2.
2
EDITO
La
Coupole
a
15
ans.
Et
en
2015,
peut-‐être
plus
que
jamais,
nous
voulons
défendre
des
valeurs...
Petite
crise
d’adolescence
ou
grande
prise
de
conscience
après
«
ces
événements
»
du
début
d’année.
Avec
les
artistes
que
nous
soutenons,
avec
vous
et
pour
vous,
spectateurs,
fidèles
ou
occasionnels,
nous
affirmons
qu’il
est
indispensable
à
une
société
d’accéder
à
la
liberté,
l’égalité,
la
fraternité
-‐
mais
aussi
à
ces
valeurs
que
promeuvent
les
artistes
et
artisans
du
spectacle
vivant
:
il
s’agit
de
(re)mettre
l’humain,
les
rencontres
et
le
partage
au
cœur
de
nos
vies.
Parce
qu’invoquer
le
«
contexte
»
quel
qu’il
soit
c’est
se
cacher
des
réalités,
idéaliser
un
ailleurs
meilleur,
songer
au
temps
d’avant...
Or
nous,
nous
sommes
ici
et
maintenant,
passeurs
d’idées,
pourvoyeurs
de
créations,
amplificateurs
d’émotions,
de
réflexions
et
de
rêves.
Alors
ensemble
fêtons
cette
saison
de
Cristal
et
émerveillons-‐nous
des
joyaux
qui
sont
à
notre
portée,
partageons
ces
pépites…
(et
bien
que
ce
soit
«
la
crise
»)
accordons
nous
des
respirations
artistiques,
savourons
quelques
rencontres
éclatantes,
aiguisons
notre
esprit
de
curiosité.
Nous
vous
souhaitons
une
superbe
Saison
d’Automne
!
Julie Friedrichs, directrice artistique
«
La
culture
n’est
pas
un
luxe,
c’est
une
nécessité
»
Gao
Xingjian,
prix
Nobel
de
littérature.
→
Saison
d’Automne
3.
3
Septembre
Père
et
Manque
Théâtre
1h30
/
Samedi
26
septembre
2015
→
20h30
Le
Comte
de
Bouderbala
Humour
1h30
/
Mardi
29
Septembre
2015
→
20h30
Octobre
Sieste
Cubaine
Cirque
aérien
1h05
/
Samedi
03
octobre
2015
→
20h30
Grand
Corps
Malade
Slam
1h45
/
Samedi
17
octobre
2015
→
20h30
Los
Abrazos
Soirée
Musique/Danse
1h00
/
Vendredi
30
octobre
2015
→
20h30
Novembre
Ballet
de
l’Opéra
National
du
Rhin
Danse
1h30
avec
entracte
/
Vendredi
06
novembre
2015
→
20h30
La
Chanson
de
l’Eléphant
Théâtre
1h20
/
Vendredi
13
novembre
2015
→
20h30
Vincent
Peirani
Quintet
–
Living
Being
Jazz
1h30
/
Mardi
17
novembre
2015
→
20h30
L’Ecole
des
Femmes
Théâtre
2h10
/
Samedi
28
novembre
2015
→
20h30
Décembre
Les
Chevaliers
de
la
Table
Ronde
Opéra
Bouffe
1h55
/
Mercredi
09
décembre
2015
→
20h30
4.
4
Cendrillon
Danse
1h40
/
Mardi
15
décembre
2015
→
20h30
Janvier
Concert
du
Nouvel
An
Hors
Abonnement
1h45
avec
entracte
/
Samedi
09
janvier
2016
→
20h30
Dimanche
10
janvier
2016
→
17h00
Communiqué
de
presse
Pour
cette
nouvelle
saison,
la
Coupole
conserve
la
qualité
et
la
diversité
de
ses
propositions
artistiques.
Une
saison
d’Automne
2015
toute
en
élégance
et
en
surprises,
avec
des
rencontres,
des
découvertes
et
surtout
beaucoup
d’émotions
!
La
Coupole
qui
fête
ses
15
ans
en
2015
réaffirme
ses
valeurs
et
sa
ligne
artistique
pour
offrir
une
saison
remarquable.
Des
artistes
et
des
compagnies
de
renom
s’arrêteront
à
Saint-‐Louis
pour
des
moments
intenses
(Le
Comte
de
Bouberbala,
Grand
Corps
Malade,
Véronique
Jannot,
Jean-‐
Baptiste
Maunier
ou
Vincent
Peirani
pour
ne
citer
qu’eux).
12
soirées
sont
programmées
à
l’Automne
2015
:
3
de
théâtre,
4
de
musique,
3
de
danse,
1
d’humour
et
1
de
cirque.
La
Coupole
propose
également
une
soirée
exceptionnelle
avec
les
danseurs
du
Ballet
de
l’Opéra
du
Rhin.
Et
un
temps
fort
autour
du
tango,
danse
et
musique,
vendredi
30
octobre.
Un
opéra
bouffe
est
programmé
;
genre
que
les
spectateurs
ludoviciens
n’ont
pas
eu
l’occasion
d’apprécier
au
théâtre
depuis
une
dizaine
d’années.
Des
textes
du
répertoire
(l’Ecole
des
femmes,
cendrillon…)
et
des
auteurs
contemporains
(Pascale
Lécosse,
Nicolas
Billon…),
du
slam,
de
la
musique
classique,
du
cirque
aérien…
Cette
saison
encore,
il
y
en
aura
pour
tous
les
goûts
!
Les
équipes
techniques,
administratives
et
artistiques
du
théâtre
La
Coupole
poursuivent
leur
travail
avec
pour
objectif
de
faire
découvrir,
d’émouvoir
et
d’intéresser
les
publics
du
secteur
Sud
Alsace
et
au-‐delà.
