3. L
a
Matières
premières / Transformation Fabrication
c
Composants
h
a
î
n
e
l
Emballage Stockage Distribution
o
g
i
s
t
i
q
Retour/
Consommation u
Destruction e
Patrick ROBERT 2012 3
4. Introduction
Définition
La norme NF EN ISO 8402 a défini la traçabilité en 1987 :
« L’aptitude à retrouver l’historique, l’utilisation ou la
localisation d’une entité (processus, produit, organisme,
voire personne) au moyen d’identifications enregistrées. »
La traçabilité s ’applique donc à l’origine des matériaux ou
des composants, à l’histoire des processus appliqués au
produit, à la distribution et à l’installation du produit après
livraison.
Patrick ROBERT 2012 4
5. Introduction
Définition
On peut distinguer deux grands types de traçabilité :
- La traçabilité logistique (Tracking) : Elle correspond à un
suivi.
- Elle permet de localiser les produits, déterminer les
destinations et les origines.
- Elle dépend du bon enregistrement des liens entre les
produits successifs dans la filière.
- Elle est utilisée notamment pour les rappels et retraits de
produits ou pour en connaître l'origine.
Patrick ROBERT 2012 5
6. Introduction
Définition
- La traçabilité produit (Tracing) :
Elle permet de reconstituer qualitativement le parcours des
produits.
- On l’utilise pour rechercher les causes d’un problème
qualité: en amont si l’incident s’est produit chez un de ses
fournisseurs, en aval si l’incident s’est produit, par exemple,
lors du transport.
- Elle dépend surtout du bon enregistrement des données
liées au produit.
Patrick ROBERT 2012 6
7. Introduction
La traçabilité peut se définir à différents niveaux :
- La traçabilité Amont : Forme de traçabilité qui désigne les
procédures et outils mis en place pour pouvoir retrouver ce
qui est advenu avant qu'un acteur devienne responsable
légalement ou physiquement des produits.
- La traçabilité Interne : Forme de traçabilité qui est mise
en place tout au long de la transformation effectuée par
l’acteur sur ses produits, elle est indépendante des
partenaires commerciaux.
Patrick ROBERT 2012 7
8. Introduction
La traçabilité peut se définir à différents niveaux :
- La traçabilité Aval : Forme de traçabilité qui désigne les
procédures et outils mis en place pour pouvoir retrouver ce
qui est advenu après le transfert de propriété ou après le
transfert physique des produits de l'acteur vers un tiers.
Patrick ROBERT 2012 8
9. Introduction
Selon le sens de l’information, on peut aussi trouver:
- La traçabilité descendante : C’est la capacité de
retrouver la localisation des produits à partir de critères.
- La traçabilité ascendante : C’est la capacité de retrouver
l’origine et les caractéristiques d’un produit à partir de
critères.
- La traçabilité est donc le moyen de suivre et retrouver un
produit ou un service depuis sa création (production) jusqu’à
sa destruction (consommation).
Patrick ROBERT 2012 9
10. Historique
La traçabilité est née dans le milieu des années 1980 pour
répondre au besoin logistique suivant :
- Garantir un contrôle des flux de marchandises au sein d’une
chaîne de partenaires.
Mais le souhait de pouvoir identifier des éléments est
beaucoup plus ancien : Sceaux assurant la traçabilité des
actes, marquage des animaux..
Patrick ROBERT 2012 10
11. Historique
Deux événements majeurs ont accéléré la mis en place de la
traçabilité en France :
- L’affaire de la josacine empoisonnée en 1994 suite à
laquelle des laboratoires pharmaceutiques comme LAPHAL
ont souhaité développer la traçabilité des produits hors de
l'entreprise. Une tendance née de la pression réglementaire
et de l'exigence du consommateur pour une meilleure
sécurité, et pour aussi éviter « l'effet Josacine » afin de
repérer rapidement d'éventuels lots à problèmes.
Patrick ROBERT 2012 11
12. Historique
- La crise de la vache folle, qui a laissé comme héritage une
amélioration des pratiques dans la filière bovine, à travers
l'interdiction des farines animales pour alimenter le bétail
et le retrait de certaines parties de la carcasse à l'abattoir
lors de la découpe, mais aussi une traçabilité renforcée des
animaux.
