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1INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook
INNOVATIONS
BANCAIRES 2015
PROFESSIONAL HANDBOOK
POINT BANQUE
5INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook
Les banques engagées dans
la course au digital
Dématérialisation des flux et des contrats, signature électronique,
e-banking, m-banking… Tels sont les sujets qui mobilisent actuellement
les acteurs bancaires. Ainsi, conscientes de l’évolution des usages et
comportements des clients, les entités financières travaillent à
la refonte des agences et à la création d’une relation client toujours plus
interactive et nomade. Parmi les enjeux en question figurent la nécessité
de trouver un équilibre entre distance et proximité, sans oublier
la protection des données, qui reste l’une des pierres angulaires en
termes de réglementation. Rappelons ainsi que si le client apprécie de
se voir adresser des offres dédiées, il n’en reste pas moins soucieux de
la protection des informations sur sa vie privée.
Autre sujet, la signature électronique, qui a connu en juillet 2014 une
évolution réglementaire sous l’impulsion de l’Europe et s’inscrit dans le
process de dématérialisation des banques. De quoi confirmer que la
course à la digitalisation est engagée. Comment les banques font-elles
évoluer leur politique de dématérialisation pour répondre aux usages et
comportements clients et aux différentes législations ? Une question qui
mobilise bien des experts du secteur de la banque, confirmant que
l’année 2015 sera riche en initiatives dans ce domaine. Dès lors, nul doute
que le terrain est propice à la créativité des prestataires technologiques,
lesquels travaillent sur des solutions de plus en plus élaborées pour
répondre à ces exigences. Professional Handbook propose un florilège
des offres proposées par les acteurs technologiques du monde bancaire
pour adresser ce marché en mutation.
Andréa Toucinho
Rédactrice en chef de Publi-News
6 INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook
3 BIS, RUE DANJOU
92100 BOULOGNE-BILLANCOURT
Pour contacter la rédaction :
Tél. : 01 75 60 28 40
Fax : 01 47 57 37 25
Site internet : www.publi-news.fr
Directeur de la publication :
Marc Laufer
RÉDACTION
Rédacteur en chef
Andréa Toucinho
(andrea.toucinho@publi-news.fr)
Ont également collaboré à cette édition :
Jo Cohen
Corinne Esteve Diemunsch
PUBLICITÉ NEWSCO RÉGIE
Directeur général
Pierre Sacksteder
(sacks@newsco.fr)
Directeur de clientèle
David Toboul
(dtoboul@newscoregie.fr)
TENDANCES & INNOVATIONS
8
PAROLES D’EXPERT
18
30INTERVIEWS
182DOMAINES DE COMPÉTENCE
& INDEX
ANNUAIRE
44
7INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook
DIFFUSION
23 bis, rue Danjou
92100 Boulogne-Billancourt
Isabelle Lancry
Tél. : 01 75 60 28 66
SIREN 330 394 834
ISSN 1953-5538
N° de commission paritaire 0317 T 79528
CRÉATION / MISE EN PAGE
Aude Portet
(aportet@newscoevents.fr)
IMPRESSION
Imprimerie de Champagne
rue de l’Étoile de Langres
ZI Les Franchises,
52200 Langres
Toute reproduction ou représentation, intégrale ou partielle quel
qu’en soit le procédé, le support ou le média, est strictement inter-
dite sans l’autorisation de l’éditeur, sauf dans les cas prévus par
l’article L.122-5 du code de la propriété intellectuelle.
Photos : Fotolia
DIGITAL : LES BANQUES
EN ORDRE DE MARCHE 	 P.10
DU NOUVEAU DANS
LE PAYSAGE MOUVANT
DES PROGICIELS BANCAIRES 	 P.12
TRANSFORMATION DIGITALE :
QUELS ENJEUX POUR
LA RELATION CLIENT ? 	 P.20
DÉMATÉRIALISATION
& ARCHIVAGE EN LIGNE :
L’ENJEU DE LA SÉCURITÉ. 	 P.22
BIG DATA, UNE MANNE POUR
LES SERVICES FINANCIERS ? 	 P.24
SI LE DIGITAL RÉVOLUTIONNE
LE BUSINESS, QU’EN EST-IL
DU PAIEMENT ?	 	 P.26
PORTEFEUILLE ÉLECTRONIQUE
ET TECHNOLOGIE BIOMÉTRIQUE :
UN MARIAGE AU PROFIT
DES CONSOMMATEURS 	 P.28
TECLA SOLARI, AVALOQ 	 P.32
HENRI ASSAF, SAB 		 P.34
JOST HOPPERMANN,
FORRESTER RESEARCH 	 P.36
ERIC PASQUIER,
NOUVEAU CEO DE SOPRA
BANKING SOFTWARE 		 P.38
MARC-HENRI DESPORTES,
WORLDLINE 			 P.40
GÉRARD NÉBOUY,
VISA EUROPE FRANCE 	 P.42
DOMAINES DE COMPÉTENCE	 P.184
INDEX DES SOCIÉTÉS	 P.188
INDEX DES PRODUITS 	 P.190
TENDANCES & INNOVATIONS
PAROLES D’EXPERT
INTERVIEWS
DOMAINES DE COMPÉTENCE
& INDEX
8 INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook
9INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook
TENDANCES
& INNOVATIONS
1
10 INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook
1
Digital :
Les banques
en ordre
de marche
Conscientes des nouveaux
usages et de l’avènement
du multicanal, les banques
renforcent leurs stratégies
dans le domaine du digital.
Dématérialisation, signature
électronique, utilisation des
réseaux sociaux ou encore
m-banking… différentes
solutions sont envisagées
pour mener à bien cette
évolution qui préfigure le
marché de demain. En
toile de fond : la nécessité
de répondre aux attentes
d’un client de plus en plus
mobile et connecté.
TENDANCES & INNOVATIONS
11INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook
1
« Le digital s’inscrit dans le cadre du
plan stratégique du groupe BPCE avec
notamment pour ambition d’atteindre 80
% de l’offre accessible en signature élec-
tronique ». Cette déclaration de Philippe
Poirot, directeur développement digital,
transformation & qualité, BPCE, lors d’une
interview au magazine Point Banque d’oc-
tobre 2014, reflète le positionnement de
l’entité dans le domaine du multicanal.
Concrètement, le groupe s’est fixé un
objectif de 100 % des points de vente
équipés en signature électronique à fin
2014, début 2015. Une stratégie qui té-
moigne de l’engouement des banques
pour la digitalisation des process. Ainsi, à
l’instar de BPCE, de nombreuses entités
se positionnent dans ce domaine avec,
plus qu’une optique de rationalisation, la
volonté de refondre la relation client afin
de construire un rapport plus interactif et
personnalisé avec le consommateur.
De quoi justifier que les entités financières
regorgent d’inventivité dans ce domaine
et se positionnent sur le coffre-fort élec-
tronique, l’archivage en ligne, ou encore
les applications mobiles ou solutions de
signature électronique, avec pour objec-
tif le fait d’amorcer l’évolution vers une
banque de demain 2.0. « Le coffre-fort
électronique a d’abord été déployé par la
Caisse d’Epargne et le sera côté Banque
Populaire dès 2015. 400 000 ventes
ont été réalisées dans le réseau Caisse
d’Epargne, surtout côté marché des parti-
culiers. La convergence des solutions est
bien évidemment prévue avec la signature
électronique pour y archiver ses contrats
au-delà des e-relevés bancaires. Le
coffre-fort électronique possède de nom-
breux services extra-bancaires comme la
possibilité de stocker des documents nu-
mériques, des photos de vacances, etc.
Il possède par ailleurs, une fonctionnalité
qui permet de récupérer directement les
e-factures de ses principaux fournisseurs
pour les archiver directement », selon
Philippe Poirot.
Autre exemple cette fois du côté de la
banque des entreprises qui n’est pas en
reste dans cette mutation : l’avènement de
solutions de cash management interna-
tional à l’image des initiatives de Société
Générale ou encore BNP Paribas, qui a
lancé en octobre 2014 un portail d’infor-
mation dans ce domaine.
« C'est un moyen de mettre en lumière la
vision de la banque, notre réseau, notre
expertise et nos promesses envers nos
marchés, mais aussi de renforcer notre
présence lors d'événements majeurs tels
qu’EuroFinance, le Sibos, le Universwiftnet
et, bien sûr, notre université annuelle
dédiée au cash management », selon
Eglantine Landrain, responsable marke-
ting produit & offre locale pour le cash
management, BNP Paribas.
La formation des conseillers au digital et la
présence sur les réseaux sociaux restent
également plus que jamais une préroga-
tive incontournable dans cette course au
digital… qui promet bien des rebondisse-
ments en 2015.
Andréa Toucinho
TENDANCES & INNOVATIONS
12 INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook
1 TENDANCES & INNOVATIONS
Du nouveau dans le paysage
mouvant des progiciels bancaires
Un nouveau paysage se dessine dans le secteur des progiciels
bancaires : Sopra Banking Software s’apprête à changer de
périmètre, SAB consolide sa progression, Avaloq poursuit
sa percée et mise sur le BPO, Temenos reste leader au plan
numérique et SAP garde la main sur les plus gros projets du
monde bancaire.
La fusion entérinée par l’Autorité des
Marchés Financiers de Sopra et de Ste-
ria consacre d’ores et déjà la naissance
d’un poids lourd dans l’édition de progi-
ciels bancaires. Sopra Banking Software
sera mieux armé pour se hisser aux pre-
mières places de la scène européenne
ainsi qu’à l’international. Dans ce secteur
de la finance - qui pèse environ 30% de
l’activité de Sopra comme de Steria - le
nouveau Sopra Banking Software passe,
sur le papier du moins, le cap des 500
M € de chiffre d’affaires sur un marché
fortement impacté par la crise, mais où,
heureusement, l’incontournable mutation
des banques vers un modèle digital offre
de nombreuses opportunités, y compris
pour les progiciels de back office. Pour
l’année en cours, l’ancienne Sopra Ban-
king Software prévoyait 250 M € de chiffre
d’affaires en comptant la récente acqui-
sition de l’offre bancaire de l’éditeur alle-
mand COR&FJA.
L’éditeur français a bien géré l’acquisi-
tion de Delta Informatique, Tieto Financial
Services UK et Callataÿ et Wouters. Les
chiffres 2013 en attestent, notamment
l’étude « Global Banking Platform Deals
2013 » de Forrester Research parue cet
été.
Le cabinet britannique, qui dénombre
1600 contrats signés par 29 éditeurs en
2013, positionne Sopra Banking Software
en tête des ventes aussi bien en Europe
qu’en France, devant SAB, et très loin
devant Temenos, Capital Banking Solu-
tions et Avaloq. Ce classement ne tient
13INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook
1TENDANCES & INNOVATIONS
pas compte de l’éditeur russe Diasoft can-
tonné sur son marché. « Ce sont les ventes
aux banques déjà clientes qui tractent les
ventes de progiciels bancaires avec une
croissance de 12 %, situation qui indique
le niveau de satisfaction des banques vis-
à-vis de leurs fournisseurs » explique Jost
Hoppermann, vice-président et analyste
senior chez Forrester Research.
Quel périmètre pour Sopra Banking
Software ?
La fusion en cours de Sopra avec Steria
s’inscrit dans un contexte de fortes
complémentarités métiers et géogra-
phiques avec des cultures de groupes
jugées très proches. Pour Sopra Banking
Software, l’addition est plus complexe qu’il
n’y parait.
L’apport de l’activité Steria dans les pro-
giciels bancaires – laquelle comporte une
solution de front office pour les usines de
paiements et une solution SEPA pour les
entreprises - est bien complémentaire à
l’offre de back office Evolan dans les paie-
ments. La question se pose donc pour le
reste de l’activité Steria dans la banque,
tournée essentiellement vers le consulting
autour du progiciel de ‘core banking’ de
l’allemand SAP.
Faudra-t-il rapporter cette activité à la
branche consulting de Sopra ? A Sopra
Banking Software ? Sopra pourra-t-il
garder à terme une activité de consulting
centrée sur un progiciel concurrent ? Les
réponses à ces questions seront connues
d’ici peu. On se doute que les banques qui
ont implémenté SAP avec l’aide de Steria
ne vont pas changer leur fusil d’épaule
pour la simple raison que Steria fusionne
son business dans la banque avec celui
de Sopra Banking Software.
Quel que soit le découpage qui sera
opéré, la position en France et en Europe
de Sopra Banking Software, déjà forte sur
ces deux marchés, sortira de fusion ren-
forcée. La nécessaire remise à plat de la
stratégie se fera avec priorité expresse de
renforcer le rôle d’éditeur de Sopra Ban-
king Software. C’est à ce prix qu’il pourra
affronter dans de meilleurs conditions les
marchés de l’Europe latine où sa percée
est moins forte qu’en Europe du nord,
Royaume Uni, Benelux ou Allemagne. Déjà
présent dans le carré des leaders du cabi-
net Forrester Research et bien placé dans
le Magic Quadrant du Gartner, le nouveau
Sopra Banking Software sera mieux armé
sur un marché mondial morcelé et où
rien n’est définitivement acquis. « Nous
sommes en passe de devenir un leader
mondial du progiciel bancaire » affirmait
avant l’été Jean Paul Bourbon, ex-CEO de
Sopra Banking Software avant la récente
14 INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook
1 TENDANCES & INNOVATIONS
nomination à ce poste d’Eric Pasquier.
SAB renforce ses acquis
Quel sera l’impact du nouveau Sopra Ban-
king Software sur ces marchés ? Tous les
concurrents se posent la question. Sur
les marchés européen et français, l’édi-
teur SAB a jusque là tiré son épingle du
jeu avec un bon classement, aussi bien
selon la « Sales League Table » du cabi-
net IBS Intelligence que l’étude Forrester
Research.
Son progiciel SAB/AT est en cinquième po-
sition des nouveaux contrats remportés en
2013 avec huit signatures selon IBS Intel-
ligence. Précisons que SAB, en seconde
position sur le marché français, a profité
du rachat de Viveo par Temenos. « SAB
semble bien se porter et prospérer dans
le vide laissé après le rachat de Viveo par
Temenos. SAB a résisté à la conjoncture
ces deux dernières années, avec sept si-
gnatures en 2012 et huit en 2013 » précise
dans son rapport Martin Whybrow, direc-
teur d’IBS Intelligence. La réussite de SAB
ne se limite pas au marché français.
La solution SAB/AT a été déployée en 2013
à la Banque de Développement Locale
en Algérie et à la Turk Ticaret Bankasi en
Turquie. En outre, l’éditeur a su prendre à
temps la vague de la finance islamique et
celle des solutions de ‘core banking’ pro-
posées en mode SaaS. 26 banques en
Europe et en Afrique ont adopté cette ap-
proche. SAB/AT est surtout présent dans
les banques du Tier Two et Tier Three. Au
niveau européen, SAB se classe entre Te-
menos et Avaloq du classement Forrester
Research 2013. L’éditeur avance une base
installée de plus de 200 installations dans
25 pays. « Nous avons confiance dans
l'avenir international de notre entreprise.
Aucun client ne nous a jamais abandonnés
et nous allons toujours au bout de nos pro-
jets » affirme Olivier Peccoux, président du
Groupe SAB.
Temenos et SAP restent des leaders
mondiaux
Quid des grands éditeurs de la scène
internationale ? Leur succès mondial est
bien réel. Seule ombre à leur tableau, ils
ont plus de mal sur les marchés du Vieux
Continent.
C’est le cas pour Temenos, numéro un des
ventes en 2013 avec 124 contrats signés
selon Forrester Research. L’éditeur n’ar-
rive pas à dominer les marchés européen
et français malgré une puissante force de
frappe marketing. Il continue pourtant de
gagner de nouveaux clients sur d’autres
continents. La stratégie de l’éditeur a été
revue afin de soutenir les banques dans
leur transformation numérique comme
cela a été annoncé lors de la 16e Temenos
Community Forum (TCF) qui a réuni plus
de 900 clients à Rome avant l’été.
Au cours de cette conférence, Temenos a
rappelé que la numérisation de l’industrie
bancaire était l’occasion inespérée pour
les banques de restaurer leur rentabilité.
L’éditeur a présenté entre autre Temenos
Connect Mobile Banking (TCMB), pre-
mière solution bancaire mobile soutenue
par une plate-forme d’expérience utilisa-
teur qui apporte des solutions bancaires
multi-périphériques. TCMB est présenté
comme une nouvelle génération d’intelli-
gence hybride combinant les avantages
des deux approches, ‘brick & mortar’.
L’éditeur tente aussi de se diversifier avec
des solutions dédiées aux paiements. La
suite proposée est issue de la coopéra-
tion avec ABN Amro Bank. Quant au BPO,
15INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook
1TENDANCES & INNOVATIONS
il démarre juste chez Temenos avec une
offre «Mise à niveau vers le SaaS » qui
permet de migrer les solutions T24 déjà
installées dans le Cloud.
Autre leader sur le marché mondial, l’al-
lemand SAP joue à fond la carte de la
technologie et des performances. « Nous
apportons des technologies disruptives
pour répondre aux nouveaux besoins du
marché bancaire » rappelle avec force
Ross Wainwright, patron mondial de la di-
vision en charge des marchés financiers.
C’est le cas de la technologie de base de
données en mémoire HANA qui apporte
dans plusieurs banques utilisatrices des
améliorations substantielles de perfor-
mances. C’est le cas chez Nationwide,
Deutsche Bank, CBA, Standard Bank, ATB,
Banco Galicia, Compartamos Banco et
China Minsheng Bank. Comme Temenos,
l’éditeur tarde à réussir sur le marché fran-
çais, ce qui ne l’a pas empêché de vendre
l’an dernier 34 contrats dans le monde
selon Forrester Research.
Ce chiffre, qui peut paraître bas, ne reflète
pas la réalité : « SAP travaille avec les plus
grandes banques mondiales, souvent
impliqué dans les plus importants projets
en termes de complexité et donc de revenus »
précise en effet Jost Hoppermann. SAP
dispose en outre de la plus importante
base installée de progiciels bancaires
dans les plus grandes institutions finan-
cières de la planète.
L’étonnante percée d’Avaloq
2013 sera l’année de la consécration de
l’éditeur suisse Avaloq. Quasi-inconnu il
y a peu, il a réussi une forte percée sur
le segment des banques privées, devant
son concurrent suisse ERI, qui conserve
il est vrai une forte base installée sur ce
segment de marché ainsi que le rappelle
IBS Intelligence. Pour 2013, Avaloq est
classé numéro un de la Sales League
Table d’IBS Intelligence dans la banque
privée grâce à son offre Avaloq Banking
Suite.
16 INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook
1 TENDANCES & INNOVATIONS
IBS Intelligence. Pour 2013, Avaloq est
classé numéro un de la Sales League
Table d’IBS Intelligence dans la banque
privée grâce à son offre Avaloq Banking
Suite.
C’est la deuxième année consécutive que
l’éditeur figure à cette place.
Son importante activité de BPO suite au
rachat en 2012 de B-Source le protège
grandement contre les aléas du marché
helvétique, qui pèse toujours lourd dans
son activité. « Plus du tiers des 25 contrats
d’Avaloq en 2013 proviennent de banques
suisses » rappelle Jost Hoppermann.
Présent en France depuis deux ans, Avaloq
a localisé son progiciel Avaloq Banking
Suite. L’éditeur compte un premier dé-
ploiement de son module CRM dans une
grande banque française. Cinq déploie-
ments ont déjà été réalisés à Monaco. Au
travers d’un partenariat ou d’un rachat,
l’éditeur se dit prêt à profiter de toute op-
portunité pour démarrer ses activités de
BPO dans l’Hexagone.
Jo Cohen
Le marché
des progiciels
de paiement
en ébullition
17INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook
1TENDANCES & INNOVATIONS
Alors que le segment du ‘core banking’
est de plus en plus saturé, de plus en plus
d’éditeurs se tournent vers le segment plus
prometteur des progiciels de paiements
destinés aux grandes banques et aux
usines métier qui se mettent en place, à
l’instar de Transactis (co-entreprise de La
Banque Postale et de la Société Générale)
ou de Partecis (BNP Paribas et ACI). Ce
marché est dopé par l’arrivée du SEPA,
des wallets, mais aussi par la croissance
des paiements par cartes bancaires.
Révélateur de l’intérêt de ce nouveau
segment de marché, le rachat de l’éditeur
belge Clear2Pay par l’américain FIS n’aura
coûté que la bagatelle de 375 M $. L’Open
Framework de Clear2Pay a été installé dans
de grandes banques comme Santander,
Royal Bank of Scotland, Wells Fargo ou
encore ANZ. Parmi les nouveaux entrants
sur ce segment de marché des solutions
de paiements, Temenos capitalise sur le
développement réalisé pour ABN Amro
Bank. Il concurrence des éditeurs installés
de longue date comme ACI Worldwide ou
encore Sopra Banking Software. L’éditeur
français pourra présenter une offre
complète ‘front et back’ grâce à la fusion
avec Steria. Présent aussi sur le SEPA pour
les banques, rappelons qu’il a lancé l’an
dernier SkyBy, un nouveau service innovant
de ‘digital wallets’ qui vient élargir son
portfolio dans les paiements.
Top 6 vendors: Counted combined deals
in Europe
Vendor Region Count
Diasoft Europe 71
Sopra Banking Europe 65
Temenos Europe 36
SAB Europe 24
Avaloq Europe 20
Misys Europe 17
Top 5 vendors: Counted combined deals
in France
Vendor Region Count
Sopra France 31
SAB France 20
Temenos France 1
Capital Bnaking France 1
Avaloq France 1
18 INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook
19INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook
PAROLES
D’EXPERT
2Par Corinne Esteve Diemunsch,
Présidente de TikiBuzz, www.docaufutur.fr
20 INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook
2 PAROLES D’EXPERT
Transformant notre quotidien et donc nos
modes de consommation, le digital s’im-
pose partout et le secteur des services
financiers n’y échappe pas, pas plus que
les générations dites « seniors ». Dès
lors, comment les services financiers ap-
préhendent-ils cette révolution digitale ?
De nombreuses initiatives concrètes ont
d’ores et déjà été mises en œuvre comme
des guichets virtuels ou des sites Inter-
net responsive design qui permettent une
adaptation de l’affichage suivant l’écran
de lecture. Ainsi, le client, quel que soit
son support préféré de consultation,
pourra bénéficier d’une lisibilité optimale.
Des services de tchat peuvent aussi être
intégrés ainsi que des boutons du type
« call me back » ou des agents virtuels.
Bien déployés dans les télécoms, ces
outils de la relation client le sont relati-
vement moins, pour le moment, dans le
monde financier.
Les banques et assurances ne se privent
pas non plus d’utiliser les dispositifs des
réseaux sociaux pour séduire leurs clients
ou en gagner de nouveaux. Plus qu’un
effet de mode, les réseaux sociaux per-
mettent aux organismes financiers de
moderniser leur image, de toucher de nou-
velles cibles, d’établir un dialogue à l’instar
de @BNPParibas_SAV, @SG_etvous ou @
CaissEpargneSAV, de relayer des « bons
plans » mais aussi d’assurer la continuité
de leurs offres, de proposer des contenus
pédagogiques ou d’expertises sur des
produits et services, sans parler du déve-
loppement de la marque employeur.
La transformation de l’expérience client
dans le monde financier est une nécessité
tirée tant par les demandes des clients-
consommateurs que par les ruptures
technologiques. Dans sa récente étude
intitulée « Winning through customer
experience », EY annonçait que « 93 %
des clients déclarent avoir une confiance
modérée ou totale dans leurs banques ».
leurs banques ». Cette confiance, il faut
la mériter pour la conserver ou la renfor-
cer car la fidélisation reste un atout clé de
Transformation digitale : quels
enjeux pour la relation client ?
