3. > Organisation du chantier
lundi mardi mercredi jeudi vendredi
reception des pierres
taille des pierres
Construction pierre
Construction toiture
test d'étanchéité
démontage
7. Carrière et marbrerie de Porcieu:
La pierre dure Marbrière
SARL Euromarbles
1143, rue de l’Etang
38390 Porcieu Amblagnieu
La carrière de Pourcieu extrait de la pierre marbrière donc dure.
Son exploitation est plus difficile que la précédente car elle néces-
site un équipement plus complexe. Des tirs de mines permettent
d’extraire des blocs bruts découpés par la suite et envoyés à la
marbrerie voisine pour y être travaillés en différents sous-produits.
Divers types de scies à diamants et de découpes à chaud permet-
tent d’obtenir des plaques qui peuvent être retaillées pour obtenir
des dallages, des pierres de plaquage, des plans de travail de cui-
sine…
Cette pierre est très dense et peut âtre utilisée en construction sous
forme de moellons ou pour les soubassements de constructions en
pierre tendre (protège des remontées d’eau par capillarité), en dé-
coration intérieure, ou en aménagement urbain (pavé, assises …)
10. Visite du centre de formation des apprentis
de Nîmes marguerittes (1997-99) / 30
maîtrise d’ouvrage / région languedoc roussillon, cci de nîmes,
bagnols, uzès
surfaces / 4 600 m2
Suite à la visite de la carrière de pierre, nous avons visité le CFA de
Marguerittes qui se développe autour d’un plan carré de 90mx90m.
L’ensemble est construit à l’aide de pierres de Vers/Pont du Gard
taillées à 50cm d’épaisseur pour les murs porteurs.
Le projet est divisé en plusieurs bâtiments (salle polyvalente, cdi,
salles de cours, ateliers, restaurant) ménageant ainsi des espaces
intermédiaires protégés. Toutes les circulations sont extérieures et
caractérisées par de petites coursives couvertes par les débords de
toiture latéraux permettant de protéger les murs extérieurs.
La grande richesse de ce projet réside dans ces espaces d’articu-
lation plantés d’oliviers qui permettent de relier les différents bâti-
ments créant des ambiances diverses et un paysage inscrit dans le
temps.
Les différentes chutes de chantier ont été réutilisées pour des usa-
source : www.perraudinarchitectes.com ges variés : transformation en bancs, …)
11. Visite du centre de formtion des apprentis
de Nîmes marguerittes (1997-99) / 30
12. Visite d’un chai viticole à la Bastide d’Engras
cave Monastère de Solan (2003-06) / 30
maîtrise d’ouvrage / communauté religieuse de solan
surfaces / 2 000 m2
Le chai viticole vient s’insérer en prolongement de l’ancien mas
constituant le monastère de Solan.
Le bâtiment se développe sur un plan de 16mx42m et se traduit
par la mise en place d’une colonnade serrée en pierre espacées de
25cm à double rôle : protection visuelle et thermique.
Le nouveau bâtiment englobe un ensemble de programmes variés :
lieu de production de vin, atelier de production de confitures, d’en-
cens, séchoir à fruits, petites unités de travail en groupe, espace
d’accueil pour les vendangeurs, stockage. Cette complexité pro-
grammatique est traduite par un bâtiment massif et sobre qui vient
compléter l’existant avec finesse et un attachement au traitement
de détails.
Nous avons été reçus avec gentillesse par les sœurs qui ont pu nous
source : www.perraudinarchitectes.com transmettre leur attachement à ce lieu.
13. Visite d’un chai viticole à la Bastide d’Engras
cave Monastère de Solan (2003-06) / 30
15. Les outils
une chasse
le taillant le chemin de fer boucharde disqueuse scie égoïne
16. pierre calcaire Le processus de taille de pierres, Les outils
pour la pierre calcaire (vers-pont du
gard) puis pour la pierre dure (ville-
bois)
Après dessin, Pour enlever le plus gros, On fait les finitions avec le chemin
Protection des angles en les dégageant. à l’aide d’un maillet et d’un ciseau dégrossissage au taillant de fer pour vérifier les niveaux
17. Les outils pierre dure
Ici, la pierre dure a été utilisée pour les seuils.
