1. CARNET DE VOYAGE
VOYAGE CULTUREL EN FRANCE 2013
B
R
E
T
A
G
N
E
P
A
R
I
S
DINARD
RENNES
SAINT-MALO
USINE MARÉMOTRICE DE LA RANCE
MONT SAINT MICHEL
FOUGÈRES
C
R
A
T
R
E
S
VERSAILLES
CHATEAU DE CHAMBORD
FUTUROSCOPE
DISNEYLAND
3. 3
SOMMAIRE
1e
PARTIE PAGES
PROGRAMME DU VOYAGE 4
NORMES DE CONDUITE PENDANT LE VOYAGE EN FRANCE 7
ÉLÈVES ET PROFESSEURS PARTICIPANTS 9
2e
PARTIE : GUIDE DE VOYAGE
LA FRANCE EN QUELQUES TRAITS 11
LE PARCOURS DU VOYAGE 13
1e
ÉTAPE : RENNES, CAPITALE DE LA BRETAGNE 14
2e
ÉTAPE : DINARD - SAINT MALO - LE MONT SAINT MICHEL - FOUGERES 21
DINARD, PERLE DE LA CÔTE ÉMERAUDE. LA RANCE 22
SAINT-MALO, VILLE CORSAIRE 24
LE MONT SAINT MICHEL 28
FOUGÈRES, VILLE-FORTERESSE 31
3e
ÉTAPE : CHARTRES-VERSAILLES-PARIS 33
CHARTRES 34
VERSAILLES 38
4e
ÉTAPE : PARIS 48
PARIS, LA VILLE ET SON HISTOIRE 48
LE QUARTIER MONTPARNASSE : LA TOUR MONTPARNASSE. 51
L’ARC DE TRIOMPHE 52
PROMENADE À PIED: DES CHAMPS-ELYSÉE À LA PLACE DE LA CONCORDE 53
LE MUSÉE DU LOUVRE 56
MONTMATRE. PIGALLE 59
LE QUARTIER LATIN: BOULEVARDS SAINT GERMAIN ET SAINT- MICHEL 60
LA CATHÉDRALE DE NOTRE-DAME 62
PROMENADE À PIED: DE NOTRE DAME À BASTILLE 64
PROMENADE À PIED: QUARTIER LATIN -SORBONNE 69
LA DÉFENSE 71
LES INVALIDES: LE TOMBEAU DE NAPOLÉON 73
LE TROCADÉRO. LA TOUR EIFFEL 74
PROMENADE EN BATEAU-MOUCHE 76
DISNEYLAND PARIS: LES DEUX PARCS 77
5e
ÉTAPE LES CHÂTEAUX DE LA LOIRE. FUTUROSCOPE
CHATEAU DE CHAMBORD
78
79
FUTUROSCOPE: CITÉ DE L’IMAGE 81
3e
PARTIE : AIDE DE VOYAGE
ADRESSES ET EMPLACEMENTS DES HÔTELS 83
TÉLÉPHONES ET ADRESSES UTILES 84
VOCABULAIRE UTILE 85
4e
PARTIE : JOURNAL DE VOYAGE
MES IMPRESSIONS PERSONNELLES : les villes et ses monuments, mes camarades… 90
MES PHOTOS. MES CARTES POSTALES. MES DEDICACES 91
4. 4
1e PARTIE
PROGRAMME
Jeudi, 20 juin Oviedo - Rennes (1058 kms.)
22h: Départ du Lycée Doctor Fleming (Bâtiment principal).
Nuit en route. Petit-déjeuner en route.
Vendredi, 21 juin Rennes (Bretagne)
11h: Arrivée à Rennes.
- Logement à l’Hôtel IBIS RENNES CENTRE GARE
12h30: Repas (pique-nique)
14h: Visite de la ville: cité médiévale, les maisons à pans de bois, l’Opéra, le Parlement de Bretagne, ...
20h: Dîner et Fête de la musique.
23h: Retour à l’hôtel.
Samedi, 22 juin Dinard - la Rance - Saint-Malo - Mont St. Michel - Rennes
8h30: Petit-déjeuner à l’hôtel.
9h: Sortie de Rennes vers Dinard.
10h-11h: Visite de Dinard.
11h45 - 12h30: Visite de la centrale marémotrice de la Rance.
13h - 14h30: Visite de la ville corsaire de Saint Malo. Repas (pique-nique).
16h - 18h30: Visite du Mont Saint Michel.
19h30: Visite de la ville médiévale de Fougères. Dîner.
21h: Retour à Rennes. Logement à l’hôtel.
19h30: “Petite promenade dans la ville”: le château et l’abbaye des Hommes.
20h: Dîner.
22h: Retour à l’hôtel.
Dimanche, 23 juin Chartres – Versailles - Paris
7h30: Petit-déjeuner à l’hôtel de Rennes.
8h: Sortie vers Chartres.
11h30: Arrivée à Chartres.
12h30: Repas (pique-nique).
13h30: Sortie vers Versailles.
14h30: Arrivée à Versailles : visite du palais et des jardins.
19h: Sortie vers Paris.
20h: Logement à l’hôtel Metropol.
20h30: Visite de la Tour Montparnasse (montée au 54e
étage).
21h30: Dîner au quartier Montparnasse.
23h: Retour à l’hôtel.
5. 5
Lundi, 24 juin Paris: Arc de Triomphe -Musée du Louvre - Montmartre - Bateau-mouche
8h30: Petit-déjeuner à l’hôtel.
9h30 - 12h30: Visite panoramique guidée en espagnol.
12h30 - 13h30: Arc de Triomphe (montée libre et optionnelle).
13h30: Promenade à pied et en car sur les Champs Elysées : de l’Arc de Triomphe jusqu’à la place de la
Concorde.
14h: Repas aux Jardins de Tuileries.
15h30: Entrée au Musée du Louvre.
16h: Visite du musée: « Les grands chefs d’œuvre » (deux groupes: un groupe en visite guidée en
espagnol et un autre en visite libre)
18h: Sortie vers Montmartre en car. Montée en funiculaire jusqu’au Sacré-Coeur. Visite du quartier.
Descente à pied jusqu’à la place Pigalle.
20h: Retour en car jusqu’au boulevard Saint-Germain-des-Près.
21h: Dîner au Quartier Latin.
23h: Retour à l’hôtel.
Mardi, 25 juin Paris: Notre-Dame - Beaubourg - le Marais - Quartier Latin
8h: Petit-déjeuner à l’hôtel.
9h30: L’île de la Cité: visite de Notre-Dame. Visite libre des tours de la cathédrale.
11h30 - 13h30: Promenade à pied: de Notre-Dame au Marais: Ile de la Cité, Hôtel de Ville, Beaubourg, le
Marais, la place des Vosges.
13h30 - 15h: Repas sur la place des Vosges (pique-nique).
15h: De Beaubourg au Quartier de la Sorbonne en car: Palais du Luxembourg, la Sorbonne, le Panthéon,
l’église de Saint-Étienne du Mont, rue Mouffetard, place de la Contrescarpe, rue Monge…
20h: Dîner aux alentours de la Place Monge.
Mercredi, 26 juin Paris: la Défense - Invalides - Musée d’Orsay - Tour Eiffel
8h30: Petit-déjeuner à l’hôtel.
9h30: Le quartier de la Défense : La Grande Arche.
10h30: De la Défense aux Invalides en car.
11h: Visite des Invalides: l’église , le tombeau de Napoléon…
12h: Repas dans le Champs de Mars (pique-nique).
13h30: Sortie en car vers le Musée d’Orsay.
14h00: Visite libre du Musée d’Orsay.
18h: Sortie en car vers la Tour Eiffel.
19h30: La Tour Eiffel (montée au sommet).
21h30: Dîner dans le Champs de Mars (pique-nique).
22h30:Promenade en Bateau - Mouche: sortie Pont d’Iéna.
23h30: Retour à l’hôtel.
6. 6
Jeudi, 27 juin Paris - Disneyland
8h30: Petit-déjeuner à l’hôtel.
9h: Sortie vers Disneyland (Marne la Vallée).
10h: Entrée aux deux parcs.
20h: Retour à Paris.
21h: Dîner aux alentours de l’hôtel.
22h30/23h: Retour à l’hôtel.
Vendredi, 28 juin Paris - Châteaux de la Loire (Chambord) - Futuroscope
7h: Petit-déjeuner à l’hôtel.
8h: Sortie de Paris vers Poitiers. Châteaux de la Loire.
11h: Visite du château de Chambord.
12h - 13h30: Repas dans les jardins du château (pique-nique).
14h: Sortie vers Poitiers.
16h: Arrivée au Parc Futuroscope (Poitiers)
Logement à l’ Hôtel DU PARC.
Visite du parc. Dîner et spectacle nocturne.
23h: Retour à l’hôtel.
Samedi, 29 juin Poitiers - Oviedo (874 kms.)
8h30: Petit-déjeuner à l’hôtel.
9h30: Sortie vers Oviedo.
19h30 aprox.: Arrivée au Lycée Doctor Fleming (Bâtiment principal).
7. 7
RÈGLES DE CONDUITE À TENIR COMPTE PENDANT LE VOYAGE À PARIS
NORMAS DE FUNCIONAMIENTO DURANTE EL VIAJE A PARIS
1. Règles générales:
Faire preuve d’une attitude de respect, d’aide et de collaboration
(Todos los participantes en el viaje mantendrán una actitud de respeto, ayuda y
colaboración)
Suivre rigoureusement les indications de la part des professeurs.
(Se seguirán rigurosamente las indicaciones de los profesores o del conductor)
Être très ponctuel, c'est-à-dire, respecter les heures et les horaires indiqués par les
professeurs, spécialement en ce qui concerne le car.
(Cumplimiento estricto de la puntualidad, es decir, respectar las horas y los horarios
indicado por los profesores)
Porter toujours le portable ainsi que le « Carnet de voyage ».
(Llevar siempre el móvil y el “libro de viaje)
Toute boisson alcoolisée ainsi que les drogues sont formellement interdites.
(Quedan terminantemente prohibidas las bebidas alcohólicas y cualquier tipo de droga)
Tout problème, si petit qu’il soit, doit être immédiatement communiqué au professeur,
même parmi les participants du voyage.
(Cualquier problema que surja, por pequeño que sea debe ser inmediatamente comunicado
a los profesores, incluso entre los participantes del viaje)
2. Le car:
Dans le car, on pourra choisir librement la place où l’on veut s’asseoir mais elle devra être
la même pendant tout le voyage. Chaque élève sera responsable de sa place dont il sera
chargé de garder l’ordre et la propreté ainsi que d’éviter vérifier les dégâts
(En el autobús, se podrá elegir libremente el asiento pero se deberá mantener el mismo
durante todo el viaje. Cada alumno será responsable de ese sitio y velará por la limpieza y
el orden del mismo así como de que no se produzcan desperfectos.
Il est évident que pendant tous les déplacements une attitude de respect et de bonne
éducation est exigée.
(Durante los desplazamientos, se deberá mantener una actitud de respeto y buena
educación)
Pendant les déplacements, spécialement ceux qui sont longs, il faut garder un haut niveau
d’hygiène et de propreté. Il est, donc, formellement interdit de boire et de manger tout ce
8. 8
qui peut salir le car. En cas de non respect de cette norme, l’élève responsable devra
s’occuper du nettoyage et aménagement de la place.
(Durante los desplazamientos, especialmente largos, se mantendrá un buen nivel de higiene y
limpieza. Esto implica la prohibición de comer y beber todo aquello que pueda contribuir a ensuciarlo.
En caso de incumplir esta norma, la limpieza y acondicionamiento del autobús correrá a cargo de los
responsables.)
3. Les hôtels:
Une caution de 20 € par personne est exigée par les hôtels pour éviter des dégâts ainsi que
des nuisances sonores. Elle sera remise à la fin du séjour soit partiellement ou
complètement. Pour cela, il faudra réviser la chambre le jour de l’arrivée et en cas de
dégâts, le communiquer à la réception.
(En cada uno de los hoteles, se exige una fianza de 20€ por persona para hacer frente a los posibles
desperfectos en la habitación así como a las molestias producidas por el ruido. Esta fianza puede no
ser devuelta parcialmente o en su totalidad si la dirección dl hotel así lo considera. Por ello,
conviene revisar la habitación el día de la llegada, especialmente en París por ser la estancia más
larga y comunicar a los profesores o en recepción cualquier desperfecto.)
Il y aura toujours un élève responsable par chambre. Il devra s’occuper de garder l’ordre et
la propreté des chambres ainsi que de vérifier s’il y a des dégâts. Il devra aussi
communiquer aux professeurs toute conduite incorrecte de la part de ses camarades.
(Habrá un responsable por cada habitación quien será el encargado de mantener el orden y
limpieza en las mismas, así como de revisar que no haya desperfectos. En caso de
comportamiento indebido por parte de alguno de los ocupantes de la habitación, se lo
comunicará al profesor).
