SlideShare ist ein Scribd-Unternehmen logo
1 von 8
Downloaden Sie, um offline zu lesen
Technique de commerce international
    1. les moyens de paiements.
            a. Par encaissement simple

        Par virement : le plus utilisé. Le comptant est interdit par la loi.
        Par chèque : le moins utilisé.
        Les effets de commerces : le billet à ordre et la lettre de change (traite bancaire).

            b. Par encaissement documents

        La remise documentaire : initiative de l’exportateur.
        Le crédit documentaire : moyen de paiement le plus complexe.
        La lettre de crédit en stand-by : moyen de paiement par défaut.

(Contrôle continue)

    2. Les techniques de financements et les crédits possibles.
            a. Deux techniques de financement : l’affacturage (B to C) et le forfaitage (B
               to B).
            b. Quatre types de crédit.

    3. Les risques et garanties.
            a. Les risques commerciaux : délais de paiement.
            b. Les risques politiques.
            c. Les risques de change.

Rappel : les documents de dédouanement (DAU), les certificats d’inspections, certificats
phytosanitaires, la facture, la proformat, les documents de transport (maritime – Bills of lading)
1. Les moyens de paiements
Il en existe de deux sortes :
     - Des encaissements directs ou simples
     - Des encaissements documents.

                      i. Le virement

Le virement est le moyen de paiement le plus utilisé sur la planète. Il se nomme virement SWIFT
(society for world wide interbank financial and telecommunication) (pour les entreprises) et la
WESTERN UNION (pour les particuliers).

Le virement est un réseau sécurisé qui relie les 3000 principales banques dans le monde, par des
câbles. Il permet de transférer des fonds, de manières rapide et efficaces.

Avantages : il est rapide, sûr, pas d’erreur possible, le moyen de paiement le moins cher (30€).
Inconvénients : l’initiative est à l’acheteur, il n’y a donc pas de garantie de paiement.

Remarques : il existe une norme mondiale de numérotation de compte, l’IBAN (international bank
account number). Il se trouve en bas de la facture.
En Europe, il existe une technique bancaire, l’IPE (international payment instruction) : système de
scanner, avec un pré imprimé fournit par la banque de l’exportateur, rajouté avec la facture, donc
élimine les erreurs et accélère le virement.

                     ii. Le chèque

C’est le moyen de paiement le moins bien adapté pour les opérations de commerce international.

C’est un instrument de transfert de fond qui remplie la fonction de moyen de paiement courant (ce qui
le différencie du billet à ordre – effet de commerce). C’est un formulaire pré-imprimé qui permet au
titulaire d’un compte chèque de donner à son établissement bancaire un ordre de paiement imbu en
faveur de son bénéficiaire.

Avantages : le chèque matérialise un titre de créance, c’est donc une preuve en cas de litige auprès du
tribunal de commerce.

Inconvénients : le chèque en bois, soit le chèque sans provision. Le chèque falsifié. A l’échelle
européenne, il n’y a pas d’harmonisation. Par rapport à la législation, le chèque n’est pas le moyen de
paiement prioritaire pour le juge, mais aussi dans certains pays il est interdit de payer des
importations avec un chèque.

Remarque : il existe 2 techniques d’utilisation d’un chèque qui permet d’éliminer le risque
   - Un chèque certifié, qui a des provisions suffisantes pour 5 jours ouvrables selon l’agence.
   - Un chèque de vente, qui est le chèque d’une banque, donc sûr d’avoir des provisions. C’est le
      chèque de la banque.

Il existe de plus 2 techniques d’utilisation de chèque à l’international :
     - l’ouverture d’un compte en devise
     - l’ouverture de compte offshore (non résidant) : ouverture d’un compte au Etats-Unis, ou
         Angleterre. Passage d’un accord lock-box

                    iii. Les effets de commerces

Il y en a deux :
     - le billet à ordre (M)
-   La lettre de change (X)

Les effets de commerces matérialisent des créances commerciales à échéances.

La lettre de change est un écrit par lequel l’exportateur donne à l’importateur l’ordre de payer à une
date déterminé (l’échéance) une certaine somme à son profit.
Le billet à ordre est un écrit par lequel l’importateur s’engage à payer à une date déterminée une
certaine somme à l’ordre de l’exportateur.

Il existe deux utilisations des effets de commerces :
     - Dans le cadre d’un encaissement simple : un effet libre. Arrivé à échéance = virement.
     - Dans le cadre d’un encaissement documentaire, l’effet de commerce étant avec les
         documents commerciaux.

Lorsque l’importateur accepte une lettre de change, il reconnaît sa dette (pour la justice).

Avantages :
   - un effet de commerce est un titre de créance en cas de litige.
   - Le billet à ordre peut être garantie par la banque de l’exportateur, c’est donc une garantie de
      paiement.
   - Il peut être escompté, c’est à dire que l’exportateur a un billet à ordre pour dire qu’il sera payé
      plus tard, mais va voir son banquier qui lui passe son argent en attendant.

Inconvénients :
   - les commissions d’encaissement peuvent être élevées
   - un effet de commerce est un moyen de paiement soldé par un paiement, sauf aval bancaire, ce
       qui n’est donc pas une garantie de paiement.
   - Dans certain pays, escompter est imposable, donc taxe.
   - En cas de litige, c’est auprès du tribunal de commerce du client qu’il faut porter plainte.

             b. Par encaissement documents

C’est un encaissement subordonné à la présentation du document par l’exportateur (document
commerciaux ou financier).

Il y a trois moyens de paiements :
     - la remise documentaire : la banque est mandatée et c’est à l’initiative de l’exportateur.
     - le crédit documentaire : la banque est commissionnée, et c’est à l’initiative de l’importateur.
     - La lettre de crédit en stand-by : moyen de paiement par défaut.

                      i. La remise documentaire

C’est une technique de paiement par laquelle l’exportateur remet à son banquier des documents en lui
confiant la charge d’en assurer le recouvrement auprès de l’importateur, et de s’en dessaisir qu’à la
condition prescrite par lui.
Ces conditions étant le reflet des conditions de travail.
Soit c’est un paiement à vue contre un virement, soit à échéance par acceptation d’une lettre de
change, soit par échange d’un billet à ordre

Mode de fonctionnement : la remise documentaire implique un encaissement de documents
commerciaux tel que la facture, le document de transport, des certificats d’inspections, accompagné de
document financier (lettre de change).
Son utilité est basée sur une relation de confiance entre le fournisseur et son client. Elle permet
d’éviter le coût du crédit documentaire. Il y a 4 intervenants :
    - le donneur d’ordre : exportateur qui donne mandat à sa banque afin de réaliser l’opération
-      la banque remettante, de l’exportateur, à qui celui ci donne les documents. Elle a des
            banques correspondantes dans le pays de l’acheteur étranger
     -      la banque présentatrice à qui on va présenter les documents aux bénéficiaires.
     -      L’acheteur étranger, à qui sont présentés les documents selon l’ordre d’encaissement (soit à
            vue, soit à échéance).



