Twitter a crée de vraies stratégies de vente, de communication ou simplement de veille.
Mais, le constat d’un manque évident de
formation et de stratégie d’approche de Twitter reste toujours d’actualité. Ce manuel est pour vous.
3. par Flavien Chantrel et Benjamin Romei
Présentation du service
Historique, par Frédéric Pereira
Guide pratique d’utilisation, par Emilie Ogez
Pourquoi Twitter ne sera jamais grand public ? Pour qui est vraiment Twitter ?
Par Cédric
L’intérêt
10 types d’utilisation de Twitter, par Flavien Chantrel
Actualité avant tout ! Par SEOMAN
Les échanges : l’ère de l’accessibilité, par Julien Guyomard
Mettre en valeur sa recherche d’emploi via Twitter, par Flavien Chantrel
Réputation numérique et Twitter, par Antoine Dupin
Twitter, quand son insertion dans l’économie de l’attention devient une assertion
pour l’économie de l’information, par Camille Alloing
10 solution pour soigner votre tweetadiction, par Jean-Paul Oury
Trouver des followers et développer son influence sur Twitter, par Lionel Roux
Les outils : veille, aides à l’utilisation, hébergement, ...
Trouver des comptes intéressants, par Cyrille Franck
Chercher sur Twitter, Utilisez la vraie puissance de Twitter, par Genaro Bardy
Les clients Twitter, par Gonzague Dambricourt
Services d’aide à l’utilisation, par Christophe Ramel, Emilie Ogez et Anne-Laure
Raffestin
Twitter et information
Comment expliquer l’attirance des journalistes pour Twitter ?, par SEOMAN
Twitter et la qualification des sources, par Camille Alloing
Twitter et partage d’information : la face B des journalistes, interview de
Jean-Marc Manach
Twitter, et l'application concrète de la théorie des six degrés de séparation, par
Cédric Motte
Le local, une voie royale pour Twitter ? par Erwann Gaucher
4. Dans les rédactions
Twitter et le journalisme de source, par Antoine Dupin
Twitter : une école d'écriture efficace, par Cyrille Franck
Les twittos et les autres, par Marie-Amélie Putallaz
Twitter a réduit la frontière entre les espaces professionnels et privés, par Flavien
Hamon
La place des journalistes
Les journalistes ont-ils toujours le monopole de l’information ? par SEOMAN
Les journalistes, community managers en puissance ? par Cyrille Franck
Le personal branding : journalistes narcissiques ou évolution des moeurs ? par
Flavien Hamon
Quand le journaliste fait disparaître Twitter, par Marie-Amélie Putallaz
L’intérêt de Twitter pour une entreprise
Activer les relais d'information sur Twitter, par François Mathieu
Un outil de veille simple et gratuit pour commencer, par Franck Lapinta
Comment faire ses premiers pas , par Franck Lapinta
Twitter comme outil pour lancer une réflexion entre experts, par Jean-Christophe
Anna
Intégrer Twitter dans la stratégie de son entreprise :
communiquer
Que penser des concours sur Twitter ? par Flavien Chantrel
Quel contenu/tweets faut-il publier pour un compte entreprise ? par Camille Jourdain
Qui suivre ? Par Florian Karmen
Adapter ses contenus au média Twitter , par Frédéric Pereira
Quantité et qualité sont deux choses différentes, par Jean-François Ruiz
Comment engager la relation et mesurer son ROI, par Jean-François Ruiz
Twitter et le story-telling, par Fadhila Brahimi
Les mauvaises pratiques sur Twitter, par Cyril Rimbaud
Faire de la publicité sur Twitter, par Mathieu Flaig
Cdiscount VOD et Twitter, par la Community manager de Cdiscount VOD
5. Intégrer Twitter dans la stratégie de son entreprise : la relation
client
Vendre sur Twitter, un leurre ? par Camille Jourdain
Twitter comme outil de service client ? par Sylvain Gueguen
Comment utiliser Twitter en équipe, par Michelle Chmielewski
Elle court, elle court, la communication 2.0, par Myriam L’Aouffir
Intégrer Twitter dans la stratégie de son entreprise : le
recrutement
Typologie des membres de Twitter : quels profils peut-on y trouver ? par Vincent
Rostaing
Comment trouver les meilleurs profils sur Twitter, par Vincent Rostaing
Comment Twitter vient compléter les sites de recrutement traditionnels, par
Franck Lapinta
Les limites de Twitter en matière de recrutement, par Flavien Chantrel
Et les entrepreneurs/freelances ?
Introduction à la création d’une communauté autour de soi, par Kim Auclair
Twitter, la pause détente du freelance ? par Jean-Paul Oury
Audience
Twitter comme source de trafic, par Julien Guyomard
Flux RSS ou ajout manuel ? Les stratégies pour twitter efficacement quand on
blogue, par Valentin Pringuay
Les possibilités de référencement avec Twitter, par Alexandre Santoni
Quel est le meilleur moment pour tweeter ? par Jean-François Ruiz
Optimiser les chances de lecture par Twitter de son nouvel article, par Alexandre
Santoni
Adieu commentaires, bonjour RT ! par Frédéric Pereira
Tuer père et mère pour un RT, par Jean-Paul Oury
Fidélisation
Twitter remplace-t-il le flux RSS ? par Benjamin Romei
Bonjour Twitter, par Emilie Ogez
L'effet Poney, par Priscilla Gout
6. Chapitre 5 – Témoignages
Emery Doligé
Eric Dupin
Franck Lapinta
Manuel Dorne
FHDR
Julien Guyomard
Michelle Chmielewski
Géraldine Dormoy
Sophie Saulnier
Siegfried Thouvenot
Oxmo Puccino
7. En Octobre 2009, nous avions réuni une quinzaine de rédacteurs pour formaliser
leur expérience de professionnels du Web et leur utilisation de l’outil que peut
représenter Twitter. Un guide à destination des agences et des marques, mais
également à destination des early-adopters et du grand public. Aujourd’hui, Twitter
est plus que jamais présent et s’est démocratisé auprès d’un public plus large. Son
arrivée massive en France a permis à de nombreuses entreprises de franchir le pas
et de créer de vraies stratégies de vente, de communication ou simplement de
veille sur Twitter. Mais un an plus tard, le constat d’un manque évident de
formation et de stratégie d’approche de Twitter reste toujours d’actualité.
La croissance en termes d’utilisateurs a été impressionnante dans certains pays.
Les pays hispanophones par exemple, avec une croissance de plus de 1 200% en
partie suite au tragique séisme au Chili, la population se tournant vers Twitter pour
établir le contact et s’entraider. En Colombie, les inscriptions ont augmenté de
300% suite à l'inscription d'hommes politiques qui utilisent Twitter pour rester en
contact avec leurs électeurs.
Et contrairement à ce que l’on pourrait croire, les Etats-Unis n’ont pas le monopole
du micro-blogging : 60% des inscrits habitent hors de leur territoire ! Le service est
désormais disponible en six langues.
Twitter à également mûri en un an, de nouveaux services sont arrivés, des rachats
de startups ont été effectués. D’ailleurs depuis début 2010, Twitter se définit
comme un réseau d'information mondial, une vraie avancée quand on pense que le
concept initial de Twitter devait permettre aux utilisateurs de dire ce qu’ils font à
un instant T. Twitter a évolué d’un service interpersonnel à un service plus global,
de plus collectif.
Septembre 2010, un autre mois important dans le développement de Twitter dans
le monde : le lancement de sa nouvelle interface web ! Un nouveau design, une
nouvelle vision : le tout Embed. Tous les médias sont embarqués directement sur le
site Twitter : vidéo, photos, liens, tweets similaires... Il s’agit de la seule réelle
innovation du coté de l’interface depuis la création du service en 2006. Mais c’est
aussi le mois qu’a choisi Evan Williams, l’un des co-fondateurs du site internet,
pour démissionner de ses fonctions et donner les rênes à Dick Costolo, l’ancien
directeur d’exploitation de Twitter. Evan reste tout de même dans l’aventure Twitter
et garde une position-clé dans la société en se concentrant la stratégie produits.
Alors, en chiffres, ça donne quoi ? 145 millions d'utilisateurs dans le monde, avec
une estimation de 225 000 utilisateurs en France en Août 2010. 370 000 nouveaux
inscrits par jour, pour une moyenne de 90 millions de tweets quotidiens. 47% des
utilisateurs sont des hommes et 53 % sont des femmes. 57% des utilisateurs ont
entre 20 et 34 ans. Et niveau contenu, 30% sont des récits personnels, 27% des
conversations privées, 10% des liens vers des articles d'actualité, 6% des
livetweets et 4% des spams. Joli programme.
Il nous a semblé intéressant de refaire le point, un an après la première édition de
l’ebook, sur l’utilisation de Twitter en France dans différents domaines. Nous avons
donc pris le soin de contacter de nombreux interlocuteurs actifs sur Twitter. Des
journalistes, des blogueurs, des artistes, des entrepreneurs… Autant de points de
vue, d’utilisations et d’objectifs différents. Voici le résultat, découpé en cinq
chapitres. Le premier s’adresse au grand public. Le deuxième aborde la question du
journalisme sur Twitter. Le troisième est à destination des entreprises, de plus en
8. plus nombreuses à vouloir découvrir et utiliser Twitter. Le quatrième se concentre
sur les blogueurs. Et enfin, puisque que chacun a une utilisation différente de
Twitter, nous nous sommes entretenus avec une dizaine d’utilisateurs dans un
cinquième chapitre dédié aux témoignages.
Nous espérons que cet ebook vous intéressera, vous apprendra des choses, vous
fera réagir. Il n’est pas exhaustif, ce n’est pas possible de l’être sur un tel sujet.
Mais nous l’espérons complet. Chaque article reflète la vision, la pensée ou
l’expérience de son auteur. Cette pluralité des points de vue permettra, nous
l’espérons, de vous faire une idée des utilisations possibles de Twitter. Pour finir, un
grand merci aux nombreuses personnes qui ont accepté de participer à ce projet
collaboratif !
Flavien Chantrel & Benjamin Romei
9. Projet initié par Flavien Chantrel et Benjamin Romei
Coordonné par Flavien Chantrel
Mise en page et relecture par Anne-Laure Raffestin
Illustrations par Isabelle Gatzler
Camille Alloing est Jean-Christophe Anna est
actuellement consultant en consultant Apec, expert en
gestion de la réputation en réseaux sociaux, blogueur sur
ligne. Il est ailleurs doctorant l'identité numérique, l'image
sur ce même sujet, au de marque employeur et le
laboratoire CEREGE de l'IAE de recrutement 2.0.
Poitiers.
Twitter : @CaddeReputation Twitter : @Jchristopheanna
Kim Auclair fait de la Genaro Bardy dirige le
création, animation et gestion développement international
de communautés Web à son du Salon du chocolat, "le plus
compte. Elle est fondatrice de grand événement mondial
MacQuébec, Entrepreneur- dédié au chocolat”, avec 16
internet.com. Elle possède événements dans 9 pays.
également son blogue.
