Extrait du Livre Blanc
L’ACCES A L’INFORMATION ET AUX RESEAUX SOCIAUX REND-IL PLUS INNOVANT.E ?
Une compétence cognitive du 21ème siècle : L’apprentissage de l’exploration d’informations sur les réseaux sociaux
Livre blanc information reseaux sociaux et innovation - lauren peres
Livre blanc information reseaux sociaux et innovation - claudine pierron
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Extrait du Livre Blanc
L’ACCES A L’INFORMATION ET AUX RESEAUX SOCIAUX
REND-IL PLUS INNOVANT.E ?
A la rencontre de :
Claudine Pierron
Une compétence cognitive du 21ème siècle :
L’apprentissage de l’exploration d’informations sur les
réseaux sociaux
«Nous sommes entrés dans un environnement immatériel qu’il est
convenu d’appeler une économie des connaissances»
Accès au livre blanc :
https://albanjarry.com/livre-blanc-innovation/
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Une compétence cognitive du 21ème siècle :
L’apprentissage de l’exploration d’informations sur les
réseaux sociaux
Doctorante RH, Conseil en évolution professionnelle, je
m’intéresse aux mobilités professionnelles, les
transformations relatives aux évolutions des métiers, la
diversité des nouvelles formes d’emplois, les nouveaux
modes d’apprentissage
LinkedIn : claudinepierron
Twitter : @claudinepier
Le savoir est fragmenté, parcellisé, éclaté en une vaste mosaïque, il se recompose en
permanence au gré des besoins. La cartographie des objets d’échanges, des temps, des
espaces, des densités et des acteurs qui les nourrissent ne ressemble en rien à celle que nous
connaissions il y a dix ans. L’accès à l’information relève de chacun d’entre nous, se trouve au
sein de communautés, de réseaux sociaux.
Nous sommes en train de vivre dans un monde où l’accélération des techniques opère en
synergie avec l’accélération du changement social qui, lui-même, est synchronisé avec
l’accélération des rythmes de vie. Dans les sociétés de l’accélération technologique, le temps
devient un temps profane, individuel, numérique, accéléré et démultiplié. Il constitue un
espace, parcouru par des flux incessants et simultanés d’informations. L’individu en est la
figure maîtresse, constamment à la recherche d’un « plein » d’opportunités, d’expériences,
de savoirs.
La révolution numérique désigne simplement le fait que l’informatique et internet ont envahi
notre quotidien et ont modifié la façon dont nous diffusons, partageons et recherchons les
informations, voire les savoirs. L’explosion des technologies a également permis d’accéder à
des connaissances grâce à de multiples applications informatiques (forums de discussion,
visioconférences, messageries instantanées, Wikis, Blogs, Podcasting, Really simple
syndication [Rss]),et plus généralement, des accès à des informations en ligne sous leurs
innombrables et croissantes déclinaisons.
Nous sommes entrés dans un environnement immatériel qu’il est convenu d’appeler une
économie des connaissances. Cet environnement dominé par les services, les savoirs et les
technologies numériques a créé une nouvelle économie de l’intelligence et des relations. Ainsi
l’émergence de nouveaux contextes et types d’emplois exigent des changements continus des
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connaissances et des compétences individuelles pour développer l’employabilité à l’intérieur
et l’extérieur de l’entreprise. C’est le cas lors d’une mobilité professionnelle ou recherche
d’emploi, où il est important de prendre en compte les interactions, les rétroactions, les
contextes et les complexités économiques afin d’aborder les problèmes de plus en plus
pluridisciplinaires. Cette connaissance s’acquiert par des recherches affinées sur les réseaux
et la rencontre d’influenceurs clés dans le domaine.
Ainsi l’essor de l’économie du savoir signifie que le problème central concerne moins l’accès
à l’information que la faculté de s’en servir et, plus généralement, la capacité d’apprentissage
de la part des différents acteurs concernés.
En effet, la somme des savoirs augmente de façon exponentielle sous la forme d’informations
disponibles, cependant la difficulté est que toutes ces informations doivent être assimilées
pour constituer du savoir pertinent. L’ensemble de ces données va devoir être structuré pour
être interprété et cela va exiger de bonnes capacités cognitives. En effet, rechercher des
informations sur des réseaux comme Twitter va exiger des compétences d’exploration afin
de détecter lors du lancement de la recherche les bons mots clés. Il sera nécessaire de les
relier, les catégoriser. De lien en lien, il s’agira d’apprendre à contrôler son attention pour
éviter la sérendipité, de perdre le fil. C’est aussi accepter de recueillir ces nouvelles données
sans immédiatement percevoir leur valeur. L’exploration numérique à travers des sites
comme Twitter, Linkedin va contribuer à une attention qui contraint à traquer les indices, des
liens, à capitaliser et à contextualiser. Ces Réseaux sociaux transportent les connaissances en
temps réel et sont générateurs d’idées, de rencontres, d’intelligence collective dans un délai
très court. Ils offrent des opportunités d’apprentissage décloisonnées, non formatées ce qui
favorise la découverte de nouvelles connexions dont nous n’aurions pas imaginé l’existence.