l’avons dit de la FFESSM traditionnellement et historiquement implanté en France et de
PADI qui a su faire preuve d’une intelligence stratégique pour devenir l’une des références
indétrônable au fur et à mesure des années. Encore aujourd’hui, la FFESSM et plus largement
l’Ecole Française de plongée, avec une approche de l’activité plutôt sportive et technique,
domine le paysage national. Au-delà des frontières métropolitaines, on note une large
présence de PADI dans les pays francophone, dont l’engouement est animé par le saint graal
de ce que recherche le plongeur en voyage, le loisir et le plaisir de plonger avant tout. Pour
dépasser les clivages politiques et les querelles sans fin, le « marché » a dû s’adapter aux
évolutions de la demande. En effet, vous trouverez de plus en plus de moniteurs possédant un
double cursus, vous permettant de choisir l’une ou l’autre des certifications voire même les
deux. Les attentes des plongeurs sont aussi variés qu’il y a de plongeurs ! C’est pour cela que
certains souhaiteront faire partie d’un club et s’entrainer à la plongée et à la nage en piscine de
façon hebdomadaire, d’autres préfèreront des formations éclair sur un week-end ou quelques
jours pour profiter du plaisir de l’exploration plus rapidement. Vous reconnaitrez-vous peutêtre derrière l’un de ces profils ? Quoi qu’il en soit, le plus important reste à savoir faire un
choix dans cette multitude d’offre qui foisonne de part et d’autre. Et pour faire son choix, il
faut comprendre ce qui nous correspond le mieux, dans une logique de praticité et d’intentions
pour l’avenir, sans exclure complètement l’idée que l’on puisse voguer entre les deux
systèmes au gré de ses envies.

Envisageons l’étape numéro un de la vie d’un plongeur. En tant que néophyte vous
avez des rêves et des images plein la tête. C’est l’esprit libre et en quête de nouvelles
sensations que vous allez débuter en plongée. Reste à savoir vers quel organisme vous
orienter pour faire vos premières bulles. Vous aurez le choix entre deux univers bien distincts.
D’un côté, l’univers associatif animé par un réseau de clubs affiliés à la fédération de plongée
(vous en trouverez assurément un près de chez vous !) et constitué sous forme d’associations à
but non lucratif. Vous serez intégré à ce type de structure en tant que membre et vous
participerez à la vie associative du club, à l’organisation d’évènements ou de sorties, vous
partagerez votre temps et vos compétences de façon philanthropique. Les fonds propres du
club proviennent des cotisations annuelles des membres, servant à entretenir le parc de
matériel, subventionner des sorties ou des voyages, les moniteurs étant exclusivement
bénévoles. De l’autre côté, vous trouverez l’univers les structures commerciales et centres de
plongée qui dispenses un enseignement contre rémunération. Le relation client intervient
donc, mais ne dévalue en rien la prestation de service. Les centres PADI sont par nature des
agences commerciales de certification. Mais c’est également le cas des SCA et SCIA, qui sont
des sociétés commerciales internationales ou non agréées par la FFESSM. A la CMAS et au
sein de la communauté internationale de plongée, la coexistence de structures commerciales et
3
associatives est une spécificité bien française. Il semblerait que deux options s’offrent à vous :
participer à un club associatif reviendrait à suivre un cursus français, recevoir une formation
contre rémunération vous laisserait indifféremment le choix du système fédéral ou américain.
En termes de contenu, les professionnels s’accordent à reconnaitre l’Open Water PADI
comme une formation plus complète qu’un niveau 1 fédéral, avec accès immédiat à
l’autonomie. Cependant, la tendance s’inverserait au profit d’une valorisation du niveau 2
fédéral perçu comme plus technique que l’Advanced PADI dont le cours est composé de
plongées de spécialités. A peu de choses près, vous développerez les mêmes connaissances et
aptitudes dans l’une ou l’autre des formations mais vous n’en disposerez pas au même
moment et au moyen des mêmes outils pédagogiques. Si vous craignez de vous retrouver
autonome dès le premier niveau, dis vous bien qu’elle est toute relative. Pas de panique ! En
effet, où que vous plongiez dans le monde, la tendance communément observée reste la
pratique encadrée par un guide de palanquée ou un moniteur.