Réflexion prospective sur l’évolution digitale de notre société, le
digital banking introduit des transformations tant en termes d’expé-
riences clients que de stratégies marketing et d’organisation. Le
digital banking est un phénomène de société qui façonne le pay-
sage connu et le fait évoluer. Dans ce contexte, nombreuses sont les
organisations qui se demandent par « quel bout démarrer » car en
effet il convient de s’interroger sur où commencent et où s’arrêtent
les métiers qui constituent l’univers numérique.
21INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook
2PAROLES D’EXPERT
la rentabilité. La question de savoir dans
quelle mesure les clients ont intégré le
digital dans leur rapport à la banque ne
se pose plus, par contre celle sur le rôle
des agences demeure. En effet, même si
la fréquence de visites en agences tend
à s’espacer, le contact avec un conseil-
ler (bien humain) demeure indispensable
dans certaines situations de la vie : une
demande de prêt – même si le client aura
auparavant étudié les meilleures offres sur
le Net via les comparateurs, des conseils
de gestion de patrimoine, etc.
L’agence doit véhiculer un sentiment de
confiance et de qualité de services, tou-
cher à l’affectif du client au-delà de ce que
peut faire le monde virtuel.
Les technologies numériques offrent au-
jourd’hui toutes les solutions pour accélé-
rer et consolider la satisfaction client car,
sans qualité de la relation client, le digital
banking n’a pas de sens. Il peut être un
véritable accélérateur de performance à
condition que l’on sache se tenir en éveil
au regard des multiples changements qui
s’opèrent chaque jour.
93 % des
clients
déclarent
avoir une
confiance
modérée
ou totale
dans leurs
banques
“
”
22 INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook
2 PAROLES D’EXPERT
Dans un contexte marqué par une relation
client 2.0, les banques doivent proposer et
surtout mettre à disposition de leurs clients
des services sophistiqués et avant tout, sé-
curisés. La gestion documentaire n’échappe
pas à la règle, la règlementation exige que
l’accès à certains documents contenant des
renseignements personnels soit restreint et
leur partage sécurisé.
Les banques doivent donc choisir un sys-
tème de gestion documentaire qui utilise
un référentiel documentaire sûr, avec
authentification et mot de passe, afin de
pouvoir contrôler les accès aux docu-
ments, suivre et gérer leur lecture, recevoir
des notifications ou alertes en cas de mo-
dification.
Le système de gestion documentaire aide
donc à suivre le classement électronique,
à gérer les cycles de vie des documents et
à déterminer s’ils sont actifs, archivés ou
prêts à être détruits. La sécurité renforcée
de ces systèmes de gestion documentaire
passe aussi par la mise en place d’un
coffre-fort numérique ou électronique, véri-
table espace réservé du client. Ce dernier
permet ainsi de conserver et classer les
documents qu’ils soient issus du système
d’information de la banque ou de tout
autre organisme si le client le souhaite.
Le marché des solutions dans le domaine
est de plus en plus riche et s’appuie sur
des opérateurs de confiance gage de sé-
curité et de pérennité.
Même si les solutions technologiques
existent et ont déjà fait leur preuve, nous
ne sommes qu’au début de l’usage du
coffre-fort électronique qui doit trouver
sa place dans les habitudes des clients.
L’avenir est prometteur, les clients com-
prennent aujourd’hui que la sécurité est
l’affaire et la priorité des organismes aux-
quels ils font confiance. Ces organismes
sont nombreux mais reste à savoir com-
ment le client pourra faire face à l’affluence
des propositions et ne pas cumuler les
solutions au risque de générer des redon-
dances de stockage et donc à terme des
pertes de documents.
Dématérialisation & archivage
en ligne : l’enjeu de la sécurité
Dans un contexte de réduction des coûts et de sophistication des
services bancaires, les entités financières se positionnent de plus en
plus sur la dématérialisation et l’archivage en ligne avec notamment
des solutions de coffre-fort électronique.
23INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook
2PAROLES D’EXPERT
La gestion documentaire n’échappe pas
à la règle, la règlementation exige que
l’accès à certains documents contenant
des renseignements personnels soit
restreint et leur partage sécurisé.
“
”
24 INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook
2 PAROLES D’EXPERT
Mais de quoi parle-t-on ? Popularisé
depuis le début des années 2010, le big
data ou plutôt les big data font référence
à l'explosion du volume de données liée
aux nouveaux moyens d’échanges et de
communication issus d’Internet. Le terme
big data est né début 2000 au sein du
Meta Group pour se voir lancé par le Gar-
tner Group quelques années plus tard.
Les big data relèvent de solutions de busi-
ness intelligence (BI). De grands acteurs
de l’intégration des données ont mené
le mouvement comme Oracle, IBM ou
encore Microsoft. Aujourd’hui, les offres
explosent et les big data sont au centre
des préoccupations des DSI, selon Gar-
tner.
Ces données, aussi bien structurées que
non structurées, forment des ensembles
qui sont tellement volumineux qu'il est dif-
ficile de conserver aujourd’hui des outils
classiques de gestion de base de don-
nées ou de gestion de l'information pour
les exploiter. Les solutions BI permettant
de gérer les big data ont pour vocation
de consolider les données, les organiser,
les traiter. Ces données peuvent prove-
nir de terminaux très variés - ordinateurs,
smartphones, tablettes, objets connec-
tés, publications sur les réseaux sociaux,
emails, etc... - et être produites en temps
réel ou non depuis n'importe quelle zone
géographique dans le monde. L'analyse
et le croisement de ces données per-
mettent de disposer d'une connaissance
beaucoup plus fine des clients devenus
plus autonomes grâce au Web. Et, pour
capitaliser et organiser la gouvernance
des données, une nouvelle fonction a vu
le jour dans l’entreprise ces derniers mois,
le « chief data officer ». L’objectif ultime
pour les organisations est de pouvoir
proposer à leurs clients le bon produit ou
service, au bon moment, via le bon canal
de distribution.
Une question demeure : le client ne vivra-
t-il pas ces sollicitations, aussi pertinentes
soient-elles, comme des intrusions ?
La qualité des renseignements et des
Big data, une manne pour
les services financiers ?
Cela ne surprendra personne, les acteurs du monde bancaire
sont, par définition, ceux qui détiennent le plus d’informations sur
leurs clients : ils savent ce qu’ils dépensent, pour quels montants,
à quelles fréquences, auprès de quelles marques... Les habitudes
d’achats sont ainsi concentrées au sein des systèmes d’information
des banques.
25INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook
2PAROLES D’EXPERT
traitements de l’information demeure
centrale pour que cette opportunité se
concrétise réellement en vecteur de per-
formance et de fidélisation. Quoi qu’il en
soit, ce marché devrait selon IDC repré-
senter près de 42 milliards de dollars en
2018.
Une nouvelle
fonction a vu
le jour dans
l’entreprise
ces derniers
mois,
le « chief
data
officer »
“
”
26 INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook
2 PAROLES D’EXPERT
Si le digital révolutionne
le business, qu’en est-il
du paiement ?
Aujourd’hui, l’industrie du paiement mobile se stabilise et devrait
passer de 13,8 milliards de dollars en 2013 à 278,9 en 2018. De l’avis
de tous, analystes, experts, financiers, consommateurs … les moyens
de paiement du futur devront être simples, rapides, sécurisés et
mobile.
Le nombre de moyens de paiement n’en
finit plus d’exploser et les émetteurs, aussi
multiples qu’hétéroclites, menacent la
suprématie des banques et des services
financiers. De leur côté, les technologies
de paiement de proximité sont deve-
nues un service incontournable pour les
consommateurs qui rêvent que le paie-
ment sans contact remplace, demain, le
cash… ce qui est déjà le cas chez cer-
tains de nos voisins européens.
Grâce à la technologie NFC (Near Field
Communication), il est possible au-
jourd’hui de régler ses achats chez les
commerçants équipés. Le smartphone,
outil indispensable du siècle, permet
désormais de payer des transactions de
petits montants très simplement pour peu
que l’on ait téléchargé l’application qui va
bien. Le transfert de sommes plus impor-
tantes est également envisageable. Des
cartes bancaires NFC permettent aussi ce
type d’usage «tap & go». Cela s’ajoute à
un ensemble de prestations qui offrent de
la valeur au service : comparaison de prix,
validation de commande, dialogue et post
sur les réseaux sociaux, etc. En France,
deux millions de téléphones mobiles sont
équipés de la technologie NFC, et ceci
n’est qu’un début.
La technologie NFC n’est pas unique.
D’autres applications mobiles existent.
Elles nécessitent parfois de faire commu-
niquer entre eux les téléphones. Suivant
l’usage, certaines technologies comme le
paiement P2P (Peer to Peer) peuvent être
plébiscités.
Le P2P à distance demande quant à lui
de stocker les moyens de paiement dans
le téléphone et permet des transferts de
compte à compte sans passer par une
banque. Le QR code permet également
de régler des factures et des achats en
magasin ou sur le Web mobile. Bien sûr,
toutes ces innovations sont sécurisées
et cryptées - c’est ce qu’annoncent les
fournisseursquidoivent,quoiqu’ilensoit,res-
pecter la législation Française bien avancée
en la matière.
Le défi majeur actuel est le confort pour
27INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook
2PAROLES D’EXPERT
l’usager qui ne sait pas quels moyens de
paiement privilégier, de même pour les com-
merçants. Finalement, chacun est satisfait
des outils qu’il utilise déjà. Dès lors, l’enjeu
pour les protagonistes est la séduction visant
à faire basculer l’usage : en d’autres termes, il
faut créer le besoin ou répondre à une attente
particulière. Il faut que les moyens de paie-
ment « rendent service » au porteur. C’est ce
que l’on observe parmi les nombreuses expé-
rimentations aussi créatives que foisonnantes
- paiement du stationnement à distance par
exemple. Quid de l’évolution du métier de
banquier face à ce nouveau paradigme ?
Nul doute que les banques demeureront des
acteurs incontournables dans l’écosystème
des paiements dans la mesure où tout indivi-
du nécessite un compte bancaire. Par contre,
le rôle de la banque, dans cette nouvelle
chaîne de valeur, va évoluer avec le besoin
de savoir s’adapter, être créatif et innovant.
En France,
deux
millions de
téléphones
mobiles sont
équipés de la
technologie
NFC, et ceci
n’est qu’un
début.
“
”
28 INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook
2 PAROLES D’EXPERT
Portefeuille électronique
et technologie biométrique :
un mariage au profit
des consommateurs
Le big bang des moyens de paiement a sonné ! Entre la fin
annoncée du chèque bancaire, l’extinction du cash dans certains
pays, la dématérialisation de titres papier prépayés (déjeuner,
cadeau, vacances…), l’arrivée du bitcoin, l’essor du paiement sans
contact ou encore le déferlement des portefeuilles électroniques
aussi appelés wallets… comment paierons-nous demain nos achats ?
2014 a marqué une transition où l’uni-
vers numérique a pris sa place de leader
dans la relation client qui est devenue
de manière irréversible omnicanal. Le
monde technologique est venu bousculer
le monde économique et un phénomène
d’expérimentations, d’innovations et
finalement de transformation des organi-
sations s’est instauré. Le paiement n’a pas
été épargné. De plus en plus de grandes
marques bénéficient de leur propre dis-
positif de paiement, privatif ou ouvert,
intégrant en général des programmes de
fidélité. Les banques, de leur côté, n’ont
pas été en reste en termes de créativité.
Depuis quelques années, les institutions
financières, fortes de leur capacité d’in-
novation, ont développé de nouveaux
moyens de paiement : les wallets.
Remplis de promesses, ces nouveaux
portefeuilles version digitale ont aussi
souvent entrainé des déceptions car les
engagements n’ont pas été tenus. Conçus
initialement comme un contenant unique
réunissant tous les moyens de paiement
du consommateur mais aussi les cartes
de fidélité, réductions, programmes de
points, etc., les wallets ont vite montré
leurs limites car pour être aboutie, une
technologie doit suivre sa courbe d’expé-
rimentation et d’évolution pour atteindre sa
phase de maturité avant d’être supplantée
par une nouvelle innovation. Et le consom-
mateur est impatient car désormais trop
habitué à la réactivité apportée par Inter-
net.
Les wallets sont aujourd’hui multiples et
intègrent des services plus ou moins déve-
loppés. La concurrence est rude : à l’instar
des banques, les telcos ou encore les
Gafa (Google, Amazon, Facebook, Apple)
ont développé des solutions de ce type.
Leur valeur ajoutée en matière de paie-
ment reste à prouver auprès du grand
29INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook
De plus en plus
de grandes
marques
bénéficient de
leur propre
dispositif de
paiement
2PAROLES D’EXPERT
public qui ne sait pas lequel choisir ni,
in fine, pourquoi opter pour ce nouveau
moyen de paiement. Sans parler du pro-
blème de l’acceptation par les marchands.
Toutefois, le niveau de maturité diffère
selon les géographies et l’appropriation
par les consommateurs du paiement sans
contact.
Les innovations n’arrivent pas forcément
dans un ordre pragmatique comme le
démontre la confusion qui règne avant
l’organisation du marché. En tout cas, le
portefeuille électronique pourrait large-
ment accompagner l'essor du paiement
mobile et, selon l’Observatoire de la sé-
curité des cartes de paiement (OSCP)
de la Banque de France, contribuerait
à la baisse du taux de fraude sur Inter-
net. Confiées à un tiers de confiance, les
données personnelles et de paiement sont
stockées en vue de réaliser des opéra-
tions de paiement.
C’est dans ce cadre que la biométrie prend
tout son sens. L’identification biométrique
permet d’authentifier toute personne à
partir de ses propres caractéristiques
morphologiques et/ou physiologiques.
Empreinte digitale, contour de la main,
réseau veineux du doigt, iris, forme du
visage, dynamique de signature, voix,
etc. sont autant de facteurs d’identifica-
tion sur lesquels repose cette technologie.
L’enjeu est de créer des spécifications
d'authentification forte composées d'un
outil ou support personnel, d'un proto-
cole de communication sans contact et
de technologie biométrique. Facteur clé
de réassurance pour les consommateurs,
les commerçants et les acteurs financiers,
ces ingrédients permettent à eux trois un
très fort niveau de sécurité que ce soit
pour des achats ou pour des opérations
de banque en ligne par exemple.
Cela s’ajoute à des possibilités marketing
comme la géolocalisation ou encore les
big data qui seront ainsi alimentées. Au
final, si les portefeuilles électroniques et la
biométrie visent à fluidifier et à rendre plus
simple l'expérience du paiement, l’enjeu
majeur reste la séduction du consomma-
teur pour qu’il adopte la technologie.
“
”
30 INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook
31INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook
INTERVIEWS
3
32 INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook
3 INTERVIEWS
Tecla Solari, Avaloq :
« Avaloq devient
un fournisseur de
prestations bancaires
dans le back office »
Avaloq s’est hissé en quelques années parmi les éditeurs de premier
plan dans les progiciels bancaires. Avec un chiffre d’affaires 2013 de
450 M $, l’éditeur se positionne pour la seconde année consécutive à
la première place sur le marché de la banque privée en Europe selon
IBS Intelligence. Dans cette interview, Tecla Solari, directeur général
pour l’Europe de l’Ouest et du Sud chez Avaloq, précise les nouvelles
ambitions du groupe sur un secteur en pleine mutation.
Deux études confirment la percée
d’Avaloq dans la banque privée et le
‘wealth management’. Qu’en est-il dans
les banques du Tier One ?
Nous sommes tout à fait présents dans
le Tier One avec des références comme
Barclays, RBS, Deutsche Bank ou encore
HSBC qui déploie en ce moment notre
plate-forme dans ses filiales dédiées à
la gestion privée dans le monde. Notre
succès tient à de nombreux facteurs,
entre autre le fait que nous avons intégré
dans notre offre de base les réglementa-
tions en vigueur dans différents pays ainsi
que leurs systèmes de taxations et leurs
fiscalités.
Nous sommes également présents dans
plusieurs banques de détail comme
les Banques cantonales en Suisse, des
banques de détail à l’échelle internatio-
nale et le groupe suisse Raiffeisen qui
utilise nos solutions dans les moyens
de paiements et pour les activités de sa
banque centrale.
Cette banque compte 3,8 millions de
clients et plus 1100 agences. Je note éga-
lement que le Gartner nous à positionné en
2013 dans les leaders du Magic Quadrant
« International Retail Core Banking ».
La raison est que notre progiciel Avaloq
Banking Suite peut répondre aux besoins
des banques de détail en termes de cou-
verture fonctionnelle et de volumétrie.
Où en êtes-vous de votre engagement
dans le BPO ?
Nous sommes le seul acteur à avoir une
stratégie offensive dans ce secteur, au
33INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook
3INTERVIEWS
au point que nous nous présentons
aujourd’hui non plus uniquement comme
un éditeur mais également comme un
fournisseur de prestations bancaires pour
le back office. L’an dernier, nous avons
réalisé environ la moitié de notre chiffre
d’affaires dans le BPO.
Nos centres de BPO sont implantés
actuellement en Suisse, en Allemagne et
à Singapour. Avaloq s’est lancé dans le
BPO sur le marché allemand en créant une
co-entreprise avec la banque allemande
quirin bank. Nous mettons en place ces
centres par le biais de partenariats avec
des banques ou des sociétés du secteur.
L’objectif est d’offrir des solutions
d’externalisation des processus métiers et
informatiques aux banques dans ces pays.
D’autres centres sont en cours d’ouverture
en Europe.
Nous avons une vraie stratégie dans le
BPO où nous sentons une forte demande.
Afin d’y répondre, nous avons nommé
récemment le Dr Enrico Ardielli au poste de
responsable des acquisitions du groupe.
Il occupait précédemment la fonction de
directeur financier dans notre groupe.
Ainsi, dans le cadre de notre vision de
ce marché, nous allons poursuivre notre
développement dans le BPO en créant
un réseau mondial de centres de sous-
traitance opérationnelle par croissance
organique et par acquisitions.
Qu’en est-il en France ?
Nous sommes convaincus qu’il existe là
aussi une forte demande, y compris au sein
des grandes banques de détail. Jusque
là, de nombreux prestataires spécialisés
proposaient un volet du métier bancaire
comme le chèque, les titres, les paiements,
etc. Le modèle de banque universelle a
favorisé ce développement. Aujourd’hui, la
situation évolue. Les banques veulent de
plus en plus de services d’externalisation
couvrant tout le back office.
La demande des banques en matière
de digital banking constitue un
tournant majeur dans cette industrie.
Comment Avaloq compte-t-il y
répondre ?
Nous investissons depuis des années
plusieurs M$ en R&D dans ce secteur
du front office avec l’objectif d’aider les
banques à proposer à leurs clients plus
de contenus en ligne, de faciliter la com-
munication sur les différents canaux sans
oublier d’intégrer l’agence traditionnelle à
cette nouvelle problématique. Les clients
veulent en effet plus d’autonomie lorsqu’ils
sont sur le site de leur banque mais aussi
pouvoir dialoguer avec leur conseiller en
partageant un écran commun pour une
simulation ou toute autre opération.
Tous les canaux doivent se complémen-
ter dans cette approche de la banque
digitale. Plusieurs de nos clients utilisent à
cet effet notre solution Avaloq Front, telles
que par exemple Rothschild et la Banca
dello Stato del Cantone Ticino. D’autres
banques de détail et banques privées sont
également en cours d’implémentation de
cette plate-forme.
Propos recueillis par Jo Cohen
34 INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook
3 INTERVIEWS
Henri Assaf, SAB :
« Nous visons aussi le
marché des banques
du Tier One »
Avec son progiciel SAB/AT, l’éditeur SAB s’est hissé dans le Top 5
des meilleures ventes de progiciels pour les banques universelles
en 2013. L’architecture intégrée de ce progiciel va évoluer vers plus
de flexibilité. Dans cette interview, Henri Assaf, directeur général et
co-fondateur de SAB précise les nouveaux objectifs de l’éditeur en
France comme à l’international.
Après une bonne année 2013 où vous
avez profité selon IBS Intelligence
du trou laissé par Viveo, comment se
profile l’année 2014 au trois quarts
entamée ?
Notre chiffre d’affaires pour les six pre-
miers mois de l’année est en croissance
de 15% par rapport à une année 2013 qui
a été bonne pour SAB avec 42 M € de
chiffre d’affaires. Le trou de Viveo auquel
font allusion certains cabinets n’est pas le
seul élément qui explique notre succès.
Nous avons signé 13 nouvelles affaires
qui révèlent le succès de notre nouvelle
stratégie fondée sur le renouvellement de
notre offre avec le progiciel SAB/AT, la
création de SAB Services, notre déploie-
ment à l’International avec la création
d’une filiale à Dubaï et enfin l’ouverture
prochaine de notre capital. Ce reposition-
nement, qui remonte à 2011, commence à
porter ses fruits.
La fusion de Sopra avec Steria modifie-
t-elle la donne ?
Sur le segment des petites et moyennes
banques, où nous sommes leaders incon-
testés en France, nous ne sommes en
concurrence que très rarement, y compris
depuis que Sopra Banking Software
dispose à son catalogue de l’offre
Amplitude. Sur le segment des grandes
banques du Tier One, nous faisons juste
nos premiers pas avec l’installation de
SAB/AT à la Caisse de Dépôts. Notre
ambition est clairement d’être plus actifs
sur ce segment du marché. Il est donc
sûr que nous allons nous retrouver plus
souvent en concurrence. Nous sommes
ouverts à la concurrence qui est toujours
une stimulation profitable pour tout le
marché.
35INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook
3INTERVIEWS
Où en est SAB dans ses ambitions à
l’International ?
Nous avons réalisé en 2013 environ 20 %
de notre chiffre d’affaires hors de France.
Ce ratio était de 10 % en 2012. Nous
visons une part de 30 % pour cette année.
Même si la France et les pays franco-
phones (Algérie, Benelux, etc.) restent
notre premier marché, nous nous déve-
loppons rapidement à l’International avec
une stratégie ciblée. Notre filiale à Dubaï
est le bras armé de cette ambition avec
une dizaine de bureaux dans le monde.
Nos priorités sont en Afrique, en Asie et
en Europe de l’Ouest, notamment l’Italie,
l’Angleterre et l’Allemagne. Etant engagés
dans les projets de nos clients, nous tra-
vaillons avec des partenaires locaux
comme c’est déjà le cas en Turquie, en
Indonésie ou en Mauritanie.
Quel bilan tirez-vous de vos activités
dans le SaaS et le BPO ?
Il est très positif. Sur les 20 établissements
de paiement français, 11 sont équipés
de progiciels dont 8 par SAB/AT, un en
acquisition de licence et sept en mode
SaaS. Le marché français est mûr pour
cette approche qui demande d’installer
des logiciels non-SAB pour adresser des
besoins en paie, en éditique, etc. Nous
avons embauché Lydie Assouline, ex-
Responsable BO de Groupama Gan Vie
pour diriger cette activité sous le chapeau
de SAB Services.
Le BPO dans le back office constitue aussi
un axe de développement majeur. SAB
Services compte à présent 27 clients dont
un tiers nous achètent des prestations de
BPO. Le chiffre d’affaire de ce business
progresse plus lentement en volume que
le reste, ce qui est normal quand les clients
sont facturés à l’usage. Aujourd’hui, SAB
Services est basé en France.
Nous prévoyons d’ouvrir rapidement des
centres régionaux afin d’accompagner la
demande à l’International.
Comment adressez-vous la demande
des banques dans le digital ?
Nous investissons beaucoup dans la
banque digitale et dans les paiements.
Nous intégrons les smartphones et les
tablettes dans notre environnement afin
de répondre aux nouveaux besoins des
banques. Cette démarche modifie en pro-
fondeur l’architecture de notre solution
SAB/AT qui intègre désormais un work-
flow pour suivre les process. Une version
3 de SAB/AT sera lancée fin 2015 afin de
répondre aux besoins de flexibilité de type
« plug and play » exigés par le digital.
