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1
LE MUSEE DU LOUVRE
Clément TSANGA MBIA
2
INTRODUCTION
Ière PARTIE : PRÉSENTATION GÉNÉRALE
1- Gallérie et commentaires
2- Les collections du Musée du Louvre
a- Le Département des Antiquités égyptiennes
b- Le Département des Antiquités grecques étrusques et romaine
c- Le Département des antiquités orientales
d- Le Département des Arts de l’Islam
e- Le département des sculptures
f- Le Département des objets d’Arts
g- Le Département des Arts graphiques
IIe PARTIE : ÉTUDE SYSTÉMATIQUE BIBLIQUE
1- Antiquités
a- Les origines
b- L’époque patriarcale
c- L’époque royale : Israël et Juda
d- Figures bibliques historiques : Suse et Esther
2- Antiquités orientales et égyptiennes.
CONCLUSION
VISITE GUIDÉE
BIBLIOGRAPHIE
 La Sainte Bible, Société biblique de Genève, 2011.
 André Parrot, Le Musée du Louvre et la Bible, Delachaux et Niestlé, 1957.
 A. Parrot, Le Département des Antiquités Orientales, Guide sommaire, Ed. des
Musées Nationaux, Paris, 1954.
 Musée du Louvre, http://www.louvre.fr/
 Musée du Louvre, http://www.wikipedia.com/
3
INTRODUCTION
Le travail soumis à notre appréciation entre dans le cadre de l’étude des Livres
historiques. Il est question dans cette œuvre de voyager au plein cœur d’un des grands musées
du Monde en l’occurrence le Louvre pour faire une investigation biblique ayant trait à ce
musée. Les Livres historiques qui ne sont pas des livres d’histoires nous présentent une vision
d’ensemble des différents événements historiques qui ont marqué l’histoire du monde séculier
et celui biblique. C’est dans ce sens que nous pouvons entre autres avoir des périodes dites
Antiques et médiévales (vision séculière) et des périodes deutéronomistes à l’époque grecque
(vision théologique). Nous allons nous intéresser aussi bien à la première période qu’à la
seconde. Mais l’accent sera beaucoup mis sur la vision théologique. Notre entreprise
consistera dans ce cas à parcourir le Musée du Louvre avec une vision théologique. Pour ce
faire, nous allons dans un premier temps, faire une présentation dudit Musée en le situant
géographiquement, ensuite présenter sommairement et si possible à l’aide de quelques
commentaires, des figures de proue de ce Musée. Nous nous intéresserons aussi aux
différentes collections que nous rencontrons au Louvre. Sur un autre aspect beaucoup plus
biblique, il sera question de mettre en relief quelques fondements bibliques sous-jacents au
Musée dans ce sens nous présenterons tour à tour les époques antiques d’une part et orientales
et égyptiennes d’autre part. Nous allons conclure ce travail loin d’être exhaustif en offrant un
lien permettant de faire une visite guidée du Musée du Louvre.
4
Ière PARTIE PRÉSENTATION GÉNÉRALE1
Le Musée du Louvre est un musée d’art et d’antiquités situé au centre de Paris dans le
palais du Louvre. C´est l’un des plus grands musée du monde, et le plus grand de Paris, par sa
surface d´exposition de 60600 mètres carrés, et ses collections qui comprennent environ
460 000 œuvres ; celles-ci proviennent de l´ art occidental, du Moyen-Age à 1848, des
civilisations antiques qui l’ont précédé et influencé ( orientales, égyptienne, grecque, étrusque
et romaine), et des arts d´Islam.
Il est situé dans le 1er arrondissement de Paris, entre la rive droite de la Seine et la rue
de Rivoli. La Pyramide de verre-hall d accueil du musée- installée dans les années 1980 dans
la cour du palais en est devenue emblématique, et la statue équestre de Louis XIV constitue le
point de départ de l´axe historique parisien. Avec environ neuf millions de visiteurs annuels
(depuis 2011), le Louvre est le musée le plus visité au monde, et le site culturel payant le plus
visité en France. Parmi ses pièces nous avons des célèbres figures que nous nous proposons
de vous faire découvrir.