La
Coupole
propose
dans
sa
programmation
des
spectacles
de
grande
envergure
et
de
belle
facture.
Des
nouveautés
et
des
retrouvailles,
des
artistes
renommés
à
la
carrière
internationale,
des
textes
du
répertoire,
des
bijoux
d’écritures
contemporaines,
de
la
sensualité,
des
grivoiseries,
des
larmes
et
du
rire…
La
saison
est
dévoilée
mercredi
10
juin
avec
une
présentation
en
grande
salle
à
19h30.
De
petites
surprises
marqueront
ces
15
ans
et
une
soirée
spéciale
anniversaire
aura
lieu
en
décembre
2015.
Les
ventes
de
billets
à
l’unité
et
en
formules
d’abonnements
démarreront
en
direct
et
sur
Internet
mercredi
10
juin
à
partir
de
21h30.
www.lacoupole.fr
5.
5
La
billetterie
est
ouverte
de
façon
exceptionnelle
jeudi
11,
vendredi
12
et
samedi
13
juin
de
10h
à
18h.
L’équipe
est
ensuite
disponible
aux
horaires
habituels
:
de
10h
à
12h30
et
de
14h
à
18h
du
mardi
au
vendredi
et
de
10h
à
13h
le
samedi.
En 2014
Activités engendrées par la programmation :
252 nuits d’hôtel à Saint-Louis, pour les techniciens et les artistes
603 repas à Saint-Louis, pour les techniciens et les artistes
Origines géographiques du public :
30% Saint-Louis, 30% Communauté de communes des Trois Frontières et 30% Sundgau
Père
et
Manque
Théâtre
1h30
/
samedi
26
septembre
2015
→
20h30
Atelier
Théâtre
Actuel
Une
pièce
de
Pascale
Lécosse
Mise
en
scène
d’Olivier
Macé
Avec
Véronique
Jannot,
Frédéric
Van
Den
Driessche,
Estelle
Vincent
et
César
Van
Den
Driessche
https://vimeo.com/109281578
Note
d'intention
«
Père
et
manque
ou
la
comédie
des
faux
semblants,
des
sentiments
enfouis,
des
secrets
familiaux…
jusqu’à
ce
qu’in
fine
tombent
les
masques
et
les
mensonges.
Car
qu’il
s’agisse
de
comédie,
de
drame
ou
de
tragédie,
le
mensonge
est
le
moteur
numéro
un
du
théâtre,
un
déguisement
de
la
vérité,
une
modification
du
comportement…
La
famille
Ferri,
apparemment
bien
sous
tous
rapports,
vit
dans
ce
déni
et
ce
mensonge
depuis
des
années,
s’en
accommode,
mais
s’en
sert
aussi…
Le
texte
de
Pascale
Lécosse
restitue
parfaitement
cette
atmosphère
:
très
précis,
juste,
finement
ciselé,
il
fait
monter
par
petites
touches
la
tension
jusqu’au
dénouement
final…
Deux
interprètes
subtils,
fins
et
habiles
dans
leur
jeu
campent
à
merveille
ce
couple
paré
à
toutes
les
tempêtes.
Véronique
Jannot
et
Frédéric
Van
den
Driessche
sont
à
la
fois
drôles,
caustiques
mais
aussi
touchants
et
sincères.
La
mise
en
scène
est
soignée
et
efficace
dans
le
jeu,
dédiée
à
faire
évoluer
tous
ses
personnages
tout
en
respectant
le
rythme
de
l’écriture,
entre
rires,
autodérision
et
rebondissements.
La
seule
vérité
n’est-‐elle
pas
de
s’aimer
?
»
Crédit
photo
:
d.
r.
6.
6
Frédéric Van Den Driessche Véronique Jannot
Le
Comte
de
Bouderbala
Humour
1h30
/
mardi
29
septembre
2015
→
20h30
JFB
Production
https://www.youtube.com/watch?v=VDdsvB5RBEc
https://www.youtube.com/watch?v=nWKpBcroFt4
Biographie
Il
y
avait
en
France,
au
Moyen
Age,
"le
roi
des
fous",
personnage
populaire
que
les
petites
gens
élisaient
une
fois
par
an,
et
qui
avait
le
droit
de
se
moquer,
un
jour
seulement,
des
grands
de
ce
monde.
Nous
avons
aujourd'hui,
de
façon
plus
durable,
"le
Comte
de
Bouderbala",
c'est-‐à-‐dire,
selon
l'étymologie
arabe
du
mot
"bouderbala",
le
Comte
en
guenilles,
en
haillons,
ou
encore:
"le
comte
des
désargentés".
Ce
nouveau
Comte
des
temps
modernes
se
moque
de
tout
et
de
tout
le
monde,
y
compris
de
lui-‐
même
!
Entre
cynisme
et
autodérision,
non
seulement
il
fait
rire
mais
en
plus
il
y
prend
plaisir…
et
ça
se
voit
!
Entre
slam
et
stand
up,
il
livre,
il
offre,
sur
un
rythme
effréné
et
tourbillonnant
sa
lecture
du
monde.
Une
vision
volontairement
décalée,
provocatrice
(mariage
des
rappeurs),
parfois
grinçante
et,
cependant,
toujours
pleine
de
tendresse.
Il
assène
les
vacheries
les
plus
dures,
raconte
des
histoires
apparemment
cruelles,
mais
toujours
avec
un
sourire
désarmant
qui
permet
à
chacun
de
relativiser
(violence
à
l'école,
les
minorités
ethniques
et
sexuelles).
[…]
Monsieur
le
Comte,
pas
encore
30
ans,
est
de
belle
prestance
:
1m78,
le
regard
bleu
et
une
véritable
stature
d'athlète.
