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Machine à courant continu.pptx

25. Mar 2023
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  1. Chap. I : La machine à courant continu I – Fonctions de la machine à courant continu : La machine à courant continu est un convertisseur d’énergie électromécanique totalement réversible. La figure ci-dessous traduit les deux modes de conversion, soit: -Le fonctionnement en moteur: l’énergie électrique absorbée est transformée en énergie mécanique. - Le fonctionnement en génératrice: l’énergie mécanique absorbée est transformée en énergie électrique. Ces transformations, en vertu du principe de dégradation, ne sont jamais totales. Fig. 1: les deux modes de conversion de l’énergie dans la machine à courant continu II – Description générale : Génératrice Energie Mécanique Energie Electrique 1 Comme dans toute machine tournante on distingue deux parties principales (voir fig.2): - Une partie fixe, qui a le rôle d’inducteur. - Une partie mobile, qui a le rôle d’induit. Moteur
  2. - Une culasse (C): c’est la carcasse de la machine. Elle est constituée d’une tôle laminée massive, assurant d’une part, la fermeture du circuit magnétique et d’autre part, la protection des parties actives internes. - Des pôles principaux et auxiliaires (P , PA): Les pôles principaux sont formés de tôles découpées puis assemblées (feuilletage); les pôles auxiliaires, en nombre égal, sont boulonnés sur la culasse. - Bobines inductrices (B): Elles sont placées sur les noyaux des pôles principaux. Ces bobines, alimentées en courant continu, sont mises en série de telle manière que les pôles crées au niveau de l’entrefer soient alternés. Elles vont produire de flux magnétique dans la machine (voir fig. 3). Ce circuit électrique est appelé « circuit d’excitation ». II – 2 ) Induit : (voir fig. 4) * L’induit: quelque soit le mode de fonctionnement de la machine, il tourne dans un champ magnétique fixe produit par les bobines inductrices. Il est donc le siège de pertes par hystérésis et par courant de Foucault. A fin de réduire au maximum ces pertes, son circuit magnétique sera feuilleté. 2 * Encoches (E): Dans celles-ci sont logés les conducteurs. La partie dite active d’un conducteur correspond à la largeur de l’encoche. * Collecteur et balais: Le collecteur est un ensemble de lames de cuivre isolées latéralement, formant un cylindre, et emboité à une extrémité de l’arbre du l’induit. Chaque lame est électriquement reliée à des conducteurs de l’induit conformément à un schéma de bobinage. Les balais fixés sur la carcasse par l’intermédiaire des porte-balais, frottent sur les lames II - 1 ) Inducteur : Il comporte:
  3. III - Principe de fonctionnement en génératrice : (Machine bipolaire) III - 1 ) Flux magnétique : (voir fig. 5) - Dans le fer: les lignes de champ engendrées par les bobines inductrices sortent du pole N, traversant l’entrefer (jeu mécanique existant entre l’induit et l’inducteur) puis retournent au pole N par les deux demi- culasses. Perpendiculairement à l’axe de deux pôles consécutifs se trouve le plan neutre. (ligne neutre) - Dans l’entrefer: le champ magnétique décroit quand on va de l’axe des pôles vers les extrémités. Il est nul sur le plan neutre. La fig. 6 représente les variations du champ magnétique dans l’entrefer en fonction de l’angle θ mesurée à partir de l’axe (o,x), on constate que le champ est alternatif. III - 2 ) Existence d’une force électromotrice induite : (voir fig. 7) a - dans un conducteur : considérons un conducteur unique placé sur l’induit qui tourne. Ce conducteur coupe les lignes de champ, il est donc le siège d’une f.é.m. dont le sens est donné par la règle des trois doigts de la main gauche. 3 En position 1, la f.é.m. a le sens indiqué (la flèche rentre dans le plan) et en position 3 le sens opposé. Entre-temps, lors de son passage en 2 et 4, la f.é.m. s’annule puisque le champ magnétique est nul sur le plan neutre. Le conducteur est donc le siège d’une f.é.m. alternative. b - dans une spire : considérons maintenant une spire formée de deux conducteurs diamétralement opposés, on constate que les deux f.é.m. alternatives sont, à un instant donné de même sens à l’intérieur de la spire. du collecteur assurant par ce contact glissant, la liaison électrique entre l’induit qui tourne et la plaque à bornes fixée sur la carcasse de la machine.
  4. signe ( + ). Dans la position 2, les lames ont changé de polarité mais aussi de balais. Il en résulte que les balais conservent toujours la même polarité et que entre les deux bornes la tension est unidirectionnelle bien que les f.é.m. soient alternatives. Cette tension présente une valeur moyenne faible et une ondulation importante. Augmenter la valeur moyenne et diminuer l’ondulation revient à augmenter le nombre d’encoches au rotor donc le nombre de lames du collecteur. Pour la machine réelle (plusieurs encoches), le courant circulant dans le récepteur branché aux bornes de l’induit est parfaitement continu. 4 III - 4 ) Schéma équivalent à l’induit d’une machine bipolaire : Les n conducteurs de l’induit (nombre paire), forment un groupement en dérivation de deux séries de n/2 conducteurs ce qui constitue deux voies d’enroulement (voir figs. 9, 12 et 13). Chaque conducteur est un générateur élémentaire. III - 5 ) Expression de la f.é.m. de l’induit : a – données : Soit n le nombre de conducteurs de l’induit, N la fréquence de rotation de l’induit et le flux sous un pole de l’inducteur.  III - 3 ) Rôle du collecteur :(voir fig.8) Réunissons les extrémités de la spire à un collecteur élémentaire comportant deux lames et plaçons deux balais fixes dans l’axe des pôles. Faisons maintenant tourner la spire qui passe de la position 1 à la position 2. Dans la position 1, les f.é.m. de deux conducteurs sont positives et sont dans le même sens, donc le balai de gauche prend le signe ( - ) et celui de droite prend le La f.é.m. totale, somme des deux, sera également alternative. pour le fonctionnement de la M.C.C en génératrice
  5.     2 n k : avec k E 2 n E : écrit s' formule la , 2 par N remplacant En N. 2 : relation la par liées sont ) tr/s ( N vitesse la et ) (rd/s angulaire vitesse La V en : E , en Wb : , en tr/s : N N n N 2 2 n E                             c - pour la machine bipolaire : la f.é.m. est produite par une voie d’enroulement, soit conducteurs: 5 2 n d - pour la machine multipolaire : Dans ce cas la machine a 2p pôles et 2a voies d’enroulement (nombre de circuits mis en parallèle entre les bornes de l’induit). Il ya n/2a conducteurs par voie au lieu de n/2. En un tour, un conducteur coupe le flux , 2p fois au lieu de 2 fois.  induit. d' t enroulemen d' voies de paires de nombre : a . inducteurs poles de paires de nombre : p a 2 n p K : avec K E a 2 n p E 2 n a p E 2 N : or N n a p N p 2 2a n E : donc                                                         N 2 2 t e : est conducteur par moyenne f.e.m. la , t : pour 2 : donc a On N 1 N 1 neutre, effectue un tour complet au cours duquel il coupe deux fois le flux (une fois sous le pole N, en suite sous le pole S ). b - pour un conducteur : En une durée égale à 1/N secondes, un conducteur partant de la ligne
  6. IV – 2 ) Rôle du collecteur : 6 Pour des polarités imposées aux balais par la source qui alimente l’induit, on constate que les forces électromagnétiques s’inversent en même temps que le courant, lors du passage de la spire de la position 1 à la position 2 (voir fig. 11). IV - 3 ) Force contre électromotrice induite : Dans le fonctionnement en moteur, les conducteurs de l’induit coupent le flux inducteur dans les même conditions que dans le fonctionnement en génératrice, ils sont donc le siège d’une force contre-électromotrice induit. V - Modélisation d’une machine à courant continu : V - 1 ) Inducteur : Ue r i : courant d’excitation r : résistance de l’enroulement inducteur i la main droite (ou règle de l’homme d’Ampère) . Si on applique cette règle aux deux conducteurs de l’induit de la fig. 10, les deux forces engendrées créent un appel à tourner de même sens. Les deux forces forment un couple. IV - 1 ) Existence d’un couple électromagnétique : Un conducteur parcouru par un courant et placé dans un champ magnétique est soumis à une force électromagnétique (loi de Laplace) dont le sens est donné par la règle des trois doigts de IV - Principe de fonctionnement en moteur : (machine bipolaire) pour le fonctionnement de la M.C.C en moteur
  7. V - 2 ) Induit : 7 a – génératrice : U R E U Charge G µ Ω U = E – R.I E : f.é.m. en charge µ : couple résistant Ω : vitesse angulaire I I E R U I I U M b – moteur : U = E + R.I E : f.c.é.m. en charge µ : couple moteur Ω : vitesse angulaire Source µ Ω
  8. 8 VI – Fonctionnement à vide d’une génératrice à C.C : (Détermination de la caractéristique à vide : Eo (i) à Ω = Cte) C’est la caractéristique qui donne, pour une vitesse donnée, la f.é.m. Eo de la génératrice fonctionnant à vide en fonction du courant d’excitation i d’inducteur. La f.é.m. étant une fonction linéaire du flux , donc de l’induction B. Les Ampères-tours d’excitation étant fonction linéaire du champ magnétique H. La caractéristique à vide sera, au changement d’échelle prés, la courbe du magnétique: B (H).  La courbe relevée ne part pas de l’origine à cause du magnétisme rémanent. De plus, quand on diminue i on ne repasse pas sur la courbe relevée en l’augmentant à cause de l’hystérésis . E r Ω = Cte i (A) Eo (V) VII - Fonctionnement en charge d’une génératrice à C.C : Lorsqu'on passe de l’essai à vide à l’essai en charge de la génératrice, on constate que au fur et à mesure que la charge augmente, la tension aux bornes de l’induit diminue, cette diminution est due a deux causes principales:
  9. 9 seul. induit l' de flux : ) I ( et seul inducteur l' de flux : ) i ( , ) I ( ) i ( : avec r        La R.M.I a pour effet de diminuer le flux traversant l’entrefer et par suite diminuer la f.é.m. : R.M.I. la à due tension de chute : et vide à f.e.m : E , charge en f.e.m : E : avec ; E E 0 0     VIII - Bilan de puissances et rendement de la M.C.C : i U I U P T P mécanique Puissance P I R i U i r P P e u e e a 2 e 2 méc fer             méc fer 2 2 a u e e e P P I R i r I U I U P P : est e génératric la de rendement Le induit l' par fournie Puissance : I U * I K I E P T , nétique électromag couple : T *                      VIII – 1 ) Bilan de puissance de la génératrice à excitation indépendante : VIII - 2 ) Bilan de puissance du moteur à excitation indépendante : R ⋅ I2 r ⋅ i2 = Ue ⋅ i Pfer Pméc Pa = U ⋅ I + Ue ⋅ i Pe = Te ⋅ Ω Pu = Tu ⋅ Ω - La chute résistive de l’induit: R.I -La réaction magnétique d’induit ( R.M.I ): l’induit, lorsqu’il est parcouru par un courant crée un champ magnétique opposé à celui de l’inducteur. Dans l’entrefer, le flux résultant est: ); I , i ( r   
  10. I E P : nétique électromag Puissance - tiques). ferromagné matériaux aux (dues fer pertes et s,...) vibration ts, (frottemen mécaniques pertes : s collective Pertes - ) i U ( i r : inducteur l' à * I R : induit l' à * : Joule Pertes - : avec e e 2 2       10 IX – Caractéristiques de fonctionnement de la C.C : IX - 1 ) Caractéristiques de la M.C.C lors du fonctionnement en génératrice : Les caractéristiques de la machine diffèrent suivant la façon dont le circuit inducteur est alimenté (mode d’excitation). a – Excitation séparée (indépendante) : Ue U I i G N Rh r Charge M i U I U ) P P i r I R ( ) i U I U ( P P ; s collective pertes des Couple : P P T e méc fer 2 2 e a u méc fer p                   p e méc fer e u u e T - T ) P P ( P P T * inducteur l' par absorbée Puissance i U *         
  11. 11 *Caractéristique en charge : U(I) , à N et i constants Eo U(V) I(A) ∆U (N, i) collecteur - balais contact du bornes aux tension de chute : e e I R U Ctes) i (N, Cte N n E B B o a p o              * Caractéristique de réglage : i(I), à N et U constants I(A) i(A) (N,U) Pour maintenir U constante, il faut augmenter E0 = U + ΔU donc i au fur et à mesure que I croit b – Excitation parallèle (shunt ou dérivée) : U i G N Rh r Charge M I (I-i)
  12. *Caractéristique en charge: U(I), à N et Rh constants: Pour le tracé de cette caractéristique, on confond (I-i) et I La tension U diminue beaucoup plus vite en fonction du débit que pour la génératrice à excitation indépendante, car: - en plus de ∆U ; - il ya une diminution de Eo , le courant i = U/(Rh+r), diminue. U(V) I(A) Eo(I) U(I) 12 * Caractéristique i(I), à N et U constants: En diminuant Rh, on peut compenser par l’augmentation de Eo la chute de tension interne ∆U. La caractéristique i(I), pour les mêmes valeurs de U et N, est la même que pour la même machine fonctionnant en excitation indépendante. (N,Rh) *Amorçage de la génératrice à excitation shunt: La génératrice à excitation parallèle ne peut s’amorcer (débiter du courant i dans le circuit inducteur) qu’à cause de son magnétisme rémanent. Celui-ci crée une petite f.é.m. qui fait circuler un petit courant dans l’inducteur qui augmente la f.é.m., d’ou augmentation de i donc de Eo, etc. La montée de Eo et de i se stabilise à l’intersection de la caractéristique à vide et de la droite de l’inducteur.
  13. M : point de fonctionnement (r+Rh).i : droite de l’inducteur Eo(V) i(A) M E r 13 Remarque: pour obtenir l’amorçage, il faut: - Que le circuit de débit soit ouvert, si non sa résistance, généralement très inférieure à (r+Rh), dérive la quasi-totalité du courant du au rémanent, -Que la vitesse soit suffisante puisque la f.é.m. Eo lui est proportionnelle, -Que le rhéostat d’excitation Rh soit en majeure partie éliminé, afin que (r+Rh) soit assez faible. Si la machine ne s’amorce pas, les trois conditions précédentes étant remplies, c’est que le faible courant du au rémanent crée un flux s’opposant au flux rémanent, il faut: -Soit inverser le sens de rotation, -Soit inverser le branchement de l’inducteur aux bornes de l’induit. Eo(V) i(A) Er Eo (i) i Rh) r ( Cri   On appelle parfois résistance critique d’amorçage la valeur de (r+Rh) correspondant juste à l’amorçage net de la dynamo, la figure ci-contre montre que est égal à la pente initiale de la caractéristique à vide . Cri Rh) (r  i1 E1 i2
  14. 14 a – Moteur shunt alimenté sous tension constante : Si le moteur est alimenté sous une tension constante il n’ya pas à s’éparer les caractéristiques en excitation indépendante de celles en excitation shunt, l’inducteur étant dans les deux cas alimenté par une tension indépendante du courant induit. * Caractéristiques de vitesse : - Caractéristique de vitesse à vide No = f (i), à Tu nul et U constante: A vide: U i M Rh r I (I+i) o a p o o o o o o o B o o n U N N n a p U : ou D' N n a p E : Or E ) e I R ( E U                       On remarque que No est inversement proportionnelle à donc à i. o  La courbe No = f (i) est donnée par la figure suivante: No (tr/min) U=Cte i(A) Rq : si on coupe accidentellement le circuit d’excitation (i=0), la vitesse augmente très rapidement: le moteur s’emballe. Les caractéristiques de la machine différent suivant la façon dont le circuit inducteur est alimenté (mode d’excitation). IX – 2 ) Caractéristiques de la M.C.C lors du fonctionnement en moteur :
  15. - Caractéristique de vitesse en charge N = f (I) , à U et i constants: o a p o o B o o B o a p o o o B B o n U N : avec 1 U e I R 1 N N : ou d' ) 1 ( N ) U e I R 1 ( n U ) 1 ( N n a p E ) e I R ( U ) e I R ( E U : charge En                                            15 La courbe N = f (I) est donnée par la figure ci-dessus. Io I(A) N(tr/min) No Sans réaction d’induit *Caractéristiques de couples : Donc pour i donné c-à-d donné et moteur compensé, le couple électromagnétique est proportionnel à I. Le couple utile est inférieur à à cause des pertes mécaniques et dans le fer. A i donné ces pertes dépendant de la vitesse sont à peu prés constantes. I ) ( n a p 2 1 T : ou D' I )) ( N n ( N 2 1 I E T : a On o e o a p e                     o  e T u T e T
  16. contre) - ci fig (voir . I à égales ons translati des par ) I ( T courbes des déduisent se ) I ( T courbes Les ) I I ( ) ( n a p 2 1 ) I I ( E I U I E T P P I E P P T T : charge En Cte P P I U : A vide o e u o o o o u fer méc fer méc e u fer méc o                                 Io I(A) Te , Tu (m.N) U, i =Ctes Sans réaction d’induit 16 * Caractéristique mécanique Tu = f (N) à U et i constants : Cette caractéristique est obtenue par élimination de I entre les deux caractéristiques N (I) et Tu (I). Tu (mN) N(tr/min) No Sans réaction d’induit b – Moteur série alimenté sous tension constante : M I U S r
  17. 17 * Caractéristique de vitesse N (I ) à U = Cte : . I Cte N : aura on , magnétique circuit du saturation la et induit d' magnétique réaction la , e ) R r ( I néglige on Si n e ) R r ( I U N N n a p e ) R r ( I U E : a On B S a p B S B S                     N (tr/min) U=Cte I(A) * Caractéristiques de couples : I K" T Cte ) I ( : charge forte Au I K' T KI ) I ( : charge faible Au ) I I ( n a p 2 1 T I n a p 2 1 I E T : a On e 2 e o u e                            Te, Tu (mN) Io I(A)
  18. 18 X – Etude du démarrage des moteurs à courant continu : A l’arrêt du moteur, on a: vitesse. la de prenne moteur le que mesure à et fur au ement progressiv élimine on qu' , R démarrage de dit rhéostat un induit l' avec série en met on ), démarrage de courant ( I limiter Pour d d faible. est trés R car fort op courant tr : R e - U I ) 0 N car 0 E ( e I R U B d B d        * Caractéristique mécanique : Tu = f (N) à U = Cte Cette caractéristique est obtenue par élimination de I entre les deux caractéristiques N(I) et Tu (I). Nmax No Tu (mN) U = Cte N(tr/min) No très grand, théoriquement No tend vers l’infinie. Nmax : vitesse maximale à ne pas dépasser. Il ne faut jamais décharger complètement le moteur série.
  19. 19
  20. 20 Fig. 2 : Parties principales de la M.C.C
  21. 21 Fig. 3 : Description de l’inducteur de la M.C.C
  22. 22 Fig. 4 : Description de l’induit de la M.C.C
  23. 23 Fig.5 : Flux magnétique de l’inducteur Fig. 6 : Variation du champ magnétique b avec l’angle ϴ
  24. 24 Fig. 7 : f. é.m. dans un conducteur et dans une spire de l’induit de la M.C.C
  25. 25 Fig. 8 : Rôle du collecteur pour le fonctionnement de la M.C.C en génératrice
  26. 26 Fig. 9 : Représentation panoramique de l’enroulement induit de la M.C.C ( vue developpée)
  27. 27 Figs. 10 et 11 : Mise en evidence d’un couple moteur dans la M.C.C
  28. 28 Fig. 12 : Separation de l’induit de la M.C.C en deux voies d’enroulement . Celui-ci est disposé comme sur la fig. 9
  29. 29 Fig.13 : Définition concernant le bobinage induit de la M.C.C.
  30. 30 XI - Application : Exercice 1 : Le moteur d’une grue, à excitation indépendante constante, tourne à la vitesse de rotation 1500 tr/min lorsqu’il exerce une force de 30 kN pour soulever une charge à la vitesse V1 = 15 m/min ; la résistance de l’induit est R = 0,4 Ω. Ce moteur est associe à un réducteur de vitesse dont les pertes, ajoutées aux pertes mécaniques et magnétiques du moteur font que la puissance utile de l’ensemble est égale à 83 % de la puissance électromagnétique transformée dans la machine. Le moment du couple électromagnétique du moteur est proportionnel à l’intensité I du courant qui traverse l’induit : Te = 1,35I. 1- Calculer: a) la puissance utile et le moment du couple électromagnétique; b) l’intensité du courant I, la force contre électromotrice E et la tension U, appliquée à l’induit; c) la puissance totale absorbée et le rendement du système, sachant que la puissance consommée par l’excitation est de Pex = 235 W. 2- En descente la charge, inchangée, entraine l’induit et la machine à courant continu fonctionne alors en génératrice. L’ excitation, le rapport du réducteur de vitesse et le rendement mécanique (moteur + réducteur) sont inchangés. On veut limiter la vitesse de descente de la charge à V2 = 12 m/min ; calculer : a) La vitesse angulaire de rotation de l’induit; b) La puissance électromagnétique fournie a la génératrice. c) Le moment du couple résistant de cette génératrice et l’intensité du courant débité dans la résistance additionnelle Rch. d) La résistance Rch.
  31. 31 Exercice 2 : Les caractéristiques d’une machine à courant continu sont les suivantes : résistance de l’inducteur Re = 0,0075 Ω ; résistance de l’induit Ra = 0,019 Ω machine compensée - Caractéristique à vide à 800 tr/min Cette machine excitée en série est utilisée en traction sur une locomotive. A 1160 tr/min, la locomotive roule à 160 km/h 1) Fonctionnement en traction : Le moteur est alimenté sous 1500 V. a) Le courant dans l’induit étant de 1000 A, calculer la f.c.é.m., la vitesse de rotation, le moment du couple électromagnétique du moteur ainsi que la vitesse de la locomotive. b) Le rendement du moteur étant de 94,5 %, calculer le moment du couple utile. c) Le moteur est toujours alimenté sous 1500 V. On branche en parallèle avec l’enroulement d’excitation une résistance Rs de 0,048 Ω. Lorsque le courant dans l’induit est de 2200 A, calculer le courant dans l’inducteur, la f.c.é.m., la vitesse de rotation et le moment du couple électromagnétique du moteur. 2) Fonctionnement en génératrice : Pour freiner la locomotive, on fait fonctionner la machine en génératrice indépendante. l’inducteur est alimenté par un courant de 420 A, une résistance Rch = 0,4 Ω est Iex(A) 325 420 600 865 1000 1300 1750 1900 2160 2500 E0(V) 600 765 1030 1270 1350 1470 1640 1700 1800 1900
  32. 32
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