1
- Musée du Louvre, http://fr.wikipedia.org/wiki/Mus%C3%A9e_du_Louvre,(consulté le 03/02/2015)
5
1- Gallérie et commentaires
Joconde2 : ou portrait de Mona Lisa, est un tableau de Léonard de Vinci, réalisé entre
1503 et 1506, qui représente un portrait mi-corps, probablement celui de la florentine Lisa
Gherardini, épouse de Francesco del Giocondo. Acquise par François Ier, cette peinture à
l'huile sur panneau de bois de peuplier de 77 × 53 cm est exposée au musée du Louvre à Paris.
La Joconde est l'un des rares tableaux attribués de façon certaine à Léonard de Vinci.
La Joconde est devenue un tableau éminemment célèbre car, depuis sa réalisation,
nombre d'artistes l'ont prise comme référence. Ce chef-d'œuvre constitue en effet
l'aboutissement des recherches du XVe siècle sur la représentation du portrait. À l'époque
2- La Joconde, http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Joconde,(consulté le 03/02/2015)
6
romantique, les artistes ont été fascinés par l'énigme de La Joconde et ont contribué à
développer le mythe qui l'entoure, en faisant de ce tableau l’une des œuvres d'art les plus
célèbres du monde, si ce n'est la plus célèbre : elle est en tout cas considérée comme l'une des
représentations d'un visage féminin les plus célèbres au monde.
La Vénus de Milo3 : est une célèbre sculpture grecque de la fin de l'époque
hellénistique (vers 130-100 av. J.-C.) qui pourrait représenter la déesse Aphrodite (Vénus
pour les Romains). Découverte en 1820 sur l'île de Milos (Milo étant une forme ancienne du
nom de cette île), d'où son nom, elle est actuellement conservée au musée du Louvre, à Paris.
3- La Vénus de Milo,http://fr.wikipedia.org/wiki/V%C3%A9nus_de_Milo, (consultéle 03/02/2015)
7
Le Scribe Accroupi4 : est une statue égyptienne en calcaire peint conservée au musée
du Louvre à Paris et comptant parmi les chefs-d'œuvre de l'art de l'Ancien Empire égyptien.
Datant probablement de la IVe dynastie ou de la Ve dynastie (vers 2600-2350 avant notre
ère), il provient de Saqqarah où il fut retrouvé en 1850 par l'archéologue français Auguste
Mariette dans une tombe le long de l'allée des sphinx du Serapeum. Le Louvre en a fait
l'acquisition dès 1854.
4- Le Scribe Accroupi,http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Scribe_accroupi, (consultéle 03/02/2015).
8
Le code d´Hammurabi5: est un texte juridique babylonien daté d'environ 1750 av. J.-
C., à ce jour le plus complet des codes de lois connus de la Mésopotamie antique. Il a été
redécouvert en 1901-1902 à Suse en Iran, gravé sur une stèle de 2,25 mètres de haut
comportant la quasi-totalité du texte en écriture cunéiforme et en langue babylonienne,
exposée de nos jours au musée du Louvre à Paris. Plus qu'un code juridique, il s'agit en fait
d'une longue inscription royale, comportant un prologue et un épilogue glorifiant le souverain
Hammurabi, qui a régné sur Babylone d'environ 1792 à 1750 av. J.-C., dont la majeure partie
est constituée de décisions de justice.
Le Musée du Louvre est un grand dépositoire de la richesse culturelle et artistique de la
France en ce sens qu’on y trouve des conservations artistiques et historiques depuis l’ancien
Régime jusqu´à nos jours. Il s´agit d ´un ancien palais royal où, lors du départ de Louis XIV
pour le château de Versailles à la fin du XVIIe siècle , sont entreposées une partie des
collections royales de tableaux et de sculptures antiques. Après un siècle où il héberge
5-Le code d’Hammurabi,http://fr.wikipedia.org/wiki/Code_de_Hammurabi, (consultéle 03/02/2015).
