Rédiger pour le web est un exercice particulier. Pas forcément plus difficile que de rédiger pour un autre support, mais qui nécessite de connaître et suivre certaines règles. D'autant plus si vous prenez la parole sur des canaux multiples (web, mailing, blog, réseaux sociaux), et si vous êtes plusieurs rédacteurs.
Nous aborderons ensemble les bonnes pratiques de rédaction pour le web (mots clefs, lisibilité, métadonnées, etc.), et partagerons quelques outils à utiliser ou à créer pour faciliter votre quotidien.
12. Notes
Rédiger pour le web, c’est un exercice particulier. C’est pas plus difficile que rédiger pour
un autre support, mais ça nécessite de connaître et suivre certaines règles. D'autant plus
si vous prenez la parole sur des canaux multiples (web, mailing, blog, réseaux sociaux), et
si vous êtes plusieurs rédacteurs.
Nous allons donc aborder ensemble les points les plus importants pour vous permettre
de mieux rédiger, avec quelques outils à utiliser.
20. Notes
C’est ce qu’on appelle la recherche conversationnelle.
1- L’utilisateur engage la conversation en posant une question.
2- Il faut que vous lui apportiez la meilleure réponse possible afin de maximiser vos
chances de poursuivre la conversation (et plus si affinité).
22. Notes
Le premier contact que l’utilisateur va avoir avec vous c’est ce qui va s’afficher dans les
SERP (résultats de recherche).
Il faut voir le premier contact comme une première approche sur un site de rencontres.
> Il faut séduire avec son profil, séduire en quelques mots et séduire en très peu de
temps.
> Plus facile de « Nexter » / « Swiper » / recommencer une recherche, que d’éplucher une
liste de 50 profils qui ne donnent pas envie à première vue !
Sur le web c’est pareil : votre profil = ce qui s’affiche dans les SERP : très peu de contenu
affiché > il faut être le meilleur pour convaincre au premier coup d’œil.
23.
24. Notes
Donc, concrètement, votre visiteur pose sa question sur un moteur de recherche.
Il faut donc anticiper quelle sera la question pour lui répondre avec les bons mots, c’est-à-
dire avec SES mots.
• L’idée est donc de commencer, pour chaque page que vous allez produire, par se poser
la question : quel est le mot ou l’expression clef que je cible (celle que mon utilisateur va
utiliser).
• Une fois votre mot-clé choisi, n’oubliez pas d’utiliser des synonymes et des analogies
pour rédiger votre liste de termes à employer dans la page > on appelle cela le champ
lexical.
25. 1 page de contenu
pour répondre à
1 question à la fois
26. Notes
On va écrire une page de contenu pour répondre une question à la fois :
• Pourquoi ? - La réponse est simple -
• Répondre à une question à la fois signifie que vous allez parler d’un sujet à la fois et
vous allez utiliser un ensemble de mots-clés ou expressions dédiés à ce sujet > cela va
aider Google (et autres moteurs de recherches – ou moteurs de réponses) à
comprendre votre contenu et donc à l’identifier comme étant LA réponse idéale à une
question en particulier.
D’ailleurs en SEO > une page = un mot clé
Si Google juge que vous répondez à la question alors il vous classera dans ses résultats de
recherche.
Si vous y répondez mieux que les autres alors il vous placera en haut de la liste 😉
28. Notes
L’importance de la recherche locale :
• Si vous exercez votre activité sur une zone géographique spécifique, il faut que, dans
votre contenu, on puisse comprendre où vous êtes.
• Deux avantages : pas de déception de la part de l’utilisateur + vous allez gagner du
temps à traiter des demandes de leads qualifiés.
30. Notes
Il faut garder en tête une chose importante : votre client ne cherche pas directement vos
produits, ou votre service.
Donc on répond d’abord à sa question et on gagne sa confiance en lui montrant que vous
êtes un expert. Et ensuite, seulement, on présente ses produits ou ses services.