En observant la complexité du paysage de la plongée sous nos latitudes et la difficulté du
choix entre d’une ou l’autre des formations, nous vous avions soufflé tout à l’heure le
caractère complémentaire des deux. Quand est-il de la reconnaissance et de la double
certification ? Il est temps de nous poser la question ! En premier lieu, entendons-nous sur le
fait que reconnaissance ne sous-entend pas double certification. Trop de faux désidératas ont
pu être rapportés à ce sujet. Il est courant d’entendre que seule la certification PADI est
acceptée partout à l’étranger, alors qu’en France on ne l’accepte pas. Cela est étonnant dans le
sens ou depuis plus de 10 ans, aucun plongeur FFESSM n’a rencontré de problème de nonreconnaissance de sa carte à l’étranger, carte qui comporte volontairement le sigle de la
CMAS au recto et celui de la FFESSM au verso, pour garantir une reconnaissance
internationale. Concernant les doutes subsistants quant à l’accueil des plongeurs PADI en
France, ils ont en parti pu être levés par l’arrêté du 18 juin 2010 modifiant le code du sport
(partie réglementaire en plongée loisir). Ces modifications définissent clairement les
prérogatives de chacun et le rôle des encadrants qui bénéficient maintenant de leur libre
arbitre pour définir l’aptitude d’un plongeur, quel que soit son organisme certificateur, son
niveau ou son expérience. Ce n’est pas toujours si simple mais concrètement, les
organisations elles-mêmes reconnaissent plus ou moins les certifications de l’autre.
Nous avons évoqué l’option de la double certification. Est-ce la solution imparable pour
plonger à travers le monde en sécurité sans se poser de question ? Face à l’incertitude toujours
présente dans les esprits quant à la validité des niveaux fédéraux, certains plongeurs
s’orientent vers ce qu’ils considèrent comme LA solution : la double certification. Cette
option concerne les plongeurs voyageurs et globetrotteurs qui veulent assurer leur sérénité.
Est-ce peut-être votre cas ? Le principe est de vous rendre dans un centre possédant la double
casquette ! Une fois sur place, on vous concoctera des cours mélangeant les deux cursus de
formation et vous serez certifié auprès des deux organismes. En prenant cette option,
préparez-vous toutefois à mettre la main à la poche ! Il y a une quinzaine d’années, cette
pratique soulevait bien des interrogations quant à la fiabilité des formations. Aujourd’hui, la
majorité des moniteurs français sont breveté dans les deux systèmes. Il leur suffit de s’adapter
à la demande. Si vous vivez et souhaitez plonger en France, le moniteur vous délivrera un
brevet fédéral. Si vous vivez à l’étranger ou que votre intention est de plonger essentiellement
en voyage, il vous délivrera une certification PADI. Autre solution : vous devenez accro à la
plongée, comme beaucoup de ceux qui ont fait un jour un baptême, et vous choisissez la
double certification pour plonger sans problèmes en France et à l’étranger.

4
Pour débuter sereinement la plongée, tout ce que vous devez savoir est contenu dans
ces lignes. Les seules choses auxquelles vous devez réfléchir maintenant sont vos besoins, vos
attentes et vos envies ! Cherchez à définir votre profil en plongée, en appréhendant ce loisir
comme un achat. Votre comportement d’achat variera en fonction de ce que représente cet
achat, son coût d’opportunité, l’utilité que vous en aurez, la satisfaction que vous en
retirerez… Allez donc vous renseigner sur internet, nombre de forums et de sites participatifs
dédiés à la plongée y sont référencés, comparez les formations, les tarifs, puis contactez les
prestataires et si possible rendez-vous sur place, au cœur de l’action ! L’aventure ne fait que
commencer. Vous êtes maintenant armé pour choisir d’emprunter le chemin des bassins
parisiens ou les rivages du monde entier. A vous de jouer !

