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pRESENTATION, Actions, capacités, LE VEHICULE DE COMBAT D’INFANTERIE
caractéristiques du régiment :    (VBCI) :
                                                          Le nouveau véhicule blindé de combat d’infanterie est adaptée à
Le Régiment de marche du Tchad (RMT) appartient           l’engagement au sein d’une force blindée.
à la 2ème Brigade Blindée, unité prestigieuse créée par    Caractéristiques :
le général LECLERC en 1944.                                Masse à vide < 18 tonnes
                                                           Masse maximale en ordre de combat < 28 tonnes
Il est composé de 1200 hommes et dispose d’une             L x l x h : 7,80 m / 2,98 m / 2,26 m
soixantaine d’engins blindés. Il est le seul régiment      Equipage + groupe de combat : 2 + 9 hommes
mécanisé des troupes de marine. Stationné à Meyen-
                                                           Protection :
heim (Haut-Rhin), ses missions se situent essentielle-
                                                           Caisse aluminium à haute résistance
ment hors métropole.                                       Blindage métallique homogène rapporté (acier THD, titane),
Depuis 11 ans, le RMT a participé aux opérations           protection pare-éclats / NBC / incendie (compartiments mo-
majeures de l’Armée de terre : ex-Yougoslavie, Ko-         teur et habitacle) / anti-mines / anti-laser des optiques
sovo, Bosnie, Macédoine, Tchad, Afghanistan, Côte          Système de leurrage infrarouge (LIRE 30)
                                                           Système d’autoprotection GALIX
d’Ivoire, Liban, Sénégal et Guyane.
                                                           Signature radar et thermique optimisée
Parallèlement aux missions extérieures le RMT as-
sure des missions intérieures de protection du terri-      Mobilité :
                                                           8 roues motrices, dont 4 directrices à grand débattement
toire national telles que VIGIPIRATE et Héphaïstos
                                                           Moteur Diesel 550 ch.
(lutte contre les feux de forêt).                          Boîte de vitesse automatique / vitesse 100 km/h
Le régiment possède le système d’information régi-         Système de braquage court par freinage unilatéral
mentaire (SIR) dans le cadre de la numérisation de         Autonomie ~ 750 km
l’espace de bataille (NEB) et a participé à l’évalua-      Armement :
tion technique et opérationnelle du système FELIN          Canon de 25 mm x 137 OTAN à double alimentation
du fantassin du futur. Enfin, en 2011, il sera doté du     Capacité d’observation, de visée et de tir au poste chef d’en-
                                                           gin 300° en vision épiscopique et 360° avec lunette jour pa-
VBCI, nouveau véhicule de combat d’infanterie.             noramique et moyen d’observation panoramique thermique ;
                                                           vision jour/nuit.
                                                           Mitrailleuse coaxiale de 7,62 mm OTAN
                                                           Conduite de tir intégrant télémètre laser et caméra thermique.
LE SYSTEME FELIN :
Le FELIN (Fantassin à Equipement et Liaisons Intégrées) est un
système intégré et modulaire pour le combat débarqué moderne.       Insigne de la 2°Brigade Blindée

Amélioration des performances : OBSERVATION (jour et nuit) /
CAPACITE DE TIR / PROTECTION / MOBILITE / COMMU-
NICATION / SOUTIEN / MODULARITE.
Caractéristiques générales : masse du système : 24 kg pour 24
heures de combat avec sac de combat modulaire, gilet électro-
nique et gilet balistique souple, arme, munitions.

SIT COMDE / Plate forme Electronique PEP / Réseau Radio
d’Information Felin RIF / Bandeau ostéophonique communi-
cant / Sur-coque Optronique avec caméra IL (vision de nuit)
/ Lunettes d’armes (IL ou IR, DRI, vision déportée, écran de
contrôle) / Jumelle JIM MR / Tenue de combat / Protection NBC
et balistique / Tenue maîtrise des foules / KIT d’intégration vé-
hicule (prévu pour le VBCI) / Sources d’alimentation énergie
(batterie longue durée)                                                    Insigne du RMT

                                                                                          crédits photo : FELIN : M. PARINGO
                                        77
A mon grand-père...
PAUL-LOUIS AMEZTOY       PASCAL PELLETIER




LES MARS UINS DE LECLERC
      de Koufra a Kaboul
             1940 - 2009




                      1
REMERCIEMENTS
Je remercie l’ensemble des personnes qui ont aidé à la réalisation de
cette bande dessinée : tout d’abord le Mémorial du maréchal Leclerc,
en particulier monsieur Pegulu de ROVIN ; le colonel LAURENTIN ,
rédacteur en chef de CARAVANE© ; la mairie d’Alençon ; ZEPHYR
EDITIONS© et en particulier monsieur PARINGAUX . Je remercie
aussi la famille Nevot qui nous a permie de sortir et d’imprimer ce
livre. Je remercie aussi ma compagne, Eva, ainsi que sa fille, Maelya,
qui m’ont soutenu dans ma tâche même lorsque je ramenais mon travail
à la maison.

PARTENAIRES OFFICIELS

                                                                         PAUL-LOUIS AMEZTOY
                                                                         Né en 1981 à Bordeaux, il s’en-
                                                                         gage au Régiment de marche du
                                                                         Tchad en 2005. Diplômé d’une
                                                                         école supérieure de commerce,
                                                                         il occupe dès son arrivée le poste
                                                                         d’officier communication du régi-
                                                                         ment. Responsable de la cellule, il
                                                                         réalise avec son équipe plusieurs
                                                                         magazines et co-écrit un ouvrage
                                                                         sur la ville de Noyon. Durant sa
                                                                         dernière année à la tête de la cel-
                                                                         lule communication, il s’attachera
                                                                         principalement à mener à bien
                                                                         en tant que chef de projet et scé-
                                                                         nariste, la réalisation de la bande
                                                                         dessinée sur l’histoire du RMT.



CREDITS
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION :
Colonel de Henry MEDLEGE

DIRECTEUR DE LA REDACTION :
Lieutenant Paul-Louis AMEZTOY

DESSIN ET SCENARIO :
Lieutenant Paul-Louis AMEZTOY
Caporal-chef Pascal PELLETIER

COMITE DE REDACTION :
Lieutenant colonel Phillipe GOUËSMEL
Capitaine Pierre GAYRAUD                                                   PASCAL PELLETIER
Major José TOCA                                                          Né en 1976 à Châteaudun, il s’en-
                                                                         gage au Régiment de marche du
                                                                         Tchad en 1999. En 2007 il est af-
                                                                         fecté à la cellule communication. Il
                                                                         contribue à la réalisation du jour-
Réalisation graphique, dessin : Pascal PELLETIER                         nal d’information régimentaire où
Lettrage : Paul-louis AMEZTOY
                                                                         ses connaissances en infographie
Correction : Ariane de MEDLEGE
                                                                         et en mise en pages seront mises
Loi n° 49.956 du 16 juillet 1949 sur les publications destinées à la     à profit. Il crée plusieurs illustra-
jeunesse. Directeur de publication . Dépôt légal : 15 juin 2010. ISSN    tions du « marsouin Jerry » pour le
978-2-9537749-0-0. Impressions: LESAFRE S.A Belgique, Tél : 00           journal d’information du régiment
32 69 888 788. ©2009, 2010 Galaxie Comics Characteres, et les Editions   et crée une gazette en Afghanistan
du Serment INC. © 2009. Tous droits réservés. «Les Marsouins de          en 2008. En 2009, après avoir ob-
Leclerc» et tous les personnages de ce numéro sont la propriété de       tenue son examen de photographe,
Galaxie comics Characters et des Editions du Serment INC. «Les
                                                                         il se voit proposer la lourde tache
Marsouins de Leclerc» et tous les personnages de ce numéro sont la
propriété intellectuelle de leurs auteurs. Cette publication est sous    de mettre en bande dessinée toute
licence de Galaxie Comics INC. www.galaxiecomics.weonea.com.             l’histoire du RMT.
Le 23 mai 1988, sur la côte bretonne. Martial
Clément vIENT de mourir. sa famille assistE                ...Et ainsi nous
à son enterremenT.                               rendons hommage à Martial Clément
                                                qui nous quitte pour rejoindre le
                                                  seigneur ! Nous ne l’oublierons
                                                         jamais...



                                                                                  Amen !




                                                 Allons maman ! Ne restons
                                                 pas là, partons ! Tu te fais
                                                           du mal.




                   Papa !                                   Non mon                             Grand-
            Grand-père est parti                  fils, mais sache qu’il sera               père, c’etait un
                  au ciel ?                           toujours dans nos                      héros ? Hein
             On ne le reverra                           coeur ! Je vais te                      papa !
               plus jamais ?                      raconter les exploits de ton grand-
                                                 père afin que ces souvenirs soiENt eux
                                                          aussi dans ton coeur !
                                                                                                   Bien
                                                                                            plus qu’un héros
                                                                                           KURTYS ! Bien plus
                                                                                              qu’un héros...




                                                                        3
Un peu plus tard la fa-
                   ,
mille Clément se rend                     maman,
dans la Beauce, Dans la              je peux aller au             bien-
maison familiale du grand-         grenier ? j’aimerais       sur Kurtys,
père décédé.                       regarder les vieux            mais ne
                                    albums photos de          derange pas
                                       grand-pére !            tout s’il te
                                                                  plait !




                                                                            non
                                                                          maman !




                                       que
                              de vielles choses !
                             tiens, les vieux livres
                                     de papi !




         Son
  journal de bord ?
      wouahh !!




                                                          4
Tout commence pendant la deuxième guerre mondiale. l’Allemagne nazi dé-
   clenche les hostilités en septembre 1939 en attaquant la pologne. à ce
   moment-là, je m’engage dans un regiment du génie au coeur de la ligne
   Maginot, dans l’attente d’une éventuelle invasion allemande.




                                                                      A cette époque, je rêve d’action héroïque et de victoire. Désireux de com-
                                                                      battre, je m’engage dans le 2éme régiment étranger pour être aux cotés des
                                                                      britanniques, en Norvège.




La campagne allemande en Norvège commence dès les premiers jours d’avril 1940. Narvik est la dernière cible stratégique pour les Allemands qui ont
rapidement conquis le sud du pays. Ils arrivent à Narvik avec 10 destroyers et balayent sommairement les gardes-côtes faisant face à l’entrée du fjord.
une fois amarrés au port de Narvik, Ils ont que peu de répit puisque le 10 avril, 5 destroyers britanniques font leur apparition à l’entrée du fjord et
transforment le port en véritable cimetière pour bateaux. la flotte allemande parvient à les repousser, mais accuse de sérieux dégâts.




                                                                             5
Trois jours plus tard les alliés envoient cette fois 8 destroyers et
                      ,
1 cuirassé pour déloger l’expédition allemande. En infériorité, les Alle-
mands reculent et sabordent leurs derniers navires dans le fjord pour
sauver les marins rescapés. Ceux-ci se réfugient dans les montagnes en-
neigées qui bordent Narvik, laissant la ville aux mains des alliés.




                                                                                                                             oui moi
                                                                                                                c’est Martial Clément. Avant
                                                                                     Salut camarade, moi     j’étais dans la ligne Maginot et
                                                                                 c’est Raymond. Lucien Ray- puis comme il ne ce passait pas grand
                                                                                           ème
                                                                                mond du 4 régiment étran- chose la-bas, je me suis engagé au
                                                                                ger ! T’es nouveau ?         2ème R.E. J’avais appris qu’un corps
                                                                                                               expéditionnaire se montait, j’ai
                                                                                                                     sauté sur l’occasion !



                                                Okay les gars, on em-                    Le GAAC bombarda la cote et les alentours pour dé-
                                   barque tous dans les barquasses et on prend           loger d’éventuelles poches de résistance allemande et
                                  position. Nous devons établir une tête de pont sur     permettre aux troupes du corps expéditionnaire de dé-
                                     Narvik et attendre l’arrivée des renforts !         barquer.




                                                                     6
Peu de temps après, alors que les allemands tentaient de reprendre la
                                              ville, les hommes de mon régiment, le 2éme régiment étranger, débarquè-
                                              rent et rentrèrent en contact avec l’ennemi.




                               allez
                        les gars, on y va !
                           a l’assaut !




          Chef
             ,    prenez
   vos hommes et débordez par
   ce secteur, nous allons les
      prendre à revers !