<3


                                           La remise documentaire


                                                      Remise doc commerciale

 Banque locale



                                                               Social

                                                                  1

                                                                                    Doc transport +
 Garantie                                                                           autres doc (facture)

                5
                                                                                                                   Liasse documentaire
                                 4                                                                         7       + Lettre de change
                    règlement                                                                                      (acceptation)
                           Lever de doc                                                                        2
                           (présentation                                       Banque
                           des docs)                                           remettante

                         5                                              3


     Billet à                                                  Transfert
     Ordre
                                              Banque              6
                                              présentatrice




Remarque : Il existe un risque de non levée documentaire, donc on ne l’utilise qu’avec une entreprise
de confiance.
Il n’est pas rare que l’exportateur ait mis également les documents au nom de la banque présentatrices.
Dans le pire des cas, la banque va prendre un transitaire est réexpédié la vente à l’expéditeur.

Lettre de change : rapport pour être payer tel montant pour une telle date.

Avantage :
   - Elle est moins chère et plus souple qu’un crédit documentaire
   - Dans le cas de la garantie du billet à ordre par la banque locale, la remise documentaire
      devient une garantie de paiement.
-   Au cas où le billet à ordre est garantie par une banque locale, celui ci est facilement
        escomptable (racheté)

Inconvénient :
   - Seulement un moyen de paiement et pas une garantie de paiement, sauf aval bancaire sur le
       billet à ordre.
   - L’expéditeur est vulnérable car les documents et marchandises sont dans le pays de
       l’importateur.


Face à cet inconvénient de non lever documentaire, on peut utiliser d’autre moyen de paiement qui
donne d’autre garantie (le crédit documentaire).

                     ii. Le crédit documentaire

Le crédit documentaire est à l’initiative de l’importateur, et la banque est commissionné (elle vérifie
les documents).

Définition : c’est l’engagement (la garantie) pris par une banque avant même l’exécution du contrat,
c’est à dire l’envoie de la marchandise, à la demande et pour le compte de l’importateur, de régler à
l’exportateur, soit à vue (contre un virement), soit à échéance (contre une effet de commerce) un
montant déterminé (grâce à la proformat) jusqu’à une date prédéfini (validité du crédit) contre des
documents (la liasse documentaire) qui doivent être conforme à ce qui a été énuméré par l’importateur
lors de la demande d’ouverture du crédit documentaire.

Mode de fonctionnement : le principe du crédit documentaire est fondé sur l’analyse de la stricte
conformité des documents requis par la banque pour son client, l’importateur, et fournit par
l’exportateur.
Il s’agit donc d’un engagement écrit, donné par une banque, conditionnelle de paiement. En effet, pour
être payé, le vendeur devra respecter des délais.
Cet engagement est délivré, conformément aux instructions de l’acheteur dans un délai déterminé.

On distingue deux types de crédits documentaires :
   - un crédit documentaire irrévocable : quand les clients sont dans un pays riche, soir un pays
        de notation A, voire B+ (Algérie, Russie, Chine...), car ils ont des réserves de change
        suffisantes. C’est une garantie irrévocable de la part de la banque du client pour pouvoir
        transférer les fonds au fournisseur.
   - Un crédit documentaire irrévocables et confirmé : pour les pays de la catégorie B et B+
        dont il existe un certain risque politique, c’est à dire par exemple que la banque centrale
        argentine peut interdire le transfert de fond. Non seulement, la banque du client garantie de
        manière irrévocable à l’exportateur, mais en plus une banque dans le pays de l’exportateur
        confirme le règlement si jamais la banque de l’acheteur ne pouvais pas transférés les fonds.

A cela se rajoute trois crédits documentaires spécifiques à certaines opérations de commerce
international (irrévocable/irrévocable ou confirmé)
    - Crédit documentaire transférable : pour le secteur agricole. C’est la possibilité qu’à
         l’acheteur à faire transféré les fonds à plusieurs bénéficiaire (une coopérative agricole).
    - Crédit documentaire revolving : équipementier, B to B. Engagement pris par un client afin
         que le crédit documentaire soit automatiquement remis en vigueur. C’est d’abord une sécurité
         pour le client, qui voit sa chaine d’approvisionnement pérenne et pour le vendeur qui possède
         une garantie de vente.
    - Crédit documentaire red close : il permet d’avoir une avance sur la commande pour ce qui
         est du gros équipement.
Un crédit documentaire permet donc, d’une manière générale, à l’exportateur de palier une éventuelle
insolvabilité de l’acheteur, et permet à l’acheteur de s’assurer que le contrat sera respecté en terme de
délai et de commande.
C’est un instrument de paiement universelle, régit selon les règles d’usage uniforme RUU 600 de
l’ICC.
Il y a 4 intervenants :
- le donneur d’ordre : c’est l’importateur qui avec la pro format (engagement irrévocable) de son
fournisseur donne à sa banque des instructions d’ouverture du crédit documentaire. Il y stipule le
montant, la quantité, l’incoterm de la vente, les documents qu’il souhaite obtenir ainsi que les délais
qu’il souhaite faire respecter (comme contrat commercial).
- la banque émettrice : c’est la banque de l’importateur qui ouvre, après analyse du risque, qui va
émettre le crédit documentaire en sa faveur, engagement irrévocable de transférer les fonds. C’est pour
l’exportateur.
- la banque notificatrice : c’est la banque correspondante de la banque émettrice, elle va notifier au
vendeur l’ouverture du crédit documentaire en sa faveur.
- le bénéficiaire (vendeur) : le vendeur est le bénéficiaire de l’engagement bancaire d’être payé, cet
engagement est irrévocable et peut être confirmé par une banque dans le pays de l’exportateur (banque
confirmatrice).
Avantages
Pour l’exportateur : il a une garantie de paiement irrévocable voire confirmée par une banque, et ceci
avant l’envoi de la marchandise voire même avant la mise en fabrication. Cette garantie est fixée dans
le temps. Cela permet le paiement par échéance : il est donc escompté.
Pour l’importateur : envoi de la marchandise à la bonne date, garantie que les documents soient
conformes ; cela permet d’aller voir les douanes et de retirer les marchandises. Possibilité de négocier
de meilleurs délais de paiement et des meilleurs prix.