Son
itinéraire
est
pour
le
moins
original,
sinon
étonnant.
C'est
sur
les
terrains
de
basket
qu'il
a
commencé
par
se
rendre
célèbre.
Après
un
beau
parcours
sportif
en
France,
il
joue,
en
2004
et
2005,
dans
une
des
meilleures
équipes
des
Etats-‐Unis:
celle
des
Huskies
de
l'Université
du
Connecticut
(Uconn),
champions
NCAA
en
titre.
Il
fait
partie,
également,
de
la
sélection
nationale
algérienne
de
2001
à
2005.
Il
revient
des
Etats-‐Unis
avec
une
solide
expérience
en
basket
et…
une
équivalence
MBA
de
la
Business
School
de
l'université.
Mais
l'homme
n'est
pas
de
ceux
qui
se
laissent
enfermer
dans
une
seule
discipline,
une
seule
passion
!
Il
avoue
même
qu'il
aime
tout
particulièrement
se
mettre
dans
des
situations
où
on
l'attend
le
moins.
Sport
ou
business?
Le
basket
professionnel
ou
le
monde
des
affaires?
Un
choix
impossible
pour
Samy.
Et
quand
vous
disposez
de
deux
choix
entre
lesquels
il
est
difficile
de
trancher,
il
peut
être
bon
d'en
chercher
un
troisième.
Le
jeune
homme,
qui
depuis
toujours
a
un
certain
talent
pour
la
tchatche,
sera
donc
comédien.
7.
7
Mais
l'appel
du
one-‐man
show
se
fait
vite
pressant
et
le
Comte
relève
un
nouveau
défi.
Il
décide
de
retourner
aux
Etats-‐Unis,
à
New
York,
et
de
jouer
son
spectacle
en
anglais
dans
les
comedy
clubs
de
la
ville.
[…]
Un
fils
de
l'immigration
algérienne
qui
a
grandi
dans
les
banlieues
de
la
ceinture
de
Paris
(Seine
Saint
Denis),
mais
aussi
en
région
narbonnaise,
et
qui
migre
à
son
tour
quelques
années
aux
Etats-‐Unis
:
autant
dire
que
ce
ne
sont
pas
les
sujets
qui
manquent
pour
inspirer
le
Comte
!
Il
épingle
les
sociétés
française
et
américaine
(nos
amis
américains),
leurs
richesses,
leurs
travers,
leurs
grandeurs,
leurs
bassesses.
Des
choses
qui
font
rire,
des
choses
qui
font
hurler,
des
choses
qui
font
pleurer.
Le
Comte
de
Bouderbala
?
Un
Comte…
sans
manières
!
Crédit
photo
:
d.
r.
Sieste
cubaine
Cirque
Aérien
1h05
/
samedi
03
octobre
2015
→
20h30
Cie
Arts
des
Airs
8.
8
Écriture
&
mise
en
scène
:
Armance
Brown
Scénographie,
création
des
agrès
&
création
lumière
:
Bruno
Krief
Création
costumes
:
Corinne
Lagadec
Construction,
direction
technique
&
régie
:
Yann
Devidal
Distribution
:
Jerome
Galan
-‐
Armance
Brown
-‐
Bruno
Krief
-‐
André
Mandarino
Avec
le
soutien
de
la
DGCA
et
par
la
Direction
Régionale
des
Affaires
Culturelles
d'Ile
de
France-‐
Ministère
de
la
culture
et
de
la
communication
https://vimeo.com/83178190
La
compagnie
Armance
Brown
et
Bruno
Krief
ont
créé
ensemble
un
numéro
de
double
trapèze
ascensionnel
sous
le
nom
des
Clérys.
Trapéziste,
Armance
est
issue
du
milieu
du
théâtre,
Bruno,
plasticien
et
graveur
(expositions
à
Paris
et
New
York,
membre
de
La
Jeune
Gravure
Contemporaine
et
du
Salon
des
Réalités
Nouvelles)
a
quitté
les
Arts
Plastiques
pour
les
Arts
du
Cirque.
Ils
sont
également
créateurs
et
interprètes
de
solos
et
de
duos
aériens
aux
tissus
et
aux
sangles
pour
différents
spectacles.
Bruno
Krief
est
enseignant
en
disciplines
aériennes
et
mat
chinois
au
Centre
National
des
Arts
du
Cirque
(CNAC)
et
à
l'Académie
Fratellini.
Armance
est
intervenante
artistique
à
l'Académie
Fratellini
et
met
aussi
en
scène
des
numéros
acrobatiques
(parmi
lesquels
Antoine
et
Rocco,
médaillés
d'Argent
au
Festival
Mondial
du
Cirque
de
Demain
ou
Elod
Trager,
médaille
d'or
aux
Festival
les
feux
de
la
Rampe
aux
sangles
aériennes).
Après
avoir
parcouru
l'Europe
des
cirques
et
des
music-‐halls,
ils
rencontrent
Wim
Wenders
et
passent
trois
mois
à
Berlin,
comme
acteurs
et
concepteurs
des
scènes
aériennes
du
film
Si
loin,
si
proche,
prix
du
Jury
au
Festival
de
Cannes.
Rencontre
également
avec
Bérangère
Bonvoisin
pour
le
théâtre
pour
"La
Vierge
et
le
Cheval"
et"
La
chèvre"
au
théâtre
de
l'Odéon
et
pour
"le
Poisson
des
grands
fonds",
pièces
de
Marie-‐Louise
Fleisser
au
théâtre
de
la
Colline,
Mauricio
Celedon
et
son
théâtre
gestuel
pour
"Nanaqui",
la
chorégraphe
Blanca
Li
pour
la
danse
contemporaine
pour
"Salomé",
le
metteur
en
scène
Jérôme
Savary,
et
le
plasticien
Daniel
Buren
pour
la
création
d'un
duo
au
"Nouveau
Cirque"
la
Compagnie
Foraine
.