                                                                Lucien !
                                                    Mon vieux, ça va ? Bouge pas,
                                                    les infirmiers vont venir, ça va
                                                       aller !


AARGGGHHHG

                                                                                                Infirmier !!!




                                               7
Coura-
    ge mon vieux ! Et puis c’est                                              c’est bon
        pas fini pour toi !                                                caporal, on s’en
                                                                               occupe !
                                                                                                                    Le corps expéditionnaire tenta de repous-
                                                                                                                    ser les forces de l’axe, mais en vain. L’en-
                                                                                                                    nemi était supérieur en nombre et très
                                                                                                                    aguerri aux conditions polaires. Les alle-
                                                                                                                    mands n’allaient pas tarder à prendre le
                                                                                                                    controle total du royaume de Norvège.




           mon
dieu, ma tête me fait
  un mal de chien !




                                                                                     Ne
                                                                           t’inquiète pas pour
                                                                           ça, pense plutôt à
                                                                              te rétablir au
                                                                                  plus vite !
                                                      J’espère                          et puis dis toi que tu
                                               que l’on ce reverra !                  vas pouvoir être bien choyé
                                              J’ai pas encore dit mon                  par les infirmières, grand
                                                    dernier mot.                                veinard !




                        Le bombardement de narvik continua, mais c’était
                        peine perdue. Dans les états majors Britan-
                        niques, on parlait déjà de rapatrier l’ensemble
                        des forces qui se trouvaient sur place...




                                                                                    8
Schnell !
 schnell !




      Je                                            et     que
   crois que                                   comptes-tu      faire,
c’est fini pour                                Martial, une fois en
nous ! En tous                                   Angleterre ?
 cas pour la
   Norvège !


                                                                     Eh  bien
                                                              ,beaucoup parlent de
                                                            partir pour l’Afrique !
                                                            L’empire pourrait conti-
                                                            nuer la guerre et ne
                                                              pas accepter la réd-
                                                                dition de Pétain.




                                           C’est
                                       une idée inté-
                                        ressante !
                                                                        Finalement, le 28 mai 1940, le corps expédition-
                                                                        naire quitte la Norvège. nous embarquons pour
                                                                        l’Angleterre où d’autres aventures nous atten-
                                                                        dent...
                  Médaille de la campagne de Norvège.


                                              9
Le 15 juin 1940 je débarque à Souhtampton puis m’engage Le 18 juin dans
                                                                               les forces française libres pour la durée de la guerre. J’ embarque à
                                                                               Liverpool le 29 août sur le «commandant Dubosc», pour l’Afrique équa-
                                                                               toriale française.




Après 30 jours de traversée en bateau, je débarque à Douala avec mes
camarades, le 08 octobre 1940. De là sous sommes accueillis par le com-
mandant Leclerc. Le général de Gaulle avait fait le voyage avec nous.




                                                                          10
Encore mal remis du revers essuyé à Dakar, le Général de Gaulle est vite
                                            rassuré par l’accueil que lui fait Leclerc à Douala. Suivi des Hommes de Mon-
                                            clar et de Koening, il mesure toute l’ampleur du travail accompli en passant
                                            en revue le régiment de tirailleurs camerounais et la légion du Cameroun,
                                            que Leclerc prépare déjà au combat.




Le 21 octobre, le Général de gaulle
pointe l’index sur la carte et, désignant
l’oasis de koufra puis le Fezzan, pro-
nonce ces simples mots :
                                                                            très bien
                   Il                                                     mon général !
               y a ça... et
                  ça !




                                                                                                           Vous
                          Et bien les                                                                m’avez l’air bien
             gars ! Il y a de l’action en                        Ben je                              enthousiastes !
                    perspective !                   t’avouerai qu’il était temps !
                                                    J’ai envie de me faire de l’ita-
                                                     lien et surtout du Boche !




                                                            11
Mais avant koufra, deux raids sont effectués. L’un sur le Tedjéré et
  l’autre sur Mourzouk. je participe au raid mené par le Capitaine Sarrazac.
  L’objectif est le poste italien situé au sud du Fezzan.




Le groupe nomade du Tibesti est constitué de 48 hommes et de 63 chameaux. L’itinéraire           bout de plusieurs heures de marche,
est pénible et des difficultés d’approvisionnement en eau accroissent la fatigue. C’est durant   la patrouille fait une halte près d’un
cette opération que je retrouve mon camarade lucien Raymond.                                     plan d’eau, pour la nuit...




                                                                                                                                    Halte !
                                                                                                                         pied a terre, on se place
                                                                                                                              ici pour la nuit !




                        Raymond!                              salut clement,
                     salut camarade              Je suis arrivé par le dernier avion il y
              T’es arrivé quand ? Je            a une quinzaine de jours ! t’avais raison,
                t’ai même pas vu débar-            tu sais les infirmières etaient très
                         quer !                               mignonnes !




                                                                                  12
Moi aussi, et puis
                                                                                               les patrouilles à dos de chameaux,
Beaucoup en profitent pour se                                                                  ça me gonfle ! Vivement que l’on ai
rafraîchir, laver un peu de linge                                                 J’en ai          des véhicules.
et remplir les gourdes.                                                       plein les pat-
                                                                             tes ! J’espère
                                                                             qu’on va trou-
                                                                             ver de l’action
                                                                              en chemin !




                             Tiens !
                   Étrange ce rassemblements de
                    Bellah ! J’ai l’impression qu’ils
                    complotent un mauvais coup !
                                                                                      la nuit tombé, je vais suivre
                                                                                      l’un des bellah...




                                                            le lendemain matin, je ren-
                                                           dis compte au lieutenant
                                                           Sarrazac...
                                    Mais il est
                         en train de déserter ! J’aurais
                      du prendre mon arme ! Bah après             ...Et
                                                              donc je l’ai                  Espérons !
                           tout, il a peut être peur ?
                                                              vu partir !     Soyons quand même sur nos gardes
                                                             Pour moi il a    ! Si un autre tente de s’enfuir, vous
                                                             déserté par               l’abattez, compris ?
                                                                peur !




                                                                        13
Puis le long périple a travers le dé-
                                                                                      sert, reprend. Les jours s’écoulent
                                                                                      péniblement, la fatigue, le manque
                                                                                      d’eau se font ressentir. Mais nous
                                                                                      gardons le moral.




                                                                                       Le 12 janvier, en début de soi-
                                                                                       rée, le fort est atteint.




                                                                                           à
            Nous sommes                                                            l’attaque ! ouvrez le
en vue du fort, dites aux hommes de se                                                feu !
  tenir prêts et en silence !




                                                  ça à l’air bien calme,
                                         avec un peu de chance on va avoir l’ef-
                                            fet de surprise !




                                                             14
à ce moment là les italiens ripostent avec
un feu bien nourri. Nul doute qu’ils nous
attendaient !




                                             15
diable ! ça tire tous
                                   azimuts ! nos hommes tom-
                                   bent comme des mouches .




                       tout le monde se re-
                        plie, allez, allez !




                                                           devant la supériorité numérique de l’ennemi, on n’a pas d’autre choix
                                                           que de se replier ! mais ça n’est que partie remise !




La trahison du Bellah nous a couté cher !




                                                                16
Entre temps, le 31 décembre 1940, un Blen-
heim effectue d’Ounienga une reconnaissance
photographique sur l’oasis de koufra situé
à 2200 kilomètres de fort Lamy.




           okay                                     très bien                         ok,
  Mc Dughan, on arrive au                      Sean, on prend ces             nous y voici ! c’est
  dessus de la position !                      maudites photos et            le vieux qui va être
                                              on se tire avant que                 content !
                                                ça ne barde pour
                                                      nous !




                                                                         c’est
                                                                       bon pour
                                                                     nous ! allez
                                                                      on repart
                                                                      pour fort
                                                                         Lamy.




                                                 17
bien sûr, à fort Lamy, le colonel Leclerc ne reste pas inactif. Il
  veut absolument Koufra dont l’importance est reconnue depuis
  longtemps par les autorités françaises. Ainsi, les préparatifs
  vont bon train.




                          ... Voila en                                                    bien !
               ce qui concerne le déroulement                                           rompez !
                 des opérations ! Y-a-t’il des
                         questions ?

                                                                                                            Cela
                                                                                                   dit, cette fois on est
        Martial,                                                                                   mieux armés et on va
j’espère que cette fois                                                                              être motorisés !
 on ne va pas vers un
     nouvel échec !
                                                                       j’espère
                                                                  bien aussi lucien !




                                                                               18
Le 16 février 1941 nous faisons route vers koufra après
                                                                                              avoir fait une halte au puits SARA. Nous sommes aux ordres
                                                                                              du commandant DIO ; Le terrain est difficile et la température,
                                                                                              chaude le jour, très froide la nuit, est éprouvante. Les chauf-
                                                                                              feurs sont à peine préparés et nous peinons beaucoup    .




Les           desensable-
ments sont éreintants.
Quelques chauffeurs ont
participé à des convois                                                                                 bon dieu que
entre KORO-TERO, FAYA et                                                                         j’en ai ma claque de ce
OUNIENGA et c’est tout.                                                                          sable et de ces pierres !
Ils n’ont qu’une très
faible pratique du sable.
Il faut d’ailleurs une
rude expérience du dé-
sert pour repérer d’un
seul coup d’oeil l’endroit
qui sera franchi d’un coup
d’accélérateur et celui                                             tu
qu’il faudra contourner                                    serais resté chez toi s’il n’y
à tout prix ou celui où                              avait pas eu cette guerre et tu aurais
la vitesse pourra être                              conduit ton tracteur dans les champs !
poussée à son maximum.                                           c’est pas mieux !



                                       sans doute
                                mais il n’aurait pas fait
                                     aussi chaud !


                                                                        c’est
                                                                 quoi ce bruit ! on
                                                                       dirait...




                                                                                                                            un
                            Tou-                                                                                       avion de re-
                    jours à te plaindre ...                                                                            connaissance
                                                                                                                         Italien !




                                                                             19
soudain, L’avion italien pique en direction de notre Chevrolet et
ouvre le feu.




             Ce
     salopard va pas
    nous lâcher avant
   qu’il ait eu au moins
    l’un d’entre nous !




                                                                                on
                                                                           va se diriger
                                                                            vers cette
                                                                            palmeraie !




                                                                      20
notre colonne cherche un refuge en attendant     que
l’avion ennemi quitte les lieux.




  Mais une partie de la saharianna nous attendait pas loin...




                                                                       Dès qu’ils
                                                                    sont sur nous
                                                                     vous ouvrez
                                                                       le feu !




                                                                                                        Débarquez du
                                                                                                    camion, mettez vous a
                                                                                                    couvert et ouvrez le
                                                                                                             feu !


                                                                              saute du                                  et
                                                                     véhicule lucien, je vais les                    mais !!!
                                                                     attirer vers moi et faire
                                                                             diversion !




                                                           oui
                                                         missié !



                                                                    21
la chevrolet explose sous le feu ennemi !




     il
 est temps
pour moi de
  sauter !                                              met-
                                                    tons nous à
                                                    couvert, ces
                                                  salopards nous
                                                   ont tendu une            du coté italien ça canarde
                                                    embuscade !




   MAIS les tirailleurs du tchad contournent la position
   ennemie et prENNEnt les italiens à revers. Ils ouvrent
   le feu.                                                                      On
                                                                          dégage, il nous
                                                                         ont bien eus sur
                                                                          ce coup la ! ce
                                                                        sont vraiment des
                                                                         durS à cuire ces
                                                                             français !




                                                                   22
j’ai la
                                                                                     vague impression qu’on
                                                                                    va pas tarder à les re-
                                                                                                                    Ah !
                                                                                       voir, ces gars là !
                                                                                                              ils sont beaux
                                                                                                              les hommes de
                                                                                                                  benito !

L’intensité du feu ne faiblit pas entre les adversaires, plu-
sieurs véhicules sont atteintS et brûlent mais la fougue des
français vient a bout de la résistance italienne. Menacée dans
plusieurs direction, la saharianna se replie.




La saharianna détalE telLE UNE MEUTE
de fennecS par un temps pourri !


après cette altercation, nous rembarquons à
                                                                                                                     On s’est
bord de nos véhicules, en direction de Koufra.
                                                                                                              bien battu chef ! Nous
                                                                         ça                                    avons Ete bien plus
                                                                 va, tu t’es bien                              tenaces que les ita-
                                                                 débrouillé mon                                       liens !
                                                                      vieux !




