1. Comm Interculturelle
I. La culture et la communication interculturelle
A. Définition et analyses des cultures
Edward B taylor, anthropologue britannique : « ensemble d’habitudes
acquises en société » 1879
Clifford Geertz sociologue allemand : « Toile d’araignée que l’homme a lui
même tissé et dans lequel il est pris » 1973
Michel Panoff et Michel Perrin : « l’ensemble des connaissances et
comportements qui caractérisent une société humaine déterminée ». 1973
Manoëlla Wilbaut : « système intégré de schémas comportementaux propres
aux membres d’une société » 2010
2 --- Caractéristiques et fonctions de la culture
-transmissible
-labile
-orientée sur le long terme
-arbitraire : les comportements acceptables dans une culture ne le sont pas
forcément dans une autre.
Éléments influençant la culture
-les faits historiques
-situation géopolitique
- religions, croyances
-autres cultures
2 fonctions :
2. ontologique : elle permet à l’être humain de se signifier lui-même et aux
autres
instrumentale : elle produit des comportements et attitudes qui permettent à
l’être humain de s’adapter à son environnement.
Les comportements désignent les habitudes et traditions dans tous les
domaines de l’activité humaine
On inclut dans les langages le verbal et le non verbal.
Normes: définitions collectives de ce qui est aprrouvé ou non par le groupe
Valeurs : préférences du groupe et rattaché à des émotions très fortes
Évidences implicites : aspects de la culture dont on est inconscients et qu’on
considère comme normaux et valables universellement.
3 Analyse des cultures
Edward T Hall anthropologue américain est le premier à conceptualiser une
approche culturelle de la comm :
Le langage silencieux(1959), La dimension cachée(1966)
Ses travaux sont une référence pour la majorité des professionnels de la
comm intercultu
- Trois grds axes
a) Le rapport au temps et sa gestion
Edward distingue deux types de rapports culturels au temps : la monochromie
et polychronie
Culturres séquentielles et cultures synchrones
b) Le contexte culturel de la comm
comm à contexte riche : messages expliciteq, flux d’info fluide,
comportement monochrome
comm à contexte pauvre : impliité très présent ds la comm,
tendance à la rétention d’info, comportement polychrone
c) rapport à l’espace et à la territorialité
3. Valeur de l’espace
Valeur de l’espace élevée : il indique le statut social, le pouvoir. Ex : USA,
France, Allemagne.
Valeur de l’espace modérée : il n’a pas une signification sociale particulière.
Notion de territoire : fait référence à l’espace invisible qui délimite le degré
d’intimité que l’on peut accorder ou non à autrui(espace informel)
Désigné comme « bulle personnelle » par edward t hall cet espace informel
fait l’objt d’études plus poussées par celui-ci à travers la notion de proxémie.
Proxémie : approche de la comm à travers la distance entre les interlocuteurs
ou distance interperso.
Edward T Hall en distingue 4 types :
Distance intime : évaluée entre et 15 et 45 cm de l’interlocuteur.
Distance perso : évaluée entre 45 et 75cm pour des individus proches, entre
75 et 125cm pour des relati° à caractère social (amis).
Distance sociale : entre 120 et 210 cm (espace de travail)
Distance publique : contacts formels : cérémonie, cours etc
Espace informel dévleoppé : proximité relative des individus n’est ni souhaitée
ni souhaitable
Espace informel restreint : proximité relative des individus dans les contacts
sociaux est appréciée
B. La communication interculturelle
1. Définition et caractéristiques : « processus interactif qui s’inscrit dans un
cadre culturel mouvant et qui vise à donner un sens à une relation »
« deux personnes(ou deux groupes) de culture différentes en
interaction pour négocier un signifié, un concept commun. »
Ces deux définitions insistent sur l’importance de la compréhension :
Communiquer n’est pas seulement échanger ms également se comprendre,
ce qui est difficile entre individus de cultures différentes.
4. Jean-François Chanlat, spécilaiste du mgmt interculturel définit 3 axes : le
textuel, le co-textuel et le contextuel :
Langage verbal : phonique – paroles et sons
Déf anthropologique : ensemble des sons émis dans le but d’établir une
comm avec autrui
a. le textuel
comprend la langue aspect essentiel de l’interculturel qui peut aussi
représenter un obstacle ;
NÉCESSITÉ D’UNE LANGUE DE TRAVAIL DANS LE CADRE PRO LORSQUE
LES ACTEURS SONT ISSUS DE CULTURES DIFFÉRENTES
La traduction et l’interprétation sont des solutions auxquelles ont reocurs
certaines multinationales et en particulier les organismes internationaux
(UE,UN) qui ont des services de traduction et d’interprétation en interne MAIS
coûts importants, temps.
b. Le co-textuel
On peut se faire comprendre avec les mains
C le langage non-verbal : intonations, silences, rythme ou débit des mots,
l’intention, émotions suggérées, le regard, les expressions du visage, la
posture, la gestuelle, la distance entre les interlocuteurs.
c. Le contextuel
Le contexte dans le sens de l’échange
- L’environnement ds lequel il s’inscrit : culturel organisationnel spatial et
temporel
- Les codes révelant l’appartenance : vêtements, tatouage, bijoux, etc
C. Les risques liés à la communication interculturelle
Les stéréotypes : idée, opinion toute faite, acceptée sans réflexion et
répétée sans être soumise à un examen critique par une personne ou
5. un groupe et qui peut déterminer ses manières de penser, de sentir et
d’agir.
La plupart du temps, l’autre n’est pas conscient de l’image que l’on a de lui
Les stéréotypes évoluent peu, voire pas du tout.
Fonction des stéréotypes, identitaire et cognitive
Cognitive : les stéréotypes permettent d’appréhender l(inconnu à travers des
schémas simplifiés. Ils rassurent et donnent l’impression de maîtriser un
environnement ds une situation interculturelle qui peut être déstabilisante.
Selon Kalervo Olberg, le choc culturel est une expèrience de stress et de
désorientation vécue par la personne qui apprend à vivre une nouvelle
culture.