36. Notes
Parlez avec vos prospects/clients :
- Sollicitez les équipes qui sont en contact direct avec vos cibles : équipe commerciale,
service client, service après-vente.
- Organisez des rencontres : salons, interviews utilisateur : les occasions ne manquent
pas.
Ø vos clients ont leur propre jargon. Ce sont ces termes là qu’il faut utiliser quand vous
cherchez à écrire du contenu.
Exemple :
• Je propose une prestation de rédaction de contenu.
• Fortes chances que mes clients potentiels ne connaissent pas les termes « indexation »,
« page rank », « Crawl » etc. et c’est peut-être votre cas ;)
• Il y a plus de chance que vous tapiez directement dans Google « Comment être premier
dans Google ? » ou « Comment écrire pour le web ? ».
43. Notes
Le moteur de recherche Google permet d’avoir des idées de mots clés :
- La rubrique « Autres questions posées » souvent affichée en haut de page des SERP
(search engine result page) vous donnera des idées de recherches pour la même question,
mais avec d’autres mots.
- La rubrique « Recherches associées » souvent affichée en bas de page des SERP vous
donnera des idées de contenus complémentaires.
Lien
44.
45. Notes
Google Trends est un outil de… Google qui permet de visualiser la popularité d’une
expression ou d’un mot-clé.
Il va vous donner différentes informations :
• D’avoir une visualisation par zone géographique,
• D’avoir des requêtes associées,
• De comparer plusieurs mots / variante et choisir la plus adaptée (la plus populaire),
• D’avoir un historique. Vous verrez s’il y a de la saisonnalité dans les recherches de
mots-clés, et donc vous saurez quand publier.
47. Notes
Ex : Pain au chocolat VS Chocolatine
Vous hésitez sur le choix d’un mot-clé ?
« Chocolatine » ou « Pain au chocolat » ? L’éternel débat.
• Sur cet exemple, on voit clairement qu’en fonction de votre zone géographique, le
choix entre « chocolatine » et « pain au chocolat » va être déterminant.
• Si votre activité est localisée sur le marché du Sud-Ouest de la France, alors il faudra
utiliser le terme « chocolatine », si votre activité vise le marché national, il sera
préférable d’utiliser le terme « pain au chocolat » qui est plus généralisé (largement).
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49. Notes
Ex : Pain au chocolat VS Chocolatine
En panne d’idée pour rédiger du contenu sur votre site internet ?
• Google Trends vous indique les recherches associées au terme que vous étudiez.
• On voit ainsi que pour « pain au chocolat » : les internautes cherchent à en savoir plus
sur de grands pâtissiers ou faire des recettes.
• Pour « chocolatine », l’une des requêtes associées est « pain au chocolat VS chocolatine »
> top 5 des recherches quand même 😉
ØEn bref, inspirez-vous de Google Trends pour chercher des nouvelles idées de contenu !
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55. Notes
On a ici une liste de mots-clés plus ou moins proches pour nous inspirer dans la création
des futurs contenus.
Il est possible d’affiner en choisissant une localisation plus précise, ou une langue etc.
Évidemment, il faut faire le tri !
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57. Notes
SEMRush est un outil payant, mais très puissant qui va également vous proposer des
idées de mots clés, des volumes de recherche etc.
59. Notes
Comment écrire mieux que ce qui existe déjà ?
• On regarde les contenus des concurrents, on répond plus précisément, on donne plus
d’exemples.
• On regarde les commentaires sous les contenus des concurrents (ex : sur les réseaux
sociaux, commentaires sous un article de blog, etc.) > c’est intéressant de regarder les
questions des utilisateurs en réaction aux différents postes et ainsi voir ce à quoi vos
concurrents ne répondent PAS > cela permet de faire la différence et d’apporter de la
valeur ajoutée à vos contenus.
Et surtout…
• Pas de copié-collé : respectez le travail des rédacteurs, Google n’aime pas les copieurs
et pénalisent les sites qui ont ces pratiques (Duplicate content).
• À minima : on reformule !
