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1
Cours
d’économie du tourisme
2
david.perrain@iedom-reunion.fr
3
Introduction
4
• L’économie, ou l’activité économique est l'activité humaine qui
consiste à la production, la distribution, l'échange et la
consommation de biens et services. L’économie est étudiée par
les sciences économiques qui prennent appui sur des théories
économiques.
• On parle également de l'économie comme de la situation
économique d'un pays ou d’une zone, c'est-à-dire de sa position
conjoncturelle (par rapport aux cycles économiques) ou
structurelle.
• Un des principaux indicateurs économiques est le produit
intérieur brut (PIB), qui permet des comparaisons de puissance
économique entre pays.
Qu’est ce que l’économie?
5
• L’analyse microéconomique
– La microéconomie étudie les comportements individuels et
considère que les phénomènes économiques sont la
résultante de la somme de comportements individuels
– Les individus entrent en relation sur le marché en tant que
consommateurs et en tant que producteurs :
• En tant que consommateurs ils souhaitent satisfaire leurs
besoins et se trouvent limités par une contrainte budgétaire qui
est leur revenu ;
• En tant que producteurs ils souhaitent vendre leur production et
font face à la contrainte de la concurrence qui les pousse à
satisfaire au mieux leur clientèle.
– Les consommateurs cherchent la satisfaction la plus grande
possible pour leur budget, et les producteurs recherchent le
profit le plus élevé possible. Le prix de marché traduit l'accord
des parties.
Théorie économique
6
• La macroéconomie
– ne s’intéresse pas aux comportements individuels mais aux
phénomènes économiques à une échelle collective, par exemple
l’échelle nationale. Ainsi, la macroéconomie traite des relations qui
sont établies statistiquement entre des grandeurs correspondant à
des concepts comptables que l'on appelle agrégats.
Entreprises
Ménages
Revenus
monétaires
Dépenses
de consommation
Biens
et services
Travail
Différentes domaines de recherche en science
économie
• Economie politique, Économie appliquée, Économie et
humanisme
• Economie internationale, Prospective Internationale,
Économie publique, Économie rurale
• Études rurales, économie du développement, économie
financière,
• économie industrielle, économie de l’environnement, …
• …
• Et l’économique du tourisme (discipline récente)
7
8
• La demande touristique profite à un grand nombre de secteurs
• Le tourisme est difficilement recensable. La restauration est-elle à
100% une activité touristique? Le transport? Les branches non
touristiques ne sont-elles pas aussi liées au tourisme (commerce)?
• Il est difficile de définir le tourisme en tant que secteur ou branche
d’une économie à l’inverse de l’agriculture ou de l’industrie
• Le tourisme est un secteur très hétérogène. Il recouvre des activités
diverses et donc par là aussi il réunit des entreprises de natures
différentes, de tailles différentes. Ces firmes sont, de plus, logiquement
éparpillées dans d’autres secteurs.
… Et l’économie du tourisme
9
• Une définition trop restrictive du tourisme consisterait à l’assimiler à
la branche de l’hôtellerie et de la restauration. Dormir à l’hôtel et y
manger est par essence une activité typique de tourisme, à savoir
effectuer un séjour à l’étranger plus où moins loin de son domicile.
• L’Organisation Mondiale du Tourisme défini donc le tourisme du côté
de la demande, c’est-à-dire que le tourisme correspond aux
« activités déployées par les personnes au cours de leurs voyages et
de leurs séjours dans les lieux situés en dehors de leur environnement
habituel pour une période consécutive qui ne dépasse pas une
année, à des fins de loisirs pour affaires et autres motifs ».
• Cela signifie que:
« Le tourisme génère directement et indirectement une augmentation
de l’activité économique dans les endroits visités (et au-delà),
essentiellement en raison de la demande de biens et de services qui
doivent être produits et fournis » (OMT)
Une définition de l’économie du tourisme liée à celle du tourisme?
Différence entre contribution et impact économique
• Dans l’analyse économique du tourisme, il faut opérer une distinction entre
la contribution économique du tourisme, qui renvoie aux conséquences
directes du tourisme et est évaluable grâce au Compte Satellite du
Tourisme,
• et l’impact économique du tourisme, concept beaucoup plus vaste qui
représente la synthèse des effets directs, indirects et induits du tourisme et
qui doit être évalué en appliquant des modèles.
• Les études sur l’impact économique visent à quantifier les avantages
économiques, à savoir l’augmentation nette des richesses des résidents
résultant du tourisme, évaluée en termes monétaires, en sus des niveaux
qui existeraient autrement.
• Enfin, on peut également l’évolution de l’activité du tourisme
10
Comment étudier l’économie du tourisme… à La
Réunion
Par l’Offre
• Enquête fréquentation hôtelière
• Statistiques UHR
• La fréquentation des offices de
tourisme
• Enquête de conjoncture de l’IEDOM
et l’ORT
• Enquête sur les meublés de
tourisme
Par la demande
• Enquête fréquentation touristique
• Enquête de comportement des non
résidents
• …
11
Un compte Satellite tu Tourisme
(Parenthèse …
• Qui dit étudier implique d’illustrer ce que
l’on comment, analyse, ou observe…
12
Quelles illustrations choisir ?
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
…fin de la parenthèse)
23
• Plusieurs façons de suivre l’activité
touristique…
24
Une analyse conjoncturelle avec des données infra-
annuelles
400
450
500
550
600
Nombre total de passagers (en milliers)
Source : Aéroports de Gillot et de Pierrefonds - CVS
200
250
300
350
Nombre de passagers sur l'axe La Réunion - Métropole
(en milliers)
Source : Aéroports de Gillot et de Pierrefonds - CVS
25
Activité hôtelière
55%
60%
65%
70%
Tauxd'occupationdes
hôtels
Fréquentation hôtelière
Source : Insee - CVS
160
180
200
220
Nombre de nuitées (en milliers)
Source : Insee - CVS
Avec des enquêtes de conjoncture
26
Une analyse proche de la conjoncture avec
d’autres données infra-annuel
27
Une analyse « plus » structurelles avec des données
annuelles voir moins fréquentes
0
100
200
300
400
500
0
100,000
200,000
300,000
400,000
500,000
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
Fréquentation touristique et dépenses durant le séjour des touristes
Nombre de touristes Dépenses durant leur séjour
Source: Insee- IRT
M€
29
0
2,000
4,000
6,000
8,000
10,000
12,000
14,000
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
Capacité d'hébergement (en lits)
Autres hébergements non classés Hôtels classés
Autres hébergements classés Gîtes de montagne
Source: IRT - Observatoire
1,500
1,875
2,250
2,625
3,000
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
Evolution de la capacité hôtelière classée en chambre
Source: IRT - Observatoire
Sur l’hébergement
Sur les prix de l’aérien
30
884
1,420
0
400
800
1,200
1,600
Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre
Source: IRT - Observatoire
1 029 € en moyenne
100
110
120
130
2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Indice des prix (en base 100 décembre 2004)
Transport IPC Fra aérien
31
32
Comment étudier l’économie du tourisme
…à La Réunion
33
Un compte Satellite du Tourisme
Le Compte Satellite du Tourisme, un outil pour mesurer
l’impact du secteur
Dépenses
des visiteurs
extérieurs
Dépenses
des visiteurs
résidents
Consom-
mation
touristique
Demande
touristique
Offre
touristique
Poids dans
le PIB
+
Emplois
Tourism satellite account overview
Tourism Non tourism Total
industry Industry Production
Tourism
Value
added
Tourism Satellite Account
Suppl
y
table
Use
table
Input-output table
Hotel-
restaura
nt
Air
transport
Recreational
activities
Travel
agencies
Trade
Car
rental
Transport
30%
Commerce
29%
Restauration
12%
Hébergement
12%
Services
d'agences de
voyages
11%
Autres
produits
1%
Serv.
culturels,
sportifs et
récréatifs
5%
Source: IEDOM - INSEE - CEROM 2009
846 millions d’€ de dépenses touristiques en 2005
Répartition des dépenses des visiteurs selon le
produit touristique la Réunion en 2005
• Première source de dépenses : les transports avec 257 millions d’€ dont
179 millions d’€ en transport aérien
• Deuxième source : les achats effectués dans les commerces de l’île (242
millions d’euros) qui devancent l’hôtellerie-restauration (198 millions d’€)
Plus de la moitié des dépenses touristiques provient des
résidents
Répartition des dépenses des visiteurs
selon leur origine en 2005
• Les visiteurs résidents = 57% des dépenses touristiques
• l’agrégation des dépenses des résidents et des touristes affinitaires
représente plus des trois quarts des dépenses touristiques
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%
Location de véhicules
Services récréatifs
Hébergement
Transports
Restauration
Commerce
Agences de voyages
visiteurs résidents visiteurs non résidents
Source: IEDOM - INSEE - CEROM 2009
TOTAL
Réside
nt
40%
Non
résiden
t
60%
Estimation 2010
Répartition de la valeur ajoutée par branche d’activité
à La Réunion en 2005
• Le tourisme = 2,6 % de la valeur ajoutée totale créée en 2005
•  le tourisme = activité émergente participant à sa diversification
économique de l’île
Le tourisme contribue à la diversification de l’économie de
l’île
24,3%
19,7%
12,1%
10,2%
9,3%
7,6%
5,7%
3,8%
2,1%
1,8%
1,0%
2,6%
0% 5% 10% 15% 20% 25%
Educ., santé, action soc.
Activités finan. et immo.
Administrations
Autres services*
Commerce*
Construction
Transports*
Autres industries
Tourisme
IAA
Agri., sylvi. et pêche
Energie
* en excluant la partie touristique de cette activité
Source: IEDOM - INSEE - CEROM 2009
2,9% en 2010 ?!
11/0
3/20
La p- 39
0 10 000 20 000 30 000 40 000 50 000
Educ. santé, action soc.
Administrations
Autres services*
Commerce*
BTP
agri, sylvi et pêche
Autres industries
Tourisme
Activités finan. et immo.
Transports*
IAA
Energie
* en excluant la partie touristique de cette activité
Source: Recensement / IEDOM - INSEE - CEROM 2009
Répartition des emplois (salariés et non salariés) selon le
recensement de la population à La Réunion en 2006
• Le tourisme = 4% de l’emploi total (salarié et non salarié)
• Le tourisme est une activité de main d’œuvre  poids plus élevé dans
l’emploi que dans la valeur ajoutée
Près de 9 000 emplois directs dans le tourisme
11/0
3/20
La p- 40
193
70
366
0
100
200
300
Tourisme Produits des Indus.
Agri. et alim.
Autres produits
Source: IEDOM - INSEE - CEROM 2009
Le tourisme, première source d’exportation de l’île
Exportations de La Réunion en 2005
(en millions d’euros)
• Les dépenses des touristes extérieurs sur le sol réunionnais = 366 millions
d’euros en 2005 et représentent la première recette d’exportation de l’île
• Le tourisme génère 40 % de recettes de plus que l’ensemble des
exportations de biens manufacturés de l’île en 2005
11/0
3/20
La p- 41
Représentation de l’impact économique de l’activité
économique à La Réunion
Dépenses
des visiteurs extérieurs
366 millions d’euros
Dépenses
des visiteurs résidents
480 millions d’euros
Dépenses
du tourisme intérieur
846 millions d’euros
2,6%
de la VA totale
9 000
emplois directs
1ière recette
d’exportations
Zoom sur l’emploi : les caractéristiques des emplois dans
le tourisme
Le tourisme, ce n’est pas
que des emplois peu
qualifiés
7 200 emplois en ETP
(équivalent temps plein)
82.0% 86.3%
16.1% 13.2%
0%
20%
40%
60%
80%
100%
Tourisme Ensemble
Temps complet Temps partiel Faible temps partiel
8.4%
13.4%
70.3%
7.8%6.9%
20.1%
41.1%
31.9%
0.0%
20.0%
40.0%
60.0%
80.0%
Cadres, prof.
Intell. Sup. et
chefs
d'entreprises
Prof.
Intermédiaires
Employés Ouvriers
Tourisme Ensemble
Des emplois plus féminins
mais pas uniquement
Des emplois plus jeunes
41.6%
49.8%
0%
20%
40%
60%
80%
100%
Ensemble Tourisme
Homme Femme
Source : IEDOM - INSEE
0.0%
10.0%
20.0%
30.0%
40.0%
Moins de 25
ans
25-34 ans 35-44 ans 45 ans et +
Tourisme Ensemble
Source : IEDOM - INSEE
Des emplois plus féminins, plus jeunes et dans des
entreprises de petite taille
Conséquences sur l’emploi
Source: IRT - Pôle Emploi
Croissance des emplois et du nombre d’établissement dans le
tourisme : +12,7% entre 2006 et 2009
6,3%
en 2010
6,9%
en 2009
Une croissance de l’emploi dans le tourisme plus forte
90
100
110
120
130
2005 2006 2007 2008 2009 2010
Evolution emplois salariés (indice 100 : 2005)
Tourisme Construction Secteurs marchands
Source: IRT - Pôle Emploi
-9,8% entre
2005 et 2010
+6,4% entre
2005 et 2010
+10,1% entre
2005 et 2010
Encore une autre source et donc un autre
chiffre de l’emploi…
46
47
I. La Réunion :
une destination touristique?
48
• Avant la départementalisation :
– Difficilement accessible avant l'apparition de l'aviation commerciale
– Dans l'île même, les déplacements sont aussi problématiques
• Inauguration du tronçon de chemin de fer entre Saint-Denis et
Saint-Pierre en 1882
• Apparition du thermalisme au XIXe siècle à Hell bourg et Cilaos
pour une clientèle réunionnaise aisée
Un peu d’histoire
49
• Dès la fin de la guerre, des liaisons aériennes régulières mettent
La Réunion à trois journées seulement de la métropole
• En 1963, la Réunion ne possède que 4 hôtels de tourisme, et
reçoit 3.000 visiteurs
Un peu d’histoire
50
• Quelques groupes tentent leur chance, le Club Méditerranée dans la
première moitié des années 1970, Novotel en 1976
• En 1989, l'île se dote d'une structure spécifique, le Comité du tourisme
de la Réunion
• 1992-2005 : le grand boom touristique
• 2006: crise liée au chikungunya
• 2010: retour au niveau de fréquentation d’avant-crise
0
100
200
300
400
500
Nombre de touristes à la Réunion par segment
(en milliers)
Total Agrément Affinitaires: IRT/InseeSource
51
Que faut il pour transformer une région en une
destination touristique à succès?
• Être attractif
– paysage, nature, climat, culture, histoire
• Avoir des équipements touristiques
– hébergements, restaurants, services
• Etre accessible: l’Accessibilité
– Transports – accès facile
– Distribution – réservation facile
52
La Réunion est-elle attractive ?
53
Une nature riche, mais insuffisamment accessible
• Un patrimoine naturel avec une forte identité
– Le lagon, les cirques, un paysage volcanique, le Piton de la
Fournaise, le Piton des Neiges, …
• Une mosaïque de milieux naturels
– Des micro-régions avec des climats bien marqués
• Des richesses insuffisamment valorisées
– Préservation et fréquentation
– Les sites et les sentiers : l’ONF, ne dispose pas des moyens
humains et financiers pérennes pour entretenir l’espace
départemento-domanial. Les hébergements existants et gérés par
l’ONF doivent être rénovés et mis aux normes :
– Les activités sportives de pleine nature : les professionnels du
secteur ne sont pas encore suffisamment organisés pour
s’inscrire dans une véritable démarche touristique.
