3. Elles sont également appelées les fibres rapides glycolytiques
(faste glycolytique, FG) ou encore les fibres de type IIb.
Elles ont un nombre relativement petit de mitochondries, un
métabolisme aérobie faible et une moindre résistance a la
fatigue que les fibres a contraction lente appelées pour plus
de simplicité « fibres lentes » par opposition aux « fibres
rapides » (green,1986) .cependant, les fibres rapides sont
riches en glycogéne,en enzymes glycolytiques ,ce qui leur
confère une large capacité anaérobie lactique (pette,1980)(
« capacité »dans le sens de quantité d’énergie ,en joules,
produite par ce métabolisme ). De plus les fibres rapides
contiennent davantage de myofibrilles d’enzymes ATPase que
les fibres lentes .l’activité ATPasique des fibres rapides serait
a l’origine d’une contracte Musculaire plus importante grâce a
une vitesse de constitution et de rupture des ponts d’union
plus rapide. le nombre supérieur de myofibrilles sigifie que la
cellule contient beaucoup de pont d’union d’acto-myosine et
peut alors développer plus de force par rapport aux fibres
lentes. En fait, la quantité de force générée par une fibre
musculaires est due au nombre de ponts d’union
d’actomyosine qui entrent en contact a chaque instant.
4. Elles également appelées fibres lentes oxydatives (slow
Oxydatives : SO, ou fibres de types I)
Elles contiennent un grand nombre de mitochondries et sont
entourées de davantage de « capillaires » (ramification des
artères et des veines )que les autres types de fibres .de plus,
les fibres a contraction lente contiennent un pigment rouge
est la « myoglobine » protéine musculaire sur laquelle se fixe
l’oxygène. La myoglobine est de structure similaire à celle de
l’hémoglobine sanguine, dans le sens ou elle se lie a l’oxygène
mais elle peut aussi agir, comme navette pour l’oxygène entre
la membrane cellulaire et les mitochondries. La contraction
élevée de myoglobine, le grand nombre de capillaires et de
mitochondries, favorisent l’apport de l’oxygène (par la
myoglobine et les capillaires) et son utilisation (par les
mitochondries dans lesquelles se déroulent le cycle de Krebs
et la chaine respiratoire). Cette grande capacité a métaboliser
l’ATP par l’oxygène, confère a la fibre musculaire de type
lent, une résistance a la fatigue.
5. La dernière catégorie de fibres est celle de type
« intermédiaires » ces fibres sont également appelées
« rapides glycolytiques et oxydatives » (fast oxydative
glycolytic : FOG, solen l’abréviation anglaise, consacrée
dans la littérature scientifique) ou encore les fibres IIa.
Ainsi que le suggère cette dénomination, ces fibres ont
des caractéristiques biochimiques et de résistance a la
fatigue a mi-chemin entre les fibres lentes et rapides.
Conceptuellement, les fibres intermédiaires sont
souvent considérées comme étant un « mélange » des
caractéristiques des fibres lentes et rapides. Cependant,
il apparait que la fibre intermédiaire est un état
transitoire entre fibres lentes et rapides en réponse a
une nouvelle charge d’exercice (dans une phase dite
d’adaptation ) .les fibres intermédiaires recouvrent
davantage la notion de continuum (continuité) entre les
deux types de fibres lentes et rapides , étant donné la
difficulté a opérer une classification stricte entre ces
deux catégorie.