64. Notes
Le ton désigne l’intention de l’auteur, c’est-à-dire l’effet qu’il cherche à produire sur son
lecteur.
Les outils à disposition sont nombreux, comme :
• Le vocabulaire : le critique use de mots péjoratifs pour juger une action, tandis
que l’alarmiste exploite le lexique de la peur.
• La ponctuation : le passionné aime les points d’exclamation ! Le didactique, au
contraire, est beaucoup plus sage.
• Les formes grammaticales : l’enthousiaste n’économise pas les superlatifs
et l’injonctif lance ses impératifs à tout va.
[Source image : Raymond Queneau, Photomaton, 1928]
65. Il faut que le ton colle à
votre identité de marque
66. Notes
Car, vous avez sans doute vos habitudes de style, de ton…mais attention, il faut garder en
tête que vous rédigez / communiquez au nom de votre marque ou entreprise.
L’identité verbale de la marque doit être en harmonie avec la tonalité de vos contenus.
Elle s’exprime de manière uniforme à tous les points de contact avec votre client cible
(que ça soit du digital ou du print) :
• site internet
• newsletter
• chatbot
• publications réseaux sociaux
• publicité print
• réponse aux commentaires et avis
• communication téléphonique
• e-mail
• vidéos
• relations presse
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71. Notes
Tediber casse les codes du marché du matelas traditionnel à travers une promesse : un
produit de qualité livré en 48h maximum et une possibilité de retour gratuit après un
essai de 100 jours.
Ils ont déployé une stratégie de social média collaborative et participative. Par exemple,
avant le lancement d’une nouvelle gamme d’oreillers, ils ont envoyé 400 unités à 400
clients internautes pour recueillir leurs impressions. Conséquences ? Ils ont eu de très
nombreux retours positifs avec lesquels la marque joue dans sa communication.
Ils ont ainsi établi une relation de proximité avec leur communauté qu’elle utilise comme
source d’inspiration.
Cela se ressent dans le ton éditorial utilisé. Tous les noms de leurs produits commencent
par l’Incroyable : l’Incroyable sommier, l’Incroyable sommier coffre, L’Incroyable matelas…
Sur leur site, ils présentent leur avis en mettant « Plus de 27 000 avis de clients heureux,
avec l’incroyable note de 4,6/5 ».
Et pour l’inscription à la newsletter, ils mettent « Soyez les premiers au courant de nos
actualités et de nos incroyables nouveaux produits. »
La répétition de ce mot en fait une signature éditoriale.
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75. Notes
Autre exemple avec ALAN.
C’est la 1ère assurance santé 100% digitale spécialisée pour les freelance et indépendants. Ils
ont une communication de la marque très décomplexée, positive et directe.
Donc, ça se ressent dans les contenus de leur site.
« Un tableau de garanties hyper simple et accessible à tout moment depuis votre mobile ou
ordinateur. »
« Adieu la paperasse, vos remboursements et attestations se gèrent depuis votre mobile ou votre
ordinateur. »
76. Il faut alors définir le ton de
façon formelle,
dans un guide de style
78. Notes
Raison de plus de le faire si vous écrivez pour plusieurs supports digitaux : un site, un
blog, les réseaux sociaux, une newsletter…
Par exemple, si vous écrivez sur un ton très institutionnel pour le site et de façon très
familière sur les réseaux sociaux, ce n’est pas forcément une bonne pratique. Certes, on
adopte souvent un ton un peu plus « fun » sur les réseaux, mais si l’écart de ton est trop
important, ce n’est pas optimal pour la compréhension et la cohérence des messages que
vous souhaitez faire passer.
80. Notes
Si vous êtes plusieurs rédacteurs, dont certains externes, votre guide de style servira
alors de première étape du brief à vos nouveaux rédacteurs.
81. Le guide de style
Que dire ?
Comment le dire ?
Comment s’adresser à la cible ?
Quel ton employer ?
Quel canal utiliser pour quel message ?
82. Notes
Appelez-les comme vous voulez (guide de style, ligne éditoriale, charte éditoriale, …), peu
importe : ça reste un exercice qu’on a pas souvent l’occasion de pratiquer !
