1. Séance 2. AVANCEES DANS LA PRISE EN CHARGE CARDIOVASCULAIRE (Groupes de Travail 6,13 et 14) <br />Président : MC.AUMONT (Bichat Paris) Modérateur : C.VAISLIC (Parly II) <br />Premiers résultats des stents multicouches <br />Amira BENJELLOUN et C.VAISLIC <br />Développements actuels de la Thérapie Cellulaire<br />dans le cadre des syndromes ischémiques cardiovasculaires<br />Ph Hénon, S. Pasquet-Vallejo, H. Sovalat<br />Le concept de « médecine régénératrice », fondé sur l’utilisation thérapeutique de cellules souches humaines (CS), est né avec ce siècle et promet d’y révolutionner le traitement de nombreuses maladies à ce jour incurables, liées au dysfonctionnement ou à la destruction irréversible de différents tissus organiques.<br />Les CS seraient en effet capables, dans certaines conditions, de régénérer la structure et la fonction de tissus lésés.<br />L’utilisation thérapeutique de cellules souches embryonnaires (CSE) (issues du trophoblaste d’un embryon de 7 jours) serait, en théorie, la mieux appropriée compte-tenu du caractère pluripotent des CSE. Toutefois, même en faisantabstraction des débats éthiques conflictuels qu’elle déclenche, elle reste très hypothétique tant que n’auront pas été résolus les très nombreux problèmes techniques qui y sont liés.<br />Au contraire, l’utilisation de cellules souches « adultes » (CSA) représente une approche plus réaliste et plus facilement réalisable à court terme, de plus éthiquement irréprochable. En effet, si les greffes de cellules souches hématopoïétiques (CSH), médullaires ou sanguines, sont pratiquées de longue date<br />dans le cadre du traitement des hémopathies malignes et représentent en fait le premier exemple de médecine régénératrice, de nouveaux développements expérimentaux et/ou cliniques ont commencé à diversifier les indications de cette option thérapeutique, au cours de la dernière décade.<br />Différentes sources de CSA autologues ont été (et sont encore) étudiées en ce sens avec des résultats inégaux : moelle osseuse, sang périphérique, sang de cordon ombilical ou gelée de Wharton, muscle squelettique, tissu adipeux,cartilage…<br />Quant aux indications thérapeutiques, les mieux explorées à ce jour sont les syndromes ischémiques cardio-vasculaires : infarctus du myocarde (IDM) et/ou insuffisance cardiaque post-ischémique, ischémie chronique des membres inférieurs.<br />Intérêt d’une Unité de Chirurgie Carotidienne dans la prise en charge des sténoses carotidiennes symptomatiques.<br />F .CORMIER, C.PETITJEAN, S.FUKUI, V.DUEDAL, C.GAUTIER.<br /> Unité de Chirurgie Carotidienne, Clinique Alleray Labrouste.<br />OBJECTIF. <br />Optimiser la prise en charge chirurgicale des sténoses carotidiennes symptomatiques, dont le taux cumulé de complications neurologiques et de décès post opératoires, rapporté dans les études prospectives récentes, de 4% environ, est certes encourageant, mais reste encore :<br />- sous-estimé : sélection des centres, exclusion de nombreux malades à risque, non comptabilisation des autres complications <br />- et surtout trop élevé, car en rapport avec des complications évitables pour la plupart.<br />DESCRIPTION.<br />Le fonctionnement d’une Unité de Chirurgie Carotidienne (UCC) repose sur :<br />1/ une structure adaptée, disposant d’un plateau technique performant (doppler-échographie, scanner, IRM), de lits d’hospitalisation en unité de soins intensifs, et d’une grande disponibilité du bloc opératoire en cas d’urgence.<br />2/ une équipe médico-chirurgicale expérimentée, homogène, en nombre suffisant, disponible 24h/ 24, et joignable, ayant des protocoles opératoires similaires, incluant chirurgiens vasculaires naturellement, mais également anesthésistes, angiologues, radiologues et cardiologues.<br />3/un personnel soignant formé spécifiquement, motivé et encadré, pouvant se référer à des protocoles de soins et de surveillance établis, et écrits dans un cahier d’observation individualisé pour chaque malade.<br />4/ une confrontation des expériences par des staffs à échéances régulières. <br />RESULTATS.<br />Cette organisation, cumulant indications rigoureuses, respect des protocoles opératoires, incluant l’anesthésie par bloc plexique ( en maintenant le traitement anti-aggrégant, et permettant le monitoring neurologique permanent), l’utilisation de 3 bistouris électriques différents (prévention des hématomes cervicaux), un contrôle précoce du geste opératoire (par angiographie), une surveillance sans concession ( notamment surveillance continue de la pression artérielle pour la prévention des syndromes de re-perfusion), une adaptation thérapeutique individualisée (traitement anti-épileptique, anti-hypertenseur, antalgique…), a permis de diviser par 2 le taux de complications.<br />CONCLUSIONS.<br />La création d’une UCC est difficile et laborieuse, car elle nécessite beaucoup de moyens techniques et humains, mais elle permet une prise en charge optimale de la pathologie carotidienne. L’importante activité au sein de l’UCC est un objectif à moyen terme, qui permet d’une part de maintenir la compétence de l’équipe soignante, et d’autre part de réaliser des travaux scientifiques (individuels ou collectifs). <br />