LEÇON 248 – Quoi que ce soit qui souffre ne fait pas partie de moi.
III. Au delà de toutes les idoles
1. Chapitre 30
LE NOUVEAU
COMMENCEMENT
III. Au-delà de toutes
les idoles (1)
Les idoles sont tout à fait concrètes.
Mais ta volonté est universelle, étant
illimitée. Ainsi elle n’a pas de forme,
pas plus qu’elle ne se contente de
s’exprimer en termes de forme. Les
idoles sont des limites. Elles sont la
croyance qu’il y a des formes qui
t’apporteront le bonheur, et que, en
limitant, tout est atteint. C’est comme
si tu disais : «Je n’ai pas besoin de
tout. C’est cette petite chose que je
veux, et elle sera tout pour moi. » Cela
doit manquer de te satisfaire, parce
que c’est ta volonté que tout soit à toi.
Décide-toi pour les idoles et tu
demandes la perte. Décide-toi pour la
vérité et tout est à toi.
2. Chapitre 30
LE NOUVEAU
COMMENCEMENT
III. Au-delà de toutes
les idoles (2)
Ce n’est pas la forme que tu cherches.
Quelle forme peut être un substitut à
l’Amour de Dieu le Père? Quelle forme
peut prendre la place de tout l’amour dans
la Divinité de Dieu le Fils? Quelle idole
peut faire deux de ce qui est un? Et
l’illimité peut-il être limité? Tu ne veux pas
une idole. Ce n’est pas ta volonté d’en
avoir une. Elle ne t’accordera pas le don
que tu recherches. Quand tu décides la
forme de ce que tu veux, tu perds la
compréhension de son but. Alors tu vois
ta volonté dans l’idole, la réduisant ainsi à
une forme concrète. Or cela ne pourrait
jamais être ta volonté, parce que ce qui a
part en toute la création ne peut pas être
satisfait de petites idées et de petites
choses.
3. Chapitre 30
LE NOUVEAU
COMMENCEMENT
III. Au-delà de toutes
les idoles (3)
Derrière la quête de chaque idole se cache
une soif de complétude. L’entièreté n’a pas
de forme parce qu’elle est illimitée.
Chercher une personne particulière ou une
chose pour l’ajouter à toi et te rendre
complet, peut seulement signifier que tu
crois qu’il te manque une forme
quelconque. Et qu’en la trouvant, tu
atteindras la complétude sous une forme
qui te plaît. Voilà le but d’une idole : que
tu ne regardes pas au-delà d’elle, vers la
source de la croyance que tu es incomplet.
Il ne pourrait en être ainsi que si tu avais
péché. Car le péché est l’idée que tu es
seul et coupé de ce qui est entier. Et ainsi il
serait nécessaire que la quête d’entièreté
se fasse au-delà des frontières de tes
propres limitations.
4. Chapitre 30
LE NOUVEAU
COMMENCEMENT
III. Au-delà de toutes
les idoles (4)
Ce n’est jamais l’idole que tu veux. Mais ce
que tu penses qu’elle t’offre, cela, certes,
tu le veux, et tu es en droit de le
demander. Il ne serait pas possible non
plus que cela te soit nié. Ta volonté d’être
complet n’est que la Volonté de Dieu, et
cela t’est donné en étant à Lui. Dieu ne
connaît rien de la forme. Il ne peut te
répondre en des termes qui n’ont pas de
signification. Et ta volonté ne pourrait pas
être satisfaite de formes vides, faites
uniquement pour combler un fossé qui
n’est pas là. Ce n’est pas cela que tu veux.
La création ne donne à aucune personne
séparée ni à aucune chose séparée le
pouvoir de compléter le Fils de Dieu.
Quelle idole peut être invoquée pour
donner au Fils de Dieu ce qu’il a déjà?
5. Chapitre 30
LE NOUVEAU
COMMENCEMENT
III. Au-delà de toutes
les idoles (5)
La complétude est la fonction du Fils de
Dieu. Il n’a pas du tout besoin de la
chercher. Au-delà de toutes les idoles se
tient sa sainte volonté de n’être que ce
qu’il est. Car plus qu’entier est in-
signifiant. S’il était un changement en lui,
s’il pouvait être réduit à une forme
quelconque et limité à ce qui n’est pas en
lui, il ne serait pas tel que Dieu l’a créé. De
quelle idole peut-il avoir besoin pour être
lui-même? Car peut-il se départir d’une
partie de lui? Ce qui n’est pas entier ne
peut pas rendre entier. Mais ce qui est
réellement demandé ne peut pas être nié.
Ta volonté est exaucée. Non point sous
une forme quelconque qui ne te satisferait
pas, mais dans l’entière Pensée
complètement belle que Dieu a de toi.
