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N° 8 Juillet - Septembre 2013
Le magazine marocain des Technologies de l’Information et de la Communication
N°8Juillet-Septembre2013Cenuméronepeutêtrevendu
Interview P: 10
Comment booster
votre business
avec Bull Boot ?
Business P: 12
Le marché IT...
...en crise ?
DOSSIER P: 24
Edition spécial été 2013
Issam Essadiqi Director & GM, PPS Africa Hewlett-Packard
« Ona l’offreadaptéepourchaquesegment »
BYOD
Comment
l’intégrer
sereinement ?
Sécurité P: 22
MS Cloud
Comment le réussir
avec Nelite North
Africa?
Leaders P: 14
N° 8 Juillet - Septembre 2013
N° 8 Juillet - Septembre 2013
e feuilleton de la vente de Maroc Telecom a peut-être atteint
son dernier épisode, avec l’achat d’Etisalat des 53% de parts
que détient Vivendi dans le capital de Maroc Telecom. En
effet, le groupe français ainsi que Maroc Telecom viennent
d’annoncer le début des négociations avec l’opérateur des Emirats-
Arabes-Unis, il y a quelques jours. Selon les informations disponi-
bles, Etisalat aurait formulé une offre de 4,2 milliards d’euros ; une
offre meilleure que celle d’ Ooredoo, le Qatari, mais bien moindre
que le montant estimé par les analystes financiers. Toutefois, cette
offre correspond néanmoins à 53 % de la valeur boursière de Ma-
roc Telecom à la clôture de mardi 22 juillet 2013 à la Bourse de
Paris. L’Etat qui détient 30% du capital doit sûrement avoir donné
son aval pour l’entame des négociations entre Vivendi et Etisalat,
puisque le Maroc doit s’assurer que le nouvel acquéreur va investir
dans les infrastructures mobiles et haut débit, indispensables au dé-
veloppement de l’économie locale. Toutefois, ce feuilleton risque
de connaître d’autres intrigues. Dans ce sens, il est à rappeler que
Anas Alami, DG de la caisse de dépôt et de gestion CDG, avait dé-
claré récemment à Reuters que la CDG compte acheter des parts du
capital de Maroc Telecom. Il n’a cependant pas précisé si ces parts
qui ne dépasseront en aucun cas les 10%, feraient partie des 53%
de Vivendi ou des 17% détenues par les actionnaires minoritaires.
En tout cas, cet intérêt de la CDG semble faire écho à ce qu’avait
rapporté Reuters auparavant : l’Etat marocain ne donnerait son
aval que si le nouvel acheteur prenait un associé local. Il est à noter
que la CDG détient déjà 30% du capital de Méditel et la loi de la
concurrence ne lui permet pas d’avoir plus que 10%. Par ailleurs,
et en raison de la crise, certains observateurs se demandent si l’Etat
marocain ne va pas vendre une partie de ses 30% à l’opérateur
émirien. Cette interrogation intervient suite à ce qu’avait annoncé
Etisalat auparavant, quand dans l’un de ses communiqués, l’opé-
rateur émirien avait rappelé que la législation marocaine impose
une offre publique d’achat sur les actionnaires minoritaires de Ma-
roc Telecom et que par conséquent, en cas d’acquisition des 53%,
Etisalat «pourrait détenir à terme plus que les 53% offerts par Vi-
vendi». Affaire à suivre. g
L
Vivendi cède ses parts dans
MarocTélecom
K. Lahkim
Directrice de la Publication
03
E D I T O
• TIC Magazine
Le magazine marocain des
Technologies de l’Information et de
la Communication
• Edité par IT COMMUNITY
7, Rue BECKMANS, Rés. Valrose 4,
Q. des Hôpitaux, 20360, Casablanca
• Tél.: +212 (0) 526 080 000 / 090 000
• Fax.: 05 22 27 48 81
• Mail: contact@ticmagazine.net
• Web: www.ticmagazine.net
• Maquette, Conception & Conseil
Editorial: Com’Pacte
• Directrice de la Publication
Kaoutar Lahkim
• Rédacteur en chef
Said Zinnid
• Journalistes
N. Mounouar, O. Lahlim ,
S. Aït Brahim
• Experts IT
A Kharbach, H. El Alloussi
• Impression: Imprimerie Edit
• Dossier de Presse: 2010 c11
• Dépôt légal: 2011PE0101
• ISSN: 2028 - 6449
N° 8 Juillet - Septembre 2013
ANALYSE
PMO
Quel modèle adopter ?
	 p:16
Business
Bull Boost
Comment booster
votre business ?
	 p: 12
Leaders
Cloud de Microsoft
Comment le réussir avec
Nelite North Africa ?
p:14
SOMMAIRE
Interview
Issam Essadiqi
Director&GM,PPSAfrica
Hewlett-Packard
p:10
Zoom sur Info
E-Commerce.ma
la 2e édition prévue
pour Septembre 2013
p:34
04
S’il y a un secteur qui a longtemps résisté à la crise, c’est bel est bien celui des
TIC. Toutefois, ces deux dernières années, les avis sont partagés concernant
l’impact de cette crise économique qui a touché tous les secteurs. Pour certains,
le marché mondial connait seulement un ralentissement, dû à la réduction des
investissements IT en Europe et dans les pays émergents. Pour d’autres, la crise a
bel et bien fini par rattraper ce secteur et la croissance est au marasme. Ceci dit,
tout le monde espère une belle reprise en 2014. Éclairages.
p: 24-26
Dossier
le marché des TIC est-il en crise ?
ACTUS
Hewlett-Packard étoffe ses solutions Converged Cloud.........................p:5
Avito.ma : 50 millions de dollars à la rescousse...................................p:5
Business Challenge: Intel récompense les lauréats marocains.............p:6
Al Barid Bank en partenariat avec Visa......................................p:6
Contenu juridique : Finatech et Legal Suite s’allient.........................p:8
Hiperdist Alliances, nouveau grossiste Cisco et EMC..................p:8
IBM Smarter Computing: IBM Smarter Computing..............p:8
Disty: un nouveau grossiste voit le jour.......................................p:9
Persistent Systems s’associe à SysCare Technology................p:9
Telecontact Maroc: se revitalise................................................p:9
FOCUS
Gouvernance SI: vers un nouveau Framwork intégrateur........................p:20
SECURITE
BYOD: comment l’intégrer sereinement ?.................................p:22
NETWORKING
Veille sur les réseaux: comment s’imposer ?....................... p: 28
SocialEyez: distingué à l’international ................................... p: 28
SOLUTIONS
Nokia Lumia mise sur le Pure View........................................p: 30
Dell XPS: de nouveaux produits sur le marché....................................p: 31
Sage se met au Cloud.................................................................................p: 32
Sharp 90LE740X, commercialisé au Maroc......................................p: 33
Fait marquant
Digital IT Days
une 1e
édition
prometteuse
p:18
N° 8 Juillet - Septembre 2013
P a annoncé de nouvelles
innovations au sein de son
portefeuilledesolutionsConverged
Cloud. L’objectif ? Offrir une
meilleure agilité, davantage d’innovation et
uncoûtréduitauxenvironnementsdeCloud
hybrides. HP a mis en œuvre la nouvelle
phase d’une architecture OpenStack®
commune pour ses offres de Cloud privés,
managés et publics. Elle a par ailleurs
annoncé de nouveaux logiciels et services
conçus pour accélérer les temps de mise
sur le marché des environnements de Cloud
privésetdévoilélesnouvellesfonctionnalités
apportéesàsessolutionspourCloudspublics
et administrés. Selon une nouvelle enquête
réalisée pour le compte de HP, le paysage
informatique devrait revêtir un visage
hybride d’ici 2016, 75 % des opérations
étant réalisées dans les environnements
de Cloud privés, managés et publics. En
outres, la moitié des personnes interrogées
estiment que les standards ouverts jouent
un rôle important dans l’émergence du
Cloud computing. Les clients veulent une
solution de Cloud hybride ouverte qui
leur permettrait de générer de nouvelles
opportunités; de favoriser la différenciation
et la compétitivité et enfin de réduire les
coûts d’exploitation. HP Cloud OS est
une plate-forme technologique ouverte et
extensible pour le Cloud. Elle exploite la
puissance de la technologie OpenStack. HP
CloudSystem, la solution de Cloud privé
leader sur le marché, développée par HP,
embarque déjà le système d’exploitation
HP Cloud OS. g
ACTUALITES
étoffe ses solutions Converged Cloud
Hewlett-Packard
H Depuis son lancement en Juillet
2012, le portail Avito.ma a connu
une croissance exponentielle et
est devenu leader du marché des
petites annonces sur Internet
au Maroc avec plus de 200 000
annonces par mois. Depuis
Mars 2013, le groupe AVITO
annonce l’arrivée d’un nouvel
actionnaire d’envergure : le
groupe Sud-Africain Naspers,
avec un investissement de plus de
50 millions de dollars.
«L’arrivée de Naspers, un des
leaders mondiaux dans le commerce
électronique et les sites d’annonces,
nous permettra de renforcer encore
plus notre position de leader au
Maroc. Grâce à leur expertise dans
l’industrie du Web en Afrique, nous
sommes parfaitement convaincus que
cela sera bénéfique pour nous dans
un marché où la concurrence s’est
considérablement intensifiée durant
ces dernières années. Cette bonne
nouvelle permettra de répondre de
façon plus exhaustive aux attentes
de nos utilisateurs», annonce
Eyass Shakrah, Directeur
Général AVITO MENA. Cette
prise de capital supplémentaire
permettra au groupe AVITO
de continuer sa croissance
soutenue et ses investissements
au Maroc générant, ainsi, de
nouvelles créations d’emploi et
collaborationsavecsespartenaires
locaux. g
Avito.ma
lève 50 millions de dollars
du géant Sud-Africain
Naspers
05
’étude annuelle de Cisco «
Visual Networking Index (VNI)
Forecast (2012-2017) » prévoit
que le trafic IP dans le monde
sera multiplié par 3 entre 2012 et 2017.
Le trafic IP au Moyen-Orient et en
Afrique continuera d’enregistrer une
croissance rapide entre 2012 et 2017
(croissance multipliée par 5, avec 38%
de taux de croissance annuel composé
dans la période de prévision). La
région MEA a également enregistré
une croissance forte l’année dernière
(croissance multipliée par 10 avec 57%
de taux de croissance annuel composé
dans la période de prévision de 2011-
2016) dans cette catégorie. Le trafic
internet fixe qui a représenté 53% du
trafic IP total en 2012, représentera
48% du trafic IP total en 2017. Selon
M.HassanBahej,DGdeCiscoMaroc:
« le VNI Forecast indique une fois encore
combien la demande en bande passante
dans le monde est grandissante. L’enquête
donne un aperçu sur les considérations
technologiques nécessaires pour répondre
à ce besoin et offrir une expérience
efficace. Les prévisions de croissance au
Moyen-Orient et en Afrique prouvent le
potentiel phénoménal de l’internet. Parce
que beaucoup d’appareils et de gens sont
connectés au réseau, nous continuerons
d’innover et de répondre aux exigences de
nos clients dans le Maroc». g
L
prévoit 413 millions d’internautes au
Moyen-Orient et en Afrique d’ici 2017
Visual Networking Index Forecast
N° 8 Juillet - Septembre 2013
P a annoncé la nouvelle géné-
ration de ses logiciels d’auto-
matisation et d’orchestration
desdatacentersetdegestiondu
Cloud. Selon HP, avec ces nouvelles ver-
sions,lesdépartementsinformatiquesdes
grandesentreprisespourrontfournirrapi-
dement des services informatiques sur
une très grande échelle - sur site ou dans
le Cloud - et ainsi répondre à l’évolution
des besoins de leur entreprise.
Les réseaux sociaux, la mobilité, le Big
Data et les services en mode Cloud sont
en train de modifier le rôle des techno-
logies, du support d’infrastructure vers
unmoteurdecroissanceéconomiqueau
travers de la mise à disposition rapide de
servicesetdenouvellesversionsd’appli-
cations.HPprésenteunvasteportefeuille
intégré de logiciels et de services conçus
pourfaciliterl’automatisationducyclede
viecompletdestâchesinformatiques,de
lamaintenancerégulièredesdatacenters
à la fourniture de processus métier.
«Nosemployésdudépartementinforma-
tiqueontétéréduitsaurôlede«pompiers
de service » au lieu d’être des partenai-
res proactifs», a déclaré Andy Smith, vi-
ce-président, Application Hosting Servi-
ces chez McKesson. «Avec les logiciels
Cloud et d’automatisation d’HP, nous
avons pu améliorer nos performances
informatiquesenautomatisantlestâches
routinières et répétitives sujettes à l’er-
reur humaine», a-t-il rajouté.g
accélère le déploiement des services
d’administration d’applications informatiques
Hewlett-Packard
H
ans le cadre de la semaine de l’In-
novation 2013 organisée à l’EN-
SIAS du 20 au 24 mai 2013 sous
la tutelle du ministère de l’Ensei-
gnement Supérieur, de la Formation des
Cadres et de la Recherche Scientifique, In-
tel en partenariat avec l’Université Moham-
med V SOUISSI et l’ENSIAS ont récom-
pensé les lauréats marocains du concours
Intel Business Challenge. L’évènement
s’est déroulé en présence Monsieur Ra-
douane Mrabet, Président de l’Université
Mohammed V-Souissi, Monsieur Karim
Bibi Triki, Directeur Général Intel Levant
et Afrique du Nord et Monsieur Said El
Mouden, Directeur de Développement des
Affaires Intel Maroc, Monsieur Abdelilah
Afifi Directeur de la Direction des Techno-
logies du Ministère de l’Enseignement Su-
périeur, de la Formation des Cadres et de la
Recherche Scientifique, Monsieur Moham-
med El Mohajir, Vice-président de l’Institut
of Electrical and Electronic Engineers et de
Monsieur Mohammed Essaidi Directeur
de L’ENSIAS. L’équipe gagnante est repré-
sentée par les étudiants Ahmed El Amraou-
yine, Soumaya El Mamoune, Youssef Bou-
ghaba, Anass Edebbab et Loubna Cherrat
de l’Université Abdelamalik Essadi de Tan-
ger avec le projet ‘Plants Control System’.
«A travers le concours Intel Business Challenge
Maroc, Intel réitère son engagement à l’éduca-
tion visant ainsi à encourager la recherche au
niveau universitaire et à former la prochaine
génération aux postes de chefs d’entreprises», ex-
plique Karim Bibi Triki. g
Intel récompense les lauréats marocains
Business Challenge
Al Barid Bank et Visa viennent
de signer un mémorandum
d’ententeinaugurantlelancement
d’un projet stratégique pour le
développement du paiement
électronique au Maroc. En
vertu de cet accord, Al Barid
Bank s’engage à mettre en
place des services d’acquisition
commerçant, en partenariat
avec Visa, en capitalisant sur son
réseau étendu d’agences et sur
une relation bancaire globale.
Le partenariat concerne aussi
bien l’acquisition physique à
traversl’installationdeterminaux
de paiement électronique (TPE)
que l’acquisition e-commerce.
Ce projet vise à contribuer au
développement du paiement
électronique au Maroc à
travers l’élargissement du
réseau d’acceptation sur des
géographies et des segments
d’activité mal desservis jusque-
là. Il s’inscrit également dans
la stratégie d’intégration des
métiers du groupe Barid Al
Maghrib et d’accompagnement
de la stratégie Maroc Numérique
2013 pour laquelle le paiement
électronique est une composante
essentielle. Pour les deux
partenaires, ce projet répond
bien aux attentes du marché et
aux orientations des pouvoirs
publics qui œuvrent dans le sens
d’une meilleure dynamisation
du paiement par carte g
D
ACTUALITES
Al Barid Bank
annonce le lancement
de l’activité acquisition
commerçant en partenariat
avecVisa
06
N° 8 Juillet - Septembre 2013
N° 8 Juillet - Septembre 2013
rtemis, éditeur de contenu
juridique et filiale du groupe
marocain Finatech, et Legal
Suite, éditeur français de
progiciels dédiés à la fonction juridique
et administrative, ont conclu un accord
de partenariat stratégique visant à
faire bénéficier les clients marocains
de savoir-faire complémentaires et de
l’expertise unique de deux acteurs de
référence à travers la commercialisation
et la mise en œuvre des applications de
la suite logicielle Legal Suite, auprès des
entreprises et organisations marocaines.
Ce partenariat s’articule autour de trois
principaux axes : l’identification des
nouvelles opportunités d’affaires ; la
promotion de la solution modulaire de
gestion juridique «Legal Suite» et, enfin,
la fourniture des solutions clé en main
à haute valeur ajoutée. Au sujet de ce
partenariat, Abdou Bensouda, PDG de
FinatechGroupadéclaré:«étantàl’écoute
permanente des besoins de nos clients, le fait
de nous adosser à Legal Suite nous permettra
de leur offrir des prestations complètes à
haute valeur ajoutée. À travers ce partenariat
exclusif, Artemis et Legal Suite déploieront
leurs expertises complémentaires au service de
l’intégration de solutions pour la gestion des
contenus juridiques et légaux, offre unique
au Maroc». Pour sa part, Patrick Deleau,
Président-fondateur de Legal Suite a
dit: «Artemis possède un fond documentaire
juridique unique au Maroc et entretient une
proximité et une relation privilégiée avec ses
clients. C’est donc tout naturellement que
nous avons souhaité adosser notre expertise à
ce groupe leader». g
e Groupe CIS a décidé d’ouvrir un
bureau régional à Casablanca, Hi-
perdist Alliances, pour assurer la dis-
tribution de toute la gamme des pro-
duits Cisco et EMC via un réseau de plus de
500 revendeurs à travers le Royaume. Cette
ouverture reflète l’alignement
stratégique du groupe sur la
présence géographique de ses
partenaires technologiques
ainsi que le prolongement de
sa présence au Maghreb et
dans d’autres pays africains.
A ce propos, Dr. Antoine
Kareh, PDG du groupe CIS,
a déclaré que «l’ouverture d’un
bureau régional à Casablanca
avec un investissement initial de 10 millions de
dollars correspond à la stratégie de notre groupe :
celle de favoriser une politique de proximité vis-à-
vis de nos marchés cibles mais aussi de profiter de
sa dynamique de croissance soutenue». L’intérêt
de Hiperdist Alliances pour le marché maro-
cain découle de son potentiel et sa maturité.
Pour preuve, en 2012, le chiffre d’affaires
consolidé du marché des produits et servi-
ces Cisco et EMC dépassait largement les 50
millions de dollars. Et pour se positionner
rapidement sur ce marché à fort
potentiel, Hiperdist Alliances a
parié sur la différentiation en ter-
mes de conseil, d’assistance et de
support et ce, à travers la constitu-
tion au fur et à mesure d’un cen-
tre de compétences dédié à tous
ses marchés cibles. A ce propos,
Ghassan Doueihy, DG de Hiper-
dist Alliances et responsable de
la région Maghreb a précisé : «…
nous disposons au démarrage d’un stock local et
d’une équipe dédiée basée à Casablanca pour être
en mesure de répondre d’une manière proactive à
la demande de nos revendeurs et des entreprises du
secteur public et privé». g
Nouveau grossiste Cisco et EMC au Maroc
Hiperdist Alliances
Les nouvelles tendances
technologiques dont le
Cloud, l’Analytique,
les Réseaux
Sociaux et les
Communications
Mobiles sont
en train de
t r a n s f o r m e r
l’informatique, et, par
conséquent, les entreprises,
quels que soit leur secteur ou
leur taille, doivent transformer
leur mode de fonctionnement et
évoluer vers une «informatique
plus intelligente».
Par ailleurs, selon une étude
récente d’IBM (IBM, Leading
Through Connections: Insights
from the Global Chief Executive
Officer Study, May 2012),
71% des Directions Générales
désignent les changements
technologiques comme facteur
externe le plus influent sur
leurs organisations. Tenant
compte de ces faits, et pour
assister ses clients à relever les
nouveaux défis IT, IBM met à
leur disposition un ensemble
de systèmes experts intégrés
(serveurs, solutions de stockage,
logiciels et services) visant à
répondre aux chalenges du Big
Data, prendre de meilleures
décisions, mieux se protéger
des risques et donc, être plus
compétitifs. Il est à rappeler
que le dernier système expert
intégré en date est le «IBM
PureSystems» qui permet aux
entreprises de gérer et d’analyser
d’énormes volumes de données.
Les nouveaux modèles
PureSystems aident également
à réduire la complexité lors
du développement de services
basés sur le Cloud en simplifiant
le traitement, le déploiement et
la gestion d’un environnement
Cloud sécurisé. g
L
ACTUALITES
IBM Smarter Computing
Pour relever
les défis du Big Data
et du Cloud Computing
A
Finatech et Legal Suite
pour un partenariat stratégique
Solutions de contenu juridique
08
N° 8 Juillet - Septembre 2013
ersistent Systems, un des leaders
mondiaux de services technologi-
quesetdesolutionslogicielles,s’est
associé à SysCare Technology, so-
ciétémarocaineopérantdanslesTI,dansune
perspective d’élargir ses activités au Maroc
àtraverssesprestationsdedéveloppement
de logiciels, de services technologiques et
de support destinées au nombre croissant
de ses clients en Afrique et dans la région
Méditerranéenne.Cepartenariatvientainsi
couronner la présence de Persistent Sys-
temsdanslarégiondepuisquelquesannées.
L’entreprise réalise en effet des prestations
pourlecompted’uneentrepriseMarocaine
de renom depuis 2009. A propos de ce par-
tenariat, Hari Haran, Président de Persistent
Systemsadéclaré:«cepartenariatestd’une
importance stratégique pour Persistent.
Nous avons, en effet, l’intention d’élargir
nosactivitésdanslesmarchésémergents,et
notamment en Afrique». «Nous nous atten-
dons à de grandes opportunités au Maroc,
comptetenudesontauxdecroissancegran-
dissant,sesingénieursqualifiésetsacompé-
titivitédepaysémergent»,rajoute-t-ilavant
de conclure : «le Maroc sera le centre régio-
nal de Persistent pour ses clients en Afrique
et dans la région Méditerranéenne». Pour
sa part, M. El Mansar, Directeur Associé de
SysCare Technology a dit à l’occasion : «les
experts Marocains en IT ont une occasion
unique à travers ce partenariat, de colla-
borer avec des équipes internationales sur
desprojetsdegrandevaleurtechnologique.