   Les Français ont su se montrer plus incisifs et prouvent
   leur capacité d’adaptation en ayant battu sur son propre
   terrain une unité ennemie réputée supérieure.




                                                                     23
Le 19 février 1941, le fort dresse sa masse comme un défi.
                                             Il est de taille. protégés sous les couverts de l’oasis,
                                             NOUS NOUS installOnS pour un siège en règle.




    bien !
on va pouvoir
se concentrer
 sereinement                          Mainte-
  sur notre                nant les gars, c’est là que tout
    proie !                 va se jouer, alors pas de
                                   quartier !




             nous
        sommes prêts de
          notre côté !




                          24
La bataille s’engage. Le lieutenant Cecaldi, qui ne dispose
que d’un seul canon de 75 mm Schneider, commençE à
bombarder le fort.



     LES mortiers de 81 mm sont eux aussi de la partie
     et leurs tirs ne cesseNT de harceler l’ennemi.



        FEU !




                                               25
Comme NOUS NE disposONS que d’un seul canon de 75, il NOUS FAUT faire
croire à l’ennemi que nous en avions plusieurs. Ainsi le lieutenant Cecaldi
fAit bouger sans cesse le canon de place TOUT en bombardant le fort
sans discontinuer. Ses obus parvIENNENT à ouvrir des brèches dans le
mur d’enceinte du fort et sèment la panique chez les italiens.

                                                                allez
                                                         les gars, on bouge
                                                            de place, vite !

                                                                                                       oui
                                                                                                mon lieutenant !




              vu
      le tireur à droite
      du fort ? je vais
         me le faire !




                                                                                     ok
                                                                                  lucien, un
                                                                               verre d’eau si
                                                                                tu gagnes !



        Préparez
   un autre obus et
  pointez vers le coin
    droit du fort !


                                Nous
                            sommes prêts
                             mon lieute-
                               nant !




                                    FEU !




                                                                               26
Je doit bien avouer que ce canon de 75 nous a donné quelques sueurs froides. Ce canon comportait un récupérateur à gaz dont les joints, sous l’effet de la
chaleur intense en région saharienne, perdaient leur étanchéité. Il fallait constamment le regonfler à l’aide d’une bouteille d’azote ou d’une pompe à air spéciale.




Ce jour la, comme à l’habitude, nous avons regonflé le récupérateur et tout paraissait en ordre lorsque tout à coup au moment du tir, le tube recule en
                                                                                                                             ,
arrière dans un chuintement qui nous glace. Que faire ? Nous ramenons à la main en batterie, nous éloignons les servants au maximum et le maréchal des logis
Grand chef de pièce, ordonne le feu. Miracle ! Le tube recule normalement et revient à sa position initiale. Nous avons bien ri !
     ,




Peu après on nous ordonne à lucien et à moi, d’aller faire un coup de main sur la façade nord du mur d’enceinte du fort. Il y a un petit groupe de sentinelles
qui ne nous a pas vus. Nous en profitons pour lancer nos grenades !




                                                                                 27
Le temps s’avère notre
allié. Acculé psychologi-                                                                                             Les pourparlers vont durer
                                                                           ça y                                        une plombe ! Je ne vais pas
quement à la reddition,
                                                                   est ! ils sont «al                                attendre, que l’on me prépare
le commandant italien
                                                                        dente» !                                                  un véhicule !
cherche une sortie hono-
rable. Dés le 28 février,
les italiens amorcent le
dialogue. La teneur des
pourparlers laisse ap-
paraître un adversaire
au moral défaillant. Le
28 soir , Leclerc fait
reprendre le bombar-
dement et le 1 mars
1941 les défenseurs du
fort cèdent. Le drapeau
blanc est hissé et un
émissaire italien entame
les négociations.


                                                                                                             Devant la lenteur des négociations,
                                                 Lucien ! Il                                                 le colonel brusque les choses en
                                           y a le vieux qui nous                                             montant dans une camionnette du
                                                                         ok
                                          demande de l’emmener                                               peloton porté.
                                                                      martial ,
                                          directement au fort !
                                                                     allons y !




                                                                       L’arrivée du colonel Leclerc désoriente la garnison et
       nous embarquons avec autorité le parlementaire italien et
                                                                       son chef , Le capitaine Colonna. sur ordre de Leclerc,
       nous nous dirigeons vers le fort qui ouvre ses portes !
                                                                       colona rassemble ses officiers et les lui présente.




                                                                                                            Tout      le
                                                                                                       monde les mains au
                                                                                                       dessus des têtes ! Al-
                                                                                                         lez ! avanti !




                                                                         28
je voulais                                     ah ah ah !
                                         simplement discuter,                           ben voyons ! allez,
                                          vous n’aviez pas le                            avec les autres !
                                           droit d’entrer !




                                             En                    et bien,                                   Re-
                                   tout cas vous êtes de    nous allons prendre                      gardez ! ça nous fera
                                  sacré gaillard vous, les ça pour un compliment !
                                                ,                                                      un bon trophée !
                                         français !              hein lucien !




                                C’est à ce
                      demander comment une armée
                    aussi mal équipée et mal habillée,
                      ai pu nous avoir en si peu de
                                 temps !

C’est dans un dénuement presque total que nous avons osé entreprendre la libération de notre pays. Et nous sommes alors loin des rivages normands ! Le
gouvernement de vichy nous désigne comme une poignée de «dissidents». S’il nous manquait un but, un symbole autour duquel fédérer nos espoirs , Le colonel
Leclerc nous le donne le lendemain, de koufra, le 2 mars 1941 lors de la prise d’armes. Il prononce une courte allocution, qu’il achève ainsi :




                                                                                                                           JUREZ
                                                                                                                     DE NE DéPOSER LES
                                                                                                                    ARMES QUE L’ORSQUE
                                                                                                                     NOS COULEURS, NOS
                                                                                                                      BELLES COULEURS,
                                                                                                                      FLOTTERONT SUR
                                                                                                                      LA CATHéDRALE DE
                                                                                                                        STRASBOURG.




                                                                                29
en février 42, raymond et moi intégrons le groupement du commandant hous. Objectif :

 la prise d’El Gatroum
                                                               Le groupement progresse durant la journée du 28 février et atteint les abords de
                                                               Gatroum en fin d’après midi. Protégés par une visibilité à peu près nulle, les véhicules
                                                               s’approchent. Déveine ! à 2000 mètres du fort, ils s’ensablent. L’approche se poursuit
                                                               à pied. Redoutant que nous soyons découverts dans une position aussi vulnérable, le
                                                               commandant Hous décide une action rapide.




avec Le lieutenant Dubut, raymond et moi surveillons                                                                                 Il
le fort.                                                                                                              faut absolument pénétrer a l’in-
                                                                                                                     térieur du fort et ce, avec l’effet
                     Très
                                                                                                                        de surprise la plus totale !
               bizarre, le fortin
                  semble vide !




                                                                                           Le lieutenant Dubut, travestissant ses hommes en nomades, se
                                                                                           dirige à leurs tête vers le bâtiment ...
            mon
                                            Comment ?
    lieutenant, je crois
                                      Non... vous n’y pensez
    que je viens d’avoir
                                      pas ! ? Après tout,
          une idée
                                         pourquoi pas.




                                                                        30
c’est bon,
                                                                         on vient de passer
                                                                        les trois rangées de
                                                                             barbelés !




           Comment
faisons nous mon lieutenant, on                                                    clément vous monterez la
rentre et on tire dans le tas ?                                                  garde à l’entrée pendant que
                                                                                raymond et moi nous nous occu-
                                                                                 perons des sentinelles et du
                                                                                       poste de garde !




                                                non
                                             sergent !




                                                                                                      mais !
                                                                                                qu’est-ce que c’est que
   très bien,                                                                                   ce bordel ! y viennent
   allons y !                                                                                    d’où ces nomades !

                                      diantre !
                                  y a pas un chat !




        eh !                                     Les mains bien
  que faites vous...                     en évidence mon commandant                             merde, les héros de
                                          et ne faites pas le mariol,                                koufra !
                                              n’est ce pas ?                                                                    et
                                                                                                                          c’est peu de
                                                                                                                             le dire !




                                                          31
Mais au même moment, un planton sort du poste                                       T’as qu’à
pour mettre aux arrêts le soi disant nomade...                                croire ! T’as sûre-
                                                                              ment vu la vierge toi
                                                                               et ci c’est pas le
                                                                                 cas...




                                      eh
                                    vous !
                                    HALTE !




                                                                 Peu de temps après, le lieutenant Dubut investit le fort, rassemble la garnison
                                                  ...Tu vas      italienne et la place est prise. La ruse a réussi. Le commandant Hous organise
                                              pas tarder a lui   l’occupation , Mais celle-ci est de courte durée. Le 1 mars un bombardier italien,
                                              dire bonjour de    que les signaux émis par le fort ne trompent pas, nous bombarde. nous incendions
                                                ma part !        le poste et nous replions à l’ouest.




                                                                    32
Vers la fin janvier 1943, les hommes de la «FORCE L» dont je fais partie se rassemblent          Le commandant poletti du groupe nomade du borkou a
pas loin de Nalut à proximité des forces britanniques, pour la campagne de tunisie. nous nous    réussi à dégoter, sans doute auprès des Anglais, une
reposons, profitant de produits frais.                                                           boite de corned beef. Il charge son goumier personnel
                                                                                                 de préparer un rata maison avec des carottes,
                                                                                                 des navets et du piment.




                    tenez
                                                                                Pouah !!
             chef ! vous me di-
                                                                    C’est immonde ! C’est quoi cette
             rez si c’est bon !
                                                                          tambouille, goumier !


                                    N’en
                              met pas énor-
                              mément, vieux
                                ! Le piment
                              c’est pas mon
                                   fort !




                                                                                                                           Ben
                    Dit                                               Ben j’ai                                 voyons ! ça, c’est de l’huile
          moi fiston, t’as foutu                               mis cette huile spé-                            d’armement ! à l’avenir, de-
          quoi dans ton rata !                                 ciale pour la cuisine,                         mande avant de commencer à
           C’est immangeable !                                    mon commandant                                 faire quoi que ce soit !




                                          ?
                                                                              33
ensuite, nous rejoignons les boches au lieu dit :


      kSAR RHILANE
Depuis le 9 mars 1943,
les avants postes de                 les boches
Leclerc sont en alerte.         arrivent et ils sont
Le général Leclerc s’est            nombreux !
entretenu avec Montgo-
mery et l’a convaincu
qu’avec l’aide de la Royal
Air Force, il peut tenir
face aux forces alle-
mandes. «monty» donne
son aval pour mettre
les français en première
ligne. Le 10, à l’aube, les
patrouilles, malgré le
vent et l’obscurité, décè-
lent l’approche de blin-
dés ennemis.




Le capitaine savelli qui
commande les patrouilles
françaises, ordonne le
repli. celui-ci s’effectue en
bon ordre sur des po-
sitions à l’écart de Ksar
Rhilane. De la sorte, pour
les défenseurs, les véhi-
cules débouchant ne peu-
vent être qu’allemands.




                                                                        ouais
          ça va cartonner                                        ben calme ton ar-
      lucien ! ça va être nos                                  deur mon vieux mar-
          premiers nazis !                                      tial ! regarde dans
                                                                      le ciel !




                                                          34
vers 7 heures, l’ennemi est visible à 1500 mètres mais l’ordre d’ouvrir
                                                                             le feu n’est toujours pas donné. A 7 heures 30, 26 avions à croix noire
                                                                             bombardent à basse altitude, au hasard et sans rien toucher. L’ennemi est
                                                                             aveugle.




                                                                                  c
La position est recouverte d’un nuage de poussière soulevé par le bombar-
dement. Les nerfs sont tendus.




                     bordel de
                merde ! il vient quand
                cet ordre d’ouvrir le
                        feu !




      l’afrika korps tente de percer les lignes défensives
      française.                                                                       x
                                           j
           b
           j
           j


                                                                            35
c
                       Enfin, l’ordre arrive, par radio : un seul mot «feu». Tous les canons, les 75 , les
                       Hotwizter, les canons anti-chars, les canons Bofors de D.C.A tirent, leurs obus font
                       mouche !