9
plusieurs académies (dont notamment celle de peinture et de sculpture), ainsi que divers
artistes, le palais est véritablement transformé sous la Révolution en « Museum Central des
Arts de la République » ; celui-ci ouvre en 1793 en exposant environ 660 œuvres,
essentiellement issues des collections royales ou confisquées chez des nobles émigrés ou dans
des églises. Par la suite les collections ne cesseront de s ´enrichir par des prises de guerre,
acquisitions, mécénats, legs, donations, et découvertes archéologiques6.
6
- Op.cit., http://fr.wikipedia.org/wiki/Mus%C3%A9e_du_Louvre,(consulté le 03/02/2015).
10
2- Les collections du Musée sont réparties dans huit départements :
- Le département des Antiquités égyptiennes7
Fut créé le 15 mai 1826 par ordonnance royale de Charles X. Il fit de Jean-François
Champollion, qui venait d'acquérir la collection du consul britannique Salt (4 000 pièces), le
conservateur de ce qu'on appelait alors le musée égyptien. Celui-ci fut installé dans l'aile sud
de la cour Carrée et aménagé avec l'aide de l'architecte Fontaine. Les peintures des plafonds
sont dues à François-Édouard Picot (L'Étude et le Génie des arts dévoilant l'Égypte à la
Grèce) et Abel de Pujol (L'Égypte sauvée par Joseph). La collection a été considérablement
agrandie par Mariette, avec plus de 6 000 objets rapportés des fouilles du Sérapéum de
Memphis. Les autres objets viennent de fouilles opérées par l'Institut français du Caire, d'un
fonds provenant du musée Guimet (1948) et de divers achats.
Actuellement, les Antiquités égyptiennes sont réparties sur trois étages : à l'entresol,
l'Égypte romaine et l'Égypte copte ; au rez-de-chaussée et au premier étage, l'Égypte
pharaonique.
Sphinx d ´Amenemhat II
- Le département des Antiquités grecques, étrusques et romaines8
Le département se répartit sur trois étages : à l'entresol la Grèce préclassique ; au rez-de-
chaussée la Grèce classique et hellénistique, ainsi que les antiquités étrusques et romaines ; au
premier étage, auquel on peut accéder par l'escalier Daru où trône la Victoire de Samothrace,
les céramiques grecques exposées dans la Galerie Campana, les figurines en terres cuites, les
bronzes et les objets précieux.
7
- Antiquités égyptiennes,
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mus%C3%A9e_du_Louvre#Les_diff.C3.A9rentes_collections,(consulté le
02/02/2015).
8
Idem.
11
Parmi les œuvres les plus célèbres exposées dans le département on retrouve, pour la
Grèce, la Dame d'Auxerre, le cavalier Rampin, le Dinos du Peintre de la Gorgone, les
métopes du temple de Zeus à Olympie, la Vénus de Milo, la Victoire de Samothrace, de
nombreuses copies romaines d'après des originaux grecs perdus, comme l’Apollon
Sauroctone de Praxitèle, la Vénus d'Arles, l’Arès Borghèse, la Diane chasseresse dite Diane
de Versailles ou encore le Gladiateur Borghèse. En céramique, on retrouve notamment
d'importants vases signés par les peintres Exékias et Euphronios. Pour l'art étrusque, les
pièces majeures sont la fibule en or et les canopes de Chiusi, le sarcophage des Époux de
Cerveteri et les Pinakès peints dits plaques Campana. Pour l'art romain, on retrouve la base du
groupe statuaire de Domitius Ahenobarbus, l’Apollon de Piombino, le Vase Borghese, la
statue funéraire de Marcellus en Hermès, le portrait d'Agrippa du type de Gabies, de
nombreux portraits d'empereurs, notamment d'Auguste, Trajan, Hadrien et Septime Sévère, le
sarcophage de Thessalonique ainsi que le trésor de Boscoreale.
Victoire de Samothrace, époque hellénistique
Le Sarcophage des Epoux, urne funéraire étrusque.
Portrait de M. Vipsanius Agrippa du type de Gabies.
12
-Le département des Antiquités orientales
Tête d´homme en pâte de verre, Carthage.
-Le département des Arts de l´Islam
Coupe aux chasseurs, art des Saljukides d´Iran.