Ceci permettra au Maroc de bénéficier d’un
accélérateurdetransfertdecompétenceset
de savoir-faire en IT, et placera le pays dans
unemeilleurepositionpourjouerunrôlede
hub régional».g
P
09
a distribution informatique fait
face aujourd’hui à de nombreux
défis technologiques, notamment,
le Cloud, la sécurité, la mobilité,
la virtualisation, etc. Autant de
problématiques cruciales
pour tous les acteurs du
secteurdanslemonde.Dans
ce contexte, la création de
Disty Technologies, qui a
lancé ses opérations début
2013, vient participer au
mouvement naturel de
polarisation du secteur
de distribution des TI au
Maroc, visant à donner un nouveau souffle
au marché. Née de l’union de compétences
multiples opérant dans le secteur des TI,
de la distribution et des finances, Disty
Technologiesviseàdevenirunimportateur,
fournisseur et distributeur national de
référence auprès des professionnels des TI
au Maroc. L’entreprise a pour ambition
de concilier fabricants, revendeurs,
intégrateurs éditeurs de solutions TI
pour mieux servir le client final et lui
proposer des solutions innovantes et
adaptées à ses besoins. Disty Technologies
opère exclusivement, en mode indirect,
auprès des professionnels des
TI tout en leur proposant un
accompagnement personnalisé
tout au long du processus de
vente (logistique, avant-ventes,
assistance au déploiement,
veille technologique, etc.). En
matière de produits, solutions
et services, Disty Technologies
a pour portefeuille-cible un
package adapté à tous les besoins, des
plus classiques aux plus pointus. En effet,
Disty Technologies importe et distribue un
large choix d’équipements (PC de bureau
ou portables, tablettes, périphériques et
accessoires), logiciels (infrastructure,
productivité, sécurité…) et solutions
d’infrastructure, de stockage, de sécurité et
de sauvegarde des données. g
ACTUALITES
un nouveau grossiste voit le jour
DistyTechnologies
L
s’associe à SysCareTechnology
Persistent Systems
Pour être plus proche de ses
utilisateurs, Telecontact, un des
leaders des annuaires en ligne au
Maroc, a lancé la nouvelle version
de son site www.teleconact.ma,
qui se veut plus complète et plus
fonctionnelle. Ainsi, Telecontact
apporte de l’information utile
et pratique, aux internautes à
travers son site annuaire devenu
un réel portail local offrant
un accès rapide et facile à un
ensemble d’informations et de
services pratiques ; la proximité
et la localité étant l’un des points
forts de cette nouvelle version. A
ce propos, Mr Belrhazi, DG de
Telecontact précise que «le succès
et la croissance de l’audience du site
telecontact.ma durant ces dernières
années, est un vrai levier qui nous
pousse a toujours vouloir offrir ce
qu’il y a de mieux». La nouvelle
version, compatible avec tous
les browsers Internet, présente
de nombreuses fonctionnalités
notamment, la fourniture
d’informations contextuelles sur
chaque page ; la fourniture sur
un même portail de toutes les
informations nécessaires pour
trouver, choisir et contacter son
contact ; la fourniture de conseils
pratiques, d’astuces, de services
de proximité et bien d’autres
services ; le tout pour faciliter la
visite des internautes.g
Telecontact Maroc
se revitalise
N° 8 Juillet - Septembre 2013
PROFIL PRO
10
Pouvez-vous nous dire comment est organisé
HP Afrique ?
DansHP,demanièregénérale,onadeux
groupes. Il y a Entreprises Groupe, dont
Mohamed Taj préside aux destinées.
Ce groupe s’occupe de tout ce qui est
infrastructure, à savoir les serveurs,
networking, software, Storage, etc. Et
le groupe PPS, qui est le nôtre. C’est le
groupe dédié au printing et au personal
systems ; à savoir toutes les solutions
d’impression, les PC, les portables, etc.
Au niveau de l’Afrique, nous avons deux
districts : l’un francophone qui couvre à
peu près 26 pays et l’autre anglophone
qui couvre 29 pays. Dans chaque
district, il y a un directeur commercial
avec une équipe idoine chargée du
développement du canal. Pour les
clients finaux, nous avons une équipe
exclusive qui s’occupe de tout ce qui est
entreprises,corporateetgouvernements.
Ceséquipescommercialessontappuyées
par une une équipe marketing et une
équipe produits.
Compte tenu de leur fort potentiel business,
quelles opportunités voyez-vous chez les
consommateurs au Maroc et en Afrique?
Au fait, peut-être que la beauté des
marchés émergents est dans le fait que
la croissance a lieu dans différents
secteurs. C’est une donne qui fait la
force de HP dans la mesure où on ne
s’adresse pas uniquement à un segment
de marché à travers un seul produit ou
une seule gamme de produits. On est le
seul constucteur du marché IT offrant
un portefeuille produits assez riche
allant de l’infrastructure en passant par
le service, le computing, le printing,
etc. Le client peut s’équiper de A à Z
chez nous. Grâce à un tel atout, on reste
ouvert à toutes les opportunités dans
tous les secteurs.
Les pays émergents, sont définitivement
en croissance. Bien sûr, il faut
prendre en considération tout ce qui
est stabilité politique, les facteurs
macroéconomiques, etc. Mais, on
constate qu’on est face à une croissance
irréfutable au niveau du secteur retail.
Pourquoi ? Parce qu’on a une classe
moyenne en Afrique et au Maroc qui
continue de monter en puissance. Une
classe moyenne qui est très branchée
côté technologie et qui a envie de
consommer d’une manière différente.
D’ailleurs, quand on voit ce qui se passe
sur le marché marocain spécifiquement
avec tous les Malls qui s’ouvrent et
les magasins qui poussent comme des
champignons, cela signifie qu’on veut
être présent avec le retail et proposer
au consommateur marocain une
panoplie de produits intéressants. HP
continuera donc à voir dans le retail
une opportunité de croissance. C’est
Issam Essadiqi
Director & GM, PPS Africa Hewlett-Packard
Propos recueillis par S. Zinnid
onnenégligeaucunsegmentparcequ’onal’offre‘‘
N° 8 Juillet - Septembre 2013
pourquoi, on continue à investir dans ce
secteur.
Pour les segments professionnels, nous
avons la partie PME PMI qui est un
véritable moteur de croissance pour
tous les pays émergents. Les besoins
des PME PMI doivent être dressés de
manière bien précise. Parce que ce sont
des gens qui vont valoriser le conseil. Ce
sont les clients les mieux prédisposés
pour le renouvellement de leur matériel
informatique. C’est donc un secteur qui
présente beaucoup d’opportunité de
croissance pour HP et pour lequel on a
des produits bien adaptés.
Il y a aussi le segment Corporate. Il s’agit
de compagnies qui ont un rôle important
dans la croissance des pays émergents
dont le Maroc. Ce sont des entités avec
qui HP a une approche très spécialisée.
Avec le segment Corporate Entreprise
et celui publique, nous avons une
organisation et une approche différentes
comparées à celles qu’on adopte avec les
PME PMI par exemple. Nous avons une
force commerciale, ayant une liste de
comptes, qui s’adresse directement à ces
derniers afin d’identifier les opportunités
et les besoins, que ce soit dans le secteur
banquier, assurances, etc.
Pour le secteur public, il s’agit pour nous
d’un secteur où nous avons une plus
grande présence soit à travers HP soit à
travers nos partenaires.
Encore une fois, on ne néglige aucun
segment parce qu’on a l’offre produits
adaptée pour chaque segment.
Le but d’avoir fusionné les deux divisions PC
et Printing, n’était-ce pas aussi pour que le
client puisse avoir un interlocuteur unique ?
Effectivement, c’est l’une des raisons
pour lesquelles HP à un moment donné
à décidé de fusionner les deux divisions.
C’est pour s’assurer à ce que nos clients
posent les questions à la même personne.
Quad un client décide d’acheter chez un
partenaire HP, il va acheter une offre
packagée. Quand il a besoin d’un service
ou d’un support, c’est fait d’une manière
simple et il gagne énormément de temps
et d’argent en ayant un point d’entrée qui
est unique. On a voulu tout simplement
faciliter et simplifier la prise de décision
du client, faciliter et simplifier la
manière dont on fait le business avec les
partenaires. Dans ce sens, je vous donne
un exemple : avec nos partenaires, dans
le cadre de programme de fidélisation et
de loyauté, on met désormais en place
des programmes de compensation et
d’investissement avec ces gens là. Ce qui
n’était pas le cas auparavant.
Quelles sont les ambitions et les perspectives
de HP PPS ?
Je dirai de manière très théorique, la
première des choses c’est de répondre
aux besoins du client avec les meilleures
solutions IT en termes de qualité et de
coût. Que ce client final soit un home
user, une PME PMI, Corporate… on
se doit d’apporter la meilleure offre
technologique au meilleur coût. Cette
offre doit répondre à ses besoins en
termes d’infrastructures, de service et de
sécurité. C’est autour de cette priorité
que notre stratégie est définie.
Dans les pays émergents en Afrique,
le Maroc en faisant partie, on voudrait
réduire définitivement le fossé
technologique qui existe toujours. On
cible donc la croissance dans tous les
segments. C’est là notre ambition :
continuer à faire de la croissance dans les
pays émergents aussi bien dans la gamme
computing que celle du printing.
Commentonveutlefaire?Premièrement,
en consolidant les acquis, à savoir une
très grande organisation ; en consolidant
aussi notre réseau de distribution (les
revendeurs et les retailleurs). On va
continuer à mettre en valeur notre
capacité de service et de support afin de
satisfaire constamment notre clientèle.
Par ailleurs, nous ambitionnons de
développer des niches de marché. Certes,
faire de la croissance c’est bien, mais
cette croissance et parfois poussée par les
produits de volume avec le challenge de
la compétition et celui de la profitabilité.
Tout en gardant la croissance dans ce
qu’on appelle le business sport (celui
de volume), on doit faire montrer en
puissance tout ce qui est business value.
Faire du value, ça veut dire quoi ?
Cela signifie booster tout ce qui est
virtualisation ; vendre tout ce qui est
accessoires et attaches et vendre tout
ce qui est service. Pour nous, il ne suffit
pas vendre uniquement la boite, mais les
services qui vont avec aussi. g
INTERVIEW
13
eadaptéepourchaquesegment
‘‘
Qui est Issam Essadiqi ?
J’ai démarré avec HP au Maroc en
1998. C’était avec l‘ouverture du
bureauHPAfrique,avantlafusion
avec Compaq. On s‘occupait de
la région qui s’appelait à l’époque
NWCA (North West and Center
Africa) et qui couvrait l’Afrique
francophone, le Nigéria, le
Ghana, le Liban et la Syrie.
Deux ans après, il y a eu une
réorganisation du marché africain
pour donner lieu à une grand
région émergente qui s’appelle
Africa en plus du bureau de
l’Afrique du Sud et de celui de
l’Egypte qui faisait partie du
Moyen-Orient.
J’ai travaillé avec HP au Maroc
pour une période de quatre ans
et demi, avant d’aller à Genève
pour un rôle dans une région
émergente qui couvrait la Russie,
les pays de l’Europe de l’Est, le
Moyen-Orient, la Turquie, la
Grèce, etc.
De 2008 à 2012, j’ai eu une
mission relative à la stratégie et
planning pour la division PC
au niveau européen. Après ces
quatre années, je suis revenu en
Afrique, il y un à peu près un an,
pour la direction générale de la
division PC. Deux mois après,
on a fusionné les deux divisions,
PC et Printing au sein desquelles
j’occupe actuellement la direction
générale.
N° 8 Juillet - Septembre 2013
Business
n période de crise, la réduction des
coûts est au cœur de la stratégie de
nombreuses organisations. Pour-
tant, les chiffres démontrent que
la croissance peut repartir effectivement,
si les nouvelles opportunités sont saisies:
nouveaux marchés, nouveaux usages, nou-
veaux modèles économiques … Partant de
ce constat, et à la base de son expérience des
projets technologiques à haute valeur ajou-
tée, Bull a lancé Bull Boost, un programme
d’offres conçu pour aider les organisations à
faire des TI (Technologies de l’Information)
un catalyseur stratégique pour accélérer leur
développement et «booster leur business».
En effet, Bull propose, à travers Bull Boost,
des axes d’investissement à retour sur inves-
tissement (ROI) rapide et mesurable, et ce
afin d’aider les organisations à gagner en
agilité et s’imposer parmi les leaders de de-
main. Bull Boost est un programme de solu-
tions d’excellence pensées pour accélérer la
transition numérique et la compétitivité des
entreprises. Il associe des technologies Bull,
(Extreme Computing, Cloud, Big Data, Sé-
curité…), ainsi que des solutions issues de
ses partenaires ; le tout ayant pour objectif
d’offrir des solutions modulables, intégrées,
adaptées et surtout évolutives, prenant en
compte les systèmes existants et les besoins
nouveaux dans une logique d’usages. Ainsi
donc, et grâce à ses compétences d’intégra-
tion et d’interopérabilité reconnues, Bull
vise à valoriser et à faire évoluer le patrimoi-
ne numérique existant chez ses partenaires
clients en leur apportant des idées et des
solutions éprouvées, clés en main, rapides
à mettre en œuvre et directement créatrices
de valeur. Ces solutions sont réparties selon
quatre chantiers prioritaires, à savoir l’excel-
lence opérationnelle, la relation client, l’in-
novation et la confiance.
Réinventer l’innovation
En effet, avec Bull Boost, il est question
d’abord de réinventer l’innovation métier
en s’appuyant sur la démocratisation de
l’Extreme Computing afin d’accélérer non
seulement l’innovation de manière radicale,
mais aussi apporter des solutions de rupture
dans l’accès aux marchés (désintermédition,
longue traine…); les modèles d’affaires (à
la demande, «freemium»…) et les usages
(«one-to-one»…). Mieux encore, Bull Boost
est conçu dans l’esprit d’associer les utilisa-
teurs eux-mêmes au processus d’innovation,
et passer d’une stratégie centralisée à une
pratique d’innovation ouverte, basée sur
l’expérience utilisateur.
Repenser l’excellence
Par ailleurs, Bull Boost permet de repenser
l’excellence opérationnelle en industriali-
sant les infrastructures numériques grâce à
l’Extreme Virtualisation, avec l’optimisan-
tion des flux métier grâce aux plates-formes
d’échange, et en s’appuyant sur le Cloud
pour gagner en agilité dans un monde de plus
en plus incertain. En effet, pour opérer sur
des marchés désormais libéralisés, évoluant
en temps réel, les gagnants de demain seront
ceux qui sauront passer d’organisations rigi-
des et de processus décisionnels strictement
hiérarchiques à des structures en réseaux,
s’adaptant aux mouvements organiques des
marchés. Dans ce registre, il est important
ne pas se contenter d’optimiser les proces-
sus, mais aussi ne pas hésiter à les réinven-
ter en permanence. A plus long terme, l’ex-
ternalisation ouverte («crowdsourcing») et
les laboratoires de Fabrication Numérique
(«Fab Labs») sont les prémisses d’un monde
où la conjonction de l’Open Data et des ob-
jets intelligents devrait remettre en question
bien des situations acquises…
Refonder l’intimité client
De plus, Bull Boost, permet de refonder la
relation client en repensant les processus
d’entreprise grâce à la dématérialisation,
en dopant les ventes et la fidélisation usager
avec les nouvelles générations de solutions
de CRM et en renforçant l’expérience client
grâce aux plates-formes multi canal. Cette
refonte de la relation client permet de passer
d’offres de masse à des offres individualisées,
utiles aux clients dans leur propre contexte,
voire co-créées et engageant les individus
au sein de leur écosystème. De fait, le client
redevient ce qu’il n’aurait jamais dû cesser
d’être : l’Alpha et l’Omega.
Réimanginer la confiance
Enfin, avec Bull Boost, il est question de
renforcer sa sécurité en maîtrisant les ris-
ques grâce aux dernières technologies de
Cyber-sécurité ; en développant la résilience
et la disponibilité des processus vitaux grâce
aux systèmes critiques, et en protégeant le
patrimoine d’information avec les nouvelles
technologies de gestion du capital numéri-
que. L’enjeu étant de ne pas se contenter
d’éviter les risques, mais nourrir ce bien im-
matériel qu’est la confiance et qui non seule-
ment protège la croissance mais la crée.
Ainsi donc, et grâce au programme Bull
Boost, Bull se positionne plus que jamais
en partenaire technologique de ses clients.
En effet, s’appuyant sur son expertise et ses
atouts organisationnels et techniques, Bull
apporte une approche pragmatique pour do-
per les usages du numérique, des solutions
innovantes dédiées à la création de valeur,
faciles à mettre en œuvre pour un ROI ra-
pide, mais surtout, un accompagnement
personnalisé et une démarche partenariale
d’innovation, le tout pour booster le busi-
ness de ses partenaires. g
Un seul mot d’ordre :booster votre business
Bull Boost
Marquée par un contexte économique difficile, la période que nous vivons reste, plus que jamais,
ouverte à l’initiative. Pour peu que les projets soient ciblés, innovants et rapidement rentables, la
croissance reste accessible et la technologie est sans conteste sa meilleure alliée. C’est dans cette
perspective ambitieuse que Bull a lancé son programme «Bull Boost» visant, comme sa dénomination
l’indique, à «booster» l’activité de ses partenaires clients.
E
12
Boostez votre BUSINESS avec Bull
N° 8 Juillet - Septembre 2013
a conjonction des enjeux stratégiques
des organisations dans le monde nu-
mérique de demain, et des ruptures
technologiques en cours,12 domaines
seront particulièrement clés. Ces 12 domai-
nes constituent autant de leviers potentiels
grâce auxquels l’entreprise peut aujourd’hui
se distinguer pour aborder l’avenir en leader.
En voici quelques-uns :
Booster les processus métiers avec la dé-
matérialisation
Compte tenu des coûts que génère géné-
ralement la gestion des documents papier,
l’automatisation du processus de dématéria-
lisation présente de nombreuses opportuni-
tés, notamment, l’amélioration des services
rendus, la réduction des coûts et des délais,
la transformation des procédures papier en
procédures numériques (traitements admi-
nistratifs, paiement, etc.), le tout, dans une
perspective de doper la productivité métier
des entreprises.
Dans ce cadre, et grâce aux atouts que pré-
sente Bull, particulièrement son expérience
de gestion des grands projets critiques de
dématérialisation ainsi que son écosys-
tème composé entre autre des meilleurs
partenariats éditeurs, Bull Boost permet
la mise en place de solutions LAD/
RAD ou de télé-procédures numériques
sécurisées visant à faire profiter ses par-
tenaires de tous les atouts de la dématé-
rialisation afin d’offrir des services com-
plémentaires aux utilisateurs (gestion
de compte personnalisée, recommanda-
tions, etc.).
Booster les services en ligne grâce au por-
tail multicanal
Partant du fait que les accès Internet se font
de plus en plus à partir des terminaux mo-
biles et que les Smartphones et tablettes se-
raient bientôt, les points d’accès privilégiés
aux services numériques, l’adoption d’un
portail transactionnel, en évolution de son
portail d’information, offre l’opportunité
d’améliorer l’expérience client ainsi que la
productivité des utilisateurs tout en optimi-
sant les processus métiers (self care, procé-
dures en ligne, gestion de compte,…). Dans
ce cadre, et grâce aux atouts que présente
Bull, particulièrement son expertise unique
des middlewares critiques d’entreprise, Bull
Boost permet d’interfacer le portail d’infor-
mation de ses partenaires à l’ensemble des
services métiers possibles, et ce, en optimi-
sant la synergie entre tous les canaux (agen-
ces, téléphone, partenaires) pour jouir des
forces et des complémentarités de chacun.
Booster les ventes avec un CRM nouvelle
génération
Un CRM ne doit pas être un silo technolo-
gique de plus. Il doit être l’orchestrateur de
la relation client. L’enjeu étant de bâtir une
solution CRM solide, mais aussi et surtout
parfaitement interfacée avec l’ensemble
du SI de l’entreprise (portail multi canal
et points de contacts clients, ERP/factu-
ration, provisionnement de services, déci-
sionnel…) dans une perspective de doper sa
prospection commerciale, le cross-selling et
la fidélisation de ses clients. Dans ce cadre,
et grâce aux atouts que présente Bull, par-
ticulièrement son expertise globale d’inté-
grateur, conjuguant expertise CRM et mai-
trise des systèmes numériques (multi-canal,
télécom, M2M, monétique…), Bull Boost
permet d’accéder à un ensemble complet de
services d’architecture, d’intégration, de dé-
veloppements spécifiques, de déploiement,
d’accompagnement aux changements, etc.
liés au CRM de l’entreprise.
Booster la performance avec le décisionnel
et le Big Data
Dans un monde qui se transforme chaque
jour plus vite, analyser et piloter en perma-
nence ses indicateurs de performance ainsi
que l’environnement dans lequel évolue
son entreprise devient critique. Pire en-
core, les volumes d’information à analyser
sont en évolution croissante, ce qui risque
de compliquer la donne, dans les cinq (5)
à dix (10) prochaines années. Pour que les
organisations comprennent mieux leurs en-
vironnements et puissent s’adapter en temps
réel aux conditions du marché, il est donc
nécessaire de se doter des moyens de gestion
en temps réel, basés sur les nouvelles techno-
logies de décisionnel et de Big Data, à même
de leur permettre une analyse prédictive des
faits. Dans ce contexte, et grâce aux atouts
que présente Bull, particulièrement sa maî-
trise des dernières technologies de Business
Intelligence et de Big Data qui permettent
de démultiplier les capacités d’analyse des
entreprises, d’assurer une gestion métier en
temps réel et de bénéficier de tableaux de
bord intuitifs, personnalisés et mobiles, Bull
Boost permet de booster la performance des
organisations à travers la mise en place de
systèmes décisionnels 360° qui permettent
de mieux cerner leur marché, d’optimiser
leur gestion et de valoriser leur capital d’in-
formation.
Booster la flexibilité avec l’Outsourcing et
le Cloud Computing
Dans le monde numérique, tout devient possi-
ble. Un lancement produit réussi peut booster
les ventes en quelques heures. Mais les condi-
tions de marché peuvent également renverser
la donne tout aussi vite. Dans de telles cir-
constances, l’adoption de nouvelles technolo-
gies d’outsourcing flexible, visant à externali-
ser tout ou partie de son Datacenter vers un
centre d’infogérance, et de Cloud Computing
peuvent s’avérer moins onéreuse et surtout,
porteuse d’opportunités intéressantes, notam-
ment en matière de flexibilité, de scalabilité
et de maîtrise des coûts, le tout pour gagner
considérablement en réactivité et en vélocité
métier. Dans ce cadre, et grâce aux atouts que
présente Bull, particulièrement ses ressources
d’outsourcing tiers de pointe, son approche
service 100 % flexible et évolutive dans le
temps, son offre «Le cloud by Bull» étant la
1ère
démarche structurée pour évoluer vers le
Cloud d’entreprise sécurisé et sur-mesure, Bull
Boost offre des solutions simples d’héberge-
ment, d’infogérance d’exploitation, voire d’ex-
ternalisation totale des activités et des équipes,
selon les enjeux identifiés pour chaque métier.
BullBoost permet également le provisionning
des services IaaS, PaaS ou SaaS sécurisés «en
simple Pay per Use» permettant de bénéficier
des atouts du Cloud tout en gardant la maî-
trise de la sécurité de ses données. g
Quelques stratégies pour booster votre business
Bull Boost
L
13
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N° 8 Juillet - Septembre 2013
ous souhaitez mettre en place
un plan de reprise d’activité, ex-
ternaliser vos sauvegardes, met-
tre à disposition une applica-
tion, créer des environnements de tests,
assurer des pics temporaires d’activité
sans déploiement lourd ou, peut-être,
souhaitez-vous disposer de services à
forte valeur ajoutée (CRM, Web Confe-
rencing, Travail collaboratif…) mais
vous n’avez pas les moyens techniques
et financiers pour les mettre en place
et les maintenir. Certains d’entre vous
doivent également être confrontés à
l’évolution rapide des technologies qui
rend complexe et couteux le maintien,
l’exploitation et l’évolution des services.
Votre direction informatique est tiraillée
entre la maintenance des services et les
données hautement disponibles pour
les utilisateurs tout en poursuivant une
course perpétuelle dans la mise à jour
des systèmes. Cela aboutit souvent à
réaliser des investissements importants
et récurrents sans pour autant attein-
dre les niveaux de services voulus. Le
Cloud Computing répond effective-
ment à l’ensemble de ces besoins tout
en ayant un impact fort positif sur les
investissements de la DSI ainsi que la
disponibilité et la flexibilité du SI.
Comment le Cloud répond à ces
besoins ?
