Comment aider les personnes soufrant de troubles alimentaires dans le domaine du sport ? Est-ce que le sport peut être un facteur déclencheur des troubles alimentaires?
1. Sport de haut-niveau
&
Elisa Cossonnet www.elisacossonnet.com
troubles alimentaires
Fondateur et vice-Président de
sahuc.nicolas@gmail.com
l’association “L’ACT, redonnons du sens
www.nicolassahuc.fr
au comportement alimentaire”
twitter: nicolassahuc
www.sudtca.fr
2. Expériences
Diététicien: formation initiale 2003
Formé à la nutrition du sport haut-niveau à l’hopital la Pitié Salpétrière, Paris depuis 2005/6
Formé au T.C.A. à l’hopital St Anne, Paris depuis 2006/7
Formé à la T.C.C. à Montpellier depuis 2008
Formé à la thérapie A.C.T. 2009, Nîmes
Formé à l’entretien motivationnel et l’éducation thérapeutique, Montpellier
Formé à la thérapie C.R.T. for children and adolescent (Anorexia Nervosa) 2010, London
Membre de la S.F.N.S.
Membre du CA de l’A.F.D.A.S.-T.C.A.
Membre du groupe expert pour la H.A.S. pour les 1eres recommandations de la prise en charge de l’anorexie mentale
Représentant des équipres françaises au 9th International Eating Disorder Convention London
Mon présentation est basée sur mon expérience personnelle dans l’accompagnement de personnes souffrant de
TCA depuis 2007
3. Aucun conflit d’intérêts avec une société de
l’industrie pharmaceutique
Aucun conflit d’intérêts avec une société savante
de l’industrie agro-alimentaire
Aucun conflit d’intérêts avec une industrie de
l’agro-alimentaire
4. Plan
Introduction: “food choice & body image”
A. “Assiettologie ou Primum non nocere”
A.1. Poids & perfomances
A.2. Approche nutritionnelle
A.3. Restriction cognitive
A.4. Prévention
A.5. Conclusion partie 1
B. Les différents troubles alimentaires
B.1. Les troubles alimentaires
B.2. L’axe de souffrance
B.3. Que faire lorsque je dépiste un TCA ?
B.4. Conclusion partie 2
Conclusion générale
5. introduction
Food choice & Body image
“ACT on life not on weight: Well-being rather than Weight-Being” 5 nov 2011
8. Boucle de maintien du comportement alimentaire sur la
gestion du poids
Evènements Régulation Perte de
Extérieurs
et intérieurs émotionnelle contrôle
Obsessions
alimentaires
Prise
alimentaire
Emotions Body image Food choice Lutte
contre la faim
Evaluation
Culpabilité
corporelle
Augmentation
de la sensation
Baisse Restriction de
de l’estime de soi alimentaire FAIM
sahuc.nicolas@gmail.com
www.nicolassahuc.fr
“ACT on life not on weight: Well-being rather than Weight-Being” 5 nov 2011 twitter: nicolassahuc
9. Boucle de maintien du comportement alimentaire sur la
gestion du poids
Evènements Régulation Perte de
Extérieurs
et intérieurs émotionnelle contrôle
Obsessions
alimentaires
Prise
alimentaire
Emotions Body image Food choice Lutte
contre la faim
Evaluation
Culpabilité
corporelle
Augmentation
de la sensation
Baisse Restriction de
de l’estime de soi alimentaire FAIM
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“ACT on life not on weight: Well-being rather than Weight-Being” 5 nov 2011 twitter: nicolassahuc
10. Boucle de maintien du comportement alimentaire sur la
gestion du poids
Evènements Régulation Perte de
Extérieurs
et intérieurs émotionnelle contrôle
Obsessions
alimentaires
Prise
alimentaire
Emotions Body image Food choice Lutte
contre la faim
Evaluation
Culpabilité
corporelle
Augmentation
de la sensation
Baisse Restriction de
de l’estime de soi alimentaire FAIM
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“ACT on life not on weight: Well-being rather than Weight-Being” 5 nov 2011 twitter: nicolassahuc
11. Boucle de maintien du comportement alimentaire sur la
gestion du poids
Evènements Régulation Perte de
Extérieurs
et intérieurs émotionnelle contrôle
Obsessions
alimentaires
Prise
alimentaire
Emotions Body image Food choice Lutte
contre la faim
Evaluation
Culpabilité
corporelle
Augmentation
de la sensation
Baisse Restriction de
de l’estime de soi alimentaire FAIM
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“ACT on life not on weight: Well-being rather than Weight-Being” 5 nov 2011 twitter: nicolassahuc
12. A “Assiettologie ou
Primum non nocere”