Il est formellement interdit de faire du bruit ou de se réunir dans les chambres pendant la
nuit.
(Está completamente prohibido hacer ruido o reunirse en las habitaciones durante la noche)
Il ne faut pas oublier que ce voyage est une activité du Lycée, donc, toute conduite inadéquate
sera sanctionnée conforme au RRI (Reglamento de Régimen Interior).
(Se recuerda a todos los participantes en este viaje que se trata de una actividad del centro, por
lo tanto cualquier comportamiento indebido será sancionado de acuerdo con el RRI)
9. 9
LES ÉLÈVES ET LES PROFESSEURS
LES ÉLÈVES PAR CLASSES
4º A
Álvarez García, Eva Mª Camporro Correia, Carla
4ºB
Cabrales Díaz, Luis Miguel Casas González, Alain Pierre
Fernández Bernardo, María Fernández Rodríguez, Sara
Hermida Pulgar, Belén Hermida Pulgar, Laura
Martínez González, Olaya Menéndez Pérez, Ana María
Meré Pérez, Jorge Muras Mieres, César
4º C
Antuña Matilla, Cecilia Blanco Nodal, Sergio
Carrocera García-Pumarino, Rebeca Conde Fernández, Lucía
Díaz García, Lucía Fernández Losas, Ángela
Fernández Rivaya, Emilio Fonseca Castellano, Graciela
Fumanal Sejas, Sara García Bellido, Laura
Martínez García, Ángel Otero García, Paula
Palicio Palacio, Marcos Pérez D’Ocon, Manuel
Quintana Siñeriz, Gabriel Rey Braga, Lucas
Sánchez Iglesias, Pablo Villanueva García, Lucía
4º D
Farpón Barcina, Marta García Fernández, Cristina
Lueje Ripoll, Ricardo Marcos Madera, Rafael
Martínez Piñeiro, Alejandro Núñez Alberdi, Carlos
Prada Hevia, Sheila Tellado Arbesú, Sofía
LES PROFESSEURS
García Rubín de Celis, Pedro
Jove López, Joaquín
Pérez González, Pilar
Sanzo Lombardero, Emma
11. 11
LA FRANCE
EN QUELQUES TRAITS
1. GÉNÉRALITÉS
El Artículo 1 de la Constitución Francesa estipula que "Francia es una República indivisible, laica,
democrática y social que garantiza la igualdad ante la ley de todos los ciudadanos sin distinción de origen,
raza o religión y que respeta todos los credos."
Nom officiel: República Francesa
Capitale París
D’autre villes importantes: París, Marsella, Lyon, Toulouse, Niza, Nantes, Estrasburgo, Montpellier,
Burdeos, Rennes, Le Havre, Reims y Lille
Population: 58,6 millones de habitantes
Surface: 543.965 Km2. Es el mayor país de Europa
occidental.
Monnaie: Euro
Langue officielle: Francés
Système politique: República multipartidista.
Democracia parlamentaria
Pays frontaliers: Andorra, España, Bélgica,
Luxemburgo, Alemania, Suiza, Italia y Mónaco
Hymme et devise
Compuesto en Estrasburgo en 1792, el "Chant de
guerre pour l’armée du Rhin" ("Canto de guerra para el
ejército del Rhin") se convirtió en la "Marseillaise"
("Marsellesa") y fue decretado como himno nacional el
14 de julio de 1795.
El lema de la República francesa es "Liberté, Egalité,
Fraternité" ("Libertad, Igualdad, Fraternidad").
Le drapeau français
En 1789, La Fayette introduce el blanco, emblema de la realeza, en la escarapela azul y roja de la Guardia
Nacional de París. La bandera tricolor es el emblema oficial de la República francesa.
Fête nationale
El 14 de julio, que conmemora la toma de la prisión real de la Bastilla en 1789. Se celebró por primera vez
en 1792.
12. 12
2 .ORGANIZATION ADMINISTRATIVE
La República francesa comprende la metrópoli (dividida en 22 regiones y 96 departamentos) así como 4
departamentos de ultramar (DOM) -Guadalupe, Martinica, Guayana, Reunión.
A ellos se añade 7 colectividades de ultramar - Polinesia francesa, Wallis y Futuna, Mayotte, Saint-Pierre-et-
Miquelon y las Tierras australes y antárticas francesas, Saint-Barthélémy, Saint-Martin y 1 colectividad con
estatuto particular, Nueva Caledonia.
De las 22 regiones las más extensas son Midi-Pyrénées y Rhône-Alpes (más de 40000 km²); la más
poblada: Île-de-France (11 millones de habitantes), muy por delante de Rhône-Alpes.
Francia sigue siendo un Estado fuertemente centralizado, a pesar del proceso de descentralización iniciado
hace un cuarto de siglo.
3. MODE DE VIE
A 1 de enero de 2006, la población de la Francia metropolitana cuenta con 63,1 millones de habitantes. La
población francesa representa así más del 12,9% de la población de la Unión europea. En 2006, la
esperanza de vida al nacer es de 77,2 años en el hombre y 84,1 años en la mujer.
Réligion
La República francesa es un Estado laico: el principio de laicidad está inscrito en la Constitución. Implica la
libertad de conciencia y de culto, la igualdad de todos ante la ley, sea cual sea la confesión a la que se
pertenezca, así como la libertad y la neutralidad de la enseñanza. Según esto en la República francesa
ninguna religión es más importante que otra y todas las confesiones religiosas están presentes.
Niveau de vie
Salario neto medio por asalariado: 21.480 euros anuales. Ahorro bruto medio doméstico: 15,3% de los
ingresos disponibles.
A 1 de julio de 2007, el monto mensual bruto del salario mínimo interprofesional de crecimiento (SMIC) es
de 1.280,07 euros por 35 horas de trabajo semanal con una tasa horaria de 8,44 euros.
Vacances
Vacaciones pagadas legales: 5 semanas al año.
Tasa de salida: 65%.
14. 14
1e ÉTAPE : VENDREDI, 21 JUIN
,
CAPITALE DE LA “BRETAGNE”
Rennes es la capital de Bretaña y del departamento d’Ille et Vilaine. Está situada en el corazón de una
región que posee una fuerte identidad cultural. Su situación occidental en relación con el resto del
territorio francés la ha impulsado a jugar un papel central en el Arco Atlántico, una de las grandes regiones
transnacionales reconocidas por la Comisión Europea.
Se encuentra en el corazón de un área urbana de 550 000 habitantes,
repartidos entre unas 30 comunidades periurbanas. Juega un papel
crucial en la economía de la Bretaña moderna.
La ciudad de Rennes es una de las ciudades más pequeñas del mundo
con línea de metro.
Goza de un clima oceánico, con inviernos templados y húmedos, y
veranos secos y moderadamente cálidos.
El idioma oficial en Rennes, como en toda Francia, es el francés pero
desde la década de 1970, al igual que el resto de Bretaña , la
enseñanza del bretón se ha extendido.
Rennes tiene más de 2000 años de historia y ofrece un patrimonio
histórico y cultural muy rico.
15. 15
Rennes au fil de son patrimoine
Les fortifications
En el emplazamiento de lo que es actualmente Rennes, se hallaba la antigua “Condate”, surgida en la
confluencia entre los ríos Ille y Vilaine en el siglo I a. C., probablemente fundada por los riedones, pueblo de
la Armórica (noroeste de Francia) y los romanos, nuevos maestros del conjunto de la Galia. A finales del
siglo III, la conocida como "civitas riedonum", construye un primer recinto de 1.200
m. En el siglo XV, el desarrollo de la ciudad conlleva la edificación de dos nuevas
murallas, una al noreste del río Vilaine y otra al sur, lo que se traduce en una
ampliación de la superficie de la ciudad amurallada de 9 a 62 hectáreas. La torre
Duchesne y las Puertas mordelesas son los principales vestigios de la fortificación
de esta época.
Las Portes mordelaises
Se trata de un castillete de dos torres defendido por un puente levadizo que cuenta
con puertas para carros y peatones y que antaño llevaba a Mordelles. Es el lugar
simbólico por excelencia, puesto que ante estas puertas los futuros duques juraban
defender las libertades de Bretaña. Al oeste, se construyó un recinto medieval sobre los restos de la
muralla del siglo III. Se creó una plataforma de artillería a modo de barbacana para proteger la entrada de
Rennes.
La tour Duchesne
Lindando con el antiguo hotel de artillería, la torre Duchesne se inscribe en la muralla defensiva
reconstruida en el siglo XV que llega hasta las puertas mordelesas.
La antigüedad del lugar ha sido demostrada por el descubrimiento de un fragmento de muro galo-
romano edificado en el siglo III para proteger esta parte de Rennes.
La tradition du pain de bois
La tradición del entramado de madera (pan de bois) se explica por la
presencia de bosques alrededor de la ciudad. En Rennes, como en todo
el ducado de Bretaña, la utilización del entramado de madera se
prolonga hasta mediados del siglo XVII, alargando así la tradición
medieval más allá de los estrictos límites de la Edad Media. El incendio
del 23 de diciembre de 1720 destruyó, en una semana, más de 900
casas y edificios.
No obstante, alrededor del epicentro de la ciudad se conservan aún
numerosas casas con entramado de madera. El revoque realizado en
estas fachadas en los últimos veinte años ha puesto de relieve una técnica reflejada en estructuras,
fachadas, escaleras y carpintería...
16. 16
Les quatre périodes du pan de bois
.
2. Hacia 1550, el Renacimiento temprano aparece en el voladizo gótico mediante una decoración con
perfiles humanos.
3. En el siglo XVI, va desapareciendo progresivamente el voladizo en beneficio de fachadas planas y de un
nuevo repertorio de frisos esculpidos, volutas, roleos vegetales, etc.
4. La generación de fachadas planas del siglo XVII cuenta con toda una serie de motivos en cabríos,
travesaños o rombos en detrimento de los decorados esculpidos. A partir de 1650, la iluminación horizontal,
lograda mediante una sucesión de vanos, plantará cara a las filas de ventanas verticales.
El último periodo del entramado de madera consiste en recubrirlo mediante un enlucido como prevención
de incendios y “ocultación sociológica de la miseria” frente al auge de la construcción en piedra.
1. Rennes conserva, como Dinan y Vannes, los ejemplos más antiguos de arquitectura civil con entramado
de madera que caracterizaron los siglos XV-XVI por una estructura tradicional con voladizo.
17. 17
La ville de pierre
Tras el incendio, las innumerables destrucciones dan lugar a
una renovación urbana. El proyecto de reconstrucción de
una ciudad moderna se
confía al ingeniero Isaac
Robelin. La ambición de
su proyecto es contestada
por la municipalidad, que
recurre a Jacques Gabriel,
futuro arquitecto del rey,
quien toma el relevo en
1724. Este último lleva a cabo un programa de embellecimiento de la ciudad, centrado en la parte
destruida de los alrededores de las plazas reales, las actuales plazas del Hôtel de Ville y del
Parlamento.
L’ Hôtel de ville: “Un edificio civil construido para ser inmortal"
Tras el incendio del 23 de diciembre de 1720, que arrasó 33 calles y 900 edificios y casas con entramado de
madera, debe reconstruirse el corazón de la ciudad. Tras Isaac Robelin, Jacques Gabriel (1667-1742) retomó
esta tarea. El 23 de mayo de 1730 se aprueba su proyecto para "construir un edificio público inmortal”. En
una sola construcción y alrededor de una plaza nueva incluye: el Ayuntamiento al sur, el Tribunal de
Primera Instancia al norte y la torre del reloj en el centro.
L’opéra
Un siglo después de la construcción del Ayuntamiento, Charles Millardet responde a la parte curva del siglo
XVIII con la redondez de su teatro. Bajo la vigilancia de las musas del caballete de su fachada, esculpidas por
François Lanno, presenta un techo decorado por J.-J. Lemordant en 1913 en el que se representa un baile
popular bretón.
Le Parlement de Bretagne
Símbolo y telón de fondo de episodios que han marcado la historia de Bretaña, el palacio del parlamento
también es, paradójicamente, una muestra destacada de la sublime decoración real y parisina del siglo XVII.
18. 18
Construido entre 1618 y 1655 según los planos de Salomon de Brosse, arquitecto del palacio de
Luxemburgo de París, la sede de este tribunal de justicia soberano, encargado de aprobar edictos y cartas
reales, manifiesta su prestigiosa función en cada uno de sus muros. La “Grand’Chambre” –obra de Charles
Errard y Noël Coypel–, joya de la decoración interior, con techos de estilo francés y revestimientos de
madera esculpida y dorada, constituye un ejemplo único del arte pictórico de esta época. Se necesitaron
cien años de obras para que Jacques V Gabriel, arquitecto de Luis XV, construyera la plaza real del palacio,
caracterizada por la combinación de granito y toba: un marco cuyo objetivo era realzar la estatua del Rey
Sol. Durante la Revolución, el parlamento pierde su papel político pero conserva su función de tribunal de
justicia. El incendio de 1994 fue traumático para los bretones. Tras someterse a una restauración ejemplar,
el edificio reabrió sus puertas en 1999 como tribunal de apelación y monumento abierto al público.