– Insuffisance d’équipements structurants : les équipements de
type « artificialisation » de la nature n’existent pas.
54
Une activité balnéaire limitée :
Un récif corallien faible = 40 km de plages, sur 208
km de côte, soit 19 % du littoral
Un poids fort de l’urbanisme et des activités
humaines sur les plages
– 15 % de l’espace urbain se concentre sur une bande
littorale de 500 m de large. La quasi- intégralité des zones
d’activités économiques est rassemblée sur l’espace littoral
Des plages limitées et surfréquentées
– 22 plages à la Réunion dont 6 font vraiment l’objet d’une
fréquentation intense. Les jours et les heures de
pointe, cette fréquentation dépasse les 20 000 personnes
55
Un patrimoine culturel, confidentiel hors de La Réunion
• Une terre d’excellence pour la culture
– Pas de lien entre la culture et les autres pratiques de découvertes
(gastronomie, nature, géologie, paysages, flore, faune, coutumes
locales)
• Des lieux, des évènements, des structures à faire vivre
– Les jardins
– Le patrimoine muséologique (Musée du volcan : 25 000 visiteurs
annuels)
– Le patrimoine événementiel : fêtes traditionnelles, culturelles, festival
– Le patrimoine économique : usine sucrière
– Le patrimoine créole
• Des circuits et des itinéraires à rendre accessibles à tous les
touristes
56
L’île trop peu tourné vers l’extérieur
• Les espaces urbains sont peu mis en valeur touristiquement
• Les activités de divertissement sont peu ouvertes aux touristes.
L’île foisonne d’évènements et d’activités. Celles-ci sont peu
accessibles ou programmées vers les touristes extérieurs :
– En matière de « produits » de pleine nature, ces derniers sont, soit
majoritairement destinés aux résidents soit orientés vers la
performance sportive, créatrice d’image, mais peu incitative
– Une insuffisante prise en charge du touriste pour l’ensemble de la
prestation (au départ des hôtels, transport inclus).
– Peu d’équipements d’accueil sur les sites de pratiques et de visites
57
La Réunion a-t-elle les équipements
touristiques nécessaires ?
58
Une capacité d’hébergement trop limitée
Capacité d'accueil hôtelier par
région en 2010
58
Source: INSEE
7.1
1.9
0.5
0.0 2.0 4.0 6.0 8.0
Corse
Provence-Alpes-…
Midi-Pyrénées
Île-de-France
Guadeloupe
Rhône-Alpes
Languedoc-…
Aquitaine
France
Bretagne
Pays de la Loire
Nord-Pas-de-Calais
Picardie
La Réunion
Intensité touristique (nobre de lits en hôtel pour
100 habitants)
Source: INSEE
59
Une intensité touristique plus faible
9.0
3.8
1.1
0 5 10 15 20 25 30 35 40
Corse
Languedoc-Roussillon
Poitou-Charentes
Provence-Alpes-Côte d'Azur
Aquitaine
Rhône-Alpes
Bretagne
Auvergne
Midi-Pyrénées
Pays de la Loire
Limousin
Franche-Comté
Alsace
Bourgogne
Centre
Picardie
Lorraine
Nord-Pas-de-Calais
Guadeloupe
Champagne-Ardenne
Île-de-France
La Réunion
Nombre de lits tout hébergement touristique pour 100 habitants
Source: INSEE
France
60
L’hôtellerie en perte de vitesse
– La branche « hôtels-restaurants » ne semble pas être
l’accélérateur de croissance escomptée
• Entre 2000 et 2007, croissance 5,2% contre 7,0% en moyenne par an
• Son poids dans la valeur ajoutée globale créée s’est amoindri. En
2000, le secteur hôtels-restaurants représente 2 % de la VA totale et
seulement 1,8 % en 2007.
61
Des hébergements peu standardisés
• Un parc hôtelier et des services difficilement commercialisables
par les tour-opérateurs
– L’offre d’hébergement est essentiellement moyen de gamme avec
des établissements en majorité de taille assez faible (moins de 40
chambres), ce qui rend plus difficile la commercialisation via des TO
– Le taux de pénétration des chaînes intégrées est très faible (Accor et
Concorde Hôtels)
– Peu d’établissements 4 étoiles et une offre en 3 étoiles où la qualité
est insuffisante
• Aucun hébergement d’exception sur les sites emblématiques
62
La Réunion est-t-elle accessible ?
63
Quasiment uniquement accessible par les airs
– .
Trafic de passagers de Port Réunion
en nombre de passagers
2007 2008 2009 2010
Source : Chambre de commerce et d'industrie de La Réunion (CCIR)
Croisières dont 8 644 28 778 46 618 49 647
Arrivées 14 310 23 396
Départs 14 468 23 222
Inter-îles dont 30 892 24 616 26 476 24 170
Arrivées 12 145 13 055
Départs 12 471 13 581
• Transport aérien : deux millions de passagers
• Transport par eau :
Historique de l’aéroport Rolland Garros
• 1929 : Atterrissage du 1er avion en provenance de Tamatave à
Madagascar, sur le champ d’aviation de GILLOT
• 1951 : Première construction en « dur » de l’aérogare passagers de
GILLOT, au nord de la piste (côté mer), en remplacement du
bungalow en chaume et bambou balayé par le dernier cyclone
• 1976.: Construction d’une nouvelle aérogare passagers, d’une
aérogare de fret, de bâtiments techniques et aire de stationnement
avions, avec comme concept architectural celui de « Fougère »
64
Historique de l’aéroport Rolland Garros
• 1993 : Passage du cap du million de passagers annuels
• 2001, 2003 et 2004 : Liquidation d’AOM et Air Liberté, Air Lib et Air
Bourbon
• 2011 : Création de la SA Aéroport de La Réunion Roland Garros
• 2012-2020 : Plan de développement et de modernisation de l'Aéroport
de La Réunion Roland Garros
65
Trafic aérien aux 2 aéroports depuis 1995
66
1.0
1.2
1.4
1.6
1.8
2.0
2.2
1995 1996 1997 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Millions
Nombre de passagers
• 11e aéroport de France en nombre de passagers
67
Caractéristiques des flux aériens
Poids important du trafic passagers vers la métropole
• ≈ 60% du trafic passagers en direction de la métropole
• 22% vers Maurice
Prédominance des vols directs
• 82% des flux se font directement avec La Réunion
• 18% des passagers ont rejoint la Réunion viaunecorrespondance
• Orly, plateforme de correspondance principale
Une offre déconnectée des marchés européens
• LaRéunionenEurope:uniquementsurlamétropoleetfaiblerôledeRoissy
• Maurice:outrelaFrance,connectéeà 4pays(UK,All,ItalieetSuisse)
67
68
L’économique du tourisme au niveau
d’un territoire : un jeu d’acteurs
69
• Le tourisme est une activité transversale qui concerne une
multitude d’autres activités telles que le bâtiment, les
services, les
commerces, l’agriculture, l’aménagement, l’urbanisme, …
• En théorie, l’économie d’un pays se résume en un jeu de trois
acteurs : l’entreprise, le consommateur et l’État. Ce marché suit
les lois (attentes, besoins) de l’Offre et la Demande; l’État étant
là pour réguler le marché.
Le tourisme, un jeu à trois
70
• Dans le tourisme ce jeu d’acteur comprend :
Territoire
Professionnels Client
Le tourisme, un jeu à trois
71
– Le territoire englobe toutes les collectivités, organismes et
institutions concernant directement ou indirectement pour le
tourisme
– Les professionnels représentent ceux du secteur
(hôteliers, restaurateurs, …) et ceux des autres secteurs liés
au tourisme (les commerçants, les professionnels du
BTP, …)
– Les clients correspondent à l’ensemble des clientèles qui
pratiquent une activité touristique.
72
La demande touristique
Pyramide des besoins de Maslow
BESOINS PHYSIOLOGIQUES (faim, soif)
BESOINS DE SECURITE (abri,protection)
BESOINS D’APPARTENANCE
ET D’AFFECTION
BESOINS D’ESTIME
(statut,reconnaissance)
BESOIN
DE
S’ACCOMPLIR
Les motivations d’un touriste
74
• Les motivations sont des forces psychologique qui sont liées à
l’individu et qui l’incitent à agir d’une façon ou d’une autre dans
un contexte précis.
Motivations Caractéristiques
Physiques Le désir de se reposer
Le désir de participer à des activités sportives
Le désir de prendre soin de soi
Culturelles Le désir de connaître d’autres pays, régions, …
Le désir de la culture d’un pays
Le désir de connaître les arts, la musiques, les musées,
les sites historiques, …
Interpersonnelles Le désir de rencontrer de nouvelles personnes
Le désir de rendre visite à des mais, la famille
Le désir de se soustraire à l’environnement quotidien
Relative au statut
et au prestige
Le désir d’être reconnu
Le désir d’être estimé
Le désir de véhiculer une image positive
75
• Différents types de clientèles … aux attentes différentes
Touristes
extérieurs
Excursionnistes Résidents
Les clients
76
Touristes
extérieurs
Excursionnistes
Résidents
• Adhésion de la population locale
77
0
20 000
40 000
60 000
80 000
100 000
120 000
140 000
160 000
180 000
Commerce Transport Agences de
voyages
Restauration Hébergement services
récréatifs
Location de
véhicule
Visiteurs résidents Visiteurs extérieurs
Source: IEDOM - INSEE - CEROM 2009
En terme de dépenses
Ventilation des dépenses touristiques par poste et selon l’origine des
visiteurs à La Réunion en 2005
• Pour les résidents, autour de deux grands thèmes : l’envie de passer des
vacances hors du département et le besoin de s’évader tout en restant sur
l’île
79
Trois cibles comportementales concernant
la clientèle locale (étude CTR/DEM - 2003)
Exclus
des vacances
Pratiquant
des vacances
à la Réunion
Excluant
des vacances
à la Réunion
1/2 des ménages
CSP modestes ou inactives
Chef de famille plutôt âgé
% élevé de famille
nombreuses
Cible qui aura tendance à se
réduire. Sensible à une offre
adaptée à ses
attentes, surtout financières
28% des ménages
(18% que dans l’île)
Surtout dans le nord et l’Est
Pop. Jeune et active
Prof. Indépendantes et surtout
intermédiaires
-Présence forte d’enfants jeunes
Déjà acquises
A convaincre de rester en vacances à
la Réunion surtout après le départ
des enfants
¼ des ménages
Foyers habitants majoritairement
dans l’Ouest
Taux de chômage réduit
Population âgée
Présence faible d’enfant au foyer
Peu captive
Besoins d’atouts puissants
pour les faire rester
80
4 types de consommation observés
Séjours
en famille
Séjours
sportifs
Séjours
entre amis
Séjours
en couple
Dans les Hauts
WE souvent
dans les Hauts
Objectif :
se retrouver, se reposer
WE Quasi-systématiquement
dans un hôtel de l’Ouest
Objectif :
Activités de détentes,
se couper des
Contraintes quotidiennes
81
82
83
84
85
Touristes
extérieurs
Excursionnistes Résidents
86
0
20 000
40 000
60 000
80 000
100 000
120 000
140 000
160 000
180 000
Commerce Transport Agences de
voyages
Restauration Hébergement services
récréatifs
Location de
véhicule
Visiteurs résidents Visiteurs extérieurs
Source: IEDOM - INSEE - CEROM 2009
En terme de dépenses
Ventilation des dépenses touristiques par poste et selon l’origine des
visiteurs à La Réunion en 2005
• Pour les visiteurs extérieurs : l’éloignement et les besoins de se loger, se
nourrir et se déplacer pèsent sur la structure des dépenses
Description
• Répartition selon l’objet du séjour
96,472
226,048
197,400
121,691
211,900
0
50,000
100,000
150,000
200,000
250,000
300,000
350,000
400,000
450,000
500,000
1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
Agrément Affaires Visite famille, amis Autres
74%
-12%
Source : Insee/IRT
Image des DOM
• Sans penser aux aspects financiers, où préféreriez vous partir
en vacances?
• A l’étranger : 44%
• En France métropolitaine: 30%
• En Outre-Mer: 25%
• NSP: 1%
• Si vous partiez en Outre Mer, votre priorité?
• Polynésie: 27%
• La Réunion: 26%
• Autres: 15%
• Martinique :12%
• Guadeloupe : 10%
• Nouvelle Calédonie: 9%
• Les principaux atouts des DOM et COM ?
• Soleil: 38%
• Patrimoine culturel et historique: 22%
• Mer: 19%
• Population locale: 9%
• Loisirs proposés: 5%
• Produits locaux: 4%
• Equipements hôteliers: 2%
91
Mesure des motivations et comportements touristiques
au départ et au retour
Au départ Au retour
Pourquoi partez-vous
aujourd’hui ?
Qu’avez-vous fait pendant votre
voyage ?
Profiter du soleil et de la plage 92% 93%
Découvrir de nouveaux paysages
et de nouvelles cultures
78% 91%
Ressentir des émotions 73% 70%
Éprouver des sensations 71% 66%
Augmenter ses connaissances 70% 49%
Vivre des expériences fortes 60% 49%
Faire des rencontres 58% 49%
Visiter des musées 34% 34%
Faire du sport intensément 16% 25%
Vous occuper de vos enfants 20% 13%
Source : FIGESMA/ODIT France
AFIT / Figesma / R94 - Etude d'image des DOM et déterminants au départ outre-mer - Etude quantitative - 18 janvier 2005 92
LES PRINCIPAUX ATOUTS TOURISTIQUES DE LA REUNION
Touristes
métropolitains Domiens
Le soleil 76 % 75 %
Les belles plages 70 % 69 %
Les beaux paysages 58 % 73 %
La mer chaude 48 % 38 %
Les habitants accueillants 30 % 38 %
La culture créole 15 % 15 %
Les randonnées 14 % 22 %
La diversité ethnique et culturelle 12 % 12 %
Les animations culturelles et festives 9 % 9 %
Les fruits exotiques 9 % 11 %
La plongée 7 % 9 %
Le volcan 7 % 8 %
La gastronomie 4 % 9 %
Réponses spontanées
Etude d'image des DOM et des déterminants au départ outre-mer - 14 décembre 2005 - R134 93
La REUNION
• La diversité et la
richesse de l ’éco-
système
- Les climats
- Les sites
- La mer / la montagne
- La faune / la flore
Une IMAGE en CONTREPOINT
des DESTINATIONS ANTILLAISES
• Une population
ouverte et tolérante
• Une forte intégration
nationale
• Les infrastructures à
taille humaine
• Un tourisme vert
respectueux de
l ’environnement
• Des offres adaptées
(randonnées / trekking
…)
Un accueil
chaleureux
Une offre
touristique
« naturelle »
complète
Des opérateurs
touristiques
réunionnais créatifs et
innovants
ETUDES
QUALITATIVES
• La destination Réunion est une destination choisie, réfléchie
• 86% des personnes qui sont venues à La Réunion n’avaient pas
choisi d’alternative
• Si on se concentre sur les touristes d’agrément, seulement 30% ont
hésité avec une autre destination. Lorsque La Réunion a fait l’objet
d’un choix, elle se trouve dans un tiers des cas en concurrence
• avec l’Ile Maurice.