Céline Scamps

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  • 1. FFESSM ou PADI : Que choisir lorsqu’on est débutant ? Le titre provocateur de cet article n’a pas été choisi au hasard ! Confrontant volontairement deux réalités qui s’imposent dans le milieu de la plongée, la question s’invite volontiers sur les bateaux, dans les centres et aujourd’hui même sur la toile via les forums. Et ce n’est pas pour apaiser les esprits, bien au contraire ! Il est courant d’opposer ces deux formes d’enseignement et de pratique de la plongée. S’agitil d’une opposition de style ou de véritable controverse ? Une chose est sûre, les querelles à ce sujet prennent souvent la forme de véritables guerres de religions, animée par une kyrielle d’interlocuteurs plus ardents les uns que les autres. Dans la forme il y a débat, mais dans le fond, a-t-il vraiment lieu d’être ? Toute question que l’on se pose laisse place au débat ! Engageons-nous sur cette voie ! Certains diront que toutes les formations se valent. A moins que nous plongions tous pour les mêmes raisons, dans les mêmes endroits et avec des attentes identiques, ce qui heureusement pour nous les hommes poissons, n’est pas le cas, cette affirmation semble trop limitative. D’autres brandiront le fleuron fédéral en clamant que les plongeurs formés par la « fédé » sont des champions et représentent la crème du savoir-faire et de la technicité en plongée loisir. Bien sûr, pour les partisans pro-fédéraux, les plongeurs PADI seraient juste bon à patauger dans une baignoire. L’esprit élitiste n’est pas synonyme d’ouverture, nous en prenons la mesure ! Le but de la question n’est pas d’envenimer la situation, mais de réfléchir ensemble à la légitimité même de cette question. Outre l’évidence de la différence d’approche entre ces deux modèles nourris pas une histoire et une « philosophie » spécifique à chacun, il ne s’agit pas là de juger où prendre parti pour l’un ou l’autre. Attachons-nous surtout à vous fournir les informations nécessaires à votre prise de décision. Nous ferons en sorte, du mieux possible, de vous conduire au choix qui correspond à vos attentes, vos objectifs, vos motivations et surtout vos envies. En commençant par mettre en exergue les aspects historiques et géographiques qui font le rouage de nos systèmes actuels, ainsi qu’en analysant le rôle et les fonctions propres aux organisations de plongée, nous vous conduiront dans votre choix et conforterons vos positions dans un souci d’objectivité le plus certain. Du plongeur débutant au confirmé, de la plongée à l’année ou pendant les vacances, du loisir au professionnel, nous tenterons de vous donner les clés de lecture que vous attendez. Sans oublier que ce qui forge un plongeur n’est généralement pas le caractère singulier et mono-tâche d’une pratique mais la multiplicité des expériences. Aussi j’insisterai sur ce point : ce que l’on veut trop souvent nous présenter comme antagoniste peut parfaitement se révéler complémentaire. La seule question que tout plongeur doit se poser est la suivante : « Quelles sont les raisons pour lesquelles je plonge ? » C’est en déchiffrant les réponses à cette question que vous comprendrez pourquoi tel ou tel système de formation vous convient le mieux. Ayez cependant à l’esprit qu’au cours de votre vie de plongeur et selon vos expériences, vos attentes et motivations évolueront d’ellesmêmes. Ne vous enfermez pas dans un système en pensant que l’autre ne vous est pas préférable, c’est peut-être le cas aujourd’hui, mais demain ? D’autre ont peut-être déjà compris en quoi la complémentarité de ces deux systèmes de formation leur était bénéfique ! Pour l’heure, le plus important est que vous puissiez faire des choix raisonnés et informés. 1