Pour cette pierre, la découpe s’effectue avec une disqueuse. L’opération est
délicate car les éclats de pierre sont très coupants.
Une fois les pierres posées il faut retoucher les Une fois le seuil taillé, on vient boucharder pour donner son aspect final à
finitions pour bien aligner les embrasures l’élément
18. N 1/2 N 2/2 N 3/2 N 4/2
N 1/1 N 2/1 N 3/1 N 4/1
Exemple de marquage des pierres de la facade NORD
Repérage des blocs de pierre
Repérage des pierres avec un marquage, qui symbolise sur quelle façade, sur
quel lie et sur quelle position dans le lie se trouve le bloc de pierre.
N 2/4
N 1/4 N 2/4 N 3/4 N 4/4 N 5/4
N 1/3 N 2/3 N 3/3 N 4/3
N 1/2 N 2/2 N 3/2 N 4/2
Facade NORD 2ème pierre en 4ème lie de pierre
N 1/1 N 2/1 N 3/1 N 4/1 partant de la
gauche
Exemple de marquage des pierres de la façade Nord
Exemple de marquage des pierres de la facade NORD
Façade Sud Façade Est/Ouest
N 2/4
19. Traçage au sol
La première étape consistait à tracer l’épure de la construction au sol avec un cordeau à
poudre (cordex), pour repérer où le premier lie de pierres allait être posé.
plan épure
20. Calpinage
Mise en place des pierres des façades est et ouest simultanément aux tailles des pierres
des façades nord et sud.
Les pierres étaient levées à l’aide de pinces fixées au pont roulant et misent en place
selon le traçage préalablement réalisé.
21. CHARPENTE Conception
Eléments de débord
Entretoises
Poutres Conception d’une toiture plate avec des éléments de débords
Lisse OSB sur chaque façade pour protéger les pierres des intempéries
Poteaux pergola et une pergola au Sud pour protéger du soleil.
-Toiture plate composée de poutres toutes longueur (9m) re-
posant sur les trois murs porteurs (4m50 de portée).
Des entretoises sont mises au niveau du mur du milieu pour
séparer les pièces de part et d’autre (chambre et séjour) et
assurer l’écart entre les poutres.
L’étanchéité recouvre uniquement la partie habitée, elle re-
descend le long des lisses et est plaquée par des pièces en
OSB tout le long.
-Les éléments de débords s’accrochent sur le pourtour en
OSB. Ils permettent une dépassée de toiture qui protège les
murs en pierre.
-Au Sud, la pergola est composée de 4 poteaux et de lames
brise-soleil inclinées sur le haut.
22. CHARPENTE Réalisation
Nous avons eu la chance de travailler avec des matériaux de
qualité qui ont été assemblés en préperçant à l’avance tous
les trous des entretoises et des poutres.
Pose des poutres Pour le plancher, nous avions des plaques d’OSB 18mm ri-
vetées bouchetées que nous avons découpées directement
en prenant les mesures sur place en bout de rangée.
Nous nous sommes rendu compte que les poutres de 9m
de long ne sont pas très faciles à manipuler mais la mise en
oeuvre a été très rapide.
Mauvais points:
Pose des lames brise-soleil Nous regrettons seulement l’attitude de l’ancien qui n’était
Pose des entretoises pas là pour travailler avec nous et nous apprendre quoi que
ce soit mais seulement pour faire le plus rapidement pos-
Toiture finie avec le film d’étanchéité scotché
à même les panneaux d’OSB.
sible le boulot qu’on lui avait demandé. Nous étions à son
service sans jamais avoir une explication, il ne donner que
des ordres.
