LEÇON 248 – Quoi que ce soit qui souffre ne fait pas partie de moi.
VI. Les témoins du péché
1. Chapitre 27
LA GUÉRISON DU RÊVE
VI. Les témoins du
péché (1)
La douleur démontre que le corps doit être
réel. C’est une voix forte, qui obscurcit,
dont les cris perçants voudraient faire taire
ce que dit le Saint-Esprit et garder Ses
paroles loin de ta conscience. La douleur
force l’attention, la détournant de Lui et la
concentrant sur elle-même. Son but est le
même que le plaisir, car les deux sont des
moyens de rendre le corps réel. Ce qui
partage un but commun est le même. Telle
est la loi du but, qui unit en lui tous ceux
qui le partagent. Plaisir et douleur sont
également irréels, parce que leur but ne
peut pas être atteint. Ce sont donc des
moyens pour rien, car ils ont un but sans
signification. Et ils partagent le manque de
signification qu’a leur but.
2. Chapitre 27
LA GUÉRISON DU RÊVE
VI. Les témoins du
péché (2)
Le péché passe de la douleur au plaisir,
puis de nouveau à la douleur. Car l’un et
l’autre sont un même témoin, qui porte ce
seul message : «Tu es ici, dans ce corps, et
tu peux être blessé. Tu peux avoir du
plaisir, mais seulement au coût de la
douleur.» À ces témoins se joignent de
nombreux autres. Chacun semble différent
parce qu’il a un nom différent et semble
donc répondre à un son différent. Sauf
pour cela, les témoins du péché sont tous
pareils. Appelle le plaisir douleur, et il
blessera. Appelle la douleur un plaisir, et la
douleur derrière le plaisir ne sera plus
ressentie. Les témoins du péché ne font
que passer d’un nom à l’autre, l’un
avançant tandis que l’autre recule. Or peu
importe lequel est le plus avant. Les
témoins du péché n’entendent que l’appel
de la mort.
3. Chapitre 27
LA GUÉRISON DU RÊVE
VI. Les témoins du
péché (3)
Ce corps, qui en soi n’a pas de but, tient
tous tes souvenirs et tous tes espoirs. Tu
utilises ses yeux pour voir, ses oreilles pour
entendre, et tu le laisses te dire ce que
c’est qu’il ressent. Il ne le sait pas. Il te dit
seulement les noms que tu lui as donnés à
utiliser, quand tu appelles les témoins de
sa réalité. Tu ne peux pas choisir parmi eux
lesquels sont réels, car quel que soit celui
que tu choisis, il est comme les autres.
C’est ce nom-ci ou ce nom-là, mais rien de
plus, que tu choisis. Tu ne rends pas un
témoin vrai parce que tu l’appelles du nom
de vérité. La vérité se trouve en lui si c’est
la vérité qu’il représente. Et autrement il
ment, même si tu l’appelais du saint Nom
de Dieu Lui-même.
4. Chapitre 27
LA GUÉRISON DU RÊVE
VI. Les témoins du
péché (4)
Le Témoin de Dieu ne voit pas de témoins
contre le corps. Il n’écoute pas non plus les
témoins portant d’autres noms qui parlent
en d’autres façons de sa réalité. Il connaît
qu’il n’est pas réel. Car rien ne saurait
contenir ce que tu crois qu’il tient en
dedans. Pas plus qu’il ne saurait dire à une
partie de Dieu Lui-même ce qu’elle devrait
ressentir et ce qu’est sa fonction. Or Il doit
aimer tout ce qui t’est cher. Et pour chaque
témoin de la mort du corps, Il envoie un
témoin de ta vie en Celui Qui ne connaît
pas la mort. Chaque miracle qu’il apporte
est témoin que le corps n’est pas réel. Ses
douleurs et ses plaisirs, il les guérit
pareillement, car tous les témoins du
péché par les Siens sont remplacés.
5. Chapitre 27
LA GUÉRISON DU RÊVE
VI. Les témoins du
péché (5)
Le miracle ne fait pas de distinction entre
les noms par lesquels les témoins du
péché sont appelés. Il prouve simplement
que ce qu’ils représentent n’a pas d’effets.
Et il prouve cela parce que ses propres
effets sont venus prendre leur place. Peu
importe le nom par lequel tu appelais ta
souffrance. Elle n’est plus là. Celui Qui
apporte le miracle les perçoit toutes
comme une seule, appelée du nom de
peur. De même que la peur est témoin de
la mort, de même le miracle est le témoin
de la vie. C’est un témoin que personne ne
peut nier, car ce sont les effets de la vie
qu’il apporte. Les mourants revivent, les
morts se relèvent et la douleur a disparu.
Or un miracle ne parle pas seulement pour
lui-même, mais pour ce qu’il représente.
6. Chapitre 27
LA GUÉRISON DU RÊVE
VI. Les témoins du
péché (6)
L’amour aussi a des symboles dans un monde
de péché. Le miracle pardonne parce qu’il
représente ce qui est au-delà du pardon et est
vrai. Comme il est sot et insane de penser
qu’un miracle est soumis aux lois qu’il est
venu uniquement pour défaire ! Les lois du
péché ont différents témoins avec différentes
forces. Et ils attestent différentes souffrances.
Or pour Celui Qui envoie les miracles bénir le
monde, un minuscule élancement de douleur,
un petit plaisir mondain et les affres de la
mort même sont un seul son : un appel à la
guérison et un cri plaintif à l’aide dans un
monde de misère. C’est leur égalité que le
miracle atteste. C’est leur égalité qu’il prouve.
Les lois qui les disent différents sont
dissoutes, et leur impuissance est démontrée.
Le but du miracle est d’accomplir cela. Et Dieu
Lui-même a garanti la force des miracles pour
ce dont ils témoignent.
7. Chapitre 27
LA GUÉRISON DU RÊVE
VI. Les témoins du
péché (7)
Sois donc témoin du miracle et non
des lois du péché. Il n’est plus
besoin de souffrir. Mais il est besoin
que tu sois guéri, parce que la
souffrance et le chagrin du monde
l’ont rendu sourd à son salut et à sa
délivrance.
8. Chapitre 27
LA GUÉRISON DU RÊVE
VI. Les témoins du
péché (8)
La résurrection du monde attend ta
guérison et ton bonheur, afin que tu
démontres la guérison du monde.
L’instant saint remplacera tout
péché si tu portes seulement ses
effets avec toi. Et nul ne choisira de
souffrir davantage. Quelle meilleure
fonction pourrais-tu remplir que
celle-là? Sois guéri afin de guérir, et
ne souffre pas que les lois du péché
s’appliquent à toi. Et la vérité te
sera révélée, à toi qui as choisi de
laisser les symboles de l’amour
prendre la place du péché.