Twitter : @KimAuclair Twitter : @naro
Fadhila Brahimi est coach en Cédric est blogueur sur Autour
stratégie de présence, certifiée du Web. Il présente
par l' ICF. Conférencière AFCP, quotidiennement des
Chroniqueuse sur radio compilations de sites Internet,
Widoobiz et Administrateur l'actualité du Web ainsi que
ISOC France. Elle est des conseils et astuces pour
responsable éditorial du Blog les blogueurs .
Personal Branding.
Twitter : @fbrahimi Twitter : @CedricADW
Flavien Chantrel est Michelle Chmielewski est
Community manager pour Community Manager chez
Regionsjob depuis bientôt 4 Synthesio, américaine (bien)
ans, formateur sur le thème du installée à Paris, amoureuse de
recrutement et des réseaux tout ce qui est nouveau et un
sociaux, blogueur assidu, très peu différent.
actif sur Twitter.
Twitter : @moderateur Twitter : @michmski
10. Gonzague Dambricourt est Social Media Digital Natif
passionné de nouvelles Samouraï, Antoine Dupin est
technologies, d'automobiles et Chargé de Communication Web
de communication. Il a et dispose de la
travaillé pour Ogilvy PR et reconnaissance de la
Vanksen. profession pour ses écrits
grâce à son formidable esprit
d'analyse et de synthèse.
Twitter : @gonzague Twitter : @AntoineDupin
Travaillant depuis 6 ans en Cyrille Franck est journaliste
Agence, Mathieu Flaig est et responsable éditorial sur
l’auteur du blog Publigeekaire Internet, en radio et en presse.
où il propose une veille Intervenant pour WAN-IFRA et
quotidienne dans les domaines consultant éditorial freelance
de la publicité, des médias en matière de stratégie web et
sociaux, du digital, de la réalité usage des réseaux sociaux.
augmentée... et du lol.
Twitter : @MathieuFlex Twitter : @Cyceron
Erwann Gaucher est Priscilla Gout est rédactrice
journaliste, ancien responsable Web à RegionsJob. Elle
d'une filière d'étude à l'ESJ, alimente le contenu du Fil Info
formateur et consultant web et de RegionsJob, de Jobtrotter
print, spécialisé dans la presse et du blog Mode(s) d’Emploi
régionale et passionné des avec Fabrice Mazoir. Elle est
médias. notamment spécialisée sur
l’emploi au féminin.
Twitter : @egaucher Twitter : @Priscilla_RJ
Consultant Web depuis 2005, Julien Guyomard : "Le Web
Sylvain Guéguen est ma passion, son
accompagne ses clients de la développement mon métier.
définition à la mise en place de J'aime innover, et je tente de
leur stratégie Web partager ma passion à travers
(communauté, contenus, etc.) mon blog ilonet"
Twitter : @akostic Twitter : @ilonet
11. Flavien Hamon est journaliste Camille Jourdain est
animateur de communauté consultant web social et
pour LEXPRESS.fr, sponsor community manager pour
officiel de Nescafé. Geek l'agence C2B interactive.
apprivoisé. Bloggeur sur "Le Marketing sur
le Web" et passionné par le
web depuis plusieurs années.
Twitter : @FlavienHamon Twitter : @camj59
Florian Karmen est Myriam L'Aouffir est
référenceur et rédacteur web responsable de la
de formation, actuellement communication on-line des
employé comme community chaines du groupe France
manager dans une société Télévisions. Ex Ambassade du
spécialisée dans l'analyse et la Royaume du Maroc, Ex AIDES,
gestion de la réputation Ex France 2. Présidente
numérique des entreprises. www.JustepourEux.com
Twitter : @floriankarmen Twitter : @Laouffir
Franck La Pinta est François Mathieu est
Responsable Marketing Web à WebCommunicant chez
la DRH du Groupe Société cBanque. Il s'est spécialisé
Générale. Sa mission est de dans les stratégies de
développer l'attractivité de la communication sur les médias
Marque Employeur auprès des sociaux et sur la manière dont
candidats et des collaborateurs. les entreprises et institutions
mobilisent l'outil web.
Twitter : @careersocgen Twitter : @secteur_sud
Cédric Motte est journaliste Emilie Ogez est consultante
web depuis 1998, et transmet en médias sociaux et gestion
ses expériences via un blog, de l'identité numérique,
des formations, des blogueuse et responsable
conférences, et conseille des marketing chez XWiki.
sites de contenu pour leur
refonte ou le traitement en
ligne des événements.
Twitter : @chouing Twitter : @eogez
12. Jean-Paul Oury est Consultant et chef de projet
consultant en e-reputation technique, les compétences de
chez Image et Stratégie. Frédéric Pereira regroupent
Spécialiste de la le design, le référencement ou
communication de crise sur encore la stratégie web. Il tient
Internet, Phd en histoire des depuis 2007 le blog Fredzone
sciences et technologies, et écrit aussi sur Weedle.
auteur de la Querelle des OGM
Twitter : @JP_O Twitter : @Fredzone
Blogueur curieux & passionné Marie Amélie Putallaz est
sur WebTribulation, Valentin journaliste animatrice de
Pringuay est Manager France communauté, squatte à
de Symbaloo.com. LEXPRESS.fr, boit trop de café,
incorruptible - sauf avec des
photos de chats.
Twitter : @Vaelentin Twitter : @marieamelie
Anne-Laure Raffestin est Christophe Ramel, alias
community manager à Kriisiis, Community Manager et
RegionsJob. Elle écrit sur le Blogueur sur Kriisiis.fr, le
Blog du Modérateur. Social Media Blog.
Twitter : @alraffestin Twitter : @Kriisiis
Cyril Rimbaud (alias Cyroul) Benjamin Romei est
a mis ses compétences de fondateur de Vendeesign
consultant ergonome, de agence de conseil en
concepteur et développeur web communication en ligne.
au service de plus d’une L’agence ne fait quasiment que
cinquantaine de projets. Il a de l’édition web et un peu de
fondé, il y a plus d'un an, conseil auprès d’annonceurs et
Curiouser. de marques.
Twitter : @cyroultwit Twitter : @vendeesign
13. Vincent Rostaing Talents & Lionel Roux est responsable
Technology Management : informatique, architecte IT et
Conseil et Accompagnement blogueur. Il s'intéresse
dans le management du cycle particulièrement à l'entreprise
de vie professionnel , le tout 2.0, aux outils collaboratifs et
en mode 2.0. Membre des au webdesign.
associations : A Competence
Egale / CENIO / Atlantic 2.0
Twitter : @lecairn Twitter : @lionelroux
Jean-François Ruiz est Co- Gérant d'une agence de
Fondateur de PowerOn : communication multimédia,
Agence de Web Marketing Alexandre Santoni est aussi
spécialisée dans les médias un blogueur captivé par les
sociaux médias sociaux et passionné
par le référencement.
Twitter : @jfruiz Twitter : @keegfr
SEOMAN est Serial blogueur Un compte lancé à l'occasion
principalement SEO et de la VOD par CDiscount, géré
Monétisation : il sévit par une Community Manager
principalement sur
http://bababillgates.free.fr,
accessoirement il est
consultant en SEO et
Webmarketing.
Twitter : @seoadsenseman Twitter : @CDiscountVOD
14. Avec les témoignages de :
Emery Doligé Géraldine Dormoy
Pataphysicien, Chroniqueur Chef de rubrique Mode
France Info, Intervenant Internet L'EXPRESS.fr Styles
Europe1.fr, Animateur du
Buzzomètre Stratégies, Digital
strategist since 1994.
Blog : Choses vues Blog : Cafe Mode
Twitter : @mryemery Twitter : @cafemode
Manuel Dorne Eric Dupin
Consultant, blogueur et Blogueur influençable sur
mangeur de chocolat noir. Presse-citron
Blog : Korben Blog : Presse-citron
Twitter : @korben Twitter : @pressecitron
FullHDReady Oxmo Puccino
w0of ! Télé Veilleur Tv Zappeur Musicopathe Rapologue
News Informations Humour
Blog : FHDR sur Le Post Site : Oxmo
Twitter : @FHDR Twitter : @OxmoPuccino
Sophie Saulnier Siegfried Thouvenot
Ex étudiante en Blogueur High-tech, Newb
Communication - plus en Podcaster, dev Web etc...
recherche d'emploi. Danseuse
de salsa à l'occasion (et autre).
Site : CaptainWeb
Twitter : @SophierSaulnier Twitter : @CaptainWeb
15. Merci aux personnes suivantes de nous avoir accordé un
entretien approfondi:
Jean-Marc Manach Johan Hufnagel
Qui surveillera les Rédacteur en chef et co-
surveillants ? Journaliste à fondateur de Slate.fr. Ex
internetactu.net & owni.fr, 20minutes.fr et Libération.
blogueur au Monde.fr & auteur
de La vie privée, un problème
de vieux cons ?
Blog : Bug Brother Site : Slate
Twitter : @manhack Twitter : @JohanHufnagel
Graphisme
Isabelle Gatzler
Isabelle Gatzler est graphiste
illustratrice freelance depuis
2008. Elle réalise vos projets
de communication web et print
de la création à l'éxecution.
Site : Phénomène Graphique
Twitter : @pommezede
16.
17. L'auteur : Frédéric Pereira
résenter Twitter en quelques mots n’est pas une
tâche facile. Et pour cause puisque depuis son
C o n s u l ta n t e t c h e f de pr o j e t lancement, soit en 2006, le célèbre service de
te c h n i qu e , l e s c o m pé te n c e s micro-blogging a fait énormément de chemin. Si
de F r é dé r i c r e gr o u pe n t l e
de s i gn , l e r é f é r e n c e m e n t o u bien que tout le monde en parle désormais, y
encore la stratégie web. Il compris les médias traditionnels très friands de ce
ti e n t de pu i s 2 0 0 7 l e bl o g nouvel outil même s’ils n’en cernent pas toujours
Fredzone, et écrit aussi sur les tenants et les aboutissants. Certains le voient
Weedle. comme une application de messagerie instantanée,
d’autres comme un réseau social amputé et
S o n bl o g simplifié à l’extrême, et on comprend pourquoi
l’internaute lambda peine parfois à comprendre
http://www.fredzone.org/
l’intérêt et le fonctionnement de ce service pas
comme les autres.
T w i t t er Mais pour tenter de percer ses mystères, il faut
sans doute commencer par s’intéresser à son
@fredzone histoire.
Twitter, les débuts du service
Comme beaucoup de services, Twitter est avant tout né d’une rencontre entre trois
hommes : Evan Williams, Biz Stone et Jack Dorsey. Des hommes dotés de
compétences multiples et complémentaires, sans lesquelles Twitter n’aurait pas
forcément rencontré autant de succès.
Mais ce qu’il faut surtout souligner, c’est que l’histoire de Twitter est intimement
liée à celle d’un autre géant du Web, un géant que tout le monde connaît, à savoir
Google.
Avant de lancer Twitter, Evan Williams travaillait pour une autre société, Pyra Labs.
Une entreprise relativement connue dans le milieu puisque c’est elle qui éditait à
l’époque la plate-forme Blogger. Comme chacun le sait, Google s’est très vite
montré intéressé par cette dernière et a décidé, en 2003, de sortir la carte bleue et
de la racheter. C’est donc à cette époque que notre ami Evan rejoint les effectifs de
la firme de Larry Page et de Sergey Brin.