Armance
Brown
et
Bruno
Krief
décident
de
créer
leur
compagnie
de
"Nouveau
Cirque"
afin
de
réaliser
leurs
propres
spectacles
et
trouver
un
langage
commun
entre
cirque,
musique,
danse
et
théâtre.
Ils
ont
créé
et
ont
tourné
les
spectacles
"Eclats
Sol
Air",
"Bambous
de
souffle",
"Vertige
de
l'ombre",
"Sieste
Cubaine"
et
"Partitions
Bambous".
Crédit
photo
:
Philippe
Laurençon
9.
9
Grand
Corps
Malade
Slam
1h45
/
samedi
17
octobre
2015
→
20h30
10.
10
Caramba
Grand
Corps
Malade
:
Chant
Feedback
:
Batterie,
Basse
Nenad
Gajin
:
Guitares
Leslie
Bourdin
:
Piano,
Accordéon
Production
:
Jean-‐Rachid
Biographie
Grand
Corps
Malade,
de
son
vrai
nom
Fabien
Marsaud,
est
né
en
1977
sous
le
soleil
de
la
Seine-‐
Saint-‐Denis.
Son
premier
album,
Midi
20,
publié
en
2006,
s’écoule
à
plus
de
700
000
exemplaires
;
il
est
sacré
double-‐disque
de
platine
et
remporte
deux
Victoires
de
la
musique
(«
l’album
révélation
»
et
«
la
révélation
scène
»).
Deux
ans
plus
tard,
en
2008,
paraît
Enfant
de
la
ville
;
Grand
Corps
Malade
est
nommé
Chevalier
dans
l’ordre
des
Arts
et
Lettres.
Ses
deux
opus
franchissent
l’Atlantique
avec
succès
puisqu’il
reçoit,
en
2009
et
pour
la
deuxième
année
consécutive,
le
Félix
de
l’Artiste
Francophone
de
l’année
au
Québec
(équivalent
des
Victoires
de
la
musique).
En
2010,
son
troisième
album,
intitulé
3e
temps
et
réalisé
par
Dominique
Blanc-‐
Francard,
confirme
la
voix
et
la
plume
exceptionnelles
de
«
l’homme
à
la
béquille
qui
a
fait
entrer
le
slam
en
France
par
la
grande
porte
».
À
ce
jour,
Grand
Corps
Malade
compte
1,2
million
d’albums
et
400
concerts
en
France
et
à
l’étranger.
Chaque
année,
certains
de
ses
textes
sont
proposés
au
baccalauréat
de
français.
Patients,
son
premier
texte
en
prose
paru
à
l’automne
2012,
plébiscité
par
le
public
et
la
critique
littéraire,
est
une
des
meilleures
ventes
de
livres
de
l’année,
avec
près
de
130
000
exemplaires
vendus.
https://youtu.be/mFCJArOrzxU
https://youtu.be/pYrN9nxI0gM
Crédit
photo
:
Julien
Mignot
Los
Abrazos
Soirée
Musique/Danse
1h00
/
vendredi
30
octobre
2015
→
20h30
11.
11
Cie
Estro
Chorégraphie
et
interprétation
:
Ximena
Zalazar
Firpo,
Willem
Meul
Création
musicale
et
interprétation
:
Marisa
Mercade,
Vanesa
Garcia
Création
lumière
:
Arnaud
Poumarat
Création
costumes
:
Souen
-‐
Tania
Dietrich
et
Stéphane
Thomas
Son
:
Frédéric
Apffel
Coproduction
:
Espace
Culturel
de
Vendenheim
et
La
Filature,
Scène
Nationale
de
Mulhouse.
Soutien
:
Ministère
de
la
Culture
et
de
la
Communication
–
DRAC
Alsace,
Région
Alsace,
Conseil
Général
du
Haut-‐Rhin,
Ville
de
Mulhouse,
Spedidam,
ED&N
de
Sausheim,
Agence
Culturelle
d'Alsace,
Ballet
de
l'Opéra
National
du
Rhin,
Fondation
Alliance.
https://youtu.be/wptfXkBV4FI
Le
spectacle
Los
Abrazos
est
une
proposition
à
la
fois
musicale
et
visuelle
à
l’esthétique
particulièrement
séduisante,
entre
tradition
et
modernité.
La
compagnie
Estro
travaille
sur
les
fondamentaux
du
tango
argentin,
à
partir
de
sa
musique
et
des
états
émotionnels
et
corporels
qu’il
propose.
Attraction-‐répulsion,
rythme
interne
;
Revenir
aux
sources.
Pour
ce
spectacle,
2
danseurs.
Un
homme,
une
femme.
Une
bandonéoniste
et
une
percussionniste
à
la
fois
compositrices
et
improvisatrices
sur
un
plateau
«
nu
».
La
lumière
accompagne
les
corps,
elle
les
met
à
jour
ou
les
cache,
elle
fait
corps,
elle
est
malléable,
pleinement
actrice
du
mouvement
multiple,
de
cet
abrazo/enlacement
inépuisable
et
fertile.
Un
autre
spectacle
«
surprise
»
sera
proposé
durant
cette
soirée
tango
–
musique
et
danse.
Crédit
photo
:
Michel
Demas
12.