- La traçabilité s’est d’abord mise au service des démarches
de qualité et de sécurité, de la lutte contre la fraude
internationale, et évolue maintenant vers un suivi
individualisé des produits divers.
Patrick ROBERT 2012 12
13. Enjeux de la traçabilité
Le suivi tout au long de la chaîne logistique
L’objectif de la traçabilité est de pouvoir retrouver à un
instant précis des données préalablement déterminées
relatives à des lots ou regroupements de produits et ce à
partir d’un ou plusieurs identifiants clés. La traçabilité
s’applique tout au long de la chaîne logistique.
Naissance Fin de vie
Patrick ROBERT 2012 13
14. Enjeux de la traçabilité
La traçabilité intervient dans les étapes suivantes
- La fabrication : Lors de la fabrication, la traçabilité
permettra d’avoir des informations sur les produits,
notamment les numéros de lots, d’emballage, l’identification
de l’équipe et de la chaîne d’approvisionnement.
- Le suivi des groupages/dégroupages : La traçabilité
permet de réduire les erreurs et le risque d’erreurs dans
les opérations de groupage (opération visant à regrouper
plusieurs flux en un seul) et de dégroupage (opération
visant à découper un flux en plusieurs).
Patrick ROBERT 2012 14
15. Enjeux de la traçabilité
La traçabilité intervient dans les étapes suivantes
- La pré-facturation du transport : La pré-facturation du
transport peut servir à contrôler la facture du
transporteur et être transmise au transporteur afin qu'il
l'utilise pour établir sa propre facture.
- La réception des marchandises : Le marquage est
effectué par l’expéditeur. L’avis d’expédition peut être
envoyé par EDI ou Internet au moment du chargement. A la
réception, les marchandises sont vérifiées
(quantitativement et qualitativement) et comparées à l’avis
d’expédition, les erreurs peuvent être décelées,
Patrick ROBERT 2012 15
16. Enjeux de la traçabilité
La traçabilité intervient dans les étapes suivantes
- La préparation des commandes : Elle peut être suivie au
produits et au nombre de lignes préparées..
- La gestion des stocks : Les produits, les quantités, et
leurs mouvements en stock sont contrôlés. On pratique en
général 3 types d’inventaires : L’inventaire tournant
(comptage des articles à tour de rôle et correction du
stock en réel, l’inventaire permanent (comptabilisation en
temps réel des entrées et des sorties, ce qui permet d’avoir
en permanence l’état des stocks) et l’inventaire physique (
ce qui permet à un moment donné d’avoir un état des stocks
réel).
Patrick ROBERT 2012 16
17. Enjeux de la traçabilité
La traçabilité intervient dans les étapes suivantes
- Retour/Destruction : Elle est utilisée aussi dans le rappel
de produit défectueux et le suivi du traitement des
déchets, puisqu'un producteur de déchets en est
responsable jusqu'à son élimination ; elle peut alors aussi
concerner les composants et sous-composants d'un objet,
Voici l’exemple d’un rappel produit chez Coca-Cola.
Patrick ROBERT 2012 17
18. Bad Coke !
cam
Coca-Cola logistique centrale Carrefour logistique centrale Magasin carrefour consommateur
usine entrepôt
Produit avec
Numéro de lot
Patrick ROBERT 2012 18
19. Bad Coke !
Etape 1 : Le consommateur retourne la bouteille au magasin
Etape 2 : Le magasin Carrefour envoie le détail de la
réclamation mentionnant le numéro de lot à son entrepôt
logistique
Etape 3 : L’entrepôt logistique de Carrefour transmet le
message à l’usine Coca-Cola qui décode le numéro de lot.
Patrick ROBERT 2012 19
20. Bad Coke !
H = Ligne de production H usine de Grigny
14 = Jour 14
Y = Mois de décembre
17 : 22 = heure d’étiquetage
100 palettes de ce lot sont identifiées dans le système
informatique de Coca-Cola.
Patrick ROBERT 2012 20
22. Bad Coke !
Etape 4 : Les différentes palettes sont localisées, Coca
Cola transmet les informations sur le lot à rappeler (bon de
livraison, numéros des palettes, date de livraison, numéro
de lot) aux entités livrées (clients divers, entrepôts
Carrefour, entrepôts Coca-Cola).