Nous renforçons par ailleurs nos offres
pour répondre aux demandes des nou-
veaux établissements de paiements nés
de la DME 2 ainsi que les besoins nés du
SEPA. En février 2015, nous allons obtenir
la certification PCI DSS afin de proposer
des services répondant aux exigences
de sécurité dans les cartes bancaires. Ils
seront proposés dans le cadre de SAB
Services.
Propos recueillis par Jo Cohen
36 INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook
3 INTERVIEWS
Jost Hoppermann,
Forrester Research :
« Les progiciels de
paiement ont le vent en
poupe »
Forrester Research a publié peu avant l’été son étude « Global
Banking Platform Deals 2013 », comptabilisant environ 1600 contrats
signés dans le monde par 29 éditeurs. Dans cette interview, Jost
Hoppermann, vice-président et analyste senior chez Forrester
Research analyse les nouvelles tendances qui marquent ce marché.
Sopra and Steria fusionnent. Cela aura-
t-il selon vous un impact sur l’édition
de progiciels bancaires ?
Sopra Banking Software arrive en tête
des ventes en Europe occidentale pour
2013, devant Temenos, SAB, Avaloq et
Misys. Sur le papier, la fusion avec Steria
consacre la naissance d’un acteur dont le
périmètre va s’étendre, à condition toute-
fois que la fusion soit réussie. L’acquisition
n’est pas en soi une garantie de succès.
Nos prochaines études diront précisé-
ment si le nouveau périmètre de Sopra
Banking Software renforcera ses positions
sur certains marchés européens, notam-
ment le marché allemand qui reste dominé
par des acteurs comme Temenos, Oracle
et Misys et où Steria est en meilleure posi-
tion.
Les progiciels dédiés aux paiements
deviennent pour les éditeurs
de ce marché un nouvel axe de
diversification. Quelle est votre vision
de ce segment du marché?
Nous devons faire la distinction entre
deux aspects des paiements. Il y a d’une
part les sociétés de services financiers et
les banques qui ont investi massivement
dans de nouvelles options plus pratiques
afin de créer de nouveaux moyens de
paiements ciblant les consommateurs,
et, dans une moindre mesure, les entre-
prises. Les exemples se multiplient avec
de nouvelles fonctionnalités de paiement
en ligne comme le propose déjà un acteur
comme PayPal.
Ces solutions plus pratiques offrent des
services efficaces de paiement comme
le paiement des factures via mobile, le
paiement mobile sur le point de vente ou
encore le paiement peer-to-peer entre
particuliers. Certes, l’adoption de ces
nouvelles possibilités diffère d’un pays
à l’autre. Néanmoins, nous pouvons être
sûrs qu’ils vont augmenter de manière
significative le nombre de transactions
de paiement au cours des prochaines
années. Cette évolution est à la fois une
bénédiction et une malédiction pour les
banques. D’autre part, bien que ces opé-
rations de paiement soient une excellente
occasion pour les banques d’augmenter
leurs recettes avec des services supplé-
37INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook
3INTERVIEWS
mentaires, de nombreuses banques
n’ont toujours pas mis à jour leurs solu-
tions de traitement de ces opérations.
Les systèmes existants sont souvent trop
complexes pour fournir la flexibilité néces-
saire pour servir les clients de la banque
en ligne ou de la banque mobile. Ils sont
en outre trop coûteux et pas suffisamment
évolutifs pour absorber les volumétries en
question.
Dans cette perspective, le récent rachat
de Clear2Pay par l’américain FIS démontre
que ce segment de marché offre des pers-
pectives de développement intéressantes
pour les éditeurs de progiciels bancaires.
Alors que FIS possède déjà une offre di-
versifiée de solutions de paiement dans
son portefeuille, la décision d’acquérir
Clear2Pay est à mon sens une étape in-
dispensable qui lui permettra d’améliorer
et de moderniser son offre produit dans
les paiements. Cependant, et je me répète
volontairement, une acquisition n’est pas
une garantie de succès. FIS doit d’abord
intégrer avec succès Clear2Pay dans son
environnement.
Des technologies comme le big data
semblent jouer un plus grand rôle dans
les banques. Comment voyez-vous
cette évolution ?
C’est une tendance majeure. D’ores et
déjà, l’implémentation de solutions de big
data pour la gestion des risques financiers
montre une baisse des temps de reporting
de plusieurs heures à quelques minutes.
D’autres exemples comme le text-mi-
ning ou l’analyse sémantique des médias
sociaux auront un gros impact potentiel
dans la banque de détail, mais aussi dans
la gestion privée. Pour l’heure, l’usage du
big data pour l’analyse de gros volumes
de données dans le secteur bancaire reste
balbutiant. Il sera incontournable à terme
pour traiter les données des clients, faire
de l’analyse prédictive et de la gestion des
risques ou encore améliorer la qualité de
l’information, les temps de réponse, les
taux de vente ou encore la satisfaction du
client. De telles analyses peuvent aider à
identifier avec précision les besoins des
clients ou évaluer si un client est suscep-
tible d’accepter un produit ou un service
dans un contexte donné.
La gestion des risques offrira également
des possibilités grâce à l’appui du big
data. Plus rapide et avec plus de données,
cette technologie réduira le risque de
perte, voire aidera à accroître les revenus.
Forrester Research prédit qu’un nombre
croissant de banques feront faire appel
au big data pour rester en tête de course.
Ces banques planifieront et exécuteront
des approches plus larges et plus riches,
en particulier dans la banque de détail.
Les projets de big data et d’analyse vont
donc se multiplier.
De plus en plus de banques cherchent
à externaliser leur système de ‘core
banking’. Comment voyez-vous
l’évolution de cette tendance de BPO?
Les banques dépensent une large part de
leurs budgets IT dans la maintenance et
l’exploitation de leur système d’informa-
tion, et assez peu dans l’innovation. La
nécessité de rester concurrentiel à l’ère du
Client Roi rend cette approche budgétaire
totalement obsolète. Les banques doivent
donc trouver des moyens d’investir plus
activement dans des solutions axées sur
le client qui leur permettent d’être plus
compétitives. Passer du modèle tradition-
nel avec un progiciel bancaire acheté et
opéré par la banque au modèle externa-
lisé chez un prestataire de BPO est une
façon de dégager des budgets pour plus
d’innovations. Cela permettra aussi de
favoriser l’industrialisation de la banque,
sujet longtemps discuté, mais pas néces-
sairement mis en œuvre.
Propos recueillis par Jo Cohen
38 INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook
3 INTERVIEWS
Eric Pasquier, nouveau
CEO de Sopra Banking
Software :
« Nous sommes le
quatrième éditeur mondial
dans les progiciels bancaires »
Alors que Sopra Banking Software s’apprête à changer d’ici peu de
périmètre suite au rapprochement entre Sopra et Steria, Eric Pasquier,
fait le point sur la stratégie de l’éditeur sur un marché en pleine
mutation.
L’année 2014 est aux trois quarts
entamée. Comment se profile-t-elle
pour Sopra Banking Software ?
2014 sera une année charnière pour nous
car Sopra Banking Software est en train
de changer de modèle. Nous passons du
modèle « éditeur-intégrateur » au modèle
« offreur global de solutions » pour le sec-
teur de la finance.
Nous continuons d’investir lourdement afin
de faire évoluer nos plates-formes pour
qu’elles puissent répondre aux besoins de
la banque digitale en termes d’agilité et de
flexibilité.
Pour ce qui est de notre positionnement
sur le marché, nous étions à la première
place en Europe et en France au clas-
sement Forrester Research en 2013.
Toujours selon le cabinet britannique,
nous sommes aussi le quatrième acteur
mondial de ce secteur.
D’autres acquisitions sont-elles
envisageables ?
Nous restons très attentifs à ce qui se
passe sur ce marché où la consolidation
se poursuit en permanence. Pour l’heure,
le changement de périmètre qui suivra
l’apport des progiciels bancaires de Steria
est notre principal chantier.
Où en êtes-vous dans le SaaS et le BPO ?
Nous avons démarré notre activité dans
le SaaS en France comme dans d’autres
pays où la demande est plus mature, en
Allemagne et au Royaume-Uni. Nous
avons pour clients des banques directes,
des établissements de paiements ou des
sociétés d’hypothèque.
Cette activité démarre bien, mais reste
marginale en termes de chiffre d’affaires.
Quant au BPO, notre intention est de
répondre à la demande de nos clients
lorsqu’elle se présente.
39INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook
3INTERVIEWS
Dans quelle direction vont évoluer vos
plates-formes ?
Nous revisitons en profondeur l’architec-
ture de Sopra Banking Platform avec l’aide
off-shore de notre filiale en Inde. Nous
avons également décidé d’embarquer les
technologies d’Axway et de sa filiale Sys-
tar dans cette nouvelle architecture pour
qu’elles soient disponibles en mode natif
afin de gérer tous les flux de bout en bout.
La plate-forme Amplitude va continuer
d’évoluer vers un meilleur TCO et un dé-
ploiement plus rapide.
Avez-vous acquis de nouveaux clients
sur ces deux plates-formes ?
Parmi l’ensemble des signatures, nous
sommes en cours de finalisation d’un
contrat majeur avec une grande banque.
Ce chantier, prévu pour durer environ cinq
ans, est d’une importance égale avec
celui du programme NICE du Crédit Agri-
cole. Pour ce qui est d’Amplitude, je dirai
juste que nous avons déployé le progiciel
dans 13 banques africaines ces neuf der-
niers mois.
Où en est votre offre en matière de
banque digitale ?
Notre vision de la banque digitale va du
client jusqu’au back office, seule manière
d’optimiser les coûts opérationnels afin
que les banques renouent avec la renta-
bilité. Dans cette perspective, nous avons
établi un laboratoire DigiLab que nous
partageons avec Sopra. Nous apportons
le socle technologique sur tous les canaux
de distribution alors que Sopra prend
en charge tout le volet consulting. Nous
avons annoncé des outils de gestion de
coffres électroniques, Virtual Advisor pour
calculer le prix de nouveaux services et
Mobile Factory sur tablette ou smartphone
pour les conseillers. Ces offres s’ajoutent à
notre solution de wallet pour les banques.
Et le canal des automates bancaires ?
L’arrivée prochaine de la solution Stecard
de Steria dans l’offre de Sopra Banking
Software est un premier pas sur ce canal
majeur sur lequel nous entendons être
pleinement présents. Certifiée PA-DSS
2.0 depuis peu, elle est capable de
collecter les flux monétiques de retrait et
de paiement et de gérer les autorisations
bancaires sur ce canal des automates.
Nous avons l’intention de développer
cette activité et envisageons toutes les
possibilités, y compris des acquisitions
technologiques.
Le marché des paiements connaît une
activité fébrile comme en témoigne
le récent rachat de Clear2Pay par
l’américain FIS. Quelle est votre
stratégie dans ce secteur?
C’est un secteur en pleine consolidation.
Le secteur des paiements connait un
second cycle. Nous y avons de solides
positions avec plus de cinquante
banques utilisant nos solutions. Le
succès de l’usine de paiement par
cartes Transactis, filiale de La Banque
Postale et de Société Générale, est
une excellente référence pour nos
offres. Le rapprochement avec Steria
va nous permettre de proposer des
solutions allant du front au back office.
La complémentarité jouera aussi dans
le SEPA. Notre offre vise le marché des
banques et celle de Steria le marché
des entreprises. Nous avons annoncé
notre offre SEPAmail au dernier Sibos de
Boston.
Propos recueillis par Jo Cohen
40 INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook
3 INTERVIEWS
Marc-Henri Desportes,
Worldline :
« Nous espérons que
l’Europe étendra
le champ des possibles »
Quelques mois après l’entrée en bourse de Worldline, Marc-Henri
Desportes, directeur général adjoint de Worldline, s’exprime, à
l’occasion du salon Cartes 2014, sur les objectifs de l’entité et les
perspectives 2015 sur le marché des paiements.
Worldline a annoncé à l’occasion du
salon Cartes 2014 la signature d’un
accord avec Visa Europe France sur
une solution de paiement mobile sans
contact basée sur la technologie HCE.
Comment cette initiative s’inscrit-elle
dans la stratégie de Worldline ?
Worldline effectue depuis plusieurs
années des travaux de recherche et dé-
veloppement sur la technologie HCE et
a d’ailleurs remporté un prix l’année der-
nière sur une solution HCE. Ces travaux
s’inscrivent dans nos recherches sur la
sécurité et l’authentification forte. Nous en
avons parlé avec les acteurs bancaires
et il se trouve qu’un scheme, en l’occur-
rence Visa Europe France, a voulu aller de
l’avant. Ce partenariat s’est donc construit
tout naturellement avec un objectif de dé-
ploiement très rapide.
Le sans contact est l’un des axes de
développement du paiement mobile.
Quid de votre positionnement sur les
axes de développement prisés par
les différents acteurs des paiements
comme le wallet ?
Le paiement mobile est en effet un marché
riche avec une abondance de solutions
pour différents univers d’application. Le
foisonnement que nous observons au-
jourd’hui mènera à une consolidation. De
son côté, Worldline pousse toutes les ini-
tiatives s’inscrivant dans cette innovation
en n’oubliant pas l’impératif de fédérer
les options afin que toutes les solutions
puissent communiquer entre elles. Nous
avons par exemple été l’un des acteurs
de la construction de Paylib en France
et savons d’ores et déjà que le mouve-
ment va s’amplifier avec d’entités comme
Crédit Mutuel Arkéa dès 2015 et d’autres
banques qui suivront. Cela s’ajoute à des
initiatives du même type au Benelux, où
nous sommes très présents. Enfin, les
acteurs bancaires ne sont pas nos seuls
partenaires puisque nous travaillons éga-
lement avec les retailers sur ces mêmes
41INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook
3INTERVIEWS
sur ces mêmes sujets. Cette phase de
foisonnement est intéressante car elle
est pleine de richesse et d’opportunité et
aboutit à un marché des paiements de
plus en plus riche.
Ce marché des paiements que vous
décrivez comme riche est également
caractérisé par des évolutions
réglementaires importantes. Comment
un acteur technologique comme
Worldline appréhende-t-il ces
évolutions ?
Les sujets DSP2, réglementation cartes
avec les commissions d’interchange, et
standardisation européenne de type EPAS
sont parties prenantes de nos groupes de
travail. A ce stade, il est important pour
nous de mener une politique de standar-
disation paneuropéenne, d’autant qu’en
tant que grand groupe nous pouvons
bénéficier d’effets d’échelle. Nous avons
d’ailleurs travaillé sur une offre d’acqui-
sition européenne afin de répondre aux
attentes des banques qui souhaitent
optimiser leurs frais et trouver des oppor-
tunités dans le contexte cross-boarder
en raison de la baisse des interchanges.
Nous espérons que l’Europe étendra le
champ des possibles.
Quelles sont vos priorités en matière
d’innovation ?
Outre le paiement mobile, il existe un
réel potentiel sur les CLO (Card Linked
Offers, ndlr.). Nous réfléchissons avec les
banques sur ce sujet et avons effectué des
initiatives comme la « data value factory »,
qui est un lieu d’échanges neutres et ano-
nymes à des fins marketing. Les solutions
de contrôle et les offres de wallet plus
riches et sécurisées font également partie
de nos travaux, d’autant que cela s’inscrit
dans le contexte de convergence. Nous
effectuons également des travaux sur la
biométrie qui représente un changement
un peu lourd pour les banques et donc pas
évident à pousser. Il est évident qu’Apple
Pay remet la biométrie au centre, d’autant
que des solutions existent sur l’empreinte
digitale et que la biométrie vocale suscite
également l’attention des banques, à juste
titre de notre point de vue.
La crypto-monnaie est également l’un de
nos sujets de réflexion, tout comme les
wearable devices à l’image de la montre
connectée qui doivent s’inscrire dans les
usages avec un smartphone associé.
Quels sont les projets de Worldline en
2015 ?
Le champ est vaste pour continuer à
gagner en effets d’échelle et développer
nos métiers à l’international, d’un pays
européen à l’autre. Nous lancerons égale-
ment de nouvelles solutions de paiement
en partenariat avec des banques et des
retailers.
Worldline a connu en 2014 une
évolution importante avec un
changement de nom et une
introduction en bourse. Quels sont les
impacts organisationnels ?
L’introduction en bourse a permet de ren-
forcer le management et d’ouvrir le capital
avec une part de 30 % qui se trouve sur le
marché. C’est une étape importante pour
la sécurité et la visibilité de l’entité. Les
marges de manœuvre financières qui sont
issues de cette introduction en bourse
sont importantes pour se développer de
façon plus conséquente, notamment au
travers d’acquisitions.
Propos recueillis par Andréa Toucinho
42 INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook
3 INTERVIEWS
Gérard Nébouy,
Visa Europe France :
« En 2020, la moitié
des paiements seront
effectués avec d’autres
supports que la carte »
A l’occasion du salon Cartes 2014, Gérard Nébouy, executive director
de Visa Europe France, analyse l’évolution du marché des paiements.
Visa Europe France s’allie à Worldline
sur une solution de paiement mobile
sans contact compatible avec Host
Card Emulation (HCE). Comment est né
ce projet ?
Ce projet est né d’un constat : Visa Europe
France pense que les modalités de paie-
ment vont changer en raison des évolutions
sociologiques fortes. L’exemple le plus
récent n’est autre que l’offensive d’Apple
qui va accélérer les changements dans le
domaine du mobile. Le paiement mobile
sans contact fait partie du changement.
Nous le voyons avec les chiffres obtenus
au Royaume-Uni. Nous pensons que le
sans contact est l’avenir et que la carte
constitue, certes, un instrument important,
mais il y a de la place pour d’autres outils,
comme le téléphone. C’est d’ailleurs pour-
quoi Visa Europe s’est toujours déclaré
agnostique à la technologie, avec pour
seul objectif d’être à l’écoute des consom-
mateurs et des clients. Le lancement d’une
solution HCE nous est donc paru naturel
pour avancer sur le marché, notamment en
raison des récentes annonces importantes
sur le paiement mobile dans le cadre du
monde Apple. La capacité de cet acteur à
tirer le marché est bien connue. Worldline,
avec qui nous travaillons déjà en France
et en Europe, nous est apparu comme un
partenaire légitime.
Comment cette solution s’inscrira-t-
elle dans les offres de paiement mobile
déjà proposées par Visa à l’image
d’Orange Cash ou V.me ?
Orange Cash sera prochainement lancé
à l’échelle nationale et notamment à Lille
cette semaine ce qui nous permettra
d’avancer sur le marché. La solution s’ins-
crit dans notre stratégie d’évolution dans
le secteur des paiements en suivant les
besoinsdesclients.Noussommesconvain-
cus qu’en 2020 la moitié des paiements
seront effectués avec d’autres supports
que la carte. Nous devons donc anticiper
les choses et être présents sur toutes les
43INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook
3INTERVIEWS
choses et être présents sur toutes les so-
lutions qui ont un avenir comme HCE qui
constitue une réponse aux consomma-
teurs équipés de téléphones sous Android.
L’un des signes distinctifs de cette
offre est la tokenisation. Pourriez-vous
détailler cet élément sécuritaire ?
Le principe de tokenisation, promu dans
le cadre de ce pilote, consiste à trans-
former les données sensibles de la carte
en un jeton qui se substitue au numéro
de la carte. Cette technologie a d’ailleurs
déjà fait ses preuves avec le service de
paiement sur internet e-Carte Bleue. La
tokenisation soulève cependant d’autres
questions à savoir vers quoi va-t-on aller ?
Il y a fort à parier que la réponse sera ap-
portée au niveau européen voire mondial
avec l’avènement du commerce trans-
frontières. C’est un réel sujet de fond car
le paiement électronique est par essence
transfrontières alors même que c’est un
segment où les risques sont importants
en termes de fraude. Il convient donc de
créer des systèmes de paiement souples
permettant de lutter contre la fraude à
l’image de V.me by Visa.
Comment évolue le déploiement de
V.me by Visa ? Où en sont les travaux
réalisés par le groupe de travail sur
l’interopérabilité européenne ?
La solution est testée par plusieurs
banques et a été adoptée par de nom-
breux e-commerçants. Le lancement
commercial devrait avoir lieu en début
d’année. Le groupe de travail poursuit
ses travaux afin de créer une réelle inte-
ropérabilité européenne dans les meilleurs
délais. Bien que ce sujet soit défendu d’un
point de vue politique et stratégique, il est
compliqué à mettre en place d’un point de
vue technique.
Quels sont les autres projets de Visa
Europe France en 2015 ?
Nous observons l’ensemble des travaux
menés au niveau paneuropéen et avons
défini deux domaines sur lesquels nous
souhaitons faire des efforts.
D’une part, le paiement cross boarder. La
France est l’une des premières destina-
tions touristiques du monde et les Français
voyagent beaucoup. Or, il y a une sous-
utilisation de la carte pour effectuer des
paiements transfrontières.
D’autre part, le mPOS qui permet de déve-
lopper le champ d’utilisation de la carte.
Visa Europe a mené une étude sur ce
sujet. Nous sommes persuadés que 2015
sera le théâtre de nombreux développe-
ments sur ce marché. Nos autres travaux
portent sur le renforcement de la qualité
des services dans la catégorie haut de
gamme avec la création de la gamme Visa
Platinum et la sophistication du service de
conciergerie de la Visa Infinite.
Nous allons créer dès mars 2015 un think
tank sur les paiements de demain et nous
poursuivons nos travaux sur le paiement
sans contact. Près de 18 millions de cartes
sans contact sont en circulation dans
l’Hexagone et le nombre de transactions,
qui est en hausse, va exploser en 2015.
Propos recueillis par Andréa Toucinho
44 INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook
45INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook
ANNUAIRE
4
46 INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook
4 ANNUAIRE
Société : A2iA
Adresse : 39 rue de la Bienfaisance
Code postal : 75008
Ville : Paris
Télephone : 01 44 42 00 80
Fax : 01 44 42 00 81
Site Web : www.a2ia.com/fr
Forme juridique : SA
Capital Social : 519 679€
Contact
Prénom : Venceslas
Nom : Cartier
Télephone : 01 44 42 00 92
E-mail : venceslas.cartier@a2ia.com
Activité : A2iA est le spécialiste mondial de l’extraction de contenus, la
classification de documents et la reconnaissance d’écriture manuscrite
et imprimée.
Avec A2iA, automatisez vos processus de dématérialisation et accélérez
l’accès aux données jusqu’alors inexploitées.
A2IA
47INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook
Société : Accenture
Adresse : 118 avenue de France
Code postal : 75013
Ville : Paris
Télephone : 01 53 23 55 55
Fax : 01 53 23 53 23
Site Web : www.accenture.com
Forme juridique : SAS
Capital Social : 17 250 000€
CA : 1 072 177 100€
Contact
Prénom : Erika
Nom : Jensen
Télephone : 01 56 52 71 11
E-mail : erika.jensen@accenture.com
Activité : Accenture est une entreprise internationale de conseil en mana-
gement, technologies et externalisation. Combinant son expérience, son
expertise et ses capacités de recherche et d’innovation développées
et mises en œuvre auprès des plus grandes organisations du monde
sur l’ensemble des métiers et secteurs d’activités, Accenture aide ses
clients - entreprises et administrations - à renforcer leur performance.
4ANNUAIRE
ACCENTURE
INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook48
4 ANNUAIRE
Société : ABBYY France
Adresse : 4 rue Leroux
Code postal : 94100
Ville : Saint-Maur-des-Fossés
E-mail : sales_france@abbyy.com
Site Web : www.france.abbyy.com
Forme juridique : SARL
Contact
Prénom : Grégory
Nom : Laborderie
E-mail : laborderie@abbyy.com
Activité : ABBYY est un acteur majeur dans la reconnaissance de
documents et la capture de données.
Il propose des solutions documentaires pour optimiser les processus
d’affaires. ABBYY fournit les solutions de dématérialisation pour les
différents processus bancaires tels que : la reconnaissance des cartes
d’identité, le traitement des dossiers des crédits, des actes de gestions,
des demandes d’ouverture de compte, le support des applications
mobiles, l’archivage des documents. Les majeures institutions financières
s’appuient sur une vaste gamme de nos solutions.