À ne pas confondre avec…
La charte graphique évidemment, ou encore la plateforme de marque. La charte
graphique concentre tout ce qui concerne l’identité visuelle et l’expression graphique de
la marque. La plateforme de marque, quant à elle, est la fondation de la vision, de la
mission et du positionnement d’une marque / entreprise.
Voici quelques exemples réels de guides de style.
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85. Notes
Salesforce est un CRM très connu.
• Leur guide de style est très pédagogique. Ils mettent en opposition ce qu’il faut faire et
ce qu’il ne faut pas faire.
• Une section est dédiée aux CTA (boutons d’action). Ils recommandent maximum 26
caractères pour les boutons. Ils y mettent plein d’exemples concrets : « ne pas mettre
TÉLÉCHARGER MAINTENANT, parce qu’on ne sait pas ce qu’on va télécharger, mais dire
plutôt : OBTENIR LE LIVRE BLANC ».
• Une page est dédiée aux balises ALT (c’est le texte alternatif d’une image, qui est utilisé
pour l’accessibilité). Ils recommandent d’être précis et concis, avec un maximum de
125 caractères (car la plupart des lecteurs d'écran, qu’utilisent les malvoyants,
arrêtent de lire à 125 caractères). Ils précisent aussi de ne pas mettre « image de… » ou
« photo de… ». Les lecteurs d'écran et autres logiciels d'assistance savent déjà qu’il
s’agit d’une image.
Voir la charte éditoriale
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88. Notes
Shopify est une solution d’e-commerce. Ils ont également un guide de style en ligne,
accessible et d’une clarté exemplaire !
Vous y trouverez, entre autres :
• des éléments sur leur ton de voix : les contenus doivent être "Convaincants, mais pas
arrogants "," transparents, mais pas trop directs"
• des guides pratiques pour rédiger des typologies de contenus précis : rédiger des
contenus pour les pages produits, ce n’est pas la même chose que pour les pages
d’aide,…
• des rappels utiles aussi sur l’accessibilité. C’est important, on n’y pense pas toujours.
Voir la charte éditoriale
89. C’est quoi le format idéal ?
Un document de 10 pages, ça peut être suffisant
90. Notes
Il n’y a pas de “modèle tout fait à suivre” ou de “structure type pour une charte
éditoriale”: les bons guides de style sont ceux qui vont taper sur les sujets importants
pour la marque. Telle marque a besoin d’un focus sur les boutons d’actions, car il y a un
enjeu fort de génération de leads par exemple. Pour telle autre, ça va être sur le contenu
de ses e-mailings…
Il ne suffit pas de copier-coller un bon exemple pour constituer une bonne charte. La
vôtre doit avant tout correspondre à VOS besoins pour être efficace.
91.
92. Notes
À l’agence, ça nous arrive d’accompagner des clients dans la définition de leur charte
éditoriale.
On l’a fait récemment pour un acteur institutionnel, la mairie de Chantepie.
On leur a proposé une méthode en co-construction, avec un atelier collaboratif, où on a
fait participer la com, la DGS et quelques élus.
On les mobilisé sur le sujet et on les a fait s’interroger sur « à quoi sert la communication
éditoriale pour une commune » et sur les caractéristiques et les points forts de la ville de
Chantepie.
Plusieurs modules ont été proposés, comme :
• Comment trouver sa place parmi les autres communes de la métropole ?
93.
94. Notes
On les a fait travailler sur une Une fictive du Ouest France, en les faisant imaginer :
« dans 5 ans, qu’est-ce que les gens diront de Chantepie ? Comment voulez-vous
transformer la ville ? »
95.
96. Notes
Résultat : un document de référence utilisé par tous les contributeurs !
103. Notes
Une charte éditoriale, c’est un document qui doit vivre. Elle doit être appliquée par tous
ceux qui produisent les contenus pour qu’elle joue vraiment son rôle. Et si personne n’est
en responsable pour le vérifier ou pour la faire évoluer, elle finira par être oubliée au fond
d’un tiroir. Ça serait franchement dommage !
