LEÇON 248 – Quoi que ce soit qui souffre ne fait pas partie de moi.
III. L’irréalité du péché
1. Chapitre 19
ATTEINDRE LA PAIX
III. L’irréalité du péché
(1)
L’attraction de la culpabilité se trouve dans
le péché et non dans l’erreur. Le péché
sera répété à cause de cette attraction. La
peur peut devenir si intense que le péché
est empêché de se réaliser. Mais tant que
la culpabilité reste attirante, l’esprit souffre
et ne lâche pas prise de l’idée de péché.
Car la culpabilité l’appelle encore et l’esprit
l’entend et s’en languit, qui se fait captif
volontaire de son attrait malade. Le péché
est une idée du mal qui ne peut pas être
corrigée et qui pourtant sera toujours
désirable. Puisque c’est une part
essentielle de ce que l’ego pense que tu es,
tu en voudras toujours. Et seul un bras
vengeur, avec un esprit différent du tien,
pourrait l’écraser par la peur.
2. Chapitre 19
ATTEINDRE LA PAIX
III. L’irréalité du péché
(2)
L’ego ne pense pas qu’il soit possible
que ce soit réellement l’amour, et non
la peur, que le péché appelle, et qui
toujours répond. Car l’ego porte le
péché à la peur, réclamant punition.
Or la punition n’est qu’une autre
forme de protection pour la
culpabilité, car ce qui mérite punition
doit réellement avoir été fait. La
punition est toujours le grand agent
conservateur du péché, qu’elle traite
avec respect et dont elle honore
l’énormité. Ce qui doit être puni doit
être vrai. Et ce qui est vrai doit être
éternel, et sera répété indéfiniment.
Car ce que tu penses réel, tu le veux,
et tu ne le lâcheras pas.
3. Chapitre 19
ATTEINDRE LA PAIX
III. L’irréalité du péché
(3)
L’erreur, par contre, n’est pas attirante. Ce
que tu vois clairement comme une erreur,
tu veux que cela soit corrigé. Parfois un
péché peut être répété maintes et maintes
fois, avec des résultats manifestement
affligeants, mais sans perdre son attrait. Et
puis soudain tu le changes du rang de
péché à celui d’erreur. Maintenant tu ne le
répéteras plus; tu cesseras simplement et
tu en lâcheras prise à moins que la
culpabilité subsiste. Car alors tu ne feras
que changer la forme du péché, en
admettant que c’était une erreur, mais en
le gardant incorrigible. Cela n’est pas
réellement un changement dans ta
perception, car c’est le péché et non
l’erreur qui appelle la punition.
4. Chapitre 19
ATTEINDRE LA PAIX
III. L’irréalité du péché
(4)
Le Saint-Esprit ne peut pas punir le péché.
Les erreurs, Il les reconnaît, et Il les
corrigerait toutes comme Dieu L’a chargé
de le faire. Mais le péché, Il ne le connaît
pas, et Il ne peut pas non plus reconnaître
les erreurs qui ne peuvent pas être
corrigées. Car une erreur qui ne peut pas
être corrigée est in-signifiante pour Lui. Les
erreurs sont là pour être corrigées et elles
n’appellent rien d’autre. Ce qui appelle la
punition doit donc ne rien appeler. Chaque
erreur doit être un appel à l’amour. Qu’est-
ce, donc, que le péché ? Que pourrait-il
être, sinon une erreur que tu voudrais
garder cachée; un appel à l’aide que tu
voudrais garder inentendu et donc sans
réponse?
5. Chapitre 19
ATTEINDRE LA PAIX
III. L’irréalité du péché
(5)
Dans le temps, le Saint-Esprit voit clairement
que le Fils de Dieu peut faire des erreurs. Sur
cela tu partages Sa vision. Ce que tu ne
partages pas, c’est Sa re-connaissance de la
différence entre le temps et l’éternité. Et
quand la correction est complétée, le temps
est l’éternité. Le Saint-Esprit peut t’enseigner
comment considérer le temps différemment
et comment voir au-delà, mais pas tant que tu
crois dans le péché. Dans l’erreur, si, car celle-
ci peut être corrigée par l’esprit. Mais le péché
est la croyance que ta perception est
inchangeable, et que l’esprit doit accepter
pour vrai ce qu’elle lui dit. Si l’esprit n’obéit
pas, il est jugé insane. Ainsi le seul pouvoir qui
pourrait changer la perception est gardé
impuissant, confiné au corps par la peur de la
perception changée que son Enseignant, Qui
ne fait qu’un avec lui, apporterait.