  • 2. Que l’on parle de plongée loisir ou sportive, de fédération ou d’agence de certification, la question a pour objectif de permettre aux plongeurs une lecture claire et objective des éléments composant le paysage actuel de l’enseignement de la plongée. Le tourisme sous-marin est né à Saint-Raphaël en 1935 à l’occasion de l’inauguration de l’association « Club des scaphandres et de la vie sous l’eau » créée par Yves Le Prieur et Jean Painlevé, dont le but était d’initier un large public à l’utilisation de son scaphandre autonome. Une nouvelle vision du monde sous-marin était née, non plus pour se nourrir ou à des fins militaires mais pour le simple plaisir d’évoluer sous l’eau et de contempler le royaume des mers. A cette époque, Yves Le Prieur et Jean Painlevé, ont également importé à Paris les entrainements en piscine permettant au public éloigné de la mer de s’adonner à l’activité. Considéré comme le père de la plongée sous-marine, Jacques-Yves Cousteau, inventa en 1945 avec l’aide de la société Air Liquide et de l’ingénieur Emile Gagnant, un scaphandre autonome plus facile d’utilisation. Il sera commercialisé par la société Spirotechnique (Aqualung aujourd’hui), un an après en France et dans les années 1950 aux Etats-Unis. La machine à rêve sera lancée en 1956 lors de la diffusion sur les écrans du monde entier du film de Jacques-Yves Cousteau et Louis Malle « Le Monde du Silence ». La plongée séduit les jeunes comme les moins jeunes. Il est temps de penser à structurer l’activité en s’unifiant pour créer des clubs, inventer des enseignements adaptés et des signes de plongée, former des moniteurs et réglementer la pratique jugée « à risque » par des normes de sécurité. Dans l’Europe d’après-guerre, des pays comme l’Italie, la France, la Suisse, la Belgique, l’Espagne et les même les Etats-Unis outre atlantique sont souhaité créer des clubs de plongée et de pêche sous-marine. Afin d’unir leur ressources ils se lancèrent dans la grande aventure des fédérations sportives comme la FFESSM (Fédération Française d’Etudes et de Sports Sous-Marins) qui voit le jour en 1948. Ce n’est que dans un souci d’harmonisation des structures au niveau international, que les fédérations de plongées européennes se sont regroupées en 1959 sous l’enseigne de la CMAS (Confédération Mondiale des Activités Subaquatiques). Au début des années 1960, la structure des fédérations de plongée dans le monde s’organise autour d’associations de bénévoles qui se fédèrent pour représenter une activité sportive, culturelle et scientifique (apparition de l’archéologie la biologie, la photo et vidéo sous-marine). Aux Etats-Unis par contre, il est possible d’acheter du matériel de plongée mais les formations ne sont pas structurées et les risques que prennent les plongeurs sont indéniables. Dans ce contexte, une école de formation pour les moniteurs et élèves fut créée en 1960 aux Etats-Unis par Al Tillman et Garry Howland : la NAUI. Malheureusement, en prenant le parti de se former en tant qu’association à but non lucratif, elle se refuse à un avenir brillant. En effet, ce dont la plongée a dorénavant besoin pour évoluer, c’est une démocratisation par la voie commerciale comme c’est déjà le cas dans des sports tels que le golf, le ski ou l’équitation. Sans contexte socio-économique, les nouveaux défis prêts à s’offrir au milieu sont bientôt réduits à néant. Ce malheureux constat que feront John Cronin (vendeur) et Ralph Erikson (moniteur NAUI), selon lequel la plongée manque de professionnalisme, de méthodes pédagogiques adaptées et semble résolument difficile d’accès, sera à l’origine de la création de leur propre agence de certification. Ainsi fut créée l’organisation PADI en 1966 (Professional Association of Diving Instructors) dont l’acronyme signifie en français Association Professionnelle des Moniteurs de Plongée dont la vocation est d’amener le plus de monde à plonger comme le souligne son slogan. 2
  • 3. L’apparition de PADI fut le moteur de l’avènement d’une autre agence de certification souhaitant développer sa propre approche pédagogique. C’est ainsi qu’en 1970, SSI (Scuba School International) la dernière-née de la volonté de Robert Clark au Etats-Unis, souligne la nouvelle tendance des agences de certification à vocation commerciale. Alors que l’adhésion est de rigueur pour tous les participants, élèves ou moniteurs au sein des fédérations, elle n’est réservée qu’aux professionnels licenciés de la marque de certification. Pour bénéficier de l’image et de la réputation que leur procure PADI reconnu comme agence de certification de qualité, ils doivent en contre parti proposer à leurs clients les livres, DVD et autres supports