Au même moment, Biz Stone travaillait sur Xanga, un service communautaire
similaire à Blogger et qui permettait aux internautes d’héberger des blogs, bien sûr,
mais aussi de disposer d’une page personnelle. Notons d’ailleurs que le service
existe toujours. L’homme s’est ainsi fait remarquer et c’est sans doute ce qui a
conduit Google à le recruter en 2003 suite à son rachat de la société Pyra Labs.
C’est en 2004 que Biz Stone et Evan Williams décident de quitter Google. Biz
Présentation du service
18. disparaît alors dans la nature alors qu’Evan en profite pour créer une nouvelle
société spécialisée dans l’enregistrement, l’hébergement et la diffusion de
podcasts : Odeo. Il faudra attendre l’année suivante, soit 2005, pour que Biz
revienne dans la partie et rejoigne son ancien collaborateur, rapidement suivi par
un certain Jack Dorsey.
Un Jack Dorsey qui n’a quant à lui jamais travaillé pour Google et qui n’était pas
directement lié au Web puisqu’il occupait le poste de dispatcheur pour les urgences
américaines. Le plus étonnant, bien sûr, c’est que Twitter n’aurait jamais pu exister
sans cet homme.
Car en effet, c’est Jack Dorsey qui a eu le premier l’idée de travailler sur une
application Web fonctionnant à partir de la technologie SMS. Biz Stones et Evan
Williams se joignent très vite à lui et commencent à développer leur nouveau
service. Nous sommes alors en 2006, Flickr est devenu un incontournable du Web
mondial et ils décident donc d’appeler leur service Twittr pour surfer sur la vague.
Finalement, c’est le 21 mars de la même année que le tout premier tweet est
publié de la main de Jack Dorsey. Un tweet qui restera sans doute dans les
annales : "just setting up my twittr".
Les premières semaines de test se passent bien et la version beta du service est
finalement lancée le jour même de l’anniversaire d’Evan, à savoir le 31 mars 2006.
Twitter ne compte alors qu’une centaine de comptes actifs.
Présentation du service
19. Twitter, changer le monde en 140 caractères
La fameuse limitation des 140 caractères est instituée en 2007. Jack Dorsey
déclare alors "one could change the world with one hundred and forty characters".
Autant dire que ce tweet a fait le tour du monde, et plusieurs fois encore.
C’est aussi à cette époque que les choses s’accélèrent pour Twitter. Pour
commencer, nos trois compères décident, enfin, de créer une entreprise pour
développer plus facilement et plus efficacement leur service. Mais ce n’est pas tout
car c’est en mars de la même année que Twitter remporte le South by Southwest
Web Award. C’est grâce à ce succès que le service parviendra à se faire connaître
auprès des investisseurs.
Deux levées de fond sont organisées en 2007 et en 2008. Twitter reçoit alors 5 et
15 millions de dollars. Une belle somme qui lui permettra d’assurer son
fonctionnement et d’améliorer son infrastructure, mais aussi et surtout de
commencer à racheter d’autres entreprises comme Summize (qui est devenu le
moteur de recherche du service). Durant la même période, le service commence à
se faire un nom dans le milieu et ce sont finalement 100 millions de tweets qui sont
publiés chaque trimestre.
Précisons que John Edwards et Barack Obama ont fait leur entrée sur Twitter en
2008 pour communiquer plus facilement sur les élections présidentielles des Etats-
Unis, rapidement suivis par un nombre important de politiciens, de stars et
d’artistes en tout genre.
Twitter, raconter le monde
Il faudra finalement attendre 2009 pour assister à l’explosion du service. Une
nouvelle levée de fond est ainsi organisée et Twitter reçoit alors 35 millions de
dollars, ce qui lui permet notamment de racheter la société Mixer Labs, spécialiste
de la géo-localisation. En décembre de la même année, ce sont alors 2 milliards de
tweets qui ont été publiés à chaque trimestre. Logique, dans le sens où tout le
monde parlait alors du célèbre service.
Et c’est à cet instant précis que les médias s’en sont emparés. Tout à commencer
lorsque des opposants au régime iranien ont décidé de communiquer sur leur
quotidien et de le partager avec les utilisateurs du service. Grâce à Twitter, le
monde entier a pu se rendre compte des atrocités commises par le régime de
Mahmoud Ahmadinejad.
Durant la même année, les utilisateurs de Twitter apprennent en avant-première et
même avant la plupart des journalistes la mort de Mickael Jackson, le roi de la pop.
Et là, une course folle commence. Le service n’est plus seulement un endroit où les
internautes ont la possibilité de parler de leur vie, il est devenu un nouveau moyen
de diffuser l’information.
Et c’est bien pour cette raison qu’il est indispensable de lever le voile sur certains
de ses aspects.
Présentation du service
20. A première vue, Twitter est simple à utiliser. Mais
quand on sonde son entourage proche (souvent
L 'a u t e u r : E m i l i e O g e z non expert), on réalise que le très connu site de
microblogging n'est pas si évident à appréhender
d'une part et à utiliser d'autre part.
E m i l i e O g e z e s t c o n s u l ta n te
e n m é di a s s o c i a u x e t ge s ti o n
de l ' i de n ti té n u m é r i qu e ,
Pourquoi ? D'abord parce que comme tout
bl o gu e u s e e t r e s po n s a bl e outil/écosystème, il a ses spécificités et qu'un
marketing chez XWiki. jargon bien précis existe. Si on ne le connaît pas
(au moins les bases), on est vite un peu perdu.
Ensuite parce que quand on arrive sur Twitter,
S o n bl o g généralement, on se demande à quoi cet outil dont
tout le monde parle va bien pouvoir nous servir.
http://www.emilieogez.com
C'est le plus gros souci à l'heure actuelle.
D'ailleurs, nombreux sont ceux qui s'inscrivent sur
T w i t t er le site puis laissent leur compte à l'abandon, faute
d'y avoir trouvé une utilité. C'est ce que j'ai fait et
@eogez finalement, aujourd'hui, je ne m'en passe plus.
Donc, persévérez, vous verrez que vous avez
vraiment un intérêt.
Dans la suite de cette article, nous allons présenter Twitter, son vocabulaire,
quelques rituels et les usages (non exhaustifs) qu'il est possible d'en faire.
1. Comment ça marche ?
Twitter est un site de microblogging qui vous permet d'envoyer des messages (ou
tweets) de 140 caractères maximum. Vous avez des followers (utilisateurs de
Twitter qui ont choisi de recevoir vos tweets) et des followings (utilisateurs de
Twitter dont vous suivez les mises à jour). Vous pouvez "forwarder" des messages
à vos followers (on utilise alors le terme "retweet") si vous l'avez trouvé
intéressant, répondre publiquement aux tweets (un tel tweet a la forme suivante :
"@eogez merci pour votre article sur Twitter") ou encore envoyer des messages
privés ("Direct Message"), uniquement visibles de vous et du destinataire. Mais
attention, pour pouvoir envoyer ce type de message, il faut que la personne vous
suive et que vous la suiviez. Comme dans votre navigateur, vous pouvez gérer une
liste de favoris (les tweets que vous aimez ou que vous voulez lire plus tard). Vous
pouvez ajouter dans vos tweets un hashtag. Il s'agit d'un mot-clé précédé d'un #
(par exemple #ebook). Il est l'équivalent des tags qu'on trouve sur un site comme
Diigo (site de bookmarking social), mais pour Twitter. En cliquant sur ce hashtag,
vous accédez à la liste de tous les tweets qui l'utilisent ; c'est un système de
recherche et de filtre efficace. Vous avez enfin les listes, permettant de regrouper
des personnes selon des thématiques (par exemple "actualités Web", "identité
numérique", "emploi"...).
Présentation du service
22. 2. Bien démarrer sur Twitter
2.1 Créer un compte
Rendez-vous sur http://www.twitter.com et créez un compte puis :
● Choisissez un pseudo explicite, pas trop long et qui reflète vos activités
personnelles ou professionnelles.
● Remplissez votre mini bio. Allez à l'essentiel, dites qui vous êtes, ce que vous
faites, pourquoi vous avez créé ce compte... N'oubliez pas de fournir l'URL de votre
site si vous en avez un et le lieu d'où vous tweetez
● Choisissez de le rendre public ou privé. Si vous vous voulez gagner en
visibilité, choisissez plutôt "public"
● Ajoutez une photo de vous, un portrait, récent et assez fidèle.
● Personnalisez enfin votre fond Twitter. Plusieurs sites vous proposent d'en
télécharger ou de les créer vous-mêmes. Vous pouvez aussi le faire créer par un
designer professionnel.
2.2 Créer son réseau
La dernière étape est de se créer un réseau. Oui, mais qui suivre ? Twitter vous fait
quelques suggestions au moment de l'inscription mais aussi plus tard. Rendez-vous
dans l'onglet "Who to follow". Dans "View suggestions", vous trouverez une liste de
personnes à suivre (générée à partir de l'analyse des personnes que vous suivez
déjà). Si vous êtes plutôt intéressé par un sujet spécifique, allez dans "Browse
Interests" et choisissez celui qui vous intéresse. Pour chaque sujet, une liste de
personnes de référence est proposée. Vous pouvez enfin utiliser le moteur de
Présentation du service
23. recherche "Find friends" pour retrouver les personnes que vous connaissez déjà et
faire une recherche dans le répertoire de vos différentes messageries (c'est
d'ailleurs une des premières choses à faire !). Vous pouvez enfin consulter des
annuaires (par exemple Twitts.fr et WeFollow) et faire quelques recherches sur le
Web (vous trouverez par exemple une liste de spécialistes de l'identité numérique
et des RH ici). Enfin, fiez-vous au #followfriday de vos followings. Le principe du
#followfriday est de recommander chaque vendredi des personnes intéressantes à
suivre.
Et maintenant, comment gagner des followers ? Il n'y a pas de recette miracle. Il y
a bien des techniques artificielles, on peut acheter des followers, mais je ne vous
conseille pas de passer par là. Il est préférable d'être patient et de construire son
réseau doucement mais sûrement comme le dit le dicton. La qualité prime sur la
quantité. Quelques conseils :
● Produire du contenu pertinent sans se disperser
● Etre poli (comme dans la vie de tous les jours)
● Aider son réseau
● Répondre aux sollicitations
● Tweeter régulièrement
● Mettre un peu d'humanité dans vos tweets
Comment utiliser Twitter ?
Vous pouvez utiliser Twitter de deux façons.
● Depuis sa page Web Twitter (http://twitter.com/#!/votrepseudotwitter).
Depuis cette page, vous accédez à toutes les fonctionnalités offertes par le site de
microblogging.
● En utilisant un client Twitter (par exemple : Tweetdeck, Tweetie, Hootsuite,
Seesmic...), sur son ordinateur ou sur son téléphone : ce sont des logiciels
spécialisés très utiles, surtout si on devient un inconditionnel. Ils proposent des
fonctionnalités supplémentaires et permettent de faire plus facilement face au flot
d'informations.