D’autres monuments
Les pavillons des Lices
Situados en la plaza del mismo nombre, frente a una serie de casas de
entramado de madera y piedra se erigen dos pabellones con columnas
de hierro fundido y ladrillo policromado diseñados por el arquitecto de
la ciudad J.B. Martenot (1868-1871). Actualmente estos pabellones
albergan el mercado que se celebra todos los sábados por la mañana. Es
el segundo mercado más importante de Francia.
“Centre culturel “Champs Libres”
Edificio que alberga el Museo de Bretaña, el Espacio de las
ciencias y su planetario, la biblioteca de la aglomeración y salas de
exposiciones temporales. Constituye el principal centro cultural y
turístico de Rennes.
Este edificio, obra del arquitecto de renombre internacional
Christian de Portzamparc, se encuentra en la plaza de Cultures,
cerca de la estación de tren.
Ancien Grand Seminaire
Esta situado en la plaza Hoche y hoy es la sede de la facultad de Ciencias económicas. El edificio
fue diseñado por H. Labrouste, arquitecto de la biblioteca Sainte-Geneviève de París, en 1856, la
facultad se eleva sobre el emplazamiento del convento de las Carmelitas. Se caracteriza por su
inspiración románica y sus vigas metálicas conjugadas con la bicromía del ladrillo y la toba.
19. 19
Le palais Saint-Georges
Situado en la calle Gambetta, de la abadía benedictina fundada en el siglo XI por el duque Alain III
extramuros y protegida a partir del siglo XV por el recinto medieval, queda aún el palacio edificado
en el siglo XVII bajo el magisterio de Magdeleine de la
Fayette por los arquitectos de Laval T. Caris y P.
Corbineau.
Actualmente alberga servicios municipales. En el centro, a
nivel de las buhardillas, encontraremos un frontón cimbrado
decorado con el escudo de armas de la abadía con una
corona real y alegorías de la Justicia y de la Paz. La
iluminación del edificio por la noche hace resaltar la
elegancia de las arcadas coronadas por dos pisos de toba.
Quai Emile Zola
El río Vilaine ha dividido durante siglos la ciudad de
Rennes en dos partes, la parte alta y la baja, debido a las
crecidas y zonas anegadizas. Su canalización en el siglo
XIX permitió aprovechar la margen sur mediante la
edificación del palacio universitario (1849-1858), confiada
al arquitecto V. Boullé, quien lo transformó en palacio de
los museos.
Le palais du Commerce
Situado en la plaza de la République,hubo que esperar
al siglo XIX para regularizar el curso del río Vilaine.
Su soterramiento, entre los puentes de Nemours y de
Berlin, fue inaugurado en 1912, bajo el mandato del
alcalde J. Janvier. Este imponente palacio fue
construido entre 1885 y 1929 por J. - B. Martenot y
luego E. Le Ray. Fue una obra ordenada por el alcalde
E. Le Bastard para embellecer la ciudad en su parte sur
y ubicar en ella tanto la Bolsa del Comercio como las
oficinas de Correos y Telégrafos.
La cathédrale Saint Pierre
En la calle de la Monnaie, se encuentra la catedral Saint Pierre en cuya fachada se
superponen ,a ambos lados, el emblema del rey Sol. La basílica románica posee una
impresionante decoración neoclásica y un excepcional retablo gótico del siglo XV en
madera dorada.
20. 20
Parcs et jardins
Desde el siglo XV, los paseos y jardines ponen de relieve la ciudad de Rennes. Estos espacios de interés
paisajístico han evolucionado a lo largo de los siglos hasta convertirse en recorridos pedagógicos y espacios
para las actividades de ocio o para el reposo. Con un marcado componente estético y visual, en los siglos
XVIII y XIX constituyen un modelo de representación social. El Thabor, rediseñado por los hermanos Bülher
y enriquecido con elementos decorativos clásicos del paisajismo francés y con jardines impregnados de la
originalidad inglesa, es el ejemplo más hermoso. En el siglo XX, los jardines se extienden al conjunto de la
ciudad y se transforman en espacios abiertos, ubicados cerca de grandes conjuntos residenciales.
De entre los numerosos parques que posee Rennes, destaca a parte del ya mencionado Thabor, el parque
Oberthür, diseñado y construido en 1863 para el conocido fundador de la imprenta F.-C. Oberthür de la
mano del paisajista Denis Bülher. Alrededor de un estanque central, construido para sanear la zona
pantanosa de la propiedad, se plantaron cedros, secuoyas gigantes, cipreses calvos, magnolias y hayas ,
todo ello enmarcado por una disposición armoniosa entre los caminos sinuosos y los espacios de reposo.
Descendiendo hacia la orilla del río Vilaine se encuentra el parque de Tanneurs, un espacio verde a medio
camino entre el centro de la ciudad y el espacio natural de los prados Saint-Martin. Alrededor de 90
árboles, con ejemplares de gran tamaño como castaños y secuoyas, jalonan los caminos de este jardín
inglés. En lo alto del parque destaca una villa construida a finales del siglo XIX, durante mucho tiempo
propiedad de varias familias de curtidores (tanneurs en francés). Fue adquirida por la ciudad en 1999 y
actualmente alberga una institución europea: la Conferencia de las Regiones Periféricas Marítimas.
El más reciente de los parques de esta ciudad, es el parque Beauregard.Ocupa seis hectáreas y se compone
de una sucesión de terrazas. Fue diseñado por la agencia HYL (Hannetel - Yves - Laforge) y el artista David
Boeno, con una temática vinculada al recorrido del sol y a la atracción de la luz. El jardín está enmarcado
por antiguos setos de arbustos y un vergel en el sur y ornamentado con una obra de arte monumental: "el
alineamiento del siglo XXI", concebida por la artista Aurélie Nemours e inaugurada en 2006.
Mención especial merecen también los parques Maurepas, Gayeulles o Bréquigny, situados en diferentes
barrios de la ciudad.
PARC THABOR PARC OBERTHÜR PARC DES TANNEURS
PARC BEUREGARD PARC MAUREPAS PARC GAYEULLES
21. 21
2e ÉTAPE : SAMEDI, 22 JUIN
DINARD- LA RANCE-SAINT MALO-LE MONT SAINT-MICHEL-FOUGÈRES
22. 22
dinaRD
PERLE DE LA Côte Émeraude
Dinard está situada en la región de Bretaña, en el Departamento de Ille et Vilaine. Se la conoce como “ la
Perla de la costa Esmeralda (Côte Émeraude). Es una ciudad turística que conserva la elegancia y el
encanto de la Belle Époque como se puede apreciar en las numerosas villas de finales del siglo XIX por lo
que la ciudad ha recibido el distintivo de Ciudad de Arte e Historia.
Originalmente, Dinard formaba parte de la parroquia de Saint-Enogat, siendo de hecho el de Saint-Enogat
el primer nombre oficial de la comuna, hasta que en 1879 el nombre de la comuna pasó a ser Dinard-Saint-
Enogat. Igualmente, desde finales del siglo XIX, el naciente turismo procedente del Reino Unido empezó a
hacer su aparición por la localidad, de modo que los británicos empezaron a hacerse construir a lo largo de
la costa una serie de suntuosas villas para utilizarlas como residencia. Dinard conoció entonces un período
de fuerte auge económico y urbanístico, convirtiéndose en una de las estaciones balnearias ubicadas junto
al mar más conocidas de toda Europa.
A Dinard también se la conoce como la “Niza del Norte” por su
gran paseo marítimo desde el que se puede ver la
desembocadura del río La Rance y Saint Malo, su casino y su clima suave, a parte de las ya mencionadas
mansiones.
Debido a su costa recortada, en esta ciudad se suceden promontorios en los que se han construido las
mencionadas mansiones pero también hermosas playas entre las que destaca la “Grande Plage “ o “Plage
de l’Écluse con sus característicos toldos de rayas azules y blancas. Se trata arena fina se extiende al fondo
de una ensenada cerrada por los cabos del Moulinet y de la Malouine.
En 1921 el nombre de la ciudad fue nuevamente modificado,
pasando a ser el actual de Dinard. Sin embargo, la localidad
inició un declive desde los años 1930, cuando la alta sociedad
británica tomó como destino preferente la costa mediterránea
francesa, la Côte d'Azur. En cualquier caso, hoy en día Dinard
sigue siendo la estación balnearia impregnada de mayor
carácter británico de toda Francia, contando con un total de
407 villas legalmente protegidas.
23. 23
Usine marémotrice de la Rance
La central de energía mareomotriz del estuario del río Rance, situada entre Dinard et Saint-Malo está en
funcionamiento desde 1967. Su construcción se inició en 1961 y durante 45 años como la mayor central de
producción de energía de las mareas del mundo. Hoy en día es la más grande de Europa y la segunda mayor
del mundo después de la inauguración en 2.011 de la central mareomotriz de Sihwa Lake en Korea del Sur.
La energía renovable producida por esta planta francesa cubre el 60% de las necesidades energéticas de la
región de Bretaña (datos de 2009).
Se trata de una central eléctrica que obtiene su energía del flujo y del reflujo de las mareas. El
emplazamiento de la central en este lugar se justifica por la amplitud de las mareas, unas de las más fuertes
del mundo. Las diferencias entre pleamar y bajamar pueden llegar a ser con unos 10 metros de altura de
media.
La planta generadora de energía mareomotriz está compuesta por 24 turbinas, cada una con su
correspondiente alternador de 10MW, por lo que la potencia de generación total de la central es de
240MW, convirtiendo la energía de 20 000 m³/s de agua salada en el momento de máxima altura. Estas
turbinas, además, funcionan como bombas, cuyo objetivo es aumentar el nivel del agua en los sentidos río-
mar y mar-río, para incrementar la efectividad de la instalación.
Cada máquina está ubicada en el interior de una cámara que se comunica con un tubo de acero, que
permite cargar y descargar el mar al embalse y viceversa, y mediante otro tubo se permite el acceso del
personal de mantenimiento.
El impacto ecológico de la planta es moderado, básicamente relacionado con los cambios de salinidad en
las aguas y consecuente cambio en el ecosistema. Durante sus más de 50 años de funcionamiento se han
desarrollado estudios que permiten minimizar el impacto de estas instalaciones en el futuro.
El coste del kwh resulta similar o más barato que el de una central eléctrica convencional, sin el coste de
emisiones de gases de efecto invernadero a la atmósfera ni consumo de combustibles fósiles ni los riesgos
de las centrales nucleares.
La central mareomotriz de Rance se ha convertido también en un lugar turístico que atrae cada año 70.000
personas que visitan la región atraídos en parte por su singular planta generadora de electricidad y su
Museo especializado en la central.
Al borde del mar , se encuentra “El paseo del “Clair de Lune” (Promendade
du Clair de Lune), dique-paseo reservado a los peatones que ofrece bellas
vistas del estuario del Rance. Lo adornan bonitos parterres floridos y una
vegetación mediterránea, al final se encuentra la plage du Prieuré.
24. 24
SAINT-MALO
VILLE CORSAIRE
La bella ciudad de Saint-Malo (Saent-Malo en galo y Sant-Maloù en bretón) está situada en la Côte
Émeraude, en la región de Bretaña, a orillas del Canal de la Mancha, en la desembocadura del río Rance.
Famosa por su ciudad amurallada y su relación con el mar. Es un puerto importante de comercio, pesca,
recreo y de viajeros, además de estación balnearia. Su centro histórico tiene la particularidad de estar
amurallado en forma circular, construcción que data del siglo XIII. Saint-Malos se enorgullece además de
ser el escenario de las mareas más grandes de Europa. Por su situación geográfica, la onda del mar llega
muy fuerte y muy rápida. La diferencia entre la alta y la bajamar tiene una media de 12 metros en la ciudad
corsaria.
Fue fundada en el S.XII y debe su nombre al monje galés Mac Low, que en el S.VI se convirtió en obispo de
Alet, antigua cuna de la ciudad actual. En 1395 se sometieron al rey Carlos VI de Francia, quien les concedió
la exención del pago de derechos portuarios. En 1590, cuando Enrique IV de Navarra, de religión
protestante, es nombrado rey de Francia, sus habitantes, que eran católicos, se declararon "República
independiente" durante cuatro años, hasta la abjuración del rey Enrique IV. En 1661 sufrió su primer gran
incendio. En los S.XVII y XVIII alcanzó una prodigiosa prosperidad gracias a sus navegantes que armaron
25. 25
buques para las Indias, China, África y las Américas. Durante la Segunda Guerra Mundial en 1944 la zona
intramuros quedó destruida casi en su totalidad. En 1967 se fusionó con Saint-Servan y Paramé.
Como consecuencia de los incendios y de la destrucción de 1944, sólo se ha conservado dos o tres ejemplos
de construcciones en madera. La ciudad ha sido reconstruida
en sus tres cuartas partes con absoluta fidelidad.