ABBYY
49INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook
Société : ABBYY France
Adresse : 4 rue Leroux
Code postal : 94100
Ville : Saint-Maur-des-Fossés
E-mail : sales_france@abbyy.com
Site Web : www.france.abbyy.com
4ANNUAIRE
ABBYY
ABBY FlexiCapture
Nom du produit : ABBYY FlexiCapture
Description fonctionnelle : ABBYY
FlexiCapture est la plate-forme de capture
pour l'entreprise de nouvelle génération,
pour l'acquisition de données à partir de
différents types de documents. Cette plate-
forme extrait les informations clés pour
l'entreprise à partir de documents, puis
les transfère vers ses processus métier
internes. De nombreux secteurs différents
tirent profit de la séparation, classification et
extraction automatisée des informations de
divers types de documents (avis de dépôt,
demandes de crédit, contrats, documents
d'emprunt logement, demandes de prêt).
La reconnaissance intelligente de docu-
ments permet la classification automatisée
des documents en fonction de leur type,
ainsi qu'une extraction des informations
clés de l'entreprise. Les modules définis
par l'utilisateur autorisent une intégration
en douceur dans les applications de l'en-
treprise, et peuvent s'appliquer à tous les
secteurs pour faciliter la dématérialisation.
Plus d'informations :
http://france.abbyy.com/flexicapture/
Compétences et services associés :
-Entrée multi canal : papier, fax et e-mail
-Traitement de différents types de docu-
ments dans n'importe quels formats
-Extraction conforme des données impor-
tantes des documents
-Validation automatique des données
grâce à un ensemble de règles spécifique
à chaque pays
-Extensibilité élevée pour le traitement de
volumes élevés
-Apprentissage en ligne
-Intégration flexible, souple et directe dans
les systèmes dors aux ERP, GED, Share-
Point, CRM
-Support disponible dans plus de 180 lan-
gues
Utilité pour le client :
-Augmentation de l'efficacité opérationnelle
et de la qualité des données
-Réduction à un minimum du travail manuel
et l'économie des couts
-Réduction de risques, augmentation de la
transparence et assurance de la sécurité
des investissements
-Satisfaction client améliorée
-Processus de prise de décision plus rapide
-Réduction des coûts et retour sur investis-
sement rapide
Références (nombre, exemples) :
Caisse d’Epargne, BNP Paribas, Deloitte,
Deutsche Bank, Barclays, Banco Popolare,
Citibank, et plus encore.
Contact
Prénom : Grégory
Nom : Laborderie
E-mail : laborderie@abbyy.com
50 INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook
4 ANNUAIRE
Société : ACI Worldwide
Adresse : 3 square Desaix
Code postal : 75015
Ville : Paris
Télephone : 01 70 61 80 00
Fax : 01 45 79 12 57
E-mail : contact@aciworldwide.com
Site Web : www.aciworldwide.com
Forme juridique : SASU
Capital Social : 100 000€
CA : 10 841 500€
Contact
Prénom : Catherine
Nom : Holbrook
Télephone : 01 70 61 80 08
E-mail : catherine.holbrook@aciworldwide.com
Activité : ACI Worldwide gère les paiements et les transactions bancaires
électroniques de près de 2 000 établissements financiers, commerçants
et processeurs dans le monde entier.
Par le biais de notre suite intégrée de produits logiciels et de services
hébergés, nous fournissons une large gamme de solutions dans les
domaines suivants : paiements électroniques, transactions bancaires,
services bancaires sur mobile, en succursale et par synthèse vocale,
détection des fraudes et services de trade finance.
ACI WORLDWIDE
51INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook
Société : Adobe
Adresse : 112 avenue Kleber
Code postal : 75784
Ville : Paris Cedex 16
Télephone : 01 56 54 99 00
Fax : 01 56 54 99 01
Site Web : www.adobe.com
Forme juridique : SAS
Capital Social : 496 560€
CA : 28 854 100€
Contact
Prénom : Marion
Nom : Maillard
Télephone : 01 70 98 15 23
E-mail : maillard@adobe.com
Activité : Adobe est le leader mondial des solutions multimédias et de
marketing numérique. Grâce à nos outils et services, nos clients créent
du contenu numérique novateur, le diffusent sur l’ensemble des sup-
ports et terminaux, mesurent son efficacité, l’optimisent au fil du temps et
obtiennent de bien meilleurs résultats. Nous aidons nos clients à créer,
gérer, analyser et monétiser leur contenu sur l’ensemble des canaux et
des écrans.
4ANNUAIRE
ADOBE
52 INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook
4 ANNUAIRE
Société : ADOC Solutions
Adresse : Parc d’activités des Gressilières
1 bis avenue Jules Verne
Code postal : 44230
Ville : Saint-Sebastien-sur-Loire
Télephone : 02 28 21 06 06
Fax : 02 28 21 06 07
E-mail : contact@adoc-solutions.eu
Site Web : www.adoc-solutions.eu
Forme juridique : SAS
Capital Social : 301 180€
CA : 1 665 500€
Contact
Prénom : Jean-Sebastien
Nom : Wagner
Télephone : 02 28 21 06 06
E-mail : js.wagner@adoc-solutions.eu
Activité : ADOC Solutions apporte à ses clients une expertise complète
dans la chaîne de dématérialisation documentaire :
-Capture de documents : scanners de production, reconnaissance
documentaire, extraction de données
-Gestion des documents et processus métiers : processus de circulation
des documents dans l’entreprise, gestion documentaire, archivage
électronique
-Prestations de services : audits, accompagnement dans les projets,
prestations de numérisation...
ADOC SOLUTIONS
53INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook
Société : AKIO Software
Adresse : 43 rue de Dunkerque
Code postal : 75010
Ville : Paris
Télephone : 01 53 20 63 80
Fax : 01 53 20 40 93
Site Web : www.akio.fr
Forme juridique : SAS
Capital Social : 500 994€
Contact
Prénom : Gwenola
Nom : Rodier
Télephone : 01 53 20 63 89
E-mail : grodier@akio.com
Activité : Leader sur le marché de la gestion globale de l’engagement
client, Akio Software édite une suite logicielle intégrée permettant de trai-
ter avec la même maturité l’ensemble des canaux de communication
– voix, écrit, web et mobile – entre l’entreprise et ses clients.
Le logiciel de gestion unifiée de l’expérience client, Akio Unified Inte-
raction Center, équipe les services clients et centres de contacts de
moyenne et grande capacité.
4ANNUAIRE
AKIO SOFTWARE
54 INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook
4 ANNUAIRE
Société : Altares-D&B
Adresse : Immeuble Le Capitole
55 avenue des Champs Pierreux
Code postal : 92012
Ville : Nanterre Cedex
Télephone : 01 41 37 50 00
Fax : 01 41 37 50 01
E-mail : contact@altares.fr
Site Web : www.altares.fr
Forme juridique : SAS
Capital Social : 2 404 714€
CA : 46 907 700€
Contact
Prénom : Laurence
Nom : Boucher
Télephone : 01 41 37 51 75
E-mail : laurence.boucher@altares.fr
Activité : Membre du réseau mondial Dun & Bradstreet, leader historique
de l’information BtoB, Altares-D&B est le partenaire de confiance des
Institutions Financières.
Aujourd’hui, Altares–D&B a construit un écosystème permettant aux
banques de tirer de la valeur de la révolution numérique.
Nouveaux modèles économiques, base de données internationale de
230 millions d’entreprises, expertise technologique, Data science, LAB
Innov’action… autant de réponses pour une meilleure performance.
ALTARES-D&B
55INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook
Société : Altitude Software
Adresse : 156 boulevard Haussmann
Code postal : 75008
Ville : Paris
Télephone : 01 55 27 60 60
Fax : 01 55 27 60 50
E-mail : info.fr@altitude.comr
Site Web : www.altitude.com
Contact
Prénom : Celia
Nom : Cerdeira
Télephone : 01 55 27 60 70
E-mail : celia.cerdeira@altitude.com
Activité : Altitude Software fournit dans le monde entier une solution
robuste, modulaire qui gère toutes les interactions Clients et unifie
tous les canaux utilisés par les entreprises dans une solution ouverte,
indépendante des plateformes et basée sur les standards du marché.
Altitude Software permet de capitaliser sur les investissements
technologiques existants, en ajoutant des fonctionnalités sans rupture
technologique, au travers d’un large éventail de situations à faible coût
total de possession (TCO).
4ANNUAIRE
ALTITUDE SOFTWARE
56 INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook
4 ANNUAIRE
Société : Arcsys Software
Adresse : 1 rue Claude Chappe
Code postal : 69370
Ville : Saint-Didier-au-Mont-D’or
Télephone : 04 72 54 54 29
Site Web : www.arcsys-software.fr
Forme juridique : SAS
Capital Social : 150 000€
Contact
Prénom : Gael
Nom : Bertin
Télephone : 04 72 54 54 29
E-mail : gbertin@arcsys-software.com
Activité : Arcsys Software est un éditeur de logiciel spécialisé sur la
conservation du patrimoine informationnel des entreprises.
La suite logicielle Arcsys permet de constituer un entrepôt de conserva-
tion à long terme de toutes les informations numériques de l’entreprise
dans le but de pérenniser les actifs, de gérer les risques liés aux obliga-
tions de conformité règlementaires et d’accroitre la confiance numérique.
Arcsys Software est une société du groupe Infotel, SSII française qui a
réalisé un chiffre d’affaires de 142,7 millions d’euros en 2013 et compte
plus de 1600 collaborateurs.
ARCSYS SOFTWARE
58 INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook
Société : Auriga
Adresse : 88 ter avenue du Général
Leclerc
Code postal : 92100
Ville : Boulogne-Billancourt
Télephone : 01 74 31 11 77
Fax : 01 74 31 10 00
E-mail : paris@aurigaspa.com
Site Web : www.aurigaspa.com
Forme juridique : Société étrangère immatriculée au RCS (code : 3120)
Capital Social : 196 055€
CA : 12 000 000€ au 31/12/2013
CA prévisionnel : 16 500 000€ au 31/12/2014
Effectif : 160
Contact
Prénom : Ségolène
Nom : Darut
Télephone : 06 81 43 77 47 - 01 74 31 11 79
E-mail : segolene.darut@aurigaspa.com
Activité : AURIGA est une ESN d’origine italienne, fondée en 1992, spé-
cialisée dans les solutions de bout en bout qui intègrent les différents
canaux de distribution de la banque de détail. AURIGA figure parmi les
principaux fournisseurs européens de logiciels et de solutions pour la
banque omnicanal et est aujourd’hui considéré comme le premier éditeur
indépendant européen de logiciels pour les applications automates avec
sa solution multi-constructeur WWS ATM (plus de 30.000 automates soit
13% de parts de marchés en Europe de l’Ouest et 64% en Italie).
4 ANNUAIRE
AURIGA
59INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook
Société : Auriga
Adresse : 88 ter avenue du Général
Leclerc
Code postal : 92100
Ville : Boulogne-Billancourt
Télephone : 01 74 31 11 77
Fax : 01 74 31 10 00
E-mail : paris@aurigaspa.com
Site Web : www.aurigaspa.com
AURIGA
WinWebServer (WWS)
Nom du produit : WinWebServer (WWS)
Description fonctionnelle :
La suite logicielle WinWebServer (WWS) est
la solution de pointe pour la banque omni-
canal bénéficiant de solides antécédents
en matière de transformation des services
bancaires.
Oubliez le modèle de gestion «en silos» des
canaux au profit d’une démarche centrée
sur le client : l’architecture proposée par
WWS permet aux institutions financières
d’offrir à leur clientèle une expérience
bancaire cohérente, leur permettant de
bénéficier de leur propre «plateforme finan-
cière» à tout moment, où qu’ils se trouvent
et sur l’ensemble des canaux de distribu-
tion en libre-service (automates bancaires,
banque sur Internet et banque mobile).
Proposez des fonctions innovantes et des
services personnalisés à vos clients : WWS
centralise la gestion de l’ensemble des ser-
vices à partir d’un serveur d’applications
permettant aux clients d’accéder à des
centaines de services bancaires à valeur
ajoutée.
Quelle que soit votre envergure opération-
nelle, AURIGA dispose de l’expérience
nécessaire pour transformer vos canaux
de distribution : la suite WWS est une solu-
tion multi-banque hautement évolutive qui
s’adapte aussi bien aux grandes banques
ayant plus de 10 millions de clients et un
réseau de plus de 10.000 automates,
qu’aux banques de plus petite taille.
Activez les modules dont vous avez besoin,
quand vous en avez besoin : WWS est
une solution hautement modulaire vous
offrant un maximum de liberté sans bou-
leverser l’existant. Les banques peuvent
ainsi déployer WWS soit dans la globalité
de son offre sous forme de solution entiè-
rement intégrée, soit en phases distinctes
selon l’infrastructure existante, les besoins
métiers et les objectifs d’investissements
de la banque. Certains clients d’AURIGA
ont ainsi par exemple choisi d’exploiter
la robustesse des services proposés par
Auriga en se limitant au canal automate
adoptant aussi bien l’application «smart
client» installée sur l’automate, que les
modules de télésurveillance transaction-
nelle et technique, de téléchargement et
télédiffusion des logiciels ou de gestion de
campagnes marketing.
Contact
Prénom : Ségolène
Nom : Darut
Télephone : 06 81 43 77 47 - 01 74 31 11 79
E-mail : segolene.darut@aurigaspa.com
4ANNUAIRE
60 INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook
Société : Auriga
Adresse : 88 ter avenue du Général
Leclerc
Code postal : 92100
Ville : Boulogne-Billancourt
Télephone : 01 74 31 11 77
Fax : 01 74 31 10 00
E-mail : paris@aurigaspa.com
Site Web : www.aurigaspa.com
4 ANNUAIRE
AURIGA
WWS ATM
Nom du produit : WWS ATM
Description fonctionnelle :
Composant de la suite logicielle WinWeb-
Server (WWS) pour la banque omnicanal,
WWS ATM est une solution éprouvée "tout
en un" pour optimiser la gestion des auto-
mates bancaires et créer de la valeur autour
de ce canal. WWS ATM centralise et simpli-
fie la gestion des automates, y compris au
niveau des services, des cinématiques de
transactions et des écrans et dispose de
tous les modules requis pour administrer
efficacement un réseau d’automates (d’un
module de télésurveillance transactionnelle
et technique à un module de gestion de
campagnes marketings en passant par un
module de télédistribution des logiciels et
de télécollecte des journaux électroniques).
De par son architecture évolutive de type
"smart client" utilisant les technologies web
les plus avancées, WWS ATM offre un
contrôle centralisé au niveau du serveur
WWS et le déploiement rapide de services
innovants sur tout type d’automates, en
toute impartialité par rapport au modèle
et à la marque d’équipement (que ce soit
des automates de simple retrait, de dépôt
ou de recyclage, ou des nouveaux modèles
dits "hybrides"). En adoptant la solution
multi-constructeur et indépendante des
constructeurs WWS ATM, les banques ont
une meilleure maitrise de leur stratégie
d’achat, se voient garanti le même niveau
de performance sur l’ensemble de leur parc
d’automates, et bénéficient des dernières
innovations en améliorant la disponibilité et
les délais de mise en œuvres de nouveaux
services sur ce canal.
Choisir AURIGA et l’avancée technologique
offerte par WWS ATM c’est choisir le parte-
naire de confiance pour garantir la maitrise
complète du fonctionnement de votre
réseau hétérogène d’automates, la réduc-
tion significative des coûts d’exploitation et
des coûts technologiques, et le succès de
votre projet de refonte du canal automate
en protégeant les investissements qui ont
été fait, sans bouleverser l’existant.
WWS ATM est une solution éprouvée
déployée à ce jour sur plus de 30.000 auto-
mates, ce qui représente 13% de part de
marché en Europe de l’Ouest et 64% en
Italie soit 2 automates installés sur 3.
Contact
Prénom : Ségolène
Nom : Darut
Télephone : 06 81 43 77 47 - 01 74 31 11 79
E-mail : segolene.darut@aurigaspa.com
61INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook
Société : Auriga
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Leclerc
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AURIGA
WWS Mobile
Nom du produit : WWS Mobile
Description fonctionnelle :
Composant de la suite logicielle WinWeb-
Server (WWS) pour la banque omnicanal,
WWS Mobile est la solution éprouvée et
sécurisée de paiement et de gestion ban-
caire mobile. La progression du mobile
est fulgurante et le secteur bancaire n’y
échappe pas: offrez une expérience ban-
caire mobile unique pour répondre aux
nouveaux besoins des clients et attirer
une clientèle toujours plus «smart» et à la
recherche d’une banque de nouvelle géné-
ration simple, innovante et mobile !
WWS Mobile représente une puissante
source d’informations pour le client en
déplacement lui permettant d’accéder à
tous les services bancaires disponibles
selon son profil, partout et à tout moment. Il
reçoit automatiquement les services asso-
ciés à son profil utilisateur en fonction de
ses informations d’identification mais il peut
également configurer ses menus favoris de
façon à simplifier et personnaliser d’avan-
tage son expérience mobile.
Bien au-delà d’une simple application
de banque mobile, WWS Mobile devient
bel et bien une clé d’accès à la banque
omnicanal et à des services cross-ca-
nal. WWS Mobile offre ainsi une grande
variété de service cross-canal permettant
de débuter une transaction sur un canal et
de la poursuivre sur tout autre canal. Re-
pensez l’expérience utilisateur sur le canal
automate bancaire : WWS Mobile permet
d’utiliser les fonctionnalités de géolocalisa-
tion et d’authentification propres au mobile
pour préparer une transaction à effectuer
sur un automate bancaire ou même véri-
fier, en temps réel, les services disponibles.
WWS Mobile fait du mobile un second
canal d’authentification forte : qu’il s’agisse
de combiner l’usage du mobile avec une
opération sur automate ou sur la banque en
ligne pour l’accès ou l’autorisation d’opéra-
tions dites «sensibles».
WWS Mobile permet ainsi plus de contrôle
et une meilleure expérience client, en
conformité avec les plus hauts standards
internationaux en matière de sécurité et
cryptographie : aucune donnée sensible
n’est conservée dans le mobile et toutes les
données conservées au niveau du serveur
sont entièrement conformes aux normes
PCI.
Contact
Prénom : Ségolène
Nom : Darut
Télephone : 06 81 43 77 47 - 01 74 31 11 79
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62 INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook
4 ANNUAIRE
Société : Auriga
Adresse : 88 ter avenue du Général
Leclerc
Code postal : 92100
Ville : Boulogne-Billancourt
Télephone : 01 74 31 11 77
Fax : 01 74 31 10 00
E-mail : paris@aurigaspa.com
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AURIGA
WWS Greæter
Nom du produit : WWS Greæter
Description fonctionnelle :
Composant de la suite logicielle WinWeb-
Server (WWS) pour la banque omnicanal,
WWS Greæter est la solution éprouvée
pour faciliter la transformation progres-
sive des modèles traditionnels centrés sur
les agences bancaires vers des niveaux
avancés et robustes d’automatisation des
services incluant les services bancaires,
l’information et le conseil, la promotion et
les opportunités de ventes croisées auprès
de la clientèle.
Dans le cadre de cette automatisation de
plus en plus marquée des services et la mi-
gration des opérations dites «de guichet»
vers des nouveaux modèles d’automates
dits «hybrides», un programme d’informa-
tion et d’éducation de la clientèle est un
facteur clé de succès. Le rôle des conseil-
lers en agence doit être complémentaire à
la technologie, de manière intégrée, pour
répondre aux mieux au attentes des clients
et optimiser le potentiel commercial de
chacune des interactions instaurées avec
la clientèle.
Les banques doivent exceller dans la
prestation de services à valeur ajoutée à
la fois high-tech et high-care, c’est-à-dire
alliant souplesse des canaux digitaux et
interaction humaine personnalisée et atten-
tionnée: WWS Greæter répond à ce défi
en proposant une solution développée
pour tablette, conçue spécifiquement pour
le conseiller en agence afin qu’il puisse
fournir un conseil approprié, construire la
relation client et répondre à leurs nouvelles
attentes. La relation conseiller client devient
l’élément central de l’agence bancaire qui
place l’innovation au service du client.
Dotés de WWS Greæter, les conseillers
bénéficient d’un accès en temps réel aux
informations essentielles sur l’infrastructure
libre-service de l’agence, l’historique de la
relation et des transactions clients et les
opportunités commerciales pertinentes.
Contact
Prénom : Ségolène
Nom : Darut
Télephone : 06 81 43 77 47 - 01 74 31 11 79
E-mail : segolene.darut@aurigaspa.com
63INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook
4ANNUAIRE
Société : Avaloq France SaS
Adresse : 19 rue Marbeuf
Code postal : 75008
Ville : Paris
Télephone : 01 84 76 01 50
E-mail : salesFR@avaloq.com
Site Web : www.avaloq.com
Forme juridique : SAS
Effectif : 10
Contact
Prénom : Philippe
Nom : Schintowski
Télephone : 01 84 76 01 50
E-mail : philippe.schintowski@avaloq.com
Activité : Avaloq fait partie des leaders internationaux des solutions ban-
caires intégrées et modulaires pour la gestion privée, la banque univer-
selle et la banque de détail. L’éditeur apporte une valeur ajoutée métier
unique grâce à sa solution intégrée et modulaire, Avaloq Banking Suite,
et en assure également l’exploitation dans ses centres de BPO (Business
Process Outsourcing) implantés dans différents pays d’Europe et d’Asie.
La compagnie emploie plus de 1 600 spécialistes et possède une clien-
tèle de plus de 140 institutions financières prestigieuses dans plus de 20
pays à travers le monde.
AVALOQ
64 INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook
4 ANNUAIRE
Société : Avaloq France SaS
Adresse : 19 rue Marbeuf
Code postal : 75008
Ville : Paris
Télephone : 01 84 76 01 50
E-mail : salesFR@avaloq.com
Site Web : www.avaloq.com
AVALOQ
CRM pour les établissements financiers
Nom du produit : CRM pour les établis-
sements financiers
Description fonctionnelle :
La solution globale bancaire Avaloq
Banking Suite comprend le module de
Gestion de la Relation Client qui est inté-
grable avec une solution bancaire tierce.
Ce module, totalement personnalisable
pour l’établissement financier en termes
de contenu, s’adresse tout d’abord aux
chargés de clientèle mais potentiellement
aussi aux collaborateurs des back offices
ou d’un centre de contact, avec un péri-
mètre adapté.
Le module couvre les fonctionnalités sui-
vantes :
-Cockpit de pilotage offrant une vision 360°
de l’ensemble des clients ou d’un client in-
dividuel, en tenant compte des délégations
de gestion au sein d’une même équipe
commerciale ;
-Gestion des données et des contacts
client ;
-Gestion des tâches et des alertes commer-
ciales intégrée avec un workflow ;
-Vision complète du catalogue des produits ;
-Suivi des opportunités commerciales et
estimation du chiffre d’affaires potentiel ;
-Intégration avec l’agenda Outlook pour la
prise de rendez-vous ;
-Gestion des campagnes commerciales ou
marketing.
Le module analytique (collecte de données
internes et externes, identification de
besoins) viendra compléter ce module pour
aider les chargés de clientèle à détecter les
besoins potentiels du client.
	
Compétences et services associés :
Intégration et personnalisation du module.
Utilité pour le client :
Vision précise, cohérente et temps réel des
activités des clients ; interaction avec les
autres départements par workflow.
Références (nombre, exemples) :
Nombreux clients.
Contact
Prénom : Philippe
Nom : Schintowski
Télephone : 01 84 76 01 50
E-mail : salesFR@avaloq.com
65INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook
4ANNUAIRE
Société : Avaloq France SaS
Adresse : 19 rue Marbeuf
Code postal : 75008
Ville : Paris
Télephone : 01 84 76 01 50
E-mail : salesFR@avaloq.com
Site Web : www.avaloq.com
AVALOQ
Gestion de patrimoine et Gestion Privée
Nom du produit : Gestion de patrimoine
et Gestion Privée
Description fonctionnelle :
La solution globale bancaire Avaloq
Banking Suite comprend plusieurs modules
pour la banque privée et la gestion de
patrimoine intégrables avec des systèmes
d’information autres.
