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1  sur  20
Publication trimestrielle des Chasseurs
de Grand Gibier de l’Essonne
« L’espère! Quel joli nom pour désigner l’affût, l’attente du chasseur embusqué, et ces
heures indécises où tout attend, espère, hésite encore entre le jour et la nuit. L’affût du
matin un peu avant le lever du soleil, l’affût du soir au crépuscule.»
Alphonse Daudet - Lettres de mon moulin
ne souhaitons pas sa disparition, mais
au nom de l’éthique et de l’authenti-
cité de la chasse, nous espérons pouvoir
encore chasser longtemps le suidé, sans
artificialisation du milieu et sans sangliers
transformés en cochons de tir !
Il ne nous a pas échappé que les adjudi-
catairesONFsontchaqueannéeprisdans
un engrenage infernal. Ils doivent d’un
coté, assurer le paiement de leur loyer,
souvent bien trop élevé, et de l’autre gar-
der leurs actionnaires qui eux souhaitent
trouver du gibier à hauteur du prix de
leur action ! Lors des dernières journées
nationales de l’ANCGG, il a été confirmé
par la direction nationale de l’ONF que
désormais les adjudications seront négo-
ciées de gré à gré, plus en fonction de la
qualité de gestion du territoire que du
prix proposé. De plus les montants des
loyers pourront être renégociés tous les
trois ans pour tenir compte de la qualité
cynégétique du lot concerné. Voilà qui
devrait rassurer les adjudicataires sur
l’avenir de la chasse en forêt domaniale.
Ce numéro de l’Affût fait une large part à
lachasseenAfrique,certainsdenosadhé-
rents partent maintenant régulièrement
profiter de ce tourisme cynégétique et
exotique. Ils ont souhaité nous faire profi-
ter de leurs expériences et pourquoi pas
nous inciter à tenter l’aventure.
Chers amis, notre prochaine assemblée
générale aura lieu le dimanche 29 juin.
J’espère vous y retrouver nombreux
pour de nouveaux
échanges autour de
notre passion.
Jacky Martin
Association Départementale des
Chasseurs de Grand Gibier de
l’Essonne
Siège Social :
4 Chemin des Bergers
91410 Roinville sous Dourdan
Président : Jacky Martin
Le contenu de cette publication ne
peut être reproduit sans l’autorisa-
tion de l’Association Départemen-
tale des Chasseurs de Grand Gibier
de l’Essonne. Les opinions émises
n’engagent que leurs auteurs
Rédacteurs : Serge TAUZIN,
Jacky MARTIN
Le mot du président
Cette intersaison 2014 est marquée
par le renouvellement de notre Schéma
Départemental de Gestion Cynégétique.
En effet, le précédent schéma est arrivé à
échéance et la fédération est en charge
d’actualiser l’ancienne mouture datant
de 2008. Les associations spécialisées
ont été consultées, ce dont nous nous
félicitons, et chacun a pu exprimer ses
souhaits concernant les futures orienta-
tions. Un point cependant a fait l’objet
de multiples polémiques, l’agrainage...
Certains chasseurs, convaincus que
l’agrainage hivernal pourrait contribuer à
limiter les surfaces détruites, demandent
l’extension de l’agrainage de dissuasion,
limité actuellement à la période sensible
allant du 1er mars au 30 septembre. Leur
souhait est d’autoriser l’agrainage toute
l’année, sous réserve qu’il soit effectué
de façon raisonnée et dans la limite du
raisonnable. Les quatre Associations de
Chasseurs de Grand Gibier de la FICIF ont
exprimé formellement leur opposition à
cette idée. Nous considérons que l’his-
torique et l’expérience d’autres départe-
ments montrent que l’agrainage d’hiver,
facilite le développement des popula-
tions, et par conséquent ne contribue pas
à la baisse des dégâts. Par ailleurs, nous
craignons fortement que cet agrainage
ne se transforme en nourrissage, ce qui
inévitablement ternira de manière pro-
fonde l’image de la chasse et des chas-
seurs. Nous pensons également que
l’espèce sanglier se porte bien, et qu’il est
tout à fait urgent de s’attaquer aux points
noirs, qui a eux seuls occasionnent 50%
des dégâts ! Bien entendu, nous aimons
chasser et prélever des sangliers et nous
Sommaire :
BGG, Session 2014.............................. 2-3
Assemblée Générales - Brèves........... 5
Une recherche pas comme les autres...... 6
Le gibier blessé........................................ 7
Reportage au Sénégal........................... 8
Parfum de savane.................................10
Faune Sud-africaine.............................12
Poussins fluo...........................................13
Comparaisons prélèvements............13
A propos de l’agrainage hivernal....14
Le salon de Mantes la Jolie................15
La Boutique...................................... 16-17
Chasse «découverte» ..........................18
Le coin des annonces..........................19
Adhésions................................................20
N° 118
Juin 2014
Seulement 3 candidats ont échoués,
qu’ils ne se découragent pas, l’op-
portunité leur sera bientôt donnée
de se rattraper, et nous leur souhai-
tons bonne chance pour leur pro-
chain passage chez nos collègues de
Paris ou des Yvelines.
Il est bon de rappeler aux anciens
brevetés qu’ils ont la possibilité lors
des différents cours de venir nous
rendre visite pour se rafraîchir la mé-
moire. Nous sommes certains que
bon nombre d’entre eux seront satis-
faits de pouvoir réviser l’un ou l’autre
de nos cours. Ils peuvent aussi, s’ils
2
Brevet Grand Gibier
Session 2014
La session 2014 du Brevet Grand
Gibier s’est terminée le 24 mai der-
nier.
La semaine précédente avait eu lieu
à D’Huison Longueville, la sortie
terrain, où chacun a pu parfaire ses
connaissances en matière de syl-
viculture, de flore, d’empreintes et
d’indices de présence. Encadrés par
nos 2 spécialistes, Christophe Briou,
et Pascal Sénéchal, les candidats ont
eu l’occasion de profiter de cette
magnifique propriété mise gracieuse-
ment à notre disposition par Bertrand
de Surville.
Cette 25ème édition du Brevet fut
tout à fait satisfaisante puisque sur
14 candidats, 9 ont obtenu la mé-
daille d’or et 2 la médaille d’argent.
Nous félicitons chaleureusement
tous les candidats, et particulière-
ment Philippe Lejour, major de cette
promotion, à qui nous offrons pour
l’année prochaine l’accès au sanglier
courant et l’abonnement à «Grande
Faune».
Ont obtenu le 2ème degré, Or
- Philippe Lejour
- Gérard Boucher
- Jean-Marie Brunet
- Julien Damiot
- Benjamin Echard
- Christophe Launay
- Stéphane Ollivier-Henry
- Mirko Paunac
- François Borde
Ont obtenu le 1er degré, Argent
-Christian Didier
- Alain Lissa
le souhaitent se faire accompagner
d’un ami, à qui ils pourront faire
découvrir le Brevet Grand Gibier en
Essonne !
3
Option Arc
Chaque titulaire du Brevet Grand
Gibier a la possibilité de passer le
Brevet Option Arc
Cette option est accessible aux ar-
chers ayant assisté à la formation
complémentaire obligatoire pour
chasser à l’arc et détenteurs de l’at-
testation délivrée désormais par les
fédérations de chasseurs.
L’épreuve théorique est identique
tandis que l’épreuve pratique à la
carabine est remplacée par une
épreuve à l’arc.
L’épreuve pratique est composée de
2 séries de 5 flèches.
•	 Une série à 8 mètres
•	 Une série à 12 mètres.
Les tirs s’effectuent sur une cible de
sanglier en 2 dimensions, spécifique
pour le tir à l’arc et déposée par
l’ANCGG. Le candidat doit totaliser
25 points sur un maximum de 50,
avec au moins un point positif sur
chaque distance.
Les archers ayant réussi les épreuves
théoriques du 1er et du 2ème de-
gré (niveau or) se voient remettre
en supplément de la médaille d’or
du Brevet, un insigne spécifique or
sur fond rouge. Ceux ayant réussi le
niveau argent reçoivent seulement
l’insigne argent sur fond vert.
Cette année, trois de nos candidats
François Borde, Christophe Launay
et Stéphane Ollivier-Henry titulaires
du Brevet 2ème degré «Or», se sont
soumis à cette épreuve et se sont
honorés à cette occasion. Nous leur
présentons une nouvelle fois toutes
nos félicitations.
La cérémonie de remise des mé-
dailles et des diplômes, s’est dérou-
lée en présence des administrateurs
essonniens de la fédération. En effet,
Patrick Maillard Vice Président de la
FICIF, Franck Berruée, Patrick Dupuy,
Thierry Lanöé et Yannick Villardier
nous ont fait l’amitié de se joindre à
nous à cette occasion.
Il y avait également Gérard Jouclas,
vice-président de l’ex-FICEVY et pré-
sident d’honneur de notre associa-
tion. La journée s’est terminée dans
la bonne humeur autour du verre de
l’amitié.
Si vous souhaitez en savoir plus sur
le Brevet, contactez :
Marc TAILLANDIER
06 73 68 03 02
Mail : adcgge.91@free.fr
Remises spécifiques aux adhérents ADCGGE,sur présentation de leur carte,en cours de validité
5
Les dates d’ouverture et
fermeture de la chasse
sont connues
L’ouverture générale de la chasse
a été fixée au dimanche 21 sep-
tembre. Les arrêtés précisant toutes
les dates, ainsi que les conditions
particulières, liées à la chasse du
grand gibier sont téléchargeables
sur le site de l’association à l’adresse
suivante, rubrique «Situation du dé-
partement» :
http://www.ancgg.org/ad91/
Il est vivement conseillé de se pro-
curer ces arrêtés et d’en prendre
connaissance consciencieusement.
Maladie d’Aujeszky
La préfecture nous signale un cas
de maladie d’Aujeszky en Essonne.
Un traqueur ayant chassé aupara-
vant en Seine et Marne et dans le
Loiret a constaté quelques jours
plus tard des symptômes de la
pseudo-rage sur l’un de ses chiens.
L’animal a malheureusement du
être immédiatement euthanasié.
Il est utile de rappeler qu’il est pré-
férable de ne pas laisser les chiens
mordiller les sangliers tués lors des
battues (surtout les blessures). De
même il ne faut surtout pas leur
donner les abats à consommer.
Les signes cliniques chez le chien
sont ceux d’une encéphalomyélite,
paralysie du larynx et important
prurit avec démangeaisons pou-
vant conduire l’animal à une auto-
mutilation. Le chien qui est atteint
meurt dans les 48 heures suivant
l’apparition des symptômes, et il
n’existe pas actuellement de traite-
ment contre ce virus.
Les Honneurs Laurent
Perrier décernés à Jean-
Claude Bernardon
Jean-Claude Bernardon, l’un de
nos fidèles adhérents vient de se
voir attribuer le 2ème prix des Hon-
neurs Laurent Perrier pour ses tra-
vaux concernant la perdrix grise en
Eure et Loir. Ses recherches avaient
fait l’objet d’un article dans l’Affût
de juin 2013, car bien que la perdrix
ne soit pas une espèce de grand
gibier, nous avions considéré cette
initiative comme extrêmement re-
marquable.
Jean-Claude et son territoire de la
commune de Maisons seront hono-
rés le 13 juin prochain à l’occasion
duSalondelaChassedeChambord.
Toutes nos plus sincères félicitations
au récipiendaire !
Brèves
Convocation à l’Assemblée Générale
L’assemblée générale de notre
association aura lieu le
Dimanche 29 juin à 10h00
à la Maison de la Chasse et de la Na-
ture de Boutigny sur Essonne.
Ordre du jour :
•	 Rapport Moral du président Jacky
Martin;
•	 Rapport financier de la trésorière
Thérèse Rigolet;
•	 Conférence animée par
Jean-Jacques Janssen.
Tous les adhérents sont conviés à
participer à cette réunion qui sera
suivie d’un apéritif et du barbecue
traditionnel.
Pour mieux préparer l’intendance,
il est impératif de s’inscrire pour le
repas :
adcgge.91@free.fr
ou auprès du secrétaire
Gérard Cinçon : 06 16 90 38 13
Date limite d’inscription : 22 juin.
Un recherche pas comme les autres !
6
Ce dimanche 24 novembre nous
sommes appelés à 11 h pour une re-
cherche sur une biche, balle de patte
(décidément ça continue !), rendez-
vous est pris pour 13h30 au Rendez-
vous de chasse.
Arrivés sur les lieux, on apprend que
3 chiens ont suivi la biche et que l’un
d’entre eux, un jeune fox, l’a poussée
loin, vu qu’il est rentré bien long-
temps après les autres ! Mince, il va
falloir faire du kilomètre.
Départ en 4x4 à travers champs
pour rejoindre la forêt et le lieu de la
chasse.
A l’anschuss, des poils, du sang, un
bout d’os. Sur la direction de fuite,
du sang, pas beaucoup, mais suffi-
samment pour visualiser le démar-
rage.