12
Ballet
de
l’Opéra
National
du
Rhin
Danse
1h30
/
vendredi
06
novembre
2015
→
20h30
(avec
entracte)
Productions
du
Ballet
de
l’Opéra
national
du
Rhin
Le
Sacre
du
Printemps
Chorégraphie,
décors
:
Stephan
Thoss
Musique
:
Igor
Stravinsky
Créé
par
le
Ballet
du
Théâtre
national
de
Wiesbaden
Plus
d’un
siècle
après
sa
création,
la
sulfureuse
musique
de
Stravinsky
n’a
pas
pris
une
ride
et
continue
d’inspirer
les
chorégraphes
contemporains.
Stephan
Thoss
en
livre
sa
version,
alliant
à
la
puissance
musicale
les
danseurs
du
Ballet
de
l’Opéra
du
Rhin,
pour
révéler
avec
irrévérence,
toute
la
force
de
cette
œuvre.
La
Chambre
noire
Chorégraphie,
décors,
costumes,
lumières
:
Stephan
Thoss
Musique
:
Jean-‐Sébastien
Bach,
Hans
Zimmer,
Javier
Naverette,
Kronos
Quartet,
Kimmo
Pohjonen,
Samuli
Kosminen,
Felix
Mendelssohn-‐Barthold
Créé
par
le
Ballet
du
Théâtre
national
de
Wiesbaden
Les
huit
danseurs
nous
propulsent
dans
le
cosmos,
au
cœur
de
l’univers
infini,
noir
et
mystérieux.
Là
où
l’homme
prend
toute
la
conscience
de
son
existence
face
à
l’immensité
et
à
l’inconnu.
Sur
une
bande
son
aux
rythmes
éclectiques,
Stephan
Thoss
nous
laisse
flotter
en
apesanteur.
Marbre
Chorégraphie,
décors,
costumes
:
Marcos
Morau
/
Produccion
La
Veronal
Musique
:
Arvo
Pärt
Marcos
Morau
montre
à
travers
cette
pièce
l’isolement
de
l’individu
dans
les
relations
humaines.
Sur
un
air
de
piano,
les
danseurs
exécutent
des
chorégraphies
où
les
contorsions
et
les
désarticulations
des
corps
rythment
les
évitements
et
les
rencontres.
Stephan
Thoss,
chorégraphe
Originaire
de
Leipzig,
Stephan
Thoss
a
été
formé
à
l’école
Palluca
de
Dresde,
avant
d’étudier
la
danse
expressionniste
allemande
d’après
les
théories
de
Rudolf
Laban.
Il
commence
son
parcours
de
danseur
dans
les
années
1980
à
l’Opéra
de
Dresde
où
il
devient
soliste
puis
13.
13
chorégraphe
résident,
en
1992,
après
un
passage
au
Komische
Oper
de
Berlin.
Parallèlement,
il
crée
des
chorégraphies
pour
le
Ballet
de
Stuttgart,
le
Balleto
di
Toscana
et
le
Nederland
Dans
Theater
2.
Il
est
directeur
du
Ballet
de
l’Opéra
de
Kiev
de
1998
à
2001,
assume
ensuite
ces
mêmes
fonctions
à
l’Opéra
de
Hanovre
jusqu’en
2007,
année
où
il
est
nommé
directeur
artistique
du
ballet
de
l’Opéra
de
Wiesbaden.
Très
musical,
son
style
change
d’une
production
à
l’autre
:
courts
solos
ou
ballets
intégraux,
réinterprétations
de
grands
classiques
comme
Giselle,
La
Belle
au
bois
dormant,
Le
Lac
des
cygnes
ou
Le
Sacre
du
printemps,
oeuvres
abstraites
ou
d’inspiration
surréaliste
comme
Searching
for
Home
et
Irr-‐Garten,
ou
encore
comédies
burlesques
telles
que
Boléro,
No
Cha-‐Cha-‐Cha
et
Carmencita.
Marcos
Morau,
chorégraphe
Marcos
Morau
est
né
à
Valence
en
1982.
Après
l’obtention
d’un
diplôme
en
chorégraphie
à
l’institut
du
théâtre
de
Barcelone,
il
complète
ses
études
au
conservatoire
supérieur
de
danse
de
Valence
et
au
Movement
Research
de
New
York.
En
2005,
avec
d’autres
artistes,
il
crée
le
collectif
«
La
Veronal
»,
qui
regroupe
des
disciplines
comme
la
danse,
le
cinéma,
la
littérature
et
la
photographie.
Son
objectif
:
trouver
de
nouveaux
supports
expressifs
et
de
nouvelles
références
culturelles
employant
un
langage
narratif,
dans
l’idée
de
constituer
des
espaces
artistiques
globaux.
Ses
créations
obtiennent
de
nombreuses
récompenses
à
l’échelon
national
et
international.
La
formation
commence
à
exporter
son
concept
dans
d’autres
compagnies,
avec
lesquelles
elle
collabore.
En
2013,
il
remporte
le
Prix
national
de
danse.
Compagnie
Créé
en
1972,
le
Ballet
du
Rhin,
devenu
depuis
le
Ballet
de
l'Opéra
national
du
Rhin,
a
beaucoup
voyagé.
En
Alsace,
en
France
et
dans
le
monde
entier
ensuite,
en
ambassadeur
reconnu
de
la
danse,
enrichi
par
ses
«
patrons
»
successifs
:
Jean
Babilée,
Denis
Carey,
Peter
Van
Dyk,
Jean
Sarelli,
Jean-‐Paul
Gravier,
Bertrand
d'At,
et
maintenant
Ivan
Cavallari.
Tous
ont
contribué,
par
leur
impact
personnel
et
par
leurs
choix
artistiques,
à
faire
de
cette
compagnie
une
troupe
au
savoir-‐faire
et
à
la
qualité
unanimement
reconnus.
Le
Ballet
de
l'Opéra
national
du
Rhin
est
l’une
des
rares
compagnies
françaises
à
pouvoir
passer
avec
un
égal
bonheur
du
baroque
au
moderne,
du
classique
au
contemporain
pour
donner
à
voir
la
danse
dans
tous
ses
états.