Ces modules couvrent les fonctionnalités
suivantes :
-Gestion optimisée de l’ouverture Client
avec la documentation appropriée
-CRM dédiée à ce domaine métier : cockpit
de pilotage de portefeuilles de clients et du
client lui-même, suivi des contacts, alertes
paramétrables, gestion des opportuni-
tés commerciales, gestion de campagne,
gestion de tâches en workflow
-« Wealth Advisory » : évaluation globale
du risque client (incluant avoirs internes et
externes), questionnaire MIFID, évaluation
des besoins client, proposition d’investisse-
ment sur IPAD
-Administration et comptabilisation de trust,
de sociétés du client avec intégration de
données externes (« cf. ex custody) et
d’actifs non financiers (eg. œuvres d’art,
voitures de collection…)
-Web et Mobile banking pour les clients de
gestion de patrimoine ou de banque privée
avec valorisation des portefeuilles, carnet
d’ordres, coffre-fort électronique
-Solution web pour les gestionnaires de
patrimoine externes : administration des
clients, rapports de performance, projec-
tion de flux disponibles, paiements, ordres
de bourse, trésorerie-change, solution de
réallocation simplifiée
D’autres modules peuvent compléter ce
périmètre comme le module PMS Portfo-
lio Management System pour la définition
d’allocations stratégiques et tactiques, la
mesure de performance, les contraintes
d’investissement…
Compétences et services associés :
Intégration des modules, paramétrage pour
personnaliser la solution.
Utilité pour le client :
Suite métier spécifique aux activités de
banque privée ou de gestion de patrimoine,
reconnue comme la meilleure au niveau
international, évolutive par paramétrage en
fonction des besoins.
Références (nombre, exemples) :
Plusieurs dizaines.
Contact
Prénom : Philippe
Nom : Schintowski
Télephone : 01 84 76 01 50
E-mail : salesFR@avaloq.com
Innovations bancaires 2015 - Professional Handbook - Publinews - 01.01.2015
Innovations bancaires 2015 - Professional Handbook - Publinews - 01.01.2015
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Innovations bancaires 2015 - Professional Handbook - Publinews - 01.01.2015

  • 1. 1INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook INNOVATIONS BANCAIRES 2015 PROFESSIONAL HANDBOOK POINT BANQUE
  • 2. 5INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook Les banques engagées dans la course au digital Dématérialisation des flux et des contrats, signature électronique, e-banking, m-banking… Tels sont les sujets qui mobilisent actuellement les acteurs bancaires. Ainsi, conscientes de l’évolution des usages et comportements des clients, les entités financières travaillent à la refonte des agences et à la création d’une relation client toujours plus interactive et nomade. Parmi les enjeux en question figurent la nécessité de trouver un équilibre entre distance et proximité, sans oublier la protection des données, qui reste l’une des pierres angulaires en termes de réglementation. Rappelons ainsi que si le client apprécie de se voir adresser des offres dédiées, il n’en reste pas moins soucieux de la protection des informations sur sa vie privée. Autre sujet, la signature électronique, qui a connu en juillet 2014 une évolution réglementaire sous l’impulsion de l’Europe et s’inscrit dans le process de dématérialisation des banques. De quoi confirmer que la course à la digitalisation est engagée. Comment les banques font-elles évoluer leur politique de dématérialisation pour répondre aux usages et comportements clients et aux différentes législations ? Une question qui mobilise bien des experts du secteur de la banque, confirmant que l’année 2015 sera riche en initiatives dans ce domaine. Dès lors, nul doute que le terrain est propice à la créativité des prestataires technologiques, lesquels travaillent sur des solutions de plus en plus élaborées pour répondre à ces exigences. Professional Handbook propose un florilège des offres proposées par les acteurs technologiques du monde bancaire pour adresser ce marché en mutation. Andréa Toucinho Rédactrice en chef de Publi-News
  • 3. 6 INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook 3 BIS, RUE DANJOU 92100 BOULOGNE-BILLANCOURT Pour contacter la rédaction : Tél. : 01 75 60 28 40 Fax : 01 47 57 37 25 Site internet : www.publi-news.fr Directeur de la publication : Marc Laufer RÉDACTION Rédacteur en chef Andréa Toucinho (andrea.toucinho@publi-news.fr) Ont également collaboré à cette édition : Jo Cohen Corinne Esteve Diemunsch PUBLICITÉ NEWSCO RÉGIE Directeur général Pierre Sacksteder (sacks@newsco.fr) Directeur de clientèle David Toboul (dtoboul@newscoregie.fr) TENDANCES & INNOVATIONS 8 PAROLES D’EXPERT 18 30INTERVIEWS 182DOMAINES DE COMPÉTENCE & INDEX ANNUAIRE 44
  • 4. 7INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook DIFFUSION 23 bis, rue Danjou 92100 Boulogne-Billancourt Isabelle Lancry Tél. : 01 75 60 28 66 SIREN 330 394 834 ISSN 1953-5538 N° de commission paritaire 0317 T 79528 CRÉATION / MISE EN PAGE Aude Portet (aportet@newscoevents.fr) IMPRESSION Imprimerie de Champagne rue de l’Étoile de Langres ZI Les Franchises, 52200 Langres Toute reproduction ou représentation, intégrale ou partielle quel qu’en soit le procédé, le support ou le média, est strictement inter- dite sans l’autorisation de l’éditeur, sauf dans les cas prévus par l’article L.122-5 du code de la propriété intellectuelle. Photos : Fotolia DIGITAL : LES BANQUES EN ORDRE DE MARCHE P.10 DU NOUVEAU DANS LE PAYSAGE MOUVANT DES PROGICIELS BANCAIRES P.12 TRANSFORMATION DIGITALE : QUELS ENJEUX POUR LA RELATION CLIENT ? P.20 DÉMATÉRIALISATION & ARCHIVAGE EN LIGNE : L’ENJEU DE LA SÉCURITÉ. P.22 BIG DATA, UNE MANNE POUR LES SERVICES FINANCIERS ? P.24 SI LE DIGITAL RÉVOLUTIONNE LE BUSINESS, QU’EN EST-IL DU PAIEMENT ? P.26 PORTEFEUILLE ÉLECTRONIQUE ET TECHNOLOGIE BIOMÉTRIQUE : UN MARIAGE AU PROFIT DES CONSOMMATEURS P.28 TECLA SOLARI, AVALOQ P.32 HENRI ASSAF, SAB P.34 JOST HOPPERMANN, FORRESTER RESEARCH P.36 ERIC PASQUIER, NOUVEAU CEO DE SOPRA BANKING SOFTWARE P.38 MARC-HENRI DESPORTES, WORLDLINE P.40 GÉRARD NÉBOUY, VISA EUROPE FRANCE P.42 DOMAINES DE COMPÉTENCE P.184 INDEX DES SOCIÉTÉS P.188 INDEX DES PRODUITS P.190 TENDANCES & INNOVATIONS PAROLES D’EXPERT INTERVIEWS DOMAINES DE COMPÉTENCE & INDEX
  • 5. 8 INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook
  • 6. 9INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook TENDANCES & INNOVATIONS 1
  • 7. 10 INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook 1 Digital : Les banques en ordre de marche Conscientes des nouveaux usages et de l’avènement du multicanal, les banques renforcent leurs stratégies dans le domaine du digital. Dématérialisation, signature électronique, utilisation des réseaux sociaux ou encore m-banking… différentes solutions sont envisagées pour mener à bien cette évolution qui préfigure le marché de demain. En toile de fond : la nécessité de répondre aux attentes d’un client de plus en plus mobile et connecté. TENDANCES & INNOVATIONS
  • 8. 11INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook 1 « Le digital s’inscrit dans le cadre du plan stratégique du groupe BPCE avec notamment pour ambition d’atteindre 80 % de l’offre accessible en signature élec- tronique ». Cette déclaration de Philippe Poirot, directeur développement digital, transformation & qualité, BPCE, lors d’une interview au magazine Point Banque d’oc- tobre 2014, reflète le positionnement de l’entité dans le domaine du multicanal. Concrètement, le groupe s’est fixé un objectif de 100 % des points de vente équipés en signature électronique à fin 2014, début 2015. Une stratégie qui té- moigne de l’engouement des banques pour la digitalisation des process. Ainsi, à l’instar de BPCE, de nombreuses entités se positionnent dans ce domaine avec, plus qu’une optique de rationalisation, la volonté de refondre la relation client afin de construire un rapport plus interactif et personnalisé avec le consommateur. De quoi justifier que les entités financières regorgent d’inventivité dans ce domaine et se positionnent sur le coffre-fort élec- tronique, l’archivage en ligne, ou encore les applications mobiles ou solutions de signature électronique, avec pour objec- tif le fait d’amorcer l’évolution vers une banque de demain 2.0. « Le coffre-fort électronique a d’abord été déployé par la Caisse d’Epargne et le sera côté Banque Populaire dès 2015. 400 000 ventes ont été réalisées dans le réseau Caisse d’Epargne, surtout côté marché des parti- culiers. La convergence des solutions est bien évidemment prévue avec la signature électronique pour y archiver ses contrats au-delà des e-relevés bancaires. Le coffre-fort électronique possède de nom- breux services extra-bancaires comme la possibilité de stocker des documents nu- mériques, des photos de vacances, etc. Il possède par ailleurs, une fonctionnalité qui permet de récupérer directement les e-factures de ses principaux fournisseurs pour les archiver directement », selon Philippe Poirot. Autre exemple cette fois du côté de la banque des entreprises qui n’est pas en reste dans cette mutation : l’avènement de solutions de cash management interna- tional à l’image des initiatives de Société Générale ou encore BNP Paribas, qui a lancé en octobre 2014 un portail d’infor- mation dans ce domaine. « C'est un moyen de mettre en lumière la vision de la banque, notre réseau, notre expertise et nos promesses envers nos marchés, mais aussi de renforcer notre présence lors d'événements majeurs tels qu’EuroFinance, le Sibos, le Universwiftnet et, bien sûr, notre université annuelle dédiée au cash management », selon Eglantine Landrain, responsable marke- ting produit & offre locale pour le cash management, BNP Paribas. La formation des conseillers au digital et la présence sur les réseaux sociaux restent également plus que jamais une préroga- tive incontournable dans cette course au digital… qui promet bien des rebondisse- ments en 2015. Andréa Toucinho TENDANCES & INNOVATIONS
  • 9. 12 INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook 1 TENDANCES & INNOVATIONS Du nouveau dans le paysage mouvant des progiciels bancaires Un nouveau paysage se dessine dans le secteur des progiciels bancaires : Sopra Banking Software s’apprête à changer de périmètre, SAB consolide sa progression, Avaloq poursuit sa percée et mise sur le BPO, Temenos reste leader au plan numérique et SAP garde la main sur les plus gros projets du monde bancaire. La fusion entérinée par l’Autorité des Marchés Financiers de Sopra et de Ste- ria consacre d’ores et déjà la naissance d’un poids lourd dans l’édition de progi- ciels bancaires. Sopra Banking Software sera mieux armé pour se hisser aux pre- mières places de la scène européenne ainsi qu’à l’international. Dans ce secteur de la finance - qui pèse environ 30% de l’activité de Sopra comme de Steria - le nouveau Sopra Banking Software passe, sur le papier du moins, le cap des 500 M € de chiffre d’affaires sur un marché fortement impacté par la crise, mais où, heureusement, l’incontournable mutation des banques vers un modèle digital offre de nombreuses opportunités, y compris pour les progiciels de back office. Pour l’année en cours, l’ancienne Sopra Ban- king Software prévoyait 250 M € de chiffre d’affaires en comptant la récente acqui- sition de l’offre bancaire de l’éditeur alle- mand COR&FJA. L’éditeur français a bien géré l’acquisi- tion de Delta Informatique, Tieto Financial Services UK et Callataÿ et Wouters. Les chiffres 2013 en attestent, notamment l’étude « Global Banking Platform Deals 2013 » de Forrester Research parue cet été. Le cabinet britannique, qui dénombre 1600 contrats signés par 29 éditeurs en 2013, positionne Sopra Banking Software en tête des ventes aussi bien en Europe qu’en France, devant SAB, et très loin devant Temenos, Capital Banking Solu- tions et Avaloq. Ce classement ne tient
  • 10. 13INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook 1TENDANCES & INNOVATIONS pas compte de l’éditeur russe Diasoft can- tonné sur son marché. « Ce sont les ventes aux banques déjà clientes qui tractent les ventes de progiciels bancaires avec une croissance de 12 %, situation qui indique le niveau de satisfaction des banques vis- à-vis de leurs fournisseurs » explique Jost Hoppermann, vice-président et analyste senior chez Forrester Research. Quel périmètre pour Sopra Banking Software ? La fusion en cours de Sopra avec Steria s’inscrit dans un contexte de fortes complémentarités métiers et géogra- phiques avec des cultures de groupes jugées très proches. Pour Sopra Banking Software, l’addition est plus complexe qu’il n’y parait. L’apport de l’activité Steria dans les pro- giciels bancaires – laquelle comporte une solution de front office pour les usines de paiements et une solution SEPA pour les entreprises - est bien complémentaire à l’offre de back office Evolan dans les paie- ments. La question se pose donc pour le reste de l’activité Steria dans la banque, tournée essentiellement vers le consulting autour du progiciel de ‘core banking’ de l’allemand SAP. Faudra-t-il rapporter cette activité à la branche consulting de Sopra ? A Sopra Banking Software ? Sopra pourra-t-il garder à terme une activité de consulting centrée sur un progiciel concurrent ? Les réponses à ces questions seront connues d’ici peu. On se doute que les banques qui ont implémenté SAP avec l’aide de Steria ne vont pas changer leur fusil d’épaule pour la simple raison que Steria fusionne son business dans la banque avec celui de Sopra Banking Software. Quel que soit le découpage qui sera opéré, la position en France et en Europe de Sopra Banking Software, déjà forte sur ces deux marchés, sortira de fusion ren- forcée. La nécessaire remise à plat de la stratégie se fera avec priorité expresse de renforcer le rôle d’éditeur de Sopra Ban- king Software. C’est à ce prix qu’il pourra affronter dans de meilleurs conditions les marchés de l’Europe latine où sa percée est moins forte qu’en Europe du nord, Royaume Uni, Benelux ou Allemagne. Déjà présent dans le carré des leaders du cabi- net Forrester Research et bien placé dans le Magic Quadrant du Gartner, le nouveau Sopra Banking Software sera mieux armé sur un marché mondial morcelé et où rien n’est définitivement acquis. « Nous sommes en passe de devenir un leader mondial du progiciel bancaire » affirmait avant l’été Jean Paul Bourbon, ex-CEO de Sopra Banking Software avant la récente
  • 11. 14 INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook 1 TENDANCES & INNOVATIONS nomination à ce poste d’Eric Pasquier. SAB renforce ses acquis Quel sera l’impact du nouveau Sopra Ban- king Software sur ces marchés ? Tous les concurrents se posent la question. Sur les marchés européen et français, l’édi- teur SAB a jusque là tiré son épingle du jeu avec un bon classement, aussi bien selon la « Sales League Table » du cabi- net IBS Intelligence que l’étude Forrester Research. Son progiciel SAB/AT est en cinquième po- sition des nouveaux contrats remportés en 2013 avec huit signatures selon IBS Intel- ligence. Précisons que SAB, en seconde position sur le marché français, a profité du rachat de Viveo par Temenos. « SAB semble bien se porter et prospérer dans le vide laissé après le rachat de Viveo par Temenos. SAB a résisté à la conjoncture ces deux dernières années, avec sept si- gnatures en 2012 et huit en 2013 » précise dans son rapport Martin Whybrow, direc- teur d’IBS Intelligence. La réussite de SAB ne se limite pas au marché français. La solution SAB/AT a été déployée en 2013 à la Banque de Développement Locale en Algérie et à la Turk Ticaret Bankasi en Turquie. En outre, l’éditeur a su prendre à temps la vague de la finance islamique et celle des solutions de ‘core banking’ pro- posées en mode SaaS. 26 banques en Europe et en Afrique ont adopté cette ap- proche. SAB/AT est surtout présent dans les banques du Tier Two et Tier Three. Au niveau européen, SAB se classe entre Te- menos et Avaloq du classement Forrester Research 2013. L’éditeur avance une base installée de plus de 200 installations dans 25 pays. « Nous avons confiance dans l'avenir international de notre entreprise. Aucun client ne nous a jamais abandonnés et nous allons toujours au bout de nos pro- jets » affirme Olivier Peccoux, président du Groupe SAB. Temenos et SAP restent des leaders mondiaux Quid des grands éditeurs de la scène internationale ? Leur succès mondial est bien réel. Seule ombre à leur tableau, ils ont plus de mal sur les marchés du Vieux Continent. C’est le cas pour Temenos, numéro un des ventes en 2013 avec 124 contrats signés selon Forrester Research. L’éditeur n’ar- rive pas à dominer les marchés européen et français malgré une puissante force de frappe marketing. Il continue pourtant de gagner de nouveaux clients sur d’autres continents. La stratégie de l’éditeur a été revue afin de soutenir les banques dans leur transformation numérique comme cela a été annoncé lors de la 16e Temenos Community Forum (TCF) qui a réuni plus de 900 clients à Rome avant l’été. Au cours de cette conférence, Temenos a rappelé que la numérisation de l’industrie bancaire était l’occasion inespérée pour les banques de restaurer leur rentabilité. L’éditeur a présenté entre autre Temenos Connect Mobile Banking (TCMB), pre- mière solution bancaire mobile soutenue par une plate-forme d’expérience utilisa- teur qui apporte des solutions bancaires multi-périphériques. TCMB est présenté comme une nouvelle génération d’intelli- gence hybride combinant les avantages des deux approches, ‘brick & mortar’. L’éditeur tente aussi de se diversifier avec des solutions dédiées aux paiements. La suite proposée est issue de la coopéra- tion avec ABN Amro Bank. Quant au BPO,
  • 12. 15INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook 1TENDANCES & INNOVATIONS il démarre juste chez Temenos avec une offre «Mise à niveau vers le SaaS » qui permet de migrer les solutions T24 déjà installées dans le Cloud. Autre leader sur le marché mondial, l’al- lemand SAP joue à fond la carte de la technologie et des performances. « Nous apportons des technologies disruptives pour répondre aux nouveaux besoins du marché bancaire » rappelle avec force Ross Wainwright, patron mondial de la di- vision en charge des marchés financiers. C’est le cas de la technologie de base de données en mémoire HANA qui apporte dans plusieurs banques utilisatrices des améliorations substantielles de perfor- mances. C’est le cas chez Nationwide, Deutsche Bank, CBA, Standard Bank, ATB, Banco Galicia, Compartamos Banco et China Minsheng Bank. Comme Temenos, l’éditeur tarde à réussir sur le marché fran- çais, ce qui ne l’a pas empêché de vendre l’an dernier 34 contrats dans le monde selon Forrester Research. Ce chiffre, qui peut paraître bas, ne reflète pas la réalité : « SAP travaille avec les plus grandes banques mondiales, souvent impliqué dans les plus importants projets en termes de complexité et donc de revenus » précise en effet Jost Hoppermann. SAP dispose en outre de la plus importante base installée de progiciels bancaires dans les plus grandes institutions finan- cières de la planète. L’étonnante percée d’Avaloq 2013 sera l’année de la consécration de l’éditeur suisse Avaloq. Quasi-inconnu il y a peu, il a réussi une forte percée sur le segment des banques privées, devant son concurrent suisse ERI, qui conserve il est vrai une forte base installée sur ce segment de marché ainsi que le rappelle IBS Intelligence. Pour 2013, Avaloq est classé numéro un de la Sales League Table d’IBS Intelligence dans la banque privée grâce à son offre Avaloq Banking Suite.
  • 13. 16 INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook 1 TENDANCES & INNOVATIONS IBS Intelligence. Pour 2013, Avaloq est classé numéro un de la Sales League Table d’IBS Intelligence dans la banque privée grâce à son offre Avaloq Banking Suite. C’est la deuxième année consécutive que l’éditeur figure à cette place. Son importante activité de BPO suite au rachat en 2012 de B-Source le protège grandement contre les aléas du marché helvétique, qui pèse toujours lourd dans son activité. « Plus du tiers des 25 contrats d’Avaloq en 2013 proviennent de banques suisses » rappelle Jost Hoppermann. Présent en France depuis deux ans, Avaloq a localisé son progiciel Avaloq Banking Suite. L’éditeur compte un premier dé- ploiement de son module CRM dans une grande banque française. Cinq déploie- ments ont déjà été réalisés à Monaco. Au travers d’un partenariat ou d’un rachat, l’éditeur se dit prêt à profiter de toute op- portunité pour démarrer ses activités de BPO dans l’Hexagone. Jo Cohen Le marché des progiciels de paiement en ébullition
  • 14. 17INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook 1TENDANCES & INNOVATIONS Alors que le segment du ‘core banking’ est de plus en plus saturé, de plus en plus d’éditeurs se tournent vers le segment plus prometteur des progiciels de paiements destinés aux grandes banques et aux usines métier qui se mettent en place, à l’instar de Transactis (co-entreprise de La Banque Postale et de la Société Générale) ou de Partecis (BNP Paribas et ACI). Ce marché est dopé par l’arrivée du SEPA, des wallets, mais aussi par la croissance des paiements par cartes bancaires. Révélateur de l’intérêt de ce nouveau segment de marché, le rachat de l’éditeur belge Clear2Pay par l’américain FIS n’aura coûté que la bagatelle de 375 M $. L’Open Framework de Clear2Pay a été installé dans de grandes banques comme Santander, Royal Bank of Scotland, Wells Fargo ou encore ANZ. Parmi les nouveaux entrants sur ce segment de marché des solutions de paiements, Temenos capitalise sur le développement réalisé pour ABN Amro Bank. Il concurrence des éditeurs installés de longue date comme ACI Worldwide ou encore Sopra Banking Software. L’éditeur français pourra présenter une offre complète ‘front et back’ grâce à la fusion avec Steria. Présent aussi sur le SEPA pour les banques, rappelons qu’il a lancé l’an dernier SkyBy, un nouveau service innovant de ‘digital wallets’ qui vient élargir son portfolio dans les paiements. Top 6 vendors: Counted combined deals in Europe Vendor Region Count Diasoft Europe 71 Sopra Banking Europe 65 Temenos Europe 36 SAB Europe 24 Avaloq Europe 20 Misys Europe 17 Top 5 vendors: Counted combined deals in France Vendor Region Count Sopra France 31 SAB France 20 Temenos France 1 Capital Bnaking France 1 Avaloq France 1
  • 15. 18 INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook
  • 16. 19INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook PAROLES D’EXPERT 2Par Corinne Esteve Diemunsch, Présidente de TikiBuzz, www.docaufutur.fr
  • 17. 20 INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook 2 PAROLES D’EXPERT Transformant notre quotidien et donc nos modes de consommation, le digital s’im- pose partout et le secteur des services financiers n’y échappe pas, pas plus que les générations dites « seniors ». Dès lors, comment les services financiers ap- préhendent-ils cette révolution digitale ? De nombreuses initiatives concrètes ont d’ores et déjà été mises en œuvre comme des guichets virtuels ou des sites Inter- net responsive design qui permettent une adaptation de l’affichage suivant l’écran de lecture. Ainsi, le client, quel que soit son support préféré de consultation, pourra bénéficier d’une lisibilité optimale. Des services de tchat peuvent aussi être intégrés ainsi que des boutons du type « call me back » ou des agents virtuels. Bien déployés dans les télécoms, ces outils de la relation client le sont relati- vement moins, pour le moment, dans le monde financier. Les banques et assurances ne se privent pas non plus d’utiliser les dispositifs des réseaux sociaux pour séduire leurs clients ou en gagner de nouveaux. Plus qu’un effet de mode, les réseaux sociaux per- mettent aux organismes financiers de moderniser leur image, de toucher de nou- velles cibles, d’établir un dialogue à l’instar de @BNPParibas_SAV, @SG_etvous ou @ CaissEpargneSAV, de relayer des « bons plans » mais aussi d’assurer la continuité de leurs offres, de proposer des contenus pédagogiques ou d’expertises sur des produits et services, sans parler du déve- loppement de la marque employeur. La transformation de l’expérience client dans le monde financier est une nécessité tirée tant par les demandes des clients- consommateurs que par les ruptures technologiques. Dans sa récente étude intitulée « Winning through customer experience », EY annonçait que « 93 % des clients déclarent avoir une confiance modérée ou totale dans leurs banques ». leurs banques ». Cette confiance, il faut la mériter pour la conserver ou la renfor- cer car la fidélisation reste un atout clé de Transformation digitale : quels enjeux pour la relation client ? Réflexion prospective sur l’évolution digitale de notre société, le digital banking introduit des transformations tant en termes d’expé- riences clients que de stratégies marketing et d’organisation. Le digital banking est un phénomène de société qui façonne le pay- sage connu et le fait évoluer. Dans ce contexte, nombreuses sont les organisations qui se demandent par « quel bout démarrer » car en effet il convient de s’interroger sur où commencent et où s’arrêtent les métiers qui constituent l’univers numérique.