Enko est mis au travail, part correc-
tement. Derrière moi et Enko, trois
suiveurs et mon mari «Nono», seul
armé, confirment le sang au sol ou
sur les feuilles. Nous sommes dans
un bois de feuillus, assez clair, nous
descendons en pente douce vers
un endroit plus humide et maréca-
geux, le chien perd la piste, trois fois
je le replacerai au dernier indice que
Nono a balisé, là où un bout d’os fut
retrouvé, il retrouvera la voie et moi
du sang me rassurant. Nous passons
un ru, puis revenons dans la partie
plus sèche du bois, ça monte jusqu’à
une zone de fougères, le chien fait
ses arrières et plusieurs cercles,
rentre dans les fougères en ressort,
reprend une autre coulée, en ressort
à nouveau, cela plusieurs fois, puis
d’un seul coup repart de l’avant, il
est excité, je retrouve du sang et de
l’os, morceau plus important que les
autres , c’est bon il a retrouvé la voie.
Nous voici sur un plateau, végétation
basse de bruyère, à nouveau voilà le
chien perdu, plus de sang depuis la
sortie du bois, plus d’odeur. Il tourne
cherche, fait encore des cercles de
plus en plus larges, il s’énerve, je le
calme «assis, pas bouger», le temps
que Nono retourne à la dernière
balise voir si on n’a pas raté quelque
chose, il retrouve du sang, puis ça
semble partir à gauche, retour en
arrière, le chien ne veut rien savoir il
va encore droit devant, mais tourne
à gauche 60 m plus loin, une goutte
de sang, la biche est bien passée là,
on fait une sorte de cercle, puis nous
passons près de ce qui avait été vu
par les suiveurs peu avant, la biche
a recoupé sa voie ! Hourvari ! sur
Hourvari ! (Ruse qu’emploie le gibier
lorsqu’il revient sur ses voies pour
tromper les chiens). Le chien rentre à
nouveau dans le bois, le sang au sol
de temps à autre confirme que nous
sommes bons.
Après encore quelques hésitations,
le chien refaisant ses arrières très
souvent, nous arrivons dans une
parcelle basse du bois. Il y a un gros
ruisseau large de plus de 4 mètres
avec des rives hautes qui coule ra-
pidement vers l’étang à proximité.
Enko s’arrêtera presqu’au bord du
ruisseau, le longera sur presque 50
mètres, jusqu’à s’en détacher, ne
travaillant plus pareil. Je l’arrête et
retourne au ruisseau, remets le chien
une fois encore au dernier indice
fiable environ 6 mètres avant ce ruis-
seau, il reprend le même chemin et
longe de nouveau le ruisseau, cette
fois descend et remonte le lit sur 20
mètres, s’arrête devant la rive d’en
face, un mur de terre et racines d’au
moins 1,5 mètres. La biche blessée
n’a pas sautée là ? Du reste, Enko
reste dans le lit du ruisseau, il en res-
sort 15 m plus loin sur un passage
plus à plat que le chien prend pour
monter sur l’autre rive. De l’autre
côté du sang, la biche est bien pas-
sée là. Ça remonte à présent, encore
deux grosses zones de travail intense
pour le chien. Il est bien dedans, tra-
vaille avec méthode, le nez au sol,
fait de larges boucles et quand il
reprend une direction à chaque fois
on retrouve du sang.
Nous sommes à présent devant un
enchevêtrement d’arbres, Enko y
rentre. Je me demande bien pour-
quoi une biche blessée irait dedans ?
jusqu’à ce que je retrouve du sang
frotté sur un tronc, de plus le chien
tape du nez au sol peu après me
montrant encore une goutte de
sang. Petit passage dans des herbes
hautes, toujours des indices rassu-
rants, puis à nouveau des troncs,
avec du sang, le chien est très énervé,
je le ralentis, Nono toujours proche
du binôme au cas où, me rejoint, les
suiveurs nous font signe d’arrêter, on
est en propriété privée depuis une
centaine de mètres et il n’y a pas de
droit de suite. Le Président rage car
le chien était bien.
Par acquis de conscience, je cherche
s’ il n’y aurait pas, ici aussi, un hour-
vari qui ramènerait en arrière après
tout, toute cette recherche fut un
enchaînement de boucles, mais là
visiblement ça part de l’autre côté et
le chien ne demande qu’à suivre.
On le sort de la zone, nous traverse-
rons une grande parcelle de grami-
nées hautes, espérant qu’elle se soit
couchée en retour, peut être mais
pas de biche. Force est de constater
qu’elle est restée chez le voisin, nous
sommes très contrariés Nono et moi,
pour deux raisons, le chien a bien
travaillé et cette biche va mourir, vu
...Hourvari, sur-hourvari ?
les bouts d’os retrouvés la blessure
doit être grave.
Nous rentrons à la cabane de chasse
à pied. Le chien a fait 8,5 km, ramené
en ligne droite l’animal a fait 5 km
avant de quitter le territoire chassé.
En allant récupérer les 4x4 restés au
fond des champs, le responsable
de chasse recevra un coup de fil du
garde-chasse voisin (la chasse pri-
vée), pour lui annoncer que la biche
(qui s’avérera être un daguet) a été
retrouvée après 2 km de recherche
effectuée par un autre conducteur
de chien de sang appelé sur cette
chasse voisine.
En fait les chasseurs voisins en
pleine battue, ont vu arriver cet ani-
mal blessé, mené par le jeune fox le
matin vers 11h, le fox est reparti, les
chasseurs ont appelé le conducteur
habituel de cette chasse en début
d’après-midi qui de son côté a fait
la recherche pendant qu’on la faisait
du nôtre ! L’animal qui n’avait plus le
chien au cul, s’était couché épuisé, il
a été retrouvé vers 16 heures 30 et
dagué par le collègue.
Nous sommes allés avec les chas-
seurs, chercher le daguet chez les
voisins, ce qui nous permit de sa-
luer l’autre conducteur que nous
connaissions bien du reste. Nous
avons ainsi pu partager notre his-
toire du jour, s’accordant à dire que
le principal était que ce daguet fût
retrouvé et d’avoir abrégé ses souf-
frances. La balle avait arraché peau
et chair de la poitrine pour ensuite
traverser la patte avant droite au ni-
veau de l’articulation supérieure.
Laure NOËL, conductrice de chien de
sang agréé ARGGB.
7
Il est utile de rappeler à tous les
chasseurs les règles élémentaires
à respecter pour donner toutes les
chances au binôme chien-conduc-
teur de retrouver l’animal blessé.
Règle numéro 1 : éviter à tout
prix que les chiens de traque ne
poursuivent le gibier blessé, certes
il arrive parfois qu’ils puissent le
coiffer, mais dans l’immense majo-
rité des cas ils le poussent loin, très
loin, parfois hors du territoire. Alors
qu’un animal blessé s’il n’est pas
poursuivi se couchera à moins d’un
kilomètre du tir.
Règle numéro 2 : Balisersoigneuse-
ment l’anschuss (endroit où se trou-
vait l’animal au moment du tir), pour
cela ne pas hésiter à se faire aider de
son chef de ligne ou d’un autre chas-
seur. «Le tireur restant à son poste
pour diriger le collègue afin de mar-
quer la zone avec précision».
Règle numéro 3 : Ne surtout pas
toucher les indices de blessure, le
moindre poil, bout de peau petit
os ou goutte de sang sera un élé-
ment précieux pour le chien. Il ne
faut surtout pas y toucher encore
moins les déplacer ou les piétiner,
donc bien prendre garde lorsque
l’on vérifie son tir de ne pas piétiner
trop vite la zone de tir.
Règle numéro 4 : Ne pas suivre la
direction de fuite sur plus de 50 m,
là encore pour ne pas piétiner la
piste au risque de la polluer, même
si les indices sont très visibles et
que l’on pense retrouver l’animal
non loin de là. Il est fréquent, sur
une balle de venaison par exemple,
d’avoirbeaucoupdesangaudépart
et plus rien au bout de 100 m, voire
moins. Ne pas chercher à suivre la
trace, donnera toutes les chances à
l’animal de se poser et donc plus de
chance d’être retrouvé.
Règle Numéro 5 : Même si cela
est tentant parfois, ne pas prendre
un chien de traque pour tenter la
recherche, non pas que le chien
de traque soit mauvais, il peut sur
une voie chaude retrouver l’animal,
mais si ce n’est pas le cas, le travail
du chien de sang qui interviendra
ensuite en sera affecté. Il faut que
les chasseurs acceptent l’idée qu’un
chien de traque n’est pas un chien
de sang, un chien de pied non plus.
Un chien de sang est un chien
créancésurlavoiefroide,c’estpour-
quoi il n’intervient que plus tard, au
minimum 2 à 3 heures après le tir et
jusqu’à 40 h plus tard pour les plus
performants d’entre eux.
La voie d’une bête blessée se com-
pose donc de plusieurs éléments :
l’odeur individuelle de l’animal
concerné, l’adrénaline que libère
l’animal ainsi que son odeur spéci-
fique de bête blessée. Ceci explique
pourquoi un chien de sang est ca-
pable de suivre exactement telle
ou telle voie, sur une longue dis-
tance, et ce malgré toutes les voies
de change et autres possibilités de
diversion qui s’offrent à lui au cours
de son travail. Les indices de bles-
sures en tant que tels ne jouent, en
fait, qu’un rôle secondaire dans la
voie d’un gibier blessé ; ils s’avèrent
en réalité plus utiles au conducteur
de chien de sang qu’au chien lui-
même. Les indices qu’il retrouve
représentent, pour le conducteur
une confirmation de la justesse du
travail de son compagnon à quatre
pattes. Le fait que la bête blessée
saigne ou non, ne s’avère donc que
d’une importance secondaire pour
le travail du chien. La météo fait la
différence et exerce une influence
considérablesurlaqualitédelavoie
du gibier blessé. En effet, l’intensité
olfactive de la voie du gibier blessé
dépend de la différence de tempé-
rature entre l’air et le sol. Lorsque la
température de l’air est plus élevée
que celle du sol, la voie est bonne.
A l’inverse lorsque l’air est plus froid
que le sol, les émanations de la voie
ont tendance à se dégrader.
Bernard NOËL conducteur de chien
de sang
Gibier blessé.
Comment mettre toutes les chances de son côté pour le retrouver ?
...la biche était en fait un
daguet !
8
Reportage au Sénégal
La saison de chasse étant terminée
en métropole, le mois de mars est
consacré depuis plusieurs décennies
à l’organisation d’un safari africain
pour un dépaysement total en com-
pagnie d’un groupe d’amis.
Tous les ans, nous retrouvons avec
plaisir les charmes de l’Afrique, son
folklore, ses odeurs et la gentillesse
de tout le personnel du campement
qui nous reçoit.
Les chasseurs qui ont goûté pour
la première fois à ce plaisir sont
presque tous des récidivistes et les
novices attrapent quasi systémati-
quement le virus pour les années
suivantes.
Soyez les bienvenus au campement
de chasse «La KAYANGA», au Séné-
gal, à la frontière de la Guinée Bissao.
Le territoire se compose de savane,
mil, riz et de zones désertiques
arides de type sahélien.
Le campement est construit dans le
style du pays avec des cases en terre
et des toits en paille. Il est implanté
au bord de la rivière Kayanga sur un
promontoire, ce qui permet le matin,
à la fraîche d’être réveillés par le mu-
gissement des hippopotames qui
s’ébattent ou par les cris des singes
cynocéphales.
La zone cynégétique couvre 130000
hectares. Les déplacements s’effec-
tuent en 4x4 sur des pistes en laté-
rite. Tout gibier prélevé est consom-
mé sur place et le surplus donné
dans les villages de brousse.
La chasse se pratique en battue, de-
vant soi accompagné d’un pisteur le
matin de bonne heure, avant la cha-
leur qui arrive vers 10h30, car déjà au
mois de mars on avoisine les 38-40°.
Cette zone cynégétique se situe en
bordure du parc national de Niokolo
Koba, réserve protégée où l’on peut
apercevoir des hippopotames, des
éléphants, des buffles, des antilopes
qui se déplacent en toute liberté.
La petite chasse.
Dans la petite chasse du gibier à
plumes, on trouve principalement
le francolin, oiseau vivant en com-
pagnie, de la grosseur d’une perdrix
rouge ou d’une poule faisane, il se
décline en trois familles ; le rouge, le
plus petit, celui à pattes jaunes qui
est le plus gros, et enfin le francolin
à pattes grises.
Ces oiseaux se chassent en battues
devant soi, ils ont un vol très rapide
et dans les hautes pailles le tir se
révèle difficile, aussi on apprécie son
coup de fusil.
La pintade, très méfiante, vie éga-
lement en compagnie, elle se can-
tonne dans certains endroits et pro-
cure une chasse très sportive.
Le pigeon vert, essentiellement ar-
boricole, se chasse souvent dans les
grands arbres, les figuiers et son vol
est hyper rapide.
Le ganga, le soir à la passée, bel oi-
seau venant de la brousse au point
d’eau. Il effectue des crochets type
«bécasse» qui rendent sont tir très
ardu.
La tourterelle et son inévitable
passée, grande dévoreuse de car-
touches.