• La Réunion est aussi en concurrence avec les « Iles tropicales »
pour 22% des cas. Les touristes ont hésité avec les Seychelles, la
Martinique, la Guadeloupe, la Nouvelle Calédonie ou encore
• Mayotte et Rodrigue, les Caraïbes… La Réunion est en concurrence
avec les destinations « plages et cocotiers » assez éloignées de ce
qu’elle a offrir.
94
MOTIVATIONS, CHOIX ET ATTENTES des touristes qui
ont visité La Réunion (2009/2010)
Le tourisme d’agrément : la nature et la montagne
• Près d’un touriste sur deux a choisi La Réunion pour la nature et la
montagne
• La mer et la plage n’arrivent qu’en seconde position et ne sont
citées que par un peu moins d’un tiers des touristes. Le soleil et la
chaleur ne concerne que 26% des touristes.
• Le bouche à oreille et l’expérience des autres voyageurs restent un
facteur important puisque 24% des touristes sont venus à La
Réunion suite aux échos positifs.
Le tourisme affinitaire : la famille et les amis avant tout
• La famille et les amis sont la première motivation du tourisme
affinitaire (76%).
95
Plus globalement …
• Lorsqu’on demande aux touristes s’ils souhaitaient profiter de la mer
ou de la montagne, ils sont 81% à déclarer vouloir profiter des deux.
Par ailleurs, ils ont été un peu plus de la moitié à être indifférents
entre les deux attractions.
• Comme le résume un touriste « La Réunion c’est super, il y a la mer
et la montagne et il y fait chaud »
• Alors que la nature et la montagne sont les deux principaux facteurs
d’attractivité, seulement 25% des touristes connaissaient le Parc
National de La Réunion avant de venir à La Réunion. 56% quittent
l’île sans en avoir attendu parlé
96
97
1 600 touristes ont été interrogés entre juillet
2009 et juin 2010 au moment de leur départ à
de l’aéroport
Lieu d’hébergement : la région Ouest est la
plus attractive
98
Modes de restauration
• Un touriste sur deux déjeune principalement chez ses amis ou sa famille et
42% d’entre eux se rendent principalement au restaurant. La Restauration rapide
et les camions bars séduisent 23% des touristes.
99
Les plages : une forte fréquentation
• Le taux de fréquentation des plages est de 83% sur l’ensemble de l’année contre
79% en 2003.
• La plage de l’Hermitage est la plus populaire : un touriste sur deux qui s’y est rendue.
• Boucan Canot est en seconde position et a été fréquentée par 29% des touristes,
suivie de très près par La Saline avec un taux de fréquentation de 28%. Les Roches
Noires avait accueilli 37% des touristes en 2003, seulement 17% ont fréquenté cette
plage en 2009/2010.
100
Les activités
• Les touristes ont réalisé en moyenne 2,28 activités durant leur séjour. Seulement
16% n’ont participé à aucune activité.
• Durant leur séjour, les touristes participent largement aux activités culturelles
(79%). Les musées ont été fréquentés par 37% des touristes et 24% d’entre eux ont
visité les jardins. 13% des touristes ont assisté à un concert ou à une pièce de
théâtre ou encore se sont rendus au cinéma.
• Largement populaires, les activités liées à la montagne ont occupé 69% des
touristes. 26% des vacanciers ont fait une randonnée pédestre d’une journée, 22%
d’une demi-journée et 19% de plus d’une journée. Les autres activités (randonnées
équestres, canyoning, parcours acrobatiques en forêt) ont concerné moins de 1%
des touristes.
• Les activités ayant trait à la mer n’ont concerné qu’un peu plus d’un tiers des
touristes (37%). La promenade en mer est l’activité préférée et a concerné 13% des
touristes. La plongée a été pratiquée par 10% des touristes.
101
102
Quelles sites naturelles les plus visités à La Réunion?
103
1°
2°
3°
3°
4°
5°
104
105
106
107
Zoom sur la clientèle affinitaire
Quelques constats:
1. Le tourisme affinitaire vient de France métropolitaine: 90% par la métropole
2. Les touristes affinitaires sont nombreux à se fidéliser sur la destination :
chaque année, 6 touristes affinitaires sur 10 indiquent être déjà venus
précédemment sur l'île, et les visites précédentes remontent souvent à un ou deux
ans à peine
en 2011
La clientèle affinitaire
3. Les touristes affinitaires voyagent souvent en famille (2 personnes voire
plus), plus souvent que les autres touristes
4. 75 à 80% limitent leur déplacement à un séjour sur l'île mais 20 à 25%
combinent leur visite à La Réunion avec un séjour dans d'autres pays de la zone
Océan Indien, notamment Maurice généralement associée à La Réunion
5. Les touristes affinitaires séjournent quasiment 1,5 fois plus longtemps sur La
Réunion que les touristes d'agrément (22 jours vs 15 jours en moyenne en 2006).
La clientèle affinitaire
6. On différencie ainsi 2 publics avec des comportements et des attentes variables:
– d'une part ceux attachés à La Réunion, via de la famille, revenant
régulièrement sur l'île et y prolongeant leur séjour (plus de 1 mois en
moyenne), représentant environ 60% des touristes affinitaires soit 100 à
110 000 touristes par an, qui vont s'inscrire dans des activités familiales,
peu tournées vers la découverte de l'île : plage …
– d'autre part, ceux qui découvrent l'île pour la première fois, y restent un
peu moins longtemps (2 à 3 semaines en moyenne), environ 40% des
touristes affinitaires, soit 60 à 70 000 touristes par an, attirés par
l'installation sur place d'amis, celle-ci ayant facilité la décision de venir sur
l'île où les activités pratiquées vont être orientées vers la découverte:
balades, visite de sites touristiques ou culturels …
La clientèle affinitaire
7. Les proches représentent un point d'appui fréquent pour organiser le
séjour, notamment lors d'un premier séjour à La Réunion. Par exemple, les
hôtes locaux se chargent dans la moitié des cas des réservations
d'hébergements payants.
8. La recherche d'informations sur les activités touristiques se fait parfois à l'aide
d'Internet, des guides ou brochures touristiques ou en visitant les Offices de
tourisme. Mais ces différents moyens d'information sont souvent court circuités
par la fonction fréquemment dévolue aux proches de recueillir l'information et
participer à l'organisation du séjour, ce qui augmente le risque d'une information
insuffisante sur l'offre, notamment de loisirs sur place
9. 7 touristes affinitaires sur 10 signalent changer de lieu d'hébergement en
cours de séjour et 5 sur 10 signalent la fréquentation de structures payantes
(hôtels ou gîtes). Mais les nuitées chez la famille ou les amis restent les plus
fréquentes et représentent plus de 80% du séjour (23 nuits sur 28).
112
L’offre touristique
113
Les professionnels
Transport
17%
Location
voiture
11%
Restaurants
11%
Commerces
17%
Hébergement
25%
Autres
secteurs
4%
Activités
cultu., sport.
et récréa.
7%
Agences de
voyages
8%
• Répartition de la VA (à gauche) et de l’emploi (à droite) selon
l’activité touristique
Location de
véhicule
4%
Autres
2%Agences de
voyages
6%
Transport
11%
Activités
récréatives
14%
Restauration
17%
Hébergemen
t
19%
Commerce
27%
114
Répartition de la capacité d’hébergement
• 680 établissements « touristiques » en 2010
115
Nombre établissements en emploi ces 3 dernières années
• 5 600 emplois « touristiques » en 2010
• Restauration + hébergement + transport = ¾
116
Nombre établissements en emploi ces 3 dernières années
• Investissement privé
117
118
• La puissance publique à l’inverse des autres acteurs à une
vision à long terme de la question du tourisme sur son
territoire. Elle doit préserver la ressource tout en assurant le
développement économique des professionnels
• Accueillir dans les meilleurs conditions les touristes
Le territoire
119
• L’Etat qui assure le contrôle et le respect des normes et
classement … mais aussi contrôle les fonds européens
• La Région qui doit assurer le développement de ce secteur
(subvention, etc.) et qui a la charge de compétence d’un Comité
Régional du Tourisme
• Les communautés d’agglomération ou les communes: accueil
et informations
Qui sont-ils?
L’Europe
• La Réunion mobilise les fonds structurels du fonds européen de
développement régional : Feder
• Dans le cadre des programmes opérationnels européens 2007-
2013, une ligne « aide aux entreprises touristiques » a été retenue.
La cible de cette aide est bien plus large que le seul secteur hôtelier.
• Dans la pratique, le bilan en octobre 2012 montre qu’il en est le
principal bénéficiaire : 30 opérations ont mobilisé 5,76 millions
d’euros, dont 5,43 millions d’euros ont été destinés à 16 opérations
de création, extension ou rénovation d’hôtels.
120
L'État soutient l’emploi et la rénovation hôtelière en complément
de la défiscalisation
• Dans le cadre de la loi pour le développement économique des
outre-mer (Lodeom), de nouvelles exonérations de cotisations
sociales patronales sont applicables depuis le 1er juillet 2010. Ces
exonérations sont renforcées à La Réunion pour le secteur
touristique déclaré secteur prioritaire.
• Les hôtels de plus de 15 ans sont éligibles à l'aide à la rénovation
hôtelière. En 2011, cinq opérations de rénovation (pour 213
chambres), représentant un investissement total de 6,17 millions
d’euros, ont été aidées à hauteur de 1,35 millions d’euros.
121
La Région Réunion en renfort
• Pour chacune des opérations subventionnées par le Feder, la
Région Réunion apporte aussi sa part d’aide financière.
• En 2010, les aides au secteur hôtelier sont déplafonnées et les 16
opérations bénéficiaires du Feder ont reçu un total de 3,62 millions
d’euros de la Région.
• En moyenne, chacun de ces chantiers hôteliers a reçu une aide
cumulée d’un montant de plus de 500 000 euros.
122
• Les communes et intercommunautés
123
124
125
III. Le marketing touristique
126
• Le positionnement
– « On peut définir le positionnement comme un choix stratégique qui
cherche à donner à une offre (produit, marque ou enseigne) une
position crédible, différente et attractive au sein d’un marché et dans
l’esprit des clients » (Mercator, 8ème édition, 2006).
– Cette définition souligne trois aspects d’un positionnement :
• le positionnement est une politique et non un résultat ou un état de fait. Si
chaque offre occupe une position dans l’esprit du client, le positionnement est la
politique qui cherche à influencer cette perception ;
• le positionnement est un choix stratégique global en matière d’offre : un
positionnement se traduit dans la communication ou la publicité, mais c’est dans
l’ensemble des dimensions d’une offre que perçoit le client (politique de
produit, de prix, de distribution, ...) qu’il doit s’exprimer ;
• la finalité du positionnement est une finalité de perception. L’offre doit être
perçue comme crédible, différente et attractive dans l’esprit des clients par
rapport aux concurrents.
A. Le marketing stratégique
127
• Exemples de positionnement :
– Bonne Maman : la confiture traditionnelle aussi bonne que celle faite à la
maison
– Les piles Duracel durent plus longtemps
– Petit Ecolier : un petit beurre et une tablette de chocolat rassemblés
pour le goûter des gourmands de tous les âges
– L’Occitane vous apporte les bienfaits traditionnels de la Provence
– La Rav 4 de Toyota est le 4x4 urbain
– …
128
• Exemples de positionnement : MILKA
129
130
131
Avant
132
133
134
135
136
• Exemples de positionnement : la grande distribution et son
emplacement géographique (en France métropolitaine)
137
• Exemples de positionnement : le marché de l’eau
Quelques exemples dans le tourisme
• I Love NY
138
139
• En tourisme
Exemples de positionnement de station balnéaire
en France
Catégorie sociale
« Aristocrate » : Dinard,
Monte-Carlo
« Bourgeoise » : La Baule,
Arcachon
« Jet Set » : Saint-Tropez,
« Intello » Île de Ré
« Tourisme de masse » : la
Grande-Motte
Activité « traditionnelle »
Ostréiculture : Arcachon
Marais salants : Noirmoutier
Sport
Surf : Biarritz et Hossegor
Plaisance : ports bretons et
azuréens
Yachting : Antibes, Saint-
Tropez, Monaco
Le cinéma :
Cannes, Deauville, Cabourg
140
Le marché
français
Les nouveaux marchés
Les
professionnels du
tourisme
réunionnais
•Nature vierge
• Destination
authentique
•Volcan, cirques, flore
•Nature vierge,
• Destination
authentique
• La combinaison randonnées
et plage
• Authenticité
• Beauté
• Variété/
diversité
Unique Selling Position
Etudes KAIROS Future 2007
141
• Définir un positionnement pour le territoire signifie :
– identifier des spécificités du territoire par rapport à la concurrence en
matière d’offre, d’espaces touristiques, d’espaces naturels, de
patrimoines, …
– déterminer des éléments constitutifs de l’image et de l’identité du
territoire
– définir d’un positionnement en tenant compte de l’environnement
concurrentiel et du marché
• Afin de déterminer des cibles de clientèles pertinentes, c’est-à-dire
d’identifier des clientèles actuelles et potentielles (au regard du
positionnement défini)
Le positionnement stratégique en tourisme
142
Les composantes
du positionnement stratégique
Positionnement
Identité
objective
concurrence
perception
du marché
Identité
projetée
L’identité objective
Origines, histoire, forces et
faiblesses, menaces et
opportunités
Les concurrents
internes et externes
Sa personnalité projetée,
c’est-à-dire son ambition, son
« vouloir être »
La perception du marché
Quelle image en ont les
acteurs du marché
touristique
(réceptifs, TO, professionnels
, clients) ?
143
• Trouver un équilibre entre notoriété
et l’image
– La notoriété mesure la connaissance
de la station, sans jugement de valeur.
– L’’image ou image de marque est
l’ensemble des représentations
rationnelles et affectives associées par
une personne ou un groupe de
personnes une marque, une station
balnéaire par exemple
l’image = importance capitale. Les
consommateurs ne recherchent plus
seulement la consommation «utilitaire »
mais également une certaine part
d’imaginaire. Les valeurs liées à la ville
détermine son image en bien ou en mal.
– Exemple de station balnéaire :
• forte notoriété mais une image négative  Pallavas les flots
• Excellente image mais sans très connue du grand public  Porto Cervo
• D’autre possède une image et une notoriété forte  Saint Tropez
Image
Notoriété
144
145
Exemple de « non-notorité »: le Lot
146
147
Fondements du positionnement
Attractivité
Durabilité
Lisibilité
• Tout positionnement touristique s’articule dans un espace tri-
dimensionnel comprenant :
• L’Attractivité qui passe par
– les aménagements et les équipements touristiques.
– Les évènementiels
– Le développement de tendanciels
• La lisibilité. Objectifs : se déplacer
mais surtout de comprendre le
territoire et savoir le consommer
• La durabilité. Objectifs :
développer le territoire dans le
temps et répondre à des besoins
économiques, sociaux et
écologiques
148
Exemples de positionnement : Saint Gilles 2015
Mosaïque
Lisible
Attractif
Leader
Durable
149
des aménagements
des équipements
des évènementiels
créatifs
des produits touristiques
des tendanciels créatifs
- Économiques (emplois),
- Sociale (mixité des populations),
- Écologiques (protection de
l’environnement)
- Éthique (équitable et participative)
des aménagement
des produits, des
territoires pour :
- Les résidents,
- Les réunionnais,
- Les touristes
- Les professionnels
- Assumer l’existant
- Répondre au marché
- Assurer le développement
touristique réunionnais
des usages, des
traditions, des
populations, des
activités, des territoires
Leader
Attractif
Lisibilité
Durabilité Mosaïque
150
PAYS SISTERONAIS BUËCH
151
152
153
154
Application des 4P
• Product
• Place
• Promotion
• Price
B. Le marketing opérationnel
155
• « Le marketing est l'effort d'adaptation des organisations à des
marchés concurrentiels, pour influencer en leur faveur le
comportement de leurs publics, par une offre dont la valeur perçue est
durablement supérieure à celle des concurrents » (Mercator, 8e
édition, 2006)
• Le mix marketing, cad :
– Le produit (product)
– Le prix (price)
– La distribution (place)
– La communication (promotion)
Le mix marketing
156
Le produit
• Filière : Ensemble d’activités de loisirs et de tourisme qui
offrent une taille (emplois, CA) et spécificité (thématique)
suffisante pour motiver un séjour partiellement ou totalement
et justifier d’une stratégie autonome de création, de
production, de promotion, de distribution, de formation.