  • 18. 21INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook 2PAROLES D’EXPERT la rentabilité. La question de savoir dans quelle mesure les clients ont intégré le digital dans leur rapport à la banque ne se pose plus, par contre celle sur le rôle des agences demeure. En effet, même si la fréquence de visites en agences tend à s’espacer, le contact avec un conseil- ler (bien humain) demeure indispensable dans certaines situations de la vie : une demande de prêt – même si le client aura auparavant étudié les meilleures offres sur le Net via les comparateurs, des conseils de gestion de patrimoine, etc. L’agence doit véhiculer un sentiment de confiance et de qualité de services, tou- cher à l’affectif du client au-delà de ce que peut faire le monde virtuel. Les technologies numériques offrent au- jourd’hui toutes les solutions pour accélé- rer et consolider la satisfaction client car, sans qualité de la relation client, le digital banking n’a pas de sens. Il peut être un véritable accélérateur de performance à condition que l’on sache se tenir en éveil au regard des multiples changements qui s’opèrent chaque jour. 93 % des clients déclarent avoir une confiance modérée ou totale dans leurs banques “ ”
  • 19. 22 INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook 2 PAROLES D’EXPERT Dans un contexte marqué par une relation client 2.0, les banques doivent proposer et surtout mettre à disposition de leurs clients des services sophistiqués et avant tout, sé- curisés. La gestion documentaire n’échappe pas à la règle, la règlementation exige que l’accès à certains documents contenant des renseignements personnels soit restreint et leur partage sécurisé. Les banques doivent donc choisir un sys- tème de gestion documentaire qui utilise un référentiel documentaire sûr, avec authentification et mot de passe, afin de pouvoir contrôler les accès aux docu- ments, suivre et gérer leur lecture, recevoir des notifications ou alertes en cas de mo- dification. Le système de gestion documentaire aide donc à suivre le classement électronique, à gérer les cycles de vie des documents et à déterminer s’ils sont actifs, archivés ou prêts à être détruits. La sécurité renforcée de ces systèmes de gestion documentaire passe aussi par la mise en place d’un coffre-fort numérique ou électronique, véri- table espace réservé du client. Ce dernier permet ainsi de conserver et classer les documents qu’ils soient issus du système d’information de la banque ou de tout autre organisme si le client le souhaite. Le marché des solutions dans le domaine est de plus en plus riche et s’appuie sur des opérateurs de confiance gage de sé- curité et de pérennité. Même si les solutions technologiques existent et ont déjà fait leur preuve, nous ne sommes qu’au début de l’usage du coffre-fort électronique qui doit trouver sa place dans les habitudes des clients. L’avenir est prometteur, les clients com- prennent aujourd’hui que la sécurité est l’affaire et la priorité des organismes aux- quels ils font confiance. Ces organismes sont nombreux mais reste à savoir com- ment le client pourra faire face à l’affluence des propositions et ne pas cumuler les solutions au risque de générer des redon- dances de stockage et donc à terme des pertes de documents. Dématérialisation & archivage en ligne : l’enjeu de la sécurité Dans un contexte de réduction des coûts et de sophistication des services bancaires, les entités financières se positionnent de plus en plus sur la dématérialisation et l’archivage en ligne avec notamment des solutions de coffre-fort électronique.
  • 20. 23INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook 2PAROLES D’EXPERT La gestion documentaire n’échappe pas à la règle, la règlementation exige que l’accès à certains documents contenant des renseignements personnels soit restreint et leur partage sécurisé. “ ”
  • 21. 24 INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook 2 PAROLES D’EXPERT Mais de quoi parle-t-on ? Popularisé depuis le début des années 2010, le big data ou plutôt les big data font référence à l'explosion du volume de données liée aux nouveaux moyens d’échanges et de communication issus d’Internet. Le terme big data est né début 2000 au sein du Meta Group pour se voir lancé par le Gar- tner Group quelques années plus tard. Les big data relèvent de solutions de busi- ness intelligence (BI). De grands acteurs de l’intégration des données ont mené le mouvement comme Oracle, IBM ou encore Microsoft. Aujourd’hui, les offres explosent et les big data sont au centre des préoccupations des DSI, selon Gar- tner. Ces données, aussi bien structurées que non structurées, forment des ensembles qui sont tellement volumineux qu'il est dif- ficile de conserver aujourd’hui des outils classiques de gestion de base de don- nées ou de gestion de l'information pour les exploiter. Les solutions BI permettant de gérer les big data ont pour vocation de consolider les données, les organiser, les traiter. Ces données peuvent prove- nir de terminaux très variés - ordinateurs, smartphones, tablettes, objets connec- tés, publications sur les réseaux sociaux, emails, etc... - et être produites en temps réel ou non depuis n'importe quelle zone géographique dans le monde. L'analyse et le croisement de ces données per- mettent de disposer d'une connaissance beaucoup plus fine des clients devenus plus autonomes grâce au Web. Et, pour capitaliser et organiser la gouvernance des données, une nouvelle fonction a vu le jour dans l’entreprise ces derniers mois, le « chief data officer ». L’objectif ultime pour les organisations est de pouvoir proposer à leurs clients le bon produit ou service, au bon moment, via le bon canal de distribution. Une question demeure : le client ne vivra- t-il pas ces sollicitations, aussi pertinentes soient-elles, comme des intrusions ? La qualité des renseignements et des Big data, une manne pour les services financiers ? Cela ne surprendra personne, les acteurs du monde bancaire sont, par définition, ceux qui détiennent le plus d’informations sur leurs clients : ils savent ce qu’ils dépensent, pour quels montants, à quelles fréquences, auprès de quelles marques... Les habitudes d’achats sont ainsi concentrées au sein des systèmes d’information des banques.
  • 22. 25INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook 2PAROLES D’EXPERT traitements de l’information demeure centrale pour que cette opportunité se concrétise réellement en vecteur de per- formance et de fidélisation. Quoi qu’il en soit, ce marché devrait selon IDC repré- senter près de 42 milliards de dollars en 2018. Une nouvelle fonction a vu le jour dans l’entreprise ces derniers mois, le « chief data officer » “ ”
  • 23. 26 INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook 2 PAROLES D’EXPERT Si le digital révolutionne le business, qu’en est-il du paiement ? Aujourd’hui, l’industrie du paiement mobile se stabilise et devrait passer de 13,8 milliards de dollars en 2013 à 278,9 en 2018. De l’avis de tous, analystes, experts, financiers, consommateurs … les moyens de paiement du futur devront être simples, rapides, sécurisés et mobile. Le nombre de moyens de paiement n’en finit plus d’exploser et les émetteurs, aussi multiples qu’hétéroclites, menacent la suprématie des banques et des services financiers. De leur côté, les technologies de paiement de proximité sont deve- nues un service incontournable pour les consommateurs qui rêvent que le paie- ment sans contact remplace, demain, le cash… ce qui est déjà le cas chez cer- tains de nos voisins européens. Grâce à la technologie NFC (Near Field Communication), il est possible au- jourd’hui de régler ses achats chez les commerçants équipés. Le smartphone, outil indispensable du siècle, permet désormais de payer des transactions de petits montants très simplement pour peu que l’on ait téléchargé l’application qui va bien. Le transfert de sommes plus impor- tantes est également envisageable. Des cartes bancaires NFC permettent aussi ce type d’usage «tap & go». Cela s’ajoute à un ensemble de prestations qui offrent de la valeur au service : comparaison de prix, validation de commande, dialogue et post sur les réseaux sociaux, etc. En France, deux millions de téléphones mobiles sont équipés de la technologie NFC, et ceci n’est qu’un début. La technologie NFC n’est pas unique. D’autres applications mobiles existent. Elles nécessitent parfois de faire commu- niquer entre eux les téléphones. Suivant l’usage, certaines technologies comme le paiement P2P (Peer to Peer) peuvent être plébiscités. Le P2P à distance demande quant à lui de stocker les moyens de paiement dans le téléphone et permet des transferts de compte à compte sans passer par une banque. Le QR code permet également de régler des factures et des achats en magasin ou sur le Web mobile. Bien sûr, toutes ces innovations sont sécurisées et cryptées - c’est ce qu’annoncent les fournisseursquidoivent,quoiqu’ilensoit,res- pecter la législation Française bien avancée en la matière. Le défi majeur actuel est le confort pour
  • 24. 27INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook 2PAROLES D’EXPERT l’usager qui ne sait pas quels moyens de paiement privilégier, de même pour les com- merçants. Finalement, chacun est satisfait des outils qu’il utilise déjà. Dès lors, l’enjeu pour les protagonistes est la séduction visant à faire basculer l’usage : en d’autres termes, il faut créer le besoin ou répondre à une attente particulière. Il faut que les moyens de paie- ment « rendent service » au porteur. C’est ce que l’on observe parmi les nombreuses expé- rimentations aussi créatives que foisonnantes - paiement du stationnement à distance par exemple. Quid de l’évolution du métier de banquier face à ce nouveau paradigme ? Nul doute que les banques demeureront des acteurs incontournables dans l’écosystème des paiements dans la mesure où tout indivi- du nécessite un compte bancaire. Par contre, le rôle de la banque, dans cette nouvelle chaîne de valeur, va évoluer avec le besoin de savoir s’adapter, être créatif et innovant. En France, deux millions de téléphones mobiles sont équipés de la technologie NFC, et ceci n’est qu’un début. “ ”
  • 25. 28 INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook 2 PAROLES D’EXPERT Portefeuille électronique et technologie biométrique : un mariage au profit des consommateurs Le big bang des moyens de paiement a sonné ! Entre la fin annoncée du chèque bancaire, l’extinction du cash dans certains pays, la dématérialisation de titres papier prépayés (déjeuner, cadeau, vacances…), l’arrivée du bitcoin, l’essor du paiement sans contact ou encore le déferlement des portefeuilles électroniques aussi appelés wallets… comment paierons-nous demain nos achats ? 2014 a marqué une transition où l’uni- vers numérique a pris sa place de leader dans la relation client qui est devenue de manière irréversible omnicanal. Le monde technologique est venu bousculer le monde économique et un phénomène d’expérimentations, d’innovations et finalement de transformation des organi- sations s’est instauré. Le paiement n’a pas été épargné. De plus en plus de grandes marques bénéficient de leur propre dis- positif de paiement, privatif ou ouvert, intégrant en général des programmes de fidélité. Les banques, de leur côté, n’ont pas été en reste en termes de créativité. Depuis quelques années, les institutions financières, fortes de leur capacité d’in- novation, ont développé de nouveaux moyens de paiement : les wallets. Remplis de promesses, ces nouveaux portefeuilles version digitale ont aussi souvent entrainé des déceptions car les engagements n’ont pas été tenus. Conçus initialement comme un contenant unique réunissant tous les moyens de paiement du consommateur mais aussi les cartes de fidélité, réductions, programmes de points, etc., les wallets ont vite montré leurs limites car pour être aboutie, une technologie doit suivre sa courbe d’expé- rimentation et d’évolution pour atteindre sa phase de maturité avant d’être supplantée par une nouvelle innovation. Et le consom- mateur est impatient car désormais trop habitué à la réactivité apportée par Inter- net. Les wallets sont aujourd’hui multiples et intègrent des services plus ou moins déve- loppés. La concurrence est rude : à l’instar des banques, les telcos ou encore les Gafa (Google, Amazon, Facebook, Apple) ont développé des solutions de ce type. Leur valeur ajoutée en matière de paie- ment reste à prouver auprès du grand
  • 26. 29INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook De plus en plus de grandes marques bénéficient de leur propre dispositif de paiement 2PAROLES D’EXPERT public qui ne sait pas lequel choisir ni, in fine, pourquoi opter pour ce nouveau moyen de paiement. Sans parler du pro- blème de l’acceptation par les marchands. Toutefois, le niveau de maturité diffère selon les géographies et l’appropriation par les consommateurs du paiement sans contact. Les innovations n’arrivent pas forcément dans un ordre pragmatique comme le démontre la confusion qui règne avant l’organisation du marché. En tout cas, le portefeuille électronique pourrait large- ment accompagner l'essor du paiement mobile et, selon l’Observatoire de la sé- curité des cartes de paiement (OSCP) de la Banque de France, contribuerait à la baisse du taux de fraude sur Inter- net. Confiées à un tiers de confiance, les données personnelles et de paiement sont stockées en vue de réaliser des opéra- tions de paiement. C’est dans ce cadre que la biométrie prend tout son sens. L’identification biométrique permet d’authentifier toute personne à partir de ses propres caractéristiques morphologiques et/ou physiologiques. Empreinte digitale, contour de la main, réseau veineux du doigt, iris, forme du visage, dynamique de signature, voix, etc. sont autant de facteurs d’identifica- tion sur lesquels repose cette technologie. L’enjeu est de créer des spécifications d'authentification forte composées d'un outil ou support personnel, d'un proto- cole de communication sans contact et de technologie biométrique. Facteur clé de réassurance pour les consommateurs, les commerçants et les acteurs financiers, ces ingrédients permettent à eux trois un très fort niveau de sécurité que ce soit pour des achats ou pour des opérations de banque en ligne par exemple. Cela s’ajoute à des possibilités marketing comme la géolocalisation ou encore les big data qui seront ainsi alimentées. Au final, si les portefeuilles électroniques et la biométrie visent à fluidifier et à rendre plus simple l'expérience du paiement, l’enjeu majeur reste la séduction du consomma- teur pour qu’il adopte la technologie. “ ”
  • 27. 30 INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook
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  • 29. 32 INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook 3 INTERVIEWS Tecla Solari, Avaloq : « Avaloq devient un fournisseur de prestations bancaires dans le back office » Avaloq s’est hissé en quelques années parmi les éditeurs de premier plan dans les progiciels bancaires. Avec un chiffre d’affaires 2013 de 450 M $, l’éditeur se positionne pour la seconde année consécutive à la première place sur le marché de la banque privée en Europe selon IBS Intelligence. Dans cette interview, Tecla Solari, directeur général pour l’Europe de l’Ouest et du Sud chez Avaloq, précise les nouvelles ambitions du groupe sur un secteur en pleine mutation. Deux études confirment la percée d’Avaloq dans la banque privée et le ‘wealth management’. Qu’en est-il dans les banques du Tier One ? Nous sommes tout à fait présents dans le Tier One avec des références comme Barclays, RBS, Deutsche Bank ou encore HSBC qui déploie en ce moment notre plate-forme dans ses filiales dédiées à la gestion privée dans le monde. Notre succès tient à de nombreux facteurs, entre autre le fait que nous avons intégré dans notre offre de base les réglementa- tions en vigueur dans différents pays ainsi que leurs systèmes de taxations et leurs fiscalités. Nous sommes également présents dans plusieurs banques de détail comme les Banques cantonales en Suisse, des banques de détail à l’échelle internatio- nale et le groupe suisse Raiffeisen qui utilise nos solutions dans les moyens de paiements et pour les activités de sa banque centrale. Cette banque compte 3,8 millions de clients et plus 1100 agences. Je note éga- lement que le Gartner nous à positionné en 2013 dans les leaders du Magic Quadrant « International Retail Core Banking ». La raison est que notre progiciel Avaloq Banking Suite peut répondre aux besoins des banques de détail en termes de cou- verture fonctionnelle et de volumétrie. Où en êtes-vous de votre engagement dans le BPO ? Nous sommes le seul acteur à avoir une stratégie offensive dans ce secteur, au
  • 30. 33INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook 3INTERVIEWS au point que nous nous présentons aujourd’hui non plus uniquement comme un éditeur mais également comme un fournisseur de prestations bancaires pour le back office. L’an dernier, nous avons réalisé environ la moitié de notre chiffre d’affaires dans le BPO. Nos centres de BPO sont implantés actuellement en Suisse, en Allemagne et à Singapour. Avaloq s’est lancé dans le BPO sur le marché allemand en créant une co-entreprise avec la banque allemande quirin bank. Nous mettons en place ces centres par le biais de partenariats avec des banques ou des sociétés du secteur. L’objectif est d’offrir des solutions d’externalisation des processus métiers et informatiques aux banques dans ces pays. D’autres centres sont en cours d’ouverture en Europe. Nous avons une vraie stratégie dans le BPO où nous sentons une forte demande. Afin d’y répondre, nous avons nommé récemment le Dr Enrico Ardielli au poste de responsable des acquisitions du groupe. Il occupait précédemment la fonction de directeur financier dans notre groupe. Ainsi, dans le cadre de notre vision de ce marché, nous allons poursuivre notre développement dans le BPO en créant un réseau mondial de centres de sous- traitance opérationnelle par croissance organique et par acquisitions. Qu’en est-il en France ? Nous sommes convaincus qu’il existe là aussi une forte demande, y compris au sein des grandes banques de détail. Jusque là, de nombreux prestataires spécialisés proposaient un volet du métier bancaire comme le chèque, les titres, les paiements, etc. Le modèle de banque universelle a favorisé ce développement. Aujourd’hui, la situation évolue. Les banques veulent de plus en plus de services d’externalisation couvrant tout le back office. La demande des banques en matière de digital banking constitue un tournant majeur dans cette industrie. Comment Avaloq compte-t-il y répondre ? Nous investissons depuis des années plusieurs M$ en R&D dans ce secteur du front office avec l’objectif d’aider les banques à proposer à leurs clients plus de contenus en ligne, de faciliter la com- munication sur les différents canaux sans oublier d’intégrer l’agence traditionnelle à cette nouvelle problématique. Les clients veulent en effet plus d’autonomie lorsqu’ils sont sur le site de leur banque mais aussi pouvoir dialoguer avec leur conseiller en partageant un écran commun pour une simulation ou toute autre opération. Tous les canaux doivent se complémen- ter dans cette approche de la banque digitale. Plusieurs de nos clients utilisent à cet effet notre solution Avaloq Front, telles que par exemple Rothschild et la Banca dello Stato del Cantone Ticino. D’autres banques de détail et banques privées sont également en cours d’implémentation de cette plate-forme. Propos recueillis par Jo Cohen
  • 31. 34 INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook 3 INTERVIEWS Henri Assaf, SAB : « Nous visons aussi le marché des banques du Tier One » Avec son progiciel SAB/AT, l’éditeur SAB s’est hissé dans le Top 5 des meilleures ventes de progiciels pour les banques universelles en 2013. L’architecture intégrée de ce progiciel va évoluer vers plus de flexibilité. Dans cette interview, Henri Assaf, directeur général et co-fondateur de SAB précise les nouveaux objectifs de l’éditeur en France comme à l’international. Après une bonne année 2013 où vous avez profité selon IBS Intelligence du trou laissé par Viveo, comment se profile l’année 2014 au trois quarts entamée ? Notre chiffre d’affaires pour les six pre- miers mois de l’année est en croissance de 15% par rapport à une année 2013 qui a été bonne pour SAB avec 42 M € de chiffre d’affaires. Le trou de Viveo auquel font allusion certains cabinets n’est pas le seul élément qui explique notre succès. Nous avons signé 13 nouvelles affaires qui révèlent le succès de notre nouvelle stratégie fondée sur le renouvellement de notre offre avec le progiciel SAB/AT, la création de SAB Services, notre déploie- ment à l’International avec la création d’une filiale à Dubaï et enfin l’ouverture prochaine de notre capital. Ce reposition- nement, qui remonte à 2011, commence à porter ses fruits. La fusion de Sopra avec Steria modifie- t-elle la donne ? Sur le segment des petites et moyennes banques, où nous sommes leaders incon- testés en France, nous ne sommes en concurrence que très rarement, y compris depuis que Sopra Banking Software dispose à son catalogue de l’offre Amplitude. Sur le segment des grandes banques du Tier One, nous faisons juste nos premiers pas avec l’installation de SAB/AT à la Caisse de Dépôts. Notre ambition est clairement d’être plus actifs sur ce segment du marché. Il est donc sûr que nous allons nous retrouver plus souvent en concurrence. Nous sommes ouverts à la concurrence qui est toujours une stimulation profitable pour tout le marché.