-Le département des peintures
Le Radeau de la Méduse de Théodore Géricault, huile sur toile 1819.
La dentellière de Johannes Vermeer, huile sur toile
marouflée sur panneau, vers 1669-1670
13
-Le département des sculptures
L´esclave mourant de Michel-Ange, 1513-1515
Marie-Madeleine de Gregor Erhart, XVIe siècle.
-Le département des Objets d´art
Vénus faisant couronner la beauté, porcelaine de Sèvres, fin du XVIIIe
siècle.
-Le département des Arts graphiques.
Trois têtes d´hommes en relation avec le lion, Charles le
Brun, pierre noire, plume et encre noire, 1671.
14
Le Musée du Louvre est aussi à l´origine de nombreux projets en France et à l´étranger
dont deux d´ampleur exceptionnelle9 :
-Le Musée du Louvre Lens. Inauguré en décembre 2012
- Le Louvre Abou-Dabi qui ouvrira ses portes en 2015.
9
- Idem
15
IIe PARTIE : ÉTUDE SYSTÉMATIQUE BIBLIQUE
1- Antiquités
a- Les origines
Dans le domaine biblique les informations ou les dates qui nous sont offertes ne sont pas
toujours plausibles mais en même temps nous projettent dans un univers où on peut relire
les événements du passé à la lumières des indices et des découvertes faites. C’est en ce
sens que partant des origines du monde tel que nous présente le Livre de la Genèse, on
découvre une grande richesse et évènements « où l’atmosphère mésopotamienne est
indéniable : récit du Paradis, rivalité de Caïn et d’Abel, patriarches antédiluviens, déluge,
tour de Babel »10 ce qui d’ailleurs peut être associé selon Kramer à la littérature
cunéiforme11. Il est à noter que la littérature que nous offre la Bible a été longuement
discuté car la question principale était de justifier l’existence d’un peuple : Israël. Grâce à
l’archéologie, tous ces vieux récits historiques et géographiques nous serons accessibles à
travers la critique interne des textes12. C’est cela qui pourra nous aider à avoir une claire
vision au sujet de l’existence du peuple Israël. Nous nous proposons donc de suivre ces
démarches archéologiques en nous dépouillant de tout a priori pour faire face à
l’objectivité et rendre crédible ces découvertes et ces travaux de recherches.
Notre travail tournera autour des objets rencontrés et qui occupent une place de choix dans
le Musée du Louvre. Nous allons procédés à l’interprétation des sources archéologiques
parmi lesquelles la version Jahviste qui sera d’une part l’interprétation de l’Ancien
Testament et d’autre part l’interprétation du nouveau testament partant des récits bibliques
eux-mêmes.
- Version Jahviste
Dans le livre de la Genèse il est dit qu’un « fleuve sortait d’Eden13 pour arroser le jardin ;
il se divisait ensuite en quatre bras » dont les noms nous sont donnés : Pishon, Guihon,
10
A. Parrot, Le Musée du Louvre et la Bible,Delachaux et Niestlé, 1957, 7.
11
- A. Parrot dit à propos : C’est Kramer qui, avec la plus grande conviction, a fourni des exemples
tirés du milieu sumérien, d’abord dans sa Sumerian Mythology (1944),puis dans un ouvrage destiné
au grand public, Fromthe tablets of Sumer (1956),pp. 169-181, traduit en français, l’Histoire
commence à Sumer (1957),pp. 192-207. (Idem).
12
- Ibid., 8.
13
Genèse,2, 10
16
Hiddeqel (=Tigre) et Euphrates14. Le récit de la Genèse se poursuit en nous présentant tour à
tour l’implantation de deux arbres : un de la connaissance du bien et du mal et l’autre de vie15,
ensuite le couple originel Adam et Eve qui mange les fruits de l’arbre de la connaissance du
bien et du mal mais s’abstient de toucher aux fruits de l’arbre de vie16. Cet acte posé par
Adam et Eve sera à l’origine de leur expulsion dans le jardin d’Eden. Une fois expulsés,
Yahvé placera des chérubins (voir image ci-après) « de garde sur le chemin du jardin pour en
interdire l’entrée, donc pour barrer l’accès de l’arbre de vie au couple déchu »17.