Il n’a pas respecter l’idée de début et pour aller plus vite,
l’ancien a fixé directement les éléments de débord aux lis-
ses ce qui n’a pas permis de faire le retour d’étanchéité,
point important de la réalisation.
Pose des plaques d’OSB
23. CHARPENTE démontage
La toiture a été déposée en un seul bloc puis démonté
au sol.
Nous avons d’abord retiré le film d’étanchéité puis dévis-
sé les plaques d’OSB sur les côtés pour pouvoir attacher
les sangles du pont roulant.
Levée puis posé au sol, nous avons pu travailler très vite
et en toute sécurité.
Le démontage a été très rapide moins d’une heure à 10
personnes.
24. Préparation avant la
pose des menuiseries
De larges embrasures ont été taillées 1. La surface en pierre recevant 2. Rectification (ravalement) de
dans les pierres pour permettre une les menuiseries (feuillure) doit être la feuillure pour que la menuiserie
plus large ouverture des huisseries parfaitement plane et d’aplomb. plaque parfaitement aux pierres de
et faire entrer d’avantage de lumière tailles.
dans la construction.
Les feuillures ont été prévues pour
s’adapter aux gabarits des menuise-
ries avec 1cm de marge pour le mon-
tage.
25. Pose des menuiseries
3. Pose des compribandes (joints 4. Pose à l’aide de coins en bois 5. Vérification par l’inspecteur
mousse autocollants assurant l’étan- (permettant un démontage facile) des travaux fini
chéité à l’aire entre la menuiserie et et vérification des niveaux
les pierres de taille)
26. Les enduits extérieurs :
démonstration par
l’entreprise Saint-Astier
Pose d’enduit chanvre isolant
Préparer l’enduit dans une bétonnière.
Proportion des ingrédients:
1- Chaux (1 sac de 25KG)
2- Chanvre, tiges effritées (1 sac de 100L)
3- Eau (en petite quantité)
Après préparation du mélange, projeter l’enduit sur le
mur à la main (à l’aide d’une taloche et d’une truelle)
ou avec un sablon (projecteur mécanisé).
Uniformiser la surface en pressant avec la taloche.
Attendre que la couche soit entièrement sèche et
répéter la manipulation jusqu’à obtenir l’épaisseur
d’isolation désirée.
27. Les enduits extérieurs :
démonstration par
l’entreprise Saint-Astier
Pose de blocs siporex isolant + fini-
tion enduit chaux.
Processus de réalisation:
1- Tacher le support avec un mortier très liquide (sa-
ble + liant)
2- Uniformiser le support à l’aide d’un enduit à la
chaux
3- Appliquer l’isochaux (colle)
4- Poser les blocs de siporex par rangées
5- Badigeonner de colle la surface globale du mur ob-
tenue
6- Poser une grille tramée en fibre de verre
7- Maroufler une dernière couche d’enduit de fini-
tion.
28. Tests d’étanchéité
De quoi s’agit-il ?
L’infiltrométrie est un test instrumenté permettant de mesurer les flux d’air s’infiltrant dans le
bâtiment et de vérifier l’étanchéité à l’air du bâti (ou la perméabilité de l’enveloppe).
Test de pressurisation de bâtiment.
Le test “Blowerdoor” (pressurisation du bâtiment) permet de mesurer l’étanchéité à l’air des
bâtiments. Un ventilateur réglable est calé de façon hermétique dans une ouverture du bâti-
ment et crée une différence de pression entre l’intérieur du bâtiment et l’extérieur, toutes les
portes et fenêtres étant fermées.
Au préalable :
Le test de pressurisation de bâtiment prévu pour le jeudi et vendredi, il fallait essayer de conce-
voir un module qui soit assez compact au niveau des déperditions d’air.
Nous devions poser les pierres et les jointer les unes aux autres avec des lis de chaux horizon-
taux et verticaux au fur et à mesure de la pose.