Inconvénients
Le coût est élevé, la rigidité de la banque concernant les documents (l’exportateur doit maitriser la
chaîne des documents), le banquier ne vérifie pas la conformité de la marchandise (ex : exactement
33cl dans une canette, dans certains pays il est difficile voire impossible de trouver une banque
confirmatrice.

La problématique documentaire (check list documentaire)
L’exportateur a intérêt à vérifier la conformité des documents. En cas de problème, seul le client peut
autoriser le paiement et modifier le crédit documentaire. L’exportateur doit se demander si les délais
sont respectés ? 3 délais à respecter : la validité du crédit documentaire, la date limite d’expédition de
la marchandise, le délai de présentation des documents. Est-ce que le crédit documentaire a des
conditions particulières ? Cela concerne les matières premières. Les documents peuvent être traduits
en langue étrangère, est-ce que le client autorise des expéditions partielles ou pas.
Est-ce que certains documents doivent être envoyés à des tiers par validation ?
Est-ce qu’il y a concordance des documents en termes de désignation de la marchandise ?

Analyse documentaire
- La facture : est-ce que c’est bien la bonne désignation de l’acheteur / marchandise ?
- Le document de transport : vérifier qu’il indique les informations concordantes, lieu de
chargement/déchargement respecté.
- Le certificat d’origine est rempli par l’entreprise sur un document particulier et doit être visé par la
CCI et qu’il soit signé.
- Les certificats d’assurance, donnés par l’assureur. Vérifier que c’est bien le bon contrat, que les
marchandises soient bien assurés à la valeur du crédit documentaire. Que la date d’émission soit
antérieure à l’embarquement de la marchandise.
- D’après l’article 21 RUU 600 pour les autres documents, la banque doit accepté les documents tel
quel conformément à la législation

Irrégularités
Le crédit documentaire est échu, absence de certains documents. Présentation tardive des documents à
la banque, la banque peut donner 3 semaines au maximum. (Seul le client peut modifier le crédit
documentaire). Le lieu de chargement/déchargement n’a pas été respecté. Différence de désignation
des documents (poids, contenance). Lorsqu’il y a un problème, le banquier va contacter l’exportateur.
Si le problème est insoluble, seul le client peut mandater le crédit documentaire, il devra payer.

Coût
Il y a au moins 2 banques, voire 3 dans le cas d’un crédit documentaire irrévocable (banque
confirmatrice).
* La banque émettrice
Commission d’ouverture (environ 1% par an par trimestre indivisible)
Commission d’utilisation, environ 0.25% par trimestre indivisible.
Commission d’échéance, environ 0.1% par mois.
Commission de risque, environ 0.25% par trimestre
* Banque notificatrice
Commission de notification, avant 1.5M € c’est 1% et au-delà 0.05%
Commission d’inspection : 0.25% sur le montant de la valeur
* La banque confirmatrice
Commission du risque pays, en fonction du pays
A cela se rajoute les frais de telex, message SWIFT 700, c’est onéreux et rigide.

3/ La lettre de crédit en standby
Elle est toujours par défaut (normalement on ne l’utilise pas), rajoutée au virement SWIFT.

Cette technique est née dans les années 60 aux Etats-Unis.
Dans les années 60, une législation américaine interdisait aux banques le métier d’assureur et les
garanties ne pouvaient être émises que par les compagnies d’assureur. Les banques ne voulant pas être
mises de côté, elles ont crée la lettre de crédit en stand-by qui est régi par les mêmes règles que le
crédit documentaire (RUU 600, ICC) et qui est utilisé pour garantir le paiement d’une marchandise ou
d’une prestation de service. Si le crédit documentaire est toujours ouvert par l’acheteur, une lettre de
crédit en standby peut être soit ouvert par le fournisseur en faveur de l’acheteur comme moyen
d’indemnisation au même titre qu’une garantie internationale, soit par l’acheteur au profit du vendeur
comme garantie de paiement. Elle devient alors un moyen de paiement par défaut. A la différence du
crédit documentaire, qui est un moyen de paiement, la lettre de crédit en standby est une garantie de
paiement. Elle ne sera mise en jeu qu’en cas de défaillance de l’acheteur étranger.

Mode de fonctionnement
Un exportateur à un client qui souhaite obtenir un moyen de paiement. Le client souhaite régler par
virement, mais l’exportateur souhaite des garanties. Il demande donc à son client d’aller voir sa
banque afin d’obtenir une garantie en standby, cette lettre de crédit est pour une durée fixée. Arrivé à
échéance, si tout se passe bien, l’exportateur reçoit le virement. Arrivé à échéance, ne recevant
toujours pas le virement et passé un délai technique, l’exportateur actionne la lettre de crédit qui n’est
plus en standby. Délai technique : décalage horaire, horaires d’ouverture des bureaux.
Pour pouvoir actionner la lettre de crédit en standby, l’exportateur doit apporter au banquier :
1er document : attestation de sa banque comme quoi il n’a pas reçu le virement
2ème document : la facture
3ème document : document de transport qui prouve que la marchandise a bien été expédié

Avantages
Plus facile à obtenir et plus simple d’emploi qu’un crédit documentaire : ce sont 3 documents faciles à
obtenir. Moins cher qu’un crédit documentaire

Inconvénients
Les banques n’ont absolument pas intérêts à mettre en avant cet outil de moyen de paiement par
défaut.

Remarques
L’utilisation d’une lettre de crédit en standby est bien adaptée dans le cadre de courant d’affaires
récurrentes. Elle ne s’utilise qu’après avoir vérifié qu’il n’y ai pas eu de virement.