La poule de roche, à ne pas oublier,
vivant en compagnie et qui res-
semble à une poule naine de chez
nous.
d’aventure, vous pouvez rejoindre
notre groupe d’amis, amoureux et
passionnés.
Pour tout renseignement sur ces
beaux voyages cynégétiques, vous
pouvez vous adresser à Gérard
Jouclas, 06 80 77 66 12
gots ou à la lisière des forêts. Il se
chasse aussi à l’affût ou dans les ter-
mitières aux heures les plus chaudes
de la journée. C’est une chasse où
l’effort est solitaire, où l’on marche
en silence derrière son guide. Il faut
sentir,voirsansêtrevu,deviner,cher-
cher, se mettre à la place de l’animal.
L’antilope, celles que l’on peut trou-
ver sont des guib harnachés. Ils res-
semblent à des faons de biches avec
des cornes de 30 cm. On trouve aussi
l’ourébi, sorte de petite antilope.
La chasse en Afrique en moyenne
chasse est tout simplement envoû-
tante !
Si vous désirez ramener des souve-
nirs inoubliables, connaître d’autres
continents et une certaine forme
9
ACHATS - VENTES - RÉPARATIONS
Z.A. de Bel Air, 18 rue Pierre Métairie - 78120 RAMBOUILLET - Tél : 01 30 59 20 89
Remises spécifiques aux adhérents ADCGGE, sur présentation de leur carte, en cours de validité
Le lièvre d’Afrique, plus petit que son
homologue européen, de couleur
paille, très rapide et très furtif, se tire
à la sortie des hautes pailles ou à la
périphérie des villages de brousse.
La moyenne chasse:
Le phacochère, sanglier d’Afrique,
peu apprécié des agriculteurs séné-
galais se chasse tôt le matin ou tard
le soir, à l’approche près des mari-
10
Parfum de savane
La chasse du grand gibier, c’est aus-
si l’Afrique. Pour la 12è année consé-
cutive, je retrouve le charme incom-
parable de ce continent.
Plutôt confortablement assis en po-
sition dominante sur le pick-up du
4x4, les carabines disposées devant
nous sur le rack aménagé à cet effet,
je profite avec le guide et les pisteurs
d’une excellente vue sur la savane.
Nous progressons lentement sur la
piste à la recherche d’une antilope.
La zone de chasse couvre 128 000 ha,
la première phase d’approche ne
peut se faire qu’en véhicule...
Il y a deux semaines, une pluie dilu-
vienne s’est abattue sur cette région
de la Comoé-Léraba au Burkina Faso
à la frontière de la Côte d’Ivoire. Le
paysage est inhabituellement ver-
doyant. Chaque année, les pailles de
2 à 3 m sont régulièrement brûlées
pour permettre un maigre regain
qui offrira à la faune une nourriture
un peu plus variée. Autre avantage,
en ouvrant le milieu, il est plus facile
d’apercevoir les animaux qui sinon
se réfugieraient invisibles dans cette
végétation dense. Mais cette fois,
l’abondante pluie a rempli les mares
naturelles et permis une repousse
particulièrement généreuse. Ainsi le
sol sec et normalement calciné s’est
couvert d’une pelouse providen-
tielle. Ce qui est un avantage pour
la faune, devient un handicap pour
la chasse : les ongulés sauvages se
déplacent moins pour se nourrir et
s’abreuver et le feuillage prolifique
les dissimule plus volontiers. L’at-
mosphère change complètement,
odeurs plus douces, bruits plus feu-
trés, aspect printanier. Je me régale
de ce panorama nouveau.
Bientôt un troupeau de kobas
(autres noms : hippotrague ou anti-
lope roanne ou antilope cheval)
s’enfuit furtivement, puis deux pha-
cochères sans que nous ayons pu es-
quisser le moindre mouvement. Un
autre phaco, déjà connu des pisteurs
pour les impressionnantes défenses
qu’il porte, sera lui surpris. Vite et
en silence, je descends du véhicule
pour tenter une approche. A 250 m,
il avance gentiment. Nous sommes
à bon vent. Courbés nous avançons
aussi discrètement que possible.
Peine perdue, nous sommes repérés,
l’animal accélère et se met illico hors
de notre vue. Un coup pour rien.
Nous remontons dans le pick-up et
poursuivons la recherche. Nous fran-
chissons des collines nous offrant
une impressionnante vue pano-
ramique sur le camaïeu vert de la
canopée. C’est époustouflant de
beauté. Par endroit, le sol vallonné
rappelle un immense terrain de golf
parsemé d’arbres majestueux et
d’arbustes qui parviennent à percer
la croûte terrestre pourtant peu fer-
tile.
Après plusieurs kilomètres, nous
décidons de partir à la billebaude.
Sac à dos, gourde, canne de pirsch,
jumelles et carabine, nous voilà mar-
chant dans les pas du pisteur. Assez
rapidement, il se fige. Des bubales
major apparaissent à 400 m. Nous
entamons une progression lente et
silencieuse nous cachant autant que
Koba
Bubale
Cob de Buffon
Parfum de savane
11
possible. Les antilopes se déplacent
broutant paisiblement. Compte
tenu du vent, nous tentons de les
devancer mais parvenus à 250 m, ils
se sauvent et disparaissent rapide-
ment. Dans un troupeau, il se trouve
toujours un animal qui veille et que
bien souvent vous ne voyez pas.
Point n’est besoin d’espérer pour
entreprendre, ni de réussir pour
persévérer ! Non découragés, nous
reprenons notre marche. Des gar-
dénias sauvages, arbustes possé-
dant des fleurs jaunes et d’autres
blanches sur la même tige, exhalent
un doux parfum de miel. Les indi-
gènes affirment que cette plante
particulièrement appétente pour les
ongulés se défend en émettant sous
la dent de l’animal une émanation
répulsive communiquant aux autres
plantes le danger. A leur tour celles-
ci émettront la même odeur dissua-
dant leurs prédateurs. Je me plais à
le croire, tant la nature conçoit des
stratégies de défense étonnantes.
Déjà 2 heures que nous arpentons
la brousse, Le pisteur déchiffre les
nombreux indices plus ou moins
récents : empreintes, laissées,
herbes foulées, branches cassées,
abroutissements, … Le soleil devient
plus chaud, la chemise trempée
colle, la fatigue gagne. Un chacal
s’éclipse en une fraction de seconde.
Je note le silence. La brousse est
pourtant généralement généreuse
en chants d’oiseaux, sifflements et
autres gazouillis. Mais ici le silence
est total. Arrêt soudain du pisteur,
à 300 m une bande de kobas d’une
cinquantaine de têtes. Plié en deux,
je tente de les apercevoir, mais sans
succès malgré mes jumelles. Enfin, le
guide m’ayant indiqué un repère, je
finis par en distinguer quelques-uns.
Nous n’avons pas été éventés. Cour-
bés dans une position peu confor-
table et très vite harassante, nous
approchons sans bruit.
Le troupeau se déplace
sur notre gauche et
risque de nous repérer.
Nous stoppons : aucun
geste, aucun bruit,
aucune parole. Je me
retrouve en plein soleil,
suant à grosses gouttes,
mais m’interdisant tout
mouvement. Cela dure
cinq bonnes minutes.
Ils sont maintenant à 400 m. Sur un
geste du pisteur nous reprenons
notre progression d’indien. Malheu-
reusement, sans avoir pu approcher
à moins de 200 m, la troupe s’enfuit.
Nous avons encore perdu.
Le soleil devient à peine suppor-
table. Le GPS indique 2 km pour re-
joindre le véhicule qui nous attend
au point de rendez-vous bien à
l’ombre et nous fournira l’eau fraîche
bienvenue.
Ainsi, malgré trois sorties infruc-
tueuses, nous aurons croisé de
nombreux animaux sans parvenir
à se placer dans une position de tir
raisonnable, je reste heureux de ces
épisodes qui viendront compléter
mon livre de souvenirs africains.
J’aurai largement l’occasion de satis-
faire mon appétit de chasseur avec
les francolins, pigeons verts, tourte-
relles et gangas. Et puis, les moments
chaleureux passés à l’apéro et à
table où chacun raconte avec moult
détails ses anecdotes cynégétiques
sont autant de plaisirs partagés. En
somme, un nouveau séjour riche en
émotions dans un environnement
exigeant mais exceptionnel. Oui, ce
parfum de savane m’enchante et me
comble.
Si vous avez l’occasion, jetez-vous
dans l’aventure, vous ne le regrette-
rez pas. Quoiqu’on pense, cela reste
encore financièrement très abor-
dable.
Cob Defassa
Phacochère
Le Zèbre de plaine (equus quadggaet) : poids moyen 300 kg. Il s’agit d’un
équidé alors que les 4 précédents sont des ongulés artiodactyles (les breve-
tés se souviennent : le nombre de doigts est pair)
Félicitations pour ces tirs réussis et merci d’en faire profiter notre lectorat.
Jean-Denys Chanson, un adhérent
qui a déjà rédigé plusieurs articles
dans notre journal, a cette année
porté sa carabine en Afrique du
Sud, dans la province du Limpopo à
l’extrême nord du pays. Il en ramène
des trophées qu’il nous présente
pour nous permettre de découvrir
quelques spécimens de la faune du
continent africain.
Par ordre croissant de « corpulence »
Le Nyala (tragelaphus imberbis):
poids moyen légèrement inférieur à
100 kg, longueur des cornes entre 55
et 60 cm, (mâles uniquement).
Le Sassaby (damaliscus lunatus) :
poids moyen un peu au-dessus de
100 kg, cornes de 50 à 60 cm (mâles
et femelles)
Le fameux Gnou bleu à queue noire
ou Gnou bleu (connchaetes tauri-
nus) poids moyen autour de 250
kg, cornes de 65 à 70 cm (mâles et
femelles)
12
Faune Sud-Africaine
Le Grand Koudou (tragelaphus strepsiseros) : poids moyen inférieur à 300 kg,
cornes de 1m30 à 1m60, (mâles uniquement). Celui de la photo porte des
cornes de 1m45. Impressionnant !
13
Poussins fluo !
Comparaisons prélèvements/objectifs par UG
Dans un village de brousse au Bur-
kina Faso, quelle ne fût pas ma sur-
prise de voir gambader en piaillant
des poussins d’une couleur mauve
ou plutôt fuchsia fluorescente !
Je ne pouvais croire à une cause
hormonale ou à une manipulation
génétique.
A l’instar des flamands roses de
Camargue, ce ne pouvait pourtant
pas être dû à une alimentation par-
ticulière, type navets par exemple.
Remarquant que le cul des poules
portait la même couleur, ma sagaci-
té m’amena vite à comprendre qu’il
s’agissait d’une coloration volontaire
de leur éleveur. Mais pourquoi ?
Etait-ce une bonne blague d’enfant ?
J’aurais aimé, petit, avoir eu la même
idée. Mais que nenni, les bambins ne
jouent pas ici avec la volaille.
Sans doute alors la volonté du pro-
priétaire de repérer ses jeunes pou-
lets. Dans le village, point de basse-
cour,toutcepetitmondesemélange
en effet. Hypothèse absurde car tous
les poussins arboraient la même
couleur fluo.
Ne pouvant élucider cette énigme, je
me résolus à interroger un villageois.
Fréquemment, me dit-il, les pous-
sins sont enlevés par des éperviers
en grand nombre dans cette région.
La couleur fluo les effraye et les dis-
suade de toute attaque. Il fallait y
penser ! Les poussins peuvent donc
vaquer en toute liberté, sans risque
de servir de casse-croûte à des ra-
paces affamés.
En voilà, une idée qu’elle est bonne !
aurait dit notre regretté Coluche.
Cette intersaison nous donne l’occa-
sion de comparer quelques chiffres
concernant les objectifs sangliers, ainsi
que les attributions «plans de Chasse»
du département.
Coté objectifs sangliers, comme le
montre le tableau, ceux-ci ont été re-
vus à la baisse pour tenir compte de la
nette baisse des prélèvements de l’an-
née passée.
Les attributions chevreuils sont stables
malgré la légère hausse des prélève-
ments.
Pour les grands cervidés, la tendance
eststableexceptélesUGd’Ollainvilleet
de Dourdan pour lesquelles les attribu-
tions ont été réduites en commission
d’UG et confirmées lors de la dernière
CDCFS. Il est vrai que les prélèvements
d’année en année devenaient anecdo-
tiques et qu’il était temps de réagir.
Objectifs sangliers par Unités de gestion
Attributions Cerfs par Unités de gestion
Attributions Chevreuils par Unités de gestion
14
A propos de l’agrainage hivernal
10bonnes raisons de ne pas se
laisser séduire par les sirènes de
l’agrainage hivernal !
Le schéma départemental de ges-
tion cynégétique, sorte de bible
de la réglementation en matière
de chasse est en cours de renou-
vellement. La nouvelle version va-
lable pour la période 2015/2016 à
2021/2022 devrait être proposée à
l’administration avant la fin de l’an-
née. Parmi les sujets les plus brûlants
et les plus polémiques, la question
de l’agrainage revient une nouvelle
fois au centre du débat.