Découvrir Saint-Malo
Para descubrir esta ciudad, hay que diferenciar dos zonas: la
ciudad que se encuentra dentro de la parte amurallada o intra-
muros y la que se encuentra fuera de las murallas o extra-
muros.
La riqueza de los edificios antiguos de Saint-Malo refleja los grandes momentos de la historia de la ciudad.
De entre los numerosos monumentos históricos destacan: les remparts, le château et la tour Solidor, le
fort National, la cathédrale Saint-Vincent , le Petit-Bé ,le fort de la Conchée.
INTRA-MUROS
Les remparts
Para descubrir Saint-Malo, lo mejor es comenzar por hacer le
“tour des Murs”, que es como llaman los habitantes de la
ciudad a su paseo favorito alrededor de las murallas de la
ciudad.
De las murallas medievales de la ciudad no queda más que la
“Grande Porte” (s. XV), antigua entrada principal de la ciudad, con sus dos torres gemelas y una plataforma
de tiro sostenida por matacanes decorados con ornamentos trebolados y la parte conocida como “les
Petits Murs”, entre las torres Bidouane (s. XV) y el bastión de
Holanda, construido para cerrar la bahía a los barcos ingleses (s.
XVII).
Entre 1708 y 1744, cuatro ampliaciones sucesivas sustituyeron las
antiguas murallas por otras nuevas, permitiendo crecer a la
ciudad “intra-muros” que pasó de 16 a 24 hectáreas, ganando los
nuevos barrios, construidos en el antiguo puerto , con las “Porte
Saint Vincent” y Dinan así como crecer hacia el mar con las
“Porte Saint Thomas y la plaza Vauban.
En el siglo XIX, se realizó una nueva ampliación entre el Fort La
Reine (s.XVII-XVIII ) y le cavalier des Champs-Vauverts (s.XVI - XVII).
Desde la “porte Saint-Vincent”, actualmente la principal entrada de la ciudad intra-muros hasta la « porte
Saint-Thomas”, las murallas miden 1754 metros.
Las murallas de Saint-Malo se caracterizan por estar construidas sobre la roca en la que se asienta la ciudad
y sólo se sostienen por el peso de las piedras apiladas.
Le château de Saint-Malo
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El castillo, construido sobre los restos de la antigua muralla medieval de la formaban parte la torre,
llamada Petit Donjon y la torre Quic-en-Groigne, data del siglo XV. En 1424, el duque Juan V de Bretaña
ordenó la construcción del Gros Donjon (torre del homenaje), que alberga el museo municipal desde 1927.
A partir de 1475, el duque Francisco II concibió la idea de construir un castillo de cuatro torres en forma de
herradura alrededor del Gros Donjon e hizo añadir la “tour Générale” que alberga el Museo de la ciudad.
Ana de Bretaña terminó la torre Quic-en-Groigne que debe su nombre a la inscripción que tenía grabada a
principios del siglo XVI: “Quic-en-Groigne”(” es mi placer”). Las torres de las Damas y de los Molinos así
como el bastión de la Galère completan la obra.
La parte superior de las cuatro torres se reforzaron en gran
medida al final del siglo XVII para que pudieran resistir la artillería
pesada.
Desde 1953, el castillo de Saint-Malo es la sede del “hôtel de
ville” (ayuntamiento)
Cathédrale Saint-Vincent
La catedral vieja es un compendio de casi todos los estilos
arquitectónicos. Tiene la particularidad de ajustarse a la forma de
la roca sobre la que está construida.
La nave y el crucero datan del siglo XII. Del edificio primitivo existen aún una serie de arcos románicos y
bóvedas de crucería ojival. El coro con deambulatorio de forma rectangular y cabecera plana data del siglo
XIII y está iluminado por un gran rosetón restaurado después de la Segunda Guerra Mundial.
La gran capilla sur y la parte central de la fachada principal datan del siglo XVIII. La única torre fue
reconstruida en parte y adornada con una gran flecha neogótica en el siglo XIX gracias a la ayuda financiera
del Napoleón III.
Durante la Segunda Guerra Mundial, la catedral fue parcialmente destruida por lo que hubo que realizar
laboriosos trabajos de restauración que le proporcionaron notables vidrieras, de estilo figurativo, que
relatan la historia religiosa de la ciudad y una alta aguja de granito inspirada en un modelo antiguo, que ha
venido a sustituir a la que se levantó en el S.XIX.
Las capillas del deambulatorio norte albergan las tumbas de Jacques Cartier, navegante y explorador que
descubrió Canadá y el río San Lorenzo y de René Duquay –Trouin, corsario al servicio de los reyes Louis XIV
y Louis XV que se arrebató Río de Janeiro a los portugueses en 1711.
Le “Vieux Saint- Malo”
Dentro de la ciudad entra-muros, hay un laberinto de estrechas calles empedradas con edificios que datan
de los siglos XVI al XVIII, casi todos minuciosamente reconstruidos ya que la ciudad quedó destruida en un
80 por ciento tras una semana de bombardeo americano en agosto de 1944 destinado a expulsar a la
guarnición alemana.
De entre estos edificios del “Vieux Saint-Malo” merece especial mención la casa de la Duquesa Ana,
vivienda de finales de la Edad Media.
EXTRA-MUROS: les forts et les îlots de la baie
Le Fort National
Fue construido en 1689 por Simeón de Garangeau de acuerdo con los planos de Vauban, sobre el pequeño
peñón de Islet que se encuentra cerca de la orilla. Hasta 1685 sirvió de lugar de ejecuciones; en él se
alzaban cuatro horcas y una pira para los grandes criminales. Se puede acceder andando cuando baja la
marea.
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Le grand Bé
Se trata de un islote, accesible cuando baja la marea en el está enterrado François-
René de Chateaubriand, uno de los escritores franceses más importantes de principios
del siglo XIX.
Le petit Bé
Situado detrás del grand Bé, este fuerte cuya construcción duró cuatro
años, data de 1667. Cierra la entrada de la Rance. Incluso, su puerta de
entrada se abre al vacío. La edificación que está enteramente construida
en piedras de aparejo es notable ya que posee un ángulo de tiro de
360º. Es también accesible con marea baja.
Le fort de la Conchée
La construcción de este fuerte se empezó en 1693 y se terminó en 1726. Fue
realizado por Simeón de Garangeau de acuerdo con los planos de Vauban . Gracias
a su forma y sus paredes , de gran espesor,este fuerte fue inexpugnable durante
las guerras entre Francia e Inglaterra en el s. XVII
La Tour Solidor
Es uno de los testimonios más antiguos que desde la Edad Media hacían de St-Malo
una fortaleza del mar.
Se encuentra en Saint-Servan y data de 1382. Consta de tres torreones cilíndricos dispuestos en triángulo.
Al igual que el castillo, Juan IV la hizo construir, no para proteger a los habitantes de Saint-Malo, sino para
vigilarles.
Actualmente alberga el Museo Internacional de Long-Cours Cap-Horniers, dedicado a la Historia de la
navegación de altura en torno al Cabo de Hornos.
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Está situado en el departamento de Manche bañado por el océano Atlántico, junto a la desembocadura del
río Couesnon, que marca la frontera de Normandía con la Bretaña francesa.
"Maravilla de Occidente" el Monte Saint Michel se erige en el centro de una inmensa bahía donde tienen
lugar las mareas más importantes de Europa. El arcángel San Miguel "jefe de las milicias celestes" le pidió a
Auber, obispo de Avranches, que construyera y consagrara la primera iglesia de este lugar el 16 de octubre
del año 709. En 966, a petición del Duque de Normandía, una comunidad benedictina se estableció en la
roca. Durante ocho siglos construyeron, agrandaron, y embellecieron hasta tal punto la Abadía que en el
siglo XIII la llamaron "la Maravilla".
Obra de arte, testimonio de arquitecturas, permite al hombre del siglo XX meditar en la cripta
prerrománica, admirar la fuerza y la majestad del románico y dejarse transportar por el esplendor de las
partes góticas.
Gran centro espiritual e intelectual, fue, junto con Roma y Santiago de Compostela, uno de los lugares más
importantes de peregrinación de Occidente en la Edad Media. Durante cerca de mil años hombres, mujeres
y niños fueron, por caminos llamados "del Paraíso", para buscar la protección del Arcángel del juicio final y
así ganar la paz eterna.
Transformada en cárcel desde la Revolución hasta el
Segundo Imperio, la abadía fue traspasada en 1874
hasta la actualidad a los servicios de Monumentos
Históricos.
La celebración del milenario monástico, en 1966,
precedió la instalación de una comunidad religiosa, en
el antiguo lugar abacial, perpetuando así la primera
vocación de este lugar: la Oración y la Acogida.
Al mismo tiempo que la Abadía se agranda, una ciudad
se organiza y prospera al pie de sus murallas. Apretada
contra la ladera sudeste de la roca, ha existido desde
siempre una floreciente vida comercial: restaurantes,
hoteles y tiendas con artículos de recuerdo.
Desde 1979, el Mont Saint-Michel está inscrito en el
"Patrimonio Mundial" de la Unesco.
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La Grande Rue
Repleta en la actualidad de restaurantes y de tiendas, la ruta que los peregrinos seguían desde el siglo XII
pasaba por la iglesia de Saint Pierre (s. XV) y subía hasta las puertas de la abadía. A ambos lados de la
calle se pueden admirar casas delos siglos XV y XVI como la casa de la Alcachofa, la de la Arcada o de la
Sirena.
L’abbaye du Mont Saint-Michel
Tras atravesar la sala de Guardias, entrada fortificada de la abadía, se accede por la escalera del Grand
Degré, hasta la terraza del Saut-Gaultier. Se camina entre la iglesia a su derecha, y los edificios de la abadía,
a la izquierda, unidos por un pasaje suspendido.
Los edificios actuales son testigos de la época en que la abadía
sirvió primero como monasterio benedictino y luego, tras la
Revolución, de prisión política durante 73 años. En 1017 se
iniciaron las obras de una iglesia románica en el punto más alto
de la isla y sobre su antecesora del siglo X, ahora capilla
subterránea de Nuestra Señora. Un monasterio construido en
tres niveles, La Merveille, fue añadido del lado norte de la iglesia
a principios del XIII. Se construyó en tan sólo 16 años. La
Merveille está considerada como una obra maestra del gótico.
Los tres niveles de la abadía reflejan la jerarquía monástica. Los frailes vivían en el nivel más alto, en un
mundo cerrado entre la iglesia, el claustro y el refectorio. El abad recibía a sus nobles invitados en el nivel
medio. Los soldados y los peregrinos de la escala social más baja eran recibidos en el nivel inferior.
La parte oeste también está formada por tres salas: la bodega en la planta baja, donde guardaban las
provisiones, el Scriptorium de los monjes donde elaboraban pergaminos ilustrados, y en lo alto de todo, el
claustro, de estilo anglo-normando de principios del siglo XIII.
LA BAIE DU MONT SAINT MICHEL
El Monte Saint-Michel está situado en medio de una bahía de 40.000 hectáreas en la que tienen lugar las
mareas más grandes del mundo.
Las mareas se deben a la acción de los astros, sobre todo, de la luna
y del sol. Cuando están alineados con la tierra, sus fuerzas de
atracción se suman; en este caso hablamos de mareas vivas, que
corresponde a los periodos de mareas más fuertes. Por el contrario,
cuando los astros forman un ángulo recto, la fuerza de atracción se
atenúa; por lo que se habla de mareas muertas, que se corresponde
a los periodos de mareas más débiles.
Estos fenómenos se acentúan en la bahía del Monte Saint-Michel.
En época de mareas muertas, el mar no llega hasta allí. Las mareas
más fuertes tienen lugar de 36 a 48 horas después de las lunas
30. 30
llenas y nuevas. Aunque esto tiene un valor aproximativo y las condiciones atmosféricas también pueden
tener un papel importante. En época de mareas vivas, el mar recorre más de 15 km desde el litoral hasta
el Monte San Michel, repitiendo dos veces por día este movimiento rápido e incesante.
A lo largo del siglo XX, se aceleró el fenómeno natural de depósito de arena poniendo en
peligro el medio marítimo. En cada marea, el mar arrastra arena y sedimentos, y cuando se retira,
se lleva mar adentro una parte de éstos, mientras que la otra parte la deposita en la bahía. Los ríos
ayudan al mar adoptando un papel de desagüe la bahía.
La construcción de diques para contener el mar y presas en los ríos para obtener tierras agrícolas
fértiles, los polders, no hizo más que agravar el fenómeno perturbando el papel de los ríos y
contribuyendo a la progresiva elevación del nivel de la bahía y a la aceleración de su atasco
caracterizado por el avance de los pastizales salados sobre los arenales.
De esta manera, cada año se acumulan en la bahía más de un millón de metros cúbicos de
sedimentos, que equivale al cargamento de cien mil camiones.