  • 32. 35INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook 3INTERVIEWS Où en est SAB dans ses ambitions à l’International ? Nous avons réalisé en 2013 environ 20 % de notre chiffre d’affaires hors de France. Ce ratio était de 10 % en 2012. Nous visons une part de 30 % pour cette année. Même si la France et les pays franco- phones (Algérie, Benelux, etc.) restent notre premier marché, nous nous déve- loppons rapidement à l’International avec une stratégie ciblée. Notre filiale à Dubaï est le bras armé de cette ambition avec une dizaine de bureaux dans le monde. Nos priorités sont en Afrique, en Asie et en Europe de l’Ouest, notamment l’Italie, l’Angleterre et l’Allemagne. Etant engagés dans les projets de nos clients, nous tra- vaillons avec des partenaires locaux comme c’est déjà le cas en Turquie, en Indonésie ou en Mauritanie. Quel bilan tirez-vous de vos activités dans le SaaS et le BPO ? Il est très positif. Sur les 20 établissements de paiement français, 11 sont équipés de progiciels dont 8 par SAB/AT, un en acquisition de licence et sept en mode SaaS. Le marché français est mûr pour cette approche qui demande d’installer des logiciels non-SAB pour adresser des besoins en paie, en éditique, etc. Nous avons embauché Lydie Assouline, ex- Responsable BO de Groupama Gan Vie pour diriger cette activité sous le chapeau de SAB Services. Le BPO dans le back office constitue aussi un axe de développement majeur. SAB Services compte à présent 27 clients dont un tiers nous achètent des prestations de BPO. Le chiffre d’affaire de ce business progresse plus lentement en volume que le reste, ce qui est normal quand les clients sont facturés à l’usage. Aujourd’hui, SAB Services est basé en France. Nous prévoyons d’ouvrir rapidement des centres régionaux afin d’accompagner la demande à l’International. Comment adressez-vous la demande des banques dans le digital ? Nous investissons beaucoup dans la banque digitale et dans les paiements. Nous intégrons les smartphones et les tablettes dans notre environnement afin de répondre aux nouveaux besoins des banques. Cette démarche modifie en pro- fondeur l’architecture de notre solution SAB/AT qui intègre désormais un work- flow pour suivre les process. Une version 3 de SAB/AT sera lancée fin 2015 afin de répondre aux besoins de flexibilité de type « plug and play » exigés par le digital. Nous renforçons par ailleurs nos offres pour répondre aux demandes des nou- veaux établissements de paiements nés de la DME 2 ainsi que les besoins nés du SEPA. En février 2015, nous allons obtenir la certification PCI DSS afin de proposer des services répondant aux exigences de sécurité dans les cartes bancaires. Ils seront proposés dans le cadre de SAB Services. Propos recueillis par Jo Cohen
  • 33. 36 INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook 3 INTERVIEWS Jost Hoppermann, Forrester Research : « Les progiciels de paiement ont le vent en poupe » Forrester Research a publié peu avant l’été son étude « Global Banking Platform Deals 2013 », comptabilisant environ 1600 contrats signés dans le monde par 29 éditeurs. Dans cette interview, Jost Hoppermann, vice-président et analyste senior chez Forrester Research analyse les nouvelles tendances qui marquent ce marché. Sopra and Steria fusionnent. Cela aura- t-il selon vous un impact sur l’édition de progiciels bancaires ? Sopra Banking Software arrive en tête des ventes en Europe occidentale pour 2013, devant Temenos, SAB, Avaloq et Misys. Sur le papier, la fusion avec Steria consacre la naissance d’un acteur dont le périmètre va s’étendre, à condition toute- fois que la fusion soit réussie. L’acquisition n’est pas en soi une garantie de succès. Nos prochaines études diront précisé- ment si le nouveau périmètre de Sopra Banking Software renforcera ses positions sur certains marchés européens, notam- ment le marché allemand qui reste dominé par des acteurs comme Temenos, Oracle et Misys et où Steria est en meilleure posi- tion. Les progiciels dédiés aux paiements deviennent pour les éditeurs de ce marché un nouvel axe de diversification. Quelle est votre vision de ce segment du marché? Nous devons faire la distinction entre deux aspects des paiements. Il y a d’une part les sociétés de services financiers et les banques qui ont investi massivement dans de nouvelles options plus pratiques afin de créer de nouveaux moyens de paiements ciblant les consommateurs, et, dans une moindre mesure, les entre- prises. Les exemples se multiplient avec de nouvelles fonctionnalités de paiement en ligne comme le propose déjà un acteur comme PayPal. Ces solutions plus pratiques offrent des services efficaces de paiement comme le paiement des factures via mobile, le paiement mobile sur le point de vente ou encore le paiement peer-to-peer entre particuliers. Certes, l’adoption de ces nouvelles possibilités diffère d’un pays à l’autre. Néanmoins, nous pouvons être sûrs qu’ils vont augmenter de manière significative le nombre de transactions de paiement au cours des prochaines années. Cette évolution est à la fois une bénédiction et une malédiction pour les banques. D’autre part, bien que ces opé- rations de paiement soient une excellente occasion pour les banques d’augmenter leurs recettes avec des services supplé-
  • 34. 37INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook 3INTERVIEWS mentaires, de nombreuses banques n’ont toujours pas mis à jour leurs solu- tions de traitement de ces opérations. Les systèmes existants sont souvent trop complexes pour fournir la flexibilité néces- saire pour servir les clients de la banque en ligne ou de la banque mobile. Ils sont en outre trop coûteux et pas suffisamment évolutifs pour absorber les volumétries en question. Dans cette perspective, le récent rachat de Clear2Pay par l’américain FIS démontre que ce segment de marché offre des pers- pectives de développement intéressantes pour les éditeurs de progiciels bancaires. Alors que FIS possède déjà une offre di- versifiée de solutions de paiement dans son portefeuille, la décision d’acquérir Clear2Pay est à mon sens une étape in- dispensable qui lui permettra d’améliorer et de moderniser son offre produit dans les paiements. Cependant, et je me répète volontairement, une acquisition n’est pas une garantie de succès. FIS doit d’abord intégrer avec succès Clear2Pay dans son environnement. Des technologies comme le big data semblent jouer un plus grand rôle dans les banques. Comment voyez-vous cette évolution ? C’est une tendance majeure. D’ores et déjà, l’implémentation de solutions de big data pour la gestion des risques financiers montre une baisse des temps de reporting de plusieurs heures à quelques minutes. D’autres exemples comme le text-mi- ning ou l’analyse sémantique des médias sociaux auront un gros impact potentiel dans la banque de détail, mais aussi dans la gestion privée. Pour l’heure, l’usage du big data pour l’analyse de gros volumes de données dans le secteur bancaire reste balbutiant. Il sera incontournable à terme pour traiter les données des clients, faire de l’analyse prédictive et de la gestion des risques ou encore améliorer la qualité de l’information, les temps de réponse, les taux de vente ou encore la satisfaction du client. De telles analyses peuvent aider à identifier avec précision les besoins des clients ou évaluer si un client est suscep- tible d’accepter un produit ou un service dans un contexte donné. La gestion des risques offrira également des possibilités grâce à l’appui du big data. Plus rapide et avec plus de données, cette technologie réduira le risque de perte, voire aidera à accroître les revenus. Forrester Research prédit qu’un nombre croissant de banques feront faire appel au big data pour rester en tête de course. Ces banques planifieront et exécuteront des approches plus larges et plus riches, en particulier dans la banque de détail. Les projets de big data et d’analyse vont donc se multiplier. De plus en plus de banques cherchent à externaliser leur système de ‘core banking’. Comment voyez-vous l’évolution de cette tendance de BPO? Les banques dépensent une large part de leurs budgets IT dans la maintenance et l’exploitation de leur système d’informa- tion, et assez peu dans l’innovation. La nécessité de rester concurrentiel à l’ère du Client Roi rend cette approche budgétaire totalement obsolète. Les banques doivent donc trouver des moyens d’investir plus activement dans des solutions axées sur le client qui leur permettent d’être plus compétitives. Passer du modèle tradition- nel avec un progiciel bancaire acheté et opéré par la banque au modèle externa- lisé chez un prestataire de BPO est une façon de dégager des budgets pour plus d’innovations. Cela permettra aussi de favoriser l’industrialisation de la banque, sujet longtemps discuté, mais pas néces- sairement mis en œuvre. Propos recueillis par Jo Cohen
  • 35. 38 INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook 3 INTERVIEWS Eric Pasquier, nouveau CEO de Sopra Banking Software : « Nous sommes le quatrième éditeur mondial dans les progiciels bancaires » Alors que Sopra Banking Software s’apprête à changer d’ici peu de périmètre suite au rapprochement entre Sopra et Steria, Eric Pasquier, fait le point sur la stratégie de l’éditeur sur un marché en pleine mutation. L’année 2014 est aux trois quarts entamée. Comment se profile-t-elle pour Sopra Banking Software ? 2014 sera une année charnière pour nous car Sopra Banking Software est en train de changer de modèle. Nous passons du modèle « éditeur-intégrateur » au modèle « offreur global de solutions » pour le sec- teur de la finance. Nous continuons d’investir lourdement afin de faire évoluer nos plates-formes pour qu’elles puissent répondre aux besoins de la banque digitale en termes d’agilité et de flexibilité. Pour ce qui est de notre positionnement sur le marché, nous étions à la première place en Europe et en France au clas- sement Forrester Research en 2013. Toujours selon le cabinet britannique, nous sommes aussi le quatrième acteur mondial de ce secteur. D’autres acquisitions sont-elles envisageables ? Nous restons très attentifs à ce qui se passe sur ce marché où la consolidation se poursuit en permanence. Pour l’heure, le changement de périmètre qui suivra l’apport des progiciels bancaires de Steria est notre principal chantier. Où en êtes-vous dans le SaaS et le BPO ? Nous avons démarré notre activité dans le SaaS en France comme dans d’autres pays où la demande est plus mature, en Allemagne et au Royaume-Uni. Nous avons pour clients des banques directes, des établissements de paiements ou des sociétés d’hypothèque. Cette activité démarre bien, mais reste marginale en termes de chiffre d’affaires. Quant au BPO, notre intention est de répondre à la demande de nos clients lorsqu’elle se présente.
  • 36. 39INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook 3INTERVIEWS Dans quelle direction vont évoluer vos plates-formes ? Nous revisitons en profondeur l’architec- ture de Sopra Banking Platform avec l’aide off-shore de notre filiale en Inde. Nous avons également décidé d’embarquer les technologies d’Axway et de sa filiale Sys- tar dans cette nouvelle architecture pour qu’elles soient disponibles en mode natif afin de gérer tous les flux de bout en bout. La plate-forme Amplitude va continuer d’évoluer vers un meilleur TCO et un dé- ploiement plus rapide. Avez-vous acquis de nouveaux clients sur ces deux plates-formes ? Parmi l’ensemble des signatures, nous sommes en cours de finalisation d’un contrat majeur avec une grande banque. Ce chantier, prévu pour durer environ cinq ans, est d’une importance égale avec celui du programme NICE du Crédit Agri- cole. Pour ce qui est d’Amplitude, je dirai juste que nous avons déployé le progiciel dans 13 banques africaines ces neuf der- niers mois. Où en est votre offre en matière de banque digitale ? Notre vision de la banque digitale va du client jusqu’au back office, seule manière d’optimiser les coûts opérationnels afin que les banques renouent avec la renta- bilité. Dans cette perspective, nous avons établi un laboratoire DigiLab que nous partageons avec Sopra. Nous apportons le socle technologique sur tous les canaux de distribution alors que Sopra prend en charge tout le volet consulting. Nous avons annoncé des outils de gestion de coffres électroniques, Virtual Advisor pour calculer le prix de nouveaux services et Mobile Factory sur tablette ou smartphone pour les conseillers. Ces offres s’ajoutent à notre solution de wallet pour les banques. Et le canal des automates bancaires ? L’arrivée prochaine de la solution Stecard de Steria dans l’offre de Sopra Banking Software est un premier pas sur ce canal majeur sur lequel nous entendons être pleinement présents. Certifiée PA-DSS 2.0 depuis peu, elle est capable de collecter les flux monétiques de retrait et de paiement et de gérer les autorisations bancaires sur ce canal des automates. Nous avons l’intention de développer cette activité et envisageons toutes les possibilités, y compris des acquisitions technologiques. Le marché des paiements connaît une activité fébrile comme en témoigne le récent rachat de Clear2Pay par l’américain FIS. Quelle est votre stratégie dans ce secteur? C’est un secteur en pleine consolidation. Le secteur des paiements connait un second cycle. Nous y avons de solides positions avec plus de cinquante banques utilisant nos solutions. Le succès de l’usine de paiement par cartes Transactis, filiale de La Banque Postale et de Société Générale, est une excellente référence pour nos offres. Le rapprochement avec Steria va nous permettre de proposer des solutions allant du front au back office. La complémentarité jouera aussi dans le SEPA. Notre offre vise le marché des banques et celle de Steria le marché des entreprises. Nous avons annoncé notre offre SEPAmail au dernier Sibos de Boston. Propos recueillis par Jo Cohen
  • 37. 40 INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook 3 INTERVIEWS Marc-Henri Desportes, Worldline : « Nous espérons que l’Europe étendra le champ des possibles » Quelques mois après l’entrée en bourse de Worldline, Marc-Henri Desportes, directeur général adjoint de Worldline, s’exprime, à l’occasion du salon Cartes 2014, sur les objectifs de l’entité et les perspectives 2015 sur le marché des paiements. Worldline a annoncé à l’occasion du salon Cartes 2014 la signature d’un accord avec Visa Europe France sur une solution de paiement mobile sans contact basée sur la technologie HCE. Comment cette initiative s’inscrit-elle dans la stratégie de Worldline ? Worldline effectue depuis plusieurs années des travaux de recherche et dé- veloppement sur la technologie HCE et a d’ailleurs remporté un prix l’année der- nière sur une solution HCE. Ces travaux s’inscrivent dans nos recherches sur la sécurité et l’authentification forte. Nous en avons parlé avec les acteurs bancaires et il se trouve qu’un scheme, en l’occur- rence Visa Europe France, a voulu aller de l’avant. Ce partenariat s’est donc construit tout naturellement avec un objectif de dé- ploiement très rapide. Le sans contact est l’un des axes de développement du paiement mobile. Quid de votre positionnement sur les axes de développement prisés par les différents acteurs des paiements comme le wallet ? Le paiement mobile est en effet un marché riche avec une abondance de solutions pour différents univers d’application. Le foisonnement que nous observons au- jourd’hui mènera à une consolidation. De son côté, Worldline pousse toutes les ini- tiatives s’inscrivant dans cette innovation en n’oubliant pas l’impératif de fédérer les options afin que toutes les solutions puissent communiquer entre elles. Nous avons par exemple été l’un des acteurs de la construction de Paylib en France et savons d’ores et déjà que le mouve- ment va s’amplifier avec d’entités comme Crédit Mutuel Arkéa dès 2015 et d’autres banques qui suivront. Cela s’ajoute à des initiatives du même type au Benelux, où nous sommes très présents. Enfin, les acteurs bancaires ne sont pas nos seuls partenaires puisque nous travaillons éga- lement avec les retailers sur ces mêmes
  • 38. 41INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook 3INTERVIEWS sur ces mêmes sujets. Cette phase de foisonnement est intéressante car elle est pleine de richesse et d’opportunité et aboutit à un marché des paiements de plus en plus riche. Ce marché des paiements que vous décrivez comme riche est également caractérisé par des évolutions réglementaires importantes. Comment un acteur technologique comme Worldline appréhende-t-il ces évolutions ? Les sujets DSP2, réglementation cartes avec les commissions d’interchange, et standardisation européenne de type EPAS sont parties prenantes de nos groupes de travail. A ce stade, il est important pour nous de mener une politique de standar- disation paneuropéenne, d’autant qu’en tant que grand groupe nous pouvons bénéficier d’effets d’échelle. Nous avons d’ailleurs travaillé sur une offre d’acqui- sition européenne afin de répondre aux attentes des banques qui souhaitent optimiser leurs frais et trouver des oppor- tunités dans le contexte cross-boarder en raison de la baisse des interchanges. Nous espérons que l’Europe étendra le champ des possibles. Quelles sont vos priorités en matière d’innovation ? Outre le paiement mobile, il existe un réel potentiel sur les CLO (Card Linked Offers, ndlr.). Nous réfléchissons avec les banques sur ce sujet et avons effectué des initiatives comme la « data value factory », qui est un lieu d’échanges neutres et ano- nymes à des fins marketing. Les solutions de contrôle et les offres de wallet plus riches et sécurisées font également partie de nos travaux, d’autant que cela s’inscrit dans le contexte de convergence. Nous effectuons également des travaux sur la biométrie qui représente un changement un peu lourd pour les banques et donc pas évident à pousser. Il est évident qu’Apple Pay remet la biométrie au centre, d’autant que des solutions existent sur l’empreinte digitale et que la biométrie vocale suscite également l’attention des banques, à juste titre de notre point de vue. La crypto-monnaie est également l’un de nos sujets de réflexion, tout comme les wearable devices à l’image de la montre connectée qui doivent s’inscrire dans les usages avec un smartphone associé. Quels sont les projets de Worldline en 2015 ? Le champ est vaste pour continuer à gagner en effets d’échelle et développer nos métiers à l’international, d’un pays européen à l’autre. Nous lancerons égale- ment de nouvelles solutions de paiement en partenariat avec des banques et des retailers. Worldline a connu en 2014 une évolution importante avec un changement de nom et une introduction en bourse. Quels sont les impacts organisationnels ? L’introduction en bourse a permet de ren- forcer le management et d’ouvrir le capital avec une part de 30 % qui se trouve sur le marché. C’est une étape importante pour la sécurité et la visibilité de l’entité. Les marges de manœuvre financières qui sont issues de cette introduction en bourse sont importantes pour se développer de façon plus conséquente, notamment au travers d’acquisitions. Propos recueillis par Andréa Toucinho
  • 39. 42 INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook 3 INTERVIEWS Gérard Nébouy, Visa Europe France : « En 2020, la moitié des paiements seront effectués avec d’autres supports que la carte » A l’occasion du salon Cartes 2014, Gérard Nébouy, executive director de Visa Europe France, analyse l’évolution du marché des paiements. Visa Europe France s’allie à Worldline sur une solution de paiement mobile sans contact compatible avec Host Card Emulation (HCE). Comment est né ce projet ? Ce projet est né d’un constat : Visa Europe France pense que les modalités de paie- ment vont changer en raison des évolutions sociologiques fortes. L’exemple le plus récent n’est autre que l’offensive d’Apple qui va accélérer les changements dans le domaine du mobile. Le paiement mobile sans contact fait partie du changement. Nous le voyons avec les chiffres obtenus au Royaume-Uni. Nous pensons que le sans contact est l’avenir et que la carte constitue, certes, un instrument important, mais il y a de la place pour d’autres outils, comme le téléphone. C’est d’ailleurs pour- quoi Visa Europe s’est toujours déclaré agnostique à la technologie, avec pour seul objectif d’être à l’écoute des consom- mateurs et des clients. Le lancement d’une solution HCE nous est donc paru naturel pour avancer sur le marché, notamment en raison des récentes annonces importantes sur le paiement mobile dans le cadre du monde Apple. La capacité de cet acteur à tirer le marché est bien connue. Worldline, avec qui nous travaillons déjà en France et en Europe, nous est apparu comme un partenaire légitime. Comment cette solution s’inscrira-t- elle dans les offres de paiement mobile déjà proposées par Visa à l’image d’Orange Cash ou V.me ? Orange Cash sera prochainement lancé à l’échelle nationale et notamment à Lille cette semaine ce qui nous permettra d’avancer sur le marché. La solution s’ins- crit dans notre stratégie d’évolution dans le secteur des paiements en suivant les besoinsdesclients.Noussommesconvain- cus qu’en 2020 la moitié des paiements seront effectués avec d’autres supports que la carte. Nous devons donc anticiper les choses et être présents sur toutes les
  • 40. 43INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook 3INTERVIEWS choses et être présents sur toutes les so- lutions qui ont un avenir comme HCE qui constitue une réponse aux consomma- teurs équipés de téléphones sous Android. L’un des signes distinctifs de cette offre est la tokenisation. Pourriez-vous détailler cet élément sécuritaire ? Le principe de tokenisation, promu dans le cadre de ce pilote, consiste à trans- former les données sensibles de la carte en un jeton qui se substitue au numéro de la carte. Cette technologie a d’ailleurs déjà fait ses preuves avec le service de paiement sur internet e-Carte Bleue. La tokenisation soulève cependant d’autres questions à savoir vers quoi va-t-on aller ? Il y a fort à parier que la réponse sera ap- portée au niveau européen voire mondial avec l’avènement du commerce trans- frontières. C’est un réel sujet de fond car le paiement électronique est par essence transfrontières alors même que c’est un segment où les risques sont importants en termes de fraude. Il convient donc de créer des systèmes de paiement souples permettant de lutter contre la fraude à l’image de V.me by Visa. Comment évolue le déploiement de V.me by Visa ? Où en sont les travaux réalisés par le groupe de travail sur l’interopérabilité européenne ? La solution est testée par plusieurs banques et a été adoptée par de nom- breux e-commerçants. Le lancement commercial devrait avoir lieu en début d’année. Le groupe de travail poursuit ses travaux afin de créer une réelle inte- ropérabilité européenne dans les meilleurs délais. Bien que ce sujet soit défendu d’un point de vue politique et stratégique, il est compliqué à mettre en place d’un point de vue technique. Quels sont les autres projets de Visa Europe France en 2015 ? Nous observons l’ensemble des travaux menés au niveau paneuropéen et avons défini deux domaines sur lesquels nous souhaitons faire des efforts. D’une part, le paiement cross boarder. La France est l’une des premières destina- tions touristiques du monde et les Français voyagent beaucoup. Or, il y a une sous- utilisation de la carte pour effectuer des paiements transfrontières. D’autre part, le mPOS qui permet de déve- lopper le champ d’utilisation de la carte. Visa Europe a mené une étude sur ce sujet. Nous sommes persuadés que 2015 sera le théâtre de nombreux développe- ments sur ce marché. Nos autres travaux portent sur le renforcement de la qualité des services dans la catégorie haut de gamme avec la création de la gamme Visa Platinum et la sophistication du service de conciergerie de la Visa Infinite. Nous allons créer dès mars 2015 un think tank sur les paiements de demain et nous poursuivons nos travaux sur le paiement sans contact. Près de 18 millions de cartes sans contact sont en circulation dans l’Hexagone et le nombre de transactions, qui est en hausse, va exploser en 2015. Propos recueillis par Andréa Toucinho
  • 41. 44 INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook
  • 42. 45INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook ANNUAIRE 4
  • 43. 46 INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook 4 ANNUAIRE Société : A2iA Adresse : 39 rue de la Bienfaisance Code postal : 75008 Ville : Paris Télephone : 01 44 42 00 80 Fax : 01 44 42 00 81 Site Web : www.a2ia.com/fr Forme juridique : SA Capital Social : 519 679€ Contact Prénom : Venceslas Nom : Cartier Télephone : 01 44 42 00 92 E-mail : venceslas.cartier@a2ia.com Activité : A2iA est le spécialiste mondial de l’extraction de contenus, la classification de documents et la reconnaissance d’écriture manuscrite et imprimée. Avec A2iA, automatisez vos processus de dématérialisation et accélérez l’accès aux données jusqu’alors inexploitées. A2IA
  • 44. 47INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook Société : Accenture Adresse : 118 avenue de France Code postal : 75013 Ville : Paris Télephone : 01 53 23 55 55 Fax : 01 53 23 53 23 Site Web : www.accenture.com Forme juridique : SAS Capital Social : 17 250 000€ CA : 1 072 177 100€ Contact Prénom : Erika Nom : Jensen Télephone : 01 56 52 71 11 E-mail : erika.jensen@accenture.com Activité : Accenture est une entreprise internationale de conseil en mana- gement, technologies et externalisation. Combinant son expérience, son expertise et ses capacités de recherche et d’innovation développées et mises en œuvre auprès des plus grandes organisations du monde sur l’ensemble des métiers et secteurs d’activités, Accenture aide ses clients - entreprises et administrations - à renforcer leur performance. 4ANNUAIRE ACCENTURE