L’agrainage est un sujet sensible
pour les chasseurs. Pratiqué pendant
la période de chasse, il constitue ob-
jectivement un moyen d’entretenir,
de développer et de fixer des popu-
lations de sangliers, il s’agit alors
d’agrainage cynégétique. D’un autre
coté, pratiqué aux seuls moments
où les cultures sont vulnérables
aux sangliers, il peut contribuer à
diminuer les dégâts. On parle alors
d’agrainage de dissuasion.
1.	 « L’agrainage, en période de
chasse, permet d’attirer les popu-
lations de sangliers sur le territoire,
afin de faire gonfler le tableau ».
Il s’agit d’attirer les compagnies
pour mieux les tirer et éviter que
ce ne soit les voisins qui les tuent.
Le système fonctionne, c’est d’ail-
leurs la principale motivation des
partisans de l’agrainage hivernal.
Ce dernier ouvre la porte à tous les
abus, nombre de chasseurs se li-
vrant alors à un nourrissage pur et
simple afin d’amener sur leur terri-
toire le plus de sangliers possible,
ce qui contribue, dans les zones
sensibles, à accroître les difficultés.
Mais où est donc passée l’éthique
de la chasse ?
2.	 « Faire revenir les sangliers au
cœur de la forêt afin de diminuer les
dégâts ? » Cet argument n’est pas
sérieux. En effet, l’agrainage est
surtoutefficacependantlapériode
la plus sensible, c’est à dire au prin-
temps pendant la période des se-
mis. On constate cependant que la
plupart des territoires n’agrainent
pas pendant cette période.
3.	 « Malgré l’interdiction ac-
tuelle, beaucoup de territoires
passent outre, et préfèrent contour-
ner la loi. Et puisque beaucoup le
font, autant libéraliser, chacun ainsi
rentrera dans le droit ». Mais doit on
libéraliser le cannabis au motif que
beaucoup en consomment ?
4.	L’historique montre que
l’agrainage hivernal facilite le dé-
veloppement des populations, ce
qui à l’inverse du résultat escomp-
té provoque une hausse des sur-
faces détruites et des dégâts.
5.	 L’équilibre agro-cynégétique
passe par la maîtrise des popula-
tions de sangliers, non par l’artifi-
cialisation du milieu.
6.	 La diminution des dégâts
suppose toutd’abordlasuppression
des points noirs (5% des territoires,
occasionnent 50% des dégâts !)
7.	 L’image de la chasse et des
chasseurs auprès du public et des
instances pourrait se dégrader
encore plus en cas de libéralisa-
tion de l’agrainage, il ne faudrait
pas transformer les sangliers en
«cochons», à l’image des cocottes
pour le petit gibier.
8.	 Lorsque la réglementation
sur l’agrainage repose sur des
périodes limitées, le contrôle est
facilité. En revanche, l’expérience a
montré à maintes reprises que l’es-
pace entre agrainage et nourris-
sage est très ténu. Dans ces condi-
tions, le contrôle par les agents de
l’ONCFS s’avère extrêmement diffi-
cile, voire impossible.
9.	 Peut-on être certain que les
plus fortunés ou les plus tricheurs
n’épandront pas des dizaines de
tonnes de maïs, attirant ainsi chez
eux la quasi totalité des populations
environnantes, au détriment des
gens raisonnables ?
10.	Pour garder une chasse na-
turelle et authentique, il faut savoir
laisser faire la nature et profiter des
périodes de disette pour mieux
maîtriser les populations.
Nous souhaitons vivement que les
rédacteurs du futur schéma auront
le bon sens de ne pas céder aux si-
rènes de l’agrainage hivernal. Nous
comprenons qu’il s’agit là d’un sujet
qui emporte les passions, et il fau-
dra faire preuve de pédagogie et de
communication pour calmer les cri-
tiques des plus farouches partisans
de l’agrainage hivernal.
15
Le salon de la chasse de Mantes la Jolie
Ce N° 118 de l’Affût a été en-
voyé,en version électronique,
à tous les adhérents ayant
communiqué leur adresse
mail.
Si vous avez reçu la version
papier,et que vous souhai-
tez,à l’avenir,recevoir votre
journal par mail,merci de
communiquer vos coordon-
nées à l’adresse suivante :
adcgge.91@free.fr
(A noter que bien d’autres infor-
mations sont communiquées
par mail aux adhérents ; dates
d’ouvertures,fermetures,arrêtés,
manifestations diverses,etc.)
Notre association était présente
au désormais traditionnel salon de la
chasse de Mantes la Jolie du 4 au 7
avril dernier.
Nous avons partagé avec passion et
dans la bonne humeur habituelle, un
stand de 9 m2
avec nos collègues des
Yvelines. Malgré la position géogra-
phique excentrée par rapport à notre
département,nousavonspuaccueil-
lir quelques chasseurs essonniens et
nous avons eu le plaisir de recevoir
plusieurs de nos adhérents.
Cette année, le stand de la nouvelle
FICIF était entouré des associations
spécialisées. On a pu noter la pré-
sence, outre celle des chasseurs de
Grand Gibier, des sauvaginiers, des
bécassiers, des piégeurs, des jeunes
chasseurs, des dianes chasseresses,
etc. Cette disposition en village au-
tour de la fédération a permis des
échanges très intéressants entre les
acteurs et représentants de la chasse
en Île de France.
On a pu admirer également une ma-
gnifique exposition de trophées qui
n’a pas laissé indifférent bon nombre
de visiteurs.
Le salon de la chasse, désormais ins-
tallé à Mantes la Jolie depuis 3 ans a
pris maintenant toute sa légitimité.
Certes, pour nous essonniens, son
accès n’est pas très facile, mais son
emplacement et son parking, ne
nous font pas regretter Rambouillet.
De plus, il y règne de plus en plus
une atmosphère conviviale et cha-
leureuse. On y trouve des exposants
de tous les corps de métiers entou-
rant la chasse. Sa visite est devenue
incontournable pour le chasseur
francilien.
16
La boutique de l’AD vous propose...
La Boutique de l’AD
ADCGG 91 : 2 €
ANCGG : 2 €
des écussons à coudre...
des DVD...
CD Révision Brevet : 30 €
DVD L’étang aux biches : 30 €
des insignes...
ANCGG Grand modèle : 13 €
	 Petit modèle : 8 €
des canifs...
ANCGG : 10 €
ANCGG : 10 €
des pin’s...
des porte clés...
ADCGG 91: 5 €
Le livre Trophées
de Grand Gibier Français
Édition ANCGG : 30 €
des casquettes...
ADCGG 91: 3 €
ADCGG 91: 3 €
Nouveau !
des Autocollants...
ANCGG : 20 €
Ces objets de la boutique vous sont
proposés lors de différentes mani-
festations  ; cours du Brevet Grand
Gibier, journées de sanglier courant,
réunions de sensibilisation à la sécu-
rité, expositions, assemblée géné-
rale, etc.
Il vous est également possible de
commander ou réserver ces objets
auprès de :
Jean-Jacques Rigolet,
06 07 28 97 31
ou par mail :
therese.rigolet@orange.fr
des gilets fluo...
ADCGG 91: 5 €
des tee shirts...
tee-shirt blanc : 10 €
tee-shirt vert : 15 €
2 tee-shirts blancs: 20 €
2 tee-shirts verts : 25€
des tabliers de découpe...
des couteaux à dépecer...
ANCGG : 8 €
17
Nouveau !
Nouveau !
18
Comme nous l’avions évoqué dans
l’Affût de mars dernier, nous pensons
mettre sur pied un déplacement de
chasse au camp militaire de Suippes
la saison prochaine.
Le camp de 13500 ha se situe dans le
départementdelaMarne,àunequaran-
tainedekilomètresausud-estdeReims.
Voici les conditions du voyage :
Départ le vendredi soir vers 16h en
groupe de 3 personnes par voiture
(4x4 si possible, car déplacement en
voiture à l’intérieur du camp).
Dîner dans un restaurant de Suippes
(environ 20 €)
Une nuit d’hôtel dans le camp ou
en chambre d’hôtes (environ 30 €).
Possibilité également d’effectuer le
déplacement le samedi matin.
Le samedi, RV 7h15 pour inscription,
attribution des postes, consignes de
tir et de sécurité.
Deux grandes traques dans la jour-
née, une le matin, une l’après midi,
entrecoupée de la pause déjeuner
avec le casse-croûte sorti du sac.
Prix de la journée 150 € + taxes
d’abattage établies selon le tarif ci-
dessous :
Sanglier : 10 €
Faon et biche : 20 €
Daguet : 290 €
Cerf C1 : 410 €
Le plan de chasse annuel est de 250
grands cervidés et environ 500 san-
gliers répartis en 22 journées.
Les participants de ces journées
« découverte » sont autorisés à tirer
tous les cervidés à l’exception des
C2 réservés aux actionnaires. Tous
les sangliers peuvent être mis au ta-
bleau en début de saison, restriction
à moins de 65 kg ensuite.
Une caution de 500 € est demandée
à l’inscription, ainsi que le permis
de chasser national ou en cours de
validité pour le département de la
Marne accompagné de son timbre
grand gibier et de l’attestation d’as-
surance.
Vers 17h, fin de la chasse, retour au RV
etdistributiondelavenaisonvers18h.
Budget à prévoir, environ 200 € +
taxes d’abattage + frais de route.
La date du déplacement sera préci-
sée ultérieurement.
ATTENTION : Déplacement limité
à 20 fusils, les inscriptions se fe-
ront dans l’ordre d’arrivée, et seul
le versement du prix de la journée
et de la caution attestera de l’ins-
cription.
Calendrier
Le stand de tir de Boissy le Cutté
est ouvert aux heures habituelles
de 9h à 11h30, d’avril à septembre
selon le calendrier ci-dessous:
Samedi5juilletetdimanche6juillet
Samedi 2 août et dimanche 3 août
Samedi6septetdimanche7sept
Vous retrouverez toutes ces dates
dans le calendrier 2014-2015.
Vous pouvez aussi consulter le site
de l’AD :
www.ancgg.org/ad91
qui vous renseignera également
sur le planning de nos activités.
Sanglier
courant
Pour tout renseignement complé-
mentaire, s’adresser à :
Jean-Claude Caramella,
06 77 15 49 33
ou
jean-claude.caramella@wanadoo.fr
Chasse « découverte » chez les militaires
19
Le coin des annonces
La rubrique des petites annonces
est accessible à tous les adhérents
gratuitement.
Vous pouvez nous faire parvenir
vos annonces par mail :
adcgge.91@free.fr
Merci de
ne pas
oublier de
régler
l’adhésion !
Adhésions
2014
Torfou,
Essonne (10 km au sud d’Arpajon).
Places pour la saison 2014-2015 :
3 samedis et 14 dimanches, terri-
toire de 490 hectares (280 ha de
plaine, 210 ha de bois) surveillé
et piégé. 11 chasses en groupe au
petit gibier (naturel + lâchers) +
6 battues au grand gibier. Petit et
grand gibiers ne sont pas chas-
sés sur les mêmes parcelles. 18
chevreuils et 12 sangliers pré-
levés cette saison. Rendez-vous
de chasse. 1670 € pour les 17
chasses, pièce au garde incluse.
Possibilité de ne venir qu’aux
chasses au petit gibier (1310 €)
ou qu’aux battues grand gibier
(760 €). Sécurité, éthique, convi-
vialité. Tableau partagé. Visite du
territoire sur rendez-vous.
Roch Bommelaer : 06 07 42 71 67
...Chamarande
Essonne (10 km au nord
d’Étampes). Places pour la saison
2014-2015 : chasse du mercredi
au marais de Chagrenon, unique-
ment au grand gibier.
Territoire surveillé. 4 chasses
dans la saison. 6 chevreuils et 9
sangliers prélevés cette saison.
Rendez-vous de chasse.
540 € pour les 4 chasses, pièce au
garde incluse. Sécurité, éthique,
convivialité. Tableau partagé.
Visite du territoire sur rendez-
vous.
Roch Bommelaer : 06 07 42 71 67
Carabine MAUSER M.94, état neuf,
20 balles tirées en réglage et au
stand.
Calibre 9,3 x 62, chargeur amo-
vible. Boîtier de culasse alu, canon
interchangeable.
Longueur du canon : 56 cm
Longueur de la crosse : 36,5 cm
Poids : 3,420 kg
Prix : 900 €
Jacky Trubert : 06.31.87.97.70
Carabine BROWNING
BLR-Takedown.
Arme démontable en quelques
secondes, idéal pour approche,
affût, chasse en montagne ; facile
à placer dans sac à dos.
Calibre 270 WSM. Vendue avec
2 chargeurs amovibles et balles
Winchester Accubond.
Longueur du canon : 56 cm
Longueur de la crosse : 35,5 cm
Poids sans lunette : 3,250 kg.
Prix : 750 € sans lunette
Jacky Trubert : 06.31.87.97.70
Chiots fox terrier poil dur,
nés le 29 avril 2014
LOF 64096/9000.
Très bonnes origines chasse.
Reste 2 mâles ; disponibles début
juillet ; vendus pucés , vaccinés et
queues écourtées .