Weitere ähnliche Inhalte

Was ist angesagt?

les instruments et techniques de paiement
 les instruments et techniques de paiement les instruments et techniques de paiement
les instruments et techniques de paiementMohamed Essaker
 
Icd2014 les bonnes pratiques du crédit doc
Icd2014 les bonnes pratiques du crédit docIcd2014 les bonnes pratiques du crédit doc
Icd2014 les bonnes pratiques du crédit docCCI Nantes St-Nazaire
 
Le financement des exportations
Le financement des exportationsLe financement des exportations
Le financement des exportationsLamghari Omar
 
Expose sur crédit documentaire
Expose sur crédit documentaireExpose sur crédit documentaire
Expose sur crédit documentairenouredin ikli
 
Cg moyens de regelement
Cg moyens de regelementCg moyens de regelement
Cg moyens de regelementhassan1488
 
Le credoc. ali haddadou
Le credoc. ali haddadouLe credoc. ali haddadou
Le credoc. ali haddadouAli HADDADOU
 
Techinques de bases du commerce international
Techinques de bases du commerce internationalTechinques de bases du commerce international
Techinques de bases du commerce internationalAntoine Lopez
 
Les enjeux de la facture dématerialisée
Les enjeux de la facture dématerialiséeLes enjeux de la facture dématerialisée
Les enjeux de la facture dématerialiséePROFLUID
 
Les outils financiers et les outils de gestion des risques
Les outils financiers et les outils de gestion des risquesLes outils financiers et les outils de gestion des risques
Les outils financiers et les outils de gestion des risquesKarl Miville de Chene EMBA PACI
 
Les opérations de règlement
Les opérations de règlement  Les opérations de règlement
Les opérations de règlement Hajar EL GUERI
 
La definition du droit bancaire
La definition du droit bancaireLa definition du droit bancaire
La definition du droit bancairePierrot Ciss
 
Credit documentaire
Credit documentaireCredit documentaire
Credit documentairezoulikha brf
 
Entreprise_Reussir votre-migration-a-sepa banque-de-france
Entreprise_Reussir votre-migration-a-sepa banque-de-franceEntreprise_Reussir votre-migration-a-sepa banque-de-france
Entreprise_Reussir votre-migration-a-sepa banque-de-franceREITER LEGAL
 
Cours droit bancaire distribution conseil courtier iobsp version publique mai...
Cours droit bancaire distribution conseil courtier iobsp version publique mai...Cours droit bancaire distribution conseil courtier iobsp version publique mai...
Cours droit bancaire distribution conseil courtier iobsp version publique mai...Iobissime
 
Presentation du SEPA
Presentation du SEPAPresentation du SEPA
Presentation du SEPASage france
 
Les opérations bancaires
Les opérations bancairesLes opérations bancaires
Les opérations bancairesdidaras
 

Was ist angesagt? (20)

les instruments et techniques de paiement
 les instruments et techniques de paiement les instruments et techniques de paiement
les instruments et techniques de paiement
 
Icd2014 les bonnes pratiques du crédit doc
Icd2014 les bonnes pratiques du crédit docIcd2014 les bonnes pratiques du crédit doc
Icd2014 les bonnes pratiques du crédit doc
 
M12 moyens de paiement
M12    moyens de paiementM12    moyens de paiement
M12 moyens de paiement
 
Les moyens de paiement.
Les moyens de paiement.Les moyens de paiement.
Les moyens de paiement.
 
Le financement des exportations
Le financement des exportationsLe financement des exportations
Le financement des exportations
 
Expose sur crédit documentaire
Expose sur crédit documentaireExpose sur crédit documentaire
Expose sur crédit documentaire
 
Les moyens de paiement
Les moyens de paiementLes moyens de paiement
Les moyens de paiement
 
Cg moyens de regelement
Cg moyens de regelementCg moyens de regelement
Cg moyens de regelement
 
M14 transaction internationale
M14   transaction internationaleM14   transaction internationale
M14 transaction internationale
 
Le credoc. ali haddadou
Le credoc. ali haddadouLe credoc. ali haddadou
Le credoc. ali haddadou
 
Techinques de bases du commerce international
Techinques de bases du commerce internationalTechinques de bases du commerce international
Techinques de bases du commerce international
 
Les enjeux de la facture dématerialisée
Les enjeux de la facture dématerialiséeLes enjeux de la facture dématerialisée
Les enjeux de la facture dématerialisée
 
Les outils financiers et les outils de gestion des risques
Les outils financiers et les outils de gestion des risquesLes outils financiers et les outils de gestion des risques
Les outils financiers et les outils de gestion des risques
 
Les opérations de règlement
Les opérations de règlement  Les opérations de règlement
Les opérations de règlement
 
La definition du droit bancaire
La definition du droit bancaireLa definition du droit bancaire
La definition du droit bancaire
 
Credit documentaire
Credit documentaireCredit documentaire
Credit documentaire
 
Entreprise_Reussir votre-migration-a-sepa banque-de-france
Entreprise_Reussir votre-migration-a-sepa banque-de-franceEntreprise_Reussir votre-migration-a-sepa banque-de-france
Entreprise_Reussir votre-migration-a-sepa banque-de-france
 
Cours droit bancaire distribution conseil courtier iobsp version publique mai...
Cours droit bancaire distribution conseil courtier iobsp version publique mai...Cours droit bancaire distribution conseil courtier iobsp version publique mai...
Cours droit bancaire distribution conseil courtier iobsp version publique mai...
 
Presentation du SEPA
Presentation du SEPAPresentation du SEPA
Presentation du SEPA
 
Les opérations bancaires
Les opérations bancairesLes opérations bancaires
Les opérations bancaires
 

Andere mochten auch

Exovecteurs2 Bis
Exovecteurs2 BisExovecteurs2 Bis
Exovecteurs2 Bisatire
 
Campaña solar iluminemos el altiplano-DLCH
Campaña solar iluminemos el altiplano-DLCHCampaña solar iluminemos el altiplano-DLCH
Campaña solar iluminemos el altiplano-DLCHCristian O'Ryan
 
Synthese d’un procès aux prud’hommes
Synthese d’un procès aux prud’hommesSynthese d’un procès aux prud’hommes
Synthese d’un procès aux prud’hommesConstine
 
Qcm Statistiques1
Qcm Statistiques1Qcm Statistiques1
Qcm Statistiques1atire
 
CompléMent D OrthopéDie
CompléMent D OrthopéDieCompléMent D OrthopéDie
CompléMent D OrthopéDieMede Space
 
Fr.moslempress.com -moslem press
Fr.moslempress.com   -moslem pressFr.moslempress.com   -moslem press
Fr.moslempress.com -moslem pressMoslem Press
 
PréSentation Zlio Sl Sh
PréSentation Zlio Sl ShPréSentation Zlio Sl Sh
PréSentation Zlio Sl Shced9683
 
Rocas metamórficas
Rocas metamórficasRocas metamórficas
Rocas metamórficasaimorales
 
Mon hobbie emilio
Mon hobbie emilioMon hobbie emilio
Mon hobbie emilioArmelle
 
Etude De Fonctions1
Etude De Fonctions1Etude De Fonctions1
Etude De Fonctions1atire
 