En 1995, se firmó un acuerdo para restablecer el carácter marítimo y majestuoso del Monte
Saint-Michel y de su bahía. Su objetivo es restaurar el paisaje de pastizales y de mar alrededor del
monte. Se prevé que este terminado para el año 2025. El proyecto de retirada de arena constituye
una de las obras ecológicas más grandes del mundo y consta de cuatro acciones principales:
Reactivar y reforzar el trabajo de desagüe del río Couesnon para retirar los sedimentos
por medio de una presa equipada con compuertas para que entren y salgan las aguas de las
mareas. Este proyecto que ha costado 200 millones de euros, estará acabado dentro de unas
semanas.
Remplazar el dique-carretera construida a finales del siglo XIX por un puente a modo de
pasarela para restablecer la circulación del agua de las mareas y del río Couesnon en
torno al Monte Saint-Michel para acelerar el proceso de retirada de la arena.
Desplazar los aparcamientos construidos en la bahía alrededor del Mont Saint-Michel
hacia el continente que son un obstáculo al trabajo de la naturaleza. Además, de esta
forma, se mejora la estética de la zona que bordea la Maravilla de Occidente.
Establecer un sistema de autobuses entre el Mont Saint-Michel y el continente para los
visitantes.
Antes y después de la intervención.
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FOUGÈRES
VILLE-FORTERESSE
Situada en el departamento d’ Ille et Vilaine, entre el Mont Saint- Michel et Rennes, la ciudad de Fougères
está enclavada a ambas orillas de río Nançon. La ciudad está dominada por una impresionante silueta de
granito que se ve nada más entrar en la ciudad y situadas a los pies de la mayor fortaleza de Europa, las
casas medievales y las calles adoquinadas que conservan el encanto de la Edad Media. Ante nuestros ojos
se abren: mil años de historia.
Ciudad con el distintivo de Arte e Historia, Fougères fue una ciudad clave en la lucha por las fronteras de
Bretaña. Las primeras noticias que se tienen de su castillo medieval datan 1020 pero todo complejo
defensivo fue edificado entre los siglos XII y XV. Con sus trece torres y una superficie de dos hectáreas,
castillo de Fougères constituye un gran libro de arquitectura militar.
En los siglos XI y XII, la defensa era pasiva pues las armas del enemigo eran más bien malas. Se edificaban
torres cuadradas. Los ángulos muertos constituían un inconveniente. En el siglo XV , se construyen las
torres Raoul y Surienne en forma de herradura. Los cinco pisos de cañoneras permiten un tiro paralelo a la
muralla, impidiendo a los enemigos cualquier labor de zapa al pie de las fortificaciones. De forma
troncónica, la torre des Gobelins desempeña el papel de torreón (siglo XIII).
En el siglo XVI, se le añade elementos renacentistas dándole un aspecto palaciego. Hoy en día, esta
fortaleza mantiene la distribución interior de finales del XV, así como las disposiciones militares.
El castillo presenta la organización tradicional de
las defensas medievales con tres murallas:
•la primera muralla (o avanzada) permite filtrar
las entradas.
•la segunda, llamada corral, es una zona donde
se organiza la vida cotidiana en tiempos de paz y
que sirve de refugio a la población en tiempos de
guerra.
•la tercera muralla, la reducida predomina sobre
el conjunto. Es el espacio que mejor hay que
defender; se supone que protege el torreón,
lugar desde de donde se dirige el conjunto del
castillo.
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L’ÉGLISE SAINT –SULPICE
1
Esta iglesia de estilo gótico flamígero se encuentra enfrente del castillo. Fue Fundada en el siglo XI ,
reconstruida en los siglos XV y XVI y no ser terminó hasta el siglo XVIII cuando se concluyó el coro. Del
interior de esta iglesia destacan los viejos retablos de granito como el dedicado a Nuestra Señora de los
Pantanos, situado a la izquierda de la nave o el de los curtidores que está situada en la capilla mortuoria.
LE QUARTIER MÉDIEVAL
En La ciudad baja, se encuentra el barrio más antiguo de Fougères, el único que conservó las casas de
entramado de madera del siglo XVII. Era el barrio de los artesanos: curtidores, pañeros y tintoreros que
sacaban agua del Nançon para sus actividades. Estas casas se encuentran principalmente en la plaza de
Marchix, donde tenía lugar el primer mercado de ganado vacuno, en la calle de Savigny y la de las Fuentes.
LE BEFFROI
LES JARDINS DE FOUGÈRES
Fougères también es sinónimo de numerosos espacios verdes como el jardín público que corona el barrio
medieval alrededor de la iglesia de Saint-Sulpice o las dos hectáreas de Val Nançon a las que se accede
desde el castillo por la callejuela de Vaux.
1
Según la leyenda, Melusina que da nombre a una de las torres del castillo, mató a su padre para defender a su madre maltratada.
Con castigo de su crimen, fue condenada a transformarse cada sábado en mujer-serpiente. Para mantener el secreto, se refugiaba
en un subterráneo del castillo. Sorprendida alguna vez por su marido, permanecería desde entonces en aquel escondite. También,
se dice que Melusina echó a volar en un grito y que al alba de los grandes dramas, su aullido resuena todavía por encima de la
ciudad de Fougères.
Del exterior, llama la atención inspiración fantesista de
sus esculturas. Entre ellas, cabe destacar, la gárgola
llamada “el Sátiro” y la escultura de la hada Melusina por
encima de la puerta sur de la iglesia.
Este campanario es el más antiguo de Bretaña en donde sólo quedan dos , éste y
el de Dinan. Símbolo de la riqueza de los intercambios comerciales con tierras
lejanas, fue construido por los burgueses de la ciudad en 1397. Su arquitectura se
inspiró de los modelos flamencos que los pañeros de Fougères descubrieron
durante sus viajes en Flandes. En la campana, está grabada la inscripción: "En
1397, los burgueses de Fougères me hicieron y me llaman Roland Chapelle".
Fue clasificada monumento histórico en 1922
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3e ÉTAPE : DIMANCHE, 23 JUIN
CHARTRES-VERSAILLES-PARIS
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Situada a 80 km al suroeste de París, en el departamento Eure-et-Loir, Chartres es la capital de la región
Centro. Debe su fama internacional a su Catedral gótica, declarada Patrimonio de la Humanidad por la
Unesco en 1979.
Situada a orillas del río Eure fue conocida en diferentes momentos de su historia con los topónimos de
Carnutes, Autricum y civitas Carnutum.
La antigua colonia de Chartres fue incendiada por los normandos en el año 858 d. C. Pasó a pertenecer a la
Corona francesa en 1286. En 1594 Enrique IV fue coronado rey de Francia en Chartres.
Es un centro agrícola y fabril en el que se produce principalmente maquinaria, material electrónico,
fertilizantes y artículos de cuero. Pero desde 1976, se ha convertido también en la ciudad del perfume al
haber instalado la compañía de moda y perfumes Puig un centro de producción en la localidad.
Chartres está formada por una ciudad alta y otra baja unidas por calles empinadas, con sus casas
construidas a base de piñones, puentes antiguos edificados en piedra y sus lavaderos,. En el punto más
elevado de la ciudad está situada su famosa catedral de Chartres (siglos XII y XIII), joya del gótico francés. la
catedral y sus torres dominan la ciudad y la planicie de la Beauce que la rodea. Se pueden incluso a ver a
varios kilómetros de distancia.
El edificio inaugura la serie de las grandes catedrales «clásicas». Se trata de la catedral gótica considerada
como la más representativa, la más completa y la mejor conservada (la mayoría de las esculturas,
cristaleras y embaldosado son originales). Fue construida en su mayoría a principios del siglo XIII, en treinta
años, sobre las ruinas de una catedral anterior románica destruida durante un incendio en 1194.
LA CATHÉDRALE DE CHARTRES
HISTOIRE DE LA CATHÉDRALE
La Catedral de Nuestra Señora de Chartres está dedicada a la Virgen María. Según la leyenda, la antigua
catedral románica albergaba la túnica de la Virgen María, “la Sancta Camisia”, un regalo que el emperador
Carlomagno hizo a la ciudad a su regreso de Jerusalén.
Gracias a esta reliquia la ciudad gozó siempre de un próspero comercio centrado en las ferias que se
celebraban en las cuatro grandes festividades marianas del año: la Purificación, la Anunciación, la Asunción
y la Navidad. La ciudad tenía, además, una de las pocas escuelas episcopales y en ella estudió el obispo
Fulberto se dedicó a la reconstrucción de la antigua catedral carolingia de Chartres. En 1194 un gran
incendio devastó gran parte de la ciudad de Chartres, incluida casi la totalidad de la catedral románica,
construida el obispo Fulberto que contaba con una enorme cripta que albergaba la famosa reliquia. El
incendio sólo dejó en pie las torres occidentales y la fachada entre estas y la cripta. Al principio se tuvo el
incendio como un castigo divino, pero al aparecer intacta en la cripta la túnica de la Virgen se pensó que
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era un signo para que se reconstruyera la catedral dándole un nuevo esplendor. A esto ayudó la presencia
casual en la ciudad de un cardenal enviado por la Santa Sede que certificó el hecho de la salvación de la
reliquia como milagroso. La reconstrucción de la catedral se financió prácticamente con donaciones
procedentes de toda Francia.
Rápidamente se acometieron las obras de reconstrucción y hacia 1220 el cuerpo principal estaba concluido.
Se empleó piedra local de unas canteras situadas a unos 8 km. Conserva del edificio anterior la cripta y la
fachada oeste con el Pórtico Real. Fue consagrada el 24 de octubre de 1260 en presencia del rey Luis IX el
Santo.
El maestro que trazó sus planos se llamaba Marc Puertes que realizó un trabajo extraordinario de gran
unidad estilística empleando técnicas constructivas del siglo XII pero dándole nuevos usos y soluciones. Si
bien el plan constructivo original fue respetado nunca se concluyó el conjunto de pináculos que fueron
previstos inicialmente.
A diferencia de otros monumentos franceses el edificio no sufrió daños durante la Revolución francesa;
pese a que el comité revolucionario había decidido su demolición el encargado de llevarla a cabo, un
arquitecto local, la desaconsejó alegando que los escombros resultantes cegarían las calles circundantes.
Las restauraciones sucesivas también respetaron su diseño original, gracias a lo cual el edificio ha llegado a
nuestra época en un estado de conservación muy superior a la mayoría de construcciones francesas de la
época.
El 4 de junio de 1836 un incendio destruyó las cerchas de la techumbre de castaño danés. El arquitecto
Edouard Baron la sustituyó por una estructura de hierro fundido cubierta por láminas de cobre, imitando la
técnica usada en la catedral de Maguncia.
Durante la segunda guerra mundial los vitrales fueron desmontados y ocultados para evitar daños por
parte de los bombardeos alemanes. Tras la ocupación los alemanes usaron la catedral como club social.
ARCHITECTURE: CARACTÉRISTIQUES PRINCIPALES
El edificio es de planta cruciforme con el cuerpo principal
de 28 metros, organizado en tres naves. La cabecera,
situada al este tiene un deambulatorio radial con cinco
capillas semicirculares. La bóveda central tiene 36 m de
altura. Esta es cuatripartita y está soportada por
arbotantes en el exterior.
La organización en tres naves es sumamente original para
la época, con la central mucho más alta que las laterales.
Esta dificultad constructiva se solía solventar levantando
sobre las naves laterales una amplia tribuna cuya cubierta
compensaba el peso de la bóveda central reforzando la
estructura, como sucede en las catedrales de Laon o París.
En Chartres se suprime la tribuna quedando solamente
tres niveles en el alzado de la nave; arcadas, triforio y
ventanales. El Triforio es una pequeña galería que se
construía en ocasiones sobre la galería y bajo los
ventanales para aprovechar el espacio del tejado sobre la
tribuna. En este caso tiene cuatro arcos por sección y es un
contrapunto de horizontalidad y oscuridad a las arcadas y
ventanales. Éstos constan de dos vanos y un rosetón que
repite la estructura de la puerta principal y que alberga
una de los mejores conjuntos de vidrieras medievales que
se conservan. Éstas son célebres por el intenso y bello
36. 36
color azul empleado, especialmente famoso es la llamada Ventana de la Virgen Azul (Notre Dame de la
Belle Verrière), de principios del siglo XIII que representa a la Virgen con el Niño. De los 186 vitrales
originales se conservan 152, ya que en 1753 se sustituyeron algunos de ellos por parte del obispado que
pretendía modernizar la catedral. La altura y amplitud de las naves se debe a dos novedades constructivas:
1ª) el abandono de la bóveda sexapartita cuadrangular, que se había usado frecuentemente en el
siglo XII en catedrales como la de Laon, en favor de la cuatripartita rectangular. La bóveda sexpartita se
basaba en cuatro puntos de apoyo fuertes y dos débiles, lo que provocaba a veces una alternancia en el
grosor de los soportes como en Sens y Noyon, si bien en París y Laon éstos son uniformes. Los ábacos de los
capiteles sostenían los haces de fustes de las columnillas adosadas conectando así los pilares con los
nervios, pero esto causaba una excesiva fragmentación que se solucionó en Chartres creando un pilar
acantonado consistente en un núcleo cilíndrico central rodeado de cuatro elementos más pequeños que
conectan tanto con las cubiertas como con las arcadas que las separan. De ellos el que da a la nave central
no tiene capitel sino una cornisa sobre los demás capiteles y que actúa como zócalo del resto de elementos
verticales que van a unirse a los arcos y nervios de la bóveda. Con esto se logró una unidad de los
complejos soportes sin perjudicar la integridad de cada parte.