6. sports Fibres contractions
lente (type I)
Fibres contractions
rapides (type IIb)
Coureurs de longue
distance (5000 m)
60%-90% 10%-40%
Sprinters (course a
pied : 100-200 m)
25%-45% 55%-75%
Haltérophiles 45%-55% 45%-55%
Lanceurs de poids 25%-40% 60%-75%
Non sportifs 47%-53% 47%-53%
7. Caractéristiques Fibres a contraction
lente (type I)
Fibres a contraction
intermédiaire (type IIa)
Fibres de contraction
rapides (type IIb)
diamètre Intermédiaire Intermédiaire Intermédiaire
Epaisseur du le linge Z épaisse Intermédiaire étroite
Contenu en glycogène modéré Modéré a élevée Modéré a élevée
Résistance a la fatigue élevée intermédiaire faible
Temps de contraction <30 ms 30-100 ms 100 ms et plus
Tétanos parfait 20 par seconde 50par seconde 100 par seconde
Nombre de capillaire par
fibre
Beaucoup Beaucoup peu
Contenu en myoglobine élevée élevée faible
Rapidité de la
contraction
lente rapide rapide
Activité ATPasique de la
myofibrille
basse élevée élevée
Activité des enzymes
glycogénolytiques
basse élevée élevée
Activité des enzymes
mitochondriales
élevée basse basse
Système énergétique
prédominant
aérobie combinaison Anaérobie
8.
9. à travers cette appellation il faut distinguer la force
maximale statique et la force maximale dynamique.
La force maximale statique est selon Frey (1977): la
force la plus grande que le système neuromusculaire
peut exercer par une contraction volontaire contre une
résistance insurmontable, c’est à dire que l’on ne peut
déplacer.
La force maximale dynamique,: est la force la plus
grande que le système neuromusculaire peut développer
par une contraction volontaire dans la réalisation d’un
mouvement gestuel .
Pour Ungerer (1970): la force maximale statique est
toujours plus grande que la force maximale dynamique
car une force maximale ne peut être réalisée que si la
charge limite et la force de contraction s’équilibrent.
10. La force vitesse pour Harre (1976) et Frey
(1977)) : est caractérisée par la capacité
qu’a le système neuromusculaire de
surmonter des résistances avec la plus
grande vitesse de contraction possible.
Pour Werkhoshanski (1978): l’importance
de la force dans la force vitesse, va
augmenter au fur et à mesure que la
charge à augmenter s’accroît.
11. Pour Harre (1976): la force endurance est
définie par la capacité que possède
l’organisme de résister à la fatigue lors
d’efforts de force de longue durée.
16. Contrainte optimale
Poids de
corps
Pliométrie
Charge
maximale
F - N + F – E-D
Efforts
maximaux
Charge non
maximale
F - N
Efforts répétés
F – S
Efforts
dynamiques
F – N
Fatigue
Vitesse
17. Force max >85% -concentrique
-excentrique
-isométrique maximale
Répétitions : 1-5
Séries : 5-8
Pause : 3’-5’ entre séries
Exécution dynamique rapide.
20. La charge = poids de corps (plus
éventuellement charge légére)
Répétitions : 6-12 (4’’a 10’’ maximum,
selon la forme)
Série : 3-5 par même mouvement
Pause : 1’ après répétitions
3’ a 4’ entre séries
Exécution dynamique et explosives
21. La durée de les exercices de force vitesse dans
les limites admises du processus alactique une
fourchette de temps comprise entre 2s et 15s
mai nous proposant travailler avec 8s parce
que il ya déférence entre le niveau
d’entrainement de chaque athlète.
Séries : entre 5et 6
Pause : entre 1’et2’
Exécution dynamique rapide et explosive
24. Définition : le muscle travaille contre une résistance fixe, les
leviers et donc les insertions musculaires ne se déplacent pas.
Bases physiologiques:
Connue pour ne pas développer la masse, l'isométrie présente
l'intérêt de permettre à l'athlète de développer des tensions
volontaires supérieures à son maximum concentrique.
isométrique était plus favorable que le travail concentrique à
charges légères pour augmenter la force des fibres rapides.
Les méthodes isométriques :
1-jusqu'à la fatigue
2- stato-dynamique
-Le principe de l'isométrie jusqu'à la fatigue totale: il consiste
à prendre une position à la maintenir jusqu'à l'épuisement
complet.