AFFECTIONS GYNECOLOGIQUES
AFFECTIONS GYNECOLOGIQUESAFFECTIONS GYNECOLOGIQUES
AFFECTIONS GYNECOLOGIQUESMede Space
 
Anémie du nouveau né
Anémie du nouveau néAnémie du nouveau né
Anémie du nouveau néMede Space
 
Clase i SEMIOTICA DE LA IMAGEN
Clase i SEMIOTICA DE LA IMAGENClase i SEMIOTICA DE LA IMAGEN
Clase i SEMIOTICA DE LA IMAGENMonica Cohendoz
 
Seminaire FROTSI Midi-Pyrenees 2009
Seminaire FROTSI Midi-Pyrenees 2009Seminaire FROTSI Midi-Pyrenees 2009
Seminaire FROTSI Midi-Pyrenees 2009Ludovic Dublanchet
 

Andere mochten auch (20)

computraining
computrainingcomputraining
computraining
 
Exovecteurs2 Bis
Exovecteurs2 BisExovecteurs2 Bis
Exovecteurs2 Bis
 
Campaña solar iluminemos el altiplano-DLCH
Campaña solar iluminemos el altiplano-DLCHCampaña solar iluminemos el altiplano-DLCH
Campaña solar iluminemos el altiplano-DLCH
 
Synthese d’un procès aux prud’hommes
Synthese d’un procès aux prud’hommesSynthese d’un procès aux prud’hommes
Synthese d’un procès aux prud’hommes
 
Objets souvenirs et boutique
Objets souvenirs et boutiqueObjets souvenirs et boutique
Objets souvenirs et boutique
 
Qcm Statistiques1
Qcm Statistiques1Qcm Statistiques1
Qcm Statistiques1
 
CompléMent D OrthopéDie
CompléMent D OrthopéDieCompléMent D OrthopéDie
CompléMent D OrthopéDie
 
Fr.moslempress.com -moslem press
Fr.moslempress.com   -moslem pressFr.moslempress.com   -moslem press
Fr.moslempress.com -moslem press
 
PréSentation Zlio Sl Sh
PréSentation Zlio Sl ShPréSentation Zlio Sl Sh
PréSentation Zlio Sl Sh
 
Rocas metamórficas
Rocas metamórficasRocas metamórficas
Rocas metamórficas
 
Atelier FROTSI
Atelier FROTSIAtelier FROTSI
Atelier FROTSI
 
Mon hobbie emilio
Mon hobbie emilioMon hobbie emilio
Mon hobbie emilio
 
Etude De Fonctions1
Etude De Fonctions1Etude De Fonctions1
Etude De Fonctions1
 
AFFECTIONS GYNECOLOGIQUES
AFFECTIONS GYNECOLOGIQUESAFFECTIONS GYNECOLOGIQUES
AFFECTIONS GYNECOLOGIQUES
 
Código de barras
Código de barrasCódigo de barras
Código de barras
 
Anémie du nouveau né
Anémie du nouveau néAnémie du nouveau né
Anémie du nouveau né
 
Clase i SEMIOTICA DE LA IMAGEN
Clase i SEMIOTICA DE LA IMAGENClase i SEMIOTICA DE LA IMAGEN
Clase i SEMIOTICA DE LA IMAGEN
 
Seminaire FROTSI Midi-Pyrenees 2009
Seminaire FROTSI Midi-Pyrenees 2009Seminaire FROTSI Midi-Pyrenees 2009
Seminaire FROTSI Midi-Pyrenees 2009
 
Venezuela 2013
Venezuela 2013Venezuela 2013
Venezuela 2013
 
Guía impress 5
Guía impress 5Guía impress 5
Guía impress 5
 

Ähnlich wie Chapitre i

Présentation cafés-cours du 20 avril : LE CREDOC
Présentation cafés-cours du 20 avril : LE CREDOCPrésentation cafés-cours du 20 avril : LE CREDOC
Présentation cafés-cours du 20 avril : LE CREDOCcciducher
 
Les encaissements documentaires (2).pptx
Les encaissements documentaires (2).pptxLes encaissements documentaires (2).pptx
Les encaissements documentaires (2).pptxAymenAbbes1
 
Compta15 no restriction
Compta15 no restrictionCompta15 no restriction
Compta15 no restrictionhassan1488
 
Monnaie et inflation et economie pour les ingenieurs
Monnaie et inflation et economie pour les ingenieursMonnaie et inflation et economie pour les ingenieurs
Monnaie et inflation et economie pour les ingenieursMalek281375
 
Crédits documentaires
Crédits documentairesCrédits documentaires
Crédits documentairesLe-Monarque
 
Le financement court terme des TPE
Le financement court terme des TPELe financement court terme des TPE
Le financement court terme des TPELa French Team
 
Mini guide-pro-16
Mini guide-pro-16Mini guide-pro-16
Mini guide-pro-16NetPME
 
2009 04 24_ubs
2009 04 24_ubs2009 04 24_ubs
2009 04 24_ubsder
 
Td 5 diagramme de processus (exemple)
Td 5 diagramme de processus (exemple)Td 5 diagramme de processus (exemple)
Td 5 diagramme de processus (exemple)Fethi Ferhane
 
12 conseils pratiques
12 conseils pratiques12 conseils pratiques
12 conseils pratiquesyves29
 
Cautions et garanties
Cautions et garantiesCautions et garanties
Cautions et garantiesFataltigers06
 
1073RKs-cours+droit+chapitre+1+et+2 (1).pdf
1073RKs-cours+droit+chapitre+1+et+2 (1).pdf1073RKs-cours+droit+chapitre+1+et+2 (1).pdf
1073RKs-cours+droit+chapitre+1+et+2 (1).pdfssuserc9db65
 
Gestion de trésorerie
Gestion de trésorerieGestion de trésorerie
Gestion de trésorerieKamal Aliouat
 
La gestion de trésorerie
La gestion de trésorerieLa gestion de trésorerie
La gestion de trésorerieArafah Lachhab
 

Ähnlich wie Chapitre i (17)

Présentation cafés-cours du 20 avril : LE CREDOC
Présentation cafés-cours du 20 avril : LE CREDOCPrésentation cafés-cours du 20 avril : LE CREDOC
Présentation cafés-cours du 20 avril : LE CREDOC
 
Les encaissements documentaires (2).pptx
Les encaissements documentaires (2).pptxLes encaissements documentaires (2).pptx
Les encaissements documentaires (2).pptx
 
Banque part-2j
Banque part-2jBanque part-2j
Banque part-2j
 
Compta15 no restriction
Compta15 no restrictionCompta15 no restriction
Compta15 no restriction
 