6. Chapitre 30
LE NOUVEAU
COMMENCEMENT
III. Au-delà de toutes
les idoles (6)
Rien de ce que Dieu ne connaît pas
n’existe. Et ce qu’il connaît existe à jamais,
inchangeablement. Car les pensées durent
aussi longtemps que dure l’esprit qui les a
pensées. Et dans l’Esprit de Dieu il n’y a
pas de fin, ni de temps dans lequel Ses
Pensées étaient absentes ou pouvaient
subir un changement. Les pensées ne
naissent pas et ne peuvent mourir. Elles
partagent les attributs de leur créateur et
elles n’ont pas non plus de vie séparée à
part de la sienne. Les pensées que tu
penses sont dans ton esprit, comme tu es
dans l’Esprit qui t’a pensé. Ainsi il n’y a pas
de parties séparées dans ce qui existe dans
l’Esprit de Dieu. Cela est Un à jamais,
éternellement uni et en paix.
7. Chapitre 30
LE NOUVEAU
COMMENCEMENT
III. Au-delà de toutes
les idoles (7)
Les pensées semblent aller et venir. Or
tout ce que cela signifie, c’est que tu
en es parfois conscient, et parfois non.
Une pensée oubliée naît de nouveau
pour toi lorsqu’elle revient à ta
conscience. Or elle n’est pas morte
quand tu l’as oubliée. Elle a toujours
été là, mais tu n’en étais pas
conscient. La Pensée que Dieu a de toi
est parfaitement inchangée par ton
oubli. Elle sera toujours exactement
telle qu’elle était avant le temps où tu
as oublié, et elle sera exactement la
même quand tu te souviendras. Et elle
est la même dans l’intervalle où tu as
oublié.
8. Chapitre 30
LE NOUVEAU
COMMENCEMENT
III. Au-delà de toutes
les idoles (8)
Les Pensées de Dieu sont bien au-delà
de tout changement et luisent à
jamais. Elles n’attendent pas la
naissance. Elles attendent l’accueil et
le souvenir. La Pensée que Dieu a de
toi est comme une étoile,
inchangeable dans un ciel éternel. Elle
est fixée si haut dans le Ciel que ceux
qui sont à l’extérieur du Ciel ne
connaissent pas qu’elle est là. Or
calme et blanche et belle, elle luira
durant toute l’éternité. Il n’y eut pas
un temps où elle n’était pas là; et
jamais il n’y eut un instant où sa
lumière est devenue plus pâle ou
moins parfaite.
9. Chapitre 30
LE NOUVEAU
COMMENCEMENT
III. Au-delà de toutes
les idoles (9)
Qui connaît le Père connaît cette
lumière, car Il est le ciel éternel qui
la garde en sécurité, à jamais
soulevée et bien ancrée. Sa parfaite
pureté ne dépend pas de ce qu’elle
soit vue ou non sur la terre. Le ciel
l’embrasse et la tient doucement à
sa place parfaite, qui est aussi loin
de la terre que la terre du Ciel. Ce
n’est pas la distance ni le temps qui
garde cette étoile invisible pour la
terre. Mais ceux qui cherchent des
idoles ne peuvent pas connaître que
l’étoile est là.
10. Chapitre 30
LE NOUVEAU
COMMENCEMENT
III. Au-delà de toutes
les idoles (10)
Au-delà de toutes les idoles est la Pensée
que Dieu a de toi. Complètement
inaffectée par le tumulte et la terreur du
monde, les rêves de naissance et de mort
qui sont faits ici, les myriades de formes
que peut prendre la peur; tout à fait
imperturbée, la Pensée que Dieu a de toi
reste exactement telle qu’elle a toujours
été. Entourée d’un calme si complet que
pas un bruit de bataille ne s’en approche le
moindrement, elle repose en certitude et
en parfaite paix. Là est gardée en sécurité
ta seule réalité, complètement
inconsciente de tout le monde qui adore
les idoles et ne connaît point Dieu. En
parfaite sûreté de son inchangeabilité et
de son repos en sa demeure éternelle, la
Pensée que Dieu a de toi n’a jamais quitté
l’Esprit de son Créateur, Qu’elle connaît
comme son Créateur connaît qu’elle est là.
11. Chapitre 30
LE NOUVEAU
COMMENCEMENT
III. Au-delà de toutes
les idoles (11)
Où pourrait exister la Pensée que Dieu a
de toi, sinon là où tu es? Ta réalité est-elle
une chose à part de toi, et dans un monde
dont ta réalité ne connaît rien? À
l’extérieur de toi, il n’y a pas de ciel
éternel, pas d’étoile inchangeable et pas
de réalité. Au Ciel est l’esprit du Fils du
Ciel, car là l’Esprit du Père et du Fils se sont
joints en une création qui ne peut avoir de
fin. Tu n’as pas deux réalités, mais une
seule. Et tu ne peux pas non plus avoir
conscience de plus d’une. Une idole ou la
Pensée que Dieu a de toi est ta réalité.
N’oublie pas, donc, que les idoles doivent
garder caché ce que tu es, non à l’Esprit de
Dieu mais au tien. L’étoile luit encore; le
ciel n’a jamais changé. Mais toi, le saint Fils
de Dieu Lui-même, tu es inconscient de ta
réalité.