Pour adresser l’ensemble de ses besoins
informatiques, et à l’inverse du modèle
classique où les utilisateurs exécutent
leurs applications et programmes à
partir de logiciels installés sur ordina-
teurs ou serveurs physiques, situés dans
leurs bâtiments et datacenters, le Cloud
Computing permet aux entreprises de
répondre aux enjeux majeurs de leurs
business, notamment, la réduction des
coûts, la diminution des risques opéra-
tionnels, l’amélioration de la qualité de
service, la facilitation de l’agilité, etc.;
et ce à travers l’un de ses trois modèles:
l’IaaS, le PaaS et le Saas. En effet, en ce
qui concerne l’IaaS (Infrastructure as a
Service), il permet de fournir un socle
d’infrastructure informatique virtualisé,
distribué et très largement automatisé.
Ce socle d’infrastructure est composé
d’un ensemble de ressources (serveurs,
réseaux, stockage) accessibles de façon
granulaire et avec de multiples niveaux
de service prédéterminés. L’unité de
consommation de base dans un Cloud
d’infrastructure étant la machine vir-
tuelle (VM, Virtual Machine), le Cloud
d’infrastructure est en général facturé
en fonction du temps d’utilisation de
cette VM, de sa consommation en
nombre d’entrées et sorties, en termes
de stockage et de réseau. En d’autres
termes, l’IaaS fourni une abstraction du
Datacenter sur laquelle les entreprises
déposent leurs environnements systè-
mes et leurs applications. Par ailleurs, le
PaaS (Plateform As A Service) fournit
un niveau d’abstraction supplémentaire
par rapport à l’IaaS sur les couches des
systèmes d’exploitation, des bases de
données, Middleware ainsi que la cou-
che de serveur web. En dernier lieu, le
SaaS (Software as a Service) permet
d’accéder aux applications en mode
hébergé, sans avoir à se préoccuper ni
de la plate-forme d’infrastructure ni de
la plate-forme logicielle, encore moins
des aspects d’installation, de gestion
de licences, de maintenance, de mises
à jours, etc. La mise en œuvre de solu-
tions IaaS et PaaS peut se faire dans un
Cloud privé ou public, en fonction des
besoins et des contraintes de sécurité
de l’entreprise. Aussi, compte tenu du
fait que les solutions SaaS sont généra-
lement hébergées dans un Cloud public,
les entreprises consomment ce service
sous forme d’abonnements mensuels
ou annuels.
Cloud Microsoft : Quelles offres ?
Microsoft est le seul éditeur à propo-
ser des solutions complètes permettant
à la fois de mettre en place un Cloud
privé, tout en jouissant d’un ensemble
de services en Cloud Public ; l’ensem-
ble de ces offres étant disponibles au
Maroc. Ces solutions, étant basées sur
les mêmes couches logicielles, la mise
en place d’un environnement mixte
devient alors possible et la transition
progressive vers le Cloud devient plus
aisée.
LEADERS
V
CommentleréussiravecNeliteNorthAfrica
Le Cloud de Microsoft
De la TPE aux grands comptes, de nombreuses entreprises prévoient adopter des solutions de Cloud
Computingoul’ontdéjàfait.Cependant,etmalgrélesdiversavantagesquecelaprésente,denombreuses
questions persistent et il est parfois difficile pour les managers de voir clair dans ce nuage de solutions
(besoins, plateformes à choisir, etc.). Ci-après quelques éléments de réponse avec Nelite North Africa.
14
N° 8 Juillet - Septembre 2013
Windows Azure
Windows Azure est la plateforme de
Cloud Public de Microsoft qui permet
la mise en place d’IaaS ou de PaaS.
Azure permet, entre autre, de provision-
ner des machines virtuelles, du stockage
ou de la bande passante à la demande.
Aucun besoin de se préoccuper du fonc-
tionnement générale de tout cela ; c’est
la plateforme Azure qui s’assure de la
disponibilité, de la sécurité et du bon
fonctionnement de la plateforme à met-
tre en place.
Microsoft Office 365
Microsoft Office 365 se positionne com-
me la référence en termes de services de
messagerie, de conférence Web et de
partage de documents en mode SaaS.
Que vous soyez une TPE ou un grand
compte, vous pouvez bénéficier d’un
service de très haute qualité et dont la
disponibilité de 99,99% est garantie «fi-
nancièrement». Basé actuellement sur
les solutions Office, Exchange, Lync et
SharePoint 2013, vous bénéficiez tou-
jours des dernières versions sans vous
préoccuper du maintien et de la mise
à jour de ces services puisqu’ils sont
hébergés dans les Datacenter de Mi-
crosoft. Le déploiement pour le TPE et
PME est une question de quelques heu-
res ou jours. Pour les grands comptes, il
est généralement nécessaire de réaliser
une étude pour identifier les chemins
de migration et de coexistence avec des
services classiques (OnPremise).
La démarche Nelite
Grâce à son expérience des projets stra-
tégie et d’envergure, Nelite North Africa
accompagne ses clients dans l’étude de
leurs besoins à travers une démarche ba-
sée sur le calcul du TCO et ROI. Cette
phase est relativement rapide lorsqu’il
s’agit de migrer vers une solution SaaS
(Public Cloud) et s’avère plus complexe
dans le cas d’une mise en place de so-
lutions IaaS ou PaaS en Private Cloud.
L’étude permet aussi d’identifier les
contraintes techniques et sécuritaires
afin de les anticiper et de maitriser les
risques liés à la mise en œuvre de la so-
lution cible. Dernier élément important
de l’étude, l’identification des différen-
tes populations qui seront amenées à
consommer le nouveau service.
Ces études sont suivies d’une phase de
planification qui a pour but de décrire
les étapes, leurs dépendances, les pré-
requis ainsi que les acteurs et leurs res-
ponsabilités, pour la mise en œuvre de
la solution. C’est notamment dans cette
phase que les experts de Nelite North
Africa déterminent la stratégie de mi-
gration et de cohabitation (si nécessaire)
et mettent donc en place un système de
suivi des risques et des problèmes. Une
fois la planification réalisée, les phases
de déploiement puis d’optimisation
peuvent être lancées.
Dans les projets d’envergures, il est im-
pératif d’inclure parmi ces phases, le
processus de gestion de la conduite du
changement afin d’assurer une bonne
exploitation des solutions par les servi-
ces IT mais également pour la produc-
tivité des utilisateurs. La formation est
également un élément clé de la conduite
du changement mais pas l’unique. L’uti-
lisation des canaux de communication
interne de l’entreprise est fortement
conseillée.
Nelite, une expertise dans les solutions
Cloud Microsoft !
Créée début 2008, le Groupe Nelite,
dont l’un des principaux axes d’acti-
vité est le Cloud, aborde le sujet sous
un point de vue novateur. A ce propos,
Jean-Christophe Boyer, Directeur Gé-
néral de Nelite North Africa précise :
«nous fournissons des services de forte valeur
ajoutée avec une particularité : nos experts
sont formés et certifiés sur l’ensemble des
technologies du marché. Ils sont en mesure
de préconiser les solutions les plus adap-
tées aux besoins et aux contraintes de cha-
cun de nos clients et prospects». Il rajoute
«nous avons développé une expertise métier
et technique fondée sur une méthode et des
processus éprouvés. Fort de notre expérience
dans la mise en place de solution de gestion
de Datacenter, nous accompagnons désor-
mais nos clients au Maroc, en France et aux
Etats Unis à définir leurs besoins et à réa-
liser la transition totale ou partielle vers le
Cloud» Une des conséquences directes
de cette expertise : la filiale nord-afri-
caine du groupe, Nelite North Africa,
a été élue meilleur partenaire Microsoft
au Maroc en 2011, 2012 et 2013. Et
pour conclure, Jean-Christophe Boyer
déclare que «les consultants de Nelite in-
tègrent des solutions selon une méthodologie
rigoureuse et à l’aide d’une combinaison
optimale de ressources». Les projets de
Cloud dépassent les aspects techniques.
Ils impliquent, avant tout, une parfaite
compréhension des défis auxquels sont
confrontées les entreprises. Et c’est dans
ce cadre qu’intervient Nelite, acteur
majeur dans l’intégration et le conseil,
à travers sa démarche claire et pragma-
tique visant à identifier les opportunités
de migration vers le Cloud ainsi que
les différentes contraintes techniques et
fonctionnelles susceptibles de ralentir
cette migration.g
15
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Windows Azure : Cas d’usage
Vous pouvez copier vos données
de sauvegarde dans Azure. Ainsi
vous vous assurez de pouvoir res-
taurer vos données n’importe où
et à n’importe quel moment. Vous
pouvez augmenter votre capacité
de calcul de votre base de données
de façon temporaire alors que des
traitements mensuels ou annuels
doivent être réalisés. Créer égale-
ment des environnements de tests
à coût réduit pour valider le fonc-
tionnement de vos applications et
mesurer la montée en charge.
N° 8 Juillet - Septembre 2013
TECHNOS
16
our faire aboutir ses projets et
programmes, toute entreprise
se donne les moyens nécessaires
et suffisants pour atteindre de
bonnes performances tout en respectant
sa stratégie définie au préalable.
Toutefois, au-delà des investissements
financiers (Capex & Opex) que peut
engager la direction générale, celle-
ci se trouve souvent confrontée à
d’autres investissements relatifs à la
gestion des aléas en relation avec ses
projets (ressources, risques, contraintes,
etc.). Dans ce cadre, de nombreuses
organisations,deparlemonde,serendent
à l’évidence que l’implémentation d’un
bureau des projets (Project Management
Office ; PMO) peut effectivement faire
la différence en matière d’exécution
et d’aboutissement de leurs projets
et programmes. Loin des mauvaises
interprétations disant que le PMO est
une personne en charge de la gestion
des projets de l’entreprise, le bureau
des projets est un organe à part entière,
organisationnel ou virtuel, chargé du
management de tous les aspects en
relations avec les projets relevant de son
périmètre. Les projets pris en charge par
le PMO peuvent, en dehors du fait qu’ils
soient managés ensemble, ne pas être liés
par un quelconque lien. Aussi, la forme,
la fonction et la structure particulières de
cet organe dépendent-elles des besoins
de la direction générale, mais aussi, de la
complexité des projets, de leur nombre,
de leur taille, des risques et contraintes
qu’ils présentent, etc.
Partant de ce fait, le bureau des projets
est implémenté dans une perspective
de centraliser et de coordonner tous les
projets relevant de ses compétences. Et
pour y parvenir, la direction générale
mettra à sa disposition, au-delà de sa
confiance, son fort engagement ainsi que
sonsponsoring,touslesoutilsnécessaires
pour qu’il puisse agir en conséquence.
Ainsi, le PMO disposera d’un large
champ d’actions pouvant aller de
la fourniture de simples fonctions
de soutien pour le management de
projet jusqu’à la responsabilité réelle
et effective du management direct des
projets. Justement, le bureau des projets
agit en tant que partie prenante intégrale
et preneur de décisions clés au cours du
démarrage des projets, et ce dans une
visée de formuler des recommandations,
mettre fin à des projets ou pour
entreprendre d’autres actions nécessaires
au maintien de la cohérence des objectifs
de l’entreprise.
Les raisons d’être
Généralement, les organisations mettent
en place un bureau des projets pour
de nombreuses raisons, notamment,
la réduction des risques d’échec de
livraisons tardives des projets, tout en
veillant au respect des budgets et de la
qualité prévus au départ des projets. Le
PMO veille aussi à augmenter le taux de
réussite des projets sous sa responsabilité
afin d’atteindre les objectifs business
escomptés par la direction générale.
En outre, le PMO est impliqué dans
la sélection, le management et le
déploiement des ressources du projet,
qu’elles soient partagées entre plusieurs
projets ou réservées exclusivement à un
seul projet. Ceci permet un déploiement
plus efficace des ressources du projet.
Une autre fonction clé du bureau des
projets est d’apporter aux chefs de projet,
un soutien sous différents angles dont le
management des ressources partagées
entredifférentsprojetsgérésparlebureau;
l’identification et le développement de la
méthodologie de management de projet
à adopter, des meilleures pratiques et
des normes ; l’animation, le coaching,
la formation et la supervision des
ressources intervenantes dans différents
projets faisant partie de son périmètre ;
la surveillance, à travers des audits des
projet, de la conformité aux politiques
de normes, procédures et modèles de
management de projet ; l’élaboration et
la gestion, pour ce qui est des projets,
des politiques, procédures, modèles et
autres documentations partagées ; la
coordination de la communication entre
les projets, etc.
Quelle valeur ajoutée ?
Le management de toute entreprise
s’implique dans le suivi de l’exécution
des projets de son entreprise, tous métiers
et départements confondus. Et pour ce
faire, les entreprises adoptent une forme
bien définit de PMO à même d’assurer
quelques-unes des responsabilités d’un
bon bureau des projets. En conséquence,
certaines arrivent à en tirer réellement
profit en élevant le taux de réussite des
P
Le management de projets relève souvent des missions délicates dans l’entreprise.
Et pour y parvenir, les entreprises consacrent un organe dédié, gage d’une meilleure
gestion des équipes, des risques, des contraintes, des changements, etc. Le but ?
Assurer un meilleur taux de réussite de leurs projets. Toutefois, mettre en place un
Project Management Office (PMO) exige la prise en considération de nombreux aspects,
particulièrement, le modèle organisationnel cible. Eclairage.
Quel modèle organisationnel adopter ?
Projet Management Office
Par H. El Alloussi
N° 8 Juillet - Septembre 2013
ANALYSE
17
projets et des programmes. D’autres
restent à la peine. Et pour cause, le
bureau des projets, en tant qu’organe
d’excellence, permet effectivement
d’assurer le bon suivi des projets de
l’entreprise à travers le pilotage de
nombreux processus stratégiques
dont les processus d’innovation, de
changement et d’investissement ; les
processusdemanagementduportefeuille
de projets et leur suivi QCDR (qualité,
coûts, délais, risques) ; les processus
d’arbitrage et de prise de décisions; les
processus de définition et d’utilisation
optimale des ressources ; les processus
de définition, de validation et de respect
de la méthodologie de management
des projets ; les processus de bilan
d’expérience et de création de valeur,
etc. Ainsi donc, le PMO vient au support
des chefs de projet faisant parties des
portefeuilles et des programmes qu’il
gère.Cesupportsematérialiseàplusieurs
niveaux, notamment, en termes de mise
à disposition des méthodes et des outils
adaptés ; de suivi formalisé des plannings
et des budgets; de capitalisation des
bonnes pratiques et de partage des
savoir-faire consolidés dans une base
documentaire standardisée ; etc.
Quel modèle d’implémentation ?
De manière générale, il existe trois
modèles d’implémentation d’un bureau
des projets. Le modèle le plus exhaustif
concerne une implémentation selon un
modèle dit «directif» (Directive PMO)
où le PMO prend le contrôle effectif des
projets à travers une gestion directe de
tous leurs aspects. Dans ce cas, le degré
de contrôle prévu par le PMO est bien
élevé. Un autre modèle de mise en œuvre
du PMO, dit «de Soutien» (Supportive
PMO) veut que le bureau des projets ait
un rôle consultatif aux projets sous sa
responsabilité et ce, à travers la fourniture
des modèles, des bonnes pratiques, des
formations, des accès à l’information et
des leçons apprises d’autres projets. Ce
modèle de PMO offre un avantage de
taille du fait qu’il permet de constituer
une réelle base de connaissance pouvant
servir de base aux autres projets de
l’entreprise. Toutefois, le degré de
contrôleprévuparlePMO,danscecas-ci,
est faible. Il existe également un dernier
modèle d’implémentation du PMO, dit
«de contrôle» (Controlling PMO) où le
bureau des projets fournit un soutien
aux chefs de projets tout en exigeant le
respect des différentes normes, pratiques
et méthodologies de management des
projets définies au préalable. Dans ce
cas-ci, le degré de contrôle prévu par le
PMO reste modéré.
Comment s’y prendre ?
La forme, la fonction et la structure
du bureau des projets dépendent
des besoins de l’organisation. La
complexité des projets, leur nombre,
leur taille, les risques et contraintes
qu’ils présentent, sont tous aussi des
facteurs déterminants qui orientent les
spécifications organisationnelles du
bureau des projets (découpage par entité,
découpage géographique (PMO Monde,
PMO Région, PMO Pays, etc.), voire-
même un découpage par activité ou par
département (PMO IT / PMO Qualité,
PMO Core, etc.). Cela étant, pour mettre
en place un PMO, il est nécessaire de
répondre à trois questions importantes.
D’abord, «qui fait quoi ?». Ceci permettra
de décrire les missions, les postes ainsi
que les engagements du PMO. Ensuite,
«de quelle information a-t-on besoin
pour réaliser les actions demandées ?».
Ceci permettra, d’abord, d’identifier
les données de sortie (attentes clients)
et celles d’entrée ensuite. En dernier
lieu, il est nécessaire de se demander «à
quel moment ces informations doivent-
elle être disponibles ?»; la réactivité de
l’entreprise en dépend.
Ces questions constituent ainsi, la base
organisationnelle de n’importe quel
bureau des projets. Toutefois, aussi
simples qu’elles paraissent, ces questions
deviennent vite complexes en pratique.
La cause principale en sont les facteurs
humains liés à la démotivation et à la
résistance au changement. Mettre en
place un PMO nécessite de tenir compte
des attentes des clients et exige un bon
coaching des chefs de projets pour qu’ils
soient convaincus de l’intérêt d’un tel
organe dont ils seront également les
fournisseurs.
La création d’un PMO n’est pas
une solution simple à un problème
complexe.
Avoir un PMO ne garantit pas
forcément la réussite des projets de
l’entreprise surtout que le fait de vouloir
tout formaliser au moindre détail risque
d’alourdir effectivement le système. Il
faut plutôt penser de manière simple et
pragmatique pour être plus efficace.
Il est donc indispensable de prendre en
considération les objectifs business de
l’entreprise afin d’assurer une meilleure
implémentation d’un PMO, synonyme
d’impact aussi positif que rapide sur
le déroulement et les résultats des
projets.g
N° 8 Juillet - Septembre 2013 18
Fait marquant
ort du succès des éditions
DEVCOM Casablanca,
la Chambre Française de
Commerce et d’Industrie du
Maroc (CFCIM) a lancé cette année,
et pour la première fois au Maroc,
un nouveau Business Forum réservé
aux professionnels du digital et des
Technologies de l’Information (TI).
Ce nouveau concept «Les DIGITAL
IT DAYS» apporte une vraie valeur
ajoutée aux participants du fait qu’il
repose sur quatre axes essentiels et qui
sont : Expertise ; Innovations, Business
et Résultats. Et, étant donné que les TI
sont au cœur de la modernisation de
l’économie marocaine, les DIGITAL IT
DAYS s’inscrivent dans la dynamique
du Plan «Maroc Numeric 2013». En
effet, les enjeux sont de taille puisqu’une
utilisation optimale des TIC constitue un
réelfacteurdecroissanceéconomique,de
productivité et de compétitivité (création
à terme de 25 000 nouveaux emplois et
contribution additionnelle au PIB de
l’ordre de 27 milliards de dirhams).
Deux journées d’innovations
Organisé par la CFCIM, sous
l’égide du Ministère du Commerce,
de l’Industrie et des Nouvelles
Technologies (MCINT) et en partenariat
avec la Fédération Marocaine des
Technologies de l’Information, des
Télécommunications et de l’Offshoring
(APEBI) et l’Association des Sociétés
F
Une première édition prometteuse
Placée sous le signe
du business et de
l’innovation, La première
édition des DIGITAL IT
DAYS a connu un franc
succès. Ce Business Forum
qui a réussi à drainer plus
d’une centaine d’experts
et d’entreprises issus des
secteurs IT, Télécoms,
Cloud, Web, Digital,
Sécurité, etc., a permis
de réunir exposants,
experts et visiteurs autour
des toutes dernières
solutions à même de
booster la compétitivité
numérique des entreprises
marocaines.
par S. Zinnid
DIGITAL IT DAYS 2013
N° 8 Juillet - Septembre 2013
du Technopark (ASTEC), la première
édition des DIGITAL IT DAYS, tenue
les 19 et 20 juin 2013 à Casablanca, a
permis de réunir plus d’une centaine
d’experts ainsi qu’une palette de
plus de 1500 visiteurs (Dirigeants,
Resp. IT, Télécoms, Qualité, Com.,
Marketing, Commerciaux, Achats,
etc.) & participants (plus de 74
entreprises opérant dans différents
domaines d’activité, notamment,
les SI, Réseaux, Télécoms, Cloud,
Web, Mobilité, Dématérialisation,
Sécurité, Traçabilité, E-commerce,
Formation, etc.) autour des toutes
dernières solutions dans le monde du
digital et des TIC. Il s’agit en effet,
d’un des rares événements réunissant
startups innovantes, PME dynamiques,
grandes entreprises et multinationales
reconnues sur un même espace, autour
des solutions TIC les plus innovantes.
Les DIGITAL IT DAYS constituent
ainsi, un nouveau rendez-vous annuel
créé pour les dirigeants qui souhaitent
développer leur compétitivité
numérique.
Expertise, business et impact
LeconceptdesDigital IT Days s’appuie
essentiellement sur l’interaction
suscitée entre exposants, experts et
visiteurs et ce, à travers de nombreuses
animations planifiées courant des deux
journées du forum. En effet, outre les
30 conférences organisées autour des
thématiques phares du moment et qui
ont constitué de réelles opportunités
pour les experts d’approfondir certaines
problématiques et de bénéficier d’un
réel échange avec les participants, il
y a eu quelques 150 speed-démos qui
ont permis aux différents experts de
présenteraussibrièvementquepossible,
des cas clients, des innovations, des
produits et des services, etc. auprès
d’une audience constituée d’experts et
de dirigeants. Par ailleurs, 10 émissions
TV ont été animées sur le plateau TV
des DID 2013, avec les témoignages
clients et Speed-démos. Les Digital IT
Days ont permis de mettre en place
des Villages spécialisés comme celui
du E-Commerce réunissant les web
marchands sur un même espace afin de
jeter le lumière sur ce secteur en pleine
essor. Le Village Start-up & Innovation
a quant à lui permis aux startups de
présenter leurs innovations et ainsi de
se faire connaître auprès du plus grand
nombre.
Plus encore, les participants ont pris part
à un Barcamp, une première au Maroc,
une non-conférence ouverte sous forme
d’atelier-événement participatif ayant
permis de de mettre l’accent sur les
dernières innovations en matière de IT.
Des trophées tout aussi innovants et
des startups primées
Plateforme dynamique d’échange in
vivo entre praticiens des nouvelles
technologies,lesDIGITAL ITDAYSsont
aussi apporteurs de solutions concrètes.
A ce titre, sept trophées ont été remis
aux entreprises les plus performantes
Deux jours durant, exposants, experts
et visiteurs, représentants divers secteurs
de l’économie nationale, ont pu tirer
profit des apports du nouveau concept
qu’apportent les DIGITAL IT DAYS.
L’affluence importante qu’a connue ce
rendez-vous s’explique aussi par la place
prépondérantequ’occupelesecteurdesIT
dans le tissu économique nationale ainsi
que les opportunités de développement
et de croissance économique, de
productivité et de compétitivité résultant
de l’utilisation optimale des TI. Mettant
l’interaction visiteurs-experts en axe
central de son concept moyennant des
animations qui se sont enchaînées à
un rythme soutenu, Startups, PME,
grandes entreprises et multinationales
ont participé à cette première édition
des Digital IT Days Maroc et ont
pu, sans doute, approfondir certaines
problématiques et surtout bénéficier d’un
réel échange avec les experts présents.
Rendez-vous donc l’année prochaine. g
2919
Digital IT Days
N° 8 Juillet - Septembre 2013
Vers un nouveau Framework intégrateur
Gouvernance SI
e Système d’Information (SI) se
taille de plus en plus une place
importante au cœur de la stratégie
des entreprises modernes et ce,
malgré qu’il soit souvent considéré
comme un outil de support qui permet
de rationaliser les flux et procédures.