  O

                                                                                                                  b
A cet instant, une trentaine d’avion de la R.A.F surgissent. Une bataille aérienne s’engage au dessus des tetes
                                                .
francaises. La concentration de véhicules allemands offre une cible idéale.




                                                                                                                  b


                                                                                                                  b


                                                                                       36
c
Leur intervention est courte, de six a huit minutes, mais lorsque les
appareils se retirent, il ne reste que carcasses et désolation. De nom-




                                            c
breuses fumées noires montent vers le ciel.




Après une courte accalmie les allemands reviennent vers 15h 30. La progression des blindées Est à nouveau appuyée
par les stukas. Il est environ 16 h quand Leclerc transmet par radio de tenir, de résister sur place. nous avons
l’impression que nous allons être écrasés par cette masse de blindés et d’artillerie.
                                                                                                                         lucien,


                                                             x
                                                                                                                    couvre moi , je       okay
                                                                                                 des fritz          m’occupe de ces    martial !
                                                                                                                       gaillard !     fait gaffe !




                                                         x
                                                                                               arrivent vers
                                                                                                  nous !




9
                                                                                            et voila
                                                                                          pour vous !




      x
     x



                    9
                                                                               37
Aussi soudainement que précédemment, la R. A. F Surgit et nettoie le champ de bataille. Les allemands n’insistent pas et à la nuit tombée, la bataille s’achève, les hommes
                                               .
sont fourbus. L’épreuve a été surmontée psychologiquement et sur le terrain. C’est une victoire, fruit de notre ténacité et d’une étroite collaboration avec la royal
air force.




Du 28 avril au 5 ami 1943, le bataillon d’infante-        La bataille de tunisie s’achève avec l’entrée symbolique le 10 mai d’un     Ainsi se clôt la campagne de tunisie.
rie de marine du pacifique épaule la force L. Des         détachement motorisé de 10 véhicules à TUNIS.                               les véhicules des compagnies de dé-
actions de détails sont engagées, qui coûtent 60                                                                                      couverte et de combat défileront
blessés. Ce nettoyage n’est pas inutile puisque du 6                                                                                  le 20 mai au cours des fêtes de
au 13 mai, 2000 prisonniers sont faits.                                                                                               la victoire.




                                                                                     38
ouais
                                                                                  au
                                                                                                                                                 CLément ben moi
                                                                        revoir l’afrique, peut-
                                                                                                                                                 je n’y tiens pas !
                                                                       être y reviendrons nous
                                                                                                                                                 fait trop chaud
                                                                          un jour mon vieux
                                                                                                                                                        ici !
                                                                              raymond!




De SEPTEMBRE à Février, la vie se déroule selon un calendrier qui s’arrête le 13 février 1944. Ce jour là, les 5 mois d’efforts sont couronnés de succès et la
DIVISION BLINDEE est admise comme unité combattante. Elle participe au débarquement que les forces alliés préparent. à la fin du mois d’avril et au début du mois
de mai, par échelons, la D. B. Passe en Angleterre. nous embarquons à Mers el Kebir le 28 avril 1944.


            Ben voyons, je                                ha                                                                    ...Ce qui m’inté-
    suis prêt à parier qu’une fois             ha ha ! t’as sûrement                                                    resse avant tout, c’est d’arri-
  en Angleterre tu vas te plaindre              raison martial ! en                                                    ver tout de suite pour pouvoir
     du temps pourri qu’il fait là                   tout cas;;;                                                          repartir... En Françe ! Chez
                bas !                                                                                                                 nous !




      Trois convois se succèdent, respectivement aux or-
      dres du colonel De Langlade, du Colonel Dio et du
      colonel Malaguti. La phase de transfert s’achève défi-
      nitivement le 30 mai. C’est une longue phase d’attente
      car il s’agit de deux mois de mouvements maritimes en-
      tre Rabat ou Oran et Swansea au pays de galle suivis
      de trajets à terre jusqu’a Hull dans le Yorkshire au
      nord de l’Angleterre.




                                                                                   39
mon                                   oui, ben
        vieux, si tu savais comme j’ai envie       ça ce ne sera possible que si
        de m’enfiler une bonne bière ! j’en        nous pouvons sortir ! et per-
         rêve depuis koufra ! et une bien           sonnellement, j’ai bien envie
                      fraîche !                           d’autre chose !




                                                                                oh
                                                                         oh oh ! je vois de
                                                                        quoi tu veux parler
                                                                               l’ami !




                                                                                                                                  Alors les
                                                                                                                             voila ces fameux «
                                                                                                                          Marsouins» ! Parait que
                                                                                                                           ce sont de rudes sol-
            Nous                                                                                                                   dats !
       sommes ar-
       rivés ! Quel
         accueil !




Le soir, nos deux camarades sont de sortie dans un                                                                     Alors
village anglais proche de leur cantonnement.                                                                                                          Regarde
                                                                                                           les beaux militaires ! On n’a
                                                                                                                                                donc celle qui vient !
                                                                                                           pas envie de passer du bon
                                                                                                                                                  plutôt pas mal !
                                                                                                          temps au lieu de s’enivrer de
                                                                                                                    bière !?




                                                        T’echauffe                                       Ben quoi
                                           pas soldat ! C’est sûrement pas ton                ! Ils sont nouveaux et fran-
                      T’es pas              bel uniforme qui l’attire celle là ,              çais ! Je pouvais bien tenter            HA              HA
                 du genre bavard                 Mais plutôt ta solde !                               quand même !                 HA HA HA !      HA HA HA !
                 toi ! Hein mon mi-
                       gnon !




                                                                                                                                             Viens donc
                                                                                                                                  par ici, va ! T’es au-des-
                                                                                                                                  sus de leurs moyens !


                                                                                   40
nous ENTREtenons notre FORME PHYSIQUE, et faisons DES EXERCICES
DE TIR EN PLEINE CAMPAGNE, LE TOUT INSPECTé PAR LES AMERICAINS. à                                         c’est                            je ne sais pas
la fin du mois de juin, une manoeuvre est organisée contre une divi-                                bien joli ces ma-              mais moi aussi je m’impatiente,
sion blindé polonaise dont le cantonnement est proche.                                            noeuvres mais c’est             d’autant plus que les américains
                                                                                                  quand qu’on part se               ont débarqué chez nous y à
                                                                                                       battre ?                           trois semaines !




                                                                       a partir du 21 juillet commencent les mouvements de départ vers les côtes de la
Les marsouins du R. M. T. Reçoivent leurs half-tracks, véhicules       manche. La division doit embarquer à Southampton pour accomplir la mission ainsi définie
de transport et de combat tous terrains. nous peaufinons nos           par le général Leclerc :
matériels et inscrivons les emblèmes de la 2° D. B. sur nos blindés.




                                                                                                        «Libérer le sol national, en acceptant s’il le faut le sacrifice
                                                                                                        suprême, tel est notre premier but. Restaurer la grandeur
                                                                                                        de la françe, tel sera le second»


     Alors que nous embarquons dans nos véhicules, deux
     officiers américains discutent.



         Bon alors,
     tout ce passe bien                                                       Oui impec-
     pour les soldats                                                 cable, ils connaissent à
        Français ?!                                                fond nos matériels. Ils ont
                                                                    apris en si peu de temps !
                                                                       C’est remarquable !
                                                                                                                       Ils n’ont rien formulé ?
                                                                                                          Aucune demande ? je sais pas moi, des ou-
                                                                                                          tils quelconques ou autre chose d’’utile !


                                                                                                                             eh bien capitaine,
                                                                                                         tout ce qu’ils demandent, c’est du boche ! ils veulent du
                                                                                                                         boche et tout de suite !




                                                                                                                                                           du
                                                                                                                                                     boche ! rien que
                                                                                                                                                          ça !?
                                                                                   41
LA bAtAILLE dE fRANcE
Fouler la terre de françe constitue un événement à
part entière qui exalte et stimule le moral des sol-
dats engagés dans les forces françaises libres. La li-
bération du territoire national constitue NOTRE raison
d’être dans cette guerre.




                                                                                                                              Individuellement et collectivement,
                                                                                                                              NOUS VIVONS la traversée de la
                                                                                                                              manche avec émotion et laissONS
                                                                                                                              éclater NOTRE joie lorsque la côte
                                                                                                                              est en vue, devant UTAH BEACH, à
                                                                                                                              l’est du cotentin. Bien que le dé-
                                                                                                                              barquement de la deuxième division
                                                                                                                              blindée soit une opération militaire
                                                                                                                              entourée du plus grand secret et
                                                                                                                              qu’il n’y ait pas de cérémonie, NOUS
                                                                                                                              SOMMES sur le point d’accomplir
                                                                                                                              le geste fatidique : Toucher le sol
                                                                                                                              français !


                                                         En revanche, le débarquement s’avère pé-
                                                                                                      Pour NOUS tous, débarquer en françe métropolitaine signifie
                                                         nible par sa lenteur. Les trois bataillons
                                                                                                      entrer dans l’action.
                                                           débarqueront sur une période qui
                                                                     s’étend du 1 au 5 août tan-
                                                                                 dis que le ciel se                                         C’est
                                                                                     couvre au fur                                    bon martial, vas y
                                                                                        et à me-                                      doucement ! C’est
                                                                                           sure.                                           ça !




                                                                                  42
EH lucien,                 Exact ! J’es-
t’’as de la famille dans    père que j’aurai l’occasion de
    le coin je crois ?       dire bonjour à mes vieux !




                                                                                        Allez,
                                                                            allez, on se dépêche, on va
                                                                           pas moisir ici ! Il y a du fritz
                                                                           qui nous attend plus à l’est !


                                                                      Reçu mon
                                                             lieutenant ! Je crois bien
                                                              qu’ils nous attendent à
                                                               paris en sirotant leur
                                                                   maudit schnaps !


                                          je
                            pense bien ! moi mes parents
                           habitent en zone libre, je les
                           verrai à la fin de la guerre !




                                                                 Les différents groupements tactiques sont dirigés peu à peu
                                                                 vers leurs bivouacs respectifs entre la Haye-du-puits et Lessay,
                                                                 notamment autour du village de Vesly, où le P C. Du general reste
                                                                                                               .
                                                                 jusqu’au 6 août. De sainte-mère l’église à la Haye-du-puits, le pays
                                                                 est dévasté. Les villages sont réduits à l’état de décombres.
                                                                 Des cadavres de bovins jonchent les prairies. Des carcasses de
                                                                 véhicules américains ou allemands temoignent de la dureté des
                                                                 combats.
                                                      43
Le 12 août, la deuxième compagnie du 1/RMT arrive en vue d’Alen-
                                                                                                                                                   çon. La résistance allemande se manifeste. Après plusieurs ten-
                                                                                                                                                   tatives, c’est le lendemain matin très tôt que la ville est prise.




en effet le general Leclerc s’apperçoit que
les ponts de la ville sont intacts. L’occasion
est trop belle. Les ordres ne tardent pas.                                                                        Mais à ce moment là, deux feld-gen-
                                                                                                                  darmes montaient la garde ...

                     fonce
              lucien, fonce ! on
             doit prendre cette
             bon dieu de ville le
              plus rapidement
                  possible !
                                       Je                                                                                                      Ah,
                                  fais ce que                                                                                          Hans, guck mal da
                                 je peux, mon                                                                                           sind FranzÖsen,
                                vieux ! Et fais                                                                                             scnell !*
                                gaffe qu’il n’y
                               ait pas du fritz
                                 dans le sec-
                                  teur, hein ?




                                                                                                                                                                                  9
                                                  *ach ! hans, regardent moi za, ze zont des franzais ! schnell




                                                                                                                                              44
sûrs d’eux, les deux soldats enfourchent        ... mais les ayant vus, je les attends à une intersection.
leur becanne et foncent droit en direction de
mon half-track ...




   9                                                                                                                                     bouffe
                                                                                                                                         toi ca !




                                                                                                     et
                                                                                                  voila, je
                                                                                                 crois mon
                                                                                              vieux que nous
                                                                                               avons liberés
                                                                                                 alencon !




            c
                                                                                                                                        oui,
                                                                                                                               grâce à la bonne intui-
                                                                                                                                 tion du general !