  • 45. INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook48 4 ANNUAIRE Société : ABBYY France Adresse : 4 rue Leroux Code postal : 94100 Ville : Saint-Maur-des-Fossés E-mail : sales_france@abbyy.com Site Web : www.france.abbyy.com Forme juridique : SARL Contact Prénom : Grégory Nom : Laborderie E-mail : laborderie@abbyy.com Activité : ABBYY est un acteur majeur dans la reconnaissance de documents et la capture de données. Il propose des solutions documentaires pour optimiser les processus d’affaires. ABBYY fournit les solutions de dématérialisation pour les différents processus bancaires tels que : la reconnaissance des cartes d’identité, le traitement des dossiers des crédits, des actes de gestions, des demandes d’ouverture de compte, le support des applications mobiles, l’archivage des documents. Les majeures institutions financières s’appuient sur une vaste gamme de nos solutions. ABBYY
  • 46. 49INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook Société : ABBYY France Adresse : 4 rue Leroux Code postal : 94100 Ville : Saint-Maur-des-Fossés E-mail : sales_france@abbyy.com Site Web : www.france.abbyy.com 4ANNUAIRE ABBYY ABBY FlexiCapture Nom du produit : ABBYY FlexiCapture Description fonctionnelle : ABBYY FlexiCapture est la plate-forme de capture pour l'entreprise de nouvelle génération, pour l'acquisition de données à partir de différents types de documents. Cette plate- forme extrait les informations clés pour l'entreprise à partir de documents, puis les transfère vers ses processus métier internes. De nombreux secteurs différents tirent profit de la séparation, classification et extraction automatisée des informations de divers types de documents (avis de dépôt, demandes de crédit, contrats, documents d'emprunt logement, demandes de prêt). La reconnaissance intelligente de docu- ments permet la classification automatisée des documents en fonction de leur type, ainsi qu'une extraction des informations clés de l'entreprise. Les modules définis par l'utilisateur autorisent une intégration en douceur dans les applications de l'en- treprise, et peuvent s'appliquer à tous les secteurs pour faciliter la dématérialisation. Plus d'informations : http://france.abbyy.com/flexicapture/ Compétences et services associés : -Entrée multi canal : papier, fax et e-mail -Traitement de différents types de docu- ments dans n'importe quels formats -Extraction conforme des données impor- tantes des documents -Validation automatique des données grâce à un ensemble de règles spécifique à chaque pays -Extensibilité élevée pour le traitement de volumes élevés -Apprentissage en ligne -Intégration flexible, souple et directe dans les systèmes dors aux ERP, GED, Share- Point, CRM -Support disponible dans plus de 180 lan- gues Utilité pour le client : -Augmentation de l'efficacité opérationnelle et de la qualité des données -Réduction à un minimum du travail manuel et l'économie des couts -Réduction de risques, augmentation de la transparence et assurance de la sécurité des investissements -Satisfaction client améliorée -Processus de prise de décision plus rapide -Réduction des coûts et retour sur investis- sement rapide Références (nombre, exemples) : Caisse d’Epargne, BNP Paribas, Deloitte, Deutsche Bank, Barclays, Banco Popolare, Citibank, et plus encore. Contact Prénom : Grégory Nom : Laborderie E-mail : laborderie@abbyy.com
  • 47. 50 INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook 4 ANNUAIRE Société : ACI Worldwide Adresse : 3 square Desaix Code postal : 75015 Ville : Paris Télephone : 01 70 61 80 00 Fax : 01 45 79 12 57 E-mail : contact@aciworldwide.com Site Web : www.aciworldwide.com Forme juridique : SASU Capital Social : 100 000€ CA : 10 841 500€ Contact Prénom : Catherine Nom : Holbrook Télephone : 01 70 61 80 08 E-mail : catherine.holbrook@aciworldwide.com Activité : ACI Worldwide gère les paiements et les transactions bancaires électroniques de près de 2 000 établissements financiers, commerçants et processeurs dans le monde entier. Par le biais de notre suite intégrée de produits logiciels et de services hébergés, nous fournissons une large gamme de solutions dans les domaines suivants : paiements électroniques, transactions bancaires, services bancaires sur mobile, en succursale et par synthèse vocale, détection des fraudes et services de trade finance. ACI WORLDWIDE
  • 48. 51INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook Société : Adobe Adresse : 112 avenue Kleber Code postal : 75784 Ville : Paris Cedex 16 Télephone : 01 56 54 99 00 Fax : 01 56 54 99 01 Site Web : www.adobe.com Forme juridique : SAS Capital Social : 496 560€ CA : 28 854 100€ Contact Prénom : Marion Nom : Maillard Télephone : 01 70 98 15 23 E-mail : maillard@adobe.com Activité : Adobe est le leader mondial des solutions multimédias et de marketing numérique. Grâce à nos outils et services, nos clients créent du contenu numérique novateur, le diffusent sur l’ensemble des sup- ports et terminaux, mesurent son efficacité, l’optimisent au fil du temps et obtiennent de bien meilleurs résultats. Nous aidons nos clients à créer, gérer, analyser et monétiser leur contenu sur l’ensemble des canaux et des écrans. 4ANNUAIRE ADOBE
  • 49. 52 INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook 4 ANNUAIRE Société : ADOC Solutions Adresse : Parc d’activités des Gressilières 1 bis avenue Jules Verne Code postal : 44230 Ville : Saint-Sebastien-sur-Loire Télephone : 02 28 21 06 06 Fax : 02 28 21 06 07 E-mail : contact@adoc-solutions.eu Site Web : www.adoc-solutions.eu Forme juridique : SAS Capital Social : 301 180€ CA : 1 665 500€ Contact Prénom : Jean-Sebastien Nom : Wagner Télephone : 02 28 21 06 06 E-mail : js.wagner@adoc-solutions.eu Activité : ADOC Solutions apporte à ses clients une expertise complète dans la chaîne de dématérialisation documentaire : -Capture de documents : scanners de production, reconnaissance documentaire, extraction de données -Gestion des documents et processus métiers : processus de circulation des documents dans l’entreprise, gestion documentaire, archivage électronique -Prestations de services : audits, accompagnement dans les projets, prestations de numérisation... ADOC SOLUTIONS
  • 50. 53INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook Société : AKIO Software Adresse : 43 rue de Dunkerque Code postal : 75010 Ville : Paris Télephone : 01 53 20 63 80 Fax : 01 53 20 40 93 Site Web : www.akio.fr Forme juridique : SAS Capital Social : 500 994€ Contact Prénom : Gwenola Nom : Rodier Télephone : 01 53 20 63 89 E-mail : grodier@akio.com Activité : Leader sur le marché de la gestion globale de l’engagement client, Akio Software édite une suite logicielle intégrée permettant de trai- ter avec la même maturité l’ensemble des canaux de communication – voix, écrit, web et mobile – entre l’entreprise et ses clients. Le logiciel de gestion unifiée de l’expérience client, Akio Unified Inte- raction Center, équipe les services clients et centres de contacts de moyenne et grande capacité. 4ANNUAIRE AKIO SOFTWARE
  • 51. 54 INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook 4 ANNUAIRE Société : Altares-D&B Adresse : Immeuble Le Capitole 55 avenue des Champs Pierreux Code postal : 92012 Ville : Nanterre Cedex Télephone : 01 41 37 50 00 Fax : 01 41 37 50 01 E-mail : contact@altares.fr Site Web : www.altares.fr Forme juridique : SAS Capital Social : 2 404 714€ CA : 46 907 700€ Contact Prénom : Laurence Nom : Boucher Télephone : 01 41 37 51 75 E-mail : laurence.boucher@altares.fr Activité : Membre du réseau mondial Dun & Bradstreet, leader historique de l’information BtoB, Altares-D&B est le partenaire de confiance des Institutions Financières. Aujourd’hui, Altares–D&B a construit un écosystème permettant aux banques de tirer de la valeur de la révolution numérique. Nouveaux modèles économiques, base de données internationale de 230 millions d’entreprises, expertise technologique, Data science, LAB Innov’action… autant de réponses pour une meilleure performance. ALTARES-D&B
  • 52. 55INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook Société : Altitude Software Adresse : 156 boulevard Haussmann Code postal : 75008 Ville : Paris Télephone : 01 55 27 60 60 Fax : 01 55 27 60 50 E-mail : info.fr@altitude.comr Site Web : www.altitude.com Contact Prénom : Celia Nom : Cerdeira Télephone : 01 55 27 60 70 E-mail : celia.cerdeira@altitude.com Activité : Altitude Software fournit dans le monde entier une solution robuste, modulaire qui gère toutes les interactions Clients et unifie tous les canaux utilisés par les entreprises dans une solution ouverte, indépendante des plateformes et basée sur les standards du marché. Altitude Software permet de capitaliser sur les investissements technologiques existants, en ajoutant des fonctionnalités sans rupture technologique, au travers d’un large éventail de situations à faible coût total de possession (TCO). 4ANNUAIRE ALTITUDE SOFTWARE
  • 53. 56 INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook 4 ANNUAIRE Société : Arcsys Software Adresse : 1 rue Claude Chappe Code postal : 69370 Ville : Saint-Didier-au-Mont-D’or Télephone : 04 72 54 54 29 Site Web : www.arcsys-software.fr Forme juridique : SAS Capital Social : 150 000€ Contact Prénom : Gael Nom : Bertin Télephone : 04 72 54 54 29 E-mail : gbertin@arcsys-software.com Activité : Arcsys Software est un éditeur de logiciel spécialisé sur la conservation du patrimoine informationnel des entreprises. La suite logicielle Arcsys permet de constituer un entrepôt de conserva- tion à long terme de toutes les informations numériques de l’entreprise dans le but de pérenniser les actifs, de gérer les risques liés aux obliga- tions de conformité règlementaires et d’accroitre la confiance numérique. Arcsys Software est une société du groupe Infotel, SSII française qui a réalisé un chiffre d’affaires de 142,7 millions d’euros en 2013 et compte plus de 1600 collaborateurs. ARCSYS SOFTWARE
  • 54. 58 INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook Société : Auriga Adresse : 88 ter avenue du Général Leclerc Code postal : 92100 Ville : Boulogne-Billancourt Télephone : 01 74 31 11 77 Fax : 01 74 31 10 00 E-mail : paris@aurigaspa.com Site Web : www.aurigaspa.com Forme juridique : Société étrangère immatriculée au RCS (code : 3120) Capital Social : 196 055€ CA : 12 000 000€ au 31/12/2013 CA prévisionnel : 16 500 000€ au 31/12/2014 Effectif : 160 Contact Prénom : Ségolène Nom : Darut Télephone : 06 81 43 77 47 - 01 74 31 11 79 E-mail : segolene.darut@aurigaspa.com Activité : AURIGA est une ESN d’origine italienne, fondée en 1992, spé- cialisée dans les solutions de bout en bout qui intègrent les différents canaux de distribution de la banque de détail. AURIGA figure parmi les principaux fournisseurs européens de logiciels et de solutions pour la banque omnicanal et est aujourd’hui considéré comme le premier éditeur indépendant européen de logiciels pour les applications automates avec sa solution multi-constructeur WWS ATM (plus de 30.000 automates soit 13% de parts de marchés en Europe de l’Ouest et 64% en Italie). 4 ANNUAIRE AURIGA
  • 55. 59INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook Société : Auriga Adresse : 88 ter avenue du Général Leclerc Code postal : 92100 Ville : Boulogne-Billancourt Télephone : 01 74 31 11 77 Fax : 01 74 31 10 00 E-mail : paris@aurigaspa.com Site Web : www.aurigaspa.com AURIGA WinWebServer (WWS) Nom du produit : WinWebServer (WWS) Description fonctionnelle : La suite logicielle WinWebServer (WWS) est la solution de pointe pour la banque omni- canal bénéficiant de solides antécédents en matière de transformation des services bancaires. Oubliez le modèle de gestion «en silos» des canaux au profit d’une démarche centrée sur le client : l’architecture proposée par WWS permet aux institutions financières d’offrir à leur clientèle une expérience bancaire cohérente, leur permettant de bénéficier de leur propre «plateforme finan- cière» à tout moment, où qu’ils se trouvent et sur l’ensemble des canaux de distribu- tion en libre-service (automates bancaires, banque sur Internet et banque mobile). Proposez des fonctions innovantes et des services personnalisés à vos clients : WWS centralise la gestion de l’ensemble des ser- vices à partir d’un serveur d’applications permettant aux clients d’accéder à des centaines de services bancaires à valeur ajoutée. Quelle que soit votre envergure opération- nelle, AURIGA dispose de l’expérience nécessaire pour transformer vos canaux de distribution : la suite WWS est une solu- tion multi-banque hautement évolutive qui s’adapte aussi bien aux grandes banques ayant plus de 10 millions de clients et un réseau de plus de 10.000 automates, qu’aux banques de plus petite taille. Activez les modules dont vous avez besoin, quand vous en avez besoin : WWS est une solution hautement modulaire vous offrant un maximum de liberté sans bou- leverser l’existant. Les banques peuvent ainsi déployer WWS soit dans la globalité de son offre sous forme de solution entiè- rement intégrée, soit en phases distinctes selon l’infrastructure existante, les besoins métiers et les objectifs d’investissements de la banque. Certains clients d’AURIGA ont ainsi par exemple choisi d’exploiter la robustesse des services proposés par Auriga en se limitant au canal automate adoptant aussi bien l’application «smart client» installée sur l’automate, que les modules de télésurveillance transaction- nelle et technique, de téléchargement et télédiffusion des logiciels ou de gestion de campagnes marketing. Contact Prénom : Ségolène Nom : Darut Télephone : 06 81 43 77 47 - 01 74 31 11 79 E-mail : segolene.darut@aurigaspa.com 4ANNUAIRE
  • 56. 60 INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook Société : Auriga Adresse : 88 ter avenue du Général Leclerc Code postal : 92100 Ville : Boulogne-Billancourt Télephone : 01 74 31 11 77 Fax : 01 74 31 10 00 E-mail : paris@aurigaspa.com Site Web : www.aurigaspa.com 4 ANNUAIRE AURIGA WWS ATM Nom du produit : WWS ATM Description fonctionnelle : Composant de la suite logicielle WinWeb- Server (WWS) pour la banque omnicanal, WWS ATM est une solution éprouvée "tout en un" pour optimiser la gestion des auto- mates bancaires et créer de la valeur autour de ce canal. WWS ATM centralise et simpli- fie la gestion des automates, y compris au niveau des services, des cinématiques de transactions et des écrans et dispose de tous les modules requis pour administrer efficacement un réseau d’automates (d’un module de télésurveillance transactionnelle et technique à un module de gestion de campagnes marketings en passant par un module de télédistribution des logiciels et de télécollecte des journaux électroniques). De par son architecture évolutive de type "smart client" utilisant les technologies web les plus avancées, WWS ATM offre un contrôle centralisé au niveau du serveur WWS et le déploiement rapide de services innovants sur tout type d’automates, en toute impartialité par rapport au modèle et à la marque d’équipement (que ce soit des automates de simple retrait, de dépôt ou de recyclage, ou des nouveaux modèles dits "hybrides"). En adoptant la solution multi-constructeur et indépendante des constructeurs WWS ATM, les banques ont une meilleure maitrise de leur stratégie d’achat, se voient garanti le même niveau de performance sur l’ensemble de leur parc d’automates, et bénéficient des dernières innovations en améliorant la disponibilité et les délais de mise en œuvres de nouveaux services sur ce canal. Choisir AURIGA et l’avancée technologique offerte par WWS ATM c’est choisir le parte- naire de confiance pour garantir la maitrise complète du fonctionnement de votre réseau hétérogène d’automates, la réduc- tion significative des coûts d’exploitation et des coûts technologiques, et le succès de votre projet de refonte du canal automate en protégeant les investissements qui ont été fait, sans bouleverser l’existant. WWS ATM est une solution éprouvée déployée à ce jour sur plus de 30.000 auto- mates, ce qui représente 13% de part de marché en Europe de l’Ouest et 64% en Italie soit 2 automates installés sur 3. Contact Prénom : Ségolène Nom : Darut Télephone : 06 81 43 77 47 - 01 74 31 11 79 E-mail : segolene.darut@aurigaspa.com
  • 57. 61INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook Société : Auriga Adresse : 88 ter avenue du Général Leclerc Code postal : 92100 Ville : Boulogne-Billancourt Télephone : 01 74 31 11 77 Fax : 01 74 31 10 00 E-mail : paris@aurigaspa.com Site Web : www.aurigaspa.com AURIGA WWS Mobile Nom du produit : WWS Mobile Description fonctionnelle : Composant de la suite logicielle WinWeb- Server (WWS) pour la banque omnicanal, WWS Mobile est la solution éprouvée et sécurisée de paiement et de gestion ban- caire mobile. La progression du mobile est fulgurante et le secteur bancaire n’y échappe pas: offrez une expérience ban- caire mobile unique pour répondre aux nouveaux besoins des clients et attirer une clientèle toujours plus «smart» et à la recherche d’une banque de nouvelle géné- ration simple, innovante et mobile ! WWS Mobile représente une puissante source d’informations pour le client en déplacement lui permettant d’accéder à tous les services bancaires disponibles selon son profil, partout et à tout moment. Il reçoit automatiquement les services asso- ciés à son profil utilisateur en fonction de ses informations d’identification mais il peut également configurer ses menus favoris de façon à simplifier et personnaliser d’avan- tage son expérience mobile. Bien au-delà d’une simple application de banque mobile, WWS Mobile devient bel et bien une clé d’accès à la banque omnicanal et à des services cross-ca- nal. WWS Mobile offre ainsi une grande variété de service cross-canal permettant de débuter une transaction sur un canal et de la poursuivre sur tout autre canal. Re- pensez l’expérience utilisateur sur le canal automate bancaire : WWS Mobile permet d’utiliser les fonctionnalités de géolocalisa- tion et d’authentification propres au mobile pour préparer une transaction à effectuer sur un automate bancaire ou même véri- fier, en temps réel, les services disponibles. WWS Mobile fait du mobile un second canal d’authentification forte : qu’il s’agisse de combiner l’usage du mobile avec une opération sur automate ou sur la banque en ligne pour l’accès ou l’autorisation d’opéra- tions dites «sensibles». WWS Mobile permet ainsi plus de contrôle et une meilleure expérience client, en conformité avec les plus hauts standards internationaux en matière de sécurité et cryptographie : aucune donnée sensible n’est conservée dans le mobile et toutes les données conservées au niveau du serveur sont entièrement conformes aux normes PCI. Contact Prénom : Ségolène Nom : Darut Télephone : 06 81 43 77 47 - 01 74 31 11 79 E-mail : segolene.darut@aurigaspa.com 4ANNUAIRE
  • 58. 62 INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook 4 ANNUAIRE Société : Auriga Adresse : 88 ter avenue du Général Leclerc Code postal : 92100 Ville : Boulogne-Billancourt Télephone : 01 74 31 11 77 Fax : 01 74 31 10 00 E-mail : paris@aurigaspa.com Site Web : www.aurigaspa.com AURIGA WWS Greæter Nom du produit : WWS Greæter Description fonctionnelle : Composant de la suite logicielle WinWeb- Server (WWS) pour la banque omnicanal, WWS Greæter est la solution éprouvée pour faciliter la transformation progres- sive des modèles traditionnels centrés sur les agences bancaires vers des niveaux avancés et robustes d’automatisation des services incluant les services bancaires, l’information et le conseil, la promotion et les opportunités de ventes croisées auprès de la clientèle. Dans le cadre de cette automatisation de plus en plus marquée des services et la mi- gration des opérations dites «de guichet» vers des nouveaux modèles d’automates dits «hybrides», un programme d’informa- tion et d’éducation de la clientèle est un facteur clé de succès. Le rôle des conseil- lers en agence doit être complémentaire à la technologie, de manière intégrée, pour répondre aux mieux au attentes des clients et optimiser le potentiel commercial de chacune des interactions instaurées avec la clientèle. Les banques doivent exceller dans la prestation de services à valeur ajoutée à la fois high-tech et high-care, c’est-à-dire alliant souplesse des canaux digitaux et interaction humaine personnalisée et atten- tionnée: WWS Greæter répond à ce défi en proposant une solution développée pour tablette, conçue spécifiquement pour le conseiller en agence afin qu’il puisse fournir un conseil approprié, construire la relation client et répondre à leurs nouvelles attentes. La relation conseiller client devient l’élément central de l’agence bancaire qui place l’innovation au service du client. Dotés de WWS Greæter, les conseillers bénéficient d’un accès en temps réel aux informations essentielles sur l’infrastructure libre-service de l’agence, l’historique de la relation et des transactions clients et les opportunités commerciales pertinentes. Contact Prénom : Ségolène Nom : Darut Télephone : 06 81 43 77 47 - 01 74 31 11 79 E-mail : segolene.darut@aurigaspa.com
  • 59. 63INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook 4ANNUAIRE Société : Avaloq France SaS Adresse : 19 rue Marbeuf Code postal : 75008 Ville : Paris Télephone : 01 84 76 01 50 E-mail : salesFR@avaloq.com Site Web : www.avaloq.com Forme juridique : SAS Effectif : 10 Contact Prénom : Philippe Nom : Schintowski Télephone : 01 84 76 01 50 E-mail : philippe.schintowski@avaloq.com Activité : Avaloq fait partie des leaders internationaux des solutions ban- caires intégrées et modulaires pour la gestion privée, la banque univer- selle et la banque de détail. L’éditeur apporte une valeur ajoutée métier unique grâce à sa solution intégrée et modulaire, Avaloq Banking Suite, et en assure également l’exploitation dans ses centres de BPO (Business Process Outsourcing) implantés dans différents pays d’Europe et d’Asie. La compagnie emploie plus de 1 600 spécialistes et possède une clien- tèle de plus de 140 institutions financières prestigieuses dans plus de 20 pays à travers le monde. AVALOQ
  • 60. 64 INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook 4 ANNUAIRE Société : Avaloq France SaS Adresse : 19 rue Marbeuf Code postal : 75008 Ville : Paris Télephone : 01 84 76 01 50 E-mail : salesFR@avaloq.com Site Web : www.avaloq.com AVALOQ CRM pour les établissements financiers Nom du produit : CRM pour les établis- sements financiers Description fonctionnelle : La solution globale bancaire Avaloq Banking Suite comprend le module de Gestion de la Relation Client qui est inté- grable avec une solution bancaire tierce. Ce module, totalement personnalisable pour l’établissement financier en termes de contenu, s’adresse tout d’abord aux chargés de clientèle mais potentiellement aussi aux collaborateurs des back offices ou d’un centre de contact, avec un péri- mètre adapté. Le module couvre les fonctionnalités sui- vantes : -Cockpit de pilotage offrant une vision 360° de l’ensemble des clients ou d’un client in- dividuel, en tenant compte des délégations de gestion au sein d’une même équipe commerciale ; -Gestion des données et des contacts client ; -Gestion des tâches et des alertes commer- ciales intégrée avec un workflow ; -Vision complète du catalogue des produits ; -Suivi des opportunités commerciales et estimation du chiffre d’affaires potentiel ; -Intégration avec l’agenda Outlook pour la prise de rendez-vous ; -Gestion des campagnes commerciales ou marketing. Le module analytique (collecte de données internes et externes, identification de besoins) viendra compléter ce module pour aider les chargés de clientèle à détecter les besoins potentiels du client. Compétences et services associés : Intégration et personnalisation du module. Utilité pour le client : Vision précise, cohérente et temps réel des activités des clients ; interaction avec les autres départements par workflow. Références (nombre, exemples) : Nombreux clients. Contact Prénom : Philippe Nom : Schintowski Télephone : 01 84 76 01 50 E-mail : salesFR@avaloq.com
  • 61. 65INNOVATIONS BANCAIRES - Professional Handbook 4ANNUAIRE Société : Avaloq France SaS Adresse : 19 rue Marbeuf Code postal : 75008 Ville : Paris Télephone : 01 84 76 01 50 E-mail : salesFR@avaloq.com Site Web : www.avaloq.com AVALOQ Gestion de patrimoine et Gestion Privée Nom du produit : Gestion de patrimoine et Gestion Privée Description fonctionnelle : La solution globale bancaire Avaloq Banking Suite comprend plusieurs modules pour la banque privée et la gestion de patrimoine intégrables avec des systèmes d’information autres. Ces modules couvrent les fonctionnalités suivantes : -Gestion optimisée de l’ouverture Client avec la documentation appropriée -CRM dédiée à ce domaine métier : cockpit de pilotage de portefeuilles de clients et du client lui-même, suivi des contacts, alertes paramétrables, gestion des opportuni- tés commerciales, gestion de campagne, gestion de tâches en workflow -« Wealth Advisory » : évaluation globale du risque client (incluant avoirs internes et externes), questionnaire MIFID, évaluation des besoins client, proposition d’investisse- ment sur IPAD -Administration et comptabilisation de trust, de sociétés du client avec intégration de données externes (« cf. ex custody) et d’actifs non financiers (eg. œuvres d’art, voitures de collection…) -Web et Mobile banking pour les clients de gestion de patrimoine ou de banque privée avec valorisation des portefeuilles, carnet d’ordres, coffre-fort électronique -Solution web pour les gestionnaires de patrimoine externes : administration des clients, rapports de performance, projec- tion de flux disponibles, paiements, ordres de bourse, trésorerie-change, solution de réallocation simplifiée D’autres modules peuvent compléter ce périmètre comme le module PMS Portfo- lio Management System pour la définition d’allocations stratégiques et tactiques, la mesure de performance, les contraintes d’investissement… Compétences et services associés : Intégration des modules, paramétrage pour personnaliser la solution. Utilité pour le client : Suite métier spécifique aux activités de banque privée ou de gestion de patrimoine, reconnue comme la meilleure au niveau international, évolutive par paramétrage en fonction des besoins. Références (nombre, exemples) : Plusieurs dizaines. Contact Prénom : Philippe Nom : Schintowski Télephone : 01 84 76 01 50 E-mail : salesFR@avaloq.com