Par ailleurs, l’opérationnalisation des
guidelines stratégiques de l’entreprise
passe, en partie, par des solutions IT
adaptées et surtout intégrées. Cependant,
compte tenu du fait que les ressources
informationnelles sont devenues critiques
pour une réussite pérenne du business,
l’adoption des bonnes pratiques de
gouvernance IT s’impose pour garantir
l’alignement du SI sur la stratégie
business de l’entreprise. De manière
générale, la gouvernance IT est définie
commeétantleprocessusdemanagement
visant à optimiser le pilotage et la
performance du SI tout en développant la
transparence et en maitrisant les risques.
Toutefois, une définition universelle de
la gouvernance IT n’existe pas, mais, elle
est plutôt conçue sous différents angles.
A côté de la diversité des définitions, il
existe une autre diversité. Il s’agit des
référentiels (Framework) permettant la
conceptualisation de la gouvernance des
SI ainsi que son implémentation.
Tour d’horizon
Un référentiel IT est un ensemble
cohérent de bonnes pratiques techniques
et fonctionnelles applicables au SI et qui
vise à décrire les principaux processus,
les acteurs, les rôles et les responsabilités
de chacun pour que les services SI
soient gérés et délivrés dans de bonnes
conditions. Dans ce cadre, il existe un
large éventail de Frameworks visant
essentiellement à garantir l’alignement
du SI sur la stratégie et le business de
l’entreprise. Parmi ces référentiels, celui
de l’ISACA (Information Systems Audit
and Control Association) définissant la
gouvernance IT à travers cinq domaines
stratégiques: l’Alignement stratégique
; la Valeur IT; les Ressources IT ; la
Performance IT et les Risques IT. Dans
le même ordre d’idée, l’ISACA propose
le référentiel COBIT, très connu des
praticiens, comme outil pratique de
gouvernance SI. Par ailleurs, AIS
(Association for Information Systems)
reconnait le modèle de l’ISACA et
l’enrichit par l’ajout d’autres domaines
stratégiques notamment : la Maturité
SI ; le Management SI et le Contrôle et
audit SI. Il existe également un autre
modèle de gouvernance IT issu du centre
de recherche MIT-CISR (Massachusetts
Institut of Technologie Centre de
Recherche pour Système Information).
Ce modèle dissocie clairement la
gouvernance IT du management SI et
oriente la gouvernance IT vers les droits
à la décision IT (Decision Rights &
Input Rights). La Gouvernance IT est
distinguée du management SI dans le
sens où le management SI s’intéresse à
la gestion des activités SI internes à la
direction IT, au jour le jour, tandis que
la gouvernance IT transcende la DSI et
aborde les activités en relation avec le
métier avec une vision futuriste. Dans ce
cadre,MIT-CISRdéfinitlesarchétypesde
gouvernance (IT governance archetypes)
suivants : la Monarchie IT ; le Business
IT ; le Fédérale, Féodale ; le Duopole et
l’Anarchie. Une analyse des modes de
prise de décision peut donc s’appuyer sur
une matrice croisant les styles de prise de
décision et les domaines de décision pour
la gouvernance IT.
Pourquoi un nouveau Framework
intégrateur ?
Les praticiens appréhendent la
gouvernance IT en construisant un
édifice issu de différents référentiels
SI, apportant les meilleures pratiques
L
Malgré la diversité des référentiels IT proposant les bonnes pratiques de management
du SI, les académiciens et praticiens réclamaient jusque-là un Framework plus complet,
couvrant la totalité du périmètre de la gouvernance SI. Dans ce cadre, un Framework
intégrateur a vu le jour, conciliant l’ensemble des autres référentiels reconnus dont
Cobit et ITIL. Eclairage !
3220
TECHNOS
N° 8 Juillet - Septembre 2013
en la matière. Cobit, particulièrement,
joue le rôle d’un référentiel intégrateur.
Toutefois, il ne couvre pas l’ensemble des
volets de gouvernance. En effet, Cobit
est principalement orienté processus
métier dans la mesure où il fournit un
guideline qui permet in fine d’évaluer
la maturité de son SI tout en définissant
ce qui doit être fait mais, sans donner
d’indication sur comment le réaliser
effectivement. Afin de remédier à cette
situation, un Framework intégrateur a vu
le jour, intégrant Cobit ainsi que d’autres
Frameworks, peu connus dans le monde
francophone. Ce nouveau Framework
intégrateur cherche à concilier
l’ensemble des Frameworks tout en
répondant aux attentes des académiciens
et des praticiens à travers une couverture
complète de l’ensemble des champs
de gouvernance. La valeur ajoutée de
ce Framework réside dans le fait qu’il
rassemble l’ensemble des principaux
Frameworks internationaux, y compris
Cobit, ITIL, ISO, PMBoK, CMMI, etc.
au sein d’un même cadre de référence
plus global et intégrateur ; ce qui offre à
l’entreprise, quels que soient son secteur
d’activité et sa taille, l’opportunité d’un
alignement idoine de son IT à sa stratégie
Business, conformément aux normes de
gouvernance internationales.
Quid du nouveau Framework ?
Dans la logique de la gouvernance IT, la
valeur IT cherche à déterminer en quoi les
ressources informatiques contribuent à la
performance de l’entreprise. Pour obtenir
une valeur IT importante, il faut que
l’investissement ou la charge financière
consentie génère un bénéfice élevé pour
l’entreprise. Aussi, le management des
risques spécifiques à l’activité IT a un
rôle clé dans le dispositif de protection
et de maintenance de la capacité
opérationnelle de l’entreprise. Pour la
gouvernance IT, la sécurité se place sur
un plan tactique et opérationnel, alors
que la gestion des risques se positionne
sur un plan stratégique. Sur un autre plan,
le management des ressources IT a pour
objetdedéfinirlesprincipesfondamentaux
de gestion d’administration des
ressources informatiques dans le cadre
de la gouvernance des technologies de
l’information.Parailleurs,lagouvernance
IT ne peut plus être conçue sans faire
appel aux dispositifs de gouvernance
en vigueur, notamment, la démarche
CIPIC, avec ses cinq référentiels qui
regroupent les bonnes pratiques de
gouvernance IT (Cobit, ITIL, PMBoK,
ISO 27002 et CMMI), ainsi que les trois
processus d’organisations, à savoir le
Comité Stratégique IT, constitué du DSI
et d’autres directeurs métier ; le Comité
de Pilotage IT, constitué des spécialistes
IT et le Comité d’Architecture IT
définissant l’architecture ainsi que la
cartographie du SI. Prenant en compte
tous ces aspects-ci, la conception du
nouveau Framework intégrateur consiste
à spécifier six composantes d’une part,
et à en assurer l’harmonisation aussi
bien horizontalement que verticalement
d’autre part. En effet, le schéma ci-contre
illustre d’une manière pragmatique le
nouveau Framework intégrateur. Ce
modèle est constitué de trois briques
supérieures: la Stratégie métier, le
Pouvoir de décision et la Performance
Métier. Ces trois composantes abordent
le «Quoi» de la gouvernance. Il est
également basé sur trois briques inférieurs
qui sont les comportements désirables
; les mécanismes de gouvernance
ainsi que les Métriques IT. Ces trois
composantes abordent le « Comment
» de la gouvernance. Horizontalement,
la clarification de la stratégie métier et
l’organisation qui en découle impliquent
la précision des types de politiques
pouvant supporter cette stratégie. Il s’agit
de la matrice des pouvoirs statuant sur
les droits de décision dont les décideurs
se serviront pour la prise de décision.
Verticalement, les SI en charge de
supporter l’activité des organisations
ont une importance majeure de par
leur efficacité à délivrer des services
permettant aux différents adhérents
d’atteindre les objectifs stratégiques.
Le parallélisme et l’harmonisation des
objectifs IT avec ceux du Business sont
le premier indicateur fruit de ce mode de
gouvernance.
Plan de mise en œuvre
La déclinaison du nouveau Framework
reste similaire aux autres cadres de
référence existants. En effet, la première
phase importante consiste à réaliser un
audit de l’existant, visant à identifier
le gap entre le mode de gouvernance
adopté dans l’entreprise et les bonnes
pratiques apportées par le nouveau
Framework. Ceci passe à travers une
série de questionnaires et d’entretiens
au sujet du mode de gouvernance
existant. Parmi les outputs de cette
phase, la matrice de pouvoir décisionnel.
L’analyse des résultats de cet audit
(Points forts, manquements et pistes de
progrès) aboutit donc sur la constitution
du portefeuille de projets ainsi que les
priorisations et planning de mise en
œuvre qui l’accompagne ; le tout pour
une meilleure implémentation de la
gouvernance IT.
Le nouveau Framework intégrateur
reste un outil de support au service des
différents acteurs dans l’organisation.
Il apporte, non seulement un nouveau
concept de management, mais surtout, de
réelles bonnes pratiques de gouvernance
qui touchent aux différents métiers de
l’entreprise et ce, dans une visée de
booster la performance et la compétitivité
de l’entreprise.g
3321
FOCUS
Par Aziz Kharbach
Expert en SI
N° 8 Juillet - Septembre 2013
ufaitdesoncaractèreimmatériel,
la sécurité informatique est
moins évidente pour les
personnes non sensibilisées qui
ne prennent pas conscience des menaces
réelles. Cela entraine souvent une sous-
estimation des risques qui peuvent en
découler et donc des moyens humains
et techniques à mettre en œuvre pour
y faire face. Pourtant, l’actualité
relaie largement les incidents relatifs
à la sécurité informatique. La récente
étude mondiale «Worldwide Security
Products » réalisée en février 2013 par
IDC, montre que 52% des entreprises
interrogées pensent que l’inattention des
employés représente une faille potentielle
pour la sécurité des données sensibles
de l’entreprise. En effet, au sein de
l’entreprise, les départements sécurité et
juridique élaborent et mettent en œuvre
conjointement des règles de politiques de
sécurité relatives aux données sensibles et
stratégiques. Cependant, le risque d’une
fuite de données causée par une erreur
humaine persiste. C’est ce qui ressort
indirectement de la même enquête IDC,
notamment, le fait qu’environ 36% des
entreprises interrogées expriment leurs
inquiétudes au sujet du nombre croissant
de terminaux mobiles et d’équipements
externes tels que les smartphones,
tablettes et ordinateurs portables, etc. Par
ailleurs, 41% des entreprises interrogées
pensent que la prévention des fuites de
données confidentielles est un chantier
important. D’un autre côté, un nouvel
élément vient s’ajouter aujourd’hui aux
problématiques de sécurité auxquelles
toute organisation doit fait face. Il s’agit
du BYOD (Bring Your Own Device ;
Apporter Votre Propre Terminal). En
effet, si le BYOD permet de répondre,
dans un premier temps, aux demandes
des salariés, il représente néanmoins une
problématique à la fois technologique et
humaine pour toute l’entreprise et pour
sa DSI particulièrement.
Pour que les secrets les mieux gardés le
restent
La mise en œuvre d’une stratégie prenant
en compte le BYOD, tendance consistant
à favoriser l’emploi des terminaux
mobiles personnels pour accéder aux
données de l’entreprise, permet des gains
de temps et de productivité, mais peut
aussi donner lieu à des vulnérabilités
et des brèches de sécurité au niveau des
systèmes de protection des données des
entreprises. Au-delà des seules données,
l’intérêt de cette pratique réside dans la
mise à disposition des applications de
l’entreprise via des terminaux mobiles
quels qu’ils soient. L’intégration du
BYOD est donc le moment, pour la DSI,
de faire valoir toute sa valeur ajoutée
technique et humaine en apportant
des solutions concrètes à l’entreprise
et à ses salariés. Dans un pays comme
le Maroc, où le taux d’équipement en
smartphones et en tablettes ne cesse de
croitre, les salariés choisiront dans un
futur proche, les terminaux mobiles dont
ils souhaitent se servir. De fait, lorsqu’ils
disposent des moyens nécessaires pour
faire leur travail, à tout moment et en tout
endroit, ils imagineront des moyens qui
leur permettront d’être plus performants
et plus productifs. La question est,
par conséquent, de savoir comment
donner aux utilisateurs la possibilité de
tirer pleinement parti de la plateforme
mobile qu’ils veulent utiliser, sans faire
courir de nouveaux risques aux données
stratégiques l’entreprise.
Défis et risques
Certes, le BYOD présente des avantages
majeurs tant aux employés, en termes de
mobilité,deflexibilitéetdeliberté,qu’aux
entreprises concernant l’amélioration
de la productivité et la baisse des coûts.
Cependant, le fait d’introduire de
nouveaux terminaux et équipements
mobiles au niveau du réseau d’entreprise
peut donner lieu à des risques potentiels
pour la sécurité des données stratégiques
de l’entreprise. Ces risques peuvent être
d’ordre technique ou organisationnel.
SECURITE
22
BYOD
D
La sécurité, sous toutes ses formes, est au cœur des préoccupations des organisations
privées et publiques, qu’il s’agisse de la sécurité physique, sanitaire, environnementale
et, plus que jamais, celle des données stratégiques de l’entreprise dont l’importance est
cruciale dans un monde de plus en plus connecté. Et la situation ne fait que se corser,
compte tenu des effets du phénomène «BYOD» qui touche les entreprises. Détour !
Comment l’intégrer sereinement ?
N° 8 Juillet - Septembre 2013
En effet, parmi ces risques, la
problématique de sécurité des réseaux
et des données de l‘entreprise et qui
touche aux aspects de confidentialité, de
protection des données, de prévention de
la fuite de ces données, etc. Le support
et la prise en charge de divers types de
terminaux des employés au niveau
de l’entreprise peuvent également
s’avérer fort contraignants, voire même
trop couteux. Aussi, et au-delà de ces
aspects matériels, il existe d‘autres
problématiquesliéesauxlogicielsutilisés
par les employés et qui pourraient
être issus de sources non identifiées
présentant des risques potentiels. Les
considérationsjuridiquessontégalement
d’actualité. En effet, tenant compte
du manque de jurisprudence portant
sur le BYOD ainsi que l’incompétence
des magistrats en la matière, il sera
difficile de définir les implications et
responsabilités des employés dont les
terminaux contiendraient du contenu
inapproprié ou des applications illégales.
La problématique des données, tant
personnelles que professionnelles,
coexistant sur le même Device constitue
aussi l’un des défis majeurs à relever par
l’entreprise.
Attractivitédesentreprises,satisfaction
des salariés et sécurité informatique :
un compromis désormais possible
De manière générale, une entreprise
attractive est capable de recruter les
meilleurs talents sur le marché. C’est
d’ailleurs l’un des soucis croissants pour
de nombreuses directions d’entreprises.
Et, dans ce véritable challenge humain,
entre l’employeur et l’employé, de
nombreux paramètres doivent être pris
en considération. Certains sont difficiles,
voire impossibles à modifier : c’est le
cas du secteur d’activité ou encore des
métiers proposés. D’autres, au contraire,
dépendent entièrement de la volonté de
l’entreprise et peuvent se révéler être de
véritables arguments de différenciation
lorsqu’il s’agit d’attirer de nouveaux
collaborateurs, et notamment les plus
jeunes, qui sont souvent éloignés des
codes classiques de l’entreprise. Parmi
ces paramètres, deux ont une importance
de plus en plus marquée : l’accès aux
réseaux sociaux depuis l’entreprise et
le BYOD. Ces pratiques constituent
inévitablement de réels problèmes de
sécurité pour les systèmes d’information
engénéraletauxDirecteursinformatiques
particulièrement. Les entreprises
doivent donc impérativement en tenir
compte au niveau de leur politique de
sécurité. En outre, il ne s’agit pas ici de
se demander si les réseaux sociaux et le
BYOD perturbent ou non les salariés
dans leur activité professionnelle, mais
de mettre en exergue de nouveaux
usages qui sont devenus des pratiques
naturelles. Et, face à ces nouvelles
pratiques, l’entreprise peut emprunter
deux voies diamétralement opposées.
La première consiste à restreindre, voire
interdire, l’usage des réseaux sociaux
et des terminaux personnels. Toutefois,
ce choix expose alors à un double
risque. D’abord, les règles peuvent être
enfreintes. Ensuite, l’entreprise risque de
se couper d’une partie de son potentiel de
recrutement. A titre d’exemple, 40% des
jeunes Français de 25 à 30 ans déclarent
réfléchir à deux fois avant d’accepter
de travailler pour une entreprise qui ne
leur permet pas d’accéder aux réseaux
sociaux depuis le bureau (*).
La seconde voie consiste à accompagner
ces pratiques inéluctables en permettant
aux salariés d’utiliser leurs outils selon
leurs habitudes. Le compromis serait,
peut-être, de bousculer les pratiques
habituelles de l’entreprise et de la DSI,
tout en formant l’ensemble des employés
aux moyens concrets permettant d’éviter
les fuites de données liées à ces nouveaux
usages. En effet, depuis quelques années,
appartenir à une entreprise ne se limite
plus au simple fait de travailler dans
ses murs car Internet a profondément
modifié notre rapport à elle, en créant
une plus grande perméabilité entre les
sphères professionnelle et personnelle.
L’entreprise attractive ne peut donc pas
fairel’économied’uneréflexionprofonde
sur ce sujet, et dans cette réflexion sur ces
nouveaux usages, il est une dimension
qu’il ne faut pas omettre : celle de la
sécurité informatique. Car si l’entreprise
a beaucoup de choses à gagner dans ces
interactions avec le monde extérieur, elle
a aussi beaucoup à perdre.
Ainsi, la protection des données ne peut
être un domaine pris à la légère. Et, si
la sécurité informatique est un domaine
complexe, elle peut être abordée à
travers des solutions de plus en plus
simples et de bonnes pratiques, dont
le partage et le respect évitent une très
grande majorité des risques. Attractivité
et sécurité seraient-elles les deux piliers
du management de demain ? g
« Bien qu’il existe de nombreuses solutions
technologiques spécialisées pour la protec-
tion des informations confidentielles sur le
marché, la plateforme Kaspersky Endpoint
Security for Business est idéale pour assu-
rer une sécurité maximale des informations
sensibles. Elle prévient efficacement des
fuites de données, même en situation de
mobilité ».
Julien Pulvirenti
Territory Sales Manager Maghreb,
Kaspersky Lab.
23
(*) Chiffre issu de l’étude menée en ligne en janvier et février 2013
par OpinionWay pour Kaspersky Lab sur 1001 Français de 25 à 30
ans, et sur la base d’un échantillon représentatif des Français en
termes de sexe et de régions
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N° 8 Juillet - Septembre 2013
es chiffres officiels et fiables
n’étantpasdemisepourlemarché
marocain, il est de coutume de
voirducôtédumarchéaveclequel
on entretient des relations économiques
étroites : l’Hexagone. En effet, selon
le tout dernier rapport Information &
Communication Technology (ICT)
de Forrester, le secteur IT a connu
une légère baisse de 0,6% en termes
de dépenses pour l’exercice 2012.
Cette baisse, selon le même Institut,
enregistrera 1,1% fin 2013 avec la
diminution des dépenses des entreprises
et des administrations. Parmi les
secteurs victimes de cette régression,
les services de télécommunications qui,
selon Forrester, pourraient enregistrer
une baisse de 5% des dépenses.
Viennent ensuite les équipements
de communications et l’outsourcing
(dont le Maroc tire profit), avec une
baisse identique : 3%. Les dépenses en
ordinateurs et périphériques pourraient
régresser de 1% environ durant l’année
en cours. Les seules activités qui
pourraient tirer leu épingle du jeu sont
les services de conseil et le secteur de
logiciels avec simultanément 0% et 3%.
Selon Forrester toujours, en moyenne
13% des budgets informatiques
dans l’Hexagone sont alloués aux
logiciels, 16% au matériel, 11% aux
télécommunications, 10% aux services
informatiques et 7% aux services
hébergés(XaaS).Lebudgetdesdépenses
cumulées, prévu par les entreprises et les
administrations françaises pour l’année
2013 atteint 70 milliards d’euros ventilés
comme suit : 24 milliards en logiciels,
13 milliards en conseils, 12 milliards
en services de communications, 9
milliards en externalisation, 6 milliards
en équipement de communication
et 6 milliards en ordinateurs et en
périphériques.
Au niveau européen, les dépenses et
ainsi la croissance ne sont pas identique.
Selon les pays, les chiffres sont soient
à la hausse soient à la baisse. Ainsi, si
grosso modo, elles devaient décliner en
2013 de 1,7% et atteindre 460 milliards
d’euros pour remonter la pente en 2014
avec 3,9%, selon Forrester, la situation
de l’Euro face au Dollar fausse les
prévisions. La situation économique
n’étant pas la même dans les pays
L
Crise ou pas crise ?
S’il y a un secteur qui a longtemps résisté à la crise, c’est bel est bien celui des TIC.
Toutefois, ces deux dernières années, les avis sont partagés concernant l’impact de cette
crise économique qui a touché tous les secteurs. Pour certains, le marché mondial connait
seulement un ralentissement, dû à la réduction des investissements IT en Europe et dans
les pays émergents. Pour d’autres, la crise a bel et bien fini par rattraper ce secteur et
la croissance est au marasme. Ceci dit, tout le monde espère une belle reprise en 2014.
Éclairages.
Marché IT
Dossier
24
par S. Zinnid
N° 8 Juillet - Septembre 2013
européens, les dépenses IT en sont
affectées aussi. Ainsi, si dans des pays
tels que la Grèce, le Portugal, l’Espagne
ou en Italie, elles chutent, dans d’autres
pays, comme la Pologne, la Suède ou
encore la Suisse et l’Allemagne, les
dépenses sont en nettes augmentation.
Et dans le monde ?
En Janvier 2012, Gartner avait avancé
que les dépnses IT dans le monde
atteindront 3737 milliards de dollars
en 2013 et 3881 milliards en 2014.
Quelques mois plus tard, ces memes
chiffres ont été revu à la hausse par le
meme cabinet. En effet, selon Gartner,
les dépenses mondiales seront en hausse
pour l’année 2013 avec 4,1%, soit 3766
milliards de dollars contre 3618 pour
2012. Pour 2014, Gartner prévoit une
hausse de 4% ; soit 3917 milliards de
dollars.
Cette hausse, selon le cabinet d’études
,est due au succès commercial des
smartphones haut de gamme auprès des
entreprises. De fait, malgré la stagnation
del’achatdesPCetautrespériphériques,
le segments des terminaux, (tablettes,
téléphones mobiles…), connaît une
hausse assez évidente. Déjà, en 2012,
selon Gartner, ce segment avait
enregistré une hausse de 9%. Pour
l’exercice 2013, ce segment continuera
sur sa lancée mondiale avec une hausse
de 7,9% ; soit 718 milliards de dollars.
« Un ensemble de forces convergentes
(social, mobile, cloud, information)
redessinent les contours des modes
de dépenses sur tous les secteurs IT
étudiés par Gartner. Consommateurs
et entreprises continueront à acheter
une combinaison de produits et services
IT [...] Cependant, leur répartition
va évoluer [...] avec la transition du
PC vers le mobile, des serveurs vers le
stockage, des logiciels sous licence vers
le cloud, des communications fixes vers
le mobile», rapporte le communiqué de
Gartner.
Pour ce qui est des télécoms, les
prévisions de Gartner tablent sur une
hausse d’à peine 2% en 2013, soit 1688
milliardsdedollarscontre1701milliards
estimés précédemment (chiffres revus à
la baisse par rapport à ceux formulés
en janvier 2012, par le même cabinet).
Quoi qu’il en soit, ce segment constitue
toujours le plus important poste de
dépenses du marché IT mondial et
devrait rester performant en 2014 (+2,4
% à 1728 milliards de dollars).
