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SEMAINE DE PRIÈRE ET DE RÉVEIL SPIRITUEL!
L’HOMME QUI PLUS QUE TOUS AVAIT BESOIN DE JÉSUS!
Par: Gamaliel Flores!
Directeur de l’Éducation, DIA!
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(Jean 3.1-17)!
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Objectif: Montrer à travers l’histoire de Nicodème, que le plus grand besoin d’une personne
c’est de connaître le Seigneur par expérience personnelle, afin d’être sauvé. On court un grave
danger à n’avoir de lui qu’une connaissance théorique. !
Introduction!
1. Si on vous demandait lequel de tous les personnages de la Bible qui ont rencontré
Jésus, en avait le plus besoin, qui choisiriez-vous? Peut-être penseriez-vous à la femme
souffrant d’hémorragie depuis douze ans! Ou de préférence à Bartimée qui cria à plein
gosier demandant à Jésus d’avoir pitié de lui et de le guérir de son infirmité ! Ou encore
à l’un des lépreux qui se mourraient lentement d’une mort cruelle ! Il est aussi possible
que vous pensiez à Lazarre, mort depuis quatre jours déjà quand Jésus finalement arriva
à Béthanie ! Peut-être aussi penseriez-vous à Marie-Madeleine, de laquelle le Seigneur
avait chassé sept démons.!
2. Sans l’ombre d’un doute, toutes ces personnes avaient l’urgent besoin d’une rencontre
avec Jésus !
Mais, je crois que très probablement celui qui plus que tous en avait
besoin, passerait inaperçu dans notre recherche. Son cas n’était pas évident et
nullement dramatique comme ceux sus-cités. Il n’était pas malade, n’était pas connu
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2. comme un pécheur, ne semblait avoir aucune nécessité matérielle, il jouissait du respect
des autres, était riche et occupait une position sociale privilégiée. Cependant, à mon
jugement, de tous, c’est lui qui avait le plus besoin de rencontrer Jésus. !
Le “Vainqueur d’un peuple” !
1. Lire Jean 3.1
Dans ce passage, Jean nous présente un homme apparemment très
spécial: Nicodème; son nom en grec signifie « vainqueur d’un peuple.» il possédait
certaines caractéristiques très particulières. En tout premier lieu, il était un pharisien.
Cela signifiait qu’il était profondément religieux. Il n’en avait pas honte et ne s’en cachait
pas. Sa religiosité l’amenait à faire des choses qu’aujourd’hui nous considérerions peutêtre comme excessives. Par exemple, prier plusieurs fois par jour n’importe où et à des
heures déterminées, très probablement à haute voix ! Jeûner deux fois la semaine ! Être
si strict dans le paiement de sa dîme et de ses offrandes au Seigneur, qu’il donnait
même la dîme des herbes utiles de son jardin.!
2. Jean nous dit aussi qu’il était un dirigeant. Cela signifie qu’il était un membre du corps
collégial le plus prestigieux de sa nation en ces temps-là: le Sanhédrin. Il existait
beaucoup de pharisiens, mais, ils n’étaient pas nombreux à faire partie du sanhédrin ;
aussi était-il spécial au sein de ce groupe. !
3. Dans son dialogue avec Jésus, (verset 10), le Seigneur lui dit qu’il est un maître, autre
caractéristique qui le rendait spécial. Pour être un maître, il fallait avoir une connaissance
exhaustive des Écritures. Il fallait connaître les livres des grands maîtres d’Israël, pouvoir
réciter de mémoire de grandes portions des écrits des prophètes, être un fin connaisseur
des nombreuses lois et exigences imposées à la nation d’Israël. !
4. Quiconque possédait toutes ces caractéristiques, tenait une position économique
privilégiée et une position sociale enviable. Voilà qui était Nicodème. N’est-ce pas
étrange pour cet homme de porter ce nom ? À ce stade, vous pouvez vous demander
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3. pourquoi donc ai-je porté mon choix sur Nicodème comme le plus nécessiteux de tous
ceux qui eurent une rencontre personnelle avec Jésus ? !