Monnaie et inflation et economie pour les ingenieurs
Monnaie et inflation et economie pour les ingenieursMonnaie et inflation et economie pour les ingenieurs
Monnaie et inflation et economie pour les ingenieurs
 
Crédits documentaires
Crédits documentairesCrédits documentaires
Crédits documentaires
 
Le financement court terme des TPE
Le financement court terme des TPELe financement court terme des TPE
Le financement court terme des TPE
 
Mini guide-pro-16
Mini guide-pro-16Mini guide-pro-16
Mini guide-pro-16
 
2009 04 24_ubs
2009 04 24_ubs2009 04 24_ubs
2009 04 24_ubs
 
Td 5 diagramme de processus (exemple)
Td 5 diagramme de processus (exemple)Td 5 diagramme de processus (exemple)
Td 5 diagramme de processus (exemple)
 
12 conseils pratiques
12 conseils pratiques12 conseils pratiques
12 conseils pratiques
 
Cours
CoursCours
Cours
 
Cautions et garanties
Cautions et garantiesCautions et garanties
Cautions et garanties
 
1073RKs-cours+droit+chapitre+1+et+2 (1).pdf
1073RKs-cours+droit+chapitre+1+et+2 (1).pdf1073RKs-cours+droit+chapitre+1+et+2 (1).pdf
1073RKs-cours+droit+chapitre+1+et+2 (1).pdf
 
Gestion de trésorerie
Gestion de trésorerieGestion de trésorerie
Gestion de trésorerie
 
Stage bank-al-maghrib
Stage bank-al-maghribStage bank-al-maghrib
Stage bank-al-maghrib
 
La gestion de trésorerie
La gestion de trésorerieLa gestion de trésorerie
La gestion de trésorerie
 