Visite et réservation au
06 24 20 51 83 (Roland Anceau)
Prix 700 €
ADCGGE - Association loi du 1er
juillet 1901, enregistrée sous le n° W911001127
4 chemin des Bergers - Hameau de Marchais - 91410 ROINVILLE - 01 64 59 30 27 - 06 16 47 02 37 -
adcgge.91@free.fr
Association Départementale
des Chasseurs de Grand Gibier
de l’Essonne
Bulletin d’adhésion Année 2014
Nom : …………………………………………………………. Prénom : ………………………………………………..
Adresse : ………………………………………………………………………………………………………………………………..
Code postal : ………………………………………………. Commune : …………………………………………….
Tel domicile : ………………………………………………. Tel port : ………………………………………………..
Adresse mail : ………………………………………………………………………………………………………………………..
demande
mon adhésion uniquement : 28 €
mon adhésion + l’inscription pour le sanglier courant : 58 €
mon adhésion + l’inscription pour le sanglier courant + l’abonnement à « Grande Faune » : 85€
mon adhésion + l’abonnement à « Grande Faune » : 55€
merci de cocher la case correspondante (une seule case)
- - - - - - à découper - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Envoyer le bulletin dûment complété
accompagné du chèque correspondant à l’ordre de ADCGGE
A l’adresse suivante :
Thérèse RIGOLET, 21 avenue Gabrielle d'Estrées 91830 Le Coudray Montceaux
Pour tout renseignement, contacter :
Jacky MARTIN, Président 01 64 59 30 27 ou 06 16 47 02 37
Serge TAUZIN, Vice-président 01 60 82 34 50 ou 06 75 60 08 85
ou l’association : adcgge.91@free.fr

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Affut N° 118 Juin 2014

  • 1. Publication trimestrielle des Chasseurs de Grand Gibier de l’Essonne « L’espère! Quel joli nom pour désigner l’affût, l’attente du chasseur embusqué, et ces heures indécises où tout attend, espère, hésite encore entre le jour et la nuit. L’affût du matin un peu avant le lever du soleil, l’affût du soir au crépuscule.» Alphonse Daudet - Lettres de mon moulin ne souhaitons pas sa disparition, mais au nom de l’éthique et de l’authenti- cité de la chasse, nous espérons pouvoir encore chasser longtemps le suidé, sans artificialisation du milieu et sans sangliers transformés en cochons de tir ! Il ne nous a pas échappé que les adjudi- catairesONFsontchaqueannéeprisdans un engrenage infernal. Ils doivent d’un coté, assurer le paiement de leur loyer, souvent bien trop élevé, et de l’autre gar- der leurs actionnaires qui eux souhaitent trouver du gibier à hauteur du prix de leur action ! Lors des dernières journées nationales de l’ANCGG, il a été confirmé par la direction nationale de l’ONF que désormais les adjudications seront négo- ciées de gré à gré, plus en fonction de la qualité de gestion du territoire que du prix proposé. De plus les montants des loyers pourront être renégociés tous les trois ans pour tenir compte de la qualité cynégétique du lot concerné. Voilà qui devrait rassurer les adjudicataires sur l’avenir de la chasse en forêt domaniale. Ce numéro de l’Affût fait une large part à lachasseenAfrique,certainsdenosadhé- rents partent maintenant régulièrement profiter de ce tourisme cynégétique et exotique. Ils ont souhaité nous faire profi- ter de leurs expériences et pourquoi pas nous inciter à tenter l’aventure. Chers amis, notre prochaine assemblée générale aura lieu le dimanche 29 juin. J’espère vous y retrouver nombreux pour de nouveaux échanges autour de notre passion. Jacky Martin Association Départementale des Chasseurs de Grand Gibier de l’Essonne Siège Social : 4 Chemin des Bergers 91410 Roinville sous Dourdan Président : Jacky Martin Le contenu de cette publication ne peut être reproduit sans l’autorisa- tion de l’Association Départemen- tale des Chasseurs de Grand Gibier de l’Essonne. Les opinions émises n’engagent que leurs auteurs Rédacteurs : Serge TAUZIN, Jacky MARTIN Le mot du président Cette intersaison 2014 est marquée par le renouvellement de notre Schéma Départemental de Gestion Cynégétique. En effet, le précédent schéma est arrivé à échéance et la fédération est en charge d’actualiser l’ancienne mouture datant de 2008. Les associations spécialisées ont été consultées, ce dont nous nous félicitons, et chacun a pu exprimer ses souhaits concernant les futures orienta- tions. Un point cependant a fait l’objet de multiples polémiques, l’agrainage... Certains chasseurs, convaincus que l’agrainage hivernal pourrait contribuer à limiter les surfaces détruites, demandent l’extension de l’agrainage de dissuasion, limité actuellement à la période sensible allant du 1er mars au 30 septembre. Leur souhait est d’autoriser l’agrainage toute l’année, sous réserve qu’il soit effectué de façon raisonnée et dans la limite du raisonnable. Les quatre Associations de Chasseurs de Grand Gibier de la FICIF ont exprimé formellement leur opposition à cette idée. Nous considérons que l’his- torique et l’expérience d’autres départe- ments montrent que l’agrainage d’hiver, facilite le développement des popula- tions, et par conséquent ne contribue pas à la baisse des dégâts. Par ailleurs, nous craignons fortement que cet agrainage ne se transforme en nourrissage, ce qui inévitablement ternira de manière pro- fonde l’image de la chasse et des chas- seurs. Nous pensons également que l’espèce sanglier se porte bien, et qu’il est tout à fait urgent de s’attaquer aux points noirs, qui a eux seuls occasionnent 50% des dégâts ! Bien entendu, nous aimons chasser et prélever des sangliers et nous Sommaire : BGG, Session 2014.............................. 2-3 Assemblée Générales - Brèves........... 5 Une recherche pas comme les autres...... 6 Le gibier blessé........................................ 7 Reportage au Sénégal........................... 8 Parfum de savane.................................10 Faune Sud-africaine.............................12 Poussins fluo...........................................13 Comparaisons prélèvements............13 A propos de l’agrainage hivernal....14 Le salon de Mantes la Jolie................15 La Boutique...................................... 16-17 Chasse «découverte» ..........................18 Le coin des annonces..........................19 Adhésions................................................20 N° 118 Juin 2014
  • 2. Seulement 3 candidats ont échoués, qu’ils ne se découragent pas, l’op- portunité leur sera bientôt donnée de se rattraper, et nous leur souhai- tons bonne chance pour leur pro- chain passage chez nos collègues de Paris ou des Yvelines. Il est bon de rappeler aux anciens brevetés qu’ils ont la possibilité lors des différents cours de venir nous rendre visite pour se rafraîchir la mé- moire. Nous sommes certains que bon nombre d’entre eux seront satis- faits de pouvoir réviser l’un ou l’autre de nos cours. Ils peuvent aussi, s’ils 2 Brevet Grand Gibier Session 2014 La session 2014 du Brevet Grand Gibier s’est terminée le 24 mai der- nier. La semaine précédente avait eu lieu à D’Huison Longueville, la sortie terrain, où chacun a pu parfaire ses connaissances en matière de syl- viculture, de flore, d’empreintes et d’indices de présence. Encadrés par nos 2 spécialistes, Christophe Briou, et Pascal Sénéchal, les candidats ont eu l’occasion de profiter de cette magnifique propriété mise gracieuse- ment à notre disposition par Bertrand de Surville. Cette 25ème édition du Brevet fut tout à fait satisfaisante puisque sur 14 candidats, 9 ont obtenu la mé- daille d’or et 2 la médaille d’argent. Nous félicitons chaleureusement tous les candidats, et particulière- ment Philippe Lejour, major de cette promotion, à qui nous offrons pour l’année prochaine l’accès au sanglier courant et l’abonnement à «Grande Faune». Ont obtenu le 2ème degré, Or - Philippe Lejour - Gérard Boucher - Jean-Marie Brunet - Julien Damiot - Benjamin Echard - Christophe Launay - Stéphane Ollivier-Henry - Mirko Paunac - François Borde Ont obtenu le 1er degré, Argent -Christian Didier - Alain Lissa
  • 3. le souhaitent se faire accompagner d’un ami, à qui ils pourront faire découvrir le Brevet Grand Gibier en Essonne ! 3 Option Arc Chaque titulaire du Brevet Grand Gibier a la possibilité de passer le Brevet Option Arc Cette option est accessible aux ar- chers ayant assisté à la formation complémentaire obligatoire pour chasser à l’arc et détenteurs de l’at- testation délivrée désormais par les fédérations de chasseurs. L’épreuve théorique est identique tandis que l’épreuve pratique à la carabine est remplacée par une épreuve à l’arc. L’épreuve pratique est composée de 2 séries de 5 flèches. • Une série à 8 mètres • Une série à 12 mètres. Les tirs s’effectuent sur une cible de sanglier en 2 dimensions, spécifique pour le tir à l’arc et déposée par l’ANCGG. Le candidat doit totaliser 25 points sur un maximum de 50, avec au moins un point positif sur chaque distance. Les archers ayant réussi les épreuves théoriques du 1er et du 2ème de- gré (niveau or) se voient remettre en supplément de la médaille d’or du Brevet, un insigne spécifique or sur fond rouge. Ceux ayant réussi le niveau argent reçoivent seulement l’insigne argent sur fond vert. Cette année, trois de nos candidats François Borde, Christophe Launay et Stéphane Ollivier-Henry titulaires du Brevet 2ème degré «Or», se sont soumis à cette épreuve et se sont honorés à cette occasion. Nous leur présentons une nouvelle fois toutes nos félicitations. La cérémonie de remise des mé- dailles et des diplômes, s’est dérou- lée en présence des administrateurs essonniens de la fédération. En effet, Patrick Maillard Vice Président de la FICIF, Franck Berruée, Patrick Dupuy, Thierry Lanöé et Yannick Villardier nous ont fait l’amitié de se joindre à nous à cette occasion. Il y avait également Gérard Jouclas, vice-président de l’ex-FICEVY et pré- sident d’honneur de notre associa- tion. La journée s’est terminée dans la bonne humeur autour du verre de l’amitié. Si vous souhaitez en savoir plus sur le Brevet, contactez : Marc TAILLANDIER 06 73 68 03 02 Mail : adcgge.91@free.fr
  • 4. Remises spécifiques aux adhérents ADCGGE,sur présentation de leur carte,en cours de validité
  • 5. 5 Les dates d’ouverture et fermeture de la chasse sont connues L’ouverture générale de la chasse a été fixée au dimanche 21 sep- tembre. Les arrêtés précisant toutes les dates, ainsi que les conditions particulières, liées à la chasse du grand gibier sont téléchargeables sur le site de l’association à l’adresse suivante, rubrique «Situation du dé- partement» : http://www.ancgg.org/ad91/ Il est vivement conseillé de se pro- curer ces arrêtés et d’en prendre connaissance consciencieusement. Maladie d’Aujeszky La préfecture nous signale un cas de maladie d’Aujeszky en Essonne. Un traqueur ayant chassé aupara- vant en Seine et Marne et dans le Loiret a constaté quelques jours plus tard des symptômes de la pseudo-rage sur l’un de ses chiens. L’animal a malheureusement du être immédiatement euthanasié. Il est utile de rappeler qu’il est pré- férable de ne pas laisser les chiens mordiller les sangliers tués lors des battues (surtout les blessures). De même il ne faut surtout pas leur donner les abats à consommer. Les signes cliniques chez le chien sont ceux d’une encéphalomyélite, paralysie du larynx et important prurit avec démangeaisons pou- vant conduire l’animal à une auto- mutilation. Le chien qui est atteint meurt dans les 48 heures suivant l’apparition des symptômes, et il n’existe pas actuellement de traite- ment contre ce virus. Les Honneurs Laurent Perrier décernés à Jean- Claude Bernardon Jean-Claude Bernardon, l’un de nos fidèles adhérents vient de se voir attribuer le 2ème prix des Hon- neurs Laurent Perrier pour ses tra- vaux concernant la perdrix grise en Eure et Loir. Ses recherches avaient fait l’objet d’un article dans l’Affût de juin 2013, car bien que la perdrix ne soit pas une espèce de grand gibier, nous avions considéré cette initiative comme extrêmement re- marquable. Jean-Claude et son territoire de la commune de Maisons seront hono- rés le 13 juin prochain à l’occasion duSalondelaChassedeChambord. Toutes nos plus sincères félicitations au récipiendaire ! Brèves Convocation à l’Assemblée Générale L’assemblée générale de notre association aura lieu le Dimanche 29 juin à 10h00 à la Maison de la Chasse et de la Na- ture de Boutigny sur Essonne. Ordre du jour : • Rapport Moral du président Jacky Martin; • Rapport financier de la trésorière Thérèse Rigolet; • Conférence animée par Jean-Jacques Janssen. Tous les adhérents sont conviés à participer à cette réunion qui sera suivie d’un apéritif et du barbecue traditionnel. Pour mieux préparer l’intendance, il est impératif de s’inscrire pour le repas : adcgge.91@free.fr ou auprès du secrétaire Gérard Cinçon : 06 16 90 38 13 Date limite d’inscription : 22 juin.