2ª) El empleo de un tipo de arbotante totalmente
desarrollado. Salvo los superiores, añadidos después de la
construcción original, los inferiores son dobles unidos por
columnillas radiales. Estos se unen a los contrafuertes externos, muy
gruesos en la base y que se complementan con los contrafuertes
internos, ocultos bajo el techo de las naves laterales.
La fachada principal es fruto de diversas intervenciones a lo largo
del tiempo. Del incendio se salvaron la torre sur y la base de la
norte, los tres portales y los ventanales que hay encima.
El maestro de Chartres desmontó el muro superviviente y lo desplazó hacia delante y añadió el gran
rosetón y la galería de los reyes sobre este. Al aumentarse la altura de la fachada las dimensiones de la
torre sur en proporción al resto de la fachada cambiaron notablemente. Cuando en el año 1513, se
concluyó el Clocher Neuf, en estilo flamígero, para equilibrar la composición impuesta por la primera torre,
se creó una asimetría que crea un fuerte dinamismo visual.
El pórtico, llamado Pórtico real (Porte Royal), se construyó
en la década de 1140 para la anterior catedral románica y
tiene forma de embudo, lo que posteriormente sería una
norma común para las catedrales góticas. Las esculturas y
relieves están inspirados en los del pórtico oeste de la
basílica de Saint-Denis. Las jambas están decoradas por
altas figuras de reyes y personajes del Antiguo
Testamento. El tímpano está decorado con una escena del
Juicio Final con Cristo Pantocrátor enmarcado en una
mandorla rodeado por los símbolos de los evangelistas.
El friso del dintel representa a los doce apóstoles. Las arquivoltas muestran ángeles y a los veinticuatro
patriarcas del Apocalipsis.
El pórtico izquierdo está dedicado a la ascensión de Cristo. El tímpano muestra a Cristo en una nube
sostenido por dos ángeles. Las dos arquivoltas muestran los símbolos del zodiaco y labores relativas a los
doce meses, temas comunes en el románico francés.
El pórtico derecho muestra la misma estructura. Su tema es la pureza de María y su dignidad como madre
de Cristo. En el tímpano figura la Virgen con el niño entronizada entre dos ángeles
El rosetón muestra en sus vitrales a Cristo juez en el Juicio Final rodeado por los cuatro evangelistas y
ángeles. En los círculos externos ángeles trompeteros y escenas de resurrección, Infierno y Paraíso. En los
tres ventanales se muestra la Pasión y Resurrección en la izquierda, la Encarnación en la central y a Jesé
padre de David en la derecha.
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El transepto es ancho aunque sobresale poco de la nave principal. Sus fachadas constan de sendos
rosetones, el del lado norte describe la glorificación de la Virgen y el del lado sur la glorificación de
Jesucristo. Estos se asientan sobre hileras de cinco ventanas sobre tres pórticos, siguiendo las proporciones
de la fachada principal y aumentando el efecto de unidad arquitectónica.
La fachada norte fue concluida hacia 1270 y cuenta con unas 700
piezas esculpidas. En este portal es posible apreciar la evolución
estilística entre la escultura del siglo XII y la del XIII, aquí las
esculturas están más evolucionadas que las de la fachada
occidental, con vestiduras que caen de forma más natural y los
rostros son más espontáneos y realistas. Las cabezas de algunas
figuras son demasiado grandes pero los cuerpos son menos
rígidos y más proporcionados que en la entrada principal.
El pórtico central muestra la coronación de la Virgen con figuras
de profetas y santos. En el friso del dintel se representa a la
izquierda la muerte de María yaciendo en una cama y rodeada
de los doce apóstoles. El pórtico izquierdo está dedicado a la
Natividad y la Anunciación, tema que es también tratado en la
entrada oeste. El portal derecho se dedica a los trabajos de Job.
Las vidrieras del rosetón muestran en su centro la Glorificación
de María con ángeles y el Espíritu Santo. En el círculo externo
figuran reyes y profetas del Antiguo Testamento. En los cinco
ventanales se muestran dos figuras en cada uno. La cubierta de
los pórticos está decorada con bajorrelieves con un patrón
cuatrifoliados en arcos trifoliados.
El pórtico de la fachada sur es un regalo del conde Pierre Mauclerc, de la familia real. Este pórtico
introduce nueva iconografía al estilo de Chartres. El portal central muestra el Juicio Final con esculturas de
los apóstoles en las jambas. En el dintel sobre la puerta hay un friso con una visión del Apocalipsis, con el
Cielo y el Infierno. Es la primera vez en la iconografía religiosa que se narran el Juicio Final y el Apocalipsis
conjuntamente. El pórtico izquierdo está dedicado a los mártires de la Iglesia El portal derecho se conoce
como el Portal de los Confesores. Este se contrapone al izquierdo; mientras que los mártires dan testimonio
de Dios con su muerte los confesores lo hacen con su vida.
Los vitrales son de la misma época que los del lado norte y muestran la Glorificación de Cristo en el rosetón
con los evangelistas y ángeles y en el círculo externo los patriarcas del Apocalipsis y las armas de los
donantes de la vidriera.
El coro, situado al este, es de cinco naves. El principal problema al que se enfrentó el arquitecto fue la
unión armónica con la cabecera ya que la distancia que separa los pilares al rodear el presbiterio debe ser
forzosamente menor lo que produce una discontinuidad rítmica. Para ello el maestro optó por emplear
ventanas simples. Al tener que aprovechar los cimientos románicos, se construyeron tres capillas profundas
sobre las románicas y otras cuatro intercaladas y menos profundas. Al igual que en las fachadas del
transepto, en el coro hay dos torres inacabadas, una a cada lado.
El coro está separado de la girola por un muro decorado con un conjunto de cuarenta grupos escultóricos
que suman doscientas estatuas realizadas por Jehan de Beauce a comienzos del siglo XVI en estilo
renacentista y que narran escenas de la vida de Jesús y de la Virgen.
La cripta de Chartres es enorme, la más grande de Francia y una de las mayores de la cristiandad tras San
Pedro de Roma y la Catedral de Canterbury. Aquí se pueden apreciar los restos de construcciones
anteriores sobre los que se asienta la actual catedral que conforman dos criptas concéntricas. Los restos de
la iglesia edificada en tiempos carolingios conforman la base del coro y la girola. Se han realizado
excavaciones que muestran restos que se remontan a la época romana. La cripta conserva frescos del siglo
XII y además se exponen otras piezas expuestas como Notre Dame Sous-Terre (Nuestra Señora del
Subsuelo), una virgen negra o algunas piezas originales retiradas de los pórticos.
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LE PALAIS
DE SEDE DEL PODER ABSOLUTO AL MUSEO DE LA HISTORIA DE FRANCIA
Declarado desde hace 30 años Patrimonio Mundial de la Humanidad, el Palacio de Versalles constituye una
de las más hermosas realizaciones del arte francés en el siglo XVII. El antiguo pabellón de caza de Luis XIII
fue transformado y ampliado por su hijo Luis XIV, que instaló en él la Corte y del gobierno de Francia en
1682. Hasta la Revolución Francesa, los reyes fueron sucediéndose y embelleciendo el Palacio.
Galería de los Espejos, Grandes Aposentos del Rey, Museo de la Historia de Francia, a lo largo de los siglos,
el Palacio de Versalles, sede del poder hasta 1789, no dejó de evolucionar.
Al principio, no era más que un modesto palacio construido por Luis XIII para ir de caza. Sin embargo, Luis
XIV escogerá este emplazamiento para construir un palacio, símbolo del absolutismo real y encarnación del
arte clásico francés.
En los años 1670, Luis XIV hace acondicionar en particular los Grandes Aposentos del Rey y de la Reina.
Lugar de aparato y de recepción por excelencia, la realización más emblemática de este espacio sigue
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siendo la Galería de los Espejos concebida por Mansart. En el siglo siguiente, se construye la Capilla y la
ópera (bajo el reinado de Luis XV).
Aunque el Palacio pierde su papel de sede oficial del poder en 1789, en el siglo XIX recibe un nuevo destino:
convertirse en el Museo de la Historia de Francia, por deseo de Luis-Felipe, que subió al trono en 1830. Un
gran número de salas del Palacio acogen entonces las nuevas colecciones que recrean los grandes
acontecimientos de la Historia de Francia, y que se enriquecerán hasta comienzos del siglo XX.
LA GALERÍA DE LOS ESPEJOS
La Gran Galería, tal como se la conocía en el siglo XVII, servía diariamente de lugar de paso, de espera y de
encuentros, y era frecuentada por los cortesanos y el público de visitantes.
Tras la victoria sobre las tres potencias aliadas, representadas en el
Salón de la Guerra, la galería exalta a lo largo de sus setenta y tres
metros el éxito político, económico y artístico de Francia. Las treinta
composiciones de la bóveda pintada por Le Brun ilustran la gloriosa
historia de Luis XIV durante los dieciocho primeros años de su gobierno
personal, desde 1661 hasta la Paz de Nimega. De este modo, victorias
militares y diplomáticas así como reformas para la reorganización del
reino se tratan aquí en forma de alegorías al estilo antiguo. Prosperidad
económica: por sus dimensiones y su número, los trescientos cincuenta
y siete espejos que adornan las diecisiete arcadas situadas frente a las
ventanas demuestran que la nueva manufactura francesa de espejos es
capaz de arrebatarle a Venecia el monopolio de los espejos, por aquel
entonces objetos de gran lujo. Éxito artístico: las pilastras de mármol de
Rance están ornadas de capiteles de bronce dorado siguiendo un nuevo modelo denominado "de orden
francés"; creado por Le Brun a petición de Colbert, éste presenta emblemas nacionales: una flor de lis
coronada por el sol real entre dos gallos franceses.
La Gran Galería sólo fue muy excepcionalmente escenario de ceremonias, cuando los soberanos querían
hacer ostentación de esplendor en recepciones diplomáticas o diversiones (bailes o juegos) ofrecidas con
motivo de matrimonios principescos. El trono se instalaba entonces en un estrado situado en el extremo de
la Galería, del lado del Salón de la Paz, cuya arcada estaba cerrada. Aquí también se firmó el 28 de junio de
1919 el Tratado de Versalles, que ponía punto final a la Primera Guerra Mundial. Desde entonces, los
presidentes de la República siguen recibiendo en ella a invitados oficiales de Francia.
La Gran Galería, limitada al norte por el salón de la "Guerra" y, al sur por el salón de la "Paz", tiene 73 m de
largo, ocupando toda la fachada oeste del palacio. Servía de comunicación entre los departamentos del rey
y de la reina.
El SALÓN DE LA GUERRA
Mansart inició la construcción del Salón de la Guerra a partir de 1678. La decoración, terminada por Le Brun
en 1686, exalta las victorias militares que condujeron a la Paz de Nimega. Las paredes están revestidas con
paneles de mármol ornados de seis trofeos y de cascadas de armas de bronce dorado. La pared del lado del
salón de Apolo muestra un bajorrelieve ovalado de estuco que representa a Luis XIV a caballo, pisoteando a
sus enemigos. Esta obra maestra de Coysevox está coronada por dos Famas doradas levantadas por dos
prisioneros encadenados. Por debajo, en el bajorrelieve que disimula la abertura de una falsa chimenea,
Clío escribe la historia del Rey para la posteridad. El techo pintado por Le Brun representa en su centro a
Francia armada, sentada sobre una nube y rodeada de Victorias. Un retrato de Luis XIV decora su escudo.
En el dovelaje se distribuyen sus tres enemigas vencidas: Alemania de rodillas, con un águila, España
amenazadora, con un león que ruge, y Holanda recostada sobre un león. La cuarta representa a Belona,
diosa de la guerra, enfurecida entre la Rebelión y la Discordia.
EL SALÓN DE LA PAZ
Situado al sur de la Gran Galería, El Salón de la Paz presenta la misma decoración de paneles de mármol y
de trofeos de armas de bronces dorados y tallados que el Salón de la Guerra y es simétrico a él. No
40. 40
obstante, Le Brun ornó la cúpula y los dovelajes con los beneficios de la paz que Francia otorgaba a Europa.
Desde el final del reinado de Luis XIV, este salón estuvo separado de la galería por un tabique móvil, y se
consideraba parte del Gran Aposento de la Reina, del que por consiguiente constituyó la última estancia.