Fig. I Chérubin
Ce récit sera matérialisé à travers la peinture de l’investiture du Palais de Mari qu’on
retrouve dans la salle III du Musée du Louvre. Son interprétation est la suivante.
Dans le registre inférieur de la partie centrale, apparaissent deux déesses qui tiennent
l’une et l’autre, un vase d’où jaillissent quatre flots. De part et d’autre du panneau central,
deux arbres : l’un, traité d’une manière stylisée, l’autre, un palmier, reproduit avec un parfait
réalisme. Il est difficile d’admettre qu’on n’ait voulu représenter ainsi deux variétés d’arbres.
S’avançant vers l’arbre stylisé, trois animaux superposés dont l’identification s’impose : il
s’agit de chérubins préposés à une garde vigilante. Quatre flots, deux arbres, des chérubins, on
14
A. Parrot,op. cit. 9.
15
Genèse 3, 3-5 et 22.
16
A. Parrot,op. cit. 10
17
Idem.
17
admettra sans doute que ce jardin arrosé, planté et gardé, ne manque pas de traits qui
l’apparentent au jardin édénique de la Genèse18.
Fig. II. Peinture de l’Investiture du palais de Mari
D’autres figures significatives déjà mentionnées dans l’interprétation de la Figure II,
peuvent juste être illustrées de la suivante manière :
Fig. III. Déesse auvase jaillissant
18
Ibid., 12.
18
Fig. IV. Le thème du vase
jaillissant
Interprétations : le thème du vase jaillissant un des plus fréquemment traités dans
l’iconographie mésopotamienne montre un personnage généralement divin, qui tient des deux
mains, contre sa poitrine un vase d’où jaillissent des flots. Pour bien indiquer que ces eaux
sont génératrices de vie, on représente souvent, soit des poissons le long du courant ondulé,
soit un végétal qui se dresse hors du vase19.
Selon l’auteur qui faisant une relation avec les paroles de Jésus dans l’Évangile de
saint (Jean 7,38) : « celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive, couleront dans son sein »,
cette iconographie mésopotamienne a toute sa raison d’être et demeure pérenne malgré le fait
qu’il soit dit que le « thème qui apparaît au IIIe Millénaire et que l’on suit jusqu’à l’époque
assyrienne, disparaît complètement avec la ruine de Ninive20. Cela montre d’une certaine
manière que la vie a toujours été au centre de la création et que la conception
mésopotamienne à travers son art, met en relief jusqu’à nos jours cet aspect tant relevant de la
littérature biblique.
- Nouveau Testament
Dans les évangiles synoptiques21, les Actes des Apôtres22 et les Cartes pauliniennes23 nous
avons une référence à une parole du psalmiste en ces termes « Assieds-toi à ma droite, jusqu’à
ce que j’aie fait de tes ennemis ton marchepied »24. Nous avons à la suite la représentation de
cette image V. L’interprétation que nous pouvons faire de cette image n’est pas seulement
biblique, elle a aussi et surtout un caractère histoire. Elle nous rappelle dans ce sens les rois et
19
Idem.
20
Ibid., 13
21
Mt 22,44; Mc 12, 36; Lc 20, 43
22
Actes 2,35
23
Hébreux 1, 13; 10, 13
24
Psaume 109, 1.
19
officiers victorieux qui piétinaient leurs ennemis une fois vaincus. C’était aussi le signe de
vasselage, suite bien entendu à une victoire militaire25.
Fig. V. Dieu foulant des ennemis aux pieds.
De cette image que nous propose le psalmiste, on peut parvenir à comprendre et à
saisir l’interprétation de plusieurs monuments mésopotamiens notamment celui illustrer sur la
Stèle des Vautours, les guerriers de la phalange foulent aux pieds les soldats d’Umma (Fig.
VI.), le prince de Lagash, Ur-Ningirsu est debout sur un socle ornementé de tributaires
agenouillés (Fig. VII.)26.
Fig. VI. Stèle des Vautours
25
- A. Parrot,Op. cit., 17.
