2. Présentation
Le Moulin à paroles est un jeu de lecture et
de mémorisation. Il consiste à reconstituer
à l’oral des textes proposés à l’écrit.
Les objectifs:
- Exercer sa mémoire;
- Entretenir et améliorer la maîtrise du français;
- Enrichir sa culture littéraire.
3. Consigne
Lisez à mi-voix, lentement, en vous servant
de vos yeux quand le texte est écrit,
de votre mémoire quand il est effacé.
N’hésitez pas à revenir en arrière.
4. Repérez les noms masculins et
les noms féminins.
1 Tel que Delphes l'a vu quand, Thymos le suivant,
Il volait par le stade aux clameurs de la foule,
Tel Ladas court encor sur le socle qu'il foule
D'un pied de bronze, svelte et plus vif que le vent.
5. Delphes : ville de Grèce,
célèbre par son temple
d'Apollon, son théâtre et
son stade de jeux datant
de l'Antiquité.
Le Coureur Ladas est une statue de bronze, mais cette
statue est animée. Le coureur agit et vit sous nos yeux.
6. Restituez les noms masculins
seulement eux et dans l'ordre.
1 Tel que Delphes l'a vu quand, Thymos le suivant,
Il volait par le stade aux clameurs de la foule,
Tel Ladas court encor sur le socle qu'il foule
D'un pied de bronze, svelte et plus vif que le vent.
7. Restituez les noms féminins
seulement eux et dans l'ordre.
1 Tel que Delphes l'a vu quand, Thymos le suivant,
Il volait par le stade aux clameurs de la foule,
Tel Ladas court encor sur le socle qu'il foule
D'un pied de bronze, svelte et plus vif que le vent.
8. Restituez tous les noms.
1 Tel que Delphes l'a vu quand, Thymos le suivant,
Il volait par le stade aux clameurs de la foule,
Tel Ladas court encor sur le socle qu'il foule
D'un pied de bronze, svelte et plus vif que le vent.
9. Visée.
2 Le bras tendu, l'oeil fixe
Une sueur d'airain
On dirait que l'athlète
Tandis que le sculpteur
et le torse en avant,
à son front perle et coule.
a jailli hors du moule,
le fondait tout vivant.
10. « On dirait que l'athlète a jailli hors du moule »
Ne dirait-on pas en effet
que la statue va quitter
son piédestal ?
11. Visée.
2 Le bras tendu, l'oeil fixe
Une sueur d'airain
On dirait que l'athlète
Tandis que le sculpteur
et le torse en avant,
à son front perle et coule.
a jailli hors du moule,
le fondait tout vivant.
12. Visée.
2 Le bras tendu, l'oeil fixe
Une sueur d'airain
On dirait que l'athlète
Tandis que le sculpteur
et le torse en avant,
à son front perle et coule.
a jailli hors du moule,
le fondait tout vivant.
13. Repérez les verbes conjugués.
3 Il palpite, il frémit, d'espérance et de fièvre,
Son flanc halète, l'air qu'il fend manque à sa lèvre,
Et l'effort fait saillir ses muscles de métal.
14. Restituez les verbes conjugués.
3 Il palpite, il frémit, d'espérance et de fièvre,
Son flanc halète, l'air qu'il fend manque à sa lèvre,
Et l'effort fait saillir ses muscles de métal.
15. Points d'appuis.
3 Il palpite, il frémit, d'espérance et de fièvre,
Son flanc halète, l'air qu'il fend manque à sa lèvre,
Et l'effort fait saillir ses muscles de métal.
16. Repérez tous les verbes.
4 L'irrésistible élan de la course l'entraîne,
Et, passant par-dessus son propre piédestal,
Vers la palme et le but il va fuir dans l'arène.
17. Restituez tous les verbes.
4 L'irrésistible élan de la course l'entraîne,
Et, passant par-dessus son propre piédestal,
Vers la palme et le but il va fuir dans l'arène.
18. Repérez l'ordre des vers.
3 Il palpite, il frémit, d'espérance et de fièvre,
Son flanc halète, l'air qu'il fend manque à sa lèvre,
Et l'effort fait saillir ses muscles de métal.
4 L'irrésistible élan de la course l'entraîne,
Et, passant par-dessus son propre piédestal,
Vers la palme et le but il va fuir dans l'arène.
19. Il s'agit d'une statue d'il y a plus de deux mille ans...
mais ce poème peut s'appliquer à un athlète
d'aujourd'hui : tout y est vrai, vivant, éternel.
C'est le dernier vers qui résume le sonnet.
20. Remettez les vers en bon ordre.
3 Il palpite, il frémit, d'espérance et de fièvre,
Son flanc halète, l'air qu'il fend manque à sa lèvre,
Et, passant par-dessus son propre piédestal,
4 L'irrésistible élan de la course l'entraîne,
Vers la palme et le but il va fuir dans l'arène.
Et l'effort fait saillir ses muscles de métal.
21. José-Maria de Hérédia
(1842 – 1905)
était un homme de lettres cubain.
Il fut naturalisé français et écrivit
en français de nombreux poèmes.