“ACT on life not on weight: Well-being rather than Weight-Being” 5 nov 2011
13. A.1.
Poids & performances
“ACT on life not on weight: Well-being rather than Weight-Being” 5 nov 2011
14. Poids et performance
Un des premiers paramètres travaillé pour obtenir des performances:
Influe sur la vitesse: “taux de MG élevé impact; appareils de mesure”
I.M.C. invalidé chez le sportif
Mesure du taux de déshydratation: technique de la pesée
Sur le ressenti ou la perception physique
Catégorie de poids: “poids limite pour la meilleure puissance”
Marathon, clycisme...: poids léger pour la distance “plus on est léger moins on a de
poids à porter”
Sport esthétique: presque une “lapalissade”
Notion de poids de forme: “poids physiologique stable sans manipulation du
comportement alimentaire”
15. A.2.
Approche nutritionnelle
“ACT on life not on weight: Well-being rather than Weight-Being” 5 nov 2011
16. Sur le plan nutritionnel
Population générale Sportif
La place des produits sucrés:
10% de l’A.E.T. peut être autorisé
Soit 200 à 270kcal/j
AFSSA “les apports nutritionnels conseillés pour la population française 2001” Ed. Tec et Doc
17. Sur le plan nutritionnel
Population générale Sportif
La place des produits sucrés:
10% de l’A.E.T. peut être autorisé
Soit 200 à 270kcal/j
AFSSA “les apports nutritionnels conseillés pour la population française 2001” Ed. Tec et Doc
18. Notion de besoin et énergie
une fuite d’énergie en continue induit par les organes vitaux: le
métabolisme de base
l’activité physique: facteur pouvant faire varier la dépense d’énergie
de 50%
la dépense d’énergie commande les apports énergétiques
modèle de la balance énergétique
Les apports nutritionnels sont adaptés en fonction du niveau
d’activité physique de l’individu et de son métabolisme de base en
fonction de son âge, de sa taille et de sa croissance (AFSSA, apports
nutritionnels conseillés pour la population française 2001, Ambroise Martin, Ed Tec
& Doc)
19. D.E. = M.B. x N.A.P.
chez l’adolescent de 10 à 18 ans (en kJ.j-1)
garçons: MB = 69,4.P +332.T + 2392
filles: MB= 30,9.P + 2016,6.T + 907
Chez l’adulte (Equations de Black et Al. (1996))
homme: MB=1,083.P(0,48).T(0,50).A(-0,13)
femme: MB=0,963.P(0,48).T(0,50).A(-0,13)
Niveaux d’activité physique:
1,45 (sédentaire) - 1,6 - 1,8 - 2,0 - 2,2 (sportif)
20. La répartition énergétique
sur la journée
Petit-déjeuner: 25% de l’A.E.T. journalier
Repas de la “mi-journée”: 40% de l’A.E.T. journalier
Repas de la “fin de journée”: 35% de l’A.E.T. journalier
Les collations: maximum 10% de l’A.E.T. journalier
21. Coûts énergétiques/Apports
alimentaires
D.E. (H/F)
en kCal/h
Football, rugby, hand-ball, aviron, tennis, course à pieds, cross-country, ski
de fond, squash, natation de compétitioncyclisme 430/390
Cyclotourisme, footing, natation amateur, patinage, ski, boxes,
escrime, water-polo, basket, volley-ball, marche rapide
366/300
Golf, pétanque, équitation de loisir, jardinage, tirs, ping-ping, voile,
randonnée pédestre 226/138
Sédentaire 150/120
Survie et l’Homme préhistorique