Etape 5 : Les entrepôts Carrefour transmettent les mêmes
informations aux magasins, les produits sont rappelés.
Patrick ROBERT 2012 22
23. Les aspects réglementaires
L'Union européenne ayant été la plus affectée par des
crises comme celle dite de la vache folle a pris des
dispositions législatives pour rassurer les consommateurs.
La polémique sur les organismes génétiquement modifiés a
également contribué à cette politique de suivi.
Les principaux textes réglementaires sont les suivants :
- La Directive 1992/59/CEE : Cette directive spécifie que
la sécurité de tous les produits doit être garantie et que
des dispositions doivent être prises pour que tous les
produits puissent être retirés des rayons.
Patrick ROBERT 2012 23
24. Les aspects réglementaires
- La Directive 2001/95CE : Elle est relative à la sécurité
générale des produits, entrée en application en janvier
2004. Elle engage la responsabilité du metteur en marché
et impose un signalement en cas de problèmes. Tout produit
destiné au consommateur ou susceptible d’être utilisé par
lui est soumis à une exigence de traçabilité.
- Le Règlement 178/2002 : Il ordonne une obligation de
traçabilité avec une définition et un usage commun à tous
les acteurs du secteur alimentaire au niveau communautaire.
Les exploitants du secteur alimentaire doivent être en
mesure d’identifier toute personne et/ou entreprise leur
ayant fourni un produit.
Patrick ROBERT 2012 24
25. Les aspects réglementaires
- Le Règlement 1830/2003 : Il précise l’étiquetage et la
traçabilité des OGM et la traçabilité des produits destinés
à l’alimentation humaine ou animale produits à partir d’OGM.
- La Directive 2003/89CE : Liée à l’information des
consommateurs ; rendre obligatoire l’affichage de tous les
ingrédients allergènes : "faible teneur en matières grasses"
et "riche en fibres".
Patrick ROBERT 2012 25
26. Les aspects réglementaires
La Commission des Communautés Européennes retient 2
catégories d’informations à conserver :
Informations générales obligatoires :
- Nom et adresse du fournisseur et nature des produits
- Nom et adresse du client et nature des produits livrés
- Date de transaction et de livraison
Informations « fortement » recommandées
- Volume ou quantité
- Numéro de lot s’il y a lieu
- Description détaillée du produit (préemballé, vrac,
variété…)
Patrick ROBERT 2012 26
27. Les avantages de la traçabilité
La traçabilité a une importance particulière et grandissante
pour les produits concernant la santé humaine, comme
l'alimentation et les médicaments ou bien la sécurité
(aéronautique, automobile, informatique par exemple).
C'est aussi une préoccupation croissante pour le
consommateur, qui veut par exemple être sûr que le produit
ne fait pas intervenir d'éléments contraires à son éthique
ou à sa morale, comme par exemple le travail des enfants, la
destruction de ressources non renouvelables, une pollution
non traitée, etc.
Patrick ROBERT 2012 27
28. Les avantages de la traçabilité
La traçabilité joue un rôle important dans la qualité : agir
de façon curative sur ceux-ci pour assurer la
conformité du produit (résolution du/des problèmes et
remise en conformité, destruction, rappel, etc.) et de
réaliser une analyse du problème en amont et aval pour
mettre en place des actions correctives.
Elle est utilisée par exemple pour prévenir les risques liés
aux produits agro-alimentaires, faire face aux possibles
contrefaçons de médicaments, ou s'assurer de la non
nocivité de toutes sortes de produits (jouets pour les
enfants).
Patrick ROBERT 2012 28
29. Les gains de productivité
L’utilisation, la maîtrise et le partage des standards et des
techniques de la traçabilité par les partenaires de la Supply
Chain permettent une action précise, exhaustive et rapide :
- Rappel instantané des produits pour défaut de qualité et
simplification des mesures de rappel
- Facilite les inventaires
- Permet de tracer les rayons d’où réduction des ruptures
dans les linéaires par ex. les SKU(modèle/taille/coloris)
- Meilleure qualité donc moins de saisie manuelle
- Meilleure visibilité sur la Supply Chain donc amélioration de
la prévision de la demande
Patrick ROBERT 2012 29
30. Les gains au niveau de la sécurité
- Assurer la traçabilité sans rupture entre les unités
logistiques, retrouver l’origine et les caractéristiques d’un
produit ou d’une matière (fournisseurs, ingrédients,
process, numéro de lots etc.)
- Suivi en temps réel de toutes les unités logistiques, lien
automatique entre l’unité produite et ses composants
- Retrouver la localisation des entreprises destinataires,
plateformes ou entrepôts, points de vente/consommation
- Différents niveaux de précision : référence article, N° de
palette, N° de lot et date de fabrication
- Permet de lutter contre le vol
Patrick ROBERT 2012 30
31. Les solutions de traçabilité
La traçabilité a profité des progrès majeurs de
l’informatique et de la technologie. Outre des bases de
données et des systèmes informatiques très puissants, la
traçabilité dispose de 3 outils essentiels :
- Les codes à barre
- Les puces RFID
- La localisation par GPS
L’utilisation possible des ces 3 outils est illustrée par le
schéma suivant :
Patrick ROBERT 2012 31
33. Les codes à barres
Historique
Norman Joseph Woodland, professeur au « Philadelphia’s
Drexel Institute of Technology » développe une solution
dénommée « code à barre linéaire », évolution
détournée et fusion du système de codage des bandes son
de film et du code morse. Le premier brevet d’application
est déposé en 1949.
En 1973, l’Universal Product Code (UPC) est développé par
IBM avec l’aide de Norman Woodland, c’est la vraie
naissance du code barre.
Patrick ROBERT 2012 33
34. Les codes à barres
Principe
Un code à barre code une information numérique sous la
forme de motifs (le plus souvent barres ou carrés) sombres
et clairs.
Il existe de nombreuses façons de coder un code à barres,
mais la plupart des méthodes utilisent, au début et à la fin,
des barres de la largeur élémentaire afin de caler le
lecteur pour qu'il connaisse la largeur d'un code. Au centre
du code à barres se trouvent les informations permettant
de transformer les informations utiles en message.
Patrick ROBERT 2012 34
35. Les codes à barres
Principe
Par exemple, on peut imaginer que « une bande noire ayant
trois fois la taille d'une bande élémentaire, suivie d'une
bande blanche du double de la largeur élémentaire, suivie
d'une bande noire et d'une bande blanche toutes deux de
largeur élémentaire » désignent le chiffre 0.
Cette information sera alors transformée en signal
électrique en fonction du temps, ressemblant à ceci
Patrick ROBERT 2012 35
36. Les codes à barres
Lors du passage d’une source lumineuse sur les parties
sombres et claires d’un code à barres, l’intensité lumineuse
(la réflectance) varie.
Celle-ci, captée par un récepteur photosensible, est
amplifiée, filtrée et digitalisée pour être convertie en
information numérique qu’un décodeur retranscrit en
caractères ASCII directement exploitable par un système
informatique par le biais d’une liaison hertzienne (WiFi) ou
filaire.
Patrick ROBERT 2012 36
37. Les codes à barres
La redondance de l’information sur toute la hauteur du code
permet de garantir l’information, même si une partie du
code est illisible à la suite de défaut d’impression, de
déchirements légers ou de frottements.
Patrick ROBERT 2012 37
38. Les codes à barres
La lecture d’un code-barres est très rapide, le taux
d’erreurs est faible (1 sur 20 000 à 2 000 000 selon la
codification).
Les principaux systèmes de lecture sont les suivants :
Patrick ROBERT 2012 38
39. Le crayon lecteur
C'est le plus simple des appareils de lecture. Il effectue
une lecture par passage manuel sur le code à barres.
Réalisée au contact, la qualité de la lecture varie selon
l'inclinaison du crayon et dépend de la constance avec
laquelle le code est parcouru. Son petit prix en fait un
modèle adapté aux faibles besoins de lecture,
éventuellement un outil de contrôle de l'information codée.
Patrick ROBERT 2012 39
40. Le lecteur CCD
La douchette CCD (Charge-Coupled Device) autorise une
lecture automatique du code à barres, nul besoin de
parcourir le code et chacune de ses barres. La distance de
lecture est variable (jusqu'à 20 cm) et dépend des réglages
apportés au lecteur.
Les modèles CCD ne comportent pas d'élément mécanique
et présentent généralement une grande robustesse. Plus
économique que les modèles lasers, les lecteurs CCD sont
capables de lire tous les codes à barres linéaires. Certains
modèles sont capables de lire les codes empilés (PDF417).
Patrick ROBERT 2012 40
42. Le lecteur Laser Le
Construit autour d’un jeu de miroirs, le lecteur laser
utilise un seul rayon lumineux généré par une diode laser.
La lecture du code est automatique, il n’y a pas besoin de
parcourir le code dans sa longueur (omnidirectionnel).
Patrick ROBERT 2012 42
43. Les codes linéaires
Le code 39
En 1974, INTERMEC invente le premier code
alphanumérique: le code 39 sur une demande de la société
BOEING. Chaque barre ou espace est large ou étroit et 3
parmi les 9 éléments sont toujours larges, ce qui est à
l'origine de son nom.
Patrick ROBERT 2012 43
44. Les codes linéaires
Le code 39
Il permet de permet de codifier les 26 lettres majuscules,
les 10 chiffres (0-9) ainsi que 8 caractères spéciaux (- , . ,
espace, * , $ , / , + , % ). Chaque caractère est codé sur un
ensemble de 5 barres. Les espaces ne contiennent pas
d’informations, le caractère * sert de caractère de début
et de fin.
Le Code 39 est auto-discréminant (ou « auto-contrôlé »),
c'est-à-dire qu’il dispose, par caractère encodé, d’un
nombre constant de barres et d’espaces. Il est nécessaire
de disposer d’une zone blanche avant le code et après le
code afin que les lecteurs puissent le lire.
Patrick ROBERT 2012 44
45. Les codes linéaires
Le code 39
Il est utilisé couramment pour des applications industrielles
notamment en industrie automobile (GALIA Auto Industry
et ODETTE - European Auto Industry).
Ce standard identifie les unités d’ expédition et de
conditionnement échangées entre les équipementiers et les
constructeurs automobiles,
Il est aussi utilisé dans l’industrie pharmaceutique.
Patrick ROBERT 2012 45
46. Les codes linéaires
Le code 128
Il permet de coder 128 caractères du jeu ASCII
(majuscules, minuscules, chiffres, symboles, caractères de
fonction).
Chaque caractère est codé sur un ensemble de 11 modules,
chaque barre pouvant être de 4 largeurs différentes. Ce
code est utilisé dans l’industrie. Cette codification est
fiable et beaucoup plus dense que le code 39 avec une table
de caractères codifiable plus étendue et une taille plus
réduite, mais la qualité d’impression doit être parfaite.
Patrick ROBERT 2012 46
47. Les codes linéaires
Les codes EAN (European Article Numbering)
Adopté en 1977, il s’agit d’une version internationale de
l’UPC. Le code EAN est un code UPC commençant par 0.
EAN est un système global destiné à l'identification
univoque d'objets. Le système UPC s'est maintenant rallié
au système EAN. Les codes EAN ont été spécifiés par GS1
pour les applications de la grande distribution.
Patrick ROBERT 2012 47
48. Les codes linéaires
Les codes EAN (European Article Numbering)
GS1 est un organisme mondial actif dans le domaine de la
normalisation des méthodes de codage utilisées dans la
chaîne logistique. Il est issu de la fusion, en juin 2003, de
l’European Article Numbering (EAN) et de l’Uniform Code
Council (UCC, organisme américain). EAN avait développé le
standard EAN, alors qu'UCC avait développé la norme UPC.
L’objectif de GS1 est d’établir des standards et des
solutions permettent l’échange de biens de consommation
sur la planète, visant ainsi toute la chaîne de distribution du
producteur au consommateur.
Patrick ROBERT 2012 48
49. Les codes linéaires
Les codes EAN (European Article Numbering)
Pour avoir un aperçu des travaux de GS1, voir :
http://www.gs1.fr/gs1_fr/content/view/sitemap/2
Et plus précisément sur le transport :
GS1 brochure still_transport.pdf
Patrick ROBERT 2012 49
50. Les codes linéaires
Les codes EAN (European Article Numbering)
Ces codes sont uniquement numériques (0-9), très denses
et toujours encodés avec une clé de contrôle. Ils sont
particulièrement adaptés aux symboles imprimés sur les
emballages par les moyens d'imprimerie traditionnels.
Les standards internationaux EAN servent à identifier les
unités logistiques et sont utilisables dans plus de 90 pays
dans le monde entier sur l'ensemble de produits de grande
consommation. Les principaux sont :
Patrick ROBERT 2012 50
51. Les codes linéaires
Les codes EAN (European Article Numbering)
Les codes EAN 8 sont utilisés sur des produits de petite
taille (paquets de cigarettes, p ex.) et sont une version
abrégée de l’EAN 13.
Patrick ROBERT 2012 51
52. Les codes linéaires
Les codes EAN (European Article Numbering)
Les codes EAN 13 sont utilisés pour l’identification des
unités consommateur (le produit), notamment dans la
grande distribution, où ils servent à identifier les produits
lors de la lecture aux passages en caisse.
Patrick ROBERT 2012 52
53. Les codes linéaires
Les codes EAN (European Article Numbering)
Le code à barres EAN-13 se décompose ainsi :
- le préfixe : représente le code du pays ayant délivré le
numéro de participant (2 ou 3 chiffres)
- le numéro de participant : délivré par l'organisation
EAN du pays concerné (les 4 ou 5 chiffres suivants)
- le numéro d'article : du producteur de l'objet étiqueté
sur 5 chiffres
- le chiffre de contrôle : ou "Check Digit", qui est calculé
selon les 12 premiers chiffres qui composent le code.
Patrick ROBERT 2012 53
55. Les codes linéaires
Les codes EAN (European Article Numbering)
L’EAN 128 est un standard international permettant
l'échange de données entre producteurs et distributeurs.
L'EAN 128 n'est pas à proprement parler un code à barres.
C'est une normalisation utilisant le code 128.
Les EAN 128 servent à identifier et tracer des produits
dans une optique logistique avec un marquage des unités
logistiques (palettes/cartons contenant plusieurs articles).
Patrick ROBERT 2012 55
57. Les codes linéaires
Les codes EAN (European Article Numbering)
Exemple
d’étiquette
EAN 128
Patrick ROBERT 2012 57
58. Les codes linéaires
Les codes EAN (European Article Numbering)
L’EAN 128 permet de regrouper plusieurs identifiants dans
un seul code à barre. Les identifiants principaux sont les
suivants :
- 00 : Identifie le numéro de palette ou colis avec le code
SSCC (Serial Shipping Container Code = numéro séquentiel
de palette/colis)
- 01 : Identifie le contenu de la palette ou du carton par un
Code EAN 13 sur 14 caractères (précédé du 0) ou un ITF 14
le dernier caractère est toujours une clef EAN calculée sur
les 13 caractères précédents.
Patrick ROBERT 2012 58
59. Les codes linéaires
Les codes EAN (European Article Numbering)
- 02 : Identifie le produit contenu dans la palette ou le
carton comme l'identifiant 01, mais implique la présence de
l'identifiant 37 pour indiquer combien de ces produits sont
contenus dans la palette ou le carton,
- 10 : Indique un numéro de lot. Le numéro de lot suivant cet
identifiant est de taille variable (jusqu'à 20 caractères),
- 15 : Indique une DLUO (date limite d'utilisation optimum)
suivie de cette date au format AAMMJJ (année sur deux
caractères + mois sur deux caractères + jours sur deux
caractères),
Patrick ROBERT 2012 59
60. Les codes linéaires
Les codes EAN (European Article Numbering)
- 17 : Indique une DLC (Date limite de consommation) suivie
de cette date au format AAMMJJ (année sur deux
caractères + mois sur deux caractères + jours sur deux
caractères),
- 37 : Identifie le nombre de produits contenu dans la
palette ou le colis. Implique l'utilisation de
l'identifiant 02 et l'absence de l'identifiant 01.
Patrick ROBERT 2012 60
61. Les codes linéaires
Les codes EAN (European Article Numbering)
Au niveau 1 (unité consommateur)
C’est le propriétaire de la
marque commerciale qui
codifie les produits
Patrick ROBERT 2012 61
62. Les codes linéaires
Les codes EAN (European Article Numbering)
Au niveau 2 : Unité logistique de regroupement (carton, box,
etc)
C’est le créateur de l’unité logistique qui codifie :
Fabricant, grossiste, prestataire logistique, distributeur.
Patrick ROBERT 2012 62
63. Les codes linéaires
Les codes EAN (European Article Numbering)
Il en va de même au niveau 3 : Unité d’expédition (palette
homogène ou hétérogène)
C’est le créateur de l’unité logistique qui codifie :
Fabricant, grossiste, prestataire logistique, distributeur.
Patrick ROBERT 2012 63
64. Les codes linéaires
Le code 2 parmi 5
- Ce code appelé I2OF5 pour « Interleaved 2 OF 5 », ce code
uniquement numérique (0-9), a toujours 2 barres/espaces
larges pour 3 barres/espaces étroits, d’où son nom.
- Il est utilisé, par exemple, dans le transport aérien où l’
IATA (International Air Transport Association) l’a défini
comme moyen de tracer les bagages. Sous la forme ITF 14,
il sert pour l’identification des unités de conditionnement
(carton) notamment chez les prestataires logistique et les
transporteurs.
Patrick ROBERT 2012 64
65. Les codes bidimensionnels
Le DATAMATRIX
Né au Japon dans les années 1990, le code Datamatrix est
un code barre spécifique pouvant être lu dans plusieurs
sens (notion de 2D), permettant ainsi d'encoder une grande
quantité d'information, jusqu'à 100 fois plus qu'un code
barre linéaire. Il offre aux fabricants la possibilité de
stocker jusqu'à 2335 caractères alphanumériques ou 3116
caractères numériques sur une surface très réduite
(jusqu’à moins de 1mm²). Il incorpore un système de
correction d'erreur de lecture.
Patrick ROBERT 2012 65
66. Les codes bidimensionnels
Le DATAMATRIX
Voilà à quoi cela ressemble :
C’est wikipédia, encyclopédie libre, qui est codifié
Patrick ROBERT 2012 66
67. Les codes bidimensionnels
Le DATAMATRIX
Le Datamatrix est utilisé dans de nombreuses applications
qui exigent un étiquetage avec une grande quantité de
données :
- Etiquetage de produits : emballages pharmaceutiques
notamment pour l’emballage des doses unitaires, boites et
composants de tests médicaux, cartouches d’imprimantes,
tri de colis (Swiss Post WebStamp, Deutsche Post
Stampit), d’emballages et de documents, caisses plastiques,
cartons, boites et palettes
Patrick ROBERT 2012 67
68. Les codes bidimensionnels
Le DATAMATRIX
- Marquages directs de pièces : composants automobiles
(AIAG - Automotive Industry), aéronautiques (NASA) et
électroniques (EIA - Electronic Industry Alliance), circuits
imprimés, pièces automobiles, lentilles de contact,,,,
- La liste des applications ne cesse de s’accroître : traçabilité
plus complète, interventions de réparation et d’entretien,
suivi des patients dans les hôpitaux, billetterie mobile.
- En couplage avec un smartphone, on peut même s’amuser à
ceci, par exemple :
- Tesco_ Homeplus Subway Virtual Store (Movie).flv
- Séquence bookBeo sur radio breizh izel.flv
Patrick ROBERT 2012 68
69. Les codes bidimensionnels
Le PDF 417
PDF signifie Portable Data File en référence à sa grande
capacité de stockage (2710 caractères). Un système de
correction des erreurs à plusieurs niveaux est inclus, il
permet de reconstituer des données mal imprimées, floues
ou arrachées.
Il est utilisé dans l’administration aux Etats-Unis,
notamment pour les drivers' license cards.
Patrick ROBERT 2012 69
70. Pourquoi utiliser ces codes ?
- Pour réduire les actions manuelles et les temps de saisie
nécessaires au suivi d'un produit ou d'un document
- Pour optimiser les travaux intensifs
- Pour augmenter la productivité
- Pour leur flexibilité
- Pour leur fiabilité et leur rapidité de lecture
- Pour favoriser une exploitation automatique
Patrick ROBERT 2012 70