• Produit : Soit une activité identifiée au sein de la filière, soit
en dehors (spectacles, sites remarquables, activités
sportives ou de loisirs, etc..) qui nécessite une conception et
un packaging de qualité (ex : accrobranche, visiobul, etc..).
157
Exemples
• Filières:
• Produits:
158
L’hébergement comme produit différenciateur
159
L’hébergement comme produit différenciateur
Un Boeing 747 reconverti
Une prison réaménagée
St Malo
Hotel troglodyte
Anjou
Oberoi Wildflower Hall, Shimla, Himalayas
Jackson Lake Lodge, Jackson, Wyo.
Enchantment Resort and Mii amo Spa,
Sedona, Ariz.
Dreams Luxury Suites, Santorini, Greece
161
Le prix
Politique tarifaire
• La demande est généralement élastique : le nombre d'achats
évolue par rapport à l'évolution du prix
• Si le prix augmente, la demande baisse et inversement. En
conséquence, différentes politiques de prix sont
possibles, comme par exemple la politique d’écrémage, qui
cherche à vendre moins de produits, mais plus cher, et donc ainsi
à dégager un plus grand bénéfice.
• Le prix peut également être vu de manière qualitative (fixe-
variable), de manière dynamique (politique de solde) ou
relationnelle (politique de fidélisation).
162
Le prix
• D’un côté, il y a la masse:
– produit indifférencié et bataille de prix
– Internet a introduit la transparence des prix et le reste s’est
enchaîné… l’internaute s’est mis à les comparer, les outils lui
facilitant cette comparaison se sont multipliés et, le consommateur
ne voyant pas vraiment de différence entre les produits «dits de
masse», le meilleur prix est devenu alors le critère de choix.
• De l’autre, il y a le créneau, le produit de niche et la bataille sur la
différenciation
– En marge des produits de masse, se sont développés des produits
qui se veulent distinctifs, qui s’adressent à une clientèle ciblée, qui
promettent de faire vivre une expérience au voyageur… la qualité et
l’originalité de l’expérience expliquent le prix puisque le produit a
peu de comparables.
163
La communication
Communication
• La communication est l'action, le fait de communiquer, d'établir
une relation avec autrui, de transmettre quelque chose à
quelqu'un, l'ensemble des moyens et techniques permettant la
diffusion d'un message auprès d'une audience plus ou moins
vaste et hétérogène et l'action pour quelqu'un, une entreprise
d'informer et de promouvoir son activité auprès du public,
d'entretenir son image, par tout procédé médiatique.
164
La communication
• le développement d’une image de marque forte et distinctive = le défi
marketing n°1 pour les destinations
• Communication sur une image de marque qui évoque les
émotions, les attitudes ou les états d’esprit liés à une visite de la
destination, afin que les consommateurs y associent leurs désirs et
leurs aspirations
• Il faut tenir compte de toutes les réalités sociales, économiques et
politiques d’une destination lors de l’élaboration de l’image de marque
touristique
• Différentes façons de communiquer sur différentes populations
165
Vidéo
166
167
168
169
Le logo de l’IRT a ainsi évolué vers un principe
créatif qui suscite l’envie, illustre la pluralité des
activités de l’île et s’inscrit dans la tendance
actuelle du marché.
Le mot ILE DE LA REUNION évoque un endroit
rassurant et sécuritaire grâce à sa typographie
statutaire et ronde, mais est également le
symbole d’une île volcanique grâce à sa
couleur chaude ocre rouge.
Les courbes qui l’entourent font allusion aux
multiples voyages que l’on peut réaliser sur
cette seule et même île :
- La rouge pour le spectacle fascinant du volcan
- La jaune pour la chaleur de l’accueil des
réunionnais
- La bleue pour la douceur du lagon et les
merveilles de l’océan indien
- La verte pour la beauté exceptionnelle des
paysages naturels, inscrits au patrimoine
mondial de l’UNESCO.
170
171
Les Iles Vanille
172
173
La communication
Communication
174
175
176
177
Les brochures touristiques
D’autres supports:
- Les flyers, les spots TV, etc.
178
• Quand on mélange
le tout … !
179
180
181
Sables d’Olonne
• Lara Bingle
182
183
184
185
186
187
• Une communication ciblée:
– Développer une niche au sein d’un monde de géants  meilleur moyen
d’éliminer la compétition directe.
– Le consommateur recherche de plus en plus des services personnalisés.
Une niche essaie de combler un besoin insatisfait ou de cibler un groupe
de personnes qui possèdent des attentes spécifiques.
• La communication virale ou « buzz » ou le bouche à oreille
réactualisé
• L’e-tourisme  cf. distribution
188
189
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191
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204
La distribution
• Le moteur de la commercialisation active d’une destination est
principalement du risque pris par le TO
• Risque qui repose sur deux facteurs : la rentabilité et la confiance
• Plus le produit est simplifié dans sa présentation et dans son processus
de vente, plus il est disponible en ligne
• Plus il est standardisé dans ses formats de production, mieux il est
programmé par les TO, mieux il est vendu par les agences et mieux il est
promu auprès du grand public
205
La plateforme e-tourisme : « SOUBIK »
• L’ambition stratégique : mettre les technologies de l’information et de la communication au
service du développement de la fréquentation touristique de la Réunion et de la qualité des
séjours sur l’île.
• L’ambition opérationnelle : construire le cadre de référence pour les acteurs privés et
publics, permettant de générer les contenus d’info-réservation et les dispositifs en ligne
nécessaires à la conquête et à la fidélisation des clientèles
• Quatre objectifs spécifiques pour le e-tourisme
1/ Développer massivement l’audience et la visibilité de la destination sur l’internet,
pour desserrer le marché, multiplier et organiser les opportunités de contacts avec les
clientèles, dans une logique de e-marketing allant de la conquête à la fidélisation
2/ Adapter les produits en fonction des attentes plurielles des différents segments de
clientèles, du visiteur découvrant la Réunion pour la première fois à l’habitant.
• 3/ Mettre en réseau les différents éléments du produit pour une meilleure prise en
charge du touriste
• 4/ Organiser une mise en réseau respectueuse des acteurs publics et privés, dans une
logique privilégiant la mutualisation des visions, des stratégies et des moyens, comme
l’optimisation des investissements en matière de ressources humaines, de marketing et de
technologies
E-tourisme
www.reunion.fr
206
207
208
209
Le Mix marketing : conclusion
Points à retenir :
• Comprendre ce qui fait l’attraction de la destination et capitaliser
sur ses caractéristiques et ses avantages distinctifs.
• Développer de nouveaux produits qui prennent en compte les
changements sociodémographiques et les valeurs des
voyageurs.
• Connaître le profil des visiteurs.
• Orchestrer le marketing en fonction de la clientèle cible.
• Amener les citoyens à participer à la réussite de l’expérience
210
On résumé le marketing c’est simple …
• A une soirée, tu vois une très jolie nana.
Tu t'approches et tu lui dis:
"Je suis un très bon coup."
Ça, c'est du marketing direct.
Tu es à une soirée avec des copains et vous voyez une très jolie nana.
Un de tes amis s'approche et lui dit en te désignant :
"Tu vois ce garçon là-bas, c'est un très bon coup."
Ça, c'est de la publicité.
A une soirée, tu vois une très jolie nana.
Tu lui demandes son numéro de téléphone.
Le lendemain, tu l'appelles et tu lui dis :
"Je suis un très bon coup."
Ça, c'est du télémarketing.
A une soirée, tu vois une très jolie nana.
Tu la reconnais, tu t'approches et tu lui rafraîchis la mémoire :
"Tu te souviens que je suis un très bon coup?"
Ça, c'est du "customer relationship management".
211
On résumé le marketing c’est simple …
• A une soirée, tu vois une très jolie nana.
Tu te lèves, tu arranges un peu tes vêtements, tu t'approches et tu lui sers
un verre.
Tu lui ouvres la porte lorsqu'elle part, tu ramasses son sac lorsqu'il tombe.
Tu lui offres une cigarette et tu lui dis : "Je suis un très bon coup."
Ça, ce sont des relations publiques.
A une soirée, tu vois une très jolie nana.
Elle s'approche et te dit :
"J'ai entendu dire que tu es un très bon coup."
Ça, c'est du branding, le pouvoir de la marque!
A une soirée, tu vois une super belle nana.
Tu la mates avec des potes, tu fais des réflexions très fines, tu te bourres la
gueule...
Tu ne fais rien du tout et tu rentres bredouille.
Ça, c'est la réalité du marché
212
IV. L’aménagement touristique
213
• Impact du tourisme sur les sociétés d’accueil :
• Bénéfices: emplois, transferts financiers, …
• Inconvénients : pression foncière, colonisation
économique, …
• Impact du tourisme sur le milieu naturel: dégradation de
sites, pollution, …
• Nécessite de l’intervention publique
L’aménagement touristique de l’espace
214
• L’aménagement n’est ni une fin en soi ni indépendant de
son contexte
• L’aménagement touristique doit offrir aux touristes comme
aux populations locales le maximum de satisfaction des
réalisations effectuées
Finalité de l’aménagement touristique
215
• Le développement touristique d’une destination relèvent le plus
souvent de logiques de marché (marchés émetteurs, profils de
clientèles, implantation des équipements
professionnelles, constitution des filières touristiques)
• Il n’a pas pour objet premier de constituer une politique
d’aménagement en tant que tel néanmoins les constituants
majeurs du tourisme doivent s’insérer dans cette problématique
territoriale
Développement du tourisme et le territoire
216
• La fonction de production touristique, à la différence d’autres
types de développement économique, se fait sur un territoire
physique, qui en constitue le facteur de production
• La gestion et la programmation de ce territoire polyvalent
obéissent à des impératifs d’origines multiples et parfois
difficiles à concilier
• In fine, c’est le territoire associé à des services et des
équipements que le professionnel vendra et ainsi que le
consommateur ou client final utilisera
Développement du tourisme et le territoire (suite)
217
Les documents d’urbanisme
PLU
SCOT
SAR
Commune
Communauté
d’agglomération
Région
218
• Intégrer les problématiques touristiques dans la gestion
urbanistique de la ville est devenu peu à peu une impérieuse
nécessité à laquelle se plie désormais la cité, et pas seulement
pour des raisons d’image
• Pour les destinations touristiques que sont devenus les
mondes urbains, la question de la production, de
l’aménagement et du fonctionnement des lieux publics donne
son originalité, son caractère, sa différence
• Le tourisme urbain est donc devenu un véritable enjeu pour les
villes, par la production d’images valorisantes susceptibles
d’accroître leur attractivité, mais aussi par les retombées
économiques escomptées à la destination
l’enjeu touristique urbain
219
• Chaque territoire dispose d’atouts et subit des contraintes
spécifiques au regards de la clientèle
• Le territoire est le cœur de la fonction de production touristique
• L’attractivité de chacun se définit par des batteries de critères :
équipements, hébergements, activités, produits, moyen de
communication, flux de fréquentation, innovations, sites
remarquables.
• Ces critère permettent de définir leur degré de touristicité, les
filières à privilégier, les produits et équipements
correspondants
Touristicité des territoires
220
• En théorie
Les espaces publics sont la partie non bâtie du domaine public
• En pratique
Ils se constituent de l’ensemble des lieux ouverts ou
accessibles à tous, fréquentés par des personnes de tous âges
et de toutes catégories pour se détendre, se divertir, etc.
C’est un lieux de rencontre et d’échange.
• C’est non seulement une juxtaposition de fonctions
(déplacement, représentation, échanges) mais aussi le lieu
d’une pratique urbaine
• En terme touristique, cet espace doit permettre de répondre aux
besoins et attentes élémentaires des individus cad se déplacer
(se promener), s’arrêter (se reposer, se baigner, …), jouer.
L’espace public
comme source de développement du tourisme
221
• L’espace public contribue souvent à l’image de la ville comme
vitrine de celle-ci
• La réalisation d’EP de qualité nécessite d’engager une réflexion
amont afin de comprendre l’origine d’une commune ou
autres, son originalité, son organisation actuelle et les champs
d’actions possibles pour la développer et l’embellir
222
• L’espace public contribue souvent à l’image de la ville comme
vitrine de celle-ci
• La réalisation d’EP de qualité nécessite d’engager une réflexion
amont afin de comprendre l’origine d’une commune ou
autres, son originalité, son organisation actuelle et les champs
d’actions possibles pour la développer et l’embellir
• Outils de planification
– Plan de référence, Plan-Vert, Plan-Paysage, Plan-
Lumière, Plan des Plages, …
– Charte architecturale
223
Plan de référence
• Axes de réflexions
– Relever une identité territoriale
souvent effacée
– Repenser les déplacements : fin du
tout voiture et favoriser les
déplacements doux
– Penser et repenser l’espace du
territoire (mis en valeur du
patrimoine, lieux emblématiques, etc.)
224
Autres plans
• Plan Vert
– Parc, jardins
et autres espaces verts
225
Autres plans
• Plan Lumière
• Exemple de sentiers « différents »
• Arles ville laboratoire du numérique,
• grâce au Sentier numérique: dispositif de signalétique dynamique,
enrichi de technologies innovantes,
testé grandeur nature
226
• La Tabaluz est une fenêtre lumineuse colorée
délivrant de l’information aux habitants comme aux
touristes
• Chaque Tabaluz est agrémenté de QR codes,
passerelles vers des contenus virtuels enrichis
(vidéos, sons, jeux, photos, 3D, dessins animés,
etc.), dont la clef d’accès est le smartphone ou la
tablette numérique
• Grâce à la technologie numérique, de nouvelles
expériences sont proposées : écouter le son
podcasté d’un groupe se produisant en concert le
soir même, jouer et se familiariser avec les
expositions du moment, découvrir chaque mois les
coups de cœurs des libraires en vidéo, …
•
Les murs deviennent supports médiatiques
urbains
227
228
Exemples d’aménagements simples
229
Exemples de plan de référence
• Fromentine en Vendée
230
Exemples de plan de référence (suite)
231
Exemples de plan de référence (suite)
232
Exemples de plan de référence (suite)
233
Charte architecturale
234
Exemples de Charte Architecturale et paysagère
235
Exemples de Charte Architecturale et paysagère (suite)
État Initiale
Après plusieurs
modifications
236
Exemples de Charte Architecturale et paysagère (suite)
Nouvelles constructions
237
• Face à se constat, les élus ont décidés de stopper cette
évolution
• Comment ? Une politique volontariste
– Guide d’architecture pour tous permis
– Accompagnement des projets
– Réglementation (sans classement) pour garder les villas
typiques
Exemples de Charte Architecturale et paysagère (suite)
238
Exemple de Saint Gilles les bains
ÉTUDE PRÉ OPÉRATIONNELLE PROJET D’AMÉNAGEMENT DE SAINT-GILLES
http://www.mairie-saintpaul.fr/IMG/pdf/etude_pre_operationnelle_amenagement_st_gilles.pdf
• Nouvelles rondavelles
239
L’inauguration du Mail de Rodrigues
240
241
242
Sur les Roches noires
243
244
245
246
247
Exemple de plan d’aménagement touristique
Les pôles touristiques régionaux prioritaires, une politique d’aménagement
touristique du territoire francilien
248
Exemple de plan d’aménagement touristique
Les pôles touristiques régionaux prioritaires, une politique d’aménagement
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249
Politique touristique locale,
les bonnes questions à se poser
250

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Cours Master 2 Pro - Economie du tourisme - La Reunion 2014

  • 4. 4 • L’économie, ou l’activité économique est l'activité humaine qui consiste à la production, la distribution, l'échange et la consommation de biens et services. L’économie est étudiée par les sciences économiques qui prennent appui sur des théories économiques. • On parle également de l'économie comme de la situation économique d'un pays ou d’une zone, c'est-à-dire de sa position conjoncturelle (par rapport aux cycles économiques) ou structurelle. • Un des principaux indicateurs économiques est le produit intérieur brut (PIB), qui permet des comparaisons de puissance économique entre pays. Qu’est ce que l’économie?
  • 5. 5 • L’analyse microéconomique – La microéconomie étudie les comportements individuels et considère que les phénomènes économiques sont la résultante de la somme de comportements individuels – Les individus entrent en relation sur le marché en tant que consommateurs et en tant que producteurs : • En tant que consommateurs ils souhaitent satisfaire leurs besoins et se trouvent limités par une contrainte budgétaire qui est leur revenu ; • En tant que producteurs ils souhaitent vendre leur production et font face à la contrainte de la concurrence qui les pousse à satisfaire au mieux leur clientèle. – Les consommateurs cherchent la satisfaction la plus grande possible pour leur budget, et les producteurs recherchent le profit le plus élevé possible. Le prix de marché traduit l'accord des parties. Théorie économique
  • 6. 6 • La macroéconomie – ne s’intéresse pas aux comportements individuels mais aux phénomènes économiques à une échelle collective, par exemple l’échelle nationale. Ainsi, la macroéconomie traite des relations qui sont établies statistiquement entre des grandeurs correspondant à des concepts comptables que l'on appelle agrégats. Entreprises Ménages Revenus monétaires Dépenses de consommation Biens et services Travail
  • 7. Différentes domaines de recherche en science économie • Economie politique, Économie appliquée, Économie et humanisme • Economie internationale, Prospective Internationale, Économie publique, Économie rurale • Études rurales, économie du développement, économie financière, • économie industrielle, économie de l’environnement, … • … • Et l’économique du tourisme (discipline récente) 7
  • 8. 8 • La demande touristique profite à un grand nombre de secteurs • Le tourisme est difficilement recensable. La restauration est-elle à 100% une activité touristique? Le transport? Les branches non touristiques ne sont-elles pas aussi liées au tourisme (commerce)? • Il est difficile de définir le tourisme en tant que secteur ou branche d’une économie à l’inverse de l’agriculture ou de l’industrie • Le tourisme est un secteur très hétérogène. Il recouvre des activités diverses et donc par là aussi il réunit des entreprises de natures différentes, de tailles différentes. Ces firmes sont, de plus, logiquement éparpillées dans d’autres secteurs. … Et l’économie du tourisme
  • 9. 9 • Une définition trop restrictive du tourisme consisterait à l’assimiler à la branche de l’hôtellerie et de la restauration. Dormir à l’hôtel et y manger est par essence une activité typique de tourisme, à savoir effectuer un séjour à l’étranger plus où moins loin de son domicile. • L’Organisation Mondiale du Tourisme défini donc le tourisme du côté de la demande, c’est-à-dire que le tourisme correspond aux « activités déployées par les personnes au cours de leurs voyages et de leurs séjours dans les lieux situés en dehors de leur environnement habituel pour une période consécutive qui ne dépasse pas une année, à des fins de loisirs pour affaires et autres motifs ». • Cela signifie que: « Le tourisme génère directement et indirectement une augmentation de l’activité économique dans les endroits visités (et au-delà), essentiellement en raison de la demande de biens et de services qui doivent être produits et fournis » (OMT) Une définition de l’économie du tourisme liée à celle du tourisme?
  • 10. Différence entre contribution et impact économique • Dans l’analyse économique du tourisme, il faut opérer une distinction entre la contribution économique du tourisme, qui renvoie aux conséquences directes du tourisme et est évaluable grâce au Compte Satellite du Tourisme, • et l’impact économique du tourisme, concept beaucoup plus vaste qui représente la synthèse des effets directs, indirects et induits du tourisme et qui doit être évalué en appliquant des modèles. • Les études sur l’impact économique visent à quantifier les avantages économiques, à savoir l’augmentation nette des richesses des résidents résultant du tourisme, évaluée en termes monétaires, en sus des niveaux qui existeraient autrement. • Enfin, on peut également l’évolution de l’activité du tourisme 10
  • 11. Comment étudier l’économie du tourisme… à La Réunion Par l’Offre • Enquête fréquentation hôtelière • Statistiques UHR • La fréquentation des offices de tourisme • Enquête de conjoncture de l’IEDOM et l’ORT • Enquête sur les meublés de tourisme Par la demande • Enquête fréquentation touristique • Enquête de comportement des non résidents • … 11 Un compte Satellite tu Tourisme
  • 12. (Parenthèse … • Qui dit étudier implique d’illustrer ce que l’on comment, analyse, ou observe… 12
  • 14. 14
  • 15. 15
  • 16. 16
  • 17. 17
  • 18. 18
  • 19. 19
  • 20. 20
  • 21. 21
  • 22. 22
  • 23. …fin de la parenthèse) 23 • Plusieurs façons de suivre l’activité touristique…
  • 24. 24 Une analyse conjoncturelle avec des données infra- annuelles 400 450 500 550 600 Nombre total de passagers (en milliers) Source : Aéroports de Gillot et de Pierrefonds - CVS 200 250 300 350 Nombre de passagers sur l'axe La Réunion - Métropole (en milliers) Source : Aéroports de Gillot et de Pierrefonds - CVS
  • 25. 25 Activité hôtelière 55% 60% 65% 70% Tauxd'occupationdes hôtels Fréquentation hôtelière Source : Insee - CVS 160 180 200 220 Nombre de nuitées (en milliers) Source : Insee - CVS
  • 26. Avec des enquêtes de conjoncture 26
  • 27. Une analyse proche de la conjoncture avec d’autres données infra-annuel 27
  • 28. Une analyse « plus » structurelles avec des données annuelles voir moins fréquentes 0 100 200 300 400 500 0 100,000 200,000 300,000 400,000 500,000 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 Fréquentation touristique et dépenses durant le séjour des touristes Nombre de touristes Dépenses durant leur séjour Source: Insee- IRT M€
  • 29. 29 0 2,000 4,000 6,000 8,000 10,000 12,000 14,000 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 Capacité d'hébergement (en lits) Autres hébergements non classés Hôtels classés Autres hébergements classés Gîtes de montagne Source: IRT - Observatoire 1,500 1,875 2,250 2,625 3,000 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 Evolution de la capacité hôtelière classée en chambre Source: IRT - Observatoire Sur l’hébergement
  • 30. Sur les prix de l’aérien 30 884 1,420 0 400 800 1,200 1,600 Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre Source: IRT - Observatoire 1 029 € en moyenne 100 110 120 130 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Indice des prix (en base 100 décembre 2004) Transport IPC Fra aérien
  • 31. 31
  • 32. 32
  • 33. Comment étudier l’économie du tourisme …à La Réunion 33 Un compte Satellite du Tourisme
  • 34. Le Compte Satellite du Tourisme, un outil pour mesurer l’impact du secteur Dépenses des visiteurs extérieurs Dépenses des visiteurs résidents Consom- mation touristique Demande touristique Offre touristique Poids dans le PIB + Emplois
  • 35. Tourism satellite account overview Tourism Non tourism Total industry Industry Production Tourism Value added Tourism Satellite Account Suppl y table Use table Input-output table Hotel- restaura nt Air transport Recreational activities Travel agencies Trade Car rental
  • 36. Transport 30% Commerce 29% Restauration 12% Hébergement 12% Services d'agences de voyages 11% Autres produits 1% Serv. culturels, sportifs et récréatifs 5% Source: IEDOM - INSEE - CEROM 2009 846 millions d’€ de dépenses touristiques en 2005 Répartition des dépenses des visiteurs selon le produit touristique la Réunion en 2005 • Première source de dépenses : les transports avec 257 millions d’€ dont 179 millions d’€ en transport aérien • Deuxième source : les achats effectués dans les commerces de l’île (242 millions d’euros) qui devancent l’hôtellerie-restauration (198 millions d’€)
  • 37. Plus de la moitié des dépenses touristiques provient des résidents Répartition des dépenses des visiteurs selon leur origine en 2005 • Les visiteurs résidents = 57% des dépenses touristiques • l’agrégation des dépenses des résidents et des touristes affinitaires représente plus des trois quarts des dépenses touristiques 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100% Location de véhicules Services récréatifs Hébergement Transports Restauration Commerce Agences de voyages visiteurs résidents visiteurs non résidents Source: IEDOM - INSEE - CEROM 2009 TOTAL Réside nt 40% Non résiden t 60% Estimation 2010
  • 38. Répartition de la valeur ajoutée par branche d’activité à La Réunion en 2005 • Le tourisme = 2,6 % de la valeur ajoutée totale créée en 2005 •  le tourisme = activité émergente participant à sa diversification économique de l’île Le tourisme contribue à la diversification de l’économie de l’île 24,3% 19,7% 12,1% 10,2% 9,3% 7,6% 5,7% 3,8% 2,1% 1,8% 1,0% 2,6% 0% 5% 10% 15% 20% 25% Educ., santé, action soc. Activités finan. et immo. Administrations Autres services* Commerce* Construction Transports* Autres industries Tourisme IAA Agri., sylvi. et pêche Energie * en excluant la partie touristique de cette activité Source: IEDOM - INSEE - CEROM 2009 2,9% en 2010 ?!
  • 39. 11/0 3/20 La p- 39 0 10 000 20 000 30 000 40 000 50 000 Educ. santé, action soc. Administrations Autres services* Commerce* BTP agri, sylvi et pêche Autres industries Tourisme Activités finan. et immo. Transports* IAA Energie * en excluant la partie touristique de cette activité Source: Recensement / IEDOM - INSEE - CEROM 2009 Répartition des emplois (salariés et non salariés) selon le recensement de la population à La Réunion en 2006 • Le tourisme = 4% de l’emploi total (salarié et non salarié) • Le tourisme est une activité de main d’œuvre  poids plus élevé dans l’emploi que dans la valeur ajoutée Près de 9 000 emplois directs dans le tourisme
  • 40. 11/0 3/20 La p- 40 193 70 366 0 100 200 300 Tourisme Produits des Indus. Agri. et alim. Autres produits Source: IEDOM - INSEE - CEROM 2009 Le tourisme, première source d’exportation de l’île Exportations de La Réunion en 2005 (en millions d’euros) • Les dépenses des touristes extérieurs sur le sol réunionnais = 366 millions d’euros en 2005 et représentent la première recette d’exportation de l’île • Le tourisme génère 40 % de recettes de plus que l’ensemble des exportations de biens manufacturés de l’île en 2005
  • 41. 11/0 3/20 La p- 41 Représentation de l’impact économique de l’activité économique à La Réunion Dépenses des visiteurs extérieurs 366 millions d’euros Dépenses des visiteurs résidents 480 millions d’euros Dépenses du tourisme intérieur 846 millions d’euros 2,6% de la VA totale 9 000 emplois directs 1ière recette d’exportations
  • 42. Zoom sur l’emploi : les caractéristiques des emplois dans le tourisme Le tourisme, ce n’est pas que des emplois peu qualifiés 7 200 emplois en ETP (équivalent temps plein) 82.0% 86.3% 16.1% 13.2% 0% 20% 40% 60% 80% 100% Tourisme Ensemble Temps complet Temps partiel Faible temps partiel 8.4% 13.4% 70.3% 7.8%6.9% 20.1% 41.1% 31.9% 0.0% 20.0% 40.0% 60.0% 80.0% Cadres, prof. Intell. Sup. et chefs d'entreprises Prof. Intermédiaires Employés Ouvriers Tourisme Ensemble
  • 43. Des emplois plus féminins mais pas uniquement Des emplois plus jeunes 41.6% 49.8% 0% 20% 40% 60% 80% 100% Ensemble Tourisme Homme Femme Source : IEDOM - INSEE 0.0% 10.0% 20.0% 30.0% 40.0% Moins de 25 ans 25-34 ans 35-44 ans 45 ans et + Tourisme Ensemble Source : IEDOM - INSEE Des emplois plus féminins, plus jeunes et dans des entreprises de petite taille
  • 44. Conséquences sur l’emploi Source: IRT - Pôle Emploi Croissance des emplois et du nombre d’établissement dans le tourisme : +12,7% entre 2006 et 2009 6,3% en 2010 6,9% en 2009
  • 45. Une croissance de l’emploi dans le tourisme plus forte 90 100 110 120 130 2005 2006 2007 2008 2009 2010 Evolution emplois salariés (indice 100 : 2005) Tourisme Construction Secteurs marchands Source: IRT - Pôle Emploi -9,8% entre 2005 et 2010 +6,4% entre 2005 et 2010 +10,1% entre 2005 et 2010
  • 46. Encore une autre source et donc un autre chiffre de l’emploi… 46
  • 47. 47 I. La Réunion : une destination touristique?
  • 48. 48 • Avant la départementalisation : – Difficilement accessible avant l'apparition de l'aviation commerciale – Dans l'île même, les déplacements sont aussi problématiques • Inauguration du tronçon de chemin de fer entre Saint-Denis et Saint-Pierre en 1882 • Apparition du thermalisme au XIXe siècle à Hell bourg et Cilaos pour une clientèle réunionnaise aisée Un peu d’histoire
  • 49. 49 • Dès la fin de la guerre, des liaisons aériennes régulières mettent La Réunion à trois journées seulement de la métropole • En 1963, la Réunion ne possède que 4 hôtels de tourisme, et reçoit 3.000 visiteurs Un peu d’histoire
  • 50. 50 • Quelques groupes tentent leur chance, le Club Méditerranée dans la première moitié des années 1970, Novotel en 1976 • En 1989, l'île se dote d'une structure spécifique, le Comité du tourisme de la Réunion • 1992-2005 : le grand boom touristique • 2006: crise liée au chikungunya • 2010: retour au niveau de fréquentation d’avant-crise 0 100 200 300 400 500 Nombre de touristes à la Réunion par segment (en milliers) Total Agrément Affinitaires: IRT/InseeSource
  • 51. 51 Que faut il pour transformer une région en une destination touristique à succès? • Être attractif – paysage, nature, climat, culture, histoire • Avoir des équipements touristiques – hébergements, restaurants, services • Etre accessible: l’Accessibilité – Transports – accès facile – Distribution – réservation facile
  • 52. 52 La Réunion est-elle attractive ?
  • 53. 53 Une nature riche, mais insuffisamment accessible • Un patrimoine naturel avec une forte identité – Le lagon, les cirques, un paysage volcanique, le Piton de la Fournaise, le Piton des Neiges, … • Une mosaïque de milieux naturels – Des micro-régions avec des climats bien marqués • Des richesses insuffisamment valorisées – Préservation et fréquentation – Les sites et les sentiers : l’ONF, ne dispose pas des moyens humains et financiers pérennes pour entretenir l’espace départemento-domanial. Les hébergements existants et gérés par l’ONF doivent être rénovés et mis aux normes : – Les activités sportives de pleine nature : les professionnels du secteur ne sont pas encore suffisamment organisés pour s’inscrire dans une véritable démarche touristique. – Insuffisance d’équipements structurants : les équipements de type « artificialisation » de la nature n’existent pas.
  • 54. 54 Une activité balnéaire limitée : Un récif corallien faible = 40 km de plages, sur 208 km de côte, soit 19 % du littoral Un poids fort de l’urbanisme et des activités humaines sur les plages – 15 % de l’espace urbain se concentre sur une bande littorale de 500 m de large. La quasi- intégralité des zones d’activités économiques est rassemblée sur l’espace littoral Des plages limitées et surfréquentées – 22 plages à la Réunion dont 6 font vraiment l’objet d’une fréquentation intense. Les jours et les heures de pointe, cette fréquentation dépasse les 20 000 personnes
  • 55. 55 Un patrimoine culturel, confidentiel hors de La Réunion • Une terre d’excellence pour la culture – Pas de lien entre la culture et les autres pratiques de découvertes (gastronomie, nature, géologie, paysages, flore, faune, coutumes locales) • Des lieux, des évènements, des structures à faire vivre – Les jardins – Le patrimoine muséologique (Musée du volcan : 25 000 visiteurs annuels) – Le patrimoine événementiel : fêtes traditionnelles, culturelles, festival – Le patrimoine économique : usine sucrière – Le patrimoine créole • Des circuits et des itinéraires à rendre accessibles à tous les touristes
  • 56. 56 L’île trop peu tourné vers l’extérieur • Les espaces urbains sont peu mis en valeur touristiquement • Les activités de divertissement sont peu ouvertes aux touristes. L’île foisonne d’évènements et d’activités. Celles-ci sont peu accessibles ou programmées vers les touristes extérieurs : – En matière de « produits » de pleine nature, ces derniers sont, soit majoritairement destinés aux résidents soit orientés vers la performance sportive, créatrice d’image, mais peu incitative – Une insuffisante prise en charge du touriste pour l’ensemble de la prestation (au départ des hôtels, transport inclus). – Peu d’équipements d’accueil sur les sites de pratiques et de visites
  • 57. 57 La Réunion a-t-elle les équipements touristiques nécessaires ?
  • 58. 58 Une capacité d’hébergement trop limitée Capacité d'accueil hôtelier par région en 2010 58 Source: INSEE 7.1 1.9 0.5 0.0 2.0 4.0 6.0 8.0 Corse Provence-Alpes-… Midi-Pyrénées Île-de-France Guadeloupe Rhône-Alpes Languedoc-… Aquitaine France Bretagne Pays de la Loire Nord-Pas-de-Calais Picardie La Réunion Intensité touristique (nobre de lits en hôtel pour 100 habitants) Source: INSEE
  • 59. 59 Une intensité touristique plus faible 9.0 3.8 1.1 0 5 10 15 20 25 30 35 40 Corse Languedoc-Roussillon Poitou-Charentes Provence-Alpes-Côte d'Azur Aquitaine Rhône-Alpes Bretagne Auvergne Midi-Pyrénées Pays de la Loire Limousin Franche-Comté Alsace Bourgogne Centre Picardie Lorraine Nord-Pas-de-Calais Guadeloupe Champagne-Ardenne Île-de-France La Réunion Nombre de lits tout hébergement touristique pour 100 habitants Source: INSEE France
  • 60. 60 L’hôtellerie en perte de vitesse – La branche « hôtels-restaurants » ne semble pas être l’accélérateur de croissance escomptée • Entre 2000 et 2007, croissance 5,2% contre 7,0% en moyenne par an • Son poids dans la valeur ajoutée globale créée s’est amoindri. En 2000, le secteur hôtels-restaurants représente 2 % de la VA totale et seulement 1,8 % en 2007.
  • 61. 61 Des hébergements peu standardisés • Un parc hôtelier et des services difficilement commercialisables par les tour-opérateurs – L’offre d’hébergement est essentiellement moyen de gamme avec des établissements en majorité de taille assez faible (moins de 40 chambres), ce qui rend plus difficile la commercialisation via des TO – Le taux de pénétration des chaînes intégrées est très faible (Accor et Concorde Hôtels) – Peu d’établissements 4 étoiles et une offre en 3 étoiles où la qualité est insuffisante • Aucun hébergement d’exception sur les sites emblématiques
  • 63. 63 Quasiment uniquement accessible par les airs – . Trafic de passagers de Port Réunion en nombre de passagers 2007 2008 2009 2010 Source : Chambre de commerce et d'industrie de La Réunion (CCIR) Croisières dont 8 644 28 778 46 618 49 647 Arrivées 14 310 23 396 Départs 14 468 23 222 Inter-îles dont 30 892 24 616 26 476 24 170 Arrivées 12 145 13 055 Départs 12 471 13 581 • Transport aérien : deux millions de passagers • Transport par eau :
  • 64. Historique de l’aéroport Rolland Garros • 1929 : Atterrissage du 1er avion en provenance de Tamatave à Madagascar, sur le champ d’aviation de GILLOT • 1951 : Première construction en « dur » de l’aérogare passagers de GILLOT, au nord de la piste (côté mer), en remplacement du bungalow en chaume et bambou balayé par le dernier cyclone • 1976.: Construction d’une nouvelle aérogare passagers, d’une aérogare de fret, de bâtiments techniques et aire de stationnement avions, avec comme concept architectural celui de « Fougère » 64
  • 65. Historique de l’aéroport Rolland Garros • 1993 : Passage du cap du million de passagers annuels • 2001, 2003 et 2004 : Liquidation d’AOM et Air Liberté, Air Lib et Air Bourbon • 2011 : Création de la SA Aéroport de La Réunion Roland Garros • 2012-2020 : Plan de développement et de modernisation de l'Aéroport de La Réunion Roland Garros 65
  • 66. Trafic aérien aux 2 aéroports depuis 1995 66 1.0 1.2 1.4 1.6 1.8 2.0 2.2 1995 1996 1997 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Millions Nombre de passagers • 11e aéroport de France en nombre de passagers
  • 67. 67 Caractéristiques des flux aériens Poids important du trafic passagers vers la métropole • ≈ 60% du trafic passagers en direction de la métropole • 22% vers Maurice Prédominance des vols directs • 82% des flux se font directement avec La Réunion • 18% des passagers ont rejoint la Réunion viaunecorrespondance • Orly, plateforme de correspondance principale Une offre déconnectée des marchés européens • LaRéunionenEurope:uniquementsurlamétropoleetfaiblerôledeRoissy • Maurice:outrelaFrance,connectéeà 4pays(UK,All,ItalieetSuisse) 67
  • 68. 68 L’économique du tourisme au niveau d’un territoire : un jeu d’acteurs
  • 69. 69 • Le tourisme est une activité transversale qui concerne une multitude d’autres activités telles que le bâtiment, les services, les commerces, l’agriculture, l’aménagement, l’urbanisme, … • En théorie, l’économie d’un pays se résume en un jeu de trois acteurs : l’entreprise, le consommateur et l’État. Ce marché suit les lois (attentes, besoins) de l’Offre et la Demande; l’État étant là pour réguler le marché. Le tourisme, un jeu à trois
  • 70. 70 • Dans le tourisme ce jeu d’acteur comprend : Territoire Professionnels Client Le tourisme, un jeu à trois
  • 71. 71 – Le territoire englobe toutes les collectivités, organismes et institutions concernant directement ou indirectement pour le tourisme – Les professionnels représentent ceux du secteur (hôteliers, restaurateurs, …) et ceux des autres secteurs liés au tourisme (les commerçants, les professionnels du BTP, …) – Les clients correspondent à l’ensemble des clientèles qui pratiquent une activité touristique.
  • 73. Pyramide des besoins de Maslow BESOINS PHYSIOLOGIQUES (faim, soif) BESOINS DE SECURITE (abri,protection) BESOINS D’APPARTENANCE ET D’AFFECTION BESOINS D’ESTIME (statut,reconnaissance) BESOIN DE S’ACCOMPLIR
  • 74. Les motivations d’un touriste 74 • Les motivations sont des forces psychologique qui sont liées à l’individu et qui l’incitent à agir d’une façon ou d’une autre dans un contexte précis. Motivations Caractéristiques Physiques Le désir de se reposer Le désir de participer à des activités sportives Le désir de prendre soin de soi Culturelles Le désir de connaître d’autres pays, régions, … Le désir de la culture d’un pays Le désir de connaître les arts, la musiques, les musées, les sites historiques, … Interpersonnelles Le désir de rencontrer de nouvelles personnes Le désir de rendre visite à des mais, la famille Le désir de se soustraire à l’environnement quotidien Relative au statut et au prestige Le désir d’être reconnu Le désir d’être estimé Le désir de véhiculer une image positive
  • 75. 75 • Différents types de clientèles … aux attentes différentes Touristes extérieurs Excursionnistes Résidents Les clients
  • 77. • Adhésion de la population locale 77
  • 78. 0 20 000 40 000 60 000 80 000 100 000 120 000 140 000 160 000 180 000 Commerce Transport Agences de voyages Restauration Hébergement services récréatifs Location de véhicule Visiteurs résidents Visiteurs extérieurs Source: IEDOM - INSEE - CEROM 2009 En terme de dépenses Ventilation des dépenses touristiques par poste et selon l’origine des visiteurs à La Réunion en 2005 • Pour les résidents, autour de deux grands thèmes : l’envie de passer des vacances hors du département et le besoin de s’évader tout en restant sur l’île
  • 79. 79 Trois cibles comportementales concernant la clientèle locale (étude CTR/DEM - 2003) Exclus des vacances Pratiquant des vacances à la Réunion Excluant des vacances à la Réunion 1/2 des ménages CSP modestes ou inactives Chef de famille plutôt âgé % élevé de famille nombreuses Cible qui aura tendance à se réduire. Sensible à une offre adaptée à ses attentes, surtout financières 28% des ménages (18% que dans l’île) Surtout dans le nord et l’Est Pop. Jeune et active Prof. Indépendantes et surtout intermédiaires -Présence forte d’enfants jeunes Déjà acquises A convaincre de rester en vacances à la Réunion surtout après le départ des enfants ¼ des ménages Foyers habitants majoritairement dans l’Ouest Taux de chômage réduit Population âgée Présence faible d’enfant au foyer Peu captive Besoins d’atouts puissants pour les faire rester
  • 80. 80 4 types de consommation observés Séjours en famille Séjours sportifs Séjours entre amis Séjours en couple Dans les Hauts WE souvent dans les Hauts Objectif : se retrouver, se reposer WE Quasi-systématiquement dans un hôtel de l’Ouest Objectif : Activités de détentes, se couper des Contraintes quotidiennes
  • 81. 81
  • 82. 82
  • 83. 83
  • 84. 84
  • 86. 86
  • 87. 0 20 000 40 000 60 000 80 000 100 000 120 000 140 000 160 000 180 000 Commerce Transport Agences de voyages Restauration Hébergement services récréatifs Location de véhicule Visiteurs résidents Visiteurs extérieurs Source: IEDOM - INSEE - CEROM 2009 En terme de dépenses Ventilation des dépenses touristiques par poste et selon l’origine des visiteurs à La Réunion en 2005 • Pour les visiteurs extérieurs : l’éloignement et les besoins de se loger, se nourrir et se déplacer pèsent sur la structure des dépenses
  • 88. Description • Répartition selon l’objet du séjour 96,472 226,048 197,400 121,691 211,900 0 50,000 100,000 150,000 200,000 250,000 300,000 350,000 400,000 450,000 500,000 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 Agrément Affaires Visite famille, amis Autres 74% -12% Source : Insee/IRT
  • 89. Image des DOM • Sans penser aux aspects financiers, où préféreriez vous partir en vacances? • A l’étranger : 44% • En France métropolitaine: 30% • En Outre-Mer: 25% • NSP: 1% • Si vous partiez en Outre Mer, votre priorité? • Polynésie: 27% • La Réunion: 26% • Autres: 15% • Martinique :12% • Guadeloupe : 10% • Nouvelle Calédonie: 9%
  • 90. • Les principaux atouts des DOM et COM ? • Soleil: 38% • Patrimoine culturel et historique: 22% • Mer: 19% • Population locale: 9% • Loisirs proposés: 5% • Produits locaux: 4% • Equipements hôteliers: 2%
  • 91. 91 Mesure des motivations et comportements touristiques au départ et au retour Au départ Au retour Pourquoi partez-vous aujourd’hui ? Qu’avez-vous fait pendant votre voyage ? Profiter du soleil et de la plage 92% 93% Découvrir de nouveaux paysages et de nouvelles cultures 78% 91% Ressentir des émotions 73% 70% Éprouver des sensations 71% 66% Augmenter ses connaissances 70% 49% Vivre des expériences fortes 60% 49% Faire des rencontres 58% 49% Visiter des musées 34% 34% Faire du sport intensément 16% 25% Vous occuper de vos enfants 20% 13% Source : FIGESMA/ODIT France
  • 92. AFIT / Figesma / R94 - Etude d'image des DOM et déterminants au départ outre-mer - Etude quantitative - 18 janvier 2005 92 LES PRINCIPAUX ATOUTS TOURISTIQUES DE LA REUNION Touristes métropolitains Domiens Le soleil 76 % 75 % Les belles plages 70 % 69 % Les beaux paysages 58 % 73 % La mer chaude 48 % 38 % Les habitants accueillants 30 % 38 % La culture créole 15 % 15 % Les randonnées 14 % 22 % La diversité ethnique et culturelle 12 % 12 % Les animations culturelles et festives 9 % 9 % Les fruits exotiques 9 % 11 % La plongée 7 % 9 % Le volcan 7 % 8 % La gastronomie 4 % 9 % Réponses spontanées
  • 93. Etude d'image des DOM et des déterminants au départ outre-mer - 14 décembre 2005 - R134 93 La REUNION • La diversité et la richesse de l ’éco- système - Les climats - Les sites - La mer / la montagne - La faune / la flore Une IMAGE en CONTREPOINT des DESTINATIONS ANTILLAISES • Une population ouverte et tolérante • Une forte intégration nationale • Les infrastructures à taille humaine • Un tourisme vert respectueux de l ’environnement • Des offres adaptées (randonnées / trekking …) Un accueil chaleureux Une offre touristique « naturelle » complète Des opérateurs touristiques réunionnais créatifs et innovants ETUDES QUALITATIVES
  • 94. • La destination Réunion est une destination choisie, réfléchie • 86% des personnes qui sont venues à La Réunion n’avaient pas choisi d’alternative • Si on se concentre sur les touristes d’agrément, seulement 30% ont hésité avec une autre destination. Lorsque La Réunion a fait l’objet d’un choix, elle se trouve dans un tiers des cas en concurrence • avec l’Ile Maurice. • La Réunion est aussi en concurrence avec les « Iles tropicales » pour 22% des cas. Les touristes ont hésité avec les Seychelles, la Martinique, la Guadeloupe, la Nouvelle Calédonie ou encore • Mayotte et Rodrigue, les Caraïbes… La Réunion est en concurrence avec les destinations « plages et cocotiers » assez éloignées de ce qu’elle a offrir. 94 MOTIVATIONS, CHOIX ET ATTENTES des touristes qui ont visité La Réunion (2009/2010)
  • 95. Le tourisme d’agrément : la nature et la montagne • Près d’un touriste sur deux a choisi La Réunion pour la nature et la montagne • La mer et la plage n’arrivent qu’en seconde position et ne sont citées que par un peu moins d’un tiers des touristes. Le soleil et la chaleur ne concerne que 26% des touristes. • Le bouche à oreille et l’expérience des autres voyageurs restent un facteur important puisque 24% des touristes sont venus à La Réunion suite aux échos positifs. Le tourisme affinitaire : la famille et les amis avant tout • La famille et les amis sont la première motivation du tourisme affinitaire (76%). 95
  • 96. Plus globalement … • Lorsqu’on demande aux touristes s’ils souhaitaient profiter de la mer ou de la montagne, ils sont 81% à déclarer vouloir profiter des deux. Par ailleurs, ils ont été un peu plus de la moitié à être indifférents entre les deux attractions. • Comme le résume un touriste « La Réunion c’est super, il y a la mer et la montagne et il y fait chaud » • Alors que la nature et la montagne sont les deux principaux facteurs d’attractivité, seulement 25% des touristes connaissaient le Parc National de La Réunion avant de venir à La Réunion. 56% quittent l’île sans en avoir attendu parlé 96
  • 97. 97 1 600 touristes ont été interrogés entre juillet 2009 et juin 2010 au moment de leur départ à de l’aéroport
  • 98. Lieu d’hébergement : la région Ouest est la plus attractive 98
  • 99. Modes de restauration • Un touriste sur deux déjeune principalement chez ses amis ou sa famille et 42% d’entre eux se rendent principalement au restaurant. La Restauration rapide et les camions bars séduisent 23% des touristes. 99
  • 100. Les plages : une forte fréquentation • Le taux de fréquentation des plages est de 83% sur l’ensemble de l’année contre 79% en 2003. • La plage de l’Hermitage est la plus populaire : un touriste sur deux qui s’y est rendue. • Boucan Canot est en seconde position et a été fréquentée par 29% des touristes, suivie de très près par La Saline avec un taux de fréquentation de 28%. Les Roches Noires avait accueilli 37% des touristes en 2003, seulement 17% ont fréquenté cette plage en 2009/2010. 100
  • 101. Les activités • Les touristes ont réalisé en moyenne 2,28 activités durant leur séjour. Seulement 16% n’ont participé à aucune activité. • Durant leur séjour, les touristes participent largement aux activités culturelles (79%). Les musées ont été fréquentés par 37% des touristes et 24% d’entre eux ont visité les jardins. 13% des touristes ont assisté à un concert ou à une pièce de théâtre ou encore se sont rendus au cinéma. • Largement populaires, les activités liées à la montagne ont occupé 69% des touristes. 26% des vacanciers ont fait une randonnée pédestre d’une journée, 22% d’une demi-journée et 19% de plus d’une journée. Les autres activités (randonnées équestres, canyoning, parcours acrobatiques en forêt) ont concerné moins de 1% des touristes. • Les activités ayant trait à la mer n’ont concerné qu’un peu plus d’un tiers des touristes (37%). La promenade en mer est l’activité préférée et a concerné 13% des touristes. La plongée a été pratiquée par 10% des touristes. 101
  • 102. 102 Quelles sites naturelles les plus visités à La Réunion?
  • 104. 104
  • 105. 105
  • 106. 106
  • 107. 107
  • 108. Zoom sur la clientèle affinitaire Quelques constats: 1. Le tourisme affinitaire vient de France métropolitaine: 90% par la métropole 2. Les touristes affinitaires sont nombreux à se fidéliser sur la destination : chaque année, 6 touristes affinitaires sur 10 indiquent être déjà venus précédemment sur l'île, et les visites précédentes remontent souvent à un ou deux ans à peine en 2011
  • 109. La clientèle affinitaire 3. Les touristes affinitaires voyagent souvent en famille (2 personnes voire plus), plus souvent que les autres touristes 4. 75 à 80% limitent leur déplacement à un séjour sur l'île mais 20 à 25% combinent leur visite à La Réunion avec un séjour dans d'autres pays de la zone Océan Indien, notamment Maurice généralement associée à La Réunion 5. Les touristes affinitaires séjournent quasiment 1,5 fois plus longtemps sur La Réunion que les touristes d'agrément (22 jours vs 15 jours en moyenne en 2006).
  • 110. La clientèle affinitaire 6. On différencie ainsi 2 publics avec des comportements et des attentes variables: – d'une part ceux attachés à La Réunion, via de la famille, revenant régulièrement sur l'île et y prolongeant leur séjour (plus de 1 mois en moyenne), représentant environ 60% des touristes affinitaires soit 100 à 110 000 touristes par an, qui vont s'inscrire dans des activités familiales, peu tournées vers la découverte de l'île : plage … – d'autre part, ceux qui découvrent l'île pour la première fois, y restent un peu moins longtemps (2 à 3 semaines en moyenne), environ 40% des touristes affinitaires, soit 60 à 70 000 touristes par an, attirés par l'installation sur place d'amis, celle-ci ayant facilité la décision de venir sur l'île où les activités pratiquées vont être orientées vers la découverte: balades, visite de sites touristiques ou culturels …
  • 111. La clientèle affinitaire 7. Les proches représentent un point d'appui fréquent pour organiser le séjour, notamment lors d'un premier séjour à La Réunion. Par exemple, les hôtes locaux se chargent dans la moitié des cas des réservations d'hébergements payants. 8. La recherche d'informations sur les activités touristiques se fait parfois à l'aide d'Internet, des guides ou brochures touristiques ou en visitant les Offices de tourisme. Mais ces différents moyens d'information sont souvent court circuités par la fonction fréquemment dévolue aux proches de recueillir l'information et participer à l'organisation du séjour, ce qui augmente le risque d'une information insuffisante sur l'offre, notamment de loisirs sur place 9. 7 touristes affinitaires sur 10 signalent changer de lieu d'hébergement en cours de séjour et 5 sur 10 signalent la fréquentation de structures payantes (hôtels ou gîtes). Mais les nuitées chez la famille ou les amis restent les plus fréquentes et représentent plus de 80% du séjour (23 nuits sur 28).
  • 113. 113 Les professionnels Transport 17% Location voiture 11% Restaurants 11% Commerces 17% Hébergement 25% Autres secteurs 4% Activités cultu., sport. et récréa. 7% Agences de voyages 8% • Répartition de la VA (à gauche) et de l’emploi (à droite) selon l’activité touristique Location de véhicule 4% Autres 2%Agences de voyages 6% Transport 11% Activités récréatives 14% Restauration 17% Hébergemen t 19% Commerce 27%
  • 114. 114 Répartition de la capacité d’hébergement
  • 115. • 680 établissements « touristiques » en 2010 115 Nombre établissements en emploi ces 3 dernières années
  • 116. • 5 600 emplois « touristiques » en 2010 • Restauration + hébergement + transport = ¾ 116 Nombre établissements en emploi ces 3 dernières années
  • 118. 118 • La puissance publique à l’inverse des autres acteurs à une vision à long terme de la question du tourisme sur son territoire. Elle doit préserver la ressource tout en assurant le développement économique des professionnels • Accueillir dans les meilleurs conditions les touristes Le territoire
  • 119. 119 • L’Etat qui assure le contrôle et le respect des normes et classement … mais aussi contrôle les fonds européens • La Région qui doit assurer le développement de ce secteur (subvention, etc.) et qui a la charge de compétence d’un Comité Régional du Tourisme • Les communautés d’agglomération ou les communes: accueil et informations Qui sont-ils?
  • 120. L’Europe • La Réunion mobilise les fonds structurels du fonds européen de développement régional : Feder • Dans le cadre des programmes opérationnels européens 2007- 2013, une ligne « aide aux entreprises touristiques » a été retenue. La cible de cette aide est bien plus large que le seul secteur hôtelier. • Dans la pratique, le bilan en octobre 2012 montre qu’il en est le principal bénéficiaire : 30 opérations ont mobilisé 5,76 millions d’euros, dont 5,43 millions d’euros ont été destinés à 16 opérations de création, extension ou rénovation d’hôtels. 120
  • 121. L'État soutient l’emploi et la rénovation hôtelière en complément de la défiscalisation • Dans le cadre de la loi pour le développement économique des outre-mer (Lodeom), de nouvelles exonérations de cotisations sociales patronales sont applicables depuis le 1er juillet 2010. Ces exonérations sont renforcées à La Réunion pour le secteur touristique déclaré secteur prioritaire. • Les hôtels de plus de 15 ans sont éligibles à l'aide à la rénovation hôtelière. En 2011, cinq opérations de rénovation (pour 213 chambres), représentant un investissement total de 6,17 millions d’euros, ont été aidées à hauteur de 1,35 millions d’euros. 121
  • 122. La Région Réunion en renfort • Pour chacune des opérations subventionnées par le Feder, la Région Réunion apporte aussi sa part d’aide financière. • En 2010, les aides au secteur hôtelier sont déplafonnées et les 16 opérations bénéficiaires du Feder ont reçu un total de 3,62 millions d’euros de la Région. • En moyenne, chacun de ces chantiers hôteliers a reçu une aide cumulée d’un montant de plus de 500 000 euros. 122
  • 123. • Les communes et intercommunautés 123
  • 124. 124
  • 125. 125 III. Le marketing touristique
  • 126. 126 • Le positionnement – « On peut définir le positionnement comme un choix stratégique qui cherche à donner à une offre (produit, marque ou enseigne) une position crédible, différente et attractive au sein d’un marché et dans l’esprit des clients » (Mercator, 8ème édition, 2006). – Cette définition souligne trois aspects d’un positionnement : • le positionnement est une politique et non un résultat ou un état de fait. Si chaque offre occupe une position dans l’esprit du client, le positionnement est la politique qui cherche à influencer cette perception ; • le positionnement est un choix stratégique global en matière d’offre : un positionnement se traduit dans la communication ou la publicité, mais c’est dans l’ensemble des dimensions d’une offre que perçoit le client (politique de produit, de prix, de distribution, ...) qu’il doit s’exprimer ; • la finalité du positionnement est une finalité de perception. L’offre doit être perçue comme crédible, différente et attractive dans l’esprit des clients par rapport aux concurrents. A. Le marketing stratégique
  • 127. 127 • Exemples de positionnement : – Bonne Maman : la confiture traditionnelle aussi bonne que celle faite à la maison – Les piles Duracel durent plus longtemps – Petit Ecolier : un petit beurre et une tablette de chocolat rassemblés pour le goûter des gourmands de tous les âges – L’Occitane vous apporte les bienfaits traditionnels de la Provence – La Rav 4 de Toyota est le 4x4 urbain – …
  • 128. 128 • Exemples de positionnement : MILKA
  • 129. 129
  • 130. 130
  • 132. 132
  • 133. 133
  • 134. 134
  • 135. 135
  • 136. 136 • Exemples de positionnement : la grande distribution et son emplacement géographique (en France métropolitaine)
  • 137. 137 • Exemples de positionnement : le marché de l’eau
  • 138. Quelques exemples dans le tourisme • I Love NY 138
  • 139. 139 • En tourisme Exemples de positionnement de station balnéaire en France Catégorie sociale « Aristocrate » : Dinard, Monte-Carlo « Bourgeoise » : La Baule, Arcachon « Jet Set » : Saint-Tropez, « Intello » Île de Ré « Tourisme de masse » : la Grande-Motte Activité « traditionnelle » Ostréiculture : Arcachon Marais salants : Noirmoutier Sport Surf : Biarritz et Hossegor Plaisance : ports bretons et azuréens Yachting : Antibes, Saint- Tropez, Monaco Le cinéma : Cannes, Deauville, Cabourg
  • 140. 140 Le marché français Les nouveaux marchés Les professionnels du tourisme réunionnais •Nature vierge • Destination authentique •Volcan, cirques, flore •Nature vierge, • Destination authentique • La combinaison randonnées et plage • Authenticité • Beauté • Variété/ diversité Unique Selling Position Etudes KAIROS Future 2007
  • 141. 141 • Définir un positionnement pour le territoire signifie : – identifier des spécificités du territoire par rapport à la concurrence en matière d’offre, d’espaces touristiques, d’espaces naturels, de patrimoines, … – déterminer des éléments constitutifs de l’image et de l’identité du territoire – définir d’un positionnement en tenant compte de l’environnement concurrentiel et du marché • Afin de déterminer des cibles de clientèles pertinentes, c’est-à-dire d’identifier des clientèles actuelles et potentielles (au regard du positionnement défini) Le positionnement stratégique en tourisme
  • 142. 142 Les composantes du positionnement stratégique Positionnement Identité objective concurrence perception du marché Identité projetée L’identité objective Origines, histoire, forces et faiblesses, menaces et opportunités Les concurrents internes et externes Sa personnalité projetée, c’est-à-dire son ambition, son « vouloir être » La perception du marché Quelle image en ont les acteurs du marché touristique (réceptifs, TO, professionnels , clients) ?
  • 143. 143 • Trouver un équilibre entre notoriété et l’image – La notoriété mesure la connaissance de la station, sans jugement de valeur. – L’’image ou image de marque est l’ensemble des représentations rationnelles et affectives associées par une personne ou un groupe de personnes une marque, une station balnéaire par exemple l’image = importance capitale. Les consommateurs ne recherchent plus seulement la consommation «utilitaire » mais également une certaine part d’imaginaire. Les valeurs liées à la ville détermine son image en bien ou en mal. – Exemple de station balnéaire : • forte notoriété mais une image négative  Pallavas les flots • Excellente image mais sans très connue du grand public  Porto Cervo • D’autre possède une image et une notoriété forte  Saint Tropez Image Notoriété
  • 144. 144
  • 145. 145
  • 146. Exemple de « non-notorité »: le Lot 146
  • 147. 147 Fondements du positionnement Attractivité Durabilité Lisibilité • Tout positionnement touristique s’articule dans un espace tri- dimensionnel comprenant : • L’Attractivité qui passe par – les aménagements et les équipements touristiques. – Les évènementiels – Le développement de tendanciels • La lisibilité. Objectifs : se déplacer mais surtout de comprendre le territoire et savoir le consommer • La durabilité. Objectifs : développer le territoire dans le temps et répondre à des besoins économiques, sociaux et écologiques
  • 148. 148 Exemples de positionnement : Saint Gilles 2015 Mosaïque Lisible Attractif Leader Durable
  • 149. 149 des aménagements des équipements des évènementiels créatifs des produits touristiques des tendanciels créatifs - Économiques (emplois), - Sociale (mixité des populations), - Écologiques (protection de l’environnement) - Éthique (équitable et participative) des aménagement des produits, des territoires pour : - Les résidents, - Les réunionnais, - Les touristes - Les professionnels - Assumer l’existant - Répondre au marché - Assurer le développement touristique réunionnais des usages, des traditions, des populations, des activités, des territoires Leader Attractif Lisibilité Durabilité Mosaïque
  • 150. 150
  • 152. 152
  • 153. 153
  • 154. 154 Application des 4P • Product • Place • Promotion • Price B. Le marketing opérationnel
  • 155. 155 • « Le marketing est l'effort d'adaptation des organisations à des marchés concurrentiels, pour influencer en leur faveur le comportement de leurs publics, par une offre dont la valeur perçue est durablement supérieure à celle des concurrents » (Mercator, 8e édition, 2006) • Le mix marketing, cad : – Le produit (product) – Le prix (price) – La distribution (place) – La communication (promotion) Le mix marketing
  • 156. 156 Le produit • Filière : Ensemble d’activités de loisirs et de tourisme qui offrent une taille (emplois, CA) et spécificité (thématique) suffisante pour motiver un séjour partiellement ou totalement et justifier d’une stratégie autonome de création, de production, de promotion, de distribution, de formation. • Produit : Soit une activité identifiée au sein de la filière, soit en dehors (spectacles, sites remarquables, activités sportives ou de loisirs, etc..) qui nécessite une conception et un packaging de qualité (ex : accrobranche, visiobul, etc..).
  • 159. 159 L’hébergement comme produit différenciateur Un Boeing 747 reconverti Une prison réaménagée St Malo Hotel troglodyte Anjou
  • 160. Oberoi Wildflower Hall, Shimla, Himalayas Jackson Lake Lodge, Jackson, Wyo. Enchantment Resort and Mii amo Spa, Sedona, Ariz. Dreams Luxury Suites, Santorini, Greece
  • 161. 161 Le prix Politique tarifaire • La demande est généralement élastique : le nombre d'achats évolue par rapport à l'évolution du prix • Si le prix augmente, la demande baisse et inversement. En conséquence, différentes politiques de prix sont possibles, comme par exemple la politique d’écrémage, qui cherche à vendre moins de produits, mais plus cher, et donc ainsi à dégager un plus grand bénéfice. • Le prix peut également être vu de manière qualitative (fixe- variable), de manière dynamique (politique de solde) ou relationnelle (politique de fidélisation).
  • 162. 162 Le prix • D’un côté, il y a la masse: – produit indifférencié et bataille de prix – Internet a introduit la transparence des prix et le reste s’est enchaîné… l’internaute s’est mis à les comparer, les outils lui facilitant cette comparaison se sont multipliés et, le consommateur ne voyant pas vraiment de différence entre les produits «dits de masse», le meilleur prix est devenu alors le critère de choix. • De l’autre, il y a le créneau, le produit de niche et la bataille sur la différenciation – En marge des produits de masse, se sont développés des produits qui se veulent distinctifs, qui s’adressent à une clientèle ciblée, qui promettent de faire vivre une expérience au voyageur… la qualité et l’originalité de l’expérience expliquent le prix puisque le produit a peu de comparables.
  • 163. 163 La communication Communication • La communication est l'action, le fait de communiquer, d'établir une relation avec autrui, de transmettre quelque chose à quelqu'un, l'ensemble des moyens et techniques permettant la diffusion d'un message auprès d'une audience plus ou moins vaste et hétérogène et l'action pour quelqu'un, une entreprise d'informer et de promouvoir son activité auprès du public, d'entretenir son image, par tout procédé médiatique.
  • 164. 164 La communication • le développement d’une image de marque forte et distinctive = le défi marketing n°1 pour les destinations • Communication sur une image de marque qui évoque les émotions, les attitudes ou les états d’esprit liés à une visite de la destination, afin que les consommateurs y associent leurs désirs et leurs aspirations • Il faut tenir compte de toutes les réalités sociales, économiques et politiques d’une destination lors de l’élaboration de l’image de marque touristique • Différentes façons de communiquer sur différentes populations
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  • 169. 169 Le logo de l’IRT a ainsi évolué vers un principe créatif qui suscite l’envie, illustre la pluralité des activités de l’île et s’inscrit dans la tendance actuelle du marché. Le mot ILE DE LA REUNION évoque un endroit rassurant et sécuritaire grâce à sa typographie statutaire et ronde, mais est également le symbole d’une île volcanique grâce à sa couleur chaude ocre rouge. Les courbes qui l’entourent font allusion aux multiples voyages que l’on peut réaliser sur cette seule et même île : - La rouge pour le spectacle fascinant du volcan - La jaune pour la chaleur de l’accueil des réunionnais - La bleue pour la douceur du lagon et les merveilles de l’océan indien - La verte pour la beauté exceptionnelle des paysages naturels, inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO.
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  • 177. 177 Les brochures touristiques D’autres supports: - Les flyers, les spots TV, etc.
  • 178. 178 • Quand on mélange le tout … !
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  • 187. 187 • Une communication ciblée: – Développer une niche au sein d’un monde de géants  meilleur moyen d’éliminer la compétition directe. – Le consommateur recherche de plus en plus des services personnalisés. Une niche essaie de combler un besoin insatisfait ou de cibler un groupe de personnes qui possèdent des attentes spécifiques. • La communication virale ou « buzz » ou le bouche à oreille réactualisé • L’e-tourisme  cf. distribution
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  • 204. 204 La distribution • Le moteur de la commercialisation active d’une destination est principalement du risque pris par le TO • Risque qui repose sur deux facteurs : la rentabilité et la confiance • Plus le produit est simplifié dans sa présentation et dans son processus de vente, plus il est disponible en ligne • Plus il est standardisé dans ses formats de production, mieux il est programmé par les TO, mieux il est vendu par les agences et mieux il est promu auprès du grand public
  • 205. 205 La plateforme e-tourisme : « SOUBIK » • L’ambition stratégique : mettre les technologies de l’information et de la communication au service du développement de la fréquentation touristique de la Réunion et de la qualité des séjours sur l’île. • L’ambition opérationnelle : construire le cadre de référence pour les acteurs privés et publics, permettant de générer les contenus d’info-réservation et les dispositifs en ligne nécessaires à la conquête et à la fidélisation des clientèles • Quatre objectifs spécifiques pour le e-tourisme 1/ Développer massivement l’audience et la visibilité de la destination sur l’internet, pour desserrer le marché, multiplier et organiser les opportunités de contacts avec les clientèles, dans une logique de e-marketing allant de la conquête à la fidélisation 2/ Adapter les produits en fonction des attentes plurielles des différents segments de clientèles, du visiteur découvrant la Réunion pour la première fois à l’habitant. • 3/ Mettre en réseau les différents éléments du produit pour une meilleure prise en charge du touriste • 4/ Organiser une mise en réseau respectueuse des acteurs publics et privés, dans une logique privilégiant la mutualisation des visions, des stratégies et des moyens, comme l’optimisation des investissements en matière de ressources humaines, de marketing et de technologies E-tourisme
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  • 209. 209 Le Mix marketing : conclusion Points à retenir : • Comprendre ce qui fait l’attraction de la destination et capitaliser sur ses caractéristiques et ses avantages distinctifs. • Développer de nouveaux produits qui prennent en compte les changements sociodémographiques et les valeurs des voyageurs. • Connaître le profil des visiteurs. • Orchestrer le marketing en fonction de la clientèle cible. • Amener les citoyens à participer à la réussite de l’expérience
  • 210. 210 On résumé le marketing c’est simple … • A une soirée, tu vois une très jolie nana. Tu t'approches et tu lui dis: "Je suis un très bon coup." Ça, c'est du marketing direct. Tu es à une soirée avec des copains et vous voyez une très jolie nana. Un de tes amis s'approche et lui dit en te désignant : "Tu vois ce garçon là-bas, c'est un très bon coup." Ça, c'est de la publicité. A une soirée, tu vois une très jolie nana. Tu lui demandes son numéro de téléphone. Le lendemain, tu l'appelles et tu lui dis : "Je suis un très bon coup." Ça, c'est du télémarketing. A une soirée, tu vois une très jolie nana. Tu la reconnais, tu t'approches et tu lui rafraîchis la mémoire : "Tu te souviens que je suis un très bon coup?" Ça, c'est du "customer relationship management".
  • 211. 211 On résumé le marketing c’est simple … • A une soirée, tu vois une très jolie nana. Tu te lèves, tu arranges un peu tes vêtements, tu t'approches et tu lui sers un verre. Tu lui ouvres la porte lorsqu'elle part, tu ramasses son sac lorsqu'il tombe. Tu lui offres une cigarette et tu lui dis : "Je suis un très bon coup." Ça, ce sont des relations publiques. A une soirée, tu vois une très jolie nana. Elle s'approche et te dit : "J'ai entendu dire que tu es un très bon coup." Ça, c'est du branding, le pouvoir de la marque! A une soirée, tu vois une super belle nana. Tu la mates avec des potes, tu fais des réflexions très fines, tu te bourres la gueule... Tu ne fais rien du tout et tu rentres bredouille. Ça, c'est la réalité du marché
  • 213. 213 • Impact du tourisme sur les sociétés d’accueil : • Bénéfices: emplois, transferts financiers, … • Inconvénients : pression foncière, colonisation économique, … • Impact du tourisme sur le milieu naturel: dégradation de sites, pollution, … • Nécessite de l’intervention publique L’aménagement touristique de l’espace
  • 214. 214 • L’aménagement n’est ni une fin en soi ni indépendant de son contexte • L’aménagement touristique doit offrir aux touristes comme aux populations locales le maximum de satisfaction des réalisations effectuées Finalité de l’aménagement touristique
  • 215. 215 • Le développement touristique d’une destination relèvent le plus souvent de logiques de marché (marchés émetteurs, profils de clientèles, implantation des équipements professionnelles, constitution des filières touristiques) • Il n’a pas pour objet premier de constituer une politique d’aménagement en tant que tel néanmoins les constituants majeurs du tourisme doivent s’insérer dans cette problématique territoriale Développement du tourisme et le territoire
  • 216. 216 • La fonction de production touristique, à la différence d’autres types de développement économique, se fait sur un territoire physique, qui en constitue le facteur de production • La gestion et la programmation de ce territoire polyvalent obéissent à des impératifs d’origines multiples et parfois difficiles à concilier • In fine, c’est le territoire associé à des services et des équipements que le professionnel vendra et ainsi que le consommateur ou client final utilisera Développement du tourisme et le territoire (suite)
  • 218. 218 • Intégrer les problématiques touristiques dans la gestion urbanistique de la ville est devenu peu à peu une impérieuse nécessité à laquelle se plie désormais la cité, et pas seulement pour des raisons d’image • Pour les destinations touristiques que sont devenus les mondes urbains, la question de la production, de l’aménagement et du fonctionnement des lieux publics donne son originalité, son caractère, sa différence • Le tourisme urbain est donc devenu un véritable enjeu pour les villes, par la production d’images valorisantes susceptibles d’accroître leur attractivité, mais aussi par les retombées économiques escomptées à la destination l’enjeu touristique urbain
  • 219. 219 • Chaque territoire dispose d’atouts et subit des contraintes spécifiques au regards de la clientèle • Le territoire est le cœur de la fonction de production touristique • L’attractivité de chacun se définit par des batteries de critères : équipements, hébergements, activités, produits, moyen de communication, flux de fréquentation, innovations, sites remarquables. • Ces critère permettent de définir leur degré de touristicité, les filières à privilégier, les produits et équipements correspondants Touristicité des territoires
  • 220. 220 • En théorie Les espaces publics sont la partie non bâtie du domaine public • En pratique Ils se constituent de l’ensemble des lieux ouverts ou accessibles à tous, fréquentés par des personnes de tous âges et de toutes catégories pour se détendre, se divertir, etc. C’est un lieux de rencontre et d’échange. • C’est non seulement une juxtaposition de fonctions (déplacement, représentation, échanges) mais aussi le lieu d’une pratique urbaine • En terme touristique, cet espace doit permettre de répondre aux besoins et attentes élémentaires des individus cad se déplacer (se promener), s’arrêter (se reposer, se baigner, …), jouer. L’espace public comme source de développement du tourisme
  • 221. 221 • L’espace public contribue souvent à l’image de la ville comme vitrine de celle-ci • La réalisation d’EP de qualité nécessite d’engager une réflexion amont afin de comprendre l’origine d’une commune ou autres, son originalité, son organisation actuelle et les champs d’actions possibles pour la développer et l’embellir
  • 222. 222 • L’espace public contribue souvent à l’image de la ville comme vitrine de celle-ci • La réalisation d’EP de qualité nécessite d’engager une réflexion amont afin de comprendre l’origine d’une commune ou autres, son originalité, son organisation actuelle et les champs d’actions possibles pour la développer et l’embellir • Outils de planification – Plan de référence, Plan-Vert, Plan-Paysage, Plan- Lumière, Plan des Plages, … – Charte architecturale
  • 223. 223 Plan de référence • Axes de réflexions – Relever une identité territoriale souvent effacée – Repenser les déplacements : fin du tout voiture et favoriser les déplacements doux – Penser et repenser l’espace du territoire (mis en valeur du patrimoine, lieux emblématiques, etc.)
  • 224. 224 Autres plans • Plan Vert – Parc, jardins et autres espaces verts
  • 226. • Exemple de sentiers « différents » • Arles ville laboratoire du numérique, • grâce au Sentier numérique: dispositif de signalétique dynamique, enrichi de technologies innovantes, testé grandeur nature 226
  • 227. • La Tabaluz est une fenêtre lumineuse colorée délivrant de l’information aux habitants comme aux touristes • Chaque Tabaluz est agrémenté de QR codes, passerelles vers des contenus virtuels enrichis (vidéos, sons, jeux, photos, 3D, dessins animés, etc.), dont la clef d’accès est le smartphone ou la tablette numérique • Grâce à la technologie numérique, de nouvelles expériences sont proposées : écouter le son podcasté d’un groupe se produisant en concert le soir même, jouer et se familiariser avec les expositions du moment, découvrir chaque mois les coups de cœurs des libraires en vidéo, … • Les murs deviennent supports médiatiques urbains 227
  • 229. 229 Exemples de plan de référence • Fromentine en Vendée
  • 230. 230 Exemples de plan de référence (suite)
  • 231. 231 Exemples de plan de référence (suite)
  • 232. 232 Exemples de plan de référence (suite)
  • 234. 234 Exemples de Charte Architecturale et paysagère
  • 235. 235 Exemples de Charte Architecturale et paysagère (suite) État Initiale Après plusieurs modifications
  • 236. 236 Exemples de Charte Architecturale et paysagère (suite) Nouvelles constructions
  • 237. 237 • Face à se constat, les élus ont décidés de stopper cette évolution • Comment ? Une politique volontariste – Guide d’architecture pour tous permis – Accompagnement des projets – Réglementation (sans classement) pour garder les villas typiques Exemples de Charte Architecturale et paysagère (suite)
  • 238. 238 Exemple de Saint Gilles les bains ÉTUDE PRÉ OPÉRATIONNELLE PROJET D’AMÉNAGEMENT DE SAINT-GILLES http://www.mairie-saintpaul.fr/IMG/pdf/etude_pre_operationnelle_amenagement_st_gilles.pdf
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  • 247. 247 Exemple de plan d’aménagement touristique Les pôles touristiques régionaux prioritaires, une politique d’aménagement touristique du territoire francilien
  • 248. 248 Exemple de plan d’aménagement touristique Les pôles touristiques régionaux prioritaires, une politique d’aménagement touristique du territoire francilien
  • 249. 249 Politique touristique locale, les bonnes questions à se poser
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