Chapitre i

  • 1. Technique de commerce international 1. les moyens de paiements. a. Par encaissement simple Par virement : le plus utilisé. Le comptant est interdit par la loi. Par chèque : le moins utilisé. Les effets de commerces : le billet à ordre et la lettre de change (traite bancaire). b. Par encaissement documents La remise documentaire : initiative de l’exportateur. Le crédit documentaire : moyen de paiement le plus complexe. La lettre de crédit en stand-by : moyen de paiement par défaut. (Contrôle continue) 2. Les techniques de financements et les crédits possibles. a. Deux techniques de financement : l’affacturage (B to C) et le forfaitage (B to B). b. Quatre types de crédit. 3. Les risques et garanties. a. Les risques commerciaux : délais de paiement. b. Les risques politiques. c. Les risques de change. Rappel : les documents de dédouanement (DAU), les certificats d’inspections, certificats phytosanitaires, la facture, la proformat, les documents de transport (maritime – Bills of lading)
  • 2. 1. Les moyens de paiements Il en existe de deux sortes : - Des encaissements directs ou simples - Des encaissements documents. i. Le virement Le virement est le moyen de paiement le plus utilisé sur la planète. Il se nomme virement SWIFT (society for world wide interbank financial and telecommunication) (pour les entreprises) et la WESTERN UNION (pour les particuliers). Le virement est un réseau sécurisé qui relie les 3000 principales banques dans le monde, par des câbles. Il permet de transférer des fonds, de manières rapide et efficaces. Avantages : il est rapide, sûr, pas d’erreur possible, le moyen de paiement le moins cher (30€). Inconvénients : l’initiative est à l’acheteur, il n’y a donc pas de garantie de paiement. Remarques : il existe une norme mondiale de numérotation de compte, l’IBAN (international bank account number). Il se trouve en bas de la facture. En Europe, il existe une technique bancaire, l’IPE (international payment instruction) : système de scanner, avec un pré imprimé fournit par la banque de l’exportateur, rajouté avec la facture, donc élimine les erreurs et accélère le virement. ii. Le chèque C’est le moyen de paiement le moins bien adapté pour les opérations de commerce international. C’est un instrument de transfert de fond qui remplie la fonction de moyen de paiement courant (ce qui le différencie du billet à ordre – effet de commerce). C’est un formulaire pré-imprimé qui permet au titulaire d’un compte chèque de donner à son établissement bancaire un ordre de paiement imbu en faveur de son bénéficiaire. Avantages : le chèque matérialise un titre de créance, c’est donc une preuve en cas de litige auprès du tribunal de commerce. Inconvénients : le chèque en bois, soit le chèque sans provision. Le chèque falsifié. A l’échelle européenne, il n’y a pas d’harmonisation. Par rapport à la législation, le chèque n’est pas le moyen de paiement prioritaire pour le juge, mais aussi dans certains pays il est interdit de payer des importations avec un chèque. Remarque : il existe 2 techniques d’utilisation d’un chèque qui permet d’éliminer le risque - Un chèque certifié, qui a des provisions suffisantes pour 5 jours ouvrables selon l’agence. - Un chèque de vente, qui est le chèque d’une banque, donc sûr d’avoir des provisions. C’est le chèque de la banque. Il existe de plus 2 techniques d’utilisation de chèque à l’international : - l’ouverture d’un compte en devise - l’ouverture de compte offshore (non résidant) : ouverture d’un compte au Etats-Unis, ou Angleterre. Passage d’un accord lock-box iii. Les effets de commerces Il y en a deux : - le billet à ordre (M)
  • 3. - La lettre de change (X) Les effets de commerces matérialisent des créances commerciales à échéances. La lettre de change est un écrit par lequel l’exportateur donne à l’importateur l’ordre de payer à une date déterminé (l’échéance) une certaine somme à son profit. Le billet à ordre est un écrit par lequel l’importateur s’engage à payer à une date déterminée une certaine somme à l’ordre de l’exportateur. Il existe deux utilisations des effets de commerces : - Dans le cadre d’un encaissement simple : un effet libre. Arrivé à échéance = virement. - Dans le cadre d’un encaissement documentaire, l’effet de commerce étant avec les documents commerciaux. Lorsque l’importateur accepte une lettre de change, il reconnaît sa dette (pour la justice). Avantages : - un effet de commerce est un titre de créance en cas de litige. - Le billet à ordre peut être garantie par la banque de l’exportateur, c’est donc une garantie de paiement. - Il peut être escompté, c’est à dire que l’exportateur a un billet à ordre pour dire qu’il sera payé plus tard, mais va voir son banquier qui lui passe son argent en attendant. Inconvénients : - les commissions d’encaissement peuvent être élevées - un effet de commerce est un moyen de paiement soldé par un paiement, sauf aval bancaire, ce qui n’est donc pas une garantie de paiement. - Dans certain pays, escompter est imposable, donc taxe. - En cas de litige, c’est auprès du tribunal de commerce du client qu’il faut porter plainte. b. Par encaissement documents C’est un encaissement subordonné à la présentation du document par l’exportateur (document commerciaux ou financier). Il y a trois moyens de paiements : - la remise documentaire : la banque est mandatée et c’est à l’initiative de l’exportateur. - le crédit documentaire : la banque est commissionnée, et c’est à l’initiative de l’importateur. - La lettre de crédit en stand-by : moyen de paiement par défaut. i. La remise documentaire C’est une technique de paiement par laquelle l’exportateur remet à son banquier des documents en lui confiant la charge d’en assurer le recouvrement auprès de l’importateur, et de s’en dessaisir qu’à la condition prescrite par lui. Ces conditions étant le reflet des conditions de travail. Soit c’est un paiement à vue contre un virement, soit à échéance par acceptation d’une lettre de change, soit par échange d’un billet à ordre Mode de fonctionnement : la remise documentaire implique un encaissement de documents commerciaux tel que la facture, le document de transport, des certificats d’inspections, accompagné de document financier (lettre de change). Son utilité est basée sur une relation de confiance entre le fournisseur et son client. Elle permet d’éviter le coût du crédit documentaire. Il y a 4 intervenants : - le donneur d’ordre : exportateur qui donne mandat à sa banque afin de réaliser l’opération
  • 4. - la banque remettante, de l’exportateur, à qui celui ci donne les documents. Elle a des banques correspondantes dans le pays de l’acheteur étranger - la banque présentatrice à qui on va présenter les documents aux bénéficiaires. - L’acheteur étranger, à qui sont présentés les documents selon l’ordre d’encaissement (soit à vue, soit à échéance). <3 La remise documentaire Remise doc commerciale Banque locale Social 1 Doc transport + Garantie autres doc (facture) 5 Liasse documentaire 4 7 + Lettre de change règlement (acceptation) Lever de doc 2 (présentation Banque des docs) remettante 5 3 Billet à Transfert Ordre Banque 6 présentatrice Remarque : Il existe un risque de non levée documentaire, donc on ne l’utilise qu’avec une entreprise de confiance. Il n’est pas rare que l’exportateur ait mis également les documents au nom de la banque présentatrices. Dans le pire des cas, la banque va prendre un transitaire est réexpédié la vente à l’expéditeur. Lettre de change : rapport pour être payer tel montant pour une telle date. Avantage : - Elle est moins chère et plus souple qu’un crédit documentaire - Dans le cas de la garantie du billet à ordre par la banque locale, la remise documentaire devient une garantie de paiement.
  • 5. - Au cas où le billet à ordre est garantie par une banque locale, celui ci est facilement escomptable (racheté) Inconvénient : - Seulement un moyen de paiement et pas une garantie de paiement, sauf aval bancaire sur le billet à ordre. - L’expéditeur est vulnérable car les documents et marchandises sont dans le pays de l’importateur. Face à cet inconvénient de non lever documentaire, on peut utiliser d’autre moyen de paiement qui donne d’autre garantie (le crédit documentaire). ii. Le crédit documentaire Le crédit documentaire est à l’initiative de l’importateur, et la banque est commissionné (elle vérifie les documents). Définition : c’est l’engagement (la garantie) pris par une banque avant même l’exécution du contrat, c’est à dire l’envoie de la marchandise, à la demande et pour le compte de l’importateur, de régler à l’exportateur, soit à vue (contre un virement), soit à échéance (contre une effet de commerce) un montant déterminé (grâce à la proformat) jusqu’à une date prédéfini (validité du crédit) contre des documents (la liasse documentaire) qui doivent être conforme à ce qui a été énuméré par l’importateur lors de la demande d’ouverture du crédit documentaire. Mode de fonctionnement : le principe du crédit documentaire est fondé sur l’analyse de la stricte conformité des documents requis par la banque pour son client, l’importateur, et fournit par l’exportateur. Il s’agit donc d’un engagement écrit, donné par une banque, conditionnelle de paiement. En