Apport énergétiques 20cl de Jus de fruit 100kCal
22. Structure des repas
1 2 3
Légumes cuits ou
Entrée avec Salade de
crus -
vinaigrette ou soupe féculents
VPO Légumes cuits
et accompagnement Féculents Les 2
ou crus
Produit laitier yaourt ou fromage blanc
Dessert fruit
Adapter les qttés de féculents en
fonction de la pratique sportive
23. Vidange gastrique
Modification de la vitesse de la vidange gastrique:
fibres
matières grasses (chaine carboné moyenne et
longue)
tonicité du contenu gastrique
protides
mixité du bol gastrique
alcool
24. En pratique
Couverture des besoins réalisée par l’augmentation de
l’apport énergétique
En fonction des capacités gastrique du sportif
La règle des 3h avant match
Loin: IG bas et sucres lents. A proximité: IG et sucres élevés
Charge glycogénique pour les sports d’endurance en amont
Régime Scandinave modifié: charge glycogénique
Limiter les apports de matières grasses
26. 75% des sportifs sont
déshydratés, conséquence
0% Technique de la pesée:
Avant-après, mesure donc
le % de déshydratation.
-10%
Donne une information sur
la qtté à absorber pour
-20%
compenser les pertes
hydriques.
-30%
En prévision pour la
prochaine épreuve,
-40% ajouter à la quantité d’eau
bue.
-1
-2
-3
-4
% de perte de poids
27. Les B.E.A.G.
Les glucides apportés sont utilisés pendant l’effort
Isotonicité de la boisson
Ration d’attente
Troubles intestinaux possible et/ou déshydratation
Tester toujours à l’entraînement
Exemple de B.E.A.G.
28. Les recommandations
L’eau seule suffit <1h d’activité physique
Apport glucidique selon l’intensité de l’activité
>3h 1g de NaCl/L, pertes hydro-électrolytiques, conseillés
entre 1h30 à 3h selon l’activité et l’ambiance thermique
Eau bicarbonnatées, en récupération pour tamponner le
sang - tolérance digestive et uniquement dans les sports
d’intensité élevé
Boire de manière régulière, température
Boisson d’attente dans certains cas
30. Justification de l’apport
protidique
A.N.C. 0,8gr/kg/j de protéine de bonne qualité
Effet seuil par saturation des transporteurs
Prise de masse avec max 1,2 à 1,5gr/kg/j dont 2/3 des protéines
d’origine alimentaire
Phénomène d’accrétion: fenêtre métabolique, eau et apport glucidique
à R0 puis R2 puis R6
Complément alimentaire dans les collations et les fenêtres métabolique
Aucune justifications à l’heure actuelle
31. A.3.
La restriction cognitive *
“ACT on life not on weight: Well-being rather than Weight-Being” 5 nov 2011
32. Définition de la RC *
Intégrer dans le futur DSM-V (mai 2013)
Selon Polivy & Herman (1975)
“Démarche volontaire et consciente de réduire ses apports
caloriques quantitatifs/qualitatifs, en s’imposant un ensemble
d’obligation ou d’interdiction alimentaires, dans le but de perdre
du poids ou d’éviter d’en prendre”
2 phases:
phase de contrôle: pour ne pas grossir ou perdre du poids
fonctionnement sur les croyances.
phase de la perte de contrôle: frustration, privation, perte de plaisir,
obsessions sur les aliments avec envahissement... Le sujet va
reprendre du poids.