La
longue
liste
des
chorégraphes
qui
trace
son
parcours
de
Bournonville
à
Heinz
Spoerli,
en
passant
par
Balanchine,
Kylian,
Béjart,
Forsythe
ou
Lucinda
Childs,
est
là
pour
en
témoigner.
Son
répertoire
comprend
aussi
bien
des
ballets
«
repères
»
comme
La
Sylphide
ou
Giselle
que
des
relectures
iconoclastes
des
grands
titres
du
répertoire
comme
Roméo
et
Juliette,
Don
Quichotte,
Casse-‐noisette
ou
Coppélia,
des
œuvres
jalons
des
chorégraphes
marquants
du
XXe
siècle
et
des
créations
demandées
à
de
jeunes
chorégraphes
ou
des
artistes
déjà
confirmés.
La
compagnie
dispose
d'une
troupe
de
33
artistes
permanents,
venus
du
monde
entier
et
qui,
outre
une
solide
formation
académique
initiale,
doivent
être
capable
d'appréhender
en
profondeur
les
styles
les
plus
divers.
Crédit
:
Jean-‐Luc
Tanghe
14.
14
La
Chanson
de
l’Eléphant
Théâtre
1h20
/
vendredi
13
novembre
2015
→
20h30
Atelier
Théâtre
Actuel
De
Nicolas
Billon
Mise
en
scène
de
Bruno
Dupuis
Avec
Pierre
Cassignard
:
Docteur
Greenberg
Jean-‐Baptiste
Maunier
:
Michael
L’infirmière
Peterson
(en
cours
de
distribution)
Scénographie
:
Sophie
Jacob
Lumières
:
Marie-‐Hélène
Pinon
Vidéo
:
Léonard
Assistant
mise
en
scène
:
Jeoffret
Bourdenet
https://www.youtube.com/watch?v=neD4cU2O-Kc&feature=youtu.be
Note
d’intention
15.
15
«
La
Chanson
de
l’Éléphant
est
un
texte
intense
et
subtil.
Chaque
nouvelle
lecture
permet
d’apprécier
un
peu
mieux
avec
quelle
adresse
l’auteur
sème
ses
indices,
construit
son
intrigue
et
dessine
les
paradoxes
de
ses
personnages.
Ce
n’est
qu’à
l’issue
des
dernières
répliques
que
le
spectateur
est
délivré
de
ce
jeu
de
piste
pervers
dans
lequel
Michael,
jeune
interné
d’un
hôpital
psychiatrique
à
la
personnalité
trouble,
entraîne
le
docteur
Greenberg.
En
temps
réel,
les
deux
adversaires
se
jaugent
et
s’affrontent,
tels
deux
boxeurs,
enchaînant
séquences
d’observations
et
échanges
de
coups,
reprises
de
souffle
et
contre-‐attaques.
En
guise
d’arbitre,
Peterson,
l’infirmière
consciencieuse,
distribue
les
avertissements.
Au
fond,
c’est
à
un
grand
chamboulement
de
l’ordre
établi,
du
bien-‐fondé
de
la
hiérarchie,
des
évidences
trompeuses,
des
apparences
menteuses,
que
l’auteur
se
livre
non
sans
ironie
et
avec
une
délectation
cruelle.
Mais
c’est
surtout
de
carences
affectives,
d’un
manque
d’amour
ravageur,
terreau
fertile
à
l’aigreur
et
à
la
haine,
dont
il
est
question
de
bout
en
bout,
dans
cet
affrontement.
»
Bruno
Dupuis
-
Metteur
en
scène
La
pièce
Quelque
part
en
Ontario,
le
docteur
Lawrence,
thérapeute
d’un
hôpital
psychiatrique,
a
disparu.
L’un
de
ses
patients,
Michael,
est
la
dernière
personne
à
l’avoir
vu.
Sans
tenir
compte
des
avertissements
sibyllins
de
l’infirmière
de
garde,
le
docteur
Greenberg,
directeur
de
l’hôpital,
s’acharne
à
obtenir
du
jeune
homme,
un
témoignage
cohérent.
Mais
Michael,
intelligent
et
manipulateur,
s’entête
à
parler
d’éléphants,
d’opéra,
de
chantage
et
de
meurtre.
Le
jeune
patient
entraine
le
docteur
dans
un
jeu
de
piste
pervers.
La
rencontre
tourne
à
l’affrontement,
et
la
disparition
au
thriller
psychologique.
Pièce
du
canadien
Nicolas
Billon,
La
Chanson
de
l’Éléphant
nous
ouvre
les
portes
d’un
asile
où
se
trame
une
enquête
à
plusieurs
inconnues.
16.
16
Vincent
Peirani
Quintet
–
Living
Being
Jazz
Anteprima
Productions
Vincent
Peirani
:
accordéon
Emile
Parisien
:
saxophone
Tony
Paeleman
:
fender
rhodes
Julien
Herné
:
basse
Yoann
Serra
:
batterie
http://www.dailymotion.com/video/x20zl3g_vincent-‐peirani-‐living-‐being-‐aux-‐victoires-‐du-‐
jazz-‐2014_creation
http://www.dailymotion.com/video/x2gdjmw_dream-‐brother-‐de-‐jeff-‐buckley-‐par-‐vincent-‐
peirani-‐emile-‐parisien-‐tony-‐paeleman-‐julien-‐herne-‐et-‐yoan_music
17.
17
Biographie
Après
des
études
de
musique
classique
en
accordéon
et
en
clarinette
puis
de
nombreux
prix
et
récompenses
internationaux,
Vincent
Peirani
s’oriente
vers
le
jazz
et
les
musiques
improvisées
en
faisant
ses
classes
au
CNSM
de
Paris
dans
le
département
jazz.