Unautresegmentquisembleauvertselon
Gartner : les services IT. Les entreprises
devraient leur consacrer 918 milliards
de dollars en 2013, soit une hausse de
(+4,5 % ; contre un investissement de
927 milliards annoncés précédemment,
et 963 milliards en 2014 (+4,9 %).
Pour ce qui est du segment logiciels,
les entreprises au niveau international
devraient leur dédier 297 milliards
de dollars, selon Gartner ; soit une
hausse de +6,4 % ; une tendance qui se
confirmera en 2014, avec +6,7 % ; soit
316 milliards. Les dépenses en systèmes
pour datacenters ont été aussi revues à
la baisse par Gartner.
En effet, alors que le cabinet avait
annoncé une progression de 4,5 %, il
est revenu quelques mois après pour
avancer une hausse de 3,7 % à 146
milliards de dollars ; Cette diminution
est liée essentiellement à la baisse des
prévisions d’achat dans des marchés
comme l’Europe, le Moyen-Orient
et l’Afrique, en raison de la situation
économique encore troublée.
Avec la sécurité, on ne compte pas
Au niveau mondial, les éditeurs de
logiciels de sécurités ont réalisé 19,2
milliards de dollars de revenus en
2012. Soit une croissance de 7,9%
par rapport à 2011, selon Gartner.
Cette augmentation des dépenses est,
selon les observateurs, étroitement
liée à l’évolution des menaces et la
montée du BYOD (Bring Your Own
Device). « Le marché a enregistré une
augmentation continue de la demande
de la part des entreprises – notamment
des PME – et du grand public pour des
outils de sécurité. Et McAfee affiche
une croissance de 37% stimulée par
le rebond de l’ensemble du secteur
en 2012», a déclaré Ruggero Contu,
directeur de recherche chez Gartner.
Toutefois, cette croissance n’est pas
identique selon les zones. En effet,
au niveau de l’Eurasie, boostée par la
dynamique économique et les nouveaux
projets IT, la croissance enregistrée est à
deux chiffres. Par contre, au niveau de
l’Europe de l’Ouest, qui souffre encore
de la crise économique et en raison de
la crise de l’Euro, la croissance dans ce
segment laisse encore à désirer.
Si le segment de logiciels de sécurité ne
connaît pas la crise, c’est qu’il profite
amplement à certains éditeurs. En
effet, Symantec consolide sa position
de leader mondial en s’accaparant
19,6% de parts de marché. La société
américaine maintient ses concurrents
à distance, malgré une croissance en
demi-teinte (+2,6% à 3,75 milliards de
dollars en 2012).
En seconde position avec 8,8% de parts
de marché, McAfee gagne du terrain
(+37% à 1,68 milliard de dollars). Cette
forte croissance s’explique à la fois
par des performances internes et des
rachats, mais aussi du fait de l’impact
de l’acquisition de McAfee par Intel
finalisée en 2011. À la troisième position
Secteur IT : crise ou pas ?
25
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  • 1. N° 8 Juillet - Septembre 2013 Le magazine marocain des Technologies de l’Information et de la Communication N°8Juillet-Septembre2013Cenuméronepeutêtrevendu Interview P: 10 Comment booster votre business avec Bull Boot ? Business P: 12 Le marché IT... ...en crise ? DOSSIER P: 24 Edition spécial été 2013 Issam Essadiqi Director & GM, PPS Africa Hewlett-Packard « Ona l’offreadaptéepourchaquesegment » BYOD Comment l’intégrer sereinement ? Sécurité P: 22 MS Cloud Comment le réussir avec Nelite North Africa? Leaders P: 14
  • 2. N° 8 Juillet - Septembre 2013
  • 3. N° 8 Juillet - Septembre 2013 e feuilleton de la vente de Maroc Telecom a peut-être atteint son dernier épisode, avec l’achat d’Etisalat des 53% de parts que détient Vivendi dans le capital de Maroc Telecom. En effet, le groupe français ainsi que Maroc Telecom viennent d’annoncer le début des négociations avec l’opérateur des Emirats- Arabes-Unis, il y a quelques jours. Selon les informations disponi- bles, Etisalat aurait formulé une offre de 4,2 milliards d’euros ; une offre meilleure que celle d’ Ooredoo, le Qatari, mais bien moindre que le montant estimé par les analystes financiers. Toutefois, cette offre correspond néanmoins à 53 % de la valeur boursière de Ma- roc Telecom à la clôture de mardi 22 juillet 2013 à la Bourse de Paris. L’Etat qui détient 30% du capital doit sûrement avoir donné son aval pour l’entame des négociations entre Vivendi et Etisalat, puisque le Maroc doit s’assurer que le nouvel acquéreur va investir dans les infrastructures mobiles et haut débit, indispensables au dé- veloppement de l’économie locale. Toutefois, ce feuilleton risque de connaître d’autres intrigues. Dans ce sens, il est à rappeler que Anas Alami, DG de la caisse de dépôt et de gestion CDG, avait dé- claré récemment à Reuters que la CDG compte acheter des parts du capital de Maroc Telecom. Il n’a cependant pas précisé si ces parts qui ne dépasseront en aucun cas les 10%, feraient partie des 53% de Vivendi ou des 17% détenues par les actionnaires minoritaires. En tout cas, cet intérêt de la CDG semble faire écho à ce qu’avait rapporté Reuters auparavant : l’Etat marocain ne donnerait son aval que si le nouvel acheteur prenait un associé local. Il est à noter que la CDG détient déjà 30% du capital de Méditel et la loi de la concurrence ne lui permet pas d’avoir plus que 10%. Par ailleurs, et en raison de la crise, certains observateurs se demandent si l’Etat marocain ne va pas vendre une partie de ses 30% à l’opérateur émirien. Cette interrogation intervient suite à ce qu’avait annoncé Etisalat auparavant, quand dans l’un de ses communiqués, l’opé- rateur émirien avait rappelé que la législation marocaine impose une offre publique d’achat sur les actionnaires minoritaires de Ma- roc Telecom et que par conséquent, en cas d’acquisition des 53%, Etisalat «pourrait détenir à terme plus que les 53% offerts par Vi- vendi». Affaire à suivre. g L Vivendi cède ses parts dans MarocTélecom K. Lahkim Directrice de la Publication 03 E D I T O • TIC Magazine Le magazine marocain des Technologies de l’Information et de la Communication • Edité par IT COMMUNITY 7, Rue BECKMANS, Rés. Valrose 4, Q. des Hôpitaux, 20360, Casablanca • Tél.: +212 (0) 526 080 000 / 090 000 • Fax.: 05 22 27 48 81 • Mail: contact@ticmagazine.net • Web: www.ticmagazine.net • Maquette, Conception & Conseil Editorial: Com’Pacte • Directrice de la Publication Kaoutar Lahkim • Rédacteur en chef Said Zinnid • Journalistes N. Mounouar, O. Lahlim , S. Aït Brahim • Experts IT A Kharbach, H. El Alloussi • Impression: Imprimerie Edit • Dossier de Presse: 2010 c11 • Dépôt légal: 2011PE0101 • ISSN: 2028 - 6449
  • 4. N° 8 Juillet - Septembre 2013 ANALYSE PMO Quel modèle adopter ? p:16 Business Bull Boost Comment booster votre business ? p: 12 Leaders Cloud de Microsoft Comment le réussir avec Nelite North Africa ? p:14 SOMMAIRE Interview Issam Essadiqi Director&GM,PPSAfrica Hewlett-Packard p:10 Zoom sur Info E-Commerce.ma la 2e édition prévue pour Septembre 2013 p:34 04 S’il y a un secteur qui a longtemps résisté à la crise, c’est bel est bien celui des TIC. Toutefois, ces deux dernières années, les avis sont partagés concernant l’impact de cette crise économique qui a touché tous les secteurs. Pour certains, le marché mondial connait seulement un ralentissement, dû à la réduction des investissements IT en Europe et dans les pays émergents. Pour d’autres, la crise a bel et bien fini par rattraper ce secteur et la croissance est au marasme. Ceci dit, tout le monde espère une belle reprise en 2014. Éclairages. p: 24-26 Dossier le marché des TIC est-il en crise ? ACTUS Hewlett-Packard étoffe ses solutions Converged Cloud.........................p:5 Avito.ma : 50 millions de dollars à la rescousse...................................p:5 Business Challenge: Intel récompense les lauréats marocains.............p:6 Al Barid Bank en partenariat avec Visa......................................p:6 Contenu juridique : Finatech et Legal Suite s’allient.........................p:8 Hiperdist Alliances, nouveau grossiste Cisco et EMC..................p:8 IBM Smarter Computing: IBM Smarter Computing..............p:8 Disty: un nouveau grossiste voit le jour.......................................p:9 Persistent Systems s’associe à SysCare Technology................p:9 Telecontact Maroc: se revitalise................................................p:9 FOCUS Gouvernance SI: vers un nouveau Framwork intégrateur........................p:20 SECURITE BYOD: comment l’intégrer sereinement ?.................................p:22 NETWORKING Veille sur les réseaux: comment s’imposer ?....................... p: 28 SocialEyez: distingué à l’international ................................... p: 28 SOLUTIONS Nokia Lumia mise sur le Pure View........................................p: 30 Dell XPS: de nouveaux produits sur le marché....................................p: 31 Sage se met au Cloud.................................................................................p: 32 Sharp 90LE740X, commercialisé au Maroc......................................p: 33 Fait marquant Digital IT Days une 1e édition prometteuse p:18
  • 5. N° 8 Juillet - Septembre 2013 P a annoncé de nouvelles innovations au sein de son portefeuilledesolutionsConverged Cloud. L’objectif ? Offrir une meilleure agilité, davantage d’innovation et uncoûtréduitauxenvironnementsdeCloud hybrides. HP a mis en œuvre la nouvelle phase d’une architecture OpenStack® commune pour ses offres de Cloud privés, managés et publics. Elle a par ailleurs annoncé de nouveaux logiciels et services conçus pour accélérer les temps de mise sur le marché des environnements de Cloud privésetdévoilélesnouvellesfonctionnalités apportéesàsessolutionspourCloudspublics et administrés. Selon une nouvelle enquête réalisée pour le compte de HP, le paysage informatique devrait revêtir un visage hybride d’ici 2016, 75 % des opérations étant réalisées dans les environnements de Cloud privés, managés et publics. En outres, la moitié des personnes interrogées estiment que les standards ouverts jouent un rôle important dans l’émergence du Cloud computing. Les clients veulent une solution de Cloud hybride ouverte qui leur permettrait de générer de nouvelles opportunités; de favoriser la différenciation et la compétitivité et enfin de réduire les coûts d’exploitation. HP Cloud OS est une plate-forme technologique ouverte et extensible pour le Cloud. Elle exploite la puissance de la technologie OpenStack. HP CloudSystem, la solution de Cloud privé leader sur le marché, développée par HP, embarque déjà le système d’exploitation HP Cloud OS. g ACTUALITES étoffe ses solutions Converged Cloud Hewlett-Packard H Depuis son lancement en Juillet 2012, le portail Avito.ma a connu une croissance exponentielle et est devenu leader du marché des petites annonces sur Internet au Maroc avec plus de 200 000 annonces par mois. Depuis Mars 2013, le groupe AVITO annonce l’arrivée d’un nouvel actionnaire d’envergure : le groupe Sud-Africain Naspers, avec un investissement de plus de 50 millions de dollars. «L’arrivée de Naspers, un des leaders mondiaux dans le commerce électronique et les sites d’annonces, nous permettra de renforcer encore plus notre position de leader au Maroc. Grâce à leur expertise dans l’industrie du Web en Afrique, nous sommes parfaitement convaincus que cela sera bénéfique pour nous dans un marché où la concurrence s’est considérablement intensifiée durant ces dernières années. Cette bonne nouvelle permettra de répondre de façon plus exhaustive aux attentes de nos utilisateurs», annonce Eyass Shakrah, Directeur Général AVITO MENA. Cette prise de capital supplémentaire permettra au groupe AVITO de continuer sa croissance soutenue et ses investissements au Maroc générant, ainsi, de nouvelles créations d’emploi et collaborationsavecsespartenaires locaux. g Avito.ma lève 50 millions de dollars du géant Sud-Africain Naspers 05 ’étude annuelle de Cisco « Visual Networking Index (VNI) Forecast (2012-2017) » prévoit que le trafic IP dans le monde sera multiplié par 3 entre 2012 et 2017. Le trafic IP au Moyen-Orient et en Afrique continuera d’enregistrer une croissance rapide entre 2012 et 2017 (croissance multipliée par 5, avec 38% de taux de croissance annuel composé dans la période de prévision). La région MEA a également enregistré une croissance forte l’année dernière (croissance multipliée par 10 avec 57% de taux de croissance annuel composé dans la période de prévision de 2011- 2016) dans cette catégorie. Le trafic internet fixe qui a représenté 53% du trafic IP total en 2012, représentera 48% du trafic IP total en 2017. Selon M.HassanBahej,DGdeCiscoMaroc: « le VNI Forecast indique une fois encore combien la demande en bande passante dans le monde est grandissante. L’enquête donne un aperçu sur les considérations technologiques nécessaires pour répondre à ce besoin et offrir une expérience efficace. Les prévisions de croissance au Moyen-Orient et en Afrique prouvent le potentiel phénoménal de l’internet. Parce que beaucoup d’appareils et de gens sont connectés au réseau, nous continuerons d’innover et de répondre aux exigences de nos clients dans le Maroc». g L prévoit 413 millions d’internautes au Moyen-Orient et en Afrique d’ici 2017 Visual Networking Index Forecast
  • 6. N° 8 Juillet - Septembre 2013 P a annoncé la nouvelle géné- ration de ses logiciels d’auto- matisation et d’orchestration desdatacentersetdegestiondu Cloud. Selon HP, avec ces nouvelles ver- sions,lesdépartementsinformatiquesdes grandesentreprisespourrontfournirrapi- dement des services informatiques sur une très grande échelle - sur site ou dans le Cloud - et ainsi répondre à l’évolution des besoins de leur entreprise. Les réseaux sociaux, la mobilité, le Big Data et les services en mode Cloud sont en train de modifier le rôle des techno- logies, du support d’infrastructure vers unmoteurdecroissanceéconomiqueau travers de la mise à disposition rapide de servicesetdenouvellesversionsd’appli- cations.HPprésenteunvasteportefeuille intégré de logiciels et de services conçus pourfaciliterl’automatisationducyclede viecompletdestâchesinformatiques,de lamaintenancerégulièredesdatacenters à la fourniture de processus métier. «Nosemployésdudépartementinforma- tiqueontétéréduitsaurôlede«pompiers de service » au lieu d’être des partenai- res proactifs», a déclaré Andy Smith, vi- ce-président, Application Hosting Servi- ces chez McKesson. «Avec les logiciels Cloud et d’automatisation d’HP, nous avons pu améliorer nos performances informatiquesenautomatisantlestâches routinières et répétitives sujettes à l’er- reur humaine», a-t-il rajouté.g accélère le déploiement des services d’administration d’applications informatiques Hewlett-Packard H ans le cadre de la semaine de l’In- novation 2013 organisée à l’EN- SIAS du 20 au 24 mai 2013 sous la tutelle du ministère de l’Ensei- gnement Supérieur, de la Formation des Cadres et de la Recherche Scientifique, In- tel en partenariat avec l’Université Moham- med V SOUISSI et l’ENSIAS ont récom- pensé les lauréats marocains du concours Intel Business Challenge. L’évènement s’est déroulé en présence Monsieur Ra- douane Mrabet, Président de l’Université Mohammed V-Souissi, Monsieur Karim Bibi Triki, Directeur Général Intel Levant et Afrique du Nord et Monsieur Said El Mouden, Directeur de Développement des Affaires Intel Maroc, Monsieur Abdelilah Afifi Directeur de la Direction des Techno- logies du Ministère de l’Enseignement Su- périeur, de la Formation des Cadres et de la Recherche Scientifique, Monsieur Moham- med El Mohajir, Vice-président de l’Institut of Electrical and Electronic Engineers et de Monsieur Mohammed Essaidi Directeur de L’ENSIAS. L’équipe gagnante est repré- sentée par les étudiants Ahmed El Amraou- yine, Soumaya El Mamoune, Youssef Bou- ghaba, Anass Edebbab et Loubna Cherrat de l’Université Abdelamalik Essadi de Tan- ger avec le projet ‘Plants Control System’. «A travers le concours Intel Business Challenge Maroc, Intel réitère son engagement à l’éduca- tion visant ainsi à encourager la recherche au niveau universitaire et à former la prochaine génération aux postes de chefs d’entreprises», ex- plique Karim Bibi Triki. g Intel récompense les lauréats marocains Business Challenge Al Barid Bank et Visa viennent de signer un mémorandum d’ententeinaugurantlelancement d’un projet stratégique pour le développement du paiement électronique au Maroc. En vertu de cet accord, Al Barid Bank s’engage à mettre en place des services d’acquisition commerçant, en partenariat avec Visa, en capitalisant sur son réseau étendu d’agences et sur une relation bancaire globale. Le partenariat concerne aussi bien l’acquisition physique à traversl’installationdeterminaux de paiement électronique (TPE) que l’acquisition e-commerce. Ce projet vise à contribuer au développement du paiement électronique au Maroc à travers l’élargissement du réseau d’acceptation sur des géographies et des segments d’activité mal desservis jusque- là. Il s’inscrit également dans la stratégie d’intégration des métiers du groupe Barid Al Maghrib et d’accompagnement de la stratégie Maroc Numérique 2013 pour laquelle le paiement électronique est une composante essentielle. Pour les deux partenaires, ce projet répond bien aux attentes du marché et aux orientations des pouvoirs publics qui œuvrent dans le sens d’une meilleure dynamisation du paiement par carte g D ACTUALITES Al Barid Bank annonce le lancement de l’activité acquisition commerçant en partenariat avecVisa 06
  • 7. N° 8 Juillet - Septembre 2013
  • 8. N° 8 Juillet - Septembre 2013 rtemis, éditeur de contenu juridique et filiale du groupe marocain Finatech, et Legal Suite, éditeur français de progiciels dédiés à la fonction juridique et administrative, ont conclu un accord de partenariat stratégique visant à faire bénéficier les clients marocains de savoir-faire complémentaires et de l’expertise unique de deux acteurs de référence à travers la commercialisation et la mise en œuvre des applications de la suite logicielle Legal Suite, auprès des entreprises et organisations marocaines. Ce partenariat s’articule autour de trois principaux axes : l’identification des nouvelles opportunités d’affaires ; la promotion de la solution modulaire de gestion juridique «Legal Suite» et, enfin, la fourniture des solutions clé en main à haute valeur ajoutée. Au sujet de ce partenariat, Abdou Bensouda, PDG de FinatechGroupadéclaré:«étantàl’écoute permanente des besoins de nos clients, le fait de nous adosser à Legal Suite nous permettra de leur offrir des prestations complètes à haute valeur ajoutée. À travers ce partenariat exclusif, Artemis et Legal Suite déploieront leurs expertises complémentaires au service de l’intégration de solutions pour la gestion des contenus juridiques et légaux, offre unique au Maroc». Pour sa part, Patrick Deleau, Président-fondateur de Legal Suite a dit: «Artemis possède un fond documentaire juridique unique au Maroc et entretient une proximité et une relation privilégiée avec ses clients. C’est donc tout naturellement que nous avons souhaité adosser notre expertise à ce groupe leader». g e Groupe CIS a décidé d’ouvrir un bureau régional à Casablanca, Hi- perdist Alliances, pour assurer la dis- tribution de toute la gamme des pro- duits Cisco et EMC via un réseau de plus de 500 revendeurs à travers le Royaume. Cette ouverture reflète l’alignement stratégique du groupe sur la présence géographique de ses partenaires technologiques ainsi que le prolongement de sa présence au Maghreb et dans d’autres pays africains. A ce propos, Dr. Antoine Kareh, PDG du groupe CIS, a déclaré que «l’ouverture d’un bureau régional à Casablanca avec un investissement initial de 10 millions de dollars correspond à la stratégie de notre groupe : celle de favoriser une politique de proximité vis-à- vis de nos marchés cibles mais aussi de profiter de sa dynamique de croissance soutenue». L’intérêt de Hiperdist Alliances pour le marché maro- cain découle de son potentiel et sa maturité. Pour preuve, en 2012, le chiffre d’affaires consolidé du marché des produits et servi- ces Cisco et EMC dépassait largement les 50 millions de dollars. Et pour se positionner rapidement sur ce marché à fort potentiel, Hiperdist Alliances a parié sur la différentiation en ter- mes de conseil, d’assistance et de support et ce, à travers la constitu- tion au fur et à mesure d’un cen- tre de compétences dédié à tous ses marchés cibles. A ce propos, Ghassan Doueihy, DG de Hiper- dist Alliances et responsable de la région Maghreb a précisé : «… nous disposons au démarrage d’un stock local et d’une équipe dédiée basée à Casablanca pour être en mesure de répondre d’une manière proactive à la demande de nos revendeurs et des entreprises du secteur public et privé». g Nouveau grossiste Cisco et EMC au Maroc Hiperdist Alliances Les nouvelles tendances technologiques dont le Cloud, l’Analytique, les Réseaux Sociaux et les Communications Mobiles sont en train de t r a n s f o r m e r l’informatique, et, par conséquent, les entreprises, quels que soit leur secteur ou leur taille, doivent transformer leur mode de fonctionnement et évoluer vers une «informatique plus intelligente». Par ailleurs, selon une étude récente d’IBM (IBM, Leading Through Connections: Insights from the Global Chief Executive Officer Study, May 2012), 71% des Directions Générales désignent les changements technologiques comme facteur externe le plus influent sur leurs organisations. Tenant compte de ces faits, et pour assister ses clients à relever les nouveaux défis IT, IBM met à leur disposition un ensemble de systèmes experts intégrés (serveurs, solutions de stockage, logiciels et services) visant à répondre aux chalenges du Big Data, prendre de meilleures décisions, mieux se protéger des risques et donc, être plus compétitifs. Il est à rappeler que le dernier système expert intégré en date est le «IBM PureSystems» qui permet aux entreprises de gérer et d’analyser d’énormes volumes de données. Les nouveaux modèles PureSystems aident également à réduire la complexité lors du développement de services basés sur le Cloud en simplifiant le traitement, le déploiement et la gestion d’un environnement Cloud sécurisé. g L ACTUALITES IBM Smarter Computing Pour relever les défis du Big Data et du Cloud Computing A Finatech et Legal Suite pour un partenariat stratégique Solutions de contenu juridique 08
  • 9. N° 8 Juillet - Septembre 2013 ersistent Systems, un des leaders mondiaux de services technologi- quesetdesolutionslogicielles,s’est associé à SysCare Technology, so- ciétémarocaineopérantdanslesTI,dansune perspective d’élargir ses activités au Maroc àtraverssesprestationsdedéveloppement de logiciels, de services technologiques et de support destinées au nombre croissant de ses clients en Afrique et dans la région Méditerranéenne.Cepartenariatvientainsi couronner la présence de Persistent Sys- temsdanslarégiondepuisquelquesannées. L’entreprise réalise en effet des prestations pourlecompted’uneentrepriseMarocaine de renom depuis 2009. A propos de ce par- tenariat, Hari Haran, Président de Persistent Systemsadéclaré:«cepartenariatestd’une importance stratégique pour Persistent. Nous avons, en effet, l’intention d’élargir nosactivitésdanslesmarchésémergents,et notamment en Afrique». «Nous nous atten- dons à de grandes opportunités au Maroc, comptetenudesontauxdecroissancegran- dissant,sesingénieursqualifiésetsacompé- titivitédepaysémergent»,rajoute-t-ilavant de conclure : «le Maroc sera le centre régio- nal de Persistent pour ses clients en Afrique et dans la région Méditerranéenne». Pour sa part, M. El Mansar, Directeur Associé de SysCare Technology a dit à l’occasion : «les experts Marocains en IT ont une occasion unique à travers ce partenariat, de colla- borer avec des équipes internationales sur desprojetsdegrandevaleurtechnologique. Ceci permettra au Maroc de bénéficier d’un accélérateurdetransfertdecompétenceset de savoir-faire en IT, et placera le pays dans unemeilleurepositionpourjouerunrôlede hub régional».g P 09 a distribution informatique fait face aujourd’hui à de nombreux défis technologiques, notamment, le Cloud, la sécurité, la mobilité, la virtualisation, etc. Autant de problématiques cruciales pour tous les acteurs du secteurdanslemonde.Dans ce contexte, la création de Disty Technologies, qui a lancé ses opérations début 2013, vient participer au mouvement naturel de polarisation du secteur de distribution des TI au Maroc, visant à donner un nouveau souffle au marché. Née de l’union de compétences multiples opérant dans le secteur des TI, de la distribution et des finances, Disty Technologiesviseàdevenirunimportateur, fournisseur et distributeur national de référence auprès des professionnels des TI au Maroc. L’entreprise a pour ambition de concilier fabricants, revendeurs, intégrateurs éditeurs de solutions TI pour mieux servir le client final et lui proposer des solutions innovantes et adaptées à ses besoins. Disty Technologies opère exclusivement, en mode indirect, auprès des professionnels des TI tout en leur proposant un accompagnement personnalisé tout au long du processus de vente (logistique, avant-ventes, assistance au déploiement, veille technologique, etc.). En matière de produits, solutions et services, Disty Technologies a pour portefeuille-cible un package adapté à tous les besoins, des plus classiques aux plus pointus. En effet, Disty Technologies importe et distribue un large choix d’équipements (PC de bureau ou portables, tablettes, périphériques et accessoires), logiciels (infrastructure, productivité, sécurité…) et solutions d’infrastructure, de stockage, de sécurité et de sauvegarde des données. g ACTUALITES un nouveau grossiste voit le jour DistyTechnologies L s’associe à SysCareTechnology Persistent Systems Pour être plus proche de ses utilisateurs, Telecontact, un des leaders des annuaires en ligne au Maroc, a lancé la nouvelle version de son site www.teleconact.ma, qui se veut plus complète et plus fonctionnelle. Ainsi, Telecontact apporte de l’information utile et pratique, aux internautes à travers son site annuaire devenu un réel portail local offrant un accès rapide et facile à un ensemble d’informations et de services pratiques ; la proximité et la localité étant l’un des points forts de cette nouvelle version. A ce propos, Mr Belrhazi, DG de Telecontact précise que «le succès et la croissance de l’audience du site telecontact.ma durant ces dernières années, est un vrai levier qui nous pousse a toujours vouloir offrir ce qu’il y a de mieux». La nouvelle version, compatible avec tous les browsers Internet, présente de nombreuses fonctionnalités notamment, la fourniture d’informations contextuelles sur chaque page ; la fourniture sur un même portail de toutes les informations nécessaires pour trouver, choisir et contacter son contact ; la fourniture de conseils pratiques, d’astuces, de services de proximité et bien d’autres services ; le tout pour faciliter la visite des internautes.g Telecontact Maroc se revitalise