                                                                                             à 5 H 30 , La ville est occupée par les français. Les
                                                                                             ponts bénéficient d’une protection particulière. DIO et
                                                                                             ses sous-groupements assurent le nettoyage de la ville
                                                                                             dans la matinée.




                                                                   45
le contact avec la population est chaleureux. Aux cris de vive la françe
                                 ! Vive de gaulle !, Les habitants brandissent de petits drapeaux tri-
                                 colores et offrent aux soldats les spécialités régionales, tout par-
                                 ticulièrement les alcools, dont la dégustation jalonnera toutes les
                                 étapes victorieuses de la campagne de françe.




                                                                                  Mais la route qui mène vers paris est proche et dans l’esprit des hommes, la libé-
les combats vont continuer pour nous. nous trouverons sur notre chemin
                                                                                  ration de strasbourg passe par paris. Depuis le milieu du mois d’août, le general
plusieurs unités de panzer et d’hommes de la Wehrmacht. Plusieurs seront
                                                                                  Leclerc tente de se voir accorder par le commandement américain la mission pour
fais prisonniers. Beaucoup de matériels ennemis seront détruits. Dans les
                                                                                  laquelle la deuxième D. B. A été prévue dans l’esprit de DE GAULLE puis d’Eisenhower
rangs français il y aura aussi plusieurs blessés et tués.
                                                                                  au début de l’année 1944 : S’emparer de Paris.




                                                                                 46
Or, le 15 août, à son P C. De Fleuré, le general Leclerc apprend par le general Haislip qu’une partie du XV Corps américain fait mouvement vers la seine en aval de paris.
                        .
Une tactique d’encerclement semble s’amorcer pour déborder la ville par le nord et le sud et la cueillir comme un fruit mur. Seulement, à cette date, des grèves sont
déclenchées. Le 19, c’est une véritable insurrection lançée par les forces françaises de l’intérieur et une partie de la résistance. C’est pourquoi dans l’esprit de Leclerc,
il faut venir à leur secours le plus rapidement possible.




                                Au sud de la Croix-de-Berny, à quelques
                                kilomètres de paris...



                                                                                                     dronne !
                                                                                           qu’est-ce que vous foutez là
                                                                                                   nom de dieu !




    dronne !                                                                                             Mon ge-
 pourquoi revient-                                                                              neral, j’exécute l’ordre
il par ici celui là !                                                                         que j’ai reçu : Me rabattre
                                                                                              sur l’axe, au point où nous
                                                                                                        sommes !




                                                                                    Filez droit
                                                                          sur paris, entrez dans paris !
                                                                               Coûte que coûte !




                                       Écoutez
                                     dronne, il ne faut
                                    jamais exécuter les
                                      ordres idiots !




                                                                                     47
tout
                                                                   de suite mon general
                                                                   mais je n’ai que deux
                                                                   sections d’infanterie,
                                                                    il me faudrait des
                                                                         moyens !




                                                                   prenez ce
                                                              que vous trouverez,
                                                                  faites vite !




                                                                 Si je
                                                    comprends bien mon general,
                                                    j’évite les résistances, je ne
                                                     m’occupe pas de ce que je
                                                        laisse derrière moi !


                                                                                      C’est cela,
                                                                            droit sur paris ! Passez par
                                                                           où vous voudrez, il faut entrer.
                                                                               Vous leurs direz que la

                                                                                                Division toute
                                                                                            entière sera demain
                                                                                             matin dans paris !




Inutile de préciser l’objectif. L’objectif n’est pas militaire. Dans l’esprit du gene-
ral, c’est clair, c’est évident, l’objectif est psychologique. Il s’agit de remonter
le moral de la résistance et de la population soulevée.




       9
                                                                              48
le vendredi 25 août, nous entrons dans paris, nous
aurons à faire face à quelques poches de résistances                                    ça me
allemandes. Les nazis n’ont pas encore compris que tout                          parait bizarre, les
etait fini pour eux.                                                               rues semblent
                                                                                     désertes !              fais
                                                                                                        gaffe alors !
                                                                                                       ça sent le fritz
                                                                                                         à plein nez !




                                      achtung !                                                                  va
                              voilà un blindé ennemi                                                     z’avoir pourquoi
                             qui viens droit zur nous                                                    l’ober-lieutnant
                                 ! préparez vous !                                                     z’obztine à vouloir
                                      schnell !                                                         encore ze battre
                                                                                                          alors que les
                                                                                                         alLIés encercle
                                                                                                          paris ! pauvre
                                                                                                                fous




                                                                  c
                         Merde !
                    Une batterie anti
                   char droit devant
                     nous ! Prépare
                    toi a faire feu !




                                                                                     arthung,
                                                                                      fire !




                                                                                                                  c
                                                          entre temps, notre half-trak pénétrait
                                                          aussi dans paris.




                                                                           49
Mais notre avancée est arrêtée car les F .I. ont repéré un panzer
                                                                   .F                                                              dépêche
                           «panthère» au bout de la route qui mène à l’hôtel de ville.                                       toi clément, avant
                                                                                                                            que ce tank ne nous
                                                                                                                                apperçoive !



                                                             eh
                                                     les gars, progressez à
                                                 pied et prenez un bazooka, il y
                                                  a un panzer au bout de cette
                                                              rue !




En effet le panzer avance au pas et vérifie s’il n’y a pas de sol-                                               planque
dats français dans les parages.                                                                                  toi là !




                                                                                Le « Panthère» stoppe. Il active sa
                                                                                tourelle pour effectuer un tour
                                                                                d’horizon.




                Bordel                                                                    C’est
          de dieu ! Il nous                                                        bon je suis prêt,
         a repéré ! Prépare                                                         je l’ai dans ma
           toi à tirer mon                                                          ligne de mirE !
                vieux !




