2. Au menu cette semaine
• L’actu mise à nu :
– Facebook plus explicite sur la vie privée
– Qui l’eut cru ?
– Pub vidéo online : un mal nécessaire ?
• Point de vue : La déconnexion
• Innovations et tendances :
– Trahi par un paquet de chips : James Bond, es-tu là ?
– Quoi de neuf sous le soleil ?
– The Lord of the (smart)ring
4. Facebook plus explicite sur la vie
privée
• De notoriété publique les paramètres de
confidentialité de Facebook sont moins
faciles à comprendre que la notice d’un
appareil électroménager en ouzbek !
• Pour faire amende honorable, le réseau
social vient de lancer un nouvel outil de
vérification de la confidentialité qui se
veut pédagogique et même intuitif.
• Choix de la visibilité des statuts publiés,
contrôle de la confidentialité des applis
connectées à son compte FB et suivi de
la visibilité des infos personnelles sont
les 3 axes de cette amélioration.
Cliquez sur l’image pour lire l’article
5. Qui l’eut cru ?
• Les résultats de la 3ème étude CITM du
site hotels.com auprès des touristes
chinois s’inscrit en décalage avec les
idées reçues sur l’hospitalité française.
• En effet, notre pays est après l’Australie
la 2ème destination rêvée de ceux-ci et la
3ème en hospitalité. Loin devant le UK et
l’Allemagne, ses concurrents européens
qui pointent ex-aequo à la 10ème place !
• Et dans un pays où < 50% des gens ont
accès à internet, la 1ère exigence est…
le wifi gratuit, suivi par l’acceptation des
cartes de crédit chinoises.
Cliquez sur le tableau pour avoir accès à l’étude
6. Pub vidéo online : un mal nécessaire ?
• La régie de pub vidéo Ebuzzing a mené
une enquête au Royaune-Uni sur le web
payant, partant du calcul suivant :
£ 6,3 Md / 45 M = £ 140
(inv. online au UK) (nb internautes) (coût/internaute)
• 98% des internautes interrogés ne sont
pas prêts à payer ces £ 140 pour avoir
accès aux services web sans publicité.
• 63% (75% des 16-24) skippent la pub vidéo,
26% coupent le son et 20% scrollent
plus bas. 1/3 trouve les pubs vidéo peu
pertinentes, 1/5 souhaiterait pouvoir les
choisir et 1/6 aimerait une pertinence
Cliquez sur l’image pour lire l’article contextuelle…
7. L’oeil de Red Guy sur Facebook et la
confidentialité
• Cela fait longtemps que Facebook est sous le feu des
critiques sur la façon dont il (ne) gère (pas) la
confidentialité des informations sur ses pages.
• Il est même difficile de ne pas penser que ces difficultés
à mettre en oeuvre les paramètres, entre autre légaux,
pour se protéger était intentionnelle…
• Depuis que le réseau social a imposé son hégémonie, il
peut se permettre de montrer un visage plus conciliant
sur le sujet. Se cachant derrière une prétendue
complexité technique – « un conflit entre le fait de
pouvoir contrôler sa vie privée d’un côté et l’ergonomie
des outils pour le faire de l’autre » –, la n°2 du groupe
Sheryl Sandberg a implicitement admis ces manigances
en exposant les 1ères mesures correctives en avril 2014.
• Reste à savoir l’impact réel de ces mesures face à ses
outils tout aussi obscurs de ciblage comportemental !...
10. Nous sommes tous connectés
• Avec l’essor des nouvelles technologies numériques, la
connexion est devenue centrale de notre quotidien. À la
fois parce qu’elle offre de nouvelles façons d’échanger, de
consommer, de se divertir et parce qu’elle devient une
dimension très structurante dans le travail.
• Comme elle favorise la mobilité et l’interactivité et qu’elle
est source de productivité (avec des effets pervers
aussi…), elle devient une alliée indispensable… et notre
meilleur ennemie. Car, aux yeux de certains, elle constitue
une menace lorsqu’elle n’est pas contenue.
11. La déconnexion : un courant grandissant
• Devenues trop présentes, les technologies digitales
engendrent donc logiquement une forme de rejet de la part
d’une partie de la population : de la part de l’entourage des
« trop connectés » bien sûr mais aussi, c’est plus nouveau,
de la part des connectés eux-mêmes.
