LEÇON 248 – Quoi que ce soit qui souffre ne fait pas partie de moi.
VIII. Les conditions de la paix
1. Chapitre 17
LE PARDON ET LA
RELATION SAINTE
VIII. Les conditions de
la paix (1)
L’instant saint n’est rien de plus qu’un cas
particulier, ou un exemple extrême de ce
que chaque situation est censée être. La
signification que lui a donnée le but du
Saint-Esprit est aussi donnée à chaque
situation. Il appelle la même suspension
de l’absence de foi, retenue et laissée
inutilisée, afin que la foi puisse répondre à
l’appel de la vérité. L’instant saint est
l’exemple éclatant, la démonstration claire
et sans équivoque de la signification de
chaque relation et de chaque situation,
vue en son entier. La foi a accepté chaque
aspect de la situation et l’absence de foi ne
lui a imposé aucune exclusion. C’est une
situation de paix parfaite, pour la simple
raison que tu l’as laissée être ce qu’elle est.
2. Chapitre 17
LE PARDON ET LA
RELATION SAINTE
VIII. Les conditions de
la paix (2)
Cette simple courtoisie est tout ce
que le Saint-Esprit demande de toi.
Laisse la vérité être ce qu’elle est.
N’y fais pas intrusion, ne l’attaque
pas, n’interromps pas sa venue.
Laisse-la embrasser chaque
situation et t’apporter la paix. Pas
même la foi ne t’est demandée, car
la vérité ne demande rien. Laisse-la
entrer et elle appellera et t’assurera
la foi dont tu as besoin pour la paix.
Mais ne t’élève pas contre elle, car
elle ne peut venir si tu t’y opposes.
3. Chapitre 17
LE PARDON ET LA
RELATION SAINTE
VIII. Les conditions de
la paix (3)
N’aimerais-tu pas faire un instant saint de
chaque situation? Car tel est le don de la
foi, librement donné partout où l’absence
de foi est mise de côté, inutilisée. Et alors
le pouvoir du but du Saint-Esprit est libre
d’être utilisé à la place. Ce pouvoir
transforme instantanément toutes les
situations en un seul moyen, sûr et
continu, d’établir Son but et d’en
démontrer la réalité. Ce qui a été
démontré appelait la foi, et la foi lui a été
donnée. Maintenant cela devient un fait,
auquel il n’est plus possible de retenir la
foi. L’effort de refuser la foi à la vérité est
énorme, et bien plus grand que tu ne
l’imagines. Mais de répondre à la vérité
par la foi n’entraîne pas du tout d’effort.
4. Chapitre 17
LE PARDON ET LA
RELATION SAINTE
VIII. Les conditions de
la paix (4)
Pour toi qui as reconnu l’Appel de ton
Rédempteur, l’effort de ne pas
répondre à Son Appel semble être
plus grand qu’avant. Il n’en est rien.
Avant, l’effort était là, mais tu
l’attribuais à autre chose, croyant que
cette «autre chose» le produisait. Cela
n’a jamais été vrai. Car ce que cette
«autre chose» produisait était le
chagrin et la dépression, la maladie et
la douleur, les ténèbres et les vagues
terreurs de ton imagination, les peurs
glacées de tes fantasmes et les rêves
brûlants de l’enfer. Et cela n’était que
l’effort intolérable de refuser de
donner foi à la vérité, et d’en voir
l’évidente réalité.
5. Chapitre 17
LE PARDON ET LA
RELATION SAINTE
VIII. Les conditions de
la paix (5)
Telle fut la crucifixion du Fils de Dieu.
Son absence de foi lui a fait cela.
Réfléchis bien avant de te laisser
utiliser ton absence de foi contre lui.
Car il est ressuscité, et tu as accepté
pour tienne la Cause de son réveil. Tu
as assumé ton rôle dans sa
rédemption et tu es maintenant
pleinement responsable envers lui. Ne
le déçois pas maintenant, car il t’a été
donné de te rendre compte de ce que
ton manque de foi en lui doit signifier
pour toi. Son salut est ton seul but. Ne
vois que cela en chaque situation et ce
sera le moyen de n’apporter que cela.
6. Chapitre 17
LE PARDON ET LA
RELATION SAINTE
VIII. Les conditions de
la paix (6)
Lorsque tu as accepté la vérité pour but de
ta relation, tu es devenu un donneur de
paix aussi sûrement que ton Père t’a
donné la paix. Car le but de paix ne peut
pas être accepté indépendamment de ses
conditions, et tu as eu foi en lui car nul
n’accepte ce qu’il ne croit pas réel. Ton but
n’a pas changé, et il ne changera pas, car
tu as accepté ce qui ne peut jamais
changer. Et maintenant tu ne peux rien lui
retenir de ce dont il a besoin pour être à
jamais inchangeable. Ta délivrance est
certaine. Donne comme tu as reçu. Et
démontre que tu t’es élevé bien au-dessus
de toute situation qui pourrait te retenir et
te garder séparé de Celui Dont tu as
répondu à l’Appel.