33. Intérêt du régime scandinave modifié: entraînement possible et charge glycogénique quasi équivalente
The Minesota semi-starvation experiment (KEYS et al,. 1950)
Permet de distinguer aussi les crises alimentaires d’origine émotionnelle et celle d’origine hypoglycémique
34. Compulsions
alimentaires
Intérêt du régime scandinave modifié: entraînement possible et charge glycogénique quasi équivalente
The Minesota semi-starvation experiment (KEYS et al,. 1950)
Permet de distinguer aussi les crises alimentaires d’origine émotionnelle et celle d’origine hypoglycémique
35. Compulsions
alimentaires
Impact du régime
Scandinave /
Minesota Semi-starvation
Intérêt du régime scandinave modifié: entraînement possible et charge glycogénique quasi équivalente
The Minesota semi-starvation experiment (KEYS et al,. 1950)
Permet de distinguer aussi les crises alimentaires d’origine émotionnelle et celle d’origine hypoglycémique
36. “L’assiettologie”
Sur la pratique sportive:
burn-out, contre-perfomances
intersaison: prise de poids
Première réalisée par le médecin du sport (ex:
consultation cycliste): STRESS de la pesée
frustrations alimentaires,
augmentation du contrôle de l’image corporelle,
peur intense de prendre du poids,
restriction cognitive,
baisse de l’estime de soi
échec sur la perte de poids,
“JE NE SAIS PLUS MANGER !”
37. “L’assiettologie”
Sur la pratique sportive:
burn-out, contre-perfomances
Restriction
intersaison: prise de poids des valeurs
Première réalisée par le médecin du sport (ex: de vie
consultation cycliste): STRESS de la pesée
frustrations alimentaires,
augmentation du contrôle de l’image corporelle,
Augmentation de l’importance
peur intense de prendre du poids, du poids dans la vie de
l’individu.
restriction cognitive,
Chez le sportif augmentation
baisse de l’estime de soi
de la corrélation poids/
échec sur la perte de poids, performance
“JE NE SAIS PLUS MANGER !”
38. A.4.
Prévention
“ACT on life not on weight: Well-being rather than Weight-Being” 5 nov 2011
39. Attitudes positives 1/2
Rappeler que chaque personne est différente génétiquement (la masse
musculaire & performance). Une alimentation et une hydratation adaptées
permettent de limiter les contre-performances sportives. (Ex -1% corporel =
-10% de performances, linéaire)
Rappeler que le sport est une pratique de performance en lien avec le bien-être,
que le sport reste un jeu et peut être fait dans “l’amusement”. Rappeler
l’importance d’être dans une équipe d’amis et de positiver les relations
interpersonnelles “l’esprit d’équipe”.
Fixer des objectifs réalistes pour limiter les contre-performances et “burn-out”.
Encourager une bonne nutrition pour être dans de bonnes perceptions
corporelles.
Rappeler que la pratique de l’activité physique est une pratique en lien avec le
bien-être, dans un esprit de “prendre soin de son corps”. Le corps est du
“vivant”: des limites physiologiques.
Traduit et adapté par Nicolas Sahuc depuis le “Toolkit coaches & Educators” National Eating Disorder Association
“Healthy Within” http://www.healthywithin.com/athletes_and_ed.htm From Eating Disorders: The Journal of Treatment and Prevention, Vol. 7, No. 3 Written by Pauline Powers, MD
Powers, Pauline, & Thompson, Ron, “The Exercise Balance,” Carlsbad, CA: Gurze; 2008. Thompson, Ron, & Sherman Robert,. “Eating Disorders in Sport,” New York: Routledge, 2010. How Did This Happen?: A
Practical Guide to Understanding Eating Disorders, Park Nicollet Health Services, second edition, 2006.
40. Attitudes positives 2/2
La pratique sportive adaptée, respectant les limites du corps, développe la
capacité de détente et évite les états d’épuisements.
Réfléchir sur des horaires de pratiques sportives générant le plus de présence.
Etre souple avec les possibles retards ou imprévus.
Développer des activités annexes pour le bien-être du sportif. Le temps du
repas est considéré comme un moment de détente allié aux notions de plaisir.
Accompagner le sportif dans le choix de sa catégorie et/ou discipline. Adapter
l’entraînement en fonction des disponibilités de chacun (fréquence, durée et
possibilité de l’instant). Positionnement du staff en accompagnant et s’appuyer
sur des sources fiables de pratiques sportives adaptées.