                                                                           50
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Les Marsoins de Leclerc

  • 1.
  • 2. pRESENTATION, Actions, capacités, LE VEHICULE DE COMBAT D’INFANTERIE caractéristiques du régiment : (VBCI) : Le nouveau véhicule blindé de combat d’infanterie est adaptée à Le Régiment de marche du Tchad (RMT) appartient l’engagement au sein d’une force blindée. à la 2ème Brigade Blindée, unité prestigieuse créée par Caractéristiques : le général LECLERC en 1944. Masse à vide < 18 tonnes Masse maximale en ordre de combat < 28 tonnes Il est composé de 1200 hommes et dispose d’une L x l x h : 7,80 m / 2,98 m / 2,26 m soixantaine d’engins blindés. Il est le seul régiment Equipage + groupe de combat : 2 + 9 hommes mécanisé des troupes de marine. Stationné à Meyen- Protection : heim (Haut-Rhin), ses missions se situent essentielle- Caisse aluminium à haute résistance ment hors métropole. Blindage métallique homogène rapporté (acier THD, titane), Depuis 11 ans, le RMT a participé aux opérations protection pare-éclats / NBC / incendie (compartiments mo- majeures de l’Armée de terre : ex-Yougoslavie, Ko- teur et habitacle) / anti-mines / anti-laser des optiques sovo, Bosnie, Macédoine, Tchad, Afghanistan, Côte Système de leurrage infrarouge (LIRE 30) Système d’autoprotection GALIX d’Ivoire, Liban, Sénégal et Guyane. Signature radar et thermique optimisée Parallèlement aux missions extérieures le RMT as- sure des missions intérieures de protection du terri- Mobilité : 8 roues motrices, dont 4 directrices à grand débattement toire national telles que VIGIPIRATE et Héphaïstos Moteur Diesel 550 ch. (lutte contre les feux de forêt). Boîte de vitesse automatique / vitesse 100 km/h Le régiment possède le système d’information régi- Système de braquage court par freinage unilatéral mentaire (SIR) dans le cadre de la numérisation de Autonomie ~ 750 km l’espace de bataille (NEB) et a participé à l’évalua- Armement : tion technique et opérationnelle du système FELIN Canon de 25 mm x 137 OTAN à double alimentation du fantassin du futur. Enfin, en 2011, il sera doté du Capacité d’observation, de visée et de tir au poste chef d’en- gin 300° en vision épiscopique et 360° avec lunette jour pa- VBCI, nouveau véhicule de combat d’infanterie. noramique et moyen d’observation panoramique thermique ; vision jour/nuit. Mitrailleuse coaxiale de 7,62 mm OTAN Conduite de tir intégrant télémètre laser et caméra thermique.
  • 3. LE SYSTEME FELIN : Le FELIN (Fantassin à Equipement et Liaisons Intégrées) est un système intégré et modulaire pour le combat débarqué moderne. Insigne de la 2°Brigade Blindée Amélioration des performances : OBSERVATION (jour et nuit) / CAPACITE DE TIR / PROTECTION / MOBILITE / COMMU- NICATION / SOUTIEN / MODULARITE. Caractéristiques générales : masse du système : 24 kg pour 24 heures de combat avec sac de combat modulaire, gilet électro- nique et gilet balistique souple, arme, munitions. SIT COMDE / Plate forme Electronique PEP / Réseau Radio d’Information Felin RIF / Bandeau ostéophonique communi- cant / Sur-coque Optronique avec caméra IL (vision de nuit) / Lunettes d’armes (IL ou IR, DRI, vision déportée, écran de contrôle) / Jumelle JIM MR / Tenue de combat / Protection NBC et balistique / Tenue maîtrise des foules / KIT d’intégration vé- hicule (prévu pour le VBCI) / Sources d’alimentation énergie (batterie longue durée) Insigne du RMT crédits photo : FELIN : M. PARINGO 77
  • 5. PAUL-LOUIS AMEZTOY PASCAL PELLETIER LES MARS UINS DE LECLERC de Koufra a Kaboul 1940 - 2009 1
  • 6. REMERCIEMENTS Je remercie l’ensemble des personnes qui ont aidé à la réalisation de cette bande dessinée : tout d’abord le Mémorial du maréchal Leclerc, en particulier monsieur Pegulu de ROVIN ; le colonel LAURENTIN , rédacteur en chef de CARAVANE© ; la mairie d’Alençon ; ZEPHYR EDITIONS© et en particulier monsieur PARINGAUX . Je remercie aussi la famille Nevot qui nous a permie de sortir et d’imprimer ce livre. Je remercie aussi ma compagne, Eva, ainsi que sa fille, Maelya, qui m’ont soutenu dans ma tâche même lorsque je ramenais mon travail à la maison. PARTENAIRES OFFICIELS PAUL-LOUIS AMEZTOY Né en 1981 à Bordeaux, il s’en- gage au Régiment de marche du Tchad en 2005. Diplômé d’une école supérieure de commerce, il occupe dès son arrivée le poste d’officier communication du régi- ment. Responsable de la cellule, il réalise avec son équipe plusieurs magazines et co-écrit un ouvrage sur la ville de Noyon. Durant sa dernière année à la tête de la cel- lule communication, il s’attachera principalement à mener à bien en tant que chef de projet et scé- nariste, la réalisation de la bande dessinée sur l’histoire du RMT. CREDITS DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Colonel de Henry MEDLEGE DIRECTEUR DE LA REDACTION : Lieutenant Paul-Louis AMEZTOY DESSIN ET SCENARIO : Lieutenant Paul-Louis AMEZTOY Caporal-chef Pascal PELLETIER COMITE DE REDACTION : Lieutenant colonel Phillipe GOUËSMEL Capitaine Pierre GAYRAUD PASCAL PELLETIER Major José TOCA Né en 1976 à Châteaudun, il s’en- gage au Régiment de marche du Tchad en 1999. En 2007 il est af- fecté à la cellule communication. Il contribue à la réalisation du jour- Réalisation graphique, dessin : Pascal PELLETIER nal d’information régimentaire où Lettrage : Paul-louis AMEZTOY ses connaissances en infographie Correction : Ariane de MEDLEGE et en mise en pages seront mises Loi n° 49.956 du 16 juillet 1949 sur les publications destinées à la à profit. Il crée plusieurs illustra- jeunesse. Directeur de publication . Dépôt légal : 15 juin 2010. ISSN tions du « marsouin Jerry » pour le 978-2-9537749-0-0. Impressions: LESAFRE S.A Belgique, Tél : 00 journal d’information du régiment 32 69 888 788. ©2009, 2010 Galaxie Comics Characteres, et les Editions et crée une gazette en Afghanistan du Serment INC. © 2009. Tous droits réservés. «Les Marsouins de en 2008. En 2009, après avoir ob- Leclerc» et tous les personnages de ce numéro sont la propriété de tenue son examen de photographe, Galaxie comics Characters et des Editions du Serment INC. «Les il se voit proposer la lourde tache Marsouins de Leclerc» et tous les personnages de ce numéro sont la propriété intellectuelle de leurs auteurs. Cette publication est sous de mettre en bande dessinée toute licence de Galaxie Comics INC. www.galaxiecomics.weonea.com. l’histoire du RMT.
  • 7. Le 23 mai 1988, sur la côte bretonne. Martial Clément vIENT de mourir. sa famille assistE ...Et ainsi nous à son enterremenT. rendons hommage à Martial Clément qui nous quitte pour rejoindre le seigneur ! Nous ne l’oublierons jamais... Amen ! Allons maman ! Ne restons pas là, partons ! Tu te fais du mal. Papa ! Non mon Grand- Grand-père est parti fils, mais sache qu’il sera père, c’etait un au ciel ? toujours dans nos héros ? Hein On ne le reverra coeur ! Je vais te papa ! plus jamais ? raconter les exploits de ton grand- père afin que ces souvenirs soiENt eux aussi dans ton coeur ! Bien plus qu’un héros KURTYS ! Bien plus qu’un héros... 3
  • 8. Un peu plus tard la fa- , mille Clément se rend maman, dans la Beauce, Dans la je peux aller au bien- maison familiale du grand- grenier ? j’aimerais sur Kurtys, père décédé. regarder les vieux mais ne albums photos de derange pas grand-pére ! tout s’il te plait ! non maman ! que de vielles choses ! tiens, les vieux livres de papi ! Son journal de bord ? wouahh !! 4
  • 9. Tout commence pendant la deuxième guerre mondiale. l’Allemagne nazi dé- clenche les hostilités en septembre 1939 en attaquant la pologne. à ce moment-là, je m’engage dans un regiment du génie au coeur de la ligne Maginot, dans l’attente d’une éventuelle invasion allemande. A cette époque, je rêve d’action héroïque et de victoire. Désireux de com- battre, je m’engage dans le 2éme régiment étranger pour être aux cotés des britanniques, en Norvège. La campagne allemande en Norvège commence dès les premiers jours d’avril 1940. Narvik est la dernière cible stratégique pour les Allemands qui ont rapidement conquis le sud du pays. Ils arrivent à Narvik avec 10 destroyers et balayent sommairement les gardes-côtes faisant face à l’entrée du fjord. une fois amarrés au port de Narvik, Ils ont que peu de répit puisque le 10 avril, 5 destroyers britanniques font leur apparition à l’entrée du fjord et transforment le port en véritable cimetière pour bateaux. la flotte allemande parvient à les repousser, mais accuse de sérieux dégâts. 5
  • 10. Trois jours plus tard les alliés envoient cette fois 8 destroyers et , 1 cuirassé pour déloger l’expédition allemande. En infériorité, les Alle- mands reculent et sabordent leurs derniers navires dans le fjord pour sauver les marins rescapés. Ceux-ci se réfugient dans les montagnes en- neigées qui bordent Narvik, laissant la ville aux mains des alliés. oui moi c’est Martial Clément. Avant Salut camarade, moi j’étais dans la ligne Maginot et c’est Raymond. Lucien Ray- puis comme il ne ce passait pas grand ème mond du 4 régiment étran- chose la-bas, je me suis engagé au ger ! T’es nouveau ? 2ème R.E. J’avais appris qu’un corps expéditionnaire se montait, j’ai sauté sur l’occasion ! Okay les gars, on em- Le GAAC bombarda la cote et les alentours pour dé- barque tous dans les barquasses et on prend loger d’éventuelles poches de résistance allemande et position. Nous devons établir une tête de pont sur permettre aux troupes du corps expéditionnaire de dé- Narvik et attendre l’arrivée des renforts ! barquer. 6
  • 11. Peu de temps après, alors que les allemands tentaient de reprendre la ville, les hommes de mon régiment, le 2éme régiment étranger, débarquè- rent et rentrèrent en contact avec l’ennemi. allez les gars, on y va ! a l’assaut ! Chef , prenez vos hommes et débordez par ce secteur, nous allons les prendre à revers ! Lucien ! Mon vieux, ça va ? Bouge pas, les infirmiers vont venir, ça va aller ! AARGGGHHHG Infirmier !!! 7
  • 12. Coura- ge mon vieux ! Et puis c’est c’est bon pas fini pour toi ! caporal, on s’en occupe ! Le corps expéditionnaire tenta de repous- ser les forces de l’axe, mais en vain. L’en- nemi était supérieur en nombre et très aguerri aux conditions polaires. Les alle- mands n’allaient pas tarder à prendre le controle total du royaume de Norvège. mon dieu, ma tête me fait un mal de chien ! Ne t’inquiète pas pour ça, pense plutôt à te rétablir au plus vite ! J’espère et puis dis toi que tu que l’on ce reverra ! vas pouvoir être bien choyé J’ai pas encore dit mon par les infirmières, grand dernier mot. veinard ! Le bombardement de narvik continua, mais c’était peine perdue. Dans les états majors Britan- niques, on parlait déjà de rapatrier l’ensemble des forces qui se trouvaient sur place... 8
  • 13. Schnell ! schnell ! Je et que crois que comptes-tu faire, c’est fini pour Martial, une fois en nous ! En tous Angleterre ? cas pour la Norvège ! Eh bien ,beaucoup parlent de partir pour l’Afrique ! L’empire pourrait conti- nuer la guerre et ne pas accepter la réd- dition de Pétain. C’est une idée inté- ressante ! Finalement, le 28 mai 1940, le corps expédition- naire quitte la Norvège. nous embarquons pour l’Angleterre où d’autres aventures nous atten- dent... Médaille de la campagne de Norvège. 9
  • 14. Le 15 juin 1940 je débarque à Souhtampton puis m’engage Le 18 juin dans les forces française libres pour la durée de la guerre. J’ embarque à Liverpool le 29 août sur le «commandant Dubosc», pour l’Afrique équa- toriale française. Après 30 jours de traversée en bateau, je débarque à Douala avec mes camarades, le 08 octobre 1940. De là sous sommes accueillis par le com- mandant Leclerc. Le général de Gaulle avait fait le voyage avec nous. 10
  • 15. Encore mal remis du revers essuyé à Dakar, le Général de Gaulle est vite rassuré par l’accueil que lui fait Leclerc à Douala. Suivi des Hommes de Mon- clar et de Koening, il mesure toute l’ampleur du travail accompli en passant en revue le régiment de tirailleurs camerounais et la légion du Cameroun, que Leclerc prépare déjà au combat. Le 21 octobre, le Général de gaulle pointe l’index sur la carte et, désignant l’oasis de koufra puis le Fezzan, pro- nonce ces simples mots : très bien Il mon général ! y a ça... et ça ! Vous Et bien les m’avez l’air bien gars ! Il y a de l’action en Ben je enthousiastes ! perspective ! t’avouerai qu’il était temps ! J’ai envie de me faire de l’ita- lien et surtout du Boche ! 11
  • 16. Mais avant koufra, deux raids sont effectués. L’un sur le Tedjéré et l’autre sur Mourzouk. je participe au raid mené par le Capitaine Sarrazac. L’objectif est le poste italien situé au sud du Fezzan. Le groupe nomade du Tibesti est constitué de 48 hommes et de 63 chameaux. L’itinéraire bout de plusieurs heures de marche, est pénible et des difficultés d’approvisionnement en eau accroissent la fatigue. C’est durant la patrouille fait une halte près d’un cette opération que je retrouve mon camarade lucien Raymond. plan d’eau, pour la nuit... Halte ! pied a terre, on se place ici pour la nuit ! Raymond! salut clement, salut camarade Je suis arrivé par le dernier avion il y T’es arrivé quand ? Je a une quinzaine de jours ! t’avais raison, t’ai même pas vu débar- tu sais les infirmières etaient très quer ! mignonnes ! 12