effet, pour être payé, le vendeur devra respecter des délais. Cet engagement est délivré, conformément aux instructions de l’acheteur dans un délai déterminé. On distingue deux types de crédits documentaires : - un crédit documentaire irrévocable : quand les clients sont dans un pays riche, soir un pays de notation A, voire B+ (Algérie, Russie, Chine...), car ils ont des réserves de change suffisantes. C’est une garantie irrévocable de la part de la banque du client pour pouvoir transférer les fonds au fournisseur. - Un crédit documentaire irrévocables et confirmé : pour les pays de la catégorie B et B+ dont il existe un certain risque politique, c’est à dire par exemple que la banque centrale argentine peut interdire le transfert de fond. Non seulement, la banque du client garantie de manière irrévocable à l’exportateur, mais en plus une banque dans le pays de l’exportateur confirme le règlement si jamais la banque de l’acheteur ne pouvais pas transférés les fonds. A cela se rajoute trois crédits documentaires spécifiques à certaines opérations de commerce international (irrévocable/irrévocable ou confirmé) - Crédit documentaire transférable : pour le secteur agricole. C’est la possibilité qu’à l’acheteur à faire transféré les fonds à plusieurs bénéficiaire (une coopérative agricole). - Crédit documentaire revolving : équipementier, B to B. Engagement pris par un client afin que le crédit documentaire soit automatiquement remis en vigueur. C’est d’abord une sécurité pour le client, qui voit sa chaine d’approvisionnement pérenne et pour le vendeur qui possède une garantie de vente. - Crédit documentaire red close : il permet d’avoir une avance sur la commande pour ce qui est du gros équipement.
  • 6. Un crédit documentaire permet donc, d’une manière générale, à l’exportateur de palier une éventuelle insolvabilité de l’acheteur, et permet à l’acheteur de s’assurer que le contrat sera respecté en terme de délai et de commande. C’est un instrument de paiement universelle, régit selon les règles d’usage uniforme RUU 600 de l’ICC. Il y a 4 intervenants : - le donneur d’ordre : c’est l’importateur qui avec la pro format (engagement irrévocable) de son fournisseur donne à sa banque des instructions d’ouverture du crédit documentaire. Il y stipule le montant, la quantité, l’incoterm de la vente, les documents qu’il souhaite obtenir ainsi que les délais qu’il souhaite faire respecter (comme contrat commercial). - la banque émettrice : c’est la banque de l’importateur qui ouvre, après analyse du risque, qui va émettre le crédit documentaire en sa faveur, engagement irrévocable de transférer les fonds. C’est pour l’exportateur. - la banque notificatrice : c’est la banque correspondante de la banque émettrice, elle va notifier au vendeur l’ouverture du crédit documentaire en sa faveur. - le bénéficiaire (vendeur) : le vendeur est le bénéficiaire de l’engagement bancaire d’être payé, cet engagement est irrévocable et peut être confirmé par une banque dans le pays de l’exportateur (banque confirmatrice).
  • 7. Avantages Pour l’exportateur : il a une garantie de paiement irrévocable voire confirmée par une banque, et ceci avant l’envoi de la marchandise voire même avant la mise en fabrication. Cette garantie est fixée dans le temps. Cela permet le paiement par échéance : il est donc escompté. Pour l’importateur : envoi de la marchandise à la bonne date, garantie que les documents soient conformes ; cela permet d’aller voir les douanes et de retirer les marchandises. Possibilité de négocier de meilleurs délais de paiement et des meilleurs prix. Inconvénients Le coût est élevé, la rigidité de la banque concernant les documents (l’exportateur doit maitriser la chaîne des documents), le banquier ne vérifie pas la conformité de la marchandise (ex : exactement 33cl dans une canette, dans certains pays il est difficile voire impossible de trouver une banque confirmatrice. La problématique documentaire (check list documentaire) L’exportateur a intérêt à vérifier la conformité des documents. En cas de problème, seul le client peut autoriser le paiement et modifier le crédit documentaire. L’exportateur doit se demander si les délais sont respectés ? 3 délais à respecter : la validité du crédit documentaire, la date limite d’expédition de la marchandise, le délai de présentation des documents. Est-ce que le crédit documentaire a des conditions particulières ? Cela concerne les matières premières. Les documents peuvent être traduits en langue étrangère, est-ce que le client autorise des expéditions partielles ou pas. Est-ce que certains documents doivent être envoyés à des tiers par validation ? Est-ce qu’il y a concordance des documents en termes de désignation de la marchandise ? Analyse documentaire - La facture : est-ce que c’est bien la bonne désignation de l’acheteur / marchandise ? - Le document de transport : vérifier qu’il indique les informations concordantes, lieu de chargement/déchargement respecté. - Le certificat d’origine est rempli par l’entreprise sur un document particulier et doit être visé par la CCI et qu’il soit signé. - Les certificats d’assurance, donnés par l’assureur. Vérifier que c’est bien le bon contrat, que les marchandises soient bien assurés à la valeur du crédit documentaire. Que la date d’émission soit antérieure à l’embarquement de la marchandise. - D’après l’article 21 RUU 600 pour les autres documents, la banque doit accepté les documents tel quel conformément à la législation Irrégularités Le crédit documentaire est échu, absence de certains documents. Présentation tardive des documents à la banque, la banque peut donner 3 semaines au maximum. (Seul le client peut modifier le crédit documentaire). Le lieu de chargement/déchargement n’a pas été respecté. Différence de désignation des documents (poids, contenance). Lorsqu’il y a un problème, le banquier va contacter l’exportateur. Si le problème est insoluble, seul le client peut mandater le crédit documentaire, il devra payer. Coût Il y a au moins 2 banques, voire 3 dans le cas d’un crédit documentaire irrévocable (banque confirmatrice). * La banque émettrice Commission d’ouverture (environ 1% par an par trimestre indivisible) Commission d’utilisation, environ 0.25% par trimestre indivisible. Commission d’échéance, environ 0.1% par mois. Commission de risque, environ 0.25% par trimestre * Banque notificatrice Commission de notification, avant 1.5M € c’est 1% et au-delà 0.05% Commission d’inspection : 0.25% sur le montant de la valeur
  • 8. * La banque confirmatrice Commission du risque pays, en fonction du pays A cela se rajoute les frais de telex, message SWIFT 700, c’est onéreux et rigide. 3/ La lettre de crédit en standby Elle est toujours par défaut (normalement on ne l’utilise pas), rajoutée au virement SWIFT. Cette technique est née dans les années 60 aux Etats-Unis. Dans les années 60, une législation américaine interdisait aux banques le métier d’assureur et les garanties ne pouvaient être émises que par les compagnies d’assureur. Les banques ne voulant pas être mises de côté, elles ont crée la lettre de crédit en stand-by qui est régi par les mêmes règles que le crédit documentaire (RUU 600, ICC) et qui est utilisé pour garantir le paiement d’une marchandise ou d’une prestation de service. Si le crédit documentaire est toujours ouvert par l’acheteur, une lettre de crédit en standby peut être soit ouvert par le fournisseur en faveur de l’acheteur comme moyen d’indemnisation au même titre qu’une garantie internationale, soit par l’acheteur au profit du vendeur comme garantie de paiement. Elle devient alors un moyen de paiement par défaut. A la différence du crédit documentaire, qui est un moyen de paiement, la lettre de crédit en standby est une garantie de paiement. Elle ne sera mise en jeu qu’en cas de défaillance de l’acheteur étranger. Mode de fonctionnement Un exportateur à un client qui souhaite obtenir un moyen de paiement. Le client souhaite régler par virement, mais l’exportateur souhaite des garanties. Il demande donc à son client d’aller voir sa banque afin d’obtenir une garantie en standby, cette lettre de crédit est pour une durée fixée. Arrivé à échéance, si tout se passe bien, l’exportateur reçoit le virement. Arrivé à échéance, ne recevant toujours pas le virement et passé un délai technique, l’exportateur actionne la lettre de crédit qui n’est plus en standby. Délai technique : décalage horaire, horaires d’ouverture des bureaux. Pour pouvoir actionner la lettre de crédit en standby, l’exportateur doit apporter au banquier : 1er document : attestation de sa banque comme quoi il n’a pas reçu le virement 2ème document : la facture 3ème document : document de transport qui prouve que la marchandise a bien été expédié Avantages Plus facile à obtenir et plus simple d’emploi qu’un crédit documentaire : ce sont 3 documents faciles à obtenir. Moins cher qu’un crédit documentaire Inconvénients Les banques n’ont absolument pas intérêts à mettre en avant cet outil de moyen de paiement par défaut. Remarques L’utilisation d’une lettre de crédit en standby est bien adaptée dans le cadre de courant d’affaires récurrentes. Elle ne s’utilise qu’après avoir vérifié qu’il n’y ai pas eu de virement.