Traduit et adapté par Nicolas Sahuc depuis le “Toolkit coaches & Educators” National Eating Disorder Association
“Healthy Within” http://www.healthywithin.com/athletes_and_ed.htm From Eating Disorders: The Journal of Treatment and Prevention, Vol. 7, No. 3 Written by Pauline Powers, MD
Powers, Pauline, & Thompson, Ron, “The Exercise Balance,” Carlsbad, CA: Gurze; 2008. Thompson, Ron, & Sherman Robert,. “Eating Disorders in Sport,” New York: Routledge, 2010. How Did This Happen?: A
Practical Guide to Understanding Eating Disorders, Park Nicollet Health Services, second edition, 2006.
41. Facteurs qui augmentent les
risques de troubles alimentaires
Argumenter la relation poids physique bas / atout majeur sur la performance.
(Ignorance des conséquences sur la pshysiologie du corps)
Restreindre les apports énergétiques déséquilibrant la balance énergétique.
Histoire personnelle de l’athlète: restriction cognitive, TCA, estime de soi faible, ATCD
abus sexuel ou physique ou autres expériences de vie traumatisantes, pressions des
pairs, relations
Importance du poids ou de la gestion du poids pour les performances sans considérer
l’athlète comme “personne”
Anxiété de performance, peur de l’échec. Tentatives de modifications corporelles pour
combler leurs écarts de performances. Cercle vicieux de la perte de poids/teneur en
matières grasses; intensification des stratégies inappropriées
Facteurs de maintien sur les performances et la gestion du poids créés par l’entourage
et la famille.
Traduit et adapté par Nicolas Sahuc depuis le “Toolkit coaches & Educators” National Eating Disorder Association
Karin Kratina, MA, RD Leslie Bonci, MPH, RD, CSSD, (2009) Sport Nutrition for Coaches, Champaign, IL, Human
Kinetics, pp. 148-149.
42. A.5.
Conclusion partie 1
“ACT on life not on weight: the psychologie of food choice
Well-being rather than Weight-being” NS
43. “Primum non nocere” principe de base de médecine: d’abord ne pas nuire”
Chez le sportif adolescent: évolution du poids et croissance, impact de la puberté
Par un travail collaboratif sur l’alimentation:
psycho-éducation de l’accompagnement avec supervision
psycho-éducation du sportif sur son comportement alimentaire
Etre soit-même un “good modeling” sur l’accompagnement des choix
alimentaire du sportif sans restrictions !
Comprendre les facteurs de maintien VS l’origine de la problématique (méta
problème)
Plus on focalise sur le poids plus la problématique de contrôle alimentaire
augmente et génère du problème
Le régime en première intention devient un possible risque de danger sur les
comportements alimentaires
44. B Les troubles alimentaires
“ACT on life not on weight: Well-being rather than Weight-Being” 5 nov 2011
45. B.1.
Les divers troubles
alimentaires
“ACT on life not on weight: Well-being rather than Weight-Being” 5 nov 2011
46. DSM-V
Disparition de l’IMC de 17.
Critère peu fiable chez le sportif car le poids influe sur le tx de MG qui influe donc sur l’apparition des règles.
Dans la rémisison, on observe des retards sur le retour des règles.
www.dsm5.org
49. Diagnostic de consultation
Fairburn & Harrison Lancet 2003
60% des
consultations sont
des EDNOS
40% de TCA à
syndrome pur
Fairburn & Bohn 2005
La question se pose
AN BN
pour l’obésité et le
surpoids
EDNOS
Not a “case” Eating disorder “case” Not a “case”