26
Ibid., 18.
20
Fig. VII. Socle de la statue d’Ur-Ningirsu.
b- Le temps des patriarches
Quand nous parlons des patriarches sur le domaine biblique celui qui en premier nous
vient à l’esprit est Abraham. Dans cette partie, il est question de faire une découverte de la
famille de ce noble patriarche. Nous apprendrons dans le récit de la Genèse27 qu’une mention
est faite à Ur des Chaldéens. Cette identification ne suscite aucun doute sur l’existence de
cette ville et on pourrait même supposer qu’il s’agit « de la grande capitale sumérienne Ur,
aujourd’hui el-Mugayar, en basse Mésopotamie, que les fouilles ont complètement
révélée »28. L’idée de fond que nous voulons présenter à travers cette ville mentionné dans le
livre de la Genèse et dans l’histoire familiale d’Abraham est avant tout une compréhension
des événements passés dans cette ville parmi lesquels sa riche culture, ses rites, ses coutumes.
Les images que nous avons ou des représentations de cette époque sont des cylindres
« ornementées d’une scène presque exclusivement religieuse. La plus en faveur à l’époque
d’Ur III est celle dite de la « présentation » : un fidèle est conduit à une divinité de rang
supérieur, par une divinité moins élevée dans la hiérarchie céleste »29 comme le montre la
figure VIII. Cela est propre de cette culture mésopotamienne. L’interprétation que nous offre
les archéologues de ces conceptions religieuses, s’articulent autour de deux idées principales :
« la nécessité de l’intermédiaire pour entrer en contact avec la divinité e le thème de
l’offrande »30.C’est pourquoi dans la tradition biblique nous ne manquerons pas d’avoir des
intermédiaires. Au nom de Dieu parlerons ses anges, ses prophètes, ses élus. Ils seront les
intercesseurs. Nous avons aussi l’idée de la pratique du sacrifice, des offrandes surtout des
27
- Genèse 11, 28,31 ; 15, 7.
28
- A. Parrot.,op. Cit. 21.
29
Ibid., 24.
30
Ídem.
21
prémices de la terre. Nous pouvons donc comprendre aisément pourquoi dans l’épisode du
sacrifice de Isaac31 au lieu que soit sacrifié l’enfant, c’est plutôt le bélier. Parrot fait remarqué
qu’en « songeant initialement à exécuter rituellement son enfant, le patriarche se pliait à une
habitude cananéenne »32 car d’après lui il n’était pas une coutume mésopotamienne de
sacrifier les humains.
Fig. VIII. Scènes de « présentation »
(glyptique de l’époque d’Ur III).
Autres éléments ou images caractéristiques de cette période orientale sont les
« figurines »33. Nous en présentons quelques images :
Fig. IX. Figurine de guerrier de Tello.
31
Genèse 22, 1-13.
32
A. Parrot,Op., Cit. 25.
33
Ibid., 26.
22
a b
c
Fig. X. figurines divines de Tello, « teraphim ».
L’importance que nous accordons à ces documents mieux images est due au fait
qu’elles sont liées au teraphim bibliques34. C’est ainsi que nous pouvons avoir une série de
références bibliques qui montrent effectivement la présence de ces divinité dans la culture
païenne de l’époque. C’est par exemple le récit de « Jacob et Rachel, fuyant l’araméen Laban.
La femme du patriarche s’est sauvée en emportant les teraphim de son père »35. Il n’est donc
pas gratuit lorsque nous remontons dans l’histoire pour fouiller les éléments caractéristiques
d’une période qui a trait aux récits bibliques.
34
- Ibid., 28.
35
Ídem.
23
Poursuivant notre entreprise, nous allons maintenant voir une autre époque qui est
celle royale. Ici intervient d’ores et déjà la monarchie et les deux principaux règnes que nous
allons explorer sont : Israël et Juda.
c- L’époque royale : Israël et Juda
Dans le Musée du Louvre, le constat que nous faisons est qu’il ne dispose pas de document
daté aussi bien de la division de la monarchie comme celle des premiers rois Saül, David,
Salomon36. Cependant nous retrouvons deux éléments clés qui nous permettront de visiter le
Louvre avec une connaissance de cette époque. Ces deux éléments sont « des monuments
d’épigraphie orientale : la Stèle de Mésa et une collection d’ivoires provenant d’Arslan
Tash »37. Nous nous proposons de commenter chacun de ces éléments.