Compte tenu du peu de temps que nous avions à disposition, nous avons seulement jointer les
pierres entre elles avec un simple joint de mortier une fois les murs terminés.
Un joint entre la toiture et les murs à également été réalisé.
29. Tests d’étanchéité
Le déroulement du test :
La société COPROTEC arrivée sur le chantier le jeudi soir pour effectuer des tests
d’essai, a commencé par remplacer un ouvrant du bâtiment par une porte soufflante
(BlowerDoor) équipée d’un ventilateur, de manomètres et d’un analyseur relié à un
ordinateur.
Les résultats :
Niveaux de perméabilité exigés dans le neuf selon la norme BBC:
Maisons individuelles en secteur diffus :
Inférieur ou égal à 0,6 m3/(h.m²) sous 4 Pascals
Maisons individuelles groupées :
Inférieur ou égal à 0,6 m3/(h.m²)sous 4 Pascals
30. Tests d’étanchéité
Malgré des joints de mortier non conformes aux méthodes de constructions habituelles, les
résultats ont été satisfaisants. En effet, nous avons atteint 0,24 m3 (h.m²)soit près de deux
fois moins que ce que la norme BBC exige.
Seulement, les mesures ont été prises dans un bâtiment expérimental sans réseau de
plomberie ni d’électricité, principaux points de déperditions. Les résultats ne sont donc pas
représentatifs de la réalité.
31. À propos du concept de «savoir-faire». L’artisan et la main.
Le savoir-faire est différent des autres savoirs, La main est pour l’artisan, un instrument
comme la connaissance, car il peut être prodigieux. Elle crée, elle pense, , elle le prolonge.
directement appliqué à une tâche.
La main découvre, puis la main évalue. Ce besoin
Quelques notions
Une des limitations du savoir-faire est sa physique de toucher à tout avec les mains est
dépendance à un travail ; ainsi il tend à être une nécessité profonde pour l’artisan.
moins général que la connaissance.
L’artisan et la matière.
Un des avantages du savoir-faire est qu’il Pour l’artisan la matière est multiple, complexe,
peut impliquer plus de dimensions, comme changeante, elle possède une texture, un
l’expérience manuelle, l’entraînement à résoudre épiderme, un poids, un aspect chaque fois
des problèmes, la compréhension des limites différent.
d’une solution spécifique, etc.
L’artisan aime la matière avec une sorte
Ainsi, le savoir faire peut fréquemment éclipser d’humilité, il la respecte. Elle a ses exigences, ses
la théorie. rythmes, ses résistances, il aime la soumettre à
sa pensée. Il recherche souvent, par la main, une
À propos du mot «artisan». connaissance sensible et sensuelle, un dialogue
«Artisanat: faire quelque chose en observant s’instaure entre elle et lui.
les règles d’un art quelconque, mécanique ou
libéral. En ce sens il s’oppose toujours au génie, Cette intimité constante avec la matière donne
de la création, une intelligence particulière dans vie et nuances aux formes artisanales qui ne
la direction de l’ouvrage et des moyens propres à peuvent jamais être parfaitement définies à
l’exécuter. Dans un sens plus restreint mais plus l’avance comme dans la série industrielle qui,
ordinaire, se dit pour indiquer celui qui travail au contraire rejette toute part d’imperfection
un art mécanique, un métier... L’artisan est un et d’imprévu. L’artisan n’est jamais tout à fait
homme de métier. Il exerce un art appliqué. maître de la matière qu’il travaille.
L’ouvrier est un homme de travail, il fait un genre
quelconque d’ouvrage».