N. Sahuc, Avignon 3 octobre 2011
50. B.2.
L’axe de souffrance
“ACT on life not on weight: Well-being rather than Weight-Being” 5 nov 2011
51. Modèle “transdiagnostic”
Over-evaluation of shape and weight and their control
Strict dieting;
non-compensatory
weight-control behavior
Events and
associated
Binge eating
mood
change
Compensatory
vomiting/laxative misuse
The “transdiagnostic” cognitive behavioral theory for bulimia nervosa
Christopher G. FairburnProfessor of psychiatry at the university of Oxford
52. Mesure de la prise de poids par la balance ou l’évaluation coporelle
Evénement émotionnel du à l’estimation corporelle
Projection des
choix alimentaires et stratégie de lutte contre
la faim sur la journée
Evènement Epuisement/abandon
émotionnel de la lutte contre la faim ou les envies
Je compulse
“foutu pour foutu
je continue à manger”
Adaptation du modèle aux problèmes de poids
Nicolas Sahuc 27/1/2011
The “transdiagnostic” cognitive behavioral theory EDNOS Christopher G. Fairburn
53. Attitudes négatives sur
l’image corporelle
Focaliser sur l’image corporel et principalement les parties négatives du corps
Critiquer l’image corporelle
Induire le fait que les formes du coprs peuvent être des freins aux performances
sportives
Mettre en garde d’exclusion si les objectifs de poids/image sont échoués
Comparer, juger, critiquer les sportifs entre-eux
Toutes attitudes qui va corroler l’image corporelle/poids avec les performances
Modifier les types d’exercices dans le seul but de changer une partie du corps
54. B.3.
Que faire si je dépiste
une personne souffrant
de TCA ?
“ACT on life not on weight: Well-being rather than Weight-Being” 5 nov 2011
57. B.4.
Conclusion partie 2
“ACT on life not on weight: Well-being rather than Weight-Being” 5 nov 2011
58. TCA & sport haut-niveau
Le sport va accentuer de nombreux paramètres déjà présents dans le troubles
alimentaires:
Les traits de perfectionnisme
L’hyperactivité physique
Pression sur l’image corporelle
Contrôle du mental sur les limites du corps
Le sport de haut niveau peut révéler le trouble alimentaire
L’influence des pairs peuvent influencer l’apparition ou maintenir les troubles
alimentaires
Période de la puberté: retard des régles et impact sur la masse osseuse
59. “du mou au dur”
Eloge de la jeunesse
Raidissement de l’individu contre la prise de
conscience de la mort
Fuite de l’instant présent car confrontation avec la
finitude
Se durcir contre ce corps qui ramolit
60. Conclusion générale
Une alimentation adaptée et une pratique dans un respect du sujet permet de
limiter les conduites de dopage
“dieta” signifiant “art de vivre”
Distinction entre l’exigence du “corps machine” (dépourvu du vivant et d’émotions)
VS la pratique sportive en respect avec le “bien-être” du corps
La pratique sportive doit s’intégrer dans la vie entière du sujet
Métaphore: “le cerveau magicien” Roland Jouvel Ed.
Contrôle de
Poids Performances
l’alimentaion
61. Conclusion générale
Une alimentation adaptée et une pratique dans un respect du sujet permet de
limiter les conduites de dopage
“dieta” signifiant “art de vivre”
Distinction entre l’exigence du “corps machine” (dépourvu du vivant et d’émotions)
VS la pratique sportive en respect avec le “bien-être” du corps
La pratique sportive doit s’intégrer dans la vie entière du sujet
Métaphore: “le cerveau magicien” Roland Jouvel Ed.
Nutrition
adaptée et HUMAIN
écoute du Performances
corps
62. Merci de votre écoute
Références
"Cognitive and behavioral therapy for eating disorder" Christopher G. Fairburn PhD;
"Body Image, Second Edition: A Handbook of Science, Practice, and Prevention"
Thomas F. Cash PhD;
"Body Image, Eating Disorders, and Obesity in Youth: Assessment, Prevention,
and Treatment" J. Kevin Thompson
"Body Image, Second Edition: A Handbook of Science, Practice, and Prevention"
Thomas F. Cash PhD;
"Coach&trainer toolkit" National Eating Disorder Association;
"A.N.C. 2001 pour la population française" Collectif;
www.dsm5.org
www.nationaleatingdisorders.org
www.anorexieboulimie-afdas.fr