Présentation du service
24. Les usages
L'usage de Twitter peut être personnel ou professionnel et je dirais aussi que tous
les usages sont à inventer ! Mais en voici déjà une petite sélection :
● Faire de la veille et trouver des clients : surveiller des sujets (en suivant des
personnes, un hashtag, un liste)
● Se faire aider :
● Partager : diffuser au près de ses followers les informations qu'on trouve,
susceptibles de les intéresser. Il faut savoir donner pour recevoir.
● Interagir : à la base, Twitter n'est pas un outil de conversation, mais il est
tout de même possible de l'utiliser en ce sens, si les échanges ne sont pas trop
longs ; il peut même remplacer le mail ou la messagerie instantanée dans certains
cas (via l'utilisation de messages directs).
● Promouvoir ses produits, son site... : diffuser les URL de ses articles de blog,
faire la promotion d'une nouvelle gamme de produits, annoncer un événement...
● Faire du live-tweeting : il s'agit de couvrir des événements en temps réel. Il
peut s'agir aussi bien d'une conférence, d'une émission de télévision que d'un
événement sportif
● Faire des interviews : pourquoi pas ?
● Faire du live-tweeting : c'est-à-dire tweeter en temps réel lors d'un
événement (sport, conférence...), de la même façon que le ferait un journaliste
radio en direct. Cela permet aux personnes non présentes de savoir ce qui se dit ou
se passe.
● Faire du support : prenez l'exemple de Free !
● Vendre des produits : l'exemple le plus célèbre est celui de Dell, qui vend des
ordinateurs et fait du déstockage.
Présentation du service
25. L 'a u t e u r : C é d r i c
Selon de récents sondages, parmi les millions
C é d r i c e s t bl o gu e u r s u r
Autour du Web. Il présente d'utilisateurs en ligne sur Twitter en 2010, très peu
qu o ti di e n n e m e n t de s se connectent tous les jours et tweetent.
c o m pi l a ti o n s de s i te s Il y a bien entendu différentes raisons à cela...
Internet, l'actualité du Web
a i n s i qu e de s c o n s e i l s e t Certaines personnes ne trouvent aucune utilité à
a s tu c e s po u r l e s bl o gu e u r s ce service et d'autres n'ont tout simplement pas le
temps de tweeter. En fait, beaucoup de personnes
ont probablement suivi la tendance et ont
S o n bl o g
enregistré un compte Twitter par curiosité. Mais
Autour du Web passé ce moment de découverte, l'utilisateur fuit,
pourquoi ?
T w i t t er
@cedricadw Après m'être posé la question, je suis parti faire un
tour sur le Net. J'ai lu quelques forums, étudié
quelques commentaires et j'en suis arrivé à la
conclusion suivante :
Twitter est tout bêtement difficile à utiliser pour un utilisateur novice !
Pourtant, en y réfléchissant bien, qui peut inventer un service aussi simple ??
Il suffit de saisir un message de 140 caractères maximum dans une zone de texte
et de cliquer sur un bouton "Tweet"... Facile non ? Apparemment, pas pour tout le
monde.
Alors pourquoi Twitter est si difficile à utiliser ?
En fait, nous nous trompons complètement sur la vision que nous nous faisons de
Twitter. Ce n'est pas parce qu'un service est conceptuellement simple à employer
Présentation du service
26. qu'il est techniquement facile à utiliser, ou que nous pouvons nous en servir de
manière utile.
Quand il s'agit d'en faire un usage utile, Twitter se résume à ça :
• Il faut un but
• Il faut des efforts
• Il faut du temps
• Il faut de la motivation
• Il faut de l'engagement
• Il faut de la persévérance
• Et plus que tout, il faut de la passion !
Paradoxalement, les choses qui font que Twitter est techniquement difficile à
utiliser sont aussi celles qui en font ses points forts. C'est ce qui le rend si puissant
(pour ceux qui arrivent à le maîtriser).
En fait, il existe d'innombrables façons d'utiliser Twitter. Même si des modèles
d'utilisations typiques sont apparus, ils ne sont pas explicites. Il n'y a pas beaucoup
d'aide pour les novices. Lorsque vous créez un compte Twitter, vous n'obtenez
pratiquement aucune orientation ou conseil sur la meilleure façon de l'employer. Il
n'y a aucune règle précise qui vous indique comment vous comporter sur un
réseau de micro-blogging.
Twitter, ça remonte à l'enfance !
Depuis que nous sommes enfants, nous avons appris à suivre des règles (rappelez-
vous les "Fais pas ci... Fais pas ça"), que chaque question a une réponse. La
plupart d'entre nous attendent des orientations, des règles, de la structure, avant
de faire quoi que ce soit lorsque nous rencontrons de nouvelles situations. Si nous
n'obtenons pas cela, nous nous inquiétons et nous ne savons pas comment agir...
Alors nous préférons ne rien faire !
Twitter a oublié ces règles de bases...
Alors pour qui est réellement Twitter ?
Vous ne trouverez pas beaucoup de gens en quête de conformité parmi la
population active de Twitter.
Présentation du service
27. Twitter est, comme dirait une certaine enseigne, un "agitateur de curiosité" !
Twitter attire des acteurs, des chanteurs, des hommes politiques et aussi des gens
tout à fait banals comme vous et moi.
Mais pour résumer, Twitter c'est pour :
• Les curieux
• Les créatifs
• Les ouverts d'esprit
• Les artistes
• Les extravagants
Conclusion
Choix, responsabilité et liberté sont 3 mots qui vous aideront à vous affirmer.
N'hésitez pas à observer comment font les personnes influentes pour tweeter et
prenez exemple sur eux.
C'est à vous, l'utilisateur, de définir la meilleure façon d'exploiter ce formidable
outil qu'est Twitter.
Présentation du service
28. L'auteur : Flavien Chantrel
Flavien Chantrel est
Community manager pour
Regionsjob depuis bientôt 4
a n s , f o r m a te u r s u r l e th è m e De nombreux débats ont lieu sur la meilleure
du r e c r u te m e n t e t de s manière d'utiliser Twitter. Certains pensent que
r é s e a u x s o c i a u x , bl o gu e u r
suivre de nombreuses personnes est impossible et
assidu, très actif sur Twitter.
enlève tout intérêt à l'outil. D'autres n'envisagent
pas d'avoir une timeline qui n'est pas hyper-active,
S o n bl o g envoyant de nouveaux liens toutes les quelques
secondes. Il n'y a aucune vérité absolue en
Le Blog du Modérateur
matière d'usage, chacun est libre de décider la
façon dont il va utiliser Twitter pour arriver à ses
T w i t t er fins. Tout dépend bien sûr des besoins : création
@moderateur de trafic, discussions, veille... De nombreuses
possibilités s'offrent à vous, le tout est de savoir ce
que vous souhaitez faire ! Voici 10 possibilités en
la matière, la liste n'est bien sûr pas exhaustive.
1 - Twitter pour s'informer
Quand on pense à Twitter, l'intérêt qui vient tout de suite à l'esprit est la rapidité de
propagation de l'information. Twitter est devenu indissociable du temps réel. Plus
besoin de vous donner d'exemples, on a assez parlé du crash de l'Hudson, de la
mort de Michael Jackson et de leurs équivalents. L'intérêt n'est pas tant dans cette
course à l'exclusivité que dans la possibilité d'être informé en permanence des
actualités marquantes. De fausses rumeurs circulent bien sûr, il ne faut pas
prendre tout ce que vous trouvez sur Twitter comme parole d'évangile. Mais
globalement, Twitter vous donne accès à de nombreuses sources simplement :
actualités, réflexions, insolite...
L'intérêt
29. 2 - Twitter pour échanger avec une communauté de fans
Le phénomène est en plein développement. Il suffit de regarder les tweets les plus
populaires sur la homepage du site pour s'en rendre compte. Ils sont fans de Justin
Bieber, de Miley Cirus, des Jonas Brother ou d'autres popstars très en vogue et se
servent de Twitter pour partager cette passion. Déclarations d'amour, anecdotes,
liens, photos, vidéos... L'idée est d'être monomaniaque. Cet usage se rapproche
souvent du concept de Skyblog, les utilisateurs étant généralement des jeunes qui
en profitent pour partager leur vie quotidienne. Dans ce cadre, Twitter se
rapproche d'un mix entre les updates Facebook et MSN messenger, le tout
saupoudré de communautaire.
3 - Twitter comme lieu de discussion
Ils sont beaucoup à utiliser Twitter de cette manière. Généralement très bavards,
leur but est de converser avec un maximum de membres. Cela peut prendre la
forme de discussions, de réactions à l'actualité, de commentaires sur ce qui passe
à la télé ou autre. L'essentiel des tweets s'adressent à d'autres utilisateurs. Une
sorte de tchat géant en quelque sorte ! Les échanges peuvent être intéressants. Le
but dans ce cas est soit de cibler les personnes que l'on suit (pour discuter avec
des personnes que l'on connait) soit de suivre un maximum de personnes pour
avoir toujours quelqu'un à qui parler.
4 - Twitter pour créer du trafic
La création de trafic, obsession de la plupart des blogueurs et éditeurs de sites.
Twitter étant un carrefour de liens divers et variés et permettant principalement de
rediriger les utilisateurs vers du contenu, il est logique de voir de nombreuses
personnes l'utiliser pour tenter de s'approprier une partie des clics. Le but est
généralement de ne pas tomber dans l'autopromo pure, mais plutôt de se fixer une
ligne éditoriale correspondant à celle de son blog et d'y inclure régulièrement ses
propres billets. Et comme toujours, plus on réussira à s'intégrer dans la
communauté d'intérêt visée et plus les résultats seront au rendez-vous. Surtout si
la qualité est là, bien sûr !
5 - Twitter comme équivalent d'un flux RSS
Certains sites ont un gros trafic mais pas la volonté ni le temps d'être présent sur
Twitter. Dans ce cas, certains se contentent de poster un flux de news sur leur
compte. C'est le cas de gros journaux en ligne, par exemple. Aucune interaction et
aucune personne de suivies donc, uniquement une présence virtuelle qui permettra
aux lecteurs utilisant l'outil d'être informé des mises à jours du site ou du blog.
Certains blogueurs ont même deux comptes, un pour publier leur flux RSS et un
autre pour les échanges plus personnels. Cela peut être une bonne idée, mais
seulement si vous disposez d'un nombre d'aficionados suffisant. Les comptes sans
L'intérêt
30. échanges dégagent généralement peu de plus-value, seuls les plus motivés
resteront...
6 - Utiliser Twitter sans Twitter
Nul besoin d'avoir un compte pour que le site de micro-blogging soit utile. Une
bonne manière d'utiliser le site est tout simplement de proposer le partage de ses
articles en un clic. Cela suppose donc d'avoir un site, mais aussi des lecteurs qui
utilisent Twitter. Cela peut être efficace sur certaines thématiques si vous avez
beaucoup de lecteurs. Facile à installer, cette méthode est devenue quasi-
incontournable. Cela peut fonctionner de la même manière avec Facebook.
7 - Twitter pour troller (ou pour loler)
Oui, certains se font un malin plaisir à utiliser Twitter de manière anonyme (ou pas)
pour balancer sur un peu tout le monde. L'étendue est vaste, des simples comptes
Détente assumés qui cherchent à s'amuser un peu aux vrais anonymes qui passent
leur temps à cibler certaines personnes. La frontière entre Lol et Troll est parfois
mince, mais ces comptes sont souvent assez suivis, les voyeurs étant nombreux
(et officiellement indignés bien sûr).
8 - Twitter comme outil professionnel
C'est bien connu, aujourd'hui tout le monde est expert sur la toile, en particulier
sur Twitter. Si le procédé peut être critiqué (et l'est généralement d'ailleurs), se
servir de Twitter comme outil professionnel peut être très utile. L'idée est alors
d'adopter une ligne éditoriale professionnelle et centrée sur son domaine d'activité.
L'intérêt
31. On publie régulièrement des liens intéressants, on commente l'actualité, on se
rapproche d'autres personnes de son secteur d'activité avec qui on discute, on
réseaute... Et on essaie de décrocher des opportunités, notamment grâce au
marché caché. Utile, mais clairement chronophage. Mais Twitter pourra vous
permettre d'atteindre des personnes difficilement atteignables autrement.
9 - Twitter et le SAV
C'est la posture qu'adoptent beaucoup d'entreprises. Le compte devient alors un
canal de discussion, une porte d'entrée vers l'entreprise. Les clients peuvent venir
poser leurs questions et échanger avec des personnes dédiées qui répondront
rapidement à leurs questions. Cela reste assez peu répandu en France, et
généralement les bénéfices pour l'entreprise concernent plus l'image et la
communication qu'un réel SAV. Mais l'idée est bonne, et les accros à Twitter y
trouveront leur compte. Citons BNP-Paribas ou Free parmi ceux qui s'y essaient.
Des informations un peu plus corporates peuvent parfois être publiées, mais
globalement l'utilisation de tels comptes est plus liée à des évènements particuliers
qu'à une réelle volonté de rester informé de l'actualité de l'entreprise.
10 - Twitter et la communication de marque
Les entreprises sont de plus en plus présentes sur Twitter. Si on enlève celles qui
ne savent pas pourquoi elles sont venues (social media washing oblige), il reste
plusieurs types de comptes. Communication, vente de produits, recrutement...
Certains optent pour plusieurs comptes, d'autres concentrent leur activité sur un
seul. L'idée étant de mettre en avant les actualités de la marque et de créer un lien
entre les utilisateurs/clients/prospects et l'entreprise. Une veille un peu plus
générale sur son secteur d'activité est toujours appréciée. Et les concours sont
récurrents pour attirer plus de monde, même si généralement les followers obtenus
ne sont pas ciblés...
Il est bien sûr possible de combiner plusieurs types d'utilisation. Ces exemples ne
sont qu'un aperçu, après tout il y autant de types d'utilisation que d'utilisateurs.
C'est ce qui fait d'ailleurs l'intérêt de l'outil : c'est un moyen, et non une fin ! Et
vous, comment utilisez-vous Twitter ?
L'intérêt
32. L 'a u t e u r : S E O M A N
S e r i a l bl o gu e u r
pr i n c i pa l e m e n t S E O e t
M o n é ti s a ti o n : i l s é v i t Tout le monde se rappelle du séisme médiatique
pr i n c i pa l e m e n t s u r qu'a provoqué l’amerrissage de l'Airbus A320
h ttp: / / ba ba bi l l ga te s . f r e e . f r d'American Airlines le 15 Janvier 2009 sur
( B l o g s u r l e r é f é r e n c e m e n t) , l'Hudson. Ce séisme médiatique n'était pas lié
a c c e s s o ir e m e n t il e s t
uniquement à la dextérité du pilote qui a réussi à
c o n s u l ta n t e n S E O e t
Webmarketing. sauver les passagers et l'équipage sans faire la
moindre victime : non, le vrai séisme était lié à
S o n bl o g une photo prise sur place par un jeune New
http://twitteradar.com
Yorkais présent sur un ferry sur l'Hudson.
T w i t t er
@seoadsenseman
Cette photo était en quelque sorte une
première, puisque tous les médias, y compris
les grands networks américains, l'ont reprise
dans leurs journaux. Elle représentait l'an zéro
de l'avènement de Twitter en tant que média
de l'instantanéité. Nul besoin d'attendre qu'il y
ait un reporter de la chaine locale pour avoir
les premières images.
Twitter est depuis utilisé comme le chaînon
manquant entre le terrain de l'actualité et les
journalistes traditionnels, en attendant l'arrivée
des reporters sur le terrain. Avec la présence
potentielle de "citoyens reporters" tous équipés
de mobiles, avec pour la majorité un accès
Internet, les journalistes ont potentiellement
sous le coude des reporters de l'instantanéité
présents sur tous les points du globe. Du
séisme à Haïti à l'alerte à la bombe sous la
tour Eiffel en passant par la récente prise
d'otage au sein de la chaine de télévision
Discovery, l'information est systématiquement
Première photo de l'avion dans l'Hudson dans les
arrivée par le canal Twitter.
premières minutes suite au crash via Twitter
L'intérêt
33. Première photo aux abords de la Tour Eiffel suite à l'alerte à la bombe
arrivée sur Twitter. Crédit : Cédric Garoffe
De cette culture de l'instantanéité est née une course effrénée à l'actualité et à
l'information. Un nouveau concept est presque né que je nommerais "le dictat du
premier quart d'heure" et qui s'impose aux médias d'actualité : tout évènement
d'importance sera relayé sur Twitter dans le premier quart d'heure de son
avènement sous peine d'être considéré comme obsolète.
Twitter est donc devenu un média de transition pour l'actualité, le média du
premier quart d'heure : ce fameux chaînon manquant entre le terrain et les
newsroom des journalistes.
Les journalistes l'ont bien compris aux Etats-Unis : que ce soit CNN ou MSNBC par
exemple, tous s'appuient sur des remontées de photos ou de témoignages arrivés
par Twitter. En France on en est encore un peu loin, les journalistes ayant encore
une utilisation de Twitter comme une messagerie instantanée, mais ceci est une
autre histoire
L'intérêt
34. L'auteur : Julien Guoymard Twitter offre une facilité d’accès sans égal. Votre
clavier connecté, vous êtes téléporté au beau
"Le Web est ma passion, son
milieu d’une place publique. Journalistes,
développement mon métier.
J'aime innover, et je tente de entrepreneurs, personnalités, vos compagnons.
partager ma passion à travers Actualités, futilités, débats, vos conversations.
m o n bl o g i l o n e t. " Inimaginable dans la réalité. Discuter sans
frontière avec vos stars préférées, de grands
hommes politiques ou des journalistes du monde
entier – les tutoyer même – relève de l’utopie. A
S o n bl o g
moins, bien entendu, de vous armer de votre plus
I lo n e t beau costard-cravate, accompagné d’une carte de
presse. Ou tout simplement de votre Twitter !
T w i t t er
@ilonet
Des célébrités à portée de main
L’Internet a cette force, cette magie. Les frontières n’existent plus, les piédestaux
se gomment. Bien sûr, les célébrités y restent célèbres, mais leurs gardes du corps
disparaissent. Aucune barrière. Regardez avec quelle facilité, liberté et accessibilité
des stars comme Justin Bieber, Lady Gaga ou même Patrick Sébastien discutent
avec leurs fans.
Autre exemple, Sébastien Chabal. Lui aussi communique avec ses fans à travers
son compte Twitter. Directement et sans détour, il prend même la peine de leur
répondre. En février dernier, il y avait annoncé, en exclusivité, sa blessure au dos.
Avant même que les communiqués officiels ne soient rédigés, avant que la presse
ne soit au courant.
Propos personnels, parfois intimes, vous êtes transporté dans la vie de ces stars.
Elles s’y expriment directement, sans agent. Comme des personnes ordinaires, en
somme.
Tout le monde est entendu
Pas de frontière, pas de limite. Twitter est en train de révolutionner la diffusion de
l’actualité. Tout le monde peut maintenant contribuer à l’information, tout le monde
peut se transformer en source d’actualité. Quel que soit votre métier, quel que soit
votre âge.
L'intérêt
35. Premier sur un scoop ? Spécialiste dans un domaine ? Vous serez écouté, vous
serez relayé. En fait, tout le monde peut y bâtir une réputation, voire une
renommée, sans pour autant être connu dans le monde extérieur.
En effet, des utilisateurs ont réussi à se faire une place, une notoriété. Par la
pertinence de leurs propos, la richesse de leurs découvertes et la fraîcheur de leurs
informations, ils ont su attirer les regards, êtres appréciés, voire devenir
incontournables. Par exemple, Jean-Luc Raymond, consultant de métier, est
actuellement suivi par plus de deux cent mille personnes sur Twitter.
Crédit : Onurhazar
Une réputation limitée à la twittosphère
Ce petit nuage reste malheureusement virtuel. Augmenter votre réputation dans la
communauté en ligne ne vous donnera pas d’invitation au banquet d’anniversaire
du président des Etats-Unis, et ne fera pas de vous une star journalistique. A la
limite, vous pouvez espérer être cité dans un journal, guère plus. Ne vous imaginez
pas devenir le Patrick Poivre d'Arvor de demain.
L'intérêt
36. L'auteur : Flavien Chantrel
Flavien Chantrel est
Community manager pour L’arrivée des réseaux sociaux a agité le monde du
Regionsjob depuis bientôt 4 recrutement. Ces derniers permettent en effet aux
a n s , f o r m a te u r s u r l e th è m e recruteurs et aux candidats d’être en contact
du r e c r u te m e n t e t de s rapidement et facilement. Du moins, en théorie.
r é s e a u x s o c i a u x , bl o gu e u r
Les candidats commencent à utiliser ces nouveaux
assidu, très actif sur Twitter.
outils dans leur recherche d’emploi, les recruteurs
également, dans une moindre mesure. Cette
S o n bl o g arrivée progressive devrait s’accentuer dans les
années à venir, si ce n’est dans le cadre des
Le Blog du Modérateur
sourcings, au moins dans la diffusion des offres et
le déploiement de la marque employeur. Et Twitter
T w i t t er dans tout ça ? Réel outil d’aide au recrutement ou
@moderateur vernis hype dernière génération ? Certaines
personnes ont réussi à se faire recruter sur
Twitter, nombreuses. Reste à savoir si ce sont les
exceptions qui confirment la règle.
Twitter comme composante d’une action plus globale
Twitter ne peut pas être considéré comme une fin en soi. Si le réseau a beaucoup
d’utilités, une présence sur Twitter uniquement risque de ne rien apporter à son
auteur au point de vue professionnel, à part exception. La mise en valeur d’une
recherche d’emploi sur le web passe par la construction d’une identité numérique
solide. Twitter est un des maillons de la chaîne mais ne doit pas être envisagé seul.
Créez un espace de contenu (un blog ?) et couplez-le à Twitter mais aussi à
d’autres réseaux : LinkedIn, Facebook, réseaux spécialisés dans votre domaine
d’activité… Votre compte Twitter vous permettra de diffuser votre contenu mais
aussi d’accueillir des retours et commentaires. N’oubliez de penser global : une
présence en ligne nécessite une ligne de conduite et une logique centrale. Une
stratégie de présence est nécessaire pour ne pas vous perdre, Twitter peut en faire
partie. Ou pas. Pour le savoir, essayez tout simplement ! Mettez en application les
conseils donnés dans cet ebook, essayez d’utiliser l’outil de la manière la plus
adaptée à vos envies et problématiques, et faites un point régulièrement sur ce
que cela vous apporte, plaisir compris. Et attention à la dépendance bien sûr !
Perdre trop de temps sur Twitter peut être contre-productif.
De l’art de dialoguer et de créer son réseau
Le principal intérêt de Twitter repose sur ses utilisateurs et son fonctionnement.
Cela suppose bien sûr un travail de recherche permanent, du temps pour trouver
l’usage adapté à ses besoins et un centrage sur le qualitatif et non le quantitatif.
L'intérêt
37. Mais la proximité offerte par Twitter est une composante importante de son
attractivité. Les dialogues sont facilités et rapides, les gens y sont plus accessibles.
Ces échanges permanents offrent de nombreux avantages si vous êtes en
recherche d’emploi.
Le premier intérêt repose bien sûr sur le réseau concret que cela peut vous
apporter. Personnes travaillant dans votre secteur, entreprises, responsables des
ressources humaines… Vous trouverez sur Twitter de nombreux interlocuteurs de
qualité. La valeur de vos échanges avec eux et la promiscuité que vous pourrez
obtenir dépendra beaucoup de la valeur ajoutée que vous apporterez vous-même à
votre timeline. En publiant des updates correspondant à une ligne éditoriale
précise, vous attirerez et fidéliserez un public ciblé qui partage vos centres
d’intérêt. Vous pourrez mieux les connaître en continuant les échanges (sur Twitter
ou ailleurs), en réagissant à leurs updates et en dialoguant au quotidien. Pas
question de jouer les groupies bien sûr, mais plutôt de mettre en place une relation
constructive. Pour cela, il vous faudra cibler les personnes que vous suivez.
Personnes de votre secteur d’activité bien sûr, mais pas seulement. Cherchez les
entreprises qui vous attirent, les recruteurs, les utilisateurs dont les mises à jour
vous intéressent, les blogueurs…Vous vous prendrez vite au jeu et entamerez des
amitiés virtuelles enrichissantes. Ces dernières vous ouvriront peut-être les portes
du fameux marché caché et vous aideront également à publiciser vos actions
relatives à votre recherche d’emploi.
Et c’est sans compter les autres avantages de ce réseau : obtenir des informations
utiles, vous lier d’amitié avec des personnes intéressantes, obtenir des
encouragements réguliers… La dimension sociale de Twitter est centrale. Elle peut
être utile professionnellement mais aussi personnellement. Et l’épanouissement
personnel est un pas important vers une reprise en main !
Affirmez vos compétences
Etre en période de recherche d’emploi a la malheureuse (et logique) incidence de
créer un trou sur votre CV. Derrière cette évidence se cache un problème possible :
prendre du retard sur les personnes en poste sur les nouveautés affectant votre
domaine d’activité et perdre (un peu) les réflexes acquis durant vos précédentes
expériences. Si vous faites les bons choix dans les personnes que vous suivez (cf
paragraphe précédent), vous pourrez vous informer facilement et régulièrement
sur ce qui touche à votre métier. Cette veille régulière vous permettra d’être à jour,
parfois plus que les personnes en poste qui n’ont pas forcément le temps
d’effectuer ces démarches. Mais ce n’est bien sûr que la première partie de ce que
vous pouvez faire.
Etre à l’écoute de ce qu’il se dit est bien, mais n’hésitez pas à être actif. Mettez en
place une veille efficace, surveillez les blogs et sources importantes de votre
secteur d’activité, et tweetez régulièrement des liens intéressants. Cela vous
permettra de mettre en valeur le temps que vous passez à vous informer et vous
aidera à obtenir des followers de qualité. Cela vous permettra de vous démarquer,
et pourquoi pas à vous faire remarquer par un éventuel recruteur de votre secteur.
Dans tous les cas, vous aurez le plaisir d’échanger régulièrement avec des
personnes de votre secteur et de rester à jour au niveau professionnel !
L'intérêt
38. Et bien sûr…
Les recruteurs ne sont pas très nombreux sur Twitter. Les représentants des
entreprises sur le site de micro-blogging sont généralement des Community
managers ou des chargés de communication. Et très peu de recruteurs mettent les
pieds sur le site dans le but de chercher des profils intéressants. La raison est
simple : les profils présents sont en majorité des profils informatique, webdesign
ou web. Si vous travaillez dans un de ces secteurs, Twitter aura toute sa place dans
votre stratégie de présence. Dans le cas contraire, cela pourra être un bon moyen
de travailler votre notoriété et la diffusion de vos différents articles. Mais comme
expliqué plus haut, Twitter ne sera pas le lieu central de votre présence mais
seulement une de ses composantes. Et la notion de réseau, centrale sur le site,
peut également apporter beaucoup dans une démarche à moyen terme. Les
personnes ayant trouvé un emploi via Twitter sont relativement nombreuses,
même si leur profil est la plupart du temps orienté web/marketing/communication.
Vous savez ce qu’il vous reste à faire !
L'intérêt
39. L 'a u t e u r : A n t o i n e D u p i n
S o c i a l M e di a D i gi ta l Na ti f
Samouraï, Antoine Dupin est
C h a r gé de C o m m u n i c a ti o n
Web et dispose d'une légitime
très grande reconnaissance
de l a pr o f e s s i o n po u r s e s
di f f é r e n ts é c r i ts gr â c e à s o n
f o r m i da bl e e s pr i t d' a n a l y s e e t
de s y n th è s e . I l pa r ti c i pe La réputation numérique, que l’on pourrait définir
é ga l e m e n t à de s c o n f é r e n c e s
où il n'est pas rare de voir la comme notre image de marque sur la toile, joue
foule se lever et acclamer ses un rôle de plus en plus stratégique sur le Web. Si
di s c o u r s d' u n e pe r ti n e n c e elle peut devenir un fardeau pour certains qui
rarement éprouvée. n’auraient pas suffisamment pris leurs précautions,
elle peut se révéler un formidable levier, tant dans
S o n bl o g une recherche d’emploi que dans la prospection ou
http://antoine-dupin.com/leblog/ dans des logiques d’affaires.
T w i t t er
@AntoineDupin
Cependant, il convient de tuer tout de suite un mythe : tout internaute n’a pas
d’obligation ou même de nécessité de se créer une réputation numérique. Il
apparaît évident, par exemple, que l’ouvrier du bâtiment dispose d’un réseau
physique qui va juger de la pertinence de son travail dans une réalité concrète.
Pour l’heure, tout secteur n’est par conséquence, dans une moindre mesure, pas
concerné par les enjeux fondamentaux découlant de ce concept. Attention, il faut
cependant garder une certaine prudence quant aux informations personnelles
mises en ligne, mais ce n’est pas là le sujet de cet article.
Cet ebook concernant le site de micro blogging Twitter, nous allons étudier les
enjeux liés à une réputation numérique basée essentiellement sur une approche de
"veilleur " ayant pour objectif d’affirmer une expertise.
1 – Concepts
1 – A : Identité Numérique et Réputation Numérique
Il convient de bien comprendre la différence entre réputation numérique et identité
numérique.
> Identité Numérique
L’identité numérique concerne la manière dont l’internaute se qualifie.
L'intérêt
40. Sur les médias sociaux, le profil incarne l’internaute. Il écrit lui même sa
biographie, met son avatar … bref, il transcende la banalité. Cependant, ce n’est
pas parce l’internaute se définit comme un social media expert qu’il en est un, ou
que sa communauté va l’appréhender comme tel. Il faut produire du contenu
pertinent qui rentre dans une certaine ligne éditoriale en adéquation avec l’image
que l’on cherche à véhiculer.
Sur Twitter, cela passe par sa biographie et son avatar :
ATTENTION : Dans le cadre d’une expertise, il vaut mieux choisir un
identifiant qui pourra se répercuter dans les moteurs de recherche. Dans
la mesure où votre identifiant est également votre adresse url
twitter.com/antoinedupin par exemple, n’oubliez pas certaines logiques
de référencement. De même, un recruteur, ou votre client, ne saura
probablement pas que vous êtes biloubiloubila13, dieu incontesté du
référencement Web.
> Réputation Numérique :
La réputation numérique concerne la manière dont les autres nous appréhendent
Parallèlement à l’homme, il y a le miroir informant (à la différence de déformant),
la réputation numérique constituée d’un panorama émotionnel des acteurs ayant
été confrontés de près ou de loin à l’internaute concerné.
Sr Twitter, cela peut passer par les listes, bien qu’il soit rare qu’une personne
s’amuse à répertorier les boulets parmi sa communauté, préférant plutôt les
supprimer. Cependant, ces listes permettent, dans une certaine mesure
d’appréhender la manière dont une communauté qualifie un internaute.
L'intérêt
41. Sur Twitter, la réputation numérique passe également par les résultats de
recherche interne ou externe. Nous le verrons dans les prochains points, mais ces
derniers sont les catalyseurs d’une information protéiforme dont Twitter est une
composante de plus en plus mise en avant.
ATTENTION - Comprenez bien, vous ne serez jamais totalement ce que
vous prétendez ou voulez être. Cependant, vous pouvez influencer une
vision globale en abordant une démarche pertinente car répondant à des
mécanismes professionnels.
1 – B : Veille vs Analyse
Il faut comprendre que le fonctionnement de Twitter ne vous laissera pas d’autre
choix que de produire de l’information courte. Ce n’est pas avec 140 caractères que
vous allez pouvoir valoriser un savoir faire … et c’est tant mieux. Vous n’avez pas
suffisamment de temps, ou vos compétences linguistiques et rédactionnelles
laissent à désirer, il faut par conséquence se positionner sur la diffusion d’une
information produite par un autre. On appelle cela réaliser et diffuser une veille. Ne
vous en faites pas, il n’y a rien de malsain dans cette approche dès lors que vous
adoptez une démarche intelligente. Vous devez nécessairement comprendre le
sujet, la problématique, et qui plus est être à même de répondre à de possibles
interrogations. De plus, vous valorisez un contenu auprès d’une communauté, et
par conséquent faites de la promotion pour le rédacteur.
Attention. Il est possible de créer des analyses sur un blog et de les
valoriser par la suite sur Twitter. J’évoque la veille comme une manière
crédible de montrer que l’on maîtrise un environnement dans lequel on
évolue. A vous de choisir la manière dont vous allez façonner votre
réputation numérique.
1 – C : Flux RSS et Agrégateurs
Parce que vous allez diffuser une veille, il est important de disposer de sources.
Ces dernières sont constituées de blogs, de journaux en ligne spécialisés, voire de
médias (présentation, vidéo, audio). Afin d’éviter de se rendre tous les jours sur
tous les sites identifiés, vous pouvez synchroniser le tout dans un agrégateur Web
L'intérêt
42. au travers des flux RSS.
> Flux RSS
Flux RSS est défini comme tel par Wikipédia :
Un flux RSS est un fichier dont le contenu est produit automatiquement (sauf cas
exceptionnels) en fonction des mises à jour d’un site web. Les flux RSS sont
souvent utilisés par les sites d'actualité ou les blogs pour présenter les titres des
dernières informations consultables en ligne.
Il est généralement représenté au travers d’une icône :
> Agrégateur
Un agrégateur est une application Web ou logicielle permettant de centraliser
l’ensemble des flux d’informations, mais également de les lire. C’est le cas pour
Netvibes ou Google Reader.
Voici ce que donne par exemple mon Netvibes (en bordel, je le consens), chaque
bloc émanant d’un site en particulier :
2 – Créer une expertise
Comme je l’expliquais dans l’introduction, l’expertise est à mon sens au cœur de la
valorisation d’une réputation numérique. Contrairement à un blog qui peut vite
devenir chronophage car nécessite souvent de bonnes qualités rédactionnelles
ou un bon niveau en tant que traducteur, Twitter peut faire passer pour expert
celui qui diffuse une veille pertinente et qui va légèrement transformer son
identité numérique, à savoir sa biographie.
En effet, il n’y a qu’à regarder les grands noms de Twitter pour s’apercevoir que
des étudiants se travestissent en professionnel, que des amateurs se drapent du
manteau du senior (genre "depuis maintenant 30 ans je fais du community
management sur Facebook) et que des individus lambda écrivent des articles pour
des livres sur Twitter… (je vous fais peur là hein ?)
L'intérêt
43. Vous l’aurez compris, tout un chacun peut aujourd’hui être un Social Media Gourou,
un Evangeliste Brand Content Analyser ou encore un Ninja Crowdsourcer Raton
Laveur … on ne compte plus les mots ridicules qui viennent donner du corps à une
réputation numérique. Ces anglicismes, couplés aux professions en vogues, tels
que Community Manager, donnent à l’internaute l’impression d’avoir face à lui un
véritable professionnel. Pourtant sur la toile, qui est qui ?
Source : Peter Steiner
2-A L’expertise n’est qu’une façade
L’objectif de mes propos portant sur Twitter, il convient de se focaliser sur cet outil
qui offre vraiment de grandes possibilités. Il existe de nombreuses typologies
d’utilisateurs, allant de l’utilisateur qui va suivre une information à celui qui va la
diffuser voire qui va la créer. Soyez actifs !
L'intérêt
44. Source : NGOnlinesNews
Il faut l’avouer, avec l’avènement du Web social, tout un chacun peut aujourd’hui
devenir expert dans son domaine dès lors qu’il dispose :
- d’une liste de blogs ou de sources d’informations pertinentes,
- d’un agrégateur de flux RSS (type Netvibes) permettant de centraliser le tout
- d’un dictionnaire franco-anglais digne de ce nom
Comme le rappelait François Mathieu, le véritable expert :
Critique et met en valeur ses connaissances pour prendre, intellectuellement, des
risques. Et le risque n'est pas l'ennemi de la connaissance au contraire. Le risque
c'est l'art de faire des hypothèses qui devront être éprouvées, rejetées ou
acceptées ; c'est l'art de faire avancer. Le passionné, lui, agrège. Il essaie d'être le
premier à posséder l'information brute et lorsqu'il pense faire une analyse c'est au
final la synthèse de ce qu'il a lu ici et là croisée avec ses convictions personnelle.
Grâce à Twitter, vous n’avez pas à suivre ce cheminement intellectuel. Vous pouvez
au travers d’experts identifiés, vous faire vous même passer pour un spécialiste de
votre domaine. Cela peu paraître aberrant, mais comme je l’évoquais, il vous
suffira de bien vous renseigner sur certains influenceurs que vous allez suivre pour
comprendre qu’au final, ils ne sont pas Community Managers mais étudiants (par
exemple) et qui plus est pas dans leur secteur. Dans cette expertise de façade se
croisent donc étudiants, amateurs et professionnels (au sens où c’est leur
profession), boostés par les statistiques qui leur confèrent des qualités de référent,
ou d’influent. Ainsi, le nombre de lecteurs d’un blog, sa position dans des
classements opaques ou le nombre de followers d’un compte Twitter vont donner
du crédit à certains profils. PROFITEZ-EN, vous aussi, vous pouvez le faire !
Vous avez peur de vous faire démasquer ? Qu’importe, aujourd’hui les experts
encensent les travaux des amateurs, ne vous faites pas de bile, tant que vous
agissez avec intelligence, il n’y a aucune raison que l’on vous saute à la gorge.
Car cela n’importe guère au final, dans la mesure où ce n’est pas le fond qui prime
sur Twitter (bah oui avec 140 caractères) mais bien la forme, le titre. Plus vous
allez diffuser des titres pertinents, plus vous serez associé à des termes. C’est une
sorte de syndrome de Pavlov, vous diffusez des informations avec pour nom Voiture
et Sécurité (par exemple), dès que votre nom apparaitra auprès de personnes vous
connaissant, ils vous identifient comme expert sur le marché de l’automobile. Je
suis récemment tombé par exemple sur une liste de profils à suivre (blogs et
L'intérêt
45. comptes twitter) dans le domaine des ressources humaines, produit par un blog
reconnu dans ce domaine. Parmi les professionnels, l’on retrouvait des étudiants,
des chefs de projets ou des communicants. Ce n’est pas réellement leur analyse
d’un secteur qui compte, mais leur manière de se vendre.
Avec la place de plus en plus importante des médias sociaux dans l’affinage de
profils, ou encore dans la diffusion d’une expertise auprès de prospects, la
réputation numérique d’un individu dans certains secteurs a une valeur stratégique.
2-B Appréhender votre environnement
Dans un premier temps, pour créer votre veille, identifiez les blogs de votre
secteur. Cela peut simplement se faire par Wikio Top Blog ou en tapant des mots
clés spécifiques dans des moteurs de recherche dédiés comme Google Blog.
A partir de cette première recherche, vous allez pouvoir constituer un premier
panel de sources d’informations. Pour aller plus loin, vous pouvez également
prendre en considération les sources de ces blogs. Lorsque j’évoquais le fait de
disposer d’excellentes capacités de traducteur, c’est bien parce qu’une bonne partie
des blogs français ne se contente que de traduire des articles américains.
Généralement, en bas de l’analyse se trouve "inspiration " ou "source " avec un lien
vers un site externe. Vous allez au fur et à mesure de votre veille créer ainsi un
ensemble pertinent de sources à relayer.
Cependant, il faut évidemment que l’identité numérique soit en corrélation avec la
veille. Quelqu’un qui se définit comme "étudiant geek " a moins de poids qu’un
"community manager " ou autre. Dès lors, l’identité numérique place l’individu
dans un contexte, sa veille va asseoir son regard.
Si vous désirez créer une veille, il faut comprendre deux choses :
- Des gens qui font de la veille, il y en a plein (principe de Twitter)
- Vous n’aurez pas 10 000 followers demain
2-C Confrontez-vous pour vous faire connaître
Nous l’avons vu, créer une expertise est somme toute simple. Cependant, pour
pousser les processus de valorisation d’une réputation numérique, il va falloir
arguer et argumenter des propos courts mais pertinent (d’où l’importance de
comprendre ce que l’on échange).
Ainsi, lorsque vous diffusez une information, il est préférable de la commenter
succinctement. Par exemple "Le Mondial de l’auto affiche une hausse de 70% =>
une cause à effet de la loi Trucmuche ? ". Il faut montrer que vous n’êtes pas qu’un
relais, mais une personne qui pense, qui prend en considération des faits et les
confronte à un contexte.
De même, lorsque vous relayez une information, n’utilisez pas le bouton de Twitter
dédié, mais copiez-collez le lien, mettez une mention "rt " devant et ajoutez une
annotation. Au delà du point évoqué précédemment, vous serez visible auprès de
L'intérêt
46. l’utilisateur que vous retweetez qui va, de ce fait, avoir une première approche
avec votre réflexion. rt @secteur_sud "Le mondiale de l’auto affiche une hausse de
70% " => une cause à effet de la loi Trucmuche ? "
NOTE : Le rt a cela de bien qu’il va vous permettre de vous faire connaître.
En effet, sur Twitter, n'importe quel internaute qui a été retweeté peut
suivre dans l’onglet "@mention ". Vous pourrez ainsi toucher des
influenceurs.
L’objectif est d’aller au delà du simple relai et bien d’offrir une véritable expertise
dans le sens où il y a une démarche liée à l’intellectuel. Vous êtes humain, vous
avez votre propre réflexion, n’hésitez pas.
Lorsque vous diffusez votre propre veille, n’oubliez pas de temps en temps de
remercier ceux qui l’ont relayée, du type "merci pour vos rt @machintrucbidule ".
Vous devez adopter un visage humain, du moins dans un premier temps, pour
démontrer votre potentiel.
3 – Moteurs de recherche
Les moteurs de recherche sont les catalyseurs d’un panorama émotionnel et
retranscrivent comment les internautes appréhendent un profil spécifique. Ils sont
d’autant plus important qu’ils sont accessibles à tout un chacun, recruteur ou
clients. Pire encore, ils sont de plus en plus un réflexe pour en savoir plus sur une
personne. Le fait de taper un nom et un prénom s’appelle le "Name Googling ", en
rapport avec le célèbre moteur de recherche Google.
Twitter occupe une place de plus en plus stratégique car il diffuse vos informations
en temps réel, et sont par conséquent susceptibles de varier d’un moment à un
autre (selon votre production).
Sur Google :
Sur Bing (bientôt en France):
L'intérêt
47. CAS CONCRET : l’EMPLOI
Si l’on applique ces résultats avec une étude de RegionsJob parue cette année, on
constate que d’une part les médias sociaux sont de moins en moins un secret pour
les recruteurs :
Par conséquent, ces derniers sont à même d’aller chercher des informations au-
delà de Google, et de lancer une recherche dans le moteur interne sur des mots
clés spécifiques.
Autre fait marquant, la prise de contact au travers des médias sociaux, notamment
Twitter. Cependant, comme le rappelle Flavien Chantrel :
Attention, les contacts ne sous-entendent pas la présence de recruteurs, cela peut
aussi bien concerner des anciens ou actuels collègues, des clients, des offres de
services... Ne reste que la transformation. Et là, les réseaux sociaux s'en portent
bien, avec 30% des contacts qui ont abouti sur un entretien téléphonique, écrit ou
mail. Mais entretien ne veut pas dire embauche...
L'intérêt
48. Enfin, les chiffres clés parlent d’eux même :
Le chiffre important : presque un recruteur sur trois utilise le Web pour
rechercher des informations liées à un candidat.
Les médias sociaux ne sont pas encore, à ce jour, le point névralgique du
recrutement en ligne. Cependant il faut prendre en considération deux aspects :
- Le marché caché, qui selon les experts représente environ 80%. Par conséquent,
la prise de contact au travers de collègues, de connaissances ou de followers peut
s’avérer payante (d’où la nécessité de confronter son savoir faire)
- La vérification de données, qui peut s’avérer ennuyeuse si on utilise un média
comme Twitter pour balancer des informations à contre sens de la philosophie de
l’entreprise.
L'intérêt
49. 4 – Danger du DM, piège du retweet
Pour celui qui se sert de Twitter de manière très personnelle et diffuse des
informations pouvant être compromettantes (type : en slip avec une bière dans le
jardin), il existe la possibilité de mettre son compte en privé. Mais évidemment, il y
a des pièges à éviter et l’anonymat de façade, même avec un pseudonyme, peut
vite se transformer en porte ouverte de la bêtise humaine dès lors que l’on se sent
intouchable.
Pourtant vos followers sont vos pires ennemis, et vous ne le savez probablement
pas. Le piège est grand, un message direct adressé à un contact tournant autour
d’une blague potache ou d’un humour déplacé peut très vite se retrouver de
manière publique, mis en ligne par celui qui l’a réceptionné. De même, si vous
pensez que vos propos son protégés, n’oubliez pas que votre communauté, elle,
agit de manière publique, et que ces derniers peuvent également "retweeter " vos
propos, provoquant de ce fait les foudres publiques.
Donc agissez avec discernement. Oui vous pouvez vous amusez, oui vous pouvez
mettre des bêtises, mais n’oubliez pas que ce que vous produisez peut toujours
être retrouvé.
Conclusion
Voyez en Twitter une formidable opportunité. Voyez en Twitter une carapace
d’expert que vous pourrez endosser pour peu que vous agissiez avec intelligence,
discernement et calme.
Les réseaux sociaux pro vous crédibilisent par votre CV et vous confortent par
votre communauté, les blogs vous valorisent par votre analyse ou votre faculté à
traduire un article étranger. Twitter, un lien, un titre et un ou deux mots et vous
voilà plongé dans le monde fabuleux de l’expertise.
Au delà d’une simple critique, ce que je veux faire comprendre c’est le potentiel de
cette plateforme dans la valorisation de son appréhension d’un environnement et
dans sa capacité à apparaître dans les moteurs de recherche. A l’internaute de faire
les bons choix, à savoir de se placer comme un simple relai sans conscience, ou
réellement de comprendre ce qu’il va diffuser et être à même de produire une
réflexion pertinent dans le cadre d’un échange.
L'intérêt
50. L 'a u t e u r : C a m i l l e A l l o i n g
C a mi l l e A l l o i n g ,
a c tu e l l e m e n t c o n s u l ta n t e n
ge s ti o n de l a r é pu ta ti o n e n
l i gn e po u r l e s o r ga n i s a ti o n s
(veille d'opinion, social media
marketing). Je suis par Temps réel, scoops, rumeurs, mème, influence,
ailleurs doctorant sur ce médiatisation… Les "concepts" liés à Twitter sont
même sujet, au laboratoire nombreux. Il parait difficile aujourd’hui de
CEREGE de l'IAE de Poitiers.
réfléchir au fonctionnement de l’économie dite de
"l’attention" sur le Web, sans prendre en compte
S o n bl o g cet outil et ses usages. Mais au-delà de son
acceptation comme composante à part entière du
http://caddereputation.over-blog.com/
paysage numérique actuel, Twitter dévoile une
autre réalité économique : pour produire/diffuser
T w i t t er de l’information il FAUT être sur Twitter ! Au risque
@CaddeReputation d’être parfois piégé par un système dont les règles
sont en constante redéfinition…
Les journalistes utilisent Twitter… Les entreprises utilisent Twitter… Les producteurs
de contenus Web utilisent Twitter… Les particuliers utilisent Twitter… Même les
animaux de compagnie sont maintenant sur Twitter…
Si les usages semblent globalement similaires, les finalités, elles, sont parfois
diamétralement opposées. Un journaliste a pour objectif de fournir à ses lecteurs
une information vérifiée, et à son patron (si possible) une exclusivité par rapport à
ses concurrents. Un blogueur visera souvent une meilleure diffusion de ses billets,
soit in fine une hausse de la fréquentation de son blog. Un particulier visera à
capter de l’information et à dialoguer avec ses contacts, etc, etc. Le tout en
s’adaptant à trois des règles qui régissent Twitter : un contenu de 140 caractères
maximum, l’idée de diffusion et d’interactions en temps réel, ainsi qu’une
multiplication de sources pouvant diffuser des informations contradictoires sur le
même sujet.
Seulement voilà : lorsque ces divers objectifs s’entremêlent sur le même réseau,
que la capacité d’usage de l’outil de micro-blogging varie considérablement d’un
abonné à l’autre, il arrive souvent que certaines "vérités" sur Twitter et ses
possibilités prennent le pas sur des constats moins émerveillés…
Voici quelques uns des constats que nous allons traiter dans cet article :
- pour les producteurs/diffuseurs de contenus : l’ère du titre remplace peu à peu
celui du contenu
L'intérêt
51. - pour les entreprises : le temps réel diffère du temps médiatique
- pour les journalistes/veilleurs : qualifier l’information et les sources est la
nécessité première
De l’ère du contenu à l’ère du titre
Lorsque l’on commence à expliquer ce qu’est Twitter, à sa grand-mère ou à son
patron par exemple (l’un étant souvent aussi connaisseur sur le sujet que l’autre),
on ne peut passer à côté de l’une des bases de son fonctionnement : s’exprimer en
140 caractères textuels.
Car au-delà des aspects de temps et de véracité de l’information que nous verrons
ensuite, le micro-blogging (comme son nom l’indique) se caractérise par une
nécessaire compression du contenu que l’on souhaite diffuser. Ce qui, de prime
abord, n’est pas problématique si l’on se confine à l’utilisation première de ce
service : relayer un événement que l’on observe en "temps réel".
Mais comme tout outil Twitter a subi une modification de ses usages (surtout en
France) pour non pas devenir un réseau "mainstream" où chacun décrit à son
voisin la pomme qu’il est en train de déguster, mais un réel réseau d’informations
où les "twittos" (utilisateurs de Twitter) essayent d’attirer l’attention de leurs
publics vers des contenus publiés sur le Web (articles, vidéos, etc.). Il n’est
d’ailleurs pas étonnant de s’apercevoir qu’une très large majorité de blogueurs
possède un compte Twitter. Et qu’il ne sert parfois qu’à annoncer la sortie d’un
nouveau billet (mais c'est un autre débat).
Il est de plus intéressant de constater que Twitter (littéralement "gazouillement") a
bien choisi l’analogie avec l’oiseau : la majorité des utilisateurs ne font que
picorer l’information. Avec un minimum d’abonnements (disons une centaine),
le volume d’informations qu’un utilisateur de ce service peut voir défiler dans la
journée est parfois impressionnant. Il est alors raisonnable de penser que : 1) il ne
lit pas l’ensemble des tweets qu’il voit passer 2) il ne clique pas sur l’ensemble des
tweets qu’il lit 3) il ne lit pas l’ensemble des contenus vers lesquels ses clics l’ont
renvoyé.
Naturellement donc (ou sauf s’il ne fait que ça de sa journée), un utilisateur de
Twitter fait du tri, il sélectionne le contenu qu’il va lire en fonction de divers
critères : le temps dont il dispose, le sujet du contenu vers lequel le tweet renvoie,
la source vers laquelle le tweet renvoie, la personne qui tweete… et bien entendu le
contenu et la signification des 140 caractères en eux-mêmes !
Mettons nous maintenant à la place d’un blogueur, ou de toute autre personne qui
diffuse du contenu sur Twitter. Au-delà du fait que ce service est réellement
intéressant pour dialoguer avec ses lecteurs et d’autres blogueurs, il reste tout de
même un outil incontournable de promotion de contenus (c’est souvent d’ailleurs
l’une des sources amenant le plus de visiteurs vers un blog).
Les techniques pour attirer des twittos (et obtenir aussi des re-tweets) sont
diverses et variées : choisir l’heure, le jour, renvoyer plusieurs fois le même tweet,
etc. Mais au final, le plus efficace reste le tweet en lui-même, soit (souvent) le titre
de l’article !
Si par exemple cet article s’intitulait : "Comment être efficace sur Twitter en 5
étapes", il est quasiment sûr que son lancement sur Twitter ramènerait de
L'intérêt
52. nombreuses visites et serait sûrement re-tweeté plusieurs fois. Car sur Twitter, le
tweet doit être explicite et résumer déjà en grande partie le contenu vers lequel il
pointe. Au risque souvent d’induire en erreur le lecteur ou de le décevoir par un
contenu trop pauvre par rapport à son titre prometteur.
Et comme nous l’avons dit, le twittos picore… Le temps réel le pousse à faire vite, à
sélectionner l’article avant même de l’avoir lu, à être en quelque sorte dépendant
du titre de celui-ci (ou du tweet qui l’annonce). Mais certains producteurs de
contenus ne s’arrêtent pas seulement à un titre élaboré et explicite (attirant
l’attention), et vont parfois plus loin en condensant leurs articles afin que ceux-ci
s’insèrent au mieux dans la logique d’un contenu en 140 caractères : ils font des
listes de titres, des infographies, des copiés/collés d’articles, etc.
Le contenu essentiel doit sauter aux yeux, car le temps de parcourir l’article, 15
autres tweets attendent d’être lus (certains parlent "d’infobésité", on peut pousser
plus loin le concept et remarquer parfois une certaine addiction à l’information). La
compression du titre visant à attirer l’attention devient petit à petit une
compression des idées et de l’argumentation pour rester en adéquation
avec le rythme de lecture et de consommation de l’information imposé par
la pratique du micro-blogging.
Le must étant de constater que très souvent des articles de plusieurs milliers de
caractères sont re-tweetés sitôt leurs annonces faites : comme si un individu
normalement constitué pouvait lire 3 pages en quelques secondes…
Que faut-il retenir ?
1) Pour être lu et/ou re-tweeté, le titre d’un article doit être pensé en fonction des
"règles" d’usages de Twitter : explicite, court, aguicheur…
2) Un twittos retiendra plus facilement un titre qu’un contenu en lui-même.
D’ailleurs, lorsque l’on fait une recherche sur Twitter, on se base sur des mots-clés
précis, qui ont intérêt à être dans le titre.
3) Cette volonté d’attirer l’attention en simplifiant au maximum ses idées se
ressent de plus en plus sur les contenus en eux-mêmes.
Temps réel + temps médiatique = temps communautaire
Si maintenant l'on demande à une personne un peu plus au fait du micro-blogging
et de ses usages (votre grand-mère a ses limites), quelle "révolution" ce nouveau
système de production de contenu a apporté au Web, il est fort probable que celle-
ci vous réponde : le temps réel !
Au-delà du fait que la notion de temps réel n'a pas été inventée par Twitter (le
"direct live" existe depuis un certain temps dans les médias par exemple), son
appréciation par les entreprises est souvent confondue avec celle du temps
médiatique...
Car nous pouvons partir du principe qu'il y a plusieurs "temps" : le temps politique,
le temps sociétal (développement durable par exemple), le temps concurrentiel,
etc. Et le temps médiatique : celui où une information arrive sur le devant de la
scène, où son relais par les médias et ses acteurs fait d'elle un "fait de société".
L'intérêt