EL GRAN APARTAMENT0 DEL REY
Compuesto por siete salones en enfilada (el Salón de Hércules, el salón de la Abundancia, de Venus, de
Diana, de Marte, de Mercurio, de Apolo) el Gran Apartamento del Rey servía de aposento de aparato para
las ceremonias oficiales del soberano. Por ello se decoró con el súmmum de riqueza y siguiendo el modelo
de los palacios italianos de la época. Durante el día, estaba abierto para todos, franceses y extranjeros, que
acudían a ver al Rey cuando lo atravesaba para ir la a Capilla. Tres noches por semana, estaba reservado a
la Corte.
El primer salón del Gran Aposento del Rey, es el Salón de Hércules que fue en realidad el último que se
creó al final del reinado de Luis XIV. Para decorar este nuevo salón, se instaló en él en 1712 el monumental
cuadro de Veronese, Comida en casa de Simón Fariseo.
El Salón de la Abundancia era el lugar de los refrescos durante las veladas de aposento; un buffet instalado
en él ofrecía café, vinos y licores. Este salón era también la antecámara del Gabinete de las Curiosidades o
de las Rarezas de Luis XIV (a partir de entonces ocupado por el Salón de Juegos de Luis XVI) al que se
accedía por la puerta del fondo. Al Rey le gustaba mostrar a sus huéspedes de etiqueta los jarrones de
orfebrería, las gemas y las medallas que se conservaban en él.
El salón de Venus, así como el Salón de Diana, constituía el principal acceso al Gran Aposento, ya que la
gran escalera, conocida como "escalera de los Embajadores" (destruida en 1752) desembocaba en él.
Durante las veladas de aposento, aquí se instalaban mesas cubiertas de cestas de flores, de pirámides de
fruta fresca y singular como naranjas y limones, así como frutas confitadas y mazapanes. Al igual que todas
las estancias siguientes, este salón debe su nombre a un planeta, tema asociado al mito solar que inspiró
toda la decoración de Versalles en los años 1670.
De toda la enfilada, el Salón de Venus es el que posee la
decoración más barroca. Este es el único lugar en el que Le Brun
estableció un diálogo entre arquitectura, escultura y pintura,
unas veces real y otras figurada: las pilastras y columnas de
mármol se retoman en las perspectivas pintadas por Jacques
Rousseau, y dos estatuas en engañifa del lado de las ventanas, se
contraponen a la figura de Luis XIV obra de Jean Warin.
Al igual que el Salón de Venus, el Salón de Diana servía de vestíbulo al Gran Aposento y, en tiempos de Luis
XIV, de lugar de reunión para las veladas de aposento y de sala de billar. Dos estrados estaban reservados
para las damas que aplaudían las buenas jugadas del rey, muy hábil en este juego, algo que hacían con
tanta pasión, que esta estancia era conocida como la "cámara de los aplausos".
Para la decoración del Salón de Marte, se eligió el tema de la guerra. La elección de este tema militar se
debe al hecho de que esta gran estancia sirvió originariamente de sala de guardias al aposento de aparato.
Más tarde se reservó, en las veladas de aposento, a la música y al baile, por lo que pasó a denominarse
comúnmente "la sala del baile". Los ballets de Corte seguían unas reglas muy estrictas y exigían números
ensayos; los príncipes tomaban parte en ellos, a veces mezclados con los bailarines profesionales. A uno y
otro lado de la chimenea, dos tribunas, eliminadas en 1750, estaban destinadas a los músicos.
41. 41
Originariamente, el Salón de Mercurio era la cámara de aparato
del Gran Aposento, de ahí su nombre de "cámara del lecho",
aunque rápidamente esta cama se retirase en invierno para
liberar el espacio e instalar mesas de juego. Hasta 1689, fecha
en la que Luis XIV tuvo que decidirse a hacerlos fundir para
financiar la Guerra de la Liga de Augsburgo, mesas, espejos,
morillos y arañas de plata maciza magníficamente tallados por
los orfebres de los Gobelinos adornaban paredes, techos y
chimenea. Una balaustrada también de plata separaba la alcoba
del resto de la estancia. Brocados -telas tejidas de hilos de oro y plata- tapizaban las paredes y la cama,
pero también fueron enviados a la Casa de la Moneda para sustentar esta vez la Guerra de Sucesión de
España. Una de las pocas veces en las que el Salón de Mercurio sirvió de habitación fue con motivo de la
proclamación del Duque de Anjou, nieto de Luis XIV, como Rey de España: el joven príncipe durmió en él
durante tres semanas, antes de trasladarse a su nuevo país. En esta estancia fue también donde, del 2 al 10
de septiembre de 1715, se expusieron los restos mortales de Luis XIV.
El Salón de Apolo, dedicado al dios Sol, dios de las Artes y de la Paz con el que se
identificaba a Luis XIV, era el más fastuoso de todos. Esto se percibe aun hoy en
día en la decoración del techo en el que todas las pinturas -composición central,
dovelajes y enjutas- presentan un gran colorido, y en el que todas las esculturas
están en relieve y totalmente doradas. Pero todo el resto ha desaparecido,
incluido el trono de Luis XIV.
Un sillón de madera dorado, cuyo estilo evolucionó según los reinados, sustituyó
al trono de Luis XIV. Éste se encontraba sobre un estrado recubierto con una
alfombra Persa de fondo dorado y bajo un dosel.
LA CÁMARA DEL REY
Está formada por la Antecámara de Ojo de Buey, la Cámara del Rey y el Gabinete del Consejo.
La antecámara de Ojo de Buey fue creada en 1701, en ella esperaban los cortesanos antes de acceder a la
cámara real, cuya entrada custodiaba un guardia suizo.
En 1701, Luis XIV traslada sus aposentos al salón situado en el
eje este-oeste del Palacio, mirando hacia la salida del sol. Es la
denominada Cámara del Rey. Se cegaron los tres ventanales
del fondo, dirigidos a la galería de los Espejos, para dar forma
a la alcoba; la balaustrada de madera dorada que separa la
alcoba del resto de la estancia fue tallada y Nicolas Coustou
realizó una alegoría en estuco de Francia velando el sueño del
Rey justo encima de la cama. En esta habitación, convertida en
el santuario visible de la monarquía, Luis XIV tomaba sus
“almuerzos en privado” y tenían lugar las ceremonias del “despertar” y el “acostarse” del Rey. Es también
en esta habitación donde murió Luis XIV el 1 de septiembre de 1715, después de setenta y dos años de
reinado.
Contiguo a la cámara del Rey, abierto a la galería de los Espejos, se encuentra el gabinete del Consejo. Esta
estancia no adquirió su configuración actual hasta 1755, bajo el reinado de Luis XV. Su forma es el resultado
de la unión de dos salas: el gabinete del Rey, donde Luis XIV reunía a los Consejeros (de las finanzas o del
Estado), y el gabinete de las Termas (lugar más íntimo donde Luis XIV se encontraba con su familia o círculo
íntimo después de la cena). La suntuosa carpintería esculpida por Antoine Rousseau sobre dibujos de Ange-
Jacques Gabriel, visten esta estancia de nuevos motivos decorativos (trofeos, atributos del ejército, la
marina y la justicia...); suntuosos objetos de arte encargados por Luis XV y Luis XVI decoran el conjunto: un
reloj estilo rococó (1754), un busto de Alejandro Magno en pórfido y dos jarrones de Marte y Minerva, en
porcelana de Sèvres y bronce, tallados por Pierre-Philippe Thomire.
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EL GRAN APARTAMENT0 DE LA REINA
Orientado hacia el parterre del Midi, el Gran Apartamento de la Reina es simétrico al Gran Apartamento del
Rey. Pero al contrario que el Gran Apartamento del soberano, la decoración del Apartamento de la reina
se modificó varias veces a lo largo del siglo XVIII. Está formado por la Cámara de la Reina, el Salón de los
Nobles , la antecámara del Gran Cubierto (Grand Couvert) y la Sala de Guardias.
La cámara de la Reina es la estancia principal del aposento, aquella que
más utilizaba la Reina. Allí dormía, a menudo en compañía del Rey. Y en
ella recibía, por la mañana, durante y después de su Aseo, que constituía
un momento de Corte tan reglamentado por la etiqueta como el “Lever du
Roi”. Aquí también se llevaban a cabo los alumbramientos en público:
diecinueve "Hijos de Francia" nacieron en ella. La decoración conserva el
recuerdo de las tres reinas que ocuparon la estancia.
Durante la invasión del Palacio por los “agitadores”, el 6 de octubre de
1789, María Antonieta consiguió huir de ellos por la pequeña puerta
izquierda de la alcoba que da a un corredor que a su vez desemboca en los
gabinetes interiores de la Reina, una docena de pequeñas estancias
reservadas a su vida privada y a su servicio. En la Revolución, el Palacio no
fue víctima del pillaje, pero sus muebles se dispersaron durante las
subastas que duraron un año entero. Algunos pudieron recuperarse, como
el joyero de Schwerdfeger que se encuentra a la izquierda de la cama, o la pantalla de chimenea.
El Salón de los Nobles fue antecámara bajo el reinado de María Teresa, fue en esta sala donde María
Leszczinska celebraba sus audiencias solemnes, sentada bajo un dosel. Aquí daba cita también a su círculo,
como solía llamarse por aquel entonces a ese momento de conversación entablado con las damas de la
Corte. María Antonieta hizo reformar totalmente la decoración, conservando únicamente las pinturas del
techo. Para ella se revistieron las paredes de damasco verde manzana ribeteado de un ancho pasamano
dorado. También se instaló un nuevo mobiliario, extremadamente moderno y elegante a la vez.
En la antecámara de la Reina o del “Grand Couvert” era donde se celebraban las comidas públicas cuyo
fastuoso ritual atraía a muchas personas. Sólo la familia real podía sentarse a la mesa y, ante ésta, se
sentaban las duquesas, princesas o titulares de altos cargos que gozaban del privilegio del taburete, luego,
de pie, se situaban las demás damas y personas que, por su rango o autorizadas por los ujieres, habían
podido entrar. Luis XIV se plegaba a esta representación casi todas las noches; Luis XV, por su parte, optó
muy a menudo por las cenas íntimas. Para luchar contra este aburrimiento, María Antonieta pidió que
siempre hubiese música en el Gran Cubierto y, para ello, se acondicionó una tribuna para los músicos en
esta estancia.
Al final de la escalera de la Reina, también conocida como "escalera de Mármol", se penetraba en el Gran
Apartamento de la Reina a través de esta Sala de Guardias en la que, día y noche, doce guardias del cuerpo
cumplían su servicio para la Reina. En Versalles, sólo el Rey, la Reina y el Delfín podían disponer de una
guardia personal, compuesta de soldados pertenecientes a las unidades de élite que formaban las cuatro
compañías de escoltas del Rey. La gran sala siguiente, actualmente conocida como "Sala de la Coronación",
les estaba asignada y servía de cuerpo de guardia. La Sala de Guardias de la Reina es la única estancia de la
enfilada cuya decoración del siglo XVII se ha conservado, ya que como la Reina no tenía ocasión de
ocuparla, nunca consideró necesario modernizarla.
Fue por aquí por donde el 6 de octubre de 1789, al amanecer, los asaltantes que habían venido a reclamar
pan al Rey intentaron llegar a los aposentos de la Reina, antes de que una doncella, avisada por un guardia,
bloquease la puerta del “Grand Couvert” y aconsejase huir a la Reina. Los asaltantes dieron media vuelta e
intentaron penetrar entonces por la Sala de Guardias del Rey.
APARTAMENT0 INTERIOR DEL REY
El Pequeño Apartamento del Rey, las "salas nuevas" y los gabinetes vecinos dan a la derecha hacia el Patio
de Mármol y el Patio Real. Protegidos del tumulto de los Grandes Apartamentos, se sitúan en la primera
planta del cuerpo central del Palacio, y se convirtieron en el siglo XVIII en un auténtico apartamento de
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residencia y de trabajo con un decorado refinado. Para adaptarse
al gusto de sus ocupantes, los espacios y sus usos se renovaron
permanentemente. Está formado por La cámara de Luis XV,
Gabinete del guardarropa de Luis XVI, Gabinete del Reloj de
Péndulo, Gabinete de los Perros, Comedor de las colaciones de
Caza, Gabinete interior del Rey, Gabinete de los Despachos,
Estancia de la vajilla de oro, Cámara del Cofre, , la Biblioteca de
Luis XVI, Comedor de las porcelanas, El Salón de Juegos de Luis
XVI.
LA CAPILLA REAL
En la monarquía francesa, el Rey es el elegido de Dios y mediante su
consagración se convierte en su "lugarteniente" en la tierra. Las
pinturas y las esculturas de la capilla de Versalles evocan esta idea en un
ciclo que parte de la nave y que remata en la tribuna que ocupaba el
Rey.