Révélé
lors
du
concours
de
Jazz
de
la
Défense
en
2003,
il
commence
à
se
produire
aux
côtés
de
nombreux
musiciens
:
Marcel
Azzolla,
Jean
Paul
Céléa,
Denis
Charolles,
Bruno
Chevillon,
Manu
Codjia,
Denis
Colin,
Médéric
Collignon,
Vincent
Courtois,
Lars
Danielsson,
Laurent
Dehors,
Thomas
de
Pourquery,
Minino
Garay,
Renaud
Garcia
Fons,
Fred
Gastard,
Yaron
Herman,
Stéphane
Huchard,
Daniel
Humair,
François
Jeanneau,
Sylvain
Luc,
François
Merville,
Christophe
Monniot,
Youn
Sun
Nah,
Émile
Parisien,
Dominique
Pifarély,
Michel
Portal,
Louis
Sclavis,
Éric
Séva,
Henri
Texier,
Ulf
Wakenius,
Louis
Winsberg,
Daniel
Zimmerman...
Mais
aussi
dans
la
chanson,
la
world
musique
et
la
musique
classique:
Roberto
Alagna,
Le
Cirque
des
Mirages,
Mireille
Delunsch,
Kiko
Ruiz,
Laurent
Korcia,
Lansana
Kouyaté,
Art
Mengo,
André
Minvielle,
Quai
n°5,
François
Salque,
Sansévérino,
Cheikh
Tidiane
Seck,
Les
Yeux
Noirs
Parrallèlement
à
toutes
ces
activités,
Vincent
Peirani
monte
également
ses
propres
projets:
un
solo
intitulé
"L'ébruiteur",
son
duo
avec
Vincent
Lê
Quang
(disque
"Gunung
Sebatu"
paru
en
février
2009
chez
Zig
Zag
Territoires),
son
autre
duo
avec
François
Salque
(disque
"EST"
paru
en
février
2011
chez
Zig
Zag
Territoires),
"Living
Being",
quintet
rock
électrique
avec
Émile
Parisien,
Yoann
Serra,
Tony
Paeleman
&
Julien
Herné,
et
"Séjalan"
quintet
pop-‐world
co-‐dirigé
avec
la
chanteuse
franco
indonésienne
Serena
Fisseau.
Crédit
photo
:
Sylvain
Gripoix
18.
18
L’Ecole
des
Femmes
Théâtre
2h10
/
samedi
28
novembre
2015
→
20h30
ARTT/Philippe
Adrien
De
Molière
Mise
en
scène
Philippe
Adrien
Avec
Patrick
Paroux,
Valentine
Galey,
Pierre
Lefebvre,
Joanna
Jianoux,
Gilles
Comode,
Pierre
Diot,
Vladimir
Ant,
et
en
alternance
Raphaël
Almosni
et
Dominique
Boissel
Production
:
ARRT/Philippe
Adrien,
compagnie
subventionnée
par
le
ministère
de
la
Culture,
avec
le
soutien
de
l’Adami.
En
coréalisation
avec
le
Théâtre
de
la
Tempête.
https://www.youtube.com/watch?v=pDq249tQ-lg
https://www.youtube.com/watch?v=uTvTvvCgjys
19.
19
Entretien
avec
Philippe
Adrien
Qu’est-ce
qu’elle
a
de
moderne,
cette
pièce
?
«
Elle
n’est
ni
moderne
ni
ancienne,
elle
est
éternelle
puisqu’il
s’agit
des
rapports
entre
les
hommes
et
les
femmes
!
[…]Molière
aborde
cette
question
dans
L’École
des
femmes
en
créant
une
situation
particulière
:
l’histoire
de
cette
petite
fille
quasiment
adoptée
par
un
certain
Arnolphe
lequel,
pour
faire
son
éducation,
la
confie
à
un
couvent…
Il
pense
qu’en
la
faisant
éduquer
dans
l’ignorance,
elle
sera
totalement
innocente
et
n’aura
pas
idée
de
le
tromper.
C’est
évidemment
une
erreur
qui
lui
coûtera
cher
puisque
qu’il
sera
trompé
avant
même
d’avoir
épousé
Agnès.
Mais
pourquoi
monter
cette
pièce
aujourd’hui
?
Précisément,
pour
bien
mesurer
à
la
fois
l’écart
qu’il
y
a
entre
notre
époque
et
celle
de
Molière,
et
en
même
temps
ce
qui
perdure
dans
les
esprits,
qui
tient
à
cette
différence
entre
homme
et
femme.
Crédit
:
Chantal
Depagne-‐Palazzon
20.
20
Les
Chevaliers
de
la
Table
Ronde
Opéra
bouffe
1h55
/
mercredi
09
décembre
2015
→
20h30
Cie
Les
Brigands
Paroles de Henri Chivot & Alfred Duru
Musique de Louis-Auguste-Florimond dit Hervé (1825-1892)
Représenté pour la première fois le 17 novembre 1866 sur le Théâtre des Bouffes-Parisiens
à Paris
Création novembre 2015
Version pour 13 chanteurs et 12 instrumentistes
Note
d’intention
« L’histoire, enfin le propos, se passe entre le Moyen-Âge et nos jours. Un samedi soir. Ou
un mardi matin. Mais en aucun cas le jeudi après-midi (car il y a la piste aux étoiles le jeudi,
tout le monde sait cela). Et donc en costume d’époques, armures et baskets […].
21.
21
D’où l’importance de jouer cet opéra politique et social ancré dans une réalité purement
bretonne. N’ayons pas peur de le dire, il y a aura du beurre dedans, et pas allégé mais bio et
donc équitable. La légende du Graal n’est pas si loin.