  • 6. Un recherche pas comme les autres ! 6 Ce dimanche 24 novembre nous sommes appelés à 11 h pour une re- cherche sur une biche, balle de patte (décidément ça continue !), rendez- vous est pris pour 13h30 au Rendez- vous de chasse. Arrivés sur les lieux, on apprend que 3 chiens ont suivi la biche et que l’un d’entre eux, un jeune fox, l’a poussée loin, vu qu’il est rentré bien long- temps après les autres ! Mince, il va falloir faire du kilomètre. Départ en 4x4 à travers champs pour rejoindre la forêt et le lieu de la chasse. A l’anschuss, des poils, du sang, un bout d’os. Sur la direction de fuite, du sang, pas beaucoup, mais suffi- samment pour visualiser le démar- rage. Enko est mis au travail, part correc- tement. Derrière moi et Enko, trois suiveurs et mon mari «Nono», seul armé, confirment le sang au sol ou sur les feuilles. Nous sommes dans un bois de feuillus, assez clair, nous descendons en pente douce vers un endroit plus humide et maréca- geux, le chien perd la piste, trois fois je le replacerai au dernier indice que Nono a balisé, là où un bout d’os fut retrouvé, il retrouvera la voie et moi du sang me rassurant. Nous passons un ru, puis revenons dans la partie plus sèche du bois, ça monte jusqu’à une zone de fougères, le chien fait ses arrières et plusieurs cercles, rentre dans les fougères en ressort, reprend une autre coulée, en ressort à nouveau, cela plusieurs fois, puis d’un seul coup repart de l’avant, il est excité, je retrouve du sang et de l’os, morceau plus important que les autres , c’est bon il a retrouvé la voie. Nous voici sur un plateau, végétation basse de bruyère, à nouveau voilà le chien perdu, plus de sang depuis la sortie du bois, plus d’odeur. Il tourne cherche, fait encore des cercles de plus en plus larges, il s’énerve, je le calme «assis, pas bouger», le temps que Nono retourne à la dernière balise voir si on n’a pas raté quelque chose, il retrouve du sang, puis ça semble partir à gauche, retour en arrière, le chien ne veut rien savoir il va encore droit devant, mais tourne à gauche 60 m plus loin, une goutte de sang, la biche est bien passée là, on fait une sorte de cercle, puis nous passons près de ce qui avait été vu par les suiveurs peu avant, la biche a recoupé sa voie ! Hourvari ! sur Hourvari ! (Ruse qu’emploie le gibier lorsqu’il revient sur ses voies pour tromper les chiens). Le chien rentre à nouveau dans le bois, le sang au sol de temps à autre confirme que nous sommes bons. Après encore quelques hésitations, le chien refaisant ses arrières très souvent, nous arrivons dans une parcelle basse du bois. Il y a un gros ruisseau large de plus de 4 mètres avec des rives hautes qui coule ra- pidement vers l’étang à proximité. Enko s’arrêtera presqu’au bord du ruisseau, le longera sur presque 50 mètres, jusqu’à s’en détacher, ne travaillant plus pareil. Je l’arrête et retourne au ruisseau, remets le chien une fois encore au dernier indice fiable environ 6 mètres avant ce ruis- seau, il reprend le même chemin et longe de nouveau le ruisseau, cette fois descend et remonte le lit sur 20 mètres, s’arrête devant la rive d’en face, un mur de terre et racines d’au moins 1,5 mètres. La biche blessée n’a pas sautée là ? Du reste, Enko reste dans le lit du ruisseau, il en res- sort 15 m plus loin sur un passage plus à plat que le chien prend pour monter sur l’autre rive. De l’autre côté du sang, la biche est bien pas- sée là. Ça remonte à présent, encore deux grosses zones de travail intense pour le chien. Il est bien dedans, tra- vaille avec méthode, le nez au sol, fait de larges boucles et quand il reprend une direction à chaque fois on retrouve du sang. Nous sommes à présent devant un enchevêtrement d’arbres, Enko y rentre. Je me demande bien pour- quoi une biche blessée irait dedans ? jusqu’à ce que je retrouve du sang frotté sur un tronc, de plus le chien tape du nez au sol peu après me montrant encore une goutte de sang. Petit passage dans des herbes hautes, toujours des indices rassu- rants, puis à nouveau des troncs, avec du sang, le chien est très énervé, je le ralentis, Nono toujours proche du binôme au cas où, me rejoint, les suiveurs nous font signe d’arrêter, on est en propriété privée depuis une centaine de mètres et il n’y a pas de droit de suite. Le Président rage car le chien était bien. Par acquis de conscience, je cherche s’ il n’y aurait pas, ici aussi, un hour- vari qui ramènerait en arrière après tout, toute cette recherche fut un enchaînement de boucles, mais là visiblement ça part de l’autre côté et le chien ne demande qu’à suivre. On le sort de la zone, nous traverse- rons une grande parcelle de grami- nées hautes, espérant qu’elle se soit couchée en retour, peut être mais pas de biche. Force est de constater qu’elle est restée chez le voisin, nous sommes très contrariés Nono et moi, pour deux raisons, le chien a bien travaillé et cette biche va mourir, vu ...Hourvari, sur-hourvari ?
  • 7. les bouts d’os retrouvés la blessure doit être grave. Nous rentrons à la cabane de chasse à pied. Le chien a fait 8,5 km, ramené en ligne droite l’animal a fait 5 km avant de quitter le territoire chassé. En allant récupérer les 4x4 restés au fond des champs, le responsable de chasse recevra un coup de fil du garde-chasse voisin (la chasse pri- vée), pour lui annoncer que la biche (qui s’avérera être un daguet) a été retrouvée après 2 km de recherche effectuée par un autre conducteur de chien de sang appelé sur cette chasse voisine. En fait les chasseurs voisins en pleine battue, ont vu arriver cet ani- mal blessé, mené par le jeune fox le matin vers 11h, le fox est reparti, les chasseurs ont appelé le conducteur habituel de cette chasse en début d’après-midi qui de son côté a fait la recherche pendant qu’on la faisait du nôtre ! L’animal qui n’avait plus le chien au cul, s’était couché épuisé, il a été retrouvé vers 16 heures 30 et dagué par le collègue. Nous sommes allés avec les chas- seurs, chercher le daguet chez les voisins, ce qui nous permit de sa- luer l’autre conducteur que nous connaissions bien du reste. Nous avons ainsi pu partager notre his- toire du jour, s’accordant à dire que le principal était que ce daguet fût retrouvé et d’avoir abrégé ses souf- frances. La balle avait arraché peau et chair de la poitrine pour ensuite traverser la patte avant droite au ni- veau de l’articulation supérieure. Laure NOËL, conductrice de chien de sang agréé ARGGB. 7 Il est utile de rappeler à tous les chasseurs les règles élémentaires à respecter pour donner toutes les chances au binôme chien-conduc- teur de retrouver l’animal blessé. Règle numéro 1 : éviter à tout prix que les chiens de traque ne poursuivent le gibier blessé, certes il arrive parfois qu’ils puissent le coiffer, mais dans l’immense majo- rité des cas ils le poussent loin, très loin, parfois hors du territoire. Alors qu’un animal blessé s’il n’est pas poursuivi se couchera à moins d’un kilomètre du tir. Règle numéro 2 : Balisersoigneuse- ment l’anschuss (endroit où se trou- vait l’animal au moment du tir), pour cela ne pas hésiter à se faire aider de son chef de ligne ou d’un autre chas- seur. «Le tireur restant à son poste pour diriger le collègue afin de mar- quer la zone avec précision». Règle numéro 3 : Ne surtout pas toucher les indices de blessure, le moindre poil, bout de peau petit os ou goutte de sang sera un élé- ment précieux pour le chien. Il ne faut surtout pas y toucher encore moins les déplacer ou les piétiner, donc bien prendre garde lorsque l’on vérifie son tir de ne pas piétiner trop vite la zone de tir. Règle numéro 4 : Ne pas suivre la direction de fuite sur plus de 50 m, là encore pour ne pas piétiner la piste au risque de la polluer, même si les indices sont très visibles et que l’on pense retrouver l’animal non loin de là. Il est fréquent, sur une balle de venaison par exemple, d’avoirbeaucoupdesangaudépart et plus rien au bout de 100 m, voire moins. Ne pas chercher à suivre la trace, donnera toutes les chances à l’animal de se poser et donc plus de chance d’être retrouvé. Règle Numéro 5 : Même si cela est tentant parfois, ne pas prendre un chien de traque pour tenter la recherche, non pas que le chien de traque soit mauvais, il peut sur une voie chaude retrouver l’animal, mais si ce n’est pas le cas, le travail du chien de sang qui interviendra ensuite en sera affecté. Il faut que les chasseurs acceptent l’idée qu’un chien de traque n’est pas un chien de sang, un chien de pied non plus. Un chien de sang est un chien créancésurlavoiefroide,c’estpour- quoi il n’intervient que plus tard, au minimum 2 à 3 heures après le tir et jusqu’à 40 h plus tard pour les plus performants d’entre eux. La voie d’une bête blessée se com- pose donc de plusieurs éléments : l’odeur individuelle de l’animal concerné, l’adrénaline que libère l’animal ainsi que son odeur spéci- fique de bête blessée. Ceci explique pourquoi un chien de sang est ca- pable de suivre exactement telle ou telle voie, sur une longue dis- tance, et ce malgré toutes les voies de change et autres possibilités de diversion qui s’offrent à lui au cours de son travail. Les indices de bles- sures en tant que tels ne jouent, en fait, qu’un rôle secondaire dans la voie d’un gibier blessé ; ils s’avèrent en réalité plus utiles au conducteur de chien de sang qu’au chien lui- même. Les indices qu’il retrouve représentent, pour le conducteur une confirmation de la justesse du travail de son compagnon à quatre pattes. Le fait que la bête blessée saigne ou non, ne s’avère donc que d’une importance secondaire pour le travail du chien. La météo fait la différence et exerce une influence considérablesurlaqualitédelavoie du gibier blessé. En effet, l’intensité olfactive de la voie du gibier blessé dépend de la différence de tempé- rature entre l’air et le sol. Lorsque la température de l’air est plus élevée que celle du sol, la voie est bonne. A l’inverse lorsque l’air est plus froid que le sol, les émanations de la voie ont tendance à se dégrader. Bernard NOËL conducteur de chien de sang Gibier blessé. Comment mettre toutes les chances de son côté pour le retrouver ? ...la biche était en fait un daguet !
  • 8. 8 Reportage au Sénégal La saison de chasse étant terminée en métropole, le mois de mars est consacré depuis plusieurs décennies à l’organisation d’un safari africain pour un dépaysement total en com- pagnie d’un groupe d’amis. Tous les ans, nous retrouvons avec plaisir les charmes de l’Afrique, son folklore, ses odeurs et la gentillesse de tout le personnel du campement qui nous reçoit. Les chasseurs qui ont goûté pour la première fois à ce plaisir sont presque tous des récidivistes et les novices attrapent quasi systémati- quement le virus pour les années suivantes. Soyez les bienvenus au campement de chasse «La KAYANGA», au Séné- gal, à la frontière de la Guinée Bissao. Le territoire se compose de savane, mil, riz et de zones désertiques arides de type sahélien. Le campement est construit dans le style du pays avec des cases en terre et des toits en paille. Il est implanté au bord de la rivière Kayanga sur un promontoire, ce qui permet le matin, à la fraîche d’être réveillés par le mu- gissement des hippopotames qui s’ébattent ou par les cris des singes cynocéphales. La zone cynégétique couvre 130000 hectares. Les déplacements s’effec- tuent en 4x4 sur des pistes en laté- rite. Tout gibier prélevé est consom- mé sur place et le surplus donné dans les villages de brousse. La chasse se pratique en battue, de- vant soi accompagné d’un pisteur le matin de bonne heure, avant la cha- leur qui arrive vers 10h30, car déjà au mois de mars on avoisine les 38-40°. Cette zone cynégétique se situe en bordure du parc national de Niokolo Koba, réserve protégée où l’on peut apercevoir des hippopotames, des éléphants, des buffles, des antilopes qui se déplacent en toute liberté. La petite chasse. Dans la petite chasse du gibier à plumes, on trouve principalement le francolin, oiseau vivant en com- pagnie, de la grosseur d’une perdrix rouge ou d’une poule faisane, il se décline en trois familles ; le rouge, le plus petit, celui à pattes jaunes qui est le plus gros, et enfin le francolin à pattes grises. Ces oiseaux se chassent en battues devant soi, ils ont un vol très rapide et dans les hautes pailles le tir se révèle difficile, aussi on apprécie son coup de fusil. La pintade, très méfiante, vie éga- lement en compagnie, elle se can- tonne dans certains endroits et pro- cure une chasse très sportive. Le pigeon vert, essentiellement ar- boricole, se chasse souvent dans les grands arbres, les figuiers et son vol est hyper rapide. Le ganga, le soir à la passée, bel oi- seau venant de la brousse au point d’eau. Il effectue des crochets type «bécasse» qui rendent sont tir très ardu. La tourterelle et son inévitable passée, grande dévoreuse de car- touches. La poule de roche, à ne pas oublier, vivant en compagnie et qui res- semble à une poule naine de chez nous.