  • 17. Moi aussi, et puis les patrouilles à dos de chameaux, Beaucoup en profitent pour se ça me gonfle ! Vivement que l’on ai rafraîchir, laver un peu de linge J’en ai des véhicules. et remplir les gourdes. plein les pat- tes ! J’espère qu’on va trou- ver de l’action en chemin ! Tiens ! Étrange ce rassemblements de Bellah ! J’ai l’impression qu’ils complotent un mauvais coup ! la nuit tombé, je vais suivre l’un des bellah... le lendemain matin, je ren- dis compte au lieutenant Sarrazac... Mais il est en train de déserter ! J’aurais du prendre mon arme ! Bah après ...Et donc je l’ai Espérons ! tout, il a peut être peur ? vu partir ! Soyons quand même sur nos gardes Pour moi il a ! Si un autre tente de s’enfuir, vous déserté par l’abattez, compris ? peur ! 13
  • 18. Puis le long périple a travers le dé- sert, reprend. Les jours s’écoulent péniblement, la fatigue, le manque d’eau se font ressentir. Mais nous gardons le moral. Le 12 janvier, en début de soi- rée, le fort est atteint. à Nous sommes l’attaque ! ouvrez le en vue du fort, dites aux hommes de se feu ! tenir prêts et en silence ! ça à l’air bien calme, avec un peu de chance on va avoir l’ef- fet de surprise ! 14
  • 19. à ce moment là les italiens ripostent avec un feu bien nourri. Nul doute qu’ils nous attendaient ! 15
  • 20. diable ! ça tire tous azimuts ! nos hommes tom- bent comme des mouches . tout le monde se re- plie, allez, allez ! devant la supériorité numérique de l’ennemi, on n’a pas d’autre choix que de se replier ! mais ça n’est que partie remise ! La trahison du Bellah nous a couté cher ! 16
  • 21. Entre temps, le 31 décembre 1940, un Blen- heim effectue d’Ounienga une reconnaissance photographique sur l’oasis de koufra situé à 2200 kilomètres de fort Lamy. okay très bien ok, Mc Dughan, on arrive au Sean, on prend ces nous y voici ! c’est dessus de la position ! maudites photos et le vieux qui va être on se tire avant que content ! ça ne barde pour nous ! c’est bon pour nous ! allez on repart pour fort Lamy. 17
  • 22. bien sûr, à fort Lamy, le colonel Leclerc ne reste pas inactif. Il veut absolument Koufra dont l’importance est reconnue depuis longtemps par les autorités françaises. Ainsi, les préparatifs vont bon train. ... Voila en bien ! ce qui concerne le déroulement rompez ! des opérations ! Y-a-t’il des questions ? Cela dit, cette fois on est Martial, mieux armés et on va j’espère que cette fois être motorisés ! on ne va pas vers un nouvel échec ! j’espère bien aussi lucien ! 18
  • 23. Le 16 février 1941 nous faisons route vers koufra après avoir fait une halte au puits SARA. Nous sommes aux ordres du commandant DIO ; Le terrain est difficile et la température, chaude le jour, très froide la nuit, est éprouvante. Les chauf- feurs sont à peine préparés et nous peinons beaucoup . Les desensable- ments sont éreintants. Quelques chauffeurs ont participé à des convois bon dieu que entre KORO-TERO, FAYA et j’en ai ma claque de ce OUNIENGA et c’est tout. sable et de ces pierres ! Ils n’ont qu’une très faible pratique du sable. Il faut d’ailleurs une rude expérience du dé- sert pour repérer d’un seul coup d’oeil l’endroit qui sera franchi d’un coup d’accélérateur et celui tu qu’il faudra contourner serais resté chez toi s’il n’y à tout prix ou celui où avait pas eu cette guerre et tu aurais la vitesse pourra être conduit ton tracteur dans les champs ! poussée à son maximum. c’est pas mieux ! sans doute mais il n’aurait pas fait aussi chaud ! c’est quoi ce bruit ! on dirait... un Tou- avion de re- jours à te plaindre ... connaissance Italien ! 19
  • 24. soudain, L’avion italien pique en direction de notre Chevrolet et ouvre le feu. Ce salopard va pas nous lâcher avant qu’il ait eu au moins l’un d’entre nous ! on va se diriger vers cette palmeraie ! 20
  • 25. notre colonne cherche un refuge en attendant que l’avion ennemi quitte les lieux. Mais une partie de la saharianna nous attendait pas loin... Dès qu’ils sont sur nous vous ouvrez le feu ! Débarquez du camion, mettez vous a couvert et ouvrez le feu ! saute du et véhicule lucien, je vais les mais !!! attirer vers moi et faire diversion ! oui missié ! 21
  • 26. la chevrolet explose sous le feu ennemi ! il est temps pour moi de sauter ! met- tons nous à couvert, ces salopards nous ont tendu une du coté italien ça canarde embuscade ! MAIS les tirailleurs du tchad contournent la position ennemie et prENNEnt les italiens à revers. Ils ouvrent le feu. On dégage, il nous ont bien eus sur ce coup la ! ce sont vraiment des durS à cuire ces français ! 22
  • 27. j’ai la vague impression qu’on va pas tarder à les re- Ah ! voir, ces gars là ! ils sont beaux les hommes de benito ! L’intensité du feu ne faiblit pas entre les adversaires, plu- sieurs véhicules sont atteintS et brûlent mais la fougue des français vient a bout de la résistance italienne. Menacée dans plusieurs direction, la saharianna se replie. La saharianna détalE telLE UNE MEUTE de fennecS par un temps pourri ! après cette altercation, nous rembarquons à On s’est bord de nos véhicules, en direction de Koufra. bien battu chef ! Nous ça avons Ete bien plus va, tu t’es bien tenaces que les ita- débrouillé mon liens ! vieux ! Les Français ont su se montrer plus incisifs et prouvent leur capacité d’adaptation en ayant battu sur son propre terrain une unité ennemie réputée supérieure. 23
  • 28. Le 19 février 1941, le fort dresse sa masse comme un défi. Il est de taille. protégés sous les couverts de l’oasis, NOUS NOUS installOnS pour un siège en règle. bien ! on va pouvoir se concentrer sereinement Mainte- sur notre nant les gars, c’est là que tout proie ! va se jouer, alors pas de quartier ! nous sommes prêts de notre côté ! 24
  • 29. La bataille s’engage. Le lieutenant Cecaldi, qui ne dispose que d’un seul canon de 75 mm Schneider, commençE à bombarder le fort. LES mortiers de 81 mm sont eux aussi de la partie et leurs tirs ne cesseNT de harceler l’ennemi. FEU ! 25
  • 30. Comme NOUS NE disposONS que d’un seul canon de 75, il NOUS FAUT faire croire à l’ennemi que nous en avions plusieurs. Ainsi le lieutenant Cecaldi fAit bouger sans cesse le canon de place TOUT en bombardant le fort sans discontinuer. Ses obus parvIENNENT à ouvrir des brèches dans le mur d’enceinte du fort et sèment la panique chez les italiens. allez les gars, on bouge de place, vite ! oui mon lieutenant ! vu le tireur à droite du fort ? je vais me le faire ! ok lucien, un verre d’eau si tu gagnes ! Préparez un autre obus et pointez vers le coin droit du fort ! Nous sommes prêts mon lieute- nant ! FEU ! 26
  • 31. Je doit bien avouer que ce canon de 75 nous a donné quelques sueurs froides. Ce canon comportait un récupérateur à gaz dont les joints, sous l’effet de la chaleur intense en région saharienne, perdaient leur étanchéité. Il fallait constamment le regonfler à l’aide d’une bouteille d’azote ou d’une pompe à air spéciale. Ce jour la, comme à l’habitude, nous avons regonflé le récupérateur et tout paraissait en ordre lorsque tout à coup au moment du tir, le tube recule en , arrière dans un chuintement qui nous glace. Que faire ? Nous ramenons à la main en batterie, nous éloignons les servants au maximum et le maréchal des logis Grand chef de pièce, ordonne le feu. Miracle ! Le tube recule normalement et revient à sa position initiale. Nous avons bien ri ! , Peu après on nous ordonne à lucien et à moi, d’aller faire un coup de main sur la façade nord du mur d’enceinte du fort. Il y a un petit groupe de sentinelles qui ne nous a pas vus. Nous en profitons pour lancer nos grenades ! 27
  • 32. Le temps s’avère notre allié. Acculé psychologi- Les pourparlers vont durer ça y une plombe ! Je ne vais pas quement à la reddition, est ! ils sont «al attendre, que l’on me prépare le commandant italien dente» ! un véhicule ! cherche une sortie hono- rable. Dés le 28 février, les italiens amorcent le dialogue. La teneur des pourparlers laisse ap- paraître un adversaire au moral défaillant. Le 28 soir , Leclerc fait reprendre le bombar- dement et le 1 mars 1941 les défenseurs du fort cèdent. Le drapeau blanc est hissé et un émissaire italien entame les négociations. Devant la lenteur des négociations, Lucien ! Il le colonel brusque les choses en y a le vieux qui nous montant dans une camionnette du ok demande de l’emmener peloton porté. martial , directement au fort ! allons y ! L’arrivée du colonel Leclerc désoriente la garnison et nous embarquons avec autorité le parlementaire italien et son chef , Le capitaine Colonna. sur ordre de Leclerc, nous nous dirigeons vers le fort qui ouvre ses portes ! colona rassemble ses officiers et les lui présente. Tout le monde les mains au dessus des têtes ! Al- lez ! avanti ! 28
  • 33. je voulais ah ah ah ! simplement discuter, ben voyons ! allez, vous n’aviez pas le avec les autres ! droit d’entrer ! En et bien, Re- tout cas vous êtes de nous allons prendre gardez ! ça nous fera sacré gaillard vous, les ça pour un compliment ! , un bon trophée ! français ! hein lucien ! C’est à ce demander comment une armée aussi mal équipée et mal habillée, ai pu nous avoir en si peu de temps ! C’est dans un dénuement presque total que nous avons osé entreprendre la libération de notre pays. Et nous sommes alors loin des rivages normands ! Le gouvernement de vichy nous désigne comme une poignée de «dissidents». S’il nous manquait un but, un symbole autour duquel fédérer nos espoirs , Le colonel Leclerc nous le donne le lendemain, de koufra, le 2 mars 1941 lors de la prise d’armes. Il prononce une courte allocution, qu’il achève ainsi : JUREZ DE NE DéPOSER LES ARMES QUE L’ORSQUE NOS COULEURS, NOS BELLES COULEURS, FLOTTERONT SUR LA CATHéDRALE DE STRASBOURG. 29
  • 34. en février 42, raymond et moi intégrons le groupement du commandant hous. Objectif : la prise d’El Gatroum Le groupement progresse durant la journée du 28 février et atteint les abords de Gatroum en fin d’après midi. Protégés par une visibilité à peu près nulle, les véhicules s’approchent. Déveine ! à 2000 mètres du fort, ils s’ensablent. L’approche se poursuit à pied. Redoutant que nous soyons découverts dans une position aussi vulnérable, le commandant Hous décide une action rapide. avec Le lieutenant Dubut, raymond et moi surveillons Il le fort. faut absolument pénétrer a l’in- térieur du fort et ce, avec l’effet Très de surprise la plus totale ! bizarre, le fortin semble vide ! Le lieutenant Dubut, travestissant ses hommes en nomades, se dirige à leurs tête vers le bâtiment ... mon Comment ? lieutenant, je crois Non... vous n’y pensez que je viens d’avoir pas ! ? Après tout, une idée pourquoi pas. 30
  • 35. c’est bon, on vient de passer les trois rangées de barbelés ! Comment faisons nous mon lieutenant, on clément vous monterez la rentre et on tire dans le tas ? garde à l’entrée pendant que raymond et moi nous nous occu- perons des sentinelles et du poste de garde ! non sergent ! mais ! qu’est-ce que c’est que très bien, ce bordel ! y viennent allons y ! d’où ces nomades ! diantre ! y a pas un chat ! eh ! Les mains bien que faites vous... en évidence mon commandant merde, les héros de et ne faites pas le mariol, koufra ! n’est ce pas ? et c’est peu de le dire ! 31
  • 36. Mais au même moment, un planton sort du poste T’as qu’à pour mettre aux arrêts le soi disant nomade... croire ! T’as sûre- ment vu la vierge toi et ci c’est pas le cas... eh vous ! HALTE ! Peu de temps après, le lieutenant Dubut investit le fort, rassemble la garnison ...Tu vas italienne et la place est prise. La ruse a réussi. Le commandant Hous organise pas tarder a lui l’occupation , Mais celle-ci est de courte durée. Le 1 mars un bombardier italien, dire bonjour de que les signaux émis par le fort ne trompent pas, nous bombarde. nous incendions ma part ! le poste et nous replions à l’ouest. 32
  • 37. Vers la fin janvier 1943, les hommes de la «FORCE L» dont je fais partie se rassemblent Le commandant poletti du groupe nomade du borkou a pas loin de Nalut à proximité des forces britanniques, pour la campagne de tunisie. nous nous réussi à dégoter, sans doute auprès des Anglais, une reposons, profitant de produits frais. boite de corned beef. Il charge son goumier personnel de préparer un rata maison avec des carottes, des navets et du piment. tenez Pouah !! chef ! vous me di- C’est immonde ! C’est quoi cette rez si c’est bon ! tambouille, goumier ! N’en met pas énor- mément, vieux ! Le piment c’est pas mon fort ! Ben Dit Ben j’ai voyons ! ça, c’est de l’huile moi fiston, t’as foutu mis cette huile spé- d’armement ! à l’avenir, de- quoi dans ton rata ! ciale pour la cuisine, mande avant de commencer à C’est immangeable ! mon commandant faire quoi que ce soit ! ? 33
  • 38. ensuite, nous rejoignons les boches au lieu dit : kSAR RHILANE Depuis le 9 mars 1943, les avants postes de les boches Leclerc sont en alerte. arrivent et ils sont Le général Leclerc s’est nombreux ! entretenu avec Montgo- mery et l’a convaincu qu’avec l’aide de la Royal Air Force, il peut tenir face aux forces alle- mandes. «monty» donne son aval pour mettre les français en première ligne. Le 10, à l’aube, les patrouilles, malgré le vent et l’obscurité, décè- lent l’approche de blin- dés ennemis. Le capitaine savelli qui commande les patrouilles françaises, ordonne le repli. celui-ci s’effectue en bon ordre sur des po- sitions à l’écart de Ksar Rhilane. De la sorte, pour les défenseurs, les véhi- cules débouchant ne peu- vent être qu’allemands. ouais ça va cartonner ben calme ton ar- lucien ! ça va être nos deur mon vieux mar- premiers nazis ! tial ! regarde dans le ciel ! 34