Cet opéra n’est en aucun cas, […] un divertissement mais une réflexion profonde sur la
réalité et le réel de notre époque. Il faudra y lire en filigrane l’échec du monde libéral, la
souffrance des banlieues ainsi que la guerre en Syrie et un peu de football. »
Crédit : Pierre-André Weitz
Cendrillon
Danse
1h40
/
mardi
15
décembre
2015
→
20h30
Malandain
Ballet
de
Biarritz
Musique
:
Serge
Prokofiev
Chorégraphie
-‐
Directeur
de
production
:
Thierry
Malandain
Coproductions
/
Partenariats
:
Opéra
Royal
de
Versailles
/
Château
de
Versailles,
Orquesta
Sinfónica
de
Euskadi,
Théâtre
National
de
Chaillot,
Opéra
de
Reims,
Teatro
Victoria
Eugenia
de
San
Sebastián,
Estate
Teatrale
Veronese,
Lugano
in
Scena,
Teatro
Mayor
de
Bogotá,
Arteven
-‐
Regione
de
Veneto,
Teatros
del
Canal
de
Madrid,
Théâtre
Olympia
d’Arcachon,
Espace
Jéliote
-‐
Scène
Conventionnée
CCPO
d’Oloron
Sainte-‐Marie,
Malandain
Ballet
Biarritz
22.
22
Note
d’intention
«
Ce
que
j’ai
voulu
exprimer
avant
tout
par
la
musique
de
Cendrillon
est
l’amour
poétique
de
Cendrillon
et
du
Prince,
la
naissance
et
l’éclosion
de
cet
amour,
les
obstacles
dressés
sur
son
chemin
et,
finalement,
l’accomplissement
d’un
rêve.
»
Serge
Prokofiev.
Cendrillon
est
une
très
vieille
histoire
que
l’on
connaît
grâce
à
Charles
Perrault
(1697)
et
aux
frères
Grimm
(1812),
mais
il
existe
de
par
le
monde
plusieurs
centaines
d’autres
versions.
L’intrigue,
le
merveilleux,
la
richesse
des
symboles
de
ce
conte
féerique
furent
également
la
source
d’une
multitude
d’adaptations
à
l’écran
et
au
théâtre.
[…]
J’ai
choisi
de
concentrer
les
pouvoirs
protecteurs
de
la
marraine
et
de
la
mère
dans
le
seul
personnage
de
la
Fée.
Pour
le
reste,
je
demeure
fidèle
à
la
réécriture
du
conte
de
Perrault
faite
par
Nikolaï
Volkov
pour
le
ballet
de
Serge
Prokofiev.
[…]
Enfin,
ce
n’est
pas
un
mystère,
Prokofiev,
maître
de
l’orchestration
avec
lequel
l’histoire
ne
s’est
pas
montrée
très
tendre,
est
l’auteur
d’une
musique
franche
aux
oreilles,
mais
parfois
grimaçante,
railleuse
et
violente.
Parce
qu’elle
se
reflète
en
moi
[…]
Pourquoi
Cendrillon
aujourd’hui
?
Il
fallait
un
déclic
et
outre
l’opportunité
de
la
représenter
sur
la
scène
de
l’Opéra
royal
de
Versailles
dont
l’édification
débuta
au
temps
de
Perrault,
cette
phrase
de
Nietzsche
:
«
Il
faut
avoir
un
chaos
en
soi-‐même
pour
accoucher
d’une
étoile
qui
danse.
»
fut
l’étincelle.
[…]
https://vimeo.com/68367991
23.
23
Concert
du
Nouvel
An
Concert
Hors
abonnement
/
1h45
(avec
entracte)
Samedi
09
janvier
2016
→
20h30
Dimanche
10
janvier
2016
→
17h00
Orchestre
de
Saint-‐Louis
les
3
Frontières
Direction
artistique
:
Benjamin
Garzia
Ténor
:
Florian
Laconi
Pour
ce
premier
concert
de
l’année
2016,
l’Orchestre
de
Saint-‐Louis
invite
à
une
somptueuse
promenade
entre
tradition
et
surprises.
Au
programme
:
d’illustres
valses
viennoises,
des
airs
d’opéra,
des
chansons
françaises
célèbres,
ornés
de
la
puissante
et
poétique
voix
du
ténor
Florian
Laconi.
Aussi,
la
Bohème
de
Puccini
dansera
avec
celle
d’Aznavour
dans
un
délicieux
mélange
des
styles
et
des
époques,
qui
ouvrira
la
nouvelle
année
dans
la
joie
et
les
rires.
Le
concert
sera
dirigé
et
présenté
par
Benjamin
Garzia.
24.
24
Programme
(Sous
réserve
de
modifications)
Johann
SRAUSS
(père
et
fils)
-‐
Le
Beau
Danube
Bleu
La
Marche
de
Radetzky
Giacomo
PUCCINI
-‐
Nessun
Dorma
Air
de
la
Bohème
En
parallèle
avec
La
bohème
de
Charles
AZNAVOUR
Jacques
OFFENBACH
-‐
La
Vie
Parisienne
Une
rencontre
avec
le
chef
d’orchestre
et
le
soliste
aura
lieu
à
19h30
le
samedi
et
à
16h00
le
dimanche
à
l’Espace
Bar
du
théâtre.
Crédit
:
Guy
Greder
et
Studio
Harcourt
CONTACT
PRESSE
Mina
MILLION
mina.million@theatrelacoupole.fr
03
89
70
90
22
Théâtre
La
Coupole
2,
Croisée
des
Lys
68
300
SAINT-‐LOUIS
www.lacoupole.fr