  • 9. d’aventure, vous pouvez rejoindre notre groupe d’amis, amoureux et passionnés. Pour tout renseignement sur ces beaux voyages cynégétiques, vous pouvez vous adresser à Gérard Jouclas, 06 80 77 66 12 gots ou à la lisière des forêts. Il se chasse aussi à l’affût ou dans les ter- mitières aux heures les plus chaudes de la journée. C’est une chasse où l’effort est solitaire, où l’on marche en silence derrière son guide. Il faut sentir,voirsansêtrevu,deviner,cher- cher, se mettre à la place de l’animal. L’antilope, celles que l’on peut trou- ver sont des guib harnachés. Ils res- semblent à des faons de biches avec des cornes de 30 cm. On trouve aussi l’ourébi, sorte de petite antilope. La chasse en Afrique en moyenne chasse est tout simplement envoû- tante ! Si vous désirez ramener des souve- nirs inoubliables, connaître d’autres continents et une certaine forme 9 ACHATS - VENTES - RÉPARATIONS Z.A. de Bel Air, 18 rue Pierre Métairie - 78120 RAMBOUILLET - Tél : 01 30 59 20 89 Remises spécifiques aux adhérents ADCGGE, sur présentation de leur carte, en cours de validité Le lièvre d’Afrique, plus petit que son homologue européen, de couleur paille, très rapide et très furtif, se tire à la sortie des hautes pailles ou à la périphérie des villages de brousse. La moyenne chasse: Le phacochère, sanglier d’Afrique, peu apprécié des agriculteurs séné- galais se chasse tôt le matin ou tard le soir, à l’approche près des mari-
  • 10. 10 Parfum de savane La chasse du grand gibier, c’est aus- si l’Afrique. Pour la 12è année consé- cutive, je retrouve le charme incom- parable de ce continent. Plutôt confortablement assis en po- sition dominante sur le pick-up du 4x4, les carabines disposées devant nous sur le rack aménagé à cet effet, je profite avec le guide et les pisteurs d’une excellente vue sur la savane. Nous progressons lentement sur la piste à la recherche d’une antilope. La zone de chasse couvre 128 000 ha, la première phase d’approche ne peut se faire qu’en véhicule... Il y a deux semaines, une pluie dilu- vienne s’est abattue sur cette région de la Comoé-Léraba au Burkina Faso à la frontière de la Côte d’Ivoire. Le paysage est inhabituellement ver- doyant. Chaque année, les pailles de 2 à 3 m sont régulièrement brûlées pour permettre un maigre regain qui offrira à la faune une nourriture un peu plus variée. Autre avantage, en ouvrant le milieu, il est plus facile d’apercevoir les animaux qui sinon se réfugieraient invisibles dans cette végétation dense. Mais cette fois, l’abondante pluie a rempli les mares naturelles et permis une repousse particulièrement généreuse. Ainsi le sol sec et normalement calciné s’est couvert d’une pelouse providen- tielle. Ce qui est un avantage pour la faune, devient un handicap pour la chasse : les ongulés sauvages se déplacent moins pour se nourrir et s’abreuver et le feuillage prolifique les dissimule plus volontiers. L’at- mosphère change complètement, odeurs plus douces, bruits plus feu- trés, aspect printanier. Je me régale de ce panorama nouveau. Bientôt un troupeau de kobas (autres noms : hippotrague ou anti- lope roanne ou antilope cheval) s’enfuit furtivement, puis deux pha- cochères sans que nous ayons pu es- quisser le moindre mouvement. Un autre phaco, déjà connu des pisteurs pour les impressionnantes défenses qu’il porte, sera lui surpris. Vite et en silence, je descends du véhicule pour tenter une approche. A 250 m, il avance gentiment. Nous sommes à bon vent. Courbés nous avançons aussi discrètement que possible. Peine perdue, nous sommes repérés, l’animal accélère et se met illico hors de notre vue. Un coup pour rien. Nous remontons dans le pick-up et poursuivons la recherche. Nous fran- chissons des collines nous offrant une impressionnante vue pano- ramique sur le camaïeu vert de la canopée. C’est époustouflant de beauté. Par endroit, le sol vallonné rappelle un immense terrain de golf parsemé d’arbres majestueux et d’arbustes qui parviennent à percer la croûte terrestre pourtant peu fer- tile. Après plusieurs kilomètres, nous décidons de partir à la billebaude. Sac à dos, gourde, canne de pirsch, jumelles et carabine, nous voilà mar- chant dans les pas du pisteur. Assez rapidement, il se fige. Des bubales major apparaissent à 400 m. Nous entamons une progression lente et silencieuse nous cachant autant que Koba Bubale Cob de Buffon Parfum de savane
  • 11. 11 possible. Les antilopes se déplacent broutant paisiblement. Compte tenu du vent, nous tentons de les devancer mais parvenus à 250 m, ils se sauvent et disparaissent rapide- ment. Dans un troupeau, il se trouve toujours un animal qui veille et que bien souvent vous ne voyez pas. Point n’est besoin d’espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer ! Non découragés, nous reprenons notre marche. Des gar- dénias sauvages, arbustes possé- dant des fleurs jaunes et d’autres blanches sur la même tige, exhalent un doux parfum de miel. Les indi- gènes affirment que cette plante particulièrement appétente pour les ongulés se défend en émettant sous la dent de l’animal une émanation répulsive communiquant aux autres plantes le danger. A leur tour celles- ci émettront la même odeur dissua- dant leurs prédateurs. Je me plais à le croire, tant la nature conçoit des stratégies de défense étonnantes. Déjà 2 heures que nous arpentons la brousse, Le pisteur déchiffre les nombreux indices plus ou moins récents : empreintes, laissées, herbes foulées, branches cassées, abroutissements, … Le soleil devient plus chaud, la chemise trempée colle, la fatigue gagne. Un chacal s’éclipse en une fraction de seconde. Je note le silence. La brousse est pourtant généralement généreuse en chants d’oiseaux, sifflements et autres gazouillis. Mais ici le silence est total. Arrêt soudain du pisteur, à 300 m une bande de kobas d’une cinquantaine de têtes. Plié en deux, je tente de les apercevoir, mais sans succès malgré mes jumelles. Enfin, le guide m’ayant indiqué un repère, je finis par en distinguer quelques-uns. Nous n’avons pas été éventés. Cour- bés dans une position peu confor- table et très vite harassante, nous approchons sans bruit. Le troupeau se déplace sur notre gauche et risque de nous repérer. Nous stoppons : aucun geste, aucun bruit, aucune parole. Je me retrouve en plein soleil, suant à grosses gouttes, mais m’interdisant tout mouvement. Cela dure cinq bonnes minutes. Ils sont maintenant à 400 m. Sur un geste du pisteur nous reprenons notre progression d’indien. Malheu- reusement, sans avoir pu approcher à moins de 200 m, la troupe s’enfuit. Nous avons encore perdu. Le soleil devient à peine suppor- table. Le GPS indique 2 km pour re- joindre le véhicule qui nous attend au point de rendez-vous bien à l’ombre et nous fournira l’eau fraîche bienvenue. Ainsi, malgré trois sorties infruc- tueuses, nous aurons croisé de nombreux animaux sans parvenir à se placer dans une position de tir raisonnable, je reste heureux de ces épisodes qui viendront compléter mon livre de souvenirs africains. J’aurai largement l’occasion de satis- faire mon appétit de chasseur avec les francolins, pigeons verts, tourte- relles et gangas. Et puis, les moments chaleureux passés à l’apéro et à table où chacun raconte avec moult détails ses anecdotes cynégétiques sont autant de plaisirs partagés. En somme, un nouveau séjour riche en émotions dans un environnement exigeant mais exceptionnel. Oui, ce parfum de savane m’enchante et me comble. Si vous avez l’occasion, jetez-vous dans l’aventure, vous ne le regrette- rez pas. Quoiqu’on pense, cela reste encore financièrement très abor- dable. Cob Defassa Phacochère
  • 12. Le Zèbre de plaine (equus quadggaet) : poids moyen 300 kg. Il s’agit d’un équidé alors que les 4 précédents sont des ongulés artiodactyles (les breve- tés se souviennent : le nombre de doigts est pair) Félicitations pour ces tirs réussis et merci d’en faire profiter notre lectorat. Jean-Denys Chanson, un adhérent qui a déjà rédigé plusieurs articles dans notre journal, a cette année porté sa carabine en Afrique du Sud, dans la province du Limpopo à l’extrême nord du pays. Il en ramène des trophées qu’il nous présente pour nous permettre de découvrir quelques spécimens de la faune du continent africain. Par ordre croissant de « corpulence » Le Nyala (tragelaphus imberbis): poids moyen légèrement inférieur à 100 kg, longueur des cornes entre 55 et 60 cm, (mâles uniquement). Le Sassaby (damaliscus lunatus) : poids moyen un peu au-dessus de 100 kg, cornes de 50 à 60 cm (mâles et femelles) Le fameux Gnou bleu à queue noire ou Gnou bleu (connchaetes tauri- nus) poids moyen autour de 250 kg, cornes de 65 à 70 cm (mâles et femelles) 12 Faune Sud-Africaine Le Grand Koudou (tragelaphus strepsiseros) : poids moyen inférieur à 300 kg, cornes de 1m30 à 1m60, (mâles uniquement). Celui de la photo porte des cornes de 1m45. Impressionnant !
  • 13. 13 Poussins fluo ! Comparaisons prélèvements/objectifs par UG Dans un village de brousse au Bur- kina Faso, quelle ne fût pas ma sur- prise de voir gambader en piaillant des poussins d’une couleur mauve ou plutôt fuchsia fluorescente ! Je ne pouvais croire à une cause hormonale ou à une manipulation génétique. A l’instar des flamands roses de Camargue, ce ne pouvait pourtant pas être dû à une alimentation par- ticulière, type navets par exemple. Remarquant que le cul des poules portait la même couleur, ma sagaci- té m’amena vite à comprendre qu’il s’agissait d’une coloration volontaire de leur éleveur. Mais pourquoi ? Etait-ce une bonne blague d’enfant ? J’aurais aimé, petit, avoir eu la même idée. Mais que nenni, les bambins ne jouent pas ici avec la volaille. Sans doute alors la volonté du pro- priétaire de repérer ses jeunes pou- lets. Dans le village, point de basse- cour,toutcepetitmondesemélange en effet. Hypothèse absurde car tous les poussins arboraient la même couleur fluo. Ne pouvant élucider cette énigme, je me résolus à interroger un villageois. Fréquemment, me dit-il, les pous- sins sont enlevés par des éperviers en grand nombre dans cette région. La couleur fluo les effraye et les dis- suade de toute attaque. Il fallait y penser ! Les poussins peuvent donc vaquer en toute liberté, sans risque de servir de casse-croûte à des ra- paces affamés. En voilà, une idée qu’elle est bonne ! aurait dit notre regretté Coluche. Cette intersaison nous donne l’occa- sion de comparer quelques chiffres concernant les objectifs sangliers, ainsi que les attributions «plans de Chasse» du département. Coté objectifs sangliers, comme le montre le tableau, ceux-ci ont été re- vus à la baisse pour tenir compte de la nette baisse des prélèvements de l’an- née passée. Les attributions chevreuils sont stables malgré la légère hausse des prélève- ments. Pour les grands cervidés, la tendance eststableexceptélesUGd’Ollainvilleet de Dourdan pour lesquelles les attribu- tions ont été réduites en commission d’UG et confirmées lors de la dernière CDCFS. Il est vrai que les prélèvements d’année en année devenaient anecdo- tiques et qu’il était temps de réagir. Objectifs sangliers par Unités de gestion Attributions Cerfs par Unités de gestion Attributions Chevreuils par Unités de gestion
  • 14. 14 A propos de l’agrainage hivernal 10bonnes raisons de ne pas se laisser séduire par les sirènes de l’agrainage hivernal ! Le schéma départemental de ges- tion cynégétique, sorte de bible de la réglementation en matière de chasse est en cours de renou- vellement. La nouvelle version va- lable pour la période 2015/2016 à 2021/2022 devrait être proposée à l’administration avant la fin de l’an- née. Parmi les sujets les plus brûlants et les plus polémiques, la question de l’agrainage revient une nouvelle fois au centre du débat. L’agrainage est un sujet sensible pour les chasseurs. Pratiqué pendant la période de chasse, il constitue ob- jectivement un moyen d’entretenir, de développer et de fixer des popu- lations de sangliers, il s’agit alors d’agrainage cynégétique. D’un autre coté, pratiqué aux seuls moments où les cultures sont vulnérables aux sangliers, il peut contribuer à diminuer les dégâts. On parle alors d’agrainage de dissuasion. 1. « L’agrainage, en période de chasse, permet d’attirer les popu- lations de sangliers sur le territoire, afin de faire gonfler le tableau ». Il s’agit d’attirer les compagnies pour mieux les tirer et éviter que ce ne soit les voisins qui les tuent. Le système fonctionne, c’est d’ail- leurs la principale motivation des partisans de l’agrainage hivernal. Ce dernier ouvre la porte à tous les abus, nombre de chasseurs se li- vrant alors à un nourrissage pur et simple afin d’amener sur leur terri- toire le plus de sangliers possible, ce qui contribue, dans les zones sensibles, à accroître les difficultés. Mais où est donc passée l’éthique de la chasse ? 2. « Faire revenir les sangliers au cœur de la forêt afin de diminuer les dégâts ? » Cet argument n’est pas sérieux. En effet, l’agrainage est surtoutefficacependantlapériode la plus sensible, c’est à dire au prin- temps pendant la période des se- mis. On constate cependant que la plupart des territoires n’agrainent pas pendant cette période. 3. « Malgré l’interdiction ac- tuelle, beaucoup de territoires passent outre, et préfèrent contour- ner la loi. Et puisque beaucoup le font, autant libéraliser, chacun ainsi rentrera dans le droit ». Mais doit on libéraliser le cannabis au motif que beaucoup en consomment ? 4. L’historique montre que l’agrainage hivernal facilite le dé- veloppement des populations, ce qui à l’inverse du résultat escomp- té provoque une hausse des sur- faces détruites et des dégâts. 5. L’équilibre agro-cynégétique passe par la maîtrise des popula- tions de sangliers, non par l’artifi- cialisation du milieu. 6. La diminution des dégâts suppose toutd’abordlasuppression des points noirs (5% des territoires, occasionnent 50% des dégâts !) 7. L’image de la chasse et des chasseurs auprès du public et des instances pourrait se dégrader encore plus en cas de libéralisa- tion de l’agrainage, il ne faudrait pas transformer les sangliers en «cochons», à l’image des cocottes pour le petit gibier. 8. Lorsque la réglementation sur l’agrainage repose sur des périodes limitées, le contrôle est facilité. En revanche, l’expérience a montré à maintes reprises que l’es- pace entre agrainage et nourris- sage est très ténu. Dans ces condi- tions, le contrôle par les agents de l’ONCFS s’avère extrêmement diffi- cile, voire impossible. 9. Peut-on être certain que les plus fortunés ou les plus tricheurs n’épandront pas des dizaines de tonnes de maïs, attirant ainsi chez eux la quasi totalité des populations environnantes, au détriment des gens raisonnables ? 10. Pour garder une chasse na- turelle et authentique, il faut savoir laisser faire la nature et profiter des périodes de disette pour mieux maîtriser les populations. Nous souhaitons vivement que les rédacteurs du futur schéma auront le bon sens de ne pas céder aux si- rènes de l’agrainage hivernal. Nous comprenons qu’il s’agit là d’un sujet qui emporte les passions, et il fau- dra faire preuve de pédagogie et de communication pour calmer les cri- tiques des plus farouches partisans de l’agrainage hivernal.