pédagogiques. De nos jours, la réalité du terrain nous confronte à la présence et la prédominance de la FFESSM et de PADI dans nos régions. Le paysage pédagogique est constitué comme nous l’avons dit de la FFESSM traditionnellement et historiquement implanté en France et de PADI qui a su faire preuve d’une intelligence stratégique pour devenir l’une des références indétrônable au fur et à mesure des années. Encore aujourd’hui, la FFESSM et plus largement l’Ecole Française de plongée, avec une approche de l’activité plutôt sportive et technique, domine le paysage national. Au-delà des frontières métropolitaines, on note une large présence de PADI dans les pays francophone, dont l’engouement est animé par le saint graal de ce que recherche le plongeur en voyage, le loisir et le plaisir de plonger avant tout. Pour dépasser les clivages politiques et les querelles sans fin, le « marché » a dû s’adapter aux évolutions de la demande. En effet, vous trouverez de plus en plus de moniteurs possédant un double cursus, vous permettant de choisir l’une ou l’autre des certifications voire même les deux. Les attentes des plongeurs sont aussi variés qu’il y a de plongeurs ! C’est pour cela que certains souhaiteront faire partie d’un club et s’entrainer à la plongée et à la nage en piscine de façon hebdomadaire, d’autres préfèreront des formations éclair sur un week-end ou quelques jours pour profiter du plaisir de l’exploration plus rapidement. Vous reconnaitrez-vous peutêtre derrière l’un de ces profils ? Quoi qu’il en soit, le plus important reste à savoir faire un choix dans cette multitude d’offre qui foisonne de part et d’autre. Et pour faire son choix, il faut comprendre ce qui nous correspond le mieux, dans une logique de praticité et d’intentions pour l’avenir, sans exclure complètement l’idée que l’on puisse voguer entre les deux systèmes au gré de ses envies. Envisageons l’étape numéro un de la vie d’un plongeur. En tant que néophyte vous avez des rêves et des images plein la tête. C’est l’esprit libre et en quête de nouvelles sensations que vous allez débuter en plongée. Reste à savoir vers quel organisme vous orienter pour faire vos premières bulles. Vous aurez le choix entre deux univers bien distincts. D’un côté, l’univers associatif animé par un réseau de clubs affiliés à la fédération de plongée (vous en trouverez assurément un près de chez vous !) et constitué sous forme d’associations à but non lucratif. Vous serez intégré à ce type de structure en tant que membre et vous participerez à la vie associative du club, à l’organisation d’évènements ou de sorties, vous partagerez votre temps et vos compétences de façon philanthropique. Les fonds propres du club proviennent des cotisations annuelles des membres, servant à entretenir le parc de matériel, subventionner des sorties ou des voyages, les moniteurs étant exclusivement bénévoles. De l’autre côté, vous trouverez l’univers les structures commerciales et centres de plongée qui dispenses un enseignement contre rémunération. Le relation client intervient donc, mais ne dévalue en rien la prestation de service. Les centres PADI sont par nature des agences commerciales de certification. Mais c’est également le cas des SCA et SCIA, qui sont des sociétés commerciales internationales ou non agréées par la FFESSM. A la CMAS et au sein de la communauté internationale de plongée, la coexistence de structures commerciales et 3
  • 4. associatives est une spécificité bien française. Il semblerait que deux options s’offrent à vous : participer à un club associatif reviendrait à suivre un cursus français, recevoir une formation contre rémunération vous laisserait indifféremment le choix du système fédéral ou américain. En termes de contenu, les professionnels s’accordent à reconnaitre l’Open Water PADI comme une formation plus complète qu’un niveau 1 fédéral, avec accès immédiat à l’autonomie. Cependant, la tendance s’inverserait au profit d’une valorisation du niveau 2 fédéral perçu comme plus technique que l’Advanced PADI dont le cours est composé de plongées de spécialités. A peu de choses près, vous développerez les mêmes connaissances et aptitudes dans l’une ou l’autre des formations mais vous n’en