D’après le dictionnaire de Lavaux (1820)
32. Histoire du compagnonnage de ses de tous niveaux se réunissent. Tous les membres
origines à aujourd’hui. de la communauté du chantier passent alors
1100 Ouvriers itinérants en revue l’avancée des travaux et les projets à
venir. Chacun à le droit de prendre la parole, avec
C’est dans les chantiers de cathédrales,
humilité, en réfléchissant à ses dires et après avoir
Quelques notions
monastères et grands travaux civils que nous
retrouvons les traces les plus anciennes de demandé la parole à un animateur des travaux.
compagnons. Il est libre en prenant la parole de dire tout ce
qu’il a à dire pour la réussite du chantier et nul
C’est lorsque le mouvement des cathédrales n’a le droit de l’interrompre. La contradiction doit
s’amplifie qu’apparaît clairement un besoin s’exprimer ensuite et de manière constructive.
de travailleurs maîtrisant une technique. Le secret vient protéger chacun de sa prise de
Apparaissent aussi des mouvements d’ouvriers parole aux yeux de tous car seules les décisions
itinérants incomparablement mieux formés que prises sont communiquée aux «clients», le reste
les tacherons locaux appelés de chantiers en est scellé dans les coeurs
chantiers, de constructions en constructions.
Au cours des XIIe et XIIIe siècles, les corporations
Des mouvements sociaux tels les croisades ne (qui semblent naîtrent en même temps que
sont pas neutres quant à la circulation des idées, se développent les villes médiévales) se
des connaissances et des techniques. multiplièrent et s’organisèrent. Vers 1450, on
comptait 101 corporations à Paris. Leur rôle était
L’organisation en ordre monastique de plusieurs devenu surtout économique.
abbayes permet en outre à un ouvrier recommandé
de voyager d’un chantier à l’autre bien au delà deÀ la fin du XIIIe siècle, dans la plupart des villes, il
la France actuelle et d’y perfectionner son avoir fallait être membre de la corporation pour pouvoir
faire par la rencontre d’autres techniques de exercer un métier déterminé. Chaque corporation
construction, d’autres matériaux locaux. était composée de trois catégories de membres:
le maître, les compagnons et les apprentis. La
Le travail en loge, exemple d’héritage ancien famille d’un apprenti devait payer pour qu’un
Le travail dit «en Loge» est né sur les chantiers maître prenne l’enfant chez lui et lui enseigne
de cathédrale. Il est vécu dès le début comme le métier. Après un certain nombre d’années,
un «moment» où, les ouvriers de tous métiers et l’apprenti devenait compagnon et travaillait
33. pour le maître, qui lui versait alors un salaire. Le compagnonnage aujourd’hui.
Éventuellement, s’il possédait assez d’argent L’industrialisation n’a plus besoin des mêmes
pour payer les redevances à la corporation et savoirs, de nouveaux produits (enduits et
s’il avait toutes les qualifications nécessaires, il matériaux) rendent obsolètes des savoir-faire Quelques notions
pouvait à son tour devenir maître. Son admission anciens et des techniques sont abandonnées.
était subordonnée à l’exécution d’un ouvrage
appelé «chef-d’œuvre», qui témoignait de la Les jeunes vont à l’école, les usines expliquent et
compétence qu’il avait acquise. Le maître ou inventent elles-mêmes leur manière de travailler.
patron était propriétaire de la matière première
et des outils, et se chargeait de la vente des Néanmoins, le compagnonage à su faire perdurer
biens manufacturés. Au cours du temps, l’accès des savoirs-faire durant des siècles qui de nos
au statut de maître fut de moins en moins aisé jours sont une denré rare pour le secteur du
et, après le XIVe siècle, il était devenu impossible bâtiment.
à un compagnon de passer maître.
C’est aux XIVe, XVe et XV Ie siècles, que
les compagnons fondèrent leurs propres
corporations, appelées «compagnonnages»
en France et Craft guilds (ou encore yeoman
guilds) en Angleterre, en vue d’obtenir des
salaires plus élevés et de meilleures conditions
de travail, en utilisant parfois la grève pour
obtenir la satisfaction de leurs revendications.
Caractérisés par une mission de secours mutuel,
un objectif de défense des droits du travail et
l’existence d’un fort contrôle sur leurs membres,
les compagnonnages sont souvent considérés
comme les précurseurs des syndicats modernes.