En arboriculture, comment augmenter la conservation de pommes après récolte ? comment éviter les pertes ? Voici quelques explications sur les modes de contamination, les solutions et une nouvelle méthode de conservation des fruits : GREESTIM. Sans fongicides et non toxiques.
2. La plupart des maladies de conservation apparaissent pendant le stockage, mais les contaminations par des
champignons pathogènes peuvent se faire avant la récolte. Voici quelques explications et solutions pour améliorer
la conservation des pommes.
Comment et par quoi les fruits sont-ils contaminés ?
Les agents responsables des maladies de conservation des pommes vivent comme saprophytes sur différentes
parties de l’arbre. Les spores, disséminées par l’eau de pluie, infectent les fruits où le champignon reste latent
jusqu’à un certain degré de maturité des pommes. Les symptômes de pourriture se manifestent lors de la
conservation, surtout sur des variétés sensibles.
3. On groupe différentes espèces de parasites de blessures (entrant par des
blessures d’origine accidentelle dans la cuticule).
Les 3 principaux :
• Monilia fructigena,
• Botrytis cinerea
• Penicillium expansum).
Des parasites latents : entrant par des portes d’entrée naturelles :
• lenticelles,
• œil,
• pédoncule.
Il est à noter que les pourritures lenticellaires constituent la principale
source potentielle de pertes en conservation pour les pommes.
4. Pour améliorer la conservation des fruits après récolte :
• la lutte contre les maladies de conservation peut se faire en fin de
saison, deux à trois applications de fongicides (http://e-
phy.agriculture.gouv.fr/ ; Usage : POMMIER * TRAIT. PARTIES
AERIENNES * MALADIES DE CONSERVATION (AU VERGER)
• Il existe aussi la possibilité des traiter les fruits récoltés. Un fongicide
autorisé, le thiabendazole, est appliqué pour le traitement après la
récolte par pulvérisation sur les pommes.
Pour ces traitements fongicides, il existe des contraintes de manipulation, au
vue de leur toxicité des précautions d’emploi, parfois de traitement des eaux
de rinçage (post récolte), de Limite Maximale de Résidus (LMR), de Délai
Avant Récolte (DAR)…
Quelles méthodes complémentaires ou alternatives aux fongicides pré
ou post récolte ?
Depuis presque 1 an, un produit à base d’une levure (candida oléophila) est
autorisé (uniquement sur Penicilium expansum et Botrytis cinerea) pour
traitement des pommes après récolte. Présent sur la base e-phy, nous
n’avons pas trouvé d’informations disponibles sur internet. N’hésitez pas à
poster des commentaires si vous connaissez ce produit.
Le premier facteur améliorant la conservation des fruits après récolte est génétique.
Certaines variétés sont sensibles au Gloéosporium (Pink Lady) d’autres beaucoup moins (Gala).
5. Les tailles ou conduites permettant de laisser entrer la lumière et circuler l’air défavorise les agents pathogènes.
A contrario, l’utilisation de filets favorise plutôt le développement des champignons en limitant la circulation de
l’air. La présence de haies aura aussi un impact négatif sur le développement des maladies de conservation en
protégeant du vent et du soleil.
6. Concernant l’utilisation utilisation de matière fertilisante, la corrélation entre maladies de conservation et
apport de calcium n’est pas évidente et difficile de trouver des publications sur le sujet.
Un nouveau produit à appliquer au verger 30 jours avant la récolte (Greenstim) a fait l’objet de test sur
fruits à pépins et fruits à noyaux avec de bons résultats. Cet osmoprotecteur à base de glycine-bétaïne purifiée
(extrait végétal) a une action limitative des portes d’entrée (microfissure de l’épiderme des fruits), améliore la
fermeté (régule la pression osmotique dans la cellule) et permet ainsi, sans action fongicide, d’améliorer l’aspect
des fruits et leur tenue après la récolte.
Il n’a pas de risques toxicologiques.
www.agriculture-nouvelle.fr
L’atelier des curieux de l’agriculture : les nouveaux intrants : engrais, semences, plants, phyto, micro-
organismes, les pratiques culturales, les O.A.D. …
7. Concernant l’utilisation utilisation de matière fertilisante, la corrélation entre maladies de conservation et
apport de calcium n’est pas évidente et difficile de trouver des publications sur le sujet.
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fruits à pépins et fruits à noyaux avec de bons résultats. Cet osmoprotecteur à base de glycine-bétaïne purifiée
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