- La stèle de Mésa38
Pendant longtemps et jusqu’aux découvertes de P. Montet à Byblos en 1923
(sacorphage d’Ahiram), ce fut le plus ancien document d’épigraphie orientale avec un
texte très voisin de l’hébreu, gravé en caractères du type phénicien ancien.
Fig. XI. La Stèle de Mésa
Le contenu de cette stèle constitue « le témoignage qui vaut à la fois pour l’épigraphie
et pour la connaissance historique du moment. C’est en effet le plus long et le plus
ancien texte proche de l’hébreu, à ce jour connu »39. Une interprétation biblique de la
36
Ibid., 84.
37
Idem.
38
Ídem.
39
Ibíd., 86.
24
stèle de mésa nous mènera à parcourir le livre des rois40 qui fait mention à Edom, un
des rois qui entreprit une expédition contre le roi de Moab. Celle-ci s’est faite avec la
coalition des rois d’Israël et de Juda. « Les coalisés ont décidé d’attaquer Moab par le
sud, ce qui leur permet d’éviter les barrages qu’auraient pu être le Jourdain et la mer
Morte. Le revers de la médaille, c’est que le pays traversé est désertique, avec un
manque total d’eau. Le prophète Elisée qui accompagnait le corps expéditionnaire est
alors consulté (…). La narration biblique s’achève par une phrase aussi embarrassée
qu’énigmatique, mais la conclusion ne fait pas de doute : les Israélites lèvent le siège
et rentrent dans leur pays. C’est ainsi qu’une défaite militaire devenait une retraite
spontanée »41. Cette victoire de Mésa est dans une quelque mesure un orgueil national
et aussi met en relation l’idée d’un dieu qui sauve son peuple quand celui-ci accourt
vers lui.
- Les ivoires d’Arslan Tash42.
Fig. XII. Les ivoires d’Arslan Tash
Il est vraisemblable qu’elle provenait du butin que le roi assyrien Adad-nirari III (809-
782) avait rapporté de Damas, après sa victoire remportée sur Mari. Ces ivoires garnissaient
40 1Rois 22,48
41
A. Parrot,Op., cit., 88-89.
42
Ibíd., 90.
25
certainement un mobilier et on peut supposer que tout ou partie, appartint à Hazaël, roi de
Damas.
C’est avec ces deux éléments importants que nous pouvons lire l’histoire de cette
époque royale à travers l’exposition qui est faite dans le Louvre. Nous voulons nous focaliser
à présent sur deux figures importantes des livres historiques qui heureusement sont
représentées dans l’exposition du Louvre.
d- Suse et Esther.
La figure de Ester dans la Bible est très signifiante dans la mesure où à travers elle, est
célébré dans tout Israël une fête nommée purim. Mais avant d’en arriver là, il faut dire que
le récit biblique nous présente une jeune fille juive qui parvient à détrôner une reine :
Vasti, parce que cette dernière ne s’était pas plier à la volonté du roi Assuerus. Parce
qu’Ester va plaire au roi, alors il décida qu’elle devienne reine en lieu et place de Vasti. Il
est vrai que ce récit pour certain est une fiction comme la plupart des livres historiques de
la Bible. Mais notre entreprise n’est pas de montrer la véracité du récit sinon de lire
l’histoire de cette époque dans une perspective théologique. Ce que les exégètes ont de
commun est l’existence d’un roi qui serait certainement Assuerus, identifiable à « Xerxès
Ier (485-465), fils de Darius, l’organisateur de l’empire. C’est la identification sûre, car
Vasti et esther, Haman et Mardochée sont des personnages qu’il est impossible de
rapprocher d’êtres ayant existé et étant connus par une pièce d’archives »43. Malgré ce
manque de preuves possibles, nous retenons tout de même que « les colonnes que
dominaient les énormