The US side of the E-book case: Antritrust Law

1. DROIT DU COMMERCE INTERNATIONAL ET DE LA CONCURRENCE
requires the parties to observe a 30-day waiting period
before a transaction can be consummated.
impose generalement une periode de 30 jours avant que
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l’operation puisse etre realisee.
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On June 28, 2013, the US Federal Trade Commission
(FTC) codified its long-standing practice allowing filing
companies that withdraw and then promptly refile HSR
filings to obtain a second 30-day waiting period without
having to pay an additional filing fee. If an HSR filer
withdraws its notification and then refiles the same
notification within two business days, the waiting period restarts.
Le 28 juin 2013,25 la Federal Trade Commission (FTC) a
codifie sa pratique de longue date, permettant aux societes
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qui ont retire leur dossier de le soumettre a nouveau en
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obtenant une deuxieme periode de 30 jours sans avoir a
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payer de frais supplementaires. Si une entreprise qui a
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soumis une notification la retire puis la soumet a nouveau
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sous deux jours, la periode d’attente redemarre.
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In addition, the revised rules harmonise Securities and
Exchange Commission (SEC) and FTC treatment of
terminated transactions: HSRs for transactions in
which there is an SEC notification of the termination are
deemed to have been withdrawn as of the date of the
SEC notification, although parties are required to notify
the agencies by letter when the SEC filing is made.
De plus, les nouvelles regles vont harmoniser le traitement
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que font la Securities and Exchange Commission (SEC) et la
FTC des transactions cloturees : les transactions HSR pour
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lesquelles il y a une notification de retrait devant la SEC sont
reputees etre retirees au jour de la notification SEC, bien que
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les parties soient tenues de les notifier par lettre aux
agences lorsque la notification SEC est faite.
The agencies also signalled again that they will pursue
companies or individuals that fail to comply with their
obligations to file, even if there is no substantive
competition issue, and particularly when the failures
have been repeated. On June 20, 2013, the DOJ
announced a $720,000 civil penalty against MacAndrews & Forbes Holdings Inc. for violating pre-merger
notification requirements because it failed to submit an
HSR filing and observe the required waiting period
prior to its June 2012 acquisitions of voting securities
of Scientific Games Corporation. Since then, as with
MacAndrews, corporate investor Barry Diller had a
prior HSR violation for failure to notify and observe the
waiting period when one of his holdings first acquired
voting securities of Coke in 2010 and continued to
make additional acquisitions until May 2012. Diller
agreed to pay a fine of $480,000.
Les autorites americaines signalent egalement qu’elles
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entendent poursuivre les societes ou individus qui ne
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respecteraient pas leur obligation de notification, dans le
cas meme ou il n’y avait pas de preoccupations
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concurrentielles, et particulierement lorsque plusieurs
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notifications ont ete evitees. Le 20 juin 2013,26 le
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Department of Justice a annonce une sanction civile de
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720 000 de dollars a l’encontre d’une entreprise pour avoir
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viole l’obligation de notifier la concentration en raison de
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l’absence d’une notification HSR et ne pas avoir observe la
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periode d’attente de 30 jours. Depuis cette date, au meme
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titre que l’entreprise sanctionnee, un autre investisseur qui a
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fait plusieurs acquisitions sans les notifier et observer la
periode d’attente a lui accepte de payer une amende de
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480 000 de dollars.
UNITED STATES: THE US SIDE OF THE E-BOOKS
CASE
ETATS-UNIS : LE VOLET AMERICAIN DE L’AFFAIRE
E-BOOKS
One remembers the EU side of this case. In the United
States, it started on April 11, 2012 with a civil complaint
from the US under the direction of the Attorney General
of the United States, who brought this civil antitrust
action against defendants Apple, Hachette, HarperCollins, Macmillan, the Penguin Group and Simon &
Schuster. The purpose of this lawsuit was to enjoin the
publisher defendants and Apple from further violations
of the nation’s antitrust laws and to restore the competition that has been lost due to the Publisher
defendants’ and Apple’s illegal acts.
On se souvient du volet europeen de l’affaire.27 Aux Etats´
Unis, tout a commence le 11 avril 2012 par une plainte au
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civil portee par le procureur general des Etats-Unis enre´
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gistree par l’US District Court Judge Denise Cote pour le
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Southern District de New York, a l’encontre d’Apple, Inc. et
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des cinq principaux editeurs d’e-books, a savoir Hachette,
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HarperCollins, Macmillan, le groupe Penguin, et Simon &
Schuster. Apple etait egalement poursuivi par 33 state
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attorneys general. La finalite de l’action intentee par le DoJ
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etait de faire reconnaı
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ˆtre comme illegaux les contrats et
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pratiques en cause et d’enjoindre les editeurs ainsi qu’Apple
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a cesser de violer les regles de droit de la concurrence et
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restaurer la concurrence mise a mal par les pratiques
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illegales.
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On May 17, August 12, December 5 and 6, 2013,
sentences recognising the violation of s.1 of the
Les 17 mai, 12 aout, 5 et 6 decembre, des jugements
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reconnaissant la violation de la s.1 du Sherman Act ont ete
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* 2014 Thomson Reuters (Professional) UK Limited and Contributors

2. POLITIQUES DE CONCURRENCE
rendus par la juge Cote a l’encontre des cinq editeurs, et a
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l’encontre d’Apple le 10 juillet 2013. La juge Cote a declare
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que les accords passes par Apple avec les cinq editeurs et
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le processus y ayant conduit etaient illegaux car ils
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constituaient une entente sur les prix qui violait per se la
s.1 du Sherman Act. Apple avait intentionnellement participe
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et facilite l’entente horizontale entre les cinq grands editeurs
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de livres electroniques. La juge Cote a egalement etabli que
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le comportement d’Apple avait conduit a une augmentation
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des prix des e-books. Les acheteurs americains d’e-books
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ont paye ces produits plus chers qu’ils n’auraient du si la
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concurrence n’avait ete faussee, ce qui leur a cause un
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prejudice economique estime a plusieurs dizaines de
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millions de dollars. Contrairement aux cinq editeurs qui
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etaient parvenus a des plea deals avec l’Antitrust Division,28
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Apple n’a pas voulu entrer dans une procedure negociee.
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Sherman Act by Apple and five publishers were made
by District Judge Denise Cote. On July 10, 2013,
Denise Cote ruled that Apple per se violated s.1 of the
Sherman Antitrust Act, in facilitating and participating
knowingly and intentionally in a horizontal conspiracy
with the five major publishers in order to eliminate retail
price competition and raise e-books retail prices.
Judge Cote also established that Apple’s behaviour
had led to the increase in prices of e-books. The
American buyers of e-books paid a higher price for
these products that they would have owed if the
competition had not been falsified, what caused them
an economic damage estimated in tens of millions of
dollars. Contrary to the publishers, Apple did not want
to enter a negotiated procedure. The Antitrust Division
had reached plea deals with five publishers.
D’ailleurs, des le prononce du jugement a son encontre,
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Apple a declare interjeter appel au motif que la juge aurait
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applique « a per se standard ». Or Apple conteste toute
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entente sur le prix de vente au detail des e-books.29
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Apple immediately decided to lodge an appeal on the
grounds that the per se rule was irrelevant.
Il est a noter qu’il ne s’agit pas vraiment, dans ce dossier,
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d’un accord vertical sur les prix, ni d’un traditionnel « hub
and spoke conspiracy ».30 Le case law en la matiere, comme
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le montre l’affaire Toys R Us c/. FTC que beaucoup d’observateurs citent,31 suppose une dominance sur le marche
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en cause, ce qui n’est pas le cas d’Apple. Cette societe est
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un nouvel entrant sur le marche de l’e-book. Pour autant, la
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Cour a declare que :
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First, one has to underline that it is not a proper vertical
price restraint or solely a traditional ‘hub and spoke’
conspiracy. Leading cases on ‘hub and spoke’ such as
Toys R Us v FTC assume market dominance. Apple as
a new entrant to the e-books market is not enjoying a
dominant position. Nevertheless the court held that:
« le fait qu’Apple ne soit pas en position dominante sur
le marche pertinent ne diminue en rien la valeur
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instructive de la jurisprudence traditionnelle en matiere
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de hub and spoke conspiracy, en l’espece ».32
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‘‘the fact that Apple was not a dominant player
in the relevant market in no way diminishes the
instructive value of the traditional hub and
spoke conspiracy cases here’’.
Ensuite, la Cour a releve qu’Apple avait use de la clause de
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la nation la plus favorisee pour le prix de vente au detail des
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e-books, afin d’eviter la concurrence sur les prix au detail
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avec Amazon et les autres vendeurs d’e-books, contraignant
ainsi ses concurrents a adopter le modele de l’agence
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commerciale.
Secondly, the Court ruled that the use by Apple of the
most favoured nation clause for a retail price served its
e-books agency agreements. That way Apple managed to avoid retail price competition with Amazon and
the other e-book sellers and ensures that Apple’s
competitors would be forced to adopt the agency
model.
Concernant le volet relatif a l’injonction a l’adresse d’Apple,
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le Department of Justice (DoJ) souhaitait que le traitement
d’Apple soit differencie de celui des cinq editeurs.
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Premierement, parce qu’Apple a ete considere comme
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le ringleader de cette entente sur les prix. Deuxiemement,
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parce que contrairement aux editeurs, Apple n’est pas rentre
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dans un plea deal. C’est pourquoi sur ce deuxieme point, la
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juge a declare necessaire33 d’aller plus loin que la
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proposition du DoJ. Apple avait 30 jours pour designer un
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Antitrust compliance officer interne a l’entreprise, en charge
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de superviser les efforts en ce sens, ce qui fut fait. Le
18 octobre 2013, la juge a designe deux controleurs
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Concerning the question of the injunction addressed to
Apple, the US DoJ point of view was that Apple should
be punished specifically, first because Apple acted as
the ringleader of the conspiracy and secondly because
contrary to the five publishers Apple chose not to settle
with a plea deal. This is why on this second point, the
judge assessed that it was necessary to go further than
the DoJ proposal. Judge Denise Cote decided to
nominate, on October 18, 2013 two external compliance monitors and not only one, in charge of controlling and assessing Apple’s compliance policies and
procedures. The first one is Mr. Bromwich the wellknown lawyer specialising in compliance who twice
worked for the US DoJ, who will be assisted by Bernard Nigro. This double nomination show how much
District Judge Cote is sensitive to the absence of any
c
* 2014 Thomson Reuters (Professional) UK Limited and Contributors
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3. DROIT DU COMMERCE INTERNATIONAL ET DE LA CONCURRENCE
conscience on the part of Apple’s Boardconcerning
the gravity of these antitrust violations.
externes et non un seul comme demande par le DoJ
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s’agissant du programme de conformite impose a Apple. Ils
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seront charges de veiller aux politiques et aux procedures
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de conformite d’Apple et de les evaluer. Il s’agit de l’avocat
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specialiste de la Compliance notoirement reconnu, M.
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Bromwich, qui travailla par deux fois pour le DoJ. Il sera
assiste dans sa tache par Bernard Nigro, avocat specialise
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en droit de la concurrence qui travailla pour sa part en
qualite de directeur adjoint du Bureau de la concurrence de
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la Federal Trade Commission (FTC). Cette double
nomination montre a quel point la District Judge est
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sensible a l’absence de prise de conscience par la
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direction d’Apple quant a la gravite de ses violations du
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´
droit de la concurrence.
On the other point, in the response letter to Judge
Cote, the DoJ underlined that the fact that the publisher defendants jointly opposed the US DoJ punishment proposal against Apple shows the necessity to
extend for three additional years the ban on new
agency deals and ‘‘highlights why it is necessary to
ensure that Apple (and hopefully other retailers) can
discount e-books and compete on retail price for as
long as possible’’. Judge Cote also considered this
joint opposition as a demonstration of a serious and
continuous risk of conspiracy.
Sur la question de la differenciation, selon le DoJ dans sa
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lettre de reponse adressee au juge Cote, le fait que les cinq
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editeurs se soient opposes collectivement a la sanction
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proposee par le DoJ a l’encontre d’Apple demontre, s’il en
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etait besoin, la necessite d’allonger l’interdiction de tout
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nouveau contrat d’agence de trois ans. La juge Cote a
egalement considere cette opposition conjointe des cinq
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editeurs comme refletant un risque continu et serieux
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d’entente.34
Concerning the last part of the judicial process, the
compensation, while the plaintiffs, States in the name
of their citizens and ‘‘class’’ representatives of the
consumers, have already obtained $162m in their
transactions with the publishers, this part of the judicial
file is scheduled by Judge Denise Cote for May 2014 in
front of Judge Wood. It seems that the parties are
trying mutual agreements with different classes under
the supervision of Judge Wood. Finally, a civil action
has just been brought by the company DNAML which
adduces that competition was also restricted because
the price fixing agreements organised by Apple and
five publishers artificially restricted the possibility of the
other e-book sellers to compete on the aforementioned market. DNAML declares that it has had no
choice than other than to sign the agreement of sales
outlet with Hachette and HarperCollins at the beginning of 2010 if it wanted to be able to continue to sell
them e-books. It should also be pointed out that if by
the biggest chance it had convinced one of the publishers to sell cheaper than the said price, the clause of
the most favoured nation automatically prevented de
facto any competition to the detriment of Apple.
Concernant le dernier volet, celui de l’indemnisation, alors
que les plaignants, Etats au nom de leurs citoyens et
« classes » representant les consommateurs, ont deja
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obtenu 162m de dollars dans leurs transactions avec les
editeurs,35 ce volet du dossier judiciaire a ete programme
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par la juge Cote pour mai 2014 devant le juge Wood. Il
semble que les parties tentent d’autres accords amiables
avec differentes « classes » privees sous la supervision du
´
´
juge Wood. Enfin, une action vient d’etre intentee par un
ˆ
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autre vendeur d’e-books, la societe DNAML qui allegue que
´´
`
la concurrence a ete egalement restreinte car l’entente sur
´´ ´
les prix organisee par Apple et les cinq editeurs a artifi´
´
ciellement restreint la possibilite pour les autres vendeurs
´
d’e-books de faire concurrence sur ledit marche. DNAML
´
declare ne pas avoir eu d’autre choix que de signer l’accord
´
d’agence commerciale avec Hachette et HarperCollins au
debut 2010, s’il voulait pouvoir continuer a vendre leurs e´
`
books. Il fait aussi remarquer que si par le plus grand hasard
il avait convaincu un des editeurs de vendre moins cher que
´
ledit prix, la clause de la nation la plus favorisee empechait
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ˆ
de facto toute concurrence au detriment d’Apple.36
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Anne Tercinet
Anne Tercinet
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* 2014 Thomson Reuters (Professional) UK Limited and Contributors