5. Le « Vainqueur d’un peuple », vaincu!!
1. Nicodème s’était approché de Jésus, en qualité d’expert, venu reconnaître, honorer le
travail de ce dernier. Il ne vint rien demander, n’avait aucune question pour Jésus. Il vint
juste pour lui montrer son savoir. À son avis, il avait déjà analysé la vie et les œuvres de
Jésus et le qualifiait comme : « un maître venu de la part de Dieu » Jean 3.2. Sans
aucun doute, Nicodème espérait que Jésus se sentirait flatté de son opinion, celle d’un
expert. Alors que d’autres critiquaient Jésus, le considérant comme un fanatique, ou
même comme un élément subversif ou autre, Nicodème lui le qualifiait comme un Maître
venu de Dieu.!
2. Mais l’attitude de Jésus vis-à-vis de Nicodème nous fait comprendre l’ampleur des
besoins de cet homme ; lorsque la femme samaritaine aborda un sujet spécifique avec
Jésus, ce dernier la suivit dans une conversation. Mais, ici, Jésus agit comme s’il n’avait
même pas entendu ce que lui avait dit ce personnage. Le Seigneur força cet homme à
faire face à son grand besoin. Il le conduisit à la salle de soins intensifs spirituels. Ce que
le Seigneur semblait dire à Nicodème, était : «Peu importe qui tu es ! Peu importent
toutes tes études spécialisées ! Peu importe ta position sociale ou politique! Peu
importent tes richesses! Peu importe que tu soies né au sein de la nation qui se
considère choisie de Dieu ! Peu importe que tu sois un religieux strict et conséquent! Tu
es perdu parce que tu n’as pas connu la nouvelle naissance! » (Voir Jean 3.3)!
3. La déclaration de Jésus fut considérée par Nicodème comme étant particulièrement
osée, étrange. Ne penseriez-vous pas de même aussi? Si quelqu’un venait pour nous
dire que nous sommes perdus, nous nous sentirions offensés. « Si je suis adventiste du
septième jour, et en tant que tel, je ne pratique pas ceci et ne fais pas cela, si mon style
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4. de vie est en harmonie avec les principes de la Bible, si je suis un citoyen respectable, et
partage la bienheureuse espérance de la venue du Seigneur, comment puis-je être
considéré comme perdu ? »!
4. Nicodème voulut s’assurer de vérifier ce que Jésus lui avait dit. Lire Jean 3.4. Avec
cette question, Nicodème s’était disqualifié comme professeur de théologie. Il n’avait pas
saisi un concept élémentaire de base pour un professeur de théologie. Il appliqua
littéralement un concept spirituel. De plus, il s’afférait à ce qu’il était : « Seigneur, je suis
bien, et n’ai besoin d’aucun changement. Ce que je suis est plus que suffisant pour être
sauvé »
Mais le Seigneur Jésus insista: Lire Jean 3.5-7.
Le Seigneur lui disait :
« Nicodème, jusqu’ici, tu n’es né que pour vivre ici-bas. Tu n’es pas encore né pour le
royaume de Dieu.»!
5. Alors, Nicodème fut très confus, dérouté. Si lui, avec tout ce qu’il était, tout ce qu’il avait
accompli, n’était pas la classe de personnes méritant d’entrer au ciel, alors, qui avait le
mérite d’y entrer? Qui d’autre le pouvait ? Si lui, qui s’occupait d’étudier les Écritures,
de les interpréter, qui prenait le temps de connaître ce que disaient les prophètes dans
les langues originales, si lui qui était un strict observateur de la loi, n’était pas né de
nouveau, alors, comment naissait-on de nouveau ? Au comble de la surprise, du
désappointement et de l’angoisse, Lire Jean 3.9, il demanda : « Comment pouvait-on
naître de nouveau ? Comment cela est-il possible? »!