  • 10. N° 8 Juillet - Septembre 2013 PROFIL PRO 10 Pouvez-vous nous dire comment est organisé HP Afrique ? DansHP,demanièregénérale,onadeux groupes. Il y a Entreprises Groupe, dont Mohamed Taj préside aux destinées. Ce groupe s’occupe de tout ce qui est infrastructure, à savoir les serveurs, networking, software, Storage, etc. Et le groupe PPS, qui est le nôtre. C’est le groupe dédié au printing et au personal systems ; à savoir toutes les solutions d’impression, les PC, les portables, etc. Au niveau de l’Afrique, nous avons deux districts : l’un francophone qui couvre à peu près 26 pays et l’autre anglophone qui couvre 29 pays. Dans chaque district, il y a un directeur commercial avec une équipe idoine chargée du développement du canal. Pour les clients finaux, nous avons une équipe exclusive qui s’occupe de tout ce qui est entreprises,corporateetgouvernements. Ceséquipescommercialessontappuyées par une une équipe marketing et une équipe produits. Compte tenu de leur fort potentiel business, quelles opportunités voyez-vous chez les consommateurs au Maroc et en Afrique? Au fait, peut-être que la beauté des marchés émergents est dans le fait que la croissance a lieu dans différents secteurs. C’est une donne qui fait la force de HP dans la mesure où on ne s’adresse pas uniquement à un segment de marché à travers un seul produit ou une seule gamme de produits. On est le seul constucteur du marché IT offrant un portefeuille produits assez riche allant de l’infrastructure en passant par le service, le computing, le printing, etc. Le client peut s’équiper de A à Z chez nous. Grâce à un tel atout, on reste ouvert à toutes les opportunités dans tous les secteurs. Les pays émergents, sont définitivement en croissance. Bien sûr, il faut prendre en considération tout ce qui est stabilité politique, les facteurs macroéconomiques, etc. Mais, on constate qu’on est face à une croissance irréfutable au niveau du secteur retail. Pourquoi ? Parce qu’on a une classe moyenne en Afrique et au Maroc qui continue de monter en puissance. Une classe moyenne qui est très branchée côté technologie et qui a envie de consommer d’une manière différente. D’ailleurs, quand on voit ce qui se passe sur le marché marocain spécifiquement avec tous les Malls qui s’ouvrent et les magasins qui poussent comme des champignons, cela signifie qu’on veut être présent avec le retail et proposer au consommateur marocain une panoplie de produits intéressants. HP continuera donc à voir dans le retail une opportunité de croissance. C’est Issam Essadiqi Director & GM, PPS Africa Hewlett-Packard Propos recueillis par S. Zinnid onnenégligeaucunsegmentparcequ’onal’offre‘‘
  • 11. N° 8 Juillet - Septembre 2013 pourquoi, on continue à investir dans ce secteur. Pour les segments professionnels, nous avons la partie PME PMI qui est un véritable moteur de croissance pour tous les pays émergents. Les besoins des PME PMI doivent être dressés de manière bien précise. Parce que ce sont des gens qui vont valoriser le conseil. Ce sont les clients les mieux prédisposés pour le renouvellement de leur matériel informatique. C’est donc un secteur qui présente beaucoup d’opportunité de croissance pour HP et pour lequel on a des produits bien adaptés. Il y a aussi le segment Corporate. Il s’agit de compagnies qui ont un rôle important dans la croissance des pays émergents dont le Maroc. Ce sont des entités avec qui HP a une approche très spécialisée. Avec le segment Corporate Entreprise et celui publique, nous avons une organisation et une approche différentes comparées à celles qu’on adopte avec les PME PMI par exemple. Nous avons une force commerciale, ayant une liste de comptes, qui s’adresse directement à ces derniers afin d’identifier les opportunités et les besoins, que ce soit dans le secteur banquier, assurances, etc. Pour le secteur public, il s’agit pour nous d’un secteur où nous avons une plus grande présence soit à travers HP soit à travers nos partenaires. Encore une fois, on ne néglige aucun segment parce qu’on a l’offre produits adaptée pour chaque segment. Le but d’avoir fusionné les deux divisions PC et Printing, n’était-ce pas aussi pour que le client puisse avoir un interlocuteur unique ? Effectivement, c’est l’une des raisons pour lesquelles HP à un moment donné à décidé de fusionner les deux divisions. C’est pour s’assurer à ce que nos clients posent les questions à la même personne. Quad un client décide d’acheter chez un partenaire HP, il va acheter une offre packagée. Quand il a besoin d’un service ou d’un support, c’est fait d’une manière simple et il gagne énormément de temps et d’argent en ayant un point d’entrée qui est unique. On a voulu tout simplement faciliter et simplifier la prise de décision du client, faciliter et simplifier la manière dont on fait le business avec les partenaires. Dans ce sens, je vous donne un exemple : avec nos partenaires, dans le cadre de programme de fidélisation et de loyauté, on met désormais en place des programmes de compensation et d’investissement avec ces gens là. Ce qui n’était pas le cas auparavant. Quelles sont les ambitions et les perspectives de HP PPS ? Je dirai de manière très théorique, la première des choses c’est de répondre aux besoins du client avec les meilleures solutions IT en termes de qualité et de coût. Que ce client final soit un home user, une PME PMI, Corporate… on se doit d’apporter la meilleure offre technologique au meilleur coût. Cette offre doit répondre à ses besoins en termes d’infrastructures, de service et de sécurité. C’est autour de cette priorité que notre stratégie est définie. Dans les pays émergents en Afrique, le Maroc en faisant partie, on voudrait réduire définitivement le fossé technologique qui existe toujours. On cible donc la croissance dans tous les segments. C’est là notre ambition : continuer à faire de la croissance dans les pays émergents aussi bien dans la gamme computing que celle du printing. Commentonveutlefaire?Premièrement, en consolidant les acquis, à savoir une très grande organisation ; en consolidant aussi notre réseau de distribution (les revendeurs et les retailleurs). On va continuer à mettre en valeur notre capacité de service et de support afin de satisfaire constamment notre clientèle. Par ailleurs, nous ambitionnons de développer des niches de marché. Certes, faire de la croissance c’est bien, mais cette croissance et parfois poussée par les produits de volume avec le challenge de la compétition et celui de la profitabilité. Tout en gardant la croissance dans ce qu’on appelle le business sport (celui de volume), on doit faire montrer en puissance tout ce qui est business value. Faire du value, ça veut dire quoi ? Cela signifie booster tout ce qui est virtualisation ; vendre tout ce qui est accessoires et attaches et vendre tout ce qui est service. Pour nous, il ne suffit pas vendre uniquement la boite, mais les services qui vont avec aussi. g INTERVIEW 13 eadaptéepourchaquesegment ‘‘ Qui est Issam Essadiqi ? J’ai démarré avec HP au Maroc en 1998. C’était avec l‘ouverture du bureauHPAfrique,avantlafusion avec Compaq. On s‘occupait de la région qui s’appelait à l’époque NWCA (North West and Center Africa) et qui couvrait l’Afrique francophone, le Nigéria, le Ghana, le Liban et la Syrie. Deux ans après, il y a eu une réorganisation du marché africain pour donner lieu à une grand région émergente qui s’appelle Africa en plus du bureau de l’Afrique du Sud et de celui de l’Egypte qui faisait partie du Moyen-Orient. J’ai travaillé avec HP au Maroc pour une période de quatre ans et demi, avant d’aller à Genève pour un rôle dans une région émergente qui couvrait la Russie, les pays de l’Europe de l’Est, le Moyen-Orient, la Turquie, la Grèce, etc. De 2008 à 2012, j’ai eu une mission relative à la stratégie et planning pour la division PC au niveau européen. Après ces quatre années, je suis revenu en Afrique, il y un à peu près un an, pour la direction générale de la division PC. Deux mois après, on a fusionné les deux divisions, PC et Printing au sein desquelles j’occupe actuellement la direction générale.
  • 12. N° 8 Juillet - Septembre 2013 Business n période de crise, la réduction des coûts est au cœur de la stratégie de nombreuses organisations. Pour- tant, les chiffres démontrent que la croissance peut repartir effectivement, si les nouvelles opportunités sont saisies: nouveaux marchés, nouveaux usages, nou- veaux modèles économiques … Partant de ce constat, et à la base de son expérience des projets technologiques à haute valeur ajou- tée, Bull a lancé Bull Boost, un programme d’offres conçu pour aider les organisations à faire des TI (Technologies de l’Information) un catalyseur stratégique pour accélérer leur développement et «booster leur business». En effet, Bull propose, à travers Bull Boost, des axes d’investissement à retour sur inves- tissement (ROI) rapide et mesurable, et ce afin d’aider les organisations à gagner en agilité et s’imposer parmi les leaders de de- main. Bull Boost est un programme de solu- tions d’excellence pensées pour accélérer la transition numérique et la compétitivité des entreprises. Il associe des technologies Bull, (Extreme Computing, Cloud, Big Data, Sé- curité…), ainsi que des solutions issues de ses partenaires ; le tout ayant pour objectif d’offrir des solutions modulables, intégrées, adaptées et surtout évolutives, prenant en compte les systèmes existants et les besoins nouveaux dans une logique d’usages. Ainsi donc, et grâce à ses compétences d’intégra- tion et d’interopérabilité reconnues, Bull vise à valoriser et à faire évoluer le patrimoi- ne numérique existant chez ses partenaires clients en leur apportant des idées et des solutions éprouvées, clés en main, rapides à mettre en œuvre et directement créatrices de valeur. Ces solutions sont réparties selon quatre chantiers prioritaires, à savoir l’excel- lence opérationnelle, la relation client, l’in- novation et la confiance. Réinventer l’innovation En effet, avec Bull Boost, il est question d’abord de réinventer l’innovation métier en s’appuyant sur la démocratisation de l’Extreme Computing afin d’accélérer non seulement l’innovation de manière radicale, mais aussi apporter des solutions de rupture dans l’accès aux marchés (désintermédition, longue traine…); les modèles d’affaires (à la demande, «freemium»…) et les usages («one-to-one»…). Mieux encore, Bull Boost est conçu dans l’esprit d’associer les utilisa- teurs eux-mêmes au processus d’innovation, et passer d’une stratégie centralisée à une pratique d’innovation ouverte, basée sur l’expérience utilisateur. Repenser l’excellence Par ailleurs, Bull Boost permet de repenser l’excellence opérationnelle en industriali- sant les infrastructures numériques grâce à l’Extreme Virtualisation, avec l’optimisan- tion des flux métier grâce aux plates-formes d’échange, et en s’appuyant sur le Cloud pour gagner en agilité dans un monde de plus en plus incertain. En effet, pour opérer sur des marchés désormais libéralisés, évoluant en temps réel, les gagnants de demain seront ceux qui sauront passer d’organisations rigi- des et de processus décisionnels strictement hiérarchiques à des structures en réseaux, s’adaptant aux mouvements organiques des marchés. Dans ce registre, il est important ne pas se contenter d’optimiser les proces- sus, mais aussi ne pas hésiter à les réinven- ter en permanence. A plus long terme, l’ex- ternalisation ouverte («crowdsourcing») et les laboratoires de Fabrication Numérique («Fab Labs») sont les prémisses d’un monde où la conjonction de l’Open Data et des ob- jets intelligents devrait remettre en question bien des situations acquises… Refonder l’intimité client De plus, Bull Boost, permet de refonder la relation client en repensant les processus d’entreprise grâce à la dématérialisation, en dopant les ventes et la fidélisation usager avec les nouvelles générations de solutions de CRM et en renforçant l’expérience client grâce aux plates-formes multi canal. Cette refonte de la relation client permet de passer d’offres de masse à des offres individualisées, utiles aux clients dans leur propre contexte, voire co-créées et engageant les individus au sein de leur écosystème. De fait, le client redevient ce qu’il n’aurait jamais dû cesser d’être : l’Alpha et l’Omega. Réimanginer la confiance Enfin, avec Bull Boost, il est question de renforcer sa sécurité en maîtrisant les ris- ques grâce aux dernières technologies de Cyber-sécurité ; en développant la résilience et la disponibilité des processus vitaux grâce aux systèmes critiques, et en protégeant le patrimoine d’information avec les nouvelles technologies de gestion du capital numéri- que. L’enjeu étant de ne pas se contenter d’éviter les risques, mais nourrir ce bien im- matériel qu’est la confiance et qui non seule- ment protège la croissance mais la crée. Ainsi donc, et grâce au programme Bull Boost, Bull se positionne plus que jamais en partenaire technologique de ses clients. En effet, s’appuyant sur son expertise et ses atouts organisationnels et techniques, Bull apporte une approche pragmatique pour do- per les usages du numérique, des solutions innovantes dédiées à la création de valeur, faciles à mettre en œuvre pour un ROI ra- pide, mais surtout, un accompagnement personnalisé et une démarche partenariale d’innovation, le tout pour booster le busi- ness de ses partenaires. g Un seul mot d’ordre :booster votre business Bull Boost Marquée par un contexte économique difficile, la période que nous vivons reste, plus que jamais, ouverte à l’initiative. Pour peu que les projets soient ciblés, innovants et rapidement rentables, la croissance reste accessible et la technologie est sans conteste sa meilleure alliée. C’est dans cette perspective ambitieuse que Bull a lancé son programme «Bull Boost» visant, comme sa dénomination l’indique, à «booster» l’activité de ses partenaires clients. E 12 Boostez votre BUSINESS avec Bull
  • 13. N° 8 Juillet - Septembre 2013 a conjonction des enjeux stratégiques des organisations dans le monde nu- mérique de demain, et des ruptures technologiques en cours,12 domaines seront particulièrement clés. Ces 12 domai- nes constituent autant de leviers potentiels grâce auxquels l’entreprise peut aujourd’hui se distinguer pour aborder l’avenir en leader. En voici quelques-uns : Booster les processus métiers avec la dé- matérialisation Compte tenu des coûts que génère géné- ralement la gestion des documents papier, l’automatisation du processus de dématéria- lisation présente de nombreuses opportuni- tés, notamment, l’amélioration des services rendus, la réduction des coûts et des délais, la transformation des procédures papier en procédures numériques (traitements admi- nistratifs, paiement, etc.), le tout, dans une perspective de doper la productivité métier des entreprises. Dans ce cadre, et grâce aux atouts que pré- sente Bull, particulièrement son expérience de gestion des grands projets critiques de dématérialisation ainsi que son écosys- tème composé entre autre des meilleurs partenariats éditeurs, Bull Boost permet la mise en place de solutions LAD/ RAD ou de télé-procédures numériques sécurisées visant à faire profiter ses par- tenaires de tous les atouts de la dématé- rialisation afin d’offrir des services com- plémentaires aux utilisateurs (gestion de compte personnalisée, recommanda- tions, etc.). Booster les services en ligne grâce au por- tail multicanal Partant du fait que les accès Internet se font de plus en plus à partir des terminaux mo- biles et que les Smartphones et tablettes se- raient bientôt, les points d’accès privilégiés aux services numériques, l’adoption d’un portail transactionnel, en évolution de son portail d’information, offre l’opportunité d’améliorer l’expérience client ainsi que la productivité des utilisateurs tout en optimi- sant les processus métiers (self care, procé- dures en ligne, gestion de compte,…). Dans ce cadre, et grâce aux atouts que présente Bull, particulièrement son expertise unique des middlewares critiques d’entreprise, Bull Boost permet d’interfacer le portail d’infor- mation de ses partenaires à l’ensemble des services métiers possibles, et ce, en optimi- sant la synergie entre tous les canaux (agen- ces, téléphone, partenaires) pour jouir des forces et des complémentarités de chacun. Booster les ventes avec un CRM nouvelle génération Un CRM ne doit pas être un silo technolo- gique de plus. Il doit être l’orchestrateur de la relation client. L’enjeu étant de bâtir une solution CRM solide, mais aussi et surtout parfaitement interfacée avec l’ensemble du SI de l’entreprise (portail multi canal et points de contacts clients, ERP/factu- ration, provisionnement de services, déci- sionnel…) dans une perspective de doper sa prospection commerciale, le cross-selling et la fidélisation de ses clients. Dans ce cadre, et grâce aux atouts que présente Bull, par- ticulièrement son expertise globale d’inté- grateur, conjuguant expertise CRM et mai- trise des systèmes numériques (multi-canal, télécom, M2M, monétique…), Bull Boost permet d’accéder à un ensemble complet de services d’architecture, d’intégration, de dé- veloppements spécifiques, de déploiement, d’accompagnement aux changements, etc. liés au CRM de l’entreprise. Booster la performance avec le décisionnel et le Big Data Dans un monde qui se transforme chaque jour plus vite, analyser et piloter en perma- nence ses indicateurs de performance ainsi que l’environnement dans lequel évolue son entreprise devient critique. Pire en- core, les volumes d’information à analyser sont en évolution croissante, ce qui risque de compliquer la donne, dans les cinq (5) à dix (10) prochaines années. Pour que les organisations comprennent mieux leurs en- vironnements et puissent s’adapter en temps réel aux conditions du marché, il est donc nécessaire de se doter des moyens de gestion en temps réel, basés sur les nouvelles techno- logies de décisionnel et de Big Data, à même de leur permettre une analyse prédictive des faits. Dans ce contexte, et grâce aux atouts que présente Bull, particulièrement sa maî- trise des dernières technologies de Business Intelligence et de Big Data qui permettent de démultiplier les capacités d’analyse des entreprises, d’assurer une gestion métier en temps réel et de bénéficier de tableaux de bord intuitifs, personnalisés et mobiles, Bull Boost permet de booster la performance des organisations à travers la mise en place de systèmes décisionnels 360° qui permettent de mieux cerner leur marché, d’optimiser leur gestion et de valoriser leur capital d’in- formation. Booster la flexibilité avec l’Outsourcing et le Cloud Computing Dans le monde numérique, tout devient possi- ble. Un lancement produit réussi peut booster les ventes en quelques heures. Mais les condi- tions de marché peuvent également renverser la donne tout aussi vite. Dans de telles cir- constances, l’adoption de nouvelles technolo- gies d’outsourcing flexible, visant à externali- ser tout ou partie de son Datacenter vers un centre d’infogérance, et de Cloud Computing peuvent s’avérer moins onéreuse et surtout, porteuse d’opportunités intéressantes, notam- ment en matière de flexibilité, de scalabilité et de maîtrise des coûts, le tout pour gagner considérablement en réactivité et en vélocité métier. Dans ce cadre, et grâce aux atouts que présente Bull, particulièrement ses ressources d’outsourcing tiers de pointe, son approche service 100 % flexible et évolutive dans le temps, son offre «Le cloud by Bull» étant la 1ère démarche structurée pour évoluer vers le Cloud d’entreprise sécurisé et sur-mesure, Bull Boost offre des solutions simples d’héberge- ment, d’infogérance d’exploitation, voire d’ex- ternalisation totale des activités et des équipes, selon les enjeux identifiés pour chaque métier. BullBoost permet également le provisionning des services IaaS, PaaS ou SaaS sécurisés «en simple Pay per Use» permettant de bénéficier des atouts du Cloud tout en gardant la maî- trise de la sécurité de ses données. g Quelques stratégies pour booster votre business Bull Boost L 13 Cet article vous est offert par:
  • 14. N° 8 Juillet - Septembre 2013 ous souhaitez mettre en place un plan de reprise d’activité, ex- ternaliser vos sauvegardes, met- tre à disposition une applica- tion, créer des environnements de tests, assurer des pics temporaires d’activité sans déploiement lourd ou, peut-être, souhaitez-vous disposer de services à forte valeur ajoutée (CRM, Web Confe- rencing, Travail collaboratif…) mais vous n’avez pas les moyens techniques et financiers pour les mettre en place et les maintenir. Certains d’entre vous doivent également être confrontés à l’évolution rapide des technologies qui rend complexe et couteux le maintien, l’exploitation et l’évolution des services. Votre direction informatique est tiraillée entre la maintenance des services et les données hautement disponibles pour les utilisateurs tout en poursuivant une course perpétuelle dans la mise à jour des systèmes. Cela aboutit souvent à réaliser des investissements importants et récurrents sans pour autant attein- dre les niveaux de services voulus. Le Cloud Computing répond effective- ment à l’ensemble de ces besoins tout en ayant un impact fort positif sur les investissements de la DSI ainsi que la disponibilité et la flexibilité du SI. Comment le Cloud répond à ces besoins ? Pour adresser l’ensemble de ses besoins informatiques, et à l’inverse du modèle classique où les utilisateurs exécutent leurs applications et programmes à partir de logiciels installés sur ordina- teurs ou serveurs physiques, situés dans leurs bâtiments et datacenters, le Cloud Computing permet aux entreprises de répondre aux enjeux majeurs de leurs business, notamment, la réduction des coûts, la diminution des risques opéra- tionnels, l’amélioration de la qualité de service, la facilitation de l’agilité, etc.; et ce à travers l’un de ses trois modèles: l’IaaS, le PaaS et le Saas. En effet, en ce qui concerne l’IaaS (Infrastructure as a Service), il permet de fournir un socle d’infrastructure informatique virtualisé, distribué et très largement automatisé. Ce socle d’infrastructure est composé d’un ensemble de ressources (serveurs, réseaux, stockage) accessibles de façon granulaire et avec de multiples niveaux de service prédéterminés. L’unité de consommation de base dans un Cloud d’infrastructure étant la machine vir- tuelle (VM, Virtual Machine), le Cloud d’infrastructure est en général facturé en fonction du temps d’utilisation de cette VM, de sa consommation en nombre d’entrées et sorties, en termes de stockage et de réseau. En d’autres termes, l’IaaS fourni une abstraction du Datacenter sur laquelle les entreprises déposent leurs environnements systè- mes et leurs applications. Par ailleurs, le PaaS (Plateform As A Service) fournit un niveau d’abstraction supplémentaire par rapport à l’IaaS sur les couches des systèmes d’exploitation, des bases de données, Middleware ainsi que la cou- che de serveur web. En dernier lieu, le SaaS (Software as a Service) permet d’accéder aux applications en mode hébergé, sans avoir à se préoccuper ni de la plate-forme d’infrastructure ni de la plate-forme logicielle, encore moins des aspects d’installation, de gestion de licences, de maintenance, de mises à jours, etc. La mise en œuvre de solu- tions IaaS et PaaS peut se faire dans un Cloud privé ou public, en fonction des besoins et des contraintes de sécurité de l’entreprise. Aussi, compte tenu du fait que les solutions SaaS sont généra- lement hébergées dans un Cloud public, les entreprises consomment ce service sous forme d’abonnements mensuels ou annuels. Cloud Microsoft : Quelles offres ? Microsoft est le seul éditeur à propo- ser des solutions complètes permettant à la fois de mettre en place un Cloud privé, tout en jouissant d’un ensemble de services en Cloud Public ; l’ensem- ble de ces offres étant disponibles au Maroc. Ces solutions, étant basées sur les mêmes couches logicielles, la mise en place d’un environnement mixte devient alors possible et la transition progressive vers le Cloud devient plus aisée. LEADERS V CommentleréussiravecNeliteNorthAfrica Le Cloud de Microsoft De la TPE aux grands comptes, de nombreuses entreprises prévoient adopter des solutions de Cloud Computingoul’ontdéjàfait.Cependant,etmalgrélesdiversavantagesquecelaprésente,denombreuses questions persistent et il est parfois difficile pour les managers de voir clair dans ce nuage de solutions (besoins, plateformes à choisir, etc.). Ci-après quelques éléments de réponse avec Nelite North Africa. 14
  • 15. N° 8 Juillet - Septembre 2013 Windows Azure Windows Azure est la plateforme de Cloud Public de Microsoft qui permet la mise en place d’IaaS ou de PaaS. Azure permet, entre autre, de provision- ner des machines virtuelles, du stockage ou de la bande passante à la demande. Aucun besoin de se préoccuper du fonc- tionnement générale de tout cela ; c’est la plateforme Azure qui s’assure de la disponibilité, de la sécurité et du bon fonctionnement de la plateforme à met- tre en place. Microsoft Office 365 Microsoft Office 365 se positionne com- me la référence en termes de services de messagerie, de conférence Web et de partage de documents en mode SaaS. Que vous soyez une TPE ou un grand compte, vous pouvez bénéficier d’un service de très haute qualité et dont la disponibilité de 99,99% est garantie «fi- nancièrement». Basé actuellement sur les solutions Office, Exchange, Lync et SharePoint 2013, vous bénéficiez tou- jours des dernières versions sans vous préoccuper du maintien et de la mise à jour de ces services puisqu’ils sont hébergés dans les Datacenter de Mi- crosoft. Le déploiement pour le TPE et PME est une question de quelques heu- res ou jours. Pour les grands comptes, il est généralement nécessaire de réaliser une étude pour identifier les chemins de migration et de coexistence avec des services classiques (OnPremise). La démarche Nelite Grâce à son expérience des projets stra- tégie et d’envergure, Nelite North Africa accompagne ses clients dans l’étude de leurs besoins à travers une démarche ba- sée sur le calcul du TCO et ROI. Cette phase est relativement rapide lorsqu’il s’agit de migrer vers une solution SaaS (Public Cloud) et s’avère plus complexe dans le cas d’une mise en place de so- lutions IaaS ou PaaS en Private Cloud. L’étude permet aussi d’identifier les contraintes techniques et sécuritaires afin de les anticiper et de maitriser les risques liés à la mise en œuvre de la so- lution cible. Dernier élément important de l’étude, l’identification des différen- tes populations qui seront amenées à consommer le nouveau service. Ces études sont suivies d’une phase de planification qui a pour but de décrire les étapes, leurs dépendances, les pré- requis ainsi que les acteurs et leurs res- ponsabilités, pour la mise en œuvre de la solution. C’est notamment dans cette phase que les experts de Nelite North Africa déterminent la stratégie de mi- gration et de cohabitation (si nécessaire) et mettent donc en place un système de suivi des risques et des problèmes. Une fois la planification réalisée, les phases de déploiement puis d’optimisation peuvent être lancées. Dans les projets d’envergures, il est im- pératif d’inclure parmi ces phases, le processus de gestion de la conduite du changement afin d’assurer une bonne exploitation des solutions par les servi- ces IT mais également pour la produc- tivité des utilisateurs. La formation est également un élément clé de la conduite du changement mais pas l’unique. L’uti- lisation des canaux de communication interne de l’entreprise est fortement conseillée. Nelite, une expertise dans les solutions Cloud Microsoft ! Créée début 2008, le Groupe Nelite, dont l’un des principaux axes d’acti- vité est le Cloud, aborde le sujet sous un point de vue novateur. A ce propos, Jean-Christophe Boyer, Directeur Gé- néral de Nelite North Africa précise : «nous fournissons des services de forte valeur ajoutée avec une particularité : nos experts sont formés et certifiés sur l’ensemble des technologies du marché. Ils sont en mesure de préconiser les solutions les plus adap- tées aux besoins et aux contraintes de cha- cun de nos clients et prospects». Il rajoute «nous avons développé une expertise métier et technique fondée sur une méthode et des processus éprouvés. Fort de notre expérience dans la mise en place de solution de gestion de Datacenter, nous accompagnons désor- mais nos clients au Maroc, en France et aux Etats Unis à définir leurs besoins et à réa- liser la transition totale ou partielle vers le Cloud» Une des conséquences directes de cette expertise : la filiale nord-afri- caine du groupe, Nelite North Africa, a été élue meilleur partenaire Microsoft au Maroc en 2011, 2012 et 2013. Et pour conclure, Jean-Christophe Boyer déclare que «les consultants de Nelite in- tègrent des solutions selon une méthodologie rigoureuse et à l’aide d’une combinaison optimale de ressources». Les projets de Cloud dépassent les aspects techniques. Ils impliquent, avant tout, une parfaite compréhension des défis auxquels sont confrontées les entreprises. Et c’est dans ce cadre qu’intervient Nelite, acteur majeur dans l’intégration et le conseil, à travers sa démarche claire et pragma- tique visant à identifier les opportunités de migration vers le Cloud ainsi que les différentes contraintes techniques et fonctionnelles susceptibles de ralentir cette migration.g 15 Cet article vous est offert par: Windows Azure : Cas d’usage Vous pouvez copier vos données de sauvegarde dans Azure. Ainsi vous vous assurez de pouvoir res- taurer vos données n’importe où et à n’importe quel moment. Vous pouvez augmenter votre capacité de calcul de votre base de données de façon temporaire alors que des traitements mensuels ou annuels doivent être réalisés. Créer égale- ment des environnements de tests à coût réduit pour valider le fonc- tionnement de vos applications et mesurer la montée en charge.
  • 16. N° 8 Juillet - Septembre 2013 TECHNOS 16 our faire aboutir ses projets et programmes, toute entreprise se donne les moyens nécessaires et suffisants pour atteindre de bonnes performances tout en respectant sa stratégie définie au préalable. Toutefois, au-delà des investissements financiers (Capex & Opex) que peut engager la direction générale, celle- ci se trouve souvent confrontée à d’autres investissements relatifs à la gestion des aléas en relation avec ses projets (ressources, risques, contraintes, etc.). Dans ce cadre, de nombreuses organisations,deparlemonde,serendent à l’évidence que l’implémentation d’un bureau des projets (Project Management Office ; PMO) peut effectivement faire la différence en matière d’exécution et d’aboutissement de leurs projets et programmes. Loin des mauvaises interprétations disant que le PMO est une personne en charge de la gestion des projets de l’entreprise, le bureau des projets est un organe à part entière, organisationnel ou virtuel, chargé du management de tous les aspects en relations avec les projets relevant de son périmètre. Les projets pris en charge par le PMO peuvent, en dehors du fait qu’ils soient managés ensemble, ne pas être liés par un quelconque lien. Aussi, la forme, la fonction et la structure particulières de cet organe dépendent-elles des besoins de la direction générale, mais aussi, de la complexité des projets, de leur nombre, de leur taille, des risques et contraintes qu’ils présentent, etc. Partant de ce fait, le bureau des projets est implémenté dans une perspective de centraliser et de coordonner tous les projets relevant de ses compétences. Et pour y parvenir, la direction générale mettra à sa disposition, au-delà de sa confiance, son fort engagement ainsi que sonsponsoring,touslesoutilsnécessaires pour qu’il puisse agir en conséquence. Ainsi, le PMO disposera d’un large champ d’actions pouvant aller de la fourniture de simples fonctions de soutien pour le management de projet jusqu’à la responsabilité réelle et effective du management direct des projets. Justement, le bureau des projets agit en tant que partie prenante intégrale et preneur de décisions clés au cours du démarrage des projets, et ce dans une visée de formuler des recommandations, mettre fin à des projets ou pour entreprendre d’autres actions nécessaires au maintien de la cohérence des objectifs de l’entreprise. Les raisons d’être Généralement, les organisations mettent en place un bureau des projets pour de nombreuses raisons, notamment, la réduction des risques d’échec de livraisons tardives des projets, tout en veillant au respect des budgets et de la qualité prévus au départ des projets. Le PMO veille aussi à augmenter le taux de réussite des projets sous sa responsabilité afin d’atteindre les objectifs business escomptés par la direction générale. En outre, le PMO est impliqué dans la sélection, le management et le déploiement des ressources du projet, qu’elles soient partagées entre plusieurs projets ou réservées exclusivement à un seul projet. Ceci permet un déploiement plus efficace des ressources du projet. Une autre fonction clé du bureau des projets est d’apporter aux chefs de projet, un soutien sous différents angles dont le management des ressources partagées entredifférentsprojetsgérésparlebureau; l’identification et le développement de la méthodologie de management de projet à adopter, des meilleures pratiques et des normes ; l’animation, le coaching, la formation et la supervision des ressources intervenantes dans différents projets faisant partie de son périmètre ; la surveillance, à travers des audits des projet, de la conformité aux politiques de normes, procédures et modèles de management de projet ; l’élaboration et la gestion, pour ce qui est des projets, des politiques, procédures, modèles et autres documentations partagées ; la coordination de la communication entre les projets, etc. Quelle valeur ajoutée ? Le management de toute entreprise s’implique dans le suivi de l’exécution des projets de son entreprise, tous métiers et départements confondus. Et pour ce faire, les entreprises adoptent une forme bien définit de PMO à même d’assurer quelques-unes des responsabilités d’un bon bureau des projets. En conséquence, certaines arrivent à en tirer réellement profit en élevant le taux de réussite des P Le management de projets relève souvent des missions délicates dans l’entreprise. Et pour y parvenir, les entreprises consacrent un organe dédié, gage d’une meilleure gestion des équipes, des risques, des contraintes, des changements, etc. Le but ? Assurer un meilleur taux de réussite de leurs projets. Toutefois, mettre en place un Project Management Office (PMO) exige la prise en considération de nombreux aspects, particulièrement, le modèle organisationnel cible. Eclairage. Quel modèle organisationnel adopter ? Projet Management Office Par H. El Alloussi
  • 17. N° 8 Juillet - Septembre 2013 ANALYSE 17 projets et des programmes. D’autres restent à la peine. Et pour cause, le bureau des projets, en tant qu’organe d’excellence, permet effectivement d’assurer le bon suivi des projets de l’entreprise à travers le pilotage de nombreux processus stratégiques dont les processus d’innovation, de changement et d’investissement ; les processusdemanagementduportefeuille de projets et leur suivi QCDR (qualité, coûts, délais, risques) ; les processus d’arbitrage et de prise de décisions; les processus de définition et d’utilisation optimale des ressources ; les processus de définition, de validation et de respect de la méthodologie de management des projets ; les processus de bilan d’expérience et de création de valeur, etc. Ainsi donc, le PMO vient au support des chefs de projet faisant parties des portefeuilles et des programmes qu’il gère.Cesupportsematérialiseàplusieurs niveaux, notamment, en termes de mise à disposition des méthodes et des outils adaptés ; de suivi formalisé des plannings et des budgets; de capitalisation des bonnes pratiques et de partage des savoir-faire consolidés dans une base documentaire standardisée ; etc. Quel modèle d’implémentation ? De manière générale, il existe trois modèles d’implémentation d’un bureau des projets. Le modèle le plus exhaustif concerne une implémentation selon un modèle dit «directif» (Directive PMO) où le PMO prend le contrôle effectif des projets à travers une gestion directe de tous leurs aspects. Dans ce cas, le degré de contrôle prévu par le PMO est bien élevé. Un autre modèle de mise en œuvre du PMO, dit «de Soutien» (Supportive PMO) veut que le bureau des projets ait un rôle consultatif aux projets sous sa responsabilité et ce, à travers la fourniture des modèles, des bonnes pratiques, des formations, des accès à l’information et des leçons apprises d’autres projets. Ce modèle de PMO offre un avantage de taille du fait qu’il permet de constituer une réelle base de connaissance pouvant servir de base aux autres projets de l’entreprise. Toutefois, le degré de contrôleprévuparlePMO,danscecas-ci, est faible. Il existe également un dernier modèle d’implémentation du PMO, dit «de contrôle» (Controlling PMO) où le bureau des projets fournit un soutien aux chefs de projets tout en exigeant le respect des différentes normes, pratiques et méthodologies de management des projets définies au préalable. Dans ce cas-ci, le degré de contrôle prévu par le PMO reste modéré. Comment s’y prendre ? La forme, la fonction et la structure du bureau des projets dépendent des besoins de l’organisation. La complexité des projets, leur nombre, leur taille, les risques et contraintes qu’ils présentent, sont tous aussi des facteurs déterminants qui orientent les spécifications organisationnelles du bureau des projets (découpage par entité, découpage géographique (PMO Monde, PMO Région, PMO Pays, etc.), voire- même un découpage par activité ou par département (PMO IT / PMO Qualité, PMO Core, etc.). Cela étant, pour mettre en place un PMO, il est nécessaire de répondre à trois questions importantes. D’abord, «qui fait quoi ?». Ceci permettra de décrire les missions, les postes ainsi que les engagements du PMO. Ensuite, «de quelle information a-t-on besoin pour réaliser les actions demandées ?». Ceci permettra, d’abord, d’identifier les données de sortie (attentes clients) et celles d’entrée ensuite. En dernier lieu, il est nécessaire de se demander «à quel moment ces informations doivent- elle être disponibles ?»; la réactivité de l’entreprise en dépend. Ces questions constituent ainsi, la base organisationnelle de n’importe quel bureau des projets. Toutefois, aussi simples qu’elles paraissent, ces questions deviennent vite complexes en pratique. La cause principale en sont les facteurs humains liés à la démotivation et à la résistance au changement. Mettre en place un PMO nécessite de tenir compte des attentes des clients et exige un bon coaching des chefs de projets pour qu’ils soient convaincus de l’intérêt d’un tel organe dont ils seront également les fournisseurs. La création d’un PMO n’est pas une solution simple à un problème complexe. Avoir un PMO ne garantit pas forcément la réussite des projets de l’entreprise surtout que le fait de vouloir tout formaliser au moindre détail risque d’alourdir effectivement le système. Il faut plutôt penser de manière simple et pragmatique pour être plus efficace. Il est donc indispensable de prendre en considération les objectifs business de l’entreprise afin d’assurer une meilleure implémentation d’un PMO, synonyme d’impact aussi positif que rapide sur le déroulement et les résultats des projets.g
  • 18. N° 8 Juillet - Septembre 2013 18 Fait marquant ort du succès des éditions DEVCOM Casablanca, la Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc (CFCIM) a lancé cette année, et pour la première fois au Maroc, un nouveau Business Forum réservé aux professionnels du digital et des Technologies de l’Information (TI). Ce nouveau concept «Les DIGITAL IT DAYS» apporte une vraie valeur ajoutée aux participants du fait qu’il repose sur quatre axes essentiels et qui sont : Expertise ; Innovations, Business et Résultats. Et, étant donné que les TI sont au cœur de la modernisation de l’économie marocaine, les DIGITAL IT DAYS s’inscrivent dans la dynamique du Plan «Maroc Numeric 2013». En effet, les enjeux sont de taille puisqu’une utilisation optimale des TIC constitue un réelfacteurdecroissanceéconomique,de productivité et de compétitivité (création à terme de 25 000 nouveaux emplois et contribution additionnelle au PIB de l’ordre de 27 milliards de dirhams). Deux journées d’innovations Organisé par la CFCIM, sous l’égide du Ministère du Commerce, de l’Industrie et des Nouvelles Technologies (MCINT) et en partenariat avec la Fédération Marocaine des Technologies de l’Information, des Télécommunications et de l’Offshoring (APEBI) et l’Association des Sociétés F Une première édition prometteuse Placée sous le signe du business et de l’innovation, La première édition des DIGITAL IT DAYS a connu un franc succès. Ce Business Forum qui a réussi à drainer plus d’une centaine d’experts et d’entreprises issus des secteurs IT, Télécoms, Cloud, Web, Digital, Sécurité, etc., a permis de réunir exposants, experts et visiteurs autour des toutes dernières solutions à même de booster la compétitivité numérique des entreprises marocaines. par S. Zinnid DIGITAL IT DAYS 2013
  • 19. N° 8 Juillet - Septembre 2013 du Technopark (ASTEC), la première édition des DIGITAL IT DAYS, tenue les 19 et 20 juin 2013 à Casablanca, a permis de réunir plus d’une centaine d’experts ainsi qu’une palette de plus de 1500 visiteurs (Dirigeants, Resp. IT, Télécoms, Qualité, Com., Marketing, Commerciaux, Achats, etc.) & participants (plus de 74 entreprises opérant dans différents domaines d’activité, notamment, les SI, Réseaux, Télécoms, Cloud, Web, Mobilité, Dématérialisation, Sécurité, Traçabilité, E-commerce, Formation, etc.) autour des toutes dernières solutions dans le monde du digital et des TIC. Il s’agit en effet, d’un des rares événements réunissant startups innovantes, PME dynamiques, grandes entreprises et multinationales reconnues sur un même espace, autour des solutions TIC les plus innovantes. Les DIGITAL IT DAYS constituent ainsi, un nouveau rendez-vous annuel créé pour les dirigeants qui souhaitent développer leur compétitivité numérique. Expertise, business et impact LeconceptdesDigital IT Days s’appuie essentiellement sur l’interaction suscitée entre exposants, experts et visiteurs et ce, à travers de nombreuses animations planifiées courant des deux journées du forum. En effet, outre les 30 conférences organisées autour des thématiques phares du moment et qui ont constitué de réelles opportunités pour les experts d’approfondir certaines problématiques et de bénéficier d’un réel échange avec les participants, il y a eu quelques 150 speed-démos qui ont permis aux différents experts de présenteraussibrièvementquepossible, des cas clients, des innovations, des produits et des services, etc. auprès d’une audience constituée d’experts et de dirigeants. Par ailleurs, 10 émissions TV ont été animées sur le plateau TV des DID 2013, avec les témoignages clients et Speed-démos. Les Digital IT Days ont permis de mettre en place des Villages spécialisés comme celui du E-Commerce réunissant les web marchands sur un même espace afin de jeter le lumière sur ce secteur en pleine essor. Le Village Start-up & Innovation a quant à lui permis aux startups de présenter leurs innovations et ainsi de se faire connaître auprès du plus grand nombre. Plus encore, les participants ont pris part à un Barcamp, une première au Maroc, une non-conférence ouverte sous forme d’atelier-événement participatif ayant permis de de mettre l’accent sur les dernières innovations en matière de IT. Des trophées tout aussi innovants et des startups primées Plateforme dynamique d’échange in vivo entre praticiens des nouvelles technologies,lesDIGITAL ITDAYSsont aussi apporteurs de solutions concrètes. A ce titre, sept trophées ont été remis aux entreprises les plus performantes Deux jours durant, exposants, experts et visiteurs, représentants divers secteurs de l’économie nationale, ont pu tirer profit des apports du nouveau concept qu’apportent les DIGITAL IT DAYS. L’affluence importante qu’a connue ce rendez-vous s’explique aussi par la place prépondérantequ’occupelesecteurdesIT dans le tissu économique nationale ainsi que les opportunités de développement et de croissance économique, de productivité et de compétitivité résultant de l’utilisation optimale des TI. Mettant l’interaction visiteurs-experts en axe central de son concept moyennant des animations qui se sont enchaînées à un rythme soutenu, Startups, PME, grandes entreprises et multinationales ont participé à cette première édition des Digital IT Days Maroc et ont pu, sans doute, approfondir certaines problématiques et surtout bénéficier d’un réel échange avec les experts présents. Rendez-vous donc l’année prochaine. g 2919 Digital IT Days