  • 15. 15 Le salon de la chasse de Mantes la Jolie Ce N° 118 de l’Affût a été en- voyé,en version électronique, à tous les adhérents ayant communiqué leur adresse mail. Si vous avez reçu la version papier,et que vous souhai- tez,à l’avenir,recevoir votre journal par mail,merci de communiquer vos coordon- nées à l’adresse suivante : adcgge.91@free.fr (A noter que bien d’autres infor- mations sont communiquées par mail aux adhérents ; dates d’ouvertures,fermetures,arrêtés, manifestations diverses,etc.) Notre association était présente au désormais traditionnel salon de la chasse de Mantes la Jolie du 4 au 7 avril dernier. Nous avons partagé avec passion et dans la bonne humeur habituelle, un stand de 9 m2 avec nos collègues des Yvelines. Malgré la position géogra- phique excentrée par rapport à notre département,nousavonspuaccueil- lir quelques chasseurs essonniens et nous avons eu le plaisir de recevoir plusieurs de nos adhérents. Cette année, le stand de la nouvelle FICIF était entouré des associations spécialisées. On a pu noter la pré- sence, outre celle des chasseurs de Grand Gibier, des sauvaginiers, des bécassiers, des piégeurs, des jeunes chasseurs, des dianes chasseresses, etc. Cette disposition en village au- tour de la fédération a permis des échanges très intéressants entre les acteurs et représentants de la chasse en Île de France. On a pu admirer également une ma- gnifique exposition de trophées qui n’a pas laissé indifférent bon nombre de visiteurs. Le salon de la chasse, désormais ins- tallé à Mantes la Jolie depuis 3 ans a pris maintenant toute sa légitimité. Certes, pour nous essonniens, son accès n’est pas très facile, mais son emplacement et son parking, ne nous font pas regretter Rambouillet. De plus, il y règne de plus en plus une atmosphère conviviale et cha- leureuse. On y trouve des exposants de tous les corps de métiers entou- rant la chasse. Sa visite est devenue incontournable pour le chasseur francilien.
  • 16. 16 La boutique de l’AD vous propose... La Boutique de l’AD ADCGG 91 : 2 € ANCGG : 2 € des écussons à coudre... des DVD... CD Révision Brevet : 30 € DVD L’étang aux biches : 30 € des insignes... ANCGG Grand modèle : 13 € Petit modèle : 8 € des canifs... ANCGG : 10 € ANCGG : 10 € des pin’s... des porte clés... ADCGG 91: 5 € Le livre Trophées de Grand Gibier Français Édition ANCGG : 30 € des casquettes... ADCGG 91: 3 € ADCGG 91: 3 € Nouveau ! des Autocollants...
  • 17. ANCGG : 20 € Ces objets de la boutique vous sont proposés lors de différentes mani- festations  ; cours du Brevet Grand Gibier, journées de sanglier courant, réunions de sensibilisation à la sécu- rité, expositions, assemblée géné- rale, etc. Il vous est également possible de commander ou réserver ces objets auprès de : Jean-Jacques Rigolet, 06 07 28 97 31 ou par mail : therese.rigolet@orange.fr des gilets fluo... ADCGG 91: 5 € des tee shirts... tee-shirt blanc : 10 € tee-shirt vert : 15 € 2 tee-shirts blancs: 20 € 2 tee-shirts verts : 25€ des tabliers de découpe... des couteaux à dépecer... ANCGG : 8 € 17 Nouveau ! Nouveau !
  • 18. 18 Comme nous l’avions évoqué dans l’Affût de mars dernier, nous pensons mettre sur pied un déplacement de chasse au camp militaire de Suippes la saison prochaine. Le camp de 13500 ha se situe dans le départementdelaMarne,àunequaran- tainedekilomètresausud-estdeReims. Voici les conditions du voyage : Départ le vendredi soir vers 16h en groupe de 3 personnes par voiture (4x4 si possible, car déplacement en voiture à l’intérieur du camp). Dîner dans un restaurant de Suippes (environ 20 €) Une nuit d’hôtel dans le camp ou en chambre d’hôtes (environ 30 €). Possibilité également d’effectuer le déplacement le samedi matin. Le samedi, RV 7h15 pour inscription, attribution des postes, consignes de tir et de sécurité. Deux grandes traques dans la jour- née, une le matin, une l’après midi, entrecoupée de la pause déjeuner avec le casse-croûte sorti du sac. Prix de la journée 150 € + taxes d’abattage établies selon le tarif ci- dessous : Sanglier : 10 € Faon et biche : 20 € Daguet : 290 € Cerf C1 : 410 € Le plan de chasse annuel est de 250 grands cervidés et environ 500 san- gliers répartis en 22 journées. Les participants de ces journées « découverte » sont autorisés à tirer tous les cervidés à l’exception des C2 réservés aux actionnaires. Tous les sangliers peuvent être mis au ta- bleau en début de saison, restriction à moins de 65 kg ensuite. Une caution de 500 € est demandée à l’inscription, ainsi que le permis de chasser national ou en cours de validité pour le département de la Marne accompagné de son timbre grand gibier et de l’attestation d’as- surance. Vers 17h, fin de la chasse, retour au RV etdistributiondelavenaisonvers18h. Budget à prévoir, environ 200 € + taxes d’abattage + frais de route. La date du déplacement sera préci- sée ultérieurement. ATTENTION : Déplacement limité à 20 fusils, les inscriptions se fe- ront dans l’ordre d’arrivée, et seul le versement du prix de la journée et de la caution attestera de l’ins- cription. Calendrier Le stand de tir de Boissy le Cutté est ouvert aux heures habituelles de 9h à 11h30, d’avril à septembre selon le calendrier ci-dessous: Samedi5juilletetdimanche6juillet Samedi 2 août et dimanche 3 août Samedi6septetdimanche7sept Vous retrouverez toutes ces dates dans le calendrier 2014-2015. Vous pouvez aussi consulter le site de l’AD : www.ancgg.org/ad91 qui vous renseignera également sur le planning de nos activités. Sanglier courant Pour tout renseignement complé- mentaire, s’adresser à : Jean-Claude Caramella, 06 77 15 49 33 ou jean-claude.caramella@wanadoo.fr Chasse « découverte » chez les militaires
  • 19. 19 Le coin des annonces La rubrique des petites annonces est accessible à tous les adhérents gratuitement. Vous pouvez nous faire parvenir vos annonces par mail : adcgge.91@free.fr Merci de ne pas oublier de régler l’adhésion ! Adhésions 2014 Torfou, Essonne (10 km au sud d’Arpajon). Places pour la saison 2014-2015 : 3 samedis et 14 dimanches, terri- toire de 490 hectares (280 ha de plaine, 210 ha de bois) surveillé et piégé. 11 chasses en groupe au petit gibier (naturel + lâchers) + 6 battues au grand gibier. Petit et grand gibiers ne sont pas chas- sés sur les mêmes parcelles. 18 chevreuils et 12 sangliers pré- levés cette saison. Rendez-vous de chasse. 1670 € pour les 17 chasses, pièce au garde incluse. Possibilité de ne venir qu’aux chasses au petit gibier (1310 €) ou qu’aux battues grand gibier (760 €). Sécurité, éthique, convi- vialité. Tableau partagé. Visite du territoire sur rendez-vous. Roch Bommelaer : 06 07 42 71 67 ...Chamarande Essonne (10 km au nord d’Étampes). Places pour la saison 2014-2015 : chasse du mercredi au marais de Chagrenon, unique- ment au grand gibier. Territoire surveillé. 4 chasses dans la saison. 6 chevreuils et 9 sangliers prélevés cette saison. Rendez-vous de chasse. 540 € pour les 4 chasses, pièce au garde incluse. Sécurité, éthique, convivialité. Tableau partagé. Visite du territoire sur rendez- vous. Roch Bommelaer : 06 07 42 71 67 Carabine MAUSER M.94, état neuf, 20 balles tirées en réglage et au stand. Calibre 9,3 x 62, chargeur amo- vible. Boîtier de culasse alu, canon interchangeable. Longueur du canon : 56 cm Longueur de la crosse : 36,5 cm Poids : 3,420 kg Prix : 900 € Jacky Trubert : 06.31.87.97.70 Carabine BROWNING BLR-Takedown. Arme démontable en quelques secondes, idéal pour approche, affût, chasse en montagne ; facile à placer dans sac à dos. Calibre 270 WSM. Vendue avec 2 chargeurs amovibles et balles Winchester Accubond. Longueur du canon : 56 cm Longueur de la crosse : 35,5 cm Poids sans lunette : 3,250 kg. Prix : 750 € sans lunette Jacky Trubert : 06.31.87.97.70 Chiots fox terrier poil dur, nés le 29 avril 2014 LOF 64096/9000. Très bonnes origines chasse. Reste 2 mâles ; disponibles début juillet ; vendus pucés , vaccinés et queues écourtées . Visite et réservation au 06 24 20 51 83 (Roland Anceau) Prix 700 €
  • 20. ADCGGE - Association loi du 1er juillet 1901, enregistrée sous le n° W911001127 4 chemin des Bergers - Hameau de Marchais - 91410 ROINVILLE - 01 64 59 30 27 - 06 16 47 02 37 - adcgge.91@free.fr Association Départementale des Chasseurs de Grand Gibier de l’Essonne Bulletin d’adhésion Année 2014 Nom : …………………………………………………………. Prénom : ……………………………………………….. Adresse : ……………………………………………………………………………………………………………………………….. Code postal : ………………………………………………. Commune : ……………………………………………. Tel domicile : ………………………………………………. Tel port : ……………………………………………….. Adresse mail : ……………………………………………………………………………………………………………………….. demande mon adhésion uniquement : 28 € mon adhésion + l’inscription pour le sanglier courant : 58 € mon adhésion + l’inscription pour le sanglier courant + l’abonnement à « Grande Faune » : 85€ mon adhésion + l’abonnement à « Grande Faune » : 55€ merci de cocher la case correspondante (une seule case) - - - - - - à découper - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Envoyer le bulletin dûment complété accompagné du chèque correspondant à l’ordre de ADCGGE A l’adresse suivante : Thérèse RIGOLET, 21 avenue Gabrielle d'Estrées 91830 Le Coudray Montceaux Pour tout renseignement, contacter : Jacky MARTIN, Président 01 64 59 30 27 ou 06 16 47 02 37 Serge TAUZIN, Vice-président 01 60 82 34 50 ou 06 75 60 08 85 ou l’association : adcgge.91@free.fr