• Ce rejet, c’est la déconnexion. Ceux que l’on appelle les
déconnectés sont largement surreprésentés chez les
CSP+, les diplômés, les 25-49 ans, la génération V qui a
été un des premières à se connecter.
12. Le Digital Detox
• Le Digital Detox ? Il s’agit en fait à la fois d’un phénomène
et des individus qui le pratiquent : une personne ayant
envie de se déconnecter pour renouer avec la réalité.
• Le Digital Detox affirme sa position d’anticonformiste et
dirige sa vie selon le principe IRL (In Real Life).
• Le Digital Detox commencera naturellement par un rejet
des réseaux sociaux, considérés comme intrusifs,
hasardeux et consommateurs de temps, pour évoluer petit
à petit vers une déconnexion plus importante.
13. Detox ciblée ou Detox déclinée ?
• Le phénomène de Digital Detox surfe sur le besoin
d’éliminer les « toxines ». Conçu au départ comme objectif
de cures de bien-être, on a vu le concept s’étendre, entre
autres, à la cosmétique puis à l’alimentaire (jus de fruits et
autres produits detox), suivant une mode autant (plus ?)
qu’un réel besoin du consommateur.
• Le marché du Detox est généralement davantage perçu
comme un courant un peu marginal que comme un idéal
destiné à s’ancrer dans le quotidien des consommateurs.
14. Les profils de déconnectés
• 3 profils de déconnectés ont été
identifiés par In:fluencia :
– Le Digital Outsider subit sa
déconnexion
– Le Digital Worried fait de la
déconnexion préventive.
– Le Digital Detox pratique une
déconnexion curative.
• C’est principalement le Digital Detox qui
intéresse les marques, son envie de
« Detox » pouvant se décliner sur divers
Cliquez sur la couverture pour lire l’article sujets.
15. Du FOMO au JOMO
• Ce qu’on appelle la FOMO (« Fear Of Missing Out »*, c-à-d)
engendre une sur-connexion dans toutes les activités du
quotidien. C’est l’origine du besoin de Detox.
• Par souci de cohérence, les déconnectés se sont donc
tournés vers son contraire, à savoir le JOMO (« Joy Of
Missing Out »**).
• Le JOMO incite à ne consulter le Web que par plaisir ou
par utilité afin de reprendre le dessus, c’est-à-dire d’en finir
avec les accros aux écrans.
16. Une cause nationale ?
• Aux Etats-Unis, comme partout ailleurs
dans les pays connectés, la sur-connexion
est un vrai problème de
société.
• Le gouvernement a ainsi mis en place
le « National Day of Unplugging* »,
visant à inciter les habitants à se
mobiliser pour ne pas se connecter
pendant toute une journée.
• Afin de marquer les esprits, on retrouve
la phrase « Que valez-vous lorsque
vous êtes déconnectés ? ».
17. Les marques et la détox
• Si le Digital Detox est à l’origine un courant lancé par une
population hyper-connectée, le phénomène présente
également un certain attrait pour les marques qui peuvent,
selon leur image, se servir de la déconnexion pour
promouvoir leurs produits ou leur image.
• Les marques sont d’ailleurs un moyen de véhiculer les
idéaux de la population « Detox », au même titre qu’un
média relaye la communication des marques. Une forme
d’alliance où tout le monde trouve son compte.
18. Déconnexion interne
• Le droit à la déconnexion a fait son
apparition pour les collaborateurs
concernés par le numérique.
• Orange a mis en place des exercices
de déconnexion internes qui permettent
aux salariés d’expérimenter les outils
de travail autrement que par la seule
connexion. Et a mis en place une
Journée sans Mail.
• L’ assistant d’absence se développe,
cher Daimler par ex., pour rappeler que
les vacances sont justement faites pour
se déconnecter !
19. Le sport, allié de la déconnexion
• Certaines entreprises ont trouvé un moyen de déconnecter
leurs employés tout en améliorant leur productivité. En
effet, plusieurs études démontrent que faire du sport
régulièrement augmente sensiblement la productivité de
l’employé. Sport et déconnexion une alliance qui marche !
• On voit ainsi apparaître des salles de sport dans les
entreprises ou à proximité et des plages horaires sont
prévues dans l’emploi du temps de chacun pour pouvoir
s’y rendre pendant les heures de bureau.