  • 20. N° 8 Juillet - Septembre 2013 Vers un nouveau Framework intégrateur Gouvernance SI e Système d’Information (SI) se taille de plus en plus une place importante au cœur de la stratégie des entreprises modernes et ce, malgré qu’il soit souvent considéré comme un outil de support qui permet de rationaliser les flux et procédures. Par ailleurs, l’opérationnalisation des guidelines stratégiques de l’entreprise passe, en partie, par des solutions IT adaptées et surtout intégrées. Cependant, compte tenu du fait que les ressources informationnelles sont devenues critiques pour une réussite pérenne du business, l’adoption des bonnes pratiques de gouvernance IT s’impose pour garantir l’alignement du SI sur la stratégie business de l’entreprise. De manière générale, la gouvernance IT est définie commeétantleprocessusdemanagement visant à optimiser le pilotage et la performance du SI tout en développant la transparence et en maitrisant les risques. Toutefois, une définition universelle de la gouvernance IT n’existe pas, mais, elle est plutôt conçue sous différents angles. A côté de la diversité des définitions, il existe une autre diversité. Il s’agit des référentiels (Framework) permettant la conceptualisation de la gouvernance des SI ainsi que son implémentation. Tour d’horizon Un référentiel IT est un ensemble cohérent de bonnes pratiques techniques et fonctionnelles applicables au SI et qui vise à décrire les principaux processus, les acteurs, les rôles et les responsabilités de chacun pour que les services SI soient gérés et délivrés dans de bonnes conditions. Dans ce cadre, il existe un large éventail de Frameworks visant essentiellement à garantir l’alignement du SI sur la stratégie et le business de l’entreprise. Parmi ces référentiels, celui de l’ISACA (Information Systems Audit and Control Association) définissant la gouvernance IT à travers cinq domaines stratégiques: l’Alignement stratégique ; la Valeur IT; les Ressources IT ; la Performance IT et les Risques IT. Dans le même ordre d’idée, l’ISACA propose le référentiel COBIT, très connu des praticiens, comme outil pratique de gouvernance SI. Par ailleurs, AIS (Association for Information Systems) reconnait le modèle de l’ISACA et l’enrichit par l’ajout d’autres domaines stratégiques notamment : la Maturité SI ; le Management SI et le Contrôle et audit SI. Il existe également un autre modèle de gouvernance IT issu du centre de recherche MIT-CISR (Massachusetts Institut of Technologie Centre de Recherche pour Système Information). Ce modèle dissocie clairement la gouvernance IT du management SI et oriente la gouvernance IT vers les droits à la décision IT (Decision Rights & Input Rights). La Gouvernance IT est distinguée du management SI dans le sens où le management SI s’intéresse à la gestion des activités SI internes à la direction IT, au jour le jour, tandis que la gouvernance IT transcende la DSI et aborde les activités en relation avec le métier avec une vision futuriste. Dans ce cadre,MIT-CISRdéfinitlesarchétypesde gouvernance (IT governance archetypes) suivants : la Monarchie IT ; le Business IT ; le Fédérale, Féodale ; le Duopole et l’Anarchie. Une analyse des modes de prise de décision peut donc s’appuyer sur une matrice croisant les styles de prise de décision et les domaines de décision pour la gouvernance IT. Pourquoi un nouveau Framework intégrateur ? Les praticiens appréhendent la gouvernance IT en construisant un édifice issu de différents référentiels SI, apportant les meilleures pratiques L Malgré la diversité des référentiels IT proposant les bonnes pratiques de management du SI, les académiciens et praticiens réclamaient jusque-là un Framework plus complet, couvrant la totalité du périmètre de la gouvernance SI. Dans ce cadre, un Framework intégrateur a vu le jour, conciliant l’ensemble des autres référentiels reconnus dont Cobit et ITIL. Eclairage ! 3220 TECHNOS
  • 21. N° 8 Juillet - Septembre 2013 en la matière. Cobit, particulièrement, joue le rôle d’un référentiel intégrateur. Toutefois, il ne couvre pas l’ensemble des volets de gouvernance. En effet, Cobit est principalement orienté processus métier dans la mesure où il fournit un guideline qui permet in fine d’évaluer la maturité de son SI tout en définissant ce qui doit être fait mais, sans donner d’indication sur comment le réaliser effectivement. Afin de remédier à cette situation, un Framework intégrateur a vu le jour, intégrant Cobit ainsi que d’autres Frameworks, peu connus dans le monde francophone. Ce nouveau Framework intégrateur cherche à concilier l’ensemble des Frameworks tout en répondant aux attentes des académiciens et des praticiens à travers une couverture complète de l’ensemble des champs de gouvernance. La valeur ajoutée de ce Framework réside dans le fait qu’il rassemble l’ensemble des principaux Frameworks internationaux, y compris Cobit, ITIL, ISO, PMBoK, CMMI, etc. au sein d’un même cadre de référence plus global et intégrateur ; ce qui offre à l’entreprise, quels que soient son secteur d’activité et sa taille, l’opportunité d’un alignement idoine de son IT à sa stratégie Business, conformément aux normes de gouvernance internationales. Quid du nouveau Framework ? Dans la logique de la gouvernance IT, la valeur IT cherche à déterminer en quoi les ressources informatiques contribuent à la performance de l’entreprise. Pour obtenir une valeur IT importante, il faut que l’investissement ou la charge financière consentie génère un bénéfice élevé pour l’entreprise. Aussi, le management des risques spécifiques à l’activité IT a un rôle clé dans le dispositif de protection et de maintenance de la capacité opérationnelle de l’entreprise. Pour la gouvernance IT, la sécurité se place sur un plan tactique et opérationnel, alors que la gestion des risques se positionne sur un plan stratégique. Sur un autre plan, le management des ressources IT a pour objetdedéfinirlesprincipesfondamentaux de gestion d’administration des ressources informatiques dans le cadre de la gouvernance des technologies de l’information.Parailleurs,lagouvernance IT ne peut plus être conçue sans faire appel aux dispositifs de gouvernance en vigueur, notamment, la démarche CIPIC, avec ses cinq référentiels qui regroupent les bonnes pratiques de gouvernance IT (Cobit, ITIL, PMBoK, ISO 27002 et CMMI), ainsi que les trois processus d’organisations, à savoir le Comité Stratégique IT, constitué du DSI et d’autres directeurs métier ; le Comité de Pilotage IT, constitué des spécialistes IT et le Comité d’Architecture IT définissant l’architecture ainsi que la cartographie du SI. Prenant en compte tous ces aspects-ci, la conception du nouveau Framework intégrateur consiste à spécifier six composantes d’une part, et à en assurer l’harmonisation aussi bien horizontalement que verticalement d’autre part. En effet, le schéma ci-contre illustre d’une manière pragmatique le nouveau Framework intégrateur. Ce modèle est constitué de trois briques supérieures: la Stratégie métier, le Pouvoir de décision et la Performance Métier. Ces trois composantes abordent le «Quoi» de la gouvernance. Il est également basé sur trois briques inférieurs qui sont les comportements désirables ; les mécanismes de gouvernance ainsi que les Métriques IT. Ces trois composantes abordent le « Comment » de la gouvernance. Horizontalement, la clarification de la stratégie métier et l’organisation qui en découle impliquent la précision des types de politiques pouvant supporter cette stratégie. Il s’agit de la matrice des pouvoirs statuant sur les droits de décision dont les décideurs se serviront pour la prise de décision. Verticalement, les SI en charge de supporter l’activité des organisations ont une importance majeure de par leur efficacité à délivrer des services permettant aux différents adhérents d’atteindre les objectifs stratégiques. Le parallélisme et l’harmonisation des objectifs IT avec ceux du Business sont le premier indicateur fruit de ce mode de gouvernance. Plan de mise en œuvre La déclinaison du nouveau Framework reste similaire aux autres cadres de référence existants. En effet, la première phase importante consiste à réaliser un audit de l’existant, visant à identifier le gap entre le mode de gouvernance adopté dans l’entreprise et les bonnes pratiques apportées par le nouveau Framework. Ceci passe à travers une série de questionnaires et d’entretiens au sujet du mode de gouvernance existant. Parmi les outputs de cette phase, la matrice de pouvoir décisionnel. L’analyse des résultats de cet audit (Points forts, manquements et pistes de progrès) aboutit donc sur la constitution du portefeuille de projets ainsi que les priorisations et planning de mise en œuvre qui l’accompagne ; le tout pour une meilleure implémentation de la gouvernance IT. Le nouveau Framework intégrateur reste un outil de support au service des différents acteurs dans l’organisation. Il apporte, non seulement un nouveau concept de management, mais surtout, de réelles bonnes pratiques de gouvernance qui touchent aux différents métiers de l’entreprise et ce, dans une visée de booster la performance et la compétitivité de l’entreprise.g 3321 FOCUS Par Aziz Kharbach Expert en SI
  • 22. N° 8 Juillet - Septembre 2013 ufaitdesoncaractèreimmatériel, la sécurité informatique est moins évidente pour les personnes non sensibilisées qui ne prennent pas conscience des menaces réelles. Cela entraine souvent une sous- estimation des risques qui peuvent en découler et donc des moyens humains et techniques à mettre en œuvre pour y faire face. Pourtant, l’actualité relaie largement les incidents relatifs à la sécurité informatique. La récente étude mondiale «Worldwide Security Products » réalisée en février 2013 par IDC, montre que 52% des entreprises interrogées pensent que l’inattention des employés représente une faille potentielle pour la sécurité des données sensibles de l’entreprise. En effet, au sein de l’entreprise, les départements sécurité et juridique élaborent et mettent en œuvre conjointement des règles de politiques de sécurité relatives aux données sensibles et stratégiques. Cependant, le risque d’une fuite de données causée par une erreur humaine persiste. C’est ce qui ressort indirectement de la même enquête IDC, notamment, le fait qu’environ 36% des entreprises interrogées expriment leurs inquiétudes au sujet du nombre croissant de terminaux mobiles et d’équipements externes tels que les smartphones, tablettes et ordinateurs portables, etc. Par ailleurs, 41% des entreprises interrogées pensent que la prévention des fuites de données confidentielles est un chantier important. D’un autre côté, un nouvel élément vient s’ajouter aujourd’hui aux problématiques de sécurité auxquelles toute organisation doit fait face. Il s’agit du BYOD (Bring Your Own Device ; Apporter Votre Propre Terminal). En effet, si le BYOD permet de répondre, dans un premier temps, aux demandes des salariés, il représente néanmoins une problématique à la fois technologique et humaine pour toute l’entreprise et pour sa DSI particulièrement. Pour que les secrets les mieux gardés le restent La mise en œuvre d’une stratégie prenant en compte le BYOD, tendance consistant à favoriser l’emploi des terminaux mobiles personnels pour accéder aux données de l’entreprise, permet des gains de temps et de productivité, mais peut aussi donner lieu à des vulnérabilités et des brèches de sécurité au niveau des systèmes de protection des données des entreprises. Au-delà des seules données, l’intérêt de cette pratique réside dans la mise à disposition des applications de l’entreprise via des terminaux mobiles quels qu’ils soient. L’intégration du BYOD est donc le moment, pour la DSI, de faire valoir toute sa valeur ajoutée technique et humaine en apportant des solutions concrètes à l’entreprise et à ses salariés. Dans un pays comme le Maroc, où le taux d’équipement en smartphones et en tablettes ne cesse de croitre, les salariés choisiront dans un futur proche, les terminaux mobiles dont ils souhaitent se servir. De fait, lorsqu’ils disposent des moyens nécessaires pour faire leur travail, à tout moment et en tout endroit, ils imagineront des moyens qui leur permettront d’être plus performants et plus productifs. La question est, par conséquent, de savoir comment donner aux utilisateurs la possibilité de tirer pleinement parti de la plateforme mobile qu’ils veulent utiliser, sans faire courir de nouveaux risques aux données stratégiques l’entreprise. Défis et risques Certes, le BYOD présente des avantages majeurs tant aux employés, en termes de mobilité,deflexibilitéetdeliberté,qu’aux entreprises concernant l’amélioration de la productivité et la baisse des coûts. Cependant, le fait d’introduire de nouveaux terminaux et équipements mobiles au niveau du réseau d’entreprise peut donner lieu à des risques potentiels pour la sécurité des données stratégiques de l’entreprise. Ces risques peuvent être d’ordre technique ou organisationnel. SECURITE 22 BYOD D La sécurité, sous toutes ses formes, est au cœur des préoccupations des organisations privées et publiques, qu’il s’agisse de la sécurité physique, sanitaire, environnementale et, plus que jamais, celle des données stratégiques de l’entreprise dont l’importance est cruciale dans un monde de plus en plus connecté. Et la situation ne fait que se corser, compte tenu des effets du phénomène «BYOD» qui touche les entreprises. Détour ! Comment l’intégrer sereinement ?
  • 23. N° 8 Juillet - Septembre 2013 En effet, parmi ces risques, la problématique de sécurité des réseaux et des données de l‘entreprise et qui touche aux aspects de confidentialité, de protection des données, de prévention de la fuite de ces données, etc. Le support et la prise en charge de divers types de terminaux des employés au niveau de l’entreprise peuvent également s’avérer fort contraignants, voire même trop couteux. Aussi, et au-delà de ces aspects matériels, il existe d‘autres problématiquesliéesauxlogicielsutilisés par les employés et qui pourraient être issus de sources non identifiées présentant des risques potentiels. Les considérationsjuridiquessontégalement d’actualité. En effet, tenant compte du manque de jurisprudence portant sur le BYOD ainsi que l’incompétence des magistrats en la matière, il sera difficile de définir les implications et responsabilités des employés dont les terminaux contiendraient du contenu inapproprié ou des applications illégales. La problématique des données, tant personnelles que professionnelles, coexistant sur le même Device constitue aussi l’un des défis majeurs à relever par l’entreprise. Attractivitédesentreprises,satisfaction des salariés et sécurité informatique : un compromis désormais possible De manière générale, une entreprise attractive est capable de recruter les meilleurs talents sur le marché. C’est d’ailleurs l’un des soucis croissants pour de nombreuses directions d’entreprises. Et, dans ce véritable challenge humain, entre l’employeur et l’employé, de nombreux paramètres doivent être pris en considération. Certains sont difficiles, voire impossibles à modifier : c’est le cas du secteur d’activité ou encore des métiers proposés. D’autres, au contraire, dépendent entièrement de la volonté de l’entreprise et peuvent se révéler être de véritables arguments de différenciation lorsqu’il s’agit d’attirer de nouveaux collaborateurs, et notamment les plus jeunes, qui sont souvent éloignés des codes classiques de l’entreprise. Parmi ces paramètres, deux ont une importance de plus en plus marquée : l’accès aux réseaux sociaux depuis l’entreprise et le BYOD. Ces pratiques constituent inévitablement de réels problèmes de sécurité pour les systèmes d’information engénéraletauxDirecteursinformatiques particulièrement. Les entreprises doivent donc impérativement en tenir compte au niveau de leur politique de sécurité. En outre, il ne s’agit pas ici de se demander si les réseaux sociaux et le BYOD perturbent ou non les salariés dans leur activité professionnelle, mais de mettre en exergue de nouveaux usages qui sont devenus des pratiques naturelles. Et, face à ces nouvelles pratiques, l’entreprise peut emprunter deux voies diamétralement opposées. La première consiste à restreindre, voire interdire, l’usage des réseaux sociaux et des terminaux personnels. Toutefois, ce choix expose alors à un double risque. D’abord, les règles peuvent être enfreintes. Ensuite, l’entreprise risque de se couper d’une partie de son potentiel de recrutement. A titre d’exemple, 40% des jeunes Français de 25 à 30 ans déclarent réfléchir à deux fois avant d’accepter de travailler pour une entreprise qui ne leur permet pas d’accéder aux réseaux sociaux depuis le bureau (*). La seconde voie consiste à accompagner ces pratiques inéluctables en permettant aux salariés d’utiliser leurs outils selon leurs habitudes. Le compromis serait, peut-être, de bousculer les pratiques habituelles de l’entreprise et de la DSI, tout en formant l’ensemble des employés aux moyens concrets permettant d’éviter les fuites de données liées à ces nouveaux usages. En effet, depuis quelques années, appartenir à une entreprise ne se limite plus au simple fait de travailler dans ses murs car Internet a profondément modifié notre rapport à elle, en créant une plus grande perméabilité entre les sphères professionnelle et personnelle. L’entreprise attractive ne peut donc pas fairel’économied’uneréflexionprofonde sur ce sujet, et dans cette réflexion sur ces nouveaux usages, il est une dimension qu’il ne faut pas omettre : celle de la sécurité informatique. Car si l’entreprise a beaucoup de choses à gagner dans ces interactions avec le monde extérieur, elle a aussi beaucoup à perdre. Ainsi, la protection des données ne peut être un domaine pris à la légère. Et, si la sécurité informatique est un domaine complexe, elle peut être abordée à travers des solutions de plus en plus simples et de bonnes pratiques, dont le partage et le respect évitent une très grande majorité des risques. Attractivité et sécurité seraient-elles les deux piliers du management de demain ? g « Bien qu’il existe de nombreuses solutions technologiques spécialisées pour la protec- tion des informations confidentielles sur le marché, la plateforme Kaspersky Endpoint Security for Business est idéale pour assu- rer une sécurité maximale des informations sensibles. Elle prévient efficacement des fuites de données, même en situation de mobilité ». Julien Pulvirenti Territory Sales Manager Maghreb, Kaspersky Lab. 23 (*) Chiffre issu de l’étude menée en ligne en janvier et février 2013 par OpinionWay pour Kaspersky Lab sur 1001 Français de 25 à 30 ans, et sur la base d’un échantillon représentatif des Français en termes de sexe et de régions Cet article vous est offert par:
  • 24. N° 8 Juillet - Septembre 2013 es chiffres officiels et fiables n’étantpasdemisepourlemarché marocain, il est de coutume de voirducôtédumarchéaveclequel on entretient des relations économiques étroites : l’Hexagone. En effet, selon le tout dernier rapport Information & Communication Technology (ICT) de Forrester, le secteur IT a connu une légère baisse de 0,6% en termes de dépenses pour l’exercice 2012. Cette baisse, selon le même Institut, enregistrera 1,1% fin 2013 avec la diminution des dépenses des entreprises et des administrations. Parmi les secteurs victimes de cette régression, les services de télécommunications qui, selon Forrester, pourraient enregistrer une baisse de 5% des dépenses. Viennent ensuite les équipements de communications et l’outsourcing (dont le Maroc tire profit), avec une baisse identique : 3%. Les dépenses en ordinateurs et périphériques pourraient régresser de 1% environ durant l’année en cours. Les seules activités qui pourraient tirer leu épingle du jeu sont les services de conseil et le secteur de logiciels avec simultanément 0% et 3%. Selon Forrester toujours, en moyenne 13% des budgets informatiques dans l’Hexagone sont alloués aux logiciels, 16% au matériel, 11% aux télécommunications, 10% aux services informatiques et 7% aux services hébergés(XaaS).Lebudgetdesdépenses cumulées, prévu par les entreprises et les administrations françaises pour l’année 2013 atteint 70 milliards d’euros ventilés comme suit : 24 milliards en logiciels, 13 milliards en conseils, 12 milliards en services de communications, 9 milliards en externalisation, 6 milliards en équipement de communication et 6 milliards en ordinateurs et en périphériques. Au niveau européen, les dépenses et ainsi la croissance ne sont pas identique. Selon les pays, les chiffres sont soient à la hausse soient à la baisse. Ainsi, si grosso modo, elles devaient décliner en 2013 de 1,7% et atteindre 460 milliards d’euros pour remonter la pente en 2014 avec 3,9%, selon Forrester, la situation de l’Euro face au Dollar fausse les prévisions. La situation économique n’étant pas la même dans les pays L Crise ou pas crise ? S’il y a un secteur qui a longtemps résisté à la crise, c’est bel est bien celui des TIC. Toutefois, ces deux dernières années, les avis sont partagés concernant l’impact de cette crise économique qui a touché tous les secteurs. Pour certains, le marché mondial connait seulement un ralentissement, dû à la réduction des investissements IT en Europe et dans les pays émergents. Pour d’autres, la crise a bel et bien fini par rattraper ce secteur et la croissance est au marasme. Ceci dit, tout le monde espère une belle reprise en 2014. Éclairages. Marché IT Dossier 24 par S. Zinnid
  • 25. N° 8 Juillet - Septembre 2013 européens, les dépenses IT en sont affectées aussi. Ainsi, si dans des pays tels que la Grèce, le Portugal, l’Espagne ou en Italie, elles chutent, dans d’autres pays, comme la Pologne, la Suède ou encore la Suisse et l’Allemagne, les dépenses sont en nettes augmentation. Et dans le monde ? En Janvier 2012, Gartner avait avancé que les dépnses IT dans le monde atteindront 3737 milliards de dollars en 2013 et 3881 milliards en 2014. Quelques mois plus tard, ces memes chiffres ont été revu à la hausse par le meme cabinet. En effet, selon Gartner, les dépenses mondiales seront en hausse pour l’année 2013 avec 4,1%, soit 3766 milliards de dollars contre 3618 pour 2012. Pour 2014, Gartner prévoit une hausse de 4% ; soit 3917 milliards de dollars. Cette hausse, selon le cabinet d’études ,est due au succès commercial des smartphones haut de gamme auprès des entreprises. De fait, malgré la stagnation del’achatdesPCetautrespériphériques, le segments des terminaux, (tablettes, téléphones mobiles…), connaît une hausse assez évidente. Déjà, en 2012, selon Gartner, ce segment avait enregistré une hausse de 9%. Pour l’exercice 2013, ce segment continuera sur sa lancée mondiale avec une hausse de 7,9% ; soit 718 milliards de dollars. « Un ensemble de forces convergentes (social, mobile, cloud, information) redessinent les contours des modes de dépenses sur tous les secteurs IT étudiés par Gartner. Consommateurs et entreprises continueront à acheter une combinaison de produits et services IT [...] Cependant, leur répartition va évoluer [...] avec la transition du PC vers le mobile, des serveurs vers le stockage, des logiciels sous licence vers le cloud, des communications fixes vers le mobile», rapporte le communiqué de Gartner. Pour ce qui est des télécoms, les prévisions de Gartner tablent sur une hausse d’à peine 2% en 2013, soit 1688 milliardsdedollarscontre1701milliards estimés précédemment (chiffres revus à la baisse par rapport à ceux formulés en janvier 2012, par le même cabinet). Quoi qu’il en soit, ce segment constitue toujours le plus important poste de dépenses du marché IT mondial et devrait rester performant en 2014 (+2,4 % à 1728 milliards de dollars). Unautresegmentquisembleauvertselon Gartner : les services IT. Les entreprises devraient leur consacrer 918 milliards de dollars en 2013, soit une hausse de (+4,5 % ; contre un investissement de 927 milliards annoncés précédemment, et 963 milliards en 2014 (+4,9 %). Pour ce qui est du segment logiciels, les entreprises au niveau international devraient leur dédier 297 milliards de dollars, selon Gartner ; soit une hausse de +6,4 % ; une tendance qui se confirmera en 2014, avec +6,7 % ; soit 316 milliards. Les dépenses en systèmes pour datacenters ont été aussi revues à la baisse par Gartner. En effet, alors que le cabinet avait annoncé une progression de 4,5 %, il est revenu quelques mois après pour avancer une hausse de 3,7 % à 146 milliards de dollars ; Cette diminution est liée essentiellement à la baisse des prévisions d’achat dans des marchés comme l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique, en raison de la situation économique encore troublée. Avec la sécurité, on ne compte pas Au niveau mondial, les éditeurs de logiciels de sécurités ont réalisé 19,2 milliards de dollars de revenus en 2012. Soit une croissance de 7,9% par rapport à 2011, selon Gartner. Cette augmentation des dépenses est, selon les observateurs, étroitement liée à l’évolution des menaces et la montée du BYOD (Bring Your Own Device). « Le marché a enregistré une augmentation continue de la demande de la part des entreprises – notamment des PME – et du grand public pour des outils de sécurité. Et McAfee affiche une croissance de 37% stimulée par le rebond de l’ensemble du secteur en 2012», a déclaré Ruggero Contu, directeur de recherche chez Gartner. Toutefois, cette croissance n’est pas identique selon les zones. En effet, au niveau de l’Eurasie, boostée par la dynamique économique et les nouveaux projets IT, la croissance enregistrée est à deux chiffres. Par contre, au niveau de l’Europe de l’Ouest, qui souffre encore de la crise économique et en raison de la crise de l’Euro, la croissance dans ce segment laisse encore à désirer. Si le segment de logiciels de sécurité ne connaît pas la crise, c’est qu’il profite amplement à certains éditeurs. En effet, Symantec consolide sa position de leader mondial en s’accaparant 19,6% de parts de marché. La société américaine maintient ses concurrents à distance, malgré une croissance en demi-teinte (+2,6% à 3,75 milliards de dollars en 2012). En seconde position avec 8,8% de parts de marché, McAfee gagne du terrain (+37% à 1,68 milliard de dollars). Cette forte croissance s’explique à la fois par des performances internes et des rachats, mais aussi du fait de l’impact de l’acquisition de McAfee par Intel finalisée en 2011. À la troisième position Secteur IT : crise ou pas ? 25