Cette méthode est toujours couplée avec du concentrique
- La méthode stato-dynamique: elle doit son nom au fait que le
mouvement s'effectue avec une phase statique qui se greffe
sur un mouvement concentrique
25. Définition : On parle d'action concentrique lorsque le muscle se contracte et se
raccourcit. Les insertions se rapprochent, le muscle "se concentre".
Les méthodes concentriques :
1-méthode bulgare (contrasté)
2-méthode bulgare dans les séries
3- pyramide dans les séries
4- méthode post-fatigue
5-pré-fatigue
6-volontaire
1-La méthode bulgare : la méthode qui consiste dans la même séance à utiliser des
charges lourdes et des charges légères exécutées rapidement (c'est une méthode
par contraste).
exemple: 1X6 70% ; 1X6 50% à vitesse maximum
2-la méthode bulgare dans la série :qui consiste à alterner dans la même série des
charges lourdes et des charges légères ce qui suppose de modifier la charge
pendant la série.
exemple: 2 répétitions à 70% puis 2 à 50% puis 2 répétitions à 70% puis 2 à 50%.
musculaire pousser la barre de façon explosive.
26. 3- La méthode de la pyramide dans la série: elle suppose
également une modification de la charge au cours des
répétitions.
exemple: 3 répétitions à 50%, 2 répétitions à 60%, 1 répétition
à 70%
2 à 60%, 3 à 50% enchainées)
4- La post-fatigue :consiste à inverser le processus: d'abord les
squats puis la machine à quadriceps.
5- la pré-fatigue : consiste à fatiguer un muscle de façon
analytique (pour le quadriceps par exemple sur une machine à
quadriceps) et d'effectuer un mouvement plus global (ici le
squat) . On peut ainsi mieux localiser l'effort des
squats sur les quadriceps
6- Le travail volontaire: un effort comportant uniquement une
phase concentrique est plus "couteux" sur le plan nerveux.
C'est donc un effort favorable pour préparer "nerveusement
un athlète à s'investir, "volontairement". Cette méthode est
efficace en période de compétition.
exemple: en développé couché avec une charge de 60%
descendre poser la barre sur la poitrine puis après un
relâchement
27. Définition : Le muscle travaille en s'allongeant, les
insertions s'éloignent, elles s’excentrent, il s'agit
souvent de freiner une charge.
Les méthodes excentriques :
1-Méthode de 120-80
2-Méthode de série 4(exc100%) +6(con50%)
1-Le 120-80: consiste à descendre une charge de
120% et à remonter une charge de 80%.
2- La méthode excentrique+concentrique: elle
consiste à effectuer 4 répétitions en excentrique à
100% (en développé couché par exemple l'athlète
freine la descente et des aides lui remontent la
barre.) et à enchainer 6 répétitions en
concentrique à 50%.
28. Définition : Situation qui impose à l'appareil
musculaire un travail concentrique suite à un
étirement ,ou un travail excentrique.”
Les Méthodes pliométriques :
la pliométrie simple
La pliométrie intense
La pliométrie avec charge
1- la pliométrie simple:Elle est illustrée par les
bondissements. (foulées bondissantes, sauts à la
corde, plinth bas (20 cm), bancs etc...)
2- La pliométrie intense : Elle s'effectue avec des
plinths hauts (60 à 100 cm)
3- La pliométrie avec charge: Elle consiste à
exécuter des squats par exemple en introduisant
un ou plusieurs temps de ressort.
29. Gilles cometti ; les méthodes modernes de musculation.
Tome1et2 : données pratiques Univ.de bourgogne.1988
Gilles cometti ; la pliométrie .Univ.de bourgogne .1988
Martin bechheit ; maitre de conférences.www.martin bechheit
.net
-Véronique BILLAT, physiologie et méthodologie de
l’entrainement ,1998
J. Legrand, Basketball n° 526, déc. 87
Jürgen weineck, manuel d’entrainement.4édition.vigot.1997