20. Déconnexion et marketing
• Si la déconnexion est adoptée en
interne, les marques y ont également
vu une vague sur laquelle surfer pour
faire des opérations marketing.
• Kit Kat a notamment créé à l’occasion
d’un opération de street marketing
des Free No WiFi Zone !
• Dans celles-ci, de quelques mètres de
diamètre, il est impossible de capter
le wifi. Une invitation à la déconnexion
dans les lieux publics.
21. Marché et légitimité
• Toute marque peut-elle légitimer une opération marketing
utilisant la déconnexion ? Tout dépend de sa stratégie :
– L’exemple de KitKat montre bien que le Digital Detox
nourrit parfaitement « Have a Break, Have a KitKat ».
– La vidéo de Coca-Cola sur le Social Media Guard
appuie également son concept de « share happiness ».
• Même certaines marques basées sur la connexion, comme
Numéricable ou Free, sont légitimes pour aborder le sujet,
sur le plan éthique ou citoyen par exemple (comme Orange
avec sa Journée sans mail).
22. Déconnexion : effet de mode ou tendance de fond ?
• 9,3 millions de personnes sont déconnectées en France, ce
qui correspond à 18,3% de la population.
• Les revendications des déconnectés visent principalement une
demande de moins d’intrusivité, de plus de transparence, le
besoin de maîtriser la e-pression ou encore la volonté de « ne
pas parler pour ne rien dire ». Cela dénote une envie de
communiquer intelligemment et sans excès.
• Mais le phénomène s’est également transformé en mode,
suivie notamment par une population anticonformiste.
23. Un danger pour la communication digitale…
• Qu’il soit structurel ou conjoncturel, ce besoin de
déconnexion constitue un danger pour les marques. En
effet, ce sont les publics les plus formés et les plus
exigeants qui se déconnectent, lassés par l’intrusivité et
l’ubiquité (des marques, entre autres). Or ce sont ceux qui
lancent les tendances et accélèrent l’adoption des nouveaux
comportements… et des produits et services qui vont avec.
• Pour les marques, contribuer à leur agacement donc à leur
déconnexion par des pratiques peu respectueuses revient
un peu scier la branche sur laquelle elles sont assises…
25. Trahi par un paquet de chips : James Bond, es-tu là ?
Cliquez sur l’image pour voir la vidéo
• Le MIT a conçu une caméra permettant de reconstituer, même à travers une
vitre, les conversations dans une pièce à partir des vibrations enregistrées par
un simple paquet de chips. L’usage marketing n’est pas encore évident...
26. Quoi de neuf sous le soleil ?
Cliquez sur l’image pour lire l’article
• À New York, 12 000 anciennes cabines de téléphone vont être transformées
en Points service mobile pour recharger son mobile, se brancher en wifi ou
consulter des infos sur écran. Ils seront alimentés à l’énergie solaire.
27. The lord of the (smart)ring
Cliquez sur une image pour lire l’article
• Le Mota Smart Ring est un anneau qui diffuse des alertes audio ou tactiles via
Blutooth (FB, Twitter…) en lien avec un device Android ou iOS : texte, appels,
agenda… Pour ceux qui sont mariés avec leurs réseaux sociaux !
28. Index des liens
• Facebook plus explicite sur la vie privée : http://www.zdnet.fr/actualites/vie-privee-facebook-propose-
un-privacy-checkup-aux-utilisateurs-39805885.htm
• Qui l’eut cru ? : http://press.hotels.com/citm/
• Pub vidéo online : un mal nécessaire ? :
http://www.telegraph.co.uk/technology/news/11047801/Would-you-pay-140-a-year-for-an-ad-free-
web.html
• Les Digital Detox selon In:fluencia : http://www.influencia.net/fr/actualites/in,etudes,digital-detox-
deconnexion-a-t-elle-avenir,3386.html
• Coca-Cola sur Social Media Guard : http://www.youtube.com/watch?v=_u3BRY2RF5I
• Trahi par un paquet de chips : James Bond, es-tu là ? :
http://www.washingtonpost.com/news/speaking-of-science/wp/2014/08/04/mit-researchers-can-
listen-to-your-conversation-by-watching-your-potato-chip-bag/
• Quoi de neuf sous le soleil ? : http://ny.curbed.com/tags/phone-booths
• The lord of the (smart)ring : http://www.stuffi.fr/mota-smart-ring-bague-concurrence-smartwatch/