2. Le renoncement n'est pas forcément synonyme de manque
de courage. Ce peut être aussi une grande
sagesse. Savoir faire la part des choses, distinguer ce qui
vaut la peine d'être conquis, de ce qui ne le vaut pas,
accepter sans regret ce qui est…
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3. « Un homme sage doit savoir se faire un triomphe de sa
propre défaite », rappelle Gracian. Il ne s'agit pas de
baisser les bras ou de démissionner devant la moindre
difficulté, mais plutôt de ne pas perdre son temps et
s'user dans de vains combats.
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4. Ainsi faut-il savoir renoncer à sa jeunesse ou à sa beauté
et accepter le conseil des années. Il faut admettre que les
choses ne se passent pas toujours comme on l'avait prévu
et savoir se retirer de la partie, pas forcément pour la
perdre, mais pour la voir en perspective.
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5. Il faut laisser passer devant soi les plus jeunes et les plus
rapides, même si c'est vous, avant, qui passiez devant les
autres. Mais aussi apprendre à renoncer aux mondanités
et préférer s'entourer d'amis fidèles, arrêter de courir après
l'argent pour prendre le temps de vivre...
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6. Le renoncement est bien souvent une renaissance et une
libération. Car en quittant une chose, on en trouve
forcément une autre. En acceptant, on avance.
C'est le point de départ de retrouvailles
avec soi-même…
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7. Il n'y a qu'une route vers le bonheur,
c'est de renoncer aux choses
qui ne dépendent pas de notre volonté.
Épictète
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