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Jésus donne la victoire au vaincu!
1. Nicodème sortait enfin de son état grave. Maintenant, il était dans une situation où enfin,
il pouvait recevoir l’aide de Jésus. Si ce qu’il avait toujours tenu comme utile et ayant de
la valeur ne pouvait le sauver, ne le conduisait pas à la nouvelle naissance, alors : «
Comment puis-je naître de nouveau? »!
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5. 2. La réponse de Jésus fut directe: Lire Jean 3.14,15. Jésus fit référence à l’incident du
peuple dans le désert, quand à cause de sa désobéissance, le peuple fut attaqué par
des serpents venimeux. (Voir Deutéronome. 21. 4-9). La solution divine fut de faire
fabriquer un serpent d’airin et de le placer sur une perche où n’importe qui qui serait
mordu par un des serpents venimeux, pourrait le regarder et le voir, et serait guéri. Pour
naître de nouveau, le pécheur doit donc regarder à Jésus. Aussi longtemps que nous
fixerons les regards sur nous-mêmes, nous contemplant, nous croyant bons, engoncés
dans notre orgueil, fiers de nos réalisations intellectuelles, sociales, économiques et
spirituelles, nous ne connaitrons jamais la nouvelle naissance. Peu importe, même le
bien que les gens pensent de nous! La seule chose qui nous conduira à la nouvelle
naissance, c’est de regarder à Jésus, conscient du besoin que nous avons de celui qui
mourut pour nous, regarder à Jésus avec l’ardent désir d’être sauvé. En regardant à lui
de cette manière, nous trouverons la solution incompréhensible qui nous délivrera du
péché et de la mort. !
3. Jean 3.16 complémente le verset 15, nous expliquant ce que c’est que regarder.
Regarder, c’est croire, croire c’est avoir confiance, placer nos besoins sur lui ; ce que
Jésus eut à dire, est que si nous lui abandonnons notre vie, il est impossible que nous
soyons perdus. Aussi longtemps que notre vie est entre nos mains, le salut est
impossible. !
4. Conclusion!
1. Nicodème fut l’homme qui plus que tous, avait besoin de rencontrer Jésus, parce qu’il
n’était pas conscient de ses besoins. Le lépreux savait que la lèpre le tuait à petit feu.
La femme hémorragique avait tout fait pour tenter d’être guérie, et elle savait qu’elle
n’avait pas le contrôle de sa maladie. L’aveugle savait qu’il avait perdu la vue. Mais
Nicodème ne savait pas qu’il était perdu. !
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6. 2. Cependant, en cette nuit-là, quand il alla trouver Jésus, et cessa de regarder à luimême, pour porter ses regards sur Jésus, alors, il survint un miracle. Il put croire ! Alors,
il naquit de nouveau! Quand Jésus mourut, Joseph d’Arimathée et lui, allèrent réclamer
le corps de Jésus pour l’ensevelir. L’Espoir de l’humanité nous dit qu’il dépensa sa
fortune et son influence, pour protéger et défendre la jeune église chrétienne naissante.
(Voir L’Espoir de l’humanité, p.146).!
La servante du Seigneur, Ellen G White dit: « L’âme condamnée à périr peut dire : « Je
suis un pécheur perdu », mais le Christ est venu chercher et sauver ce qui était perdu.
N’a-t-il pas dit : “Je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs” (Marc 2.17) ?
Je suis un pécheur, et il est mort sur le Calvaire pour me sauver. Il n’est pas nécessaire
que j’attende un instant de plus avant d’être sauvé. Il est mort et ressuscité pour ma
justification ; il me sauvera maintenant. J’accepte le pardon qu’il m’a promis. »
Messages choisis, vol. 1, chapitre 62, p. 459. Messages choisis tome.1, p.392!
1. À qui regardez-vous? Regardez à Jésus soumettez-lui vos besoins, croyez en lui et
vous recevrez le salut ! !
2. Appel
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