  • 39. vers 7 heures, l’ennemi est visible à 1500 mètres mais l’ordre d’ouvrir le feu n’est toujours pas donné. A 7 heures 30, 26 avions à croix noire bombardent à basse altitude, au hasard et sans rien toucher. L’ennemi est aveugle. c La position est recouverte d’un nuage de poussière soulevé par le bombar- dement. Les nerfs sont tendus. bordel de merde ! il vient quand cet ordre d’ouvrir le feu ! l’afrika korps tente de percer les lignes défensives française. x j b j j 35
  • 40. c Enfin, l’ordre arrive, par radio : un seul mot «feu». Tous les canons, les 75 , les Hotwizter, les canons anti-chars, les canons Bofors de D.C.A tirent, leurs obus font mouche ! O b A cet instant, une trentaine d’avion de la R.A.F surgissent. Une bataille aérienne s’engage au dessus des tetes . francaises. La concentration de véhicules allemands offre une cible idéale. b b 36
  • 41. c Leur intervention est courte, de six a huit minutes, mais lorsque les appareils se retirent, il ne reste que carcasses et désolation. De nom- c breuses fumées noires montent vers le ciel. Après une courte accalmie les allemands reviennent vers 15h 30. La progression des blindées Est à nouveau appuyée par les stukas. Il est environ 16 h quand Leclerc transmet par radio de tenir, de résister sur place. nous avons l’impression que nous allons être écrasés par cette masse de blindés et d’artillerie. lucien, x couvre moi , je okay des fritz m’occupe de ces martial ! gaillard ! fait gaffe ! x arrivent vers nous ! 9 et voila pour vous ! x x 9 37
  • 42. Aussi soudainement que précédemment, la R. A. F Surgit et nettoie le champ de bataille. Les allemands n’insistent pas et à la nuit tombée, la bataille s’achève, les hommes . sont fourbus. L’épreuve a été surmontée psychologiquement et sur le terrain. C’est une victoire, fruit de notre ténacité et d’une étroite collaboration avec la royal air force. Du 28 avril au 5 ami 1943, le bataillon d’infante- La bataille de tunisie s’achève avec l’entrée symbolique le 10 mai d’un Ainsi se clôt la campagne de tunisie. rie de marine du pacifique épaule la force L. Des détachement motorisé de 10 véhicules à TUNIS. les véhicules des compagnies de dé- actions de détails sont engagées, qui coûtent 60 couverte et de combat défileront blessés. Ce nettoyage n’est pas inutile puisque du 6 le 20 mai au cours des fêtes de au 13 mai, 2000 prisonniers sont faits. la victoire. 38
  • 43. ouais au CLément ben moi revoir l’afrique, peut- je n’y tiens pas ! être y reviendrons nous fait trop chaud un jour mon vieux ici ! raymond! De SEPTEMBRE à Février, la vie se déroule selon un calendrier qui s’arrête le 13 février 1944. Ce jour là, les 5 mois d’efforts sont couronnés de succès et la DIVISION BLINDEE est admise comme unité combattante. Elle participe au débarquement que les forces alliés préparent. à la fin du mois d’avril et au début du mois de mai, par échelons, la D. B. Passe en Angleterre. nous embarquons à Mers el Kebir le 28 avril 1944. Ben voyons, je ha ...Ce qui m’inté- suis prêt à parier qu’une fois ha ha ! t’as sûrement resse avant tout, c’est d’arri- en Angleterre tu vas te plaindre raison martial ! en ver tout de suite pour pouvoir du temps pourri qu’il fait là tout cas;;; repartir... En Françe ! Chez bas ! nous ! Trois convois se succèdent, respectivement aux or- dres du colonel De Langlade, du Colonel Dio et du colonel Malaguti. La phase de transfert s’achève défi- nitivement le 30 mai. C’est une longue phase d’attente car il s’agit de deux mois de mouvements maritimes en- tre Rabat ou Oran et Swansea au pays de galle suivis de trajets à terre jusqu’a Hull dans le Yorkshire au nord de l’Angleterre. 39
  • 44. mon oui, ben vieux, si tu savais comme j’ai envie ça ce ne sera possible que si de m’enfiler une bonne bière ! j’en nous pouvons sortir ! et per- rêve depuis koufra ! et une bien sonnellement, j’ai bien envie fraîche ! d’autre chose ! oh oh oh ! je vois de quoi tu veux parler l’ami ! Alors les voila ces fameux « Marsouins» ! Parait que ce sont de rudes sol- Nous dats ! sommes ar- rivés ! Quel accueil ! Le soir, nos deux camarades sont de sortie dans un Alors village anglais proche de leur cantonnement. Regarde les beaux militaires ! On n’a donc celle qui vient ! pas envie de passer du bon plutôt pas mal ! temps au lieu de s’enivrer de bière !? T’echauffe Ben quoi pas soldat ! C’est sûrement pas ton ! Ils sont nouveaux et fran- T’es pas bel uniforme qui l’attire celle là , çais ! Je pouvais bien tenter HA HA du genre bavard Mais plutôt ta solde ! quand même ! HA HA HA ! HA HA HA ! toi ! Hein mon mi- gnon ! Viens donc par ici, va ! T’es au-des- sus de leurs moyens ! 40
  • 45. nous ENTREtenons notre FORME PHYSIQUE, et faisons DES EXERCICES DE TIR EN PLEINE CAMPAGNE, LE TOUT INSPECTé PAR LES AMERICAINS. à c’est je ne sais pas la fin du mois de juin, une manoeuvre est organisée contre une divi- bien joli ces ma- mais moi aussi je m’impatiente, sion blindé polonaise dont le cantonnement est proche. noeuvres mais c’est d’autant plus que les américains quand qu’on part se ont débarqué chez nous y à battre ? trois semaines ! a partir du 21 juillet commencent les mouvements de départ vers les côtes de la Les marsouins du R. M. T. Reçoivent leurs half-tracks, véhicules manche. La division doit embarquer à Southampton pour accomplir la mission ainsi définie de transport et de combat tous terrains. nous peaufinons nos par le général Leclerc : matériels et inscrivons les emblèmes de la 2° D. B. sur nos blindés. «Libérer le sol national, en acceptant s’il le faut le sacrifice suprême, tel est notre premier but. Restaurer la grandeur de la françe, tel sera le second» Alors que nous embarquons dans nos véhicules, deux officiers américains discutent. Bon alors, tout ce passe bien Oui impec- pour les soldats cable, ils connaissent à Français ?! fond nos matériels. Ils ont apris en si peu de temps ! C’est remarquable ! Ils n’ont rien formulé ? Aucune demande ? je sais pas moi, des ou- tils quelconques ou autre chose d’’utile ! eh bien capitaine, tout ce qu’ils demandent, c’est du boche ! ils veulent du boche et tout de suite ! du boche ! rien que ça !? 41
  • 46. LA bAtAILLE dE fRANcE Fouler la terre de françe constitue un événement à part entière qui exalte et stimule le moral des sol- dats engagés dans les forces françaises libres. La li- bération du territoire national constitue NOTRE raison d’être dans cette guerre. Individuellement et collectivement, NOUS VIVONS la traversée de la manche avec émotion et laissONS éclater NOTRE joie lorsque la côte est en vue, devant UTAH BEACH, à l’est du cotentin. Bien que le dé- barquement de la deuxième division blindée soit une opération militaire entourée du plus grand secret et qu’il n’y ait pas de cérémonie, NOUS SOMMES sur le point d’accomplir le geste fatidique : Toucher le sol français ! En revanche, le débarquement s’avère pé- Pour NOUS tous, débarquer en françe métropolitaine signifie nible par sa lenteur. Les trois bataillons entrer dans l’action. débarqueront sur une période qui s’étend du 1 au 5 août tan- dis que le ciel se C’est couvre au fur bon martial, vas y et à me- doucement ! C’est sure. ça ! 42
  • 47. EH lucien, Exact ! J’es- t’’as de la famille dans père que j’aurai l’occasion de le coin je crois ? dire bonjour à mes vieux ! Allez, allez, on se dépêche, on va pas moisir ici ! Il y a du fritz qui nous attend plus à l’est ! Reçu mon lieutenant ! Je crois bien qu’ils nous attendent à paris en sirotant leur maudit schnaps ! je pense bien ! moi mes parents habitent en zone libre, je les verrai à la fin de la guerre ! Les différents groupements tactiques sont dirigés peu à peu vers leurs bivouacs respectifs entre la Haye-du-puits et Lessay, notamment autour du village de Vesly, où le P C. Du general reste . jusqu’au 6 août. De sainte-mère l’église à la Haye-du-puits, le pays est dévasté. Les villages sont réduits à l’état de décombres. Des cadavres de bovins jonchent les prairies. Des carcasses de véhicules américains ou allemands temoignent de la dureté des combats. 43
  • 48. Le 12 août, la deuxième compagnie du 1/RMT arrive en vue d’Alen- çon. La résistance allemande se manifeste. Après plusieurs ten- tatives, c’est le lendemain matin très tôt que la ville est prise. en effet le general Leclerc s’apperçoit que les ponts de la ville sont intacts. L’occasion est trop belle. Les ordres ne tardent pas. Mais à ce moment là, deux feld-gen- darmes montaient la garde ... fonce lucien, fonce ! on doit prendre cette bon dieu de ville le plus rapidement possible ! Je Ah, fais ce que Hans, guck mal da je peux, mon sind FranzÖsen, vieux ! Et fais scnell !* gaffe qu’il n’y ait pas du fritz dans le sec- teur, hein ? 9 *ach ! hans, regardent moi za, ze zont des franzais ! schnell 44
  • 49. sûrs d’eux, les deux soldats enfourchent ... mais les ayant vus, je les attends à une intersection. leur becanne et foncent droit en direction de mon half-track ... 9 bouffe toi ca ! et voila, je crois mon vieux que nous avons liberés alencon ! c oui, grâce à la bonne intui- tion du general ! à 5 H 30 , La ville est occupée par les français. Les ponts bénéficient d’une protection particulière. DIO et ses sous-groupements assurent le nettoyage de la ville dans la matinée. 45
  • 50. le contact avec la population est chaleureux. Aux cris de vive la françe ! Vive de gaulle !, Les habitants brandissent de petits drapeaux tri- colores et offrent aux soldats les spécialités régionales, tout par- ticulièrement les alcools, dont la dégustation jalonnera toutes les étapes victorieuses de la campagne de françe. Mais la route qui mène vers paris est proche et dans l’esprit des hommes, la libé- les combats vont continuer pour nous. nous trouverons sur notre chemin ration de strasbourg passe par paris. Depuis le milieu du mois d’août, le general plusieurs unités de panzer et d’hommes de la Wehrmacht. Plusieurs seront Leclerc tente de se voir accorder par le commandement américain la mission pour fais prisonniers. Beaucoup de matériels ennemis seront détruits. Dans les laquelle la deuxième D. B. A été prévue dans l’esprit de DE GAULLE puis d’Eisenhower rangs français il y aura aussi plusieurs blessés et tués. au début de l’année 1944 : S’emparer de Paris. 46
  • 51. Or, le 15 août, à son P C. De Fleuré, le general Leclerc apprend par le general Haislip qu’une partie du XV Corps américain fait mouvement vers la seine en aval de paris. . Une tactique d’encerclement semble s’amorcer pour déborder la ville par le nord et le sud et la cueillir comme un fruit mur. Seulement, à cette date, des grèves sont déclenchées. Le 19, c’est une véritable insurrection lançée par les forces françaises de l’intérieur et une partie de la résistance. C’est pourquoi dans l’esprit de Leclerc, il faut venir à leur secours le plus rapidement possible. Au sud de la Croix-de-Berny, à quelques kilomètres de paris... dronne ! qu’est-ce que vous foutez là nom de dieu ! dronne ! Mon ge- pourquoi revient- neral, j’exécute l’ordre il par ici celui là ! que j’ai reçu : Me rabattre sur l’axe, au point où nous sommes ! Filez droit sur paris, entrez dans paris ! Coûte que coûte ! Écoutez dronne, il ne faut jamais exécuter les ordres idiots ! 47
  • 52. tout de suite mon general mais je n’ai que deux sections d’infanterie, il me faudrait des moyens ! prenez ce que vous trouverez, faites vite ! Si je comprends bien mon general, j’évite les résistances, je ne m’occupe pas de ce que je laisse derrière moi ! C’est cela, droit sur paris ! Passez par où vous voudrez, il faut entrer. Vous leurs direz que la Division toute entière sera demain matin dans paris ! Inutile de préciser l’objectif. L’objectif n’est pas militaire. Dans l’esprit du gene- ral, c’est clair, c’est évident, l’objectif est psychologique. Il s’agit de remonter le moral de la résistance et de la population soulevée. 9 48
  • 53. le vendredi 25 août, nous entrons dans paris, nous aurons à faire face à quelques poches de résistances ça me allemandes. Les nazis n’ont pas encore compris que tout parait bizarre, les etait fini pour eux. rues semblent désertes ! fais gaffe alors ! ça sent le fritz à plein nez ! achtung ! va voilà un blindé ennemi z’avoir pourquoi qui viens droit zur nous l’ober-lieutnant ! préparez vous ! z’obztine à vouloir schnell ! encore ze battre alors que les alLIés encercle paris ! pauvre fous c Merde ! Une batterie anti char droit devant nous ! Prépare toi a faire feu ! arthung, fire ! c entre temps, notre half-trak pénétrait aussi dans paris. 49
  • 54. Mais notre avancée est arrêtée car les F .I. ont repéré un panzer .F dépêche «panthère» au bout de la route qui mène à l’hôtel de ville. toi clément, avant que ce tank ne nous apperçoive ! eh les gars, progressez à pied et prenez un bazooka, il y a un panzer au bout de cette rue ! En effet le panzer avance au pas et vérifie s’il n’y a pas de sol- planque dats français dans les parages. toi là ! Le « Panthère» stoppe. Il active sa tourelle pour effectuer un tour d’horizon. Bordel C’est de dieu ! Il nous bon je suis prêt, a repéré ! Prépare je l’ai dans ma toi à tirer mon ligne de mirE ! vieux ! 50