6. Chapitre 19
ATTEINDRE LA PAIX
III. L’irréalité du péché
(6)
Quand tu es tenté de croire que le
péché est réel, souviens-toi de ceci : si
le péché est réel, Dieu et toi ne l’êtes
pas. Si la création est extension, le
Créateur doit S’être étendu Lui-même,
et il est impossible que ce qui fait
partie de Lui soit totalement différent
du reste. Si le péché est réel, Dieu doit
être en guerre contre Lui-même. Il
doit être divisé et déchiré entre le bien
et le mal, en partie sain d’esprit et en
partie insane. Car Il doit avoir créé ce
qui a pour volonté de Le détruire et a
le pouvoir de le faire. N’est-il pas plus
facile de croire que tu faisais erreur
que de croire en cela?
7. Chapitre 19
ATTEINDRE LA PAIX
III. L’irréalité du péché
(7)
Tant que tu crois que ta réalité ou celle de
ton frère est limitée par un corps, tu crois
au péché. Tant que tu crois que les corps
peuvent s’unir, tu trouves la culpabilité
attirante et tu crois que le péché est
précieux. Car la croyance que les corps
limitent l’esprit conduit à une perception
du monde dans laquelle la preuve de la
séparation semble être partout. Et Dieu et
Sa création semblent être divisés et
renversés. Car le péché prouverait que ce
que Dieu a créé saint ne saurait prévaloir
contre lui, ni rester soi-même face au
pouvoir du péché. Le péché est perçu
comme étant plus puissant que Dieu,
devant quoi Dieu Lui-même doit S’incliner
en offrant Sa création à son conquérant.
Est-ce humilité ou folie?
8. Chapitre 19
ATTEINDRE LA PAIX
III. L’irréalité du péché
(8)
Si le péché est réel, il doit être à jamais au-
delà de tout espoir de guérison. Car il y aurait
un pouvoir au-delà de celui de Dieu, capable
de faire une autre volonté qui pourrait
attaquer Sa Volonté et la vaincre; capable de
donner à Son Fils une volonté à part de la
Sienne, et plus forte. Et chaque partie de la
création fragmentée de Dieu aurait une
volonté différente, opposée à la Sienne, en
éternelle opposition avec Lui et les unes avec
les autres. Ta relation sainte a pour but
maintenant de prouver que cela est
impossible. Le Ciel lui a souri, et la croyance
dans le péché par ce sourire plein d’amour a
été déracinée. Tu le vois encore, parce que tu
ne te rends pas compte que son fondement a
disparu. Sa source a été enlevée et il n’est
donc possible de le chérir que peu de temps
encore avant qu’il ne s’évanouisse. Seule
subsiste encore l’habitude de le chercher.
9. Chapitre 19
ATTEINDRE LA PAIX
III. L’irréalité du péché
(9)
Et pourtant tu le regardes avec le
sourire du Ciel sur les lèvres et la
bénédiction du Ciel sur ta vue. Tu ne
verras pas longtemps le péché. Car
dans la nouvelle perception, l’esprit le
corrige quand il semble être vu, et il
devient invisible. Les erreurs sont vite
reconnues et vite remises à la
correction, pour être guéries et non
cachées. Tu seras guéri du péché et de
tous ses ravages à l’instant où tu ne lui
donneras aucun pouvoir sur ton frère.
Et tu l’aideras à vaincre ses erreurs en
le délivrant joyeusement de la
croyance dans le péché.
10. Chapitre 19
ATTEINDRE LA PAIX
III. L’irréalité du péché
(10)
Dans l’instant saint tu verras le sourire
du Ciel luisant sur toi et sur ton frère.
Et tu luiras sur lui en joyeuse re-
connaissance de la grâce qui t’a été
donnée. Car le péché ne prévaudra
pas contre une union à laquelle le Ciel
a souri. Ta perception a été guérie
dans l’instant saint que le Ciel t’a
donné. Oublie ce que tu as vu, et lève
les yeux avec foi vers ce que tu peux
voir maintenant. Les barrières contre
le Ciel disparaîtront sous ta sainte vue,
car à l’aveugle que tu étais la vision a
été donnée, et tu peux voir. Ne
cherche pas ce qui a été enlevé mais la
gloire qui fut rétablie pour que tu la
voies.
11. Chapitre 19
ATTEINDRE LA PAIX
III. L’irréalité du péché
(11)
Regarde ton Rédempteur et vois ce
qu’il voudrait te montrer en ton
frère, et ne laisse pas le péché
surgir à nouveau pour t’aveugler.
Car le péché te garderait séparé de
lui, mais ton Rédempteur voudrait
que tu regardes ton frère comme
toi-même. Ta relation est
maintenant un temple de guérison;
un lieu où tous ceux qui sont las
peuvent venir se reposer. Voici le
repos qui les attend tous, après le
voyage. Et pour tous il est rendu
plus proche par ta relation.