Dans l’idéal donc, nommez un gardien du temple éditorial de votre marque / société. Son
rôle sera de s’assurer que les contenus produits sont cohérents avec votre stratégie, vos
besoins, et bien sûr avec tous les principes énoncés dans la charte. S’il est volontaire, c’est
encore mieux.
105. Aujourd'hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas.
—L'Étranger, Albert Camus
106. La première fois qu'Aurélien vit Bérénice, il la trouva
franchement laide.
—Aurélien, Louis Aragon
107. Notes
Les premières phrases de roman, quand elles sont réussies, donnent immédiatement
envie de lire la suite. Et elles le font, parfois, sans vous dire de quoi va parler la suite.
Est-ce que ce n’est pas une excellente façon d’attirer l’attention du lecteur en éveillant sa
curiosité ?
109. Notes
Ce n’est pas ce qu’il faut faire quand on parle digital.
Votre visiteur est venu pour avoir la réponse à sa question et il la veut rapidement.
S’il a un doute sur la pertinence de la page, il part. Vite.
111. Notes
Comme son nom le suggère, cette technique invite à organiser les informations de la plus
générale à la plus détaillée, selon un ordre bien défini. Donc on commence par bien
planter le décor. On répond à la question directement (et donc sans forcément parler de
votre produit ou service tout de suite).
Cette pratique correspond à l’écriture web pour deux raisons. Elle délivre
immédiatement l’information principale au « lecteur zappeur », qui n’accorde guère plus
d’une minute à une page web. Et, elle répond aux contraintes ergonomiques imposées
par la lecture à l’écran, telle qu’une vitesse de lecture diminuée de 6 à 25% par rapport au
papier.
115. Notes
Dans les résultats de recherche, on tombe sur un article de la FNAC qui répond à cette
question. Et qui est très bien fait d’ailleurs. Ainsi, nous allons l’étudier ensemble et voir ce
qui fonctionne bien, et ce qui pourrait être amélioré encore plus.
Déjà, il utilise ce principe de la pyramide inversée, avec du contenu très concret au début
de l’article, et ensuite on arrive très vite au contenu e-commerce.
L’article de la FNAC sur Harry Potter
117. 300 mots, c’est bien
Entre 500 et 1 000 mots, c’est encore mieux
118. Notes
Le nombre de mots influe grandement sur le référencement naturel d’un texte. Les
exigences des algorithmes de Google évoluent en permanence et il faut suivre la
tendance pour gagner en visibilité sur les moteurs de recherche.
Cela diffère toutefois en fonction du contenu : fiche produit, article de blog, communiqué
de presse, page web…mais la règle générique à prendre en compte c’est minimum 300
mots, avec un idéal entre 500 et 1000 mots.
Il existe des outils disponibles sur le web comme celui-ci
121. Notes
Vous n’êtes pas là pour impressionner votre lectorat avec votre style flamboyant. Vous
devez parler de façon directe, simple et claire. Avec des phrases courtes.
Pourquoi ?
122.
123.
124.
125.
126.
127. Notes
Ils lisent sur un écran, ce qui n’est pas idéal. En tout cas, c’est moins bien que sur papier.
La lecture est moins attentive.
Ils lisent peut-être sur un écran de smartphone, ce qui est pire.
Et peut-être qu’en plus ils sont dans le métro.
Ou dans une réunion. Ou à un repas de famille. Ou ils regardent la télévision en même
temps.
En tout cas, vous ne pouvez pas être certain que votre lecteur est dans le confort de son
fauteuil club avec une tisane au coin du feu.
129. Notes
L’idéal, c’est moins de 20 mots.
C’est un indicateur qui fait plaisir à Google. Mais attention ce n’est pas à prendre au pied
de la lettre, comme c’est un outil anglo-saxon. En français, on fait des phrases plus
longues.
132. Notes
Maintenant, on va voir comment on peut encore plus optimiser l’article du site de la
FNAC.
Vous disposez dans votre CMS de nombreuses possibilités de mise en forme.
Vous pouvez aller à la ligne, faire des paragraphes, mettre du gras etc.
Ces outils ne sont pas seulement là pour vous permettre de laisser libre cours à votre
imagination débridée.
> Ils permettent surtout de rendre votre texte plus lisible.
La taille des polices, la couleur du texte, l’interlignage ont théoriquement été définis par
un designer.
Mais le designer ne peut pas décider quand vous devez passer à la ligne ou insérer une
image. C’est à vous d’y penser !
Ø Cela va être notre point de départ pour optimiser le contenu de la FNAC.
133.
134. Notes
Sur cet exemple, on voit que le simple fait de faire des paragraphes permet d’aérer le
contenu et visuellement, cela donne plus envie de lire.
En règle générale : un paragraphe = une idée
Entre les paragraphes : ajouter des mots de liaison (ex : En effet, néanmoins, enfin etc.)
136. Notes
Une fois que les grandes idées sont posées, on ajoute des titres et des sous-titres au
contenu.
On pense bien à optimiser les mots clés dans le titre :
• On utilise le mot-clé principal (ici Harry Potter)
• On insère des mots clés appartenant au champ lexical de l’univers d’Harry Potter :
sorcellerie, magie, Poudlard etc.
137.
138. Notes
On voit ici que l’ajout des titres permet de rendre le contenu encore plus lisible > plus
lisible pour tout le monde :
- Pour l’utilisateur : ça donne plus envie de lire et l’utilisateur peut choisir en un coup
d’œil (grâces aux différents niveaux de titres) quelle section va l’intéresser (focus sur
l’enfance, sur la découverte de l’univers de la magie etc.)
- Pour les Robots (Google) : les titres ainsi mis en forme sont prédéfinis par votre
designer et les équipes de développeurs qui font en sorte de définir ces titres avec des
balises dans le code (h1, h2, voire des h3).
Utiliser les niveaux de titre est très important car Google lit le code de votre page, et il a
un temps alloué à chaque site internet pour parcourir ses pages et son contenu.
L’ajout de titres avec les balises hn va lui faciliter la tâche. Il n’est plus obligé de crawler /
parcourir l’ensemble de la page mais il va lire les titres présents sur la page.
> les titres étant optimisés, avec des mots clés, il va économiser le temps de crawl et ainsi
comprendre rapidement de quoi traite le sujet de votre page.
140. Notes
C’est la même idée que si vous souhaitez acheter un livre et que vous souhaitez regarder
le sommaire/table des matières avec l’intitulé des chapitres et des sous-parties dans
chaque chapitre.
> vous allez rapidement savoir si le contenu abordé dans le livre vous convient et
comprendre de quoi on va vous parler.
142. Notes
Maintenant que le contenu est bien structuré : titres, sous-titres, paragraphes ; on peut
encore optimiser le SEO pour le web avec de la mise en forme.
• Utilisation du « gras » pour mettre en exergue certains mots clés importants pour le
référencement
• Utilisation de l’italique : pour les citations par exemple
• Ajout de médias (photos, vidéos etc.) avec leur légendes etc.
143.
144. Notes
Ce travail de mise en forme a deux objectifs :
• Pour les utilisateurs : alterner du texte et des éléments visuels (gras ou médias) va
dynamiser la lecture de l’utilisateur et cela va lui donner envie de lire le contenu. Ce qui
va donner en plus de bons signaux à Google.
• Pour les robots (Google) : Google est capable de comprendre la balise « bold » ce qui va
encore l’aider à comprendre votre contenu. Google aime les médias, il est capable de les
reconnaitre au sein d’un contenu et il va donc comprendre que vous proposez à vos
internautes différents supports visuels pour agrémenter votre contenu. Il y a donc de
fortes chances pour qu’il considère que vous êtes pertinent dans votre contenu.