Luis XIV sólo conoció esta capilla durante cinco años, ya que no se
terminó hasta 1710. La que más frecuentó, edificada en 1682 en el
emplazamiento del Salón de Hércules, resultó ser muy pronto
demasiado exigua. Sin embargo, las guerras retrasaron las obras de la
gran capilla, iniciadas a partir de 1689 por Hardouin-Mansart. El
arquitecto no llegó a verla finalizada ya que murió en 1708. Su cuñado
Robert de Cotte le sucedió en aquella fecha, pero las líneas generales
de la arquitectura y de la decoración se habían establecido a partir de 1699: un plano con nave, naves
laterales y deambulatorio, una elevación con tribunas, una armonía de blanco y dorado que contrasta con
la policromía del adoquinado de mármoles y de las pinturas de la bóveda; el conjunto da lugar a una obra
original en la que se mezclan reminiscencias de la arquitectura gótica y estética barroca.
APARTAMENT0S DEL DELFIN Y DE LA DELFINA
Estos aposentos de la planta baja, que comunicaban directamente a través de varias escaleras con el de la
reina situado en la planta superior, se reservaban siempre para los principales miembros de la familia real.
El estado actual corresponde a la época en la que estaban habitados por el hijo de Luis XV (Luis, Delfín de
Francia) y por su segunda esposa María Josefina de Sajonia, es decir, entre 1747 y 1765.
APARTAMENT0S DE “MESDAMES”
Los aposentos de Mesdames son simétricos a los aposentos del Delfín y de la Delfina. Al igual que estos
últimos, fueron transformados en salas de museo por Louis-Philippe y recientemente devueltos a su estado
de aposentos principescos. Mesdames, nombre con el que se conocía a las seis hijas de Luis XV, se
instalaron en ellos a partir de 1752, pero sólo dos de ellas, Adelaida y Victoria, que nunca se casaron y que
tuvieron una vida longeva, los utilizaron hasta la Revolución.
APARTAMENT0S DE MARIA ANTONIETA
Detrás de su Gran Apartamento, la reina María Antonieta disponía de pequeñas habitaciones reservadas
para su uso privado y al servicio de sus doncellas. En el siglo XVII, los gabinetes de la reina se multiplicaron.
María Leszczinska se retiraba a ellos para leer, pintar, meditar o recibir a sus visitas más íntimas. María
Antonieta les añadió entrepisos y pisos hasta constituir un auténtico pequeño aposento en la planta baja
orientado hacia el Patio de Mármol.
APARTAMENT0 DE LA MARQUESA DE POMPADOUR
Este apartamento desde el que se puede disfrutar de una vista magnífica del Parterre del Norte y del
bosque de Marly, se encuentra situado en el ático superpuesto al Gran Apartamento del Rey, por encima
de los Salones de Mercurio y de Apolo. Al principio lo ocupó, en 1743-1744, la Duquesa de Châteauroux y
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su hermana la Duquesa de Lauraguais. Tras la muerte de Madame de Châteauroux, Luis XV se lo entrega a
Madame de Pompadour, su favorita, que lo ocupa de 1745 a 1750.
Se atraviesa un guardarropa en el que se guardaban los vestidos de la favorita y encima del cual se
encuentra la cámara en la que velaba una doncella. A la izquierda, unos cuantos peldaños conducen a la
bóveda del Salón de la Guerra. De allí se cruzan dos gabinetes y el salón de compañía, que primero fue la
Cámara de Madame de Châteauroux, y más tarde, en 1748, la de Madame de Pompadour. Tras la alcoba se
encuentra un gabinete con una silla retrete y una habitación de criada. Originariamente, las dos estancias
siguientes sólo formaban una: se trataba del salón de compañía, que se dividió en 1748 para formar una
antecámara y la nueva cámara de Madame de Pompadour.
En 1750, las relaciones entre Luis XV y la Marquesa cambian de naturaleza: tras dejar de ser su amante,
pasará a ser su amiga y su confidente. Es entonces cuando la Marquesa abandona este aposento para
instalarse en la planta baja del Palacio, en la que las hijas menores del Rey no tardarán en ser sus vecinas.
LA SALA DEL CONGRESO
Tras la derrota de Sedán, que provoca la caída del Segundo Imperio de
Napoleón III, la Asamblea Nacional es elegida en 1871 y se reúne en
Burdeos. Compuesta mayoritariamente por monárquicos, desea
acercarse a la capital sin instalarse en ella, ya que el sangrante recuerdo
de la Comuna aun es muy reciente. Tras dudarse entre Orleans y
Fontainebleau, finalmente se opta por Versalles para acoger a la nueva
asamblea, que se instala en la Sala de la ópera Real construida por
Gabriel. Pero este espacio resulta ser insuficiente para acoger a los 722
miembros. Por necesidad, la Asamblea Nacional se convierte en Cámara
de los Diputados y exige encontrar un gran hemiciclo para deliberar en
él, mientras que el Senado se instala definitivamente en el Teatro de
Gabriel.
El Ala Sur, realizada entre 1679 y 1681 para alojar a los hijos reales y príncipes de sangre, y radicalmente
transformada en 1837 para acoger al Museo de Historia de Francia, es remodelada de nuevo en 1875 por
Edmond Joly para acoger al Parlamento y, más concretamente, a la Asamblea Nacional. La sala de sesiones,
un gigantesco hemiciclo con asientos color rojo oscuro, acoge entonces a los diputados que celebran en él
sus sesiones hasta el año 1879, antes de regresar a París, al Palais Bourbon. Bajo la V República, acoge a los
diputados y senadores reunidos en Congreso para adoptar las revisiones constitucionales. Desde la reforma
constitucional de 2008, esta sala es también el escenario de los mensajes del Presidente de la República a
las dos asambleas.
LES JARDINS ET LE PARC
Desde la ventana central de la Galería de los Espejos se puede
apreciar la gran perspectiva de los jardines. Esta perspectiva
original, anterior al reinado de Luis XIV, fue acondicionada y
prolongada por el jardinero André Le Nôtre, que amplió la
Avenida Real e hizo excavar el Gran Canal. Esta inmensa
perspectiva se extiende desde la fachada del Palacio de
Versalles hasta la verja del parque.
En 1661, Luis XIV le encarga a André Le Nôtre la creación y el
acondicionamiento de los jardines de Versalles. Los trabajos se
inician al mismo tiempo que los del Palacio y duran unos
cuarenta años. Pero André número de estatuas y fuentes
; un poco más tarde, el arquitecto Jules Hardouin-Mansart ordena que se realicen unas decoraciones cada
vez más sobrias y construye la Orangerie. Por último, el Rey aprueba personalmente Le Nôtre no trabaja
solo. Jean-Baptiste Colbert, Superintendente de obras del Rey de 1664 a 1683, dirige las obras; Charles Le
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Brun, nombrado Primer Pintor del Rey en enero de 1664, realiza los diseños, todos los proyectos y exige
conocer cualquier detalle.
La creación de los jardines exige un trabajo inmenso. Para acondicionar los parterres, la Orangerie, las
fuentes y el Canal, allí donde sólo existían bosques, prados y pantanos, se necesitaron enormes cantidades
de tierra. Esta se transportaba en carretillas y los árboles se traían en carro de todas las provincias
francesas; miles de hombres, a veces regimientos enteros, participaron en este grandioso proyecto.
El trazado general es geométrico: el jardín está ordenado a partir de un eje central con ejes secundarios,
avenidas en forma de estrellas, estanques circulares y semicirculares. Un conjunto simétrico organizado en
varios niveles. Los árboles están tallados muy rigurosamente y constituyen una auténtica arquitectura
vegetal. A la vuelta de cualquier avenida surgen nuevos puntos de vista, nuevas fuentes, nuevas estatuas,
emparrados en forma de bóveda y árboles tallados como si fueran madrigueras.
El jardín se extiende en torno al Gran Canal, de estilo veneciano: un estanque de agua de 23 ha y de 5,5km
de perspectiva. El gran eje, situado al ocaso, prolonga la perspectiva del jardín hacia el infinito. A ambos
lados del Gran Canal se erigen bellas parcelas forestales formadas por diferentes especies de árboles y
surcadas por grandes avenidas con hileras simples o dobles de robles y tilos.
LAS FUENTES
Fuente de Saturno
Fuente de Apolo
La fuente Latona, la de Baco, la del Espejo, Saturno, Apolo, Ceres, Neptuno, el Dragón, las Ninfas o las
Pirámides constituyen verdaderas joyas escultóricas al aire. Junto con las del Trianón, producen diferentes
efectos de agua. Según la forma en la que terminan los caños, el agua sale a borbotones, como una ola, en
forma de lengua o a chorros. El estanque de Neptuno, el centro de las fiestas nocturnas, comporta 58
surtidores y presenta 147 efectos hidráulicos.
Una de las incesantes inquietudes del Rey Sol fue la búsqueda de recursos de agua para alimentar las
fuentes de Versailles. Incluso en plena guerra, el monarca, preocupado por la cuestión, pensó en traer las
aguas del Loira, situadas a 200 km de distancia. Pero la construcción de la extraordinaria máquina de Marly
-hoy en día destruida- canalizó las aguas del Sena hasta Versailles.
La red hidráulica constituye un conjunto único Resultado de todos esos
esfuerzos son los 200 km de acequias, pozos y acueductos que existen
todavía en los alrededores de Versalles. El conjunto realizado por los
matemáticos e ingenieros de Luis XIV sigue siendo único por su
maestría técnica y por su estado de conservación. La red, concebida
desde sus orígenes como un circuito semicerrado, comporta depósitos
tanto al exterior como bajo tierra y presenta numerosas galerías y
bombas.
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EL GRAN CANAL
El Gran Canal es la creación más original de André Le Nôtre que
transforma la perspectiva este-oeste en una larga brecha luminosa.
Los trabajos duran once años, de 1668 a 1679. El Gran Canal, de 1.670
metros de largo, fue el escenario de numerosas fiestas náuticas y un
gran número de embarcaciones navegaban por él. A partir de 1669,
Luis XIV hace traer chalupas y barcos en miniatura. En 1674, la
República de Venecia le envía al Rey dos góndolas y cuatro
gondoleros que se alojan en una prolongación de edificios a la cabeza
del Canal conocidos desde entonces como la Pequeña Venecia. En
verano, la flota del Rey se despliega por el Gran Canal y, en invierno,
patines y trineos se deslizan por las aguas heladas de éste.
ESTANQUE DE LOS SUIZOS
Excavado para embellecer el eje norte-sur de los jardines entre los que se encuentra la Orangerie, de la que
está separado por la carretera de Saint-Cyr, y escenario de fiestas náuticas bajo el Antiguo Régimen, este
gran estanque sustituye a una zona pantanosa conocida como "estanque fétido" que provocaba numerosas
enfermedades entre los habitantes de Versalles. De forma octogonal a partir de 1665, fue agrandado
alrededor de 1678 por los Guardas Suizos, y más tarde de nuevo en 1682 dotándolo de sus extremos
redondeados. Las tierras retiradas durante los trabajos sirvieron para crear el Huerto del Rey. Además,
podía acceder a su huerto por avenidas de plátanos y por una "verja real" que seguía dando al estanque.
L ‘ORANGERIE
Más abajo del Palacio, l’ Orangerie es uno de los lugares en los que,
por su amplitud, su altura y la pureza de sus líneas, Jules Hardouin-
Mansart mejor afirmó su talento de gran arquitecto. Naranjos de
Portugal, España o Italia, limoneros, granados, algunos con más de
200 años, laureles rosas y palmeras se guardaban aquí en invierno y
se sacaban en verano a su parterre.
Construida por Jules Hardouin-Mansart entre 1684 y 1686, en
sustitución de la pequeña orangerie edificada por Le Vau en 1663, se
compone de una galería central abovedada, de 150 metros de largo
y prolongada por dos galerías laterales situadas bajo las escaleras de
Cent-Marches. El conjunto está iluminado por grandes ventanas. El
parterre de l’Orangerie tiene una extensión de no menos tres
hectáreas.
LE GRAND TRIANON
El Gran Trianón fue erigido por Jules Hardouin Mansart en 1687 en el emplazamiento del "Trianón de
Porcelana" que Luis XIV ordenó construir en 1670 para huir de los fastos de la Corte y vivir sus amores con
Madame de Montespan. El Gran Trianón es, sin duda, el conjunto de edificios más distinguidos de todos los
que componen el dominio de Versailles. De estilo clásico francés mezclado con italianismos ,el color rosa de
la piedra otorga al conjunto una apariencia especial. Se entra en el patio por una cancela: a la derecha se
encuentra el edificio norte. A la izquierda el edificio del Sur cubierto por un tejado plano, con balaustrada.
El material utilizado para los muros es de piedra dorada; las columnas son de mármol rosa del
Languedoc decoradas con capiteles de mármol de Carrara. En el fondo del palacio, una galería hace
comunicar los edificios del Norte y del Centro. No se trata de un peristilo, dado que esta galería rodea, por
completo, el patio. La galería fue diseñada por Robert de Cotte. Por último, el ala perpendicular al edificio
norte se la llama Trianón-sous-bois.