disposerez pas au même moment et au moyen des mêmes outils pédagogiques. Si vous craignez de vous retrouver autonome dès le premier niveau, dis vous bien qu’elle est toute relative. Pas de panique ! En effet, où que vous plongiez dans le monde, la tendance communément observée reste la pratique encadrée par un guide de palanquée ou un moniteur. En observant la complexité du paysage de la plongée sous nos latitudes et la difficulté du choix entre d’une ou l’autre des formations, nous vous avions soufflé tout à l’heure le caractère complémentaire des deux. Quand est-il de la reconnaissance et de la double certification ? Il est temps de nous poser la question ! En premier lieu, entendons-nous sur le fait que reconnaissance ne sous-entend pas double certification. Trop de faux désidératas ont pu être rapportés à ce sujet. Il est courant d’entendre que seule la certification PADI est acceptée partout à l’étranger, alors qu’en France on ne l’accepte pas. Cela est étonnant dans le sens ou depuis plus de 10 ans, aucun plongeur FFESSM n’a rencontré de problème de nonreconnaissance de sa carte à l’étranger, carte qui comporte volontairement le sigle de la CMAS au recto et celui de la FFESSM au verso, pour garantir une reconnaissance internationale. Concernant les doutes subsistants quant à l’accueil des plongeurs PADI en France, ils ont en parti pu être levés par l’arrêté du 18 juin 2010 modifiant le code du sport (partie réglementaire en plongée loisir). Ces modifications définissent clairement les prérogatives de chacun et le rôle des encadrants qui bénéficient maintenant de leur libre arbitre pour définir l’aptitude d’un plongeur, quel que soit son organisme certificateur, son niveau ou son expérience. Ce n’est pas toujours si simple mais concrètement, les organisations elles-mêmes reconnaissent plus ou moins les certifications de l’autre. Nous avons évoqué l’option de la double certification. Est-ce la solution imparable pour plonger à travers le monde en sécurité sans se poser de question ? Face à l’incertitude toujours présente dans les esprits quant à la validité des niveaux fédéraux, certains plongeurs s’orientent vers ce qu’ils considèrent comme LA solution : la double certification. Cette option concerne les plongeurs voyageurs et globetrotteurs qui veulent assurer leur sérénité. Est-ce peut-être votre cas ? Le principe est de vous rendre dans un centre possédant la double casquette ! Une fois sur place, on vous concoctera des cours mélangeant les deux cursus de formation et vous serez certifié auprès des deux organismes. En prenant cette option, préparez-vous toutefois à mettre la main à la poche ! Il y a une quinzaine d’années, cette pratique soulevait bien des interrogations quant à la fiabilité des formations. Aujourd’hui, la majorité des moniteurs français sont breveté dans les deux systèmes. Il leur suffit de s’adapter à la demande. Si vous vivez et souhaitez plonger en France, le moniteur vous délivrera un brevet fédéral. Si vous vivez à l’étranger ou que votre intention est de plonger essentiellement en voyage, il vous délivrera une certification PADI. Autre solution : vous devenez accro à la plongée, comme beaucoup de ceux qui ont fait un jour un baptême, et vous choisissez la double certification pour plonger sans problèmes en France et à l’étranger. 4
  • 5. Pour débuter sereinement la plongée, tout ce que vous devez savoir est contenu dans ces lignes. Les seules choses auxquelles vous devez réfléchir maintenant sont vos besoins, vos attentes et vos envies ! Cherchez à définir votre profil en plongée, en appréhendant ce loisir comme un achat. Votre comportement d’achat variera en fonction de ce que représente cet achat, son coût d’opportunité, l’utilité que vous en aurez, la satisfaction que vous en retirerez… Allez donc vous renseigner sur internet, nombre de forums et de sites participatifs dédiés à la plongée y sont référencés, comparez les formations, les tarifs, puis contactez les prestataires et si possible rendez-vous sur place, au cœur de l’action ! L’aventure ne fait que commencer. Vous êtes maintenant armé pour choisir d’emprunter le chemin des bassins parisiens ou les rivages du monde entier. A vous de jouer ! Céline Scamps 5