Voir l’article
148. Notes
En effet, les images peuvent également servir votre référencement, grâce à Google
Images. Pour qu’elles soient bien prises en compte par les moteurs de recherche, vous
devez penser à deux choses :
• Bien les nommer
• Préciser le texte alternatif. C’est un texte que Google va lire et qui va lui permettre de
comprendre ce que représente la photo. En effet aujourd’hui, Google ne sait pas
encore lire et interpréter une image (on va donc l’aider en lui décrivant l’image).
150. Notes
Et ce qui est encore mieux, c’est que votre texte alternatif permettra aussi aux personnes
présentant des déficiences visuelles de savoir ce que représente l’image. C’est donc
bénéfique pour l’accessibilité de votre site.
152. Notes
Le netlinking correspond au fait de mettre des liens dans votre contenu.
Deux types de liens :
• Liens internes : liens dans le contenu qui ramènent vers d’autres pages de votre site
internet (ex : dans le contenu « Qui est Harry Potter ? » > à un moment on cite « Albus
Dumbledore » > la bonne pratique serait de mettre un lien vers un contenu que l’on
aurait écrit sur Dumbledore – « Qui est Dumbledore ? »)
• Liens externes : liens qui emmènent vers d’autres sites internet que le vôtre.
154. Notes
Voici les bonnes pratiques pour bien intégrer des liens sur votre site internet :
• Si vous mettez un lien sortant : paramétrez une ouverture dans un nouvel onglet +
mettre un lien sortant vers un site de qualité/officiel/reconnu
• Pensez à mettre un titre sur vos liens pour améliorer l’accessibilité
Voir l’article
156. Notes
Voici pour ce qui est du contenu et comment le rédiger pour votre page web.
Vous allez devoir faire un effort supplémentaire pour optimiser le contenu qui va
s’afficher en dehors de votre site internet, notamment dans les résultats de Google.
159. Notes
Ou un autre plugin de référencement. C’est juste notre préféré pour Wordpress.
Yoast donne en plus des conseils et des notes à vos pages, ce qui est assez utile.
160.
161. Notes
Un article, ce n’est pas juste du contenu visible. Un article, c’est ce contenu là aussi. Et
Yoast vous permet d’avoir la main dessus.
164. Notes
Si vous utilisez Wordpress et Yoast, il y a un onglet qui concerne la lisibilité de votre
texte.
Il vous donne des points d’optimisation de votre contenu :
• Utiliser la voix active plutôt que la voix passive
• Ajouter des titres pour hiérarchiser le contenu
• Ajouter des mots de transition ("parce que, donc, de plus, en conséquence"…)
Ici, vous voyez l’analyse SEO et de lisibilité du texte sur Harry Potter de la FNAC repris
tel qu’il est présenté sur leur site > on voit bien que des optimisations sont possibles.
165.
166.
167. Notes
Alors, est ce qu’on a relevé le défi en apportant les modifications présentées il y a
quelques instants ?
La réponse est oui ! 😅
169. Notes
Et on vous montre ces deux captures pour vous prouver l’importance des médias au sein
du contenu.
La note attribuée par YOAST est passée du orange au vert simplement en ajoutant des
médias, que nous avons bien évidemment optimisés (nom du fichier image, ALT etc.).
Cela montre bien que le SEO est étroitement lié à l’attractivité du contenu !
171. Notes
YOAST est un super outil pour vous aiguiller dans l’optimisation de vos contenus. En
revanche, il faut prendre un peu de recul et ne pas chercher à atteindre la pastille verte
à tout prix. Il ne faut pas que ça soit au détriment du lecteur. C’est pour lui que vous
rédigez avant tout !
Donc si vous répétez 10 fois votre mots clés dans un paragraphe, ou s’il y a plus de mots
en gras que pas en gras, c’est pas idéal. Il faut que ça reste agréable à lire, il faut trouver le
juste équilibre !
173. Notes
Et dernier point, relisez-vous, faites relire vos textes ou utilisez un correcteur
orthographique. Parce que, de temps en temps, on laisse toujours une faute de frappe ou
d’inattention quelque part.