1. Pourquoi les travailleurs
changent-ils d’emploi ?
Pourquoi l’herbe
est-elle plus verte
ailleurs ? Et comment
les entreprises peuvent-
elles convaincre leurs
talents de rester ?
Securex et Références
ont interrogé en
septembre 2011 plus
de cinq mille employés
et cadres belges de
formation supérieure
sur leurs intentions et
leurs raisons de changer
d’employeur.
Un rapport à ne pas
manquer !
La grande enquête ‘Rotation du
Personnel 2011’
2. Pourquoi une enquête sur la rotation volontaire
du personnel ?
Nous traversons actuellement une période de pénurie structurelle de main-d’œuvre. Les
employeurs et les chefs d’entreprise ont donc tout intérêt à endiguer le phénomène de
rotation volontaire de leurs collaborateurs. Surtout parce que ceux qui quittent l’entreprise
sont souvent de « bons » travailleurs. Des collaborateurs essentiels pour la continuité,
la croissance et l’innovation de l’entreprise de par leur expertise et leur potentiel. Sans
oublier qu’il devient de plus en plus difficile de trouver des remplaçants pour combler
cette perte en « capital humain » en raison de la crise structurelle sur le marché du travail.
Quels facteurs jouent un rôle dans la décision des travailleurs de rester ou pas chez un employeur ? C’est
précisément le sujet de cette grande enquête menée auprès d’employés et de cadres belges de formation
supérieure qui cible également plusieurs variables sociodémographiques supplémentaires, comme l’âge, le sexe
et l’ancienneté. Les raisons de trois groupes distincts de répondants sont inventoriées et comparées :
1. ceux qui veulent rester pour l’instant chez leur employeur actuel
2. ceux qui projettent de quitter leur employeur à court terme (1 an)
3. ceux qui ont quitté leur précédent employeur l’année dernière
Pour réaliser cette enquête de perception représentative pour la population d’employés et de cadres de forma-
tion supérieure sur le marché du travail belge, Securex a collaboré avec Références.
5 629 personnes ont participé à cette enquête en septembre 2011. Nous avons sélectionné un échantillon
de 2 850 employés et cadres, représentatif notamment pour le sexe et l’âge. La répartition de l’échantillon
correspond à la répartition sur le marché du travail belge selon les données de l’Office national de la Sécurité
sociale et de la Direction générale Statistique et Information économique (DGSIE) du SPF Economie.
Rester ou partir ? Raisons de rester chez l’employeur actuel
• 2/3 veulent rester • Une fonction captivante est importante
• 18 % envisagent de partir • La sécurité d’emploi joue un rôle, essentiellement pour les
• 18 % ont quitté leur employeur l’année jeunes (< 30 ans) et pour le groupe plus âgé (+45 ans)
dernière • Une formule salariale conforme au marché reste une condi-
tion de base.
3. Base de la rotation volontaire chez l’employeur actuel
• Les travailleurs quittent leur employeur surtout parce qu’ils sont insatisfaits de leur situation actuelle.
• Le pouvoir d’attraction des autres employeurs est subordonné à cette insatisfaction.
Le top 3 des raisons de départ chez l’employeur actuel
• Les raisons pour lesquelles les collaborateurs envisagent de partir sont finalement aussi déterminantes dans la décision
de quitter effectivement l’entreprise.
• Le supérieur direct joue un rôle crucial dans le départ des collaborateurs. Non seulement directement, mais aussi via son
influence sur le contenu du travail et les possibilités de carrière – les deux principaux facteurs que les répondants indi-
quent comme raison de départ.
Top 3 des attentes chez le futur employeur
• Les travailleurs attendent explicitement des évolutions positives sur plusieurs points chez leur futur employeur.
• Pour les travailleurs qui projettent de partir, l’herbe semble clairement plus verte ailleurs. Ils nourrissent des attentes
supérieures pour leur futur employeur. Les collaborateurs qui viennent de changer d’employeur sont un peu plus
modérés.
4. En quoi cette enquête sur la rotation volontaire et l’intention de
départ est-elle « innovante » ?
20111201
• Il y a peu de matériel « représentatif » disponible sur les enquêtes sur la rotation volontaire en Belgique.
• Chaque enquête doit être replacée dans un cadre temporel. La crise structurelle sur le marché du travail
Ed. Resp. : Securex Corporate GEIE, Piet Rosseel, avenue de Tervueren 43, 1040 Bruxelles
(sous l’influence du vieillissement de la population) est une donnée qui continuera à semer le trouble sur le
marché du travail dans les prochaines années.
• La comparaison des raisons à la base du départ planifié chez les employés et cadres de formation supérieure
avec les raisons qui ont joué lors de la décision effective de quitter l’employeur est un nouveau point de vue
intéressant.
• Enfin, nous examinons aussi la rotation volontaire depuis la perspective de la taille de l’entreprise : les
employés et les cadres de formation supérieure optent-ils plutôt pour une PME ou pour une grande
entreprise et quelles raisons/attentes jouent un rôle dans ce choix ?
Plus-value de cette enquête
• Représentative pour les employés et cadres de formation supérieure en Belgique.
• Matériel de base pour une politique RH ciblée sur la rétention des acteurs clés et des talents dans
l’organisation.
• Cadres de réflexion pour l’évaluation des risques de rétention possibles au sein de l’organisation.
• Inspiration pour le développement de l’employer branding (quelles sont mes forces en tant qu’entreprise
vers mon groupe cible et comment puis-je les mettre en avant au mieux dans mes campagnes ou canaux
de recrutement ?)
Pourquoi Securex a-t-il réalisé cette enquête ?
• La rétention est le résultat d’une politique d’entreprise cohérente et mature que nous visons avec nos
clients selon notre slogan « human capital matters ».
• Securex apporte chaque année des données chiffrées sur la rotation du personnel en Belgique (voir livres
blancs). Cette enquête étaie ces chiffres et propose une réponse plus qualitative à la question : « Pourquoi
les travailleurs quittent-ils l’entreprise ? ».
• Securex réalise aussi dans ce sens des études auprès des clients sur divers sujets (engagement, leadership,
satisfaction) qui constituent les fondements de choix politiques et de décisions stratégiques.
• Nos consultants de HR Consulting sont des experts dans l’accompagnement d’entreprises qui souhaitent
développer leur capital humain sur la base des résultats de ces études.
• Dans une situation de pénurie structurelle de main-d’œuvre, le risque de rotation volontaire augmente.
La rotation volontaire concerne particulièrement les collaborateurs doués. Et la chance de trouver un
remplaçant comparable est faible… Sans parler des coûts et du temps investis dans vos recherches. Ces
circonstances peuvent constituer un frein à la croissance et au développement des activités professionnelles
d’une entreprise. Une attitude proactive dans le domaine de la rétention est donc fortement conseillée.
Vous désirez consulter le rapport complet ou vous souhaitez
plus d’informations sur cette étude ?
Demandez-la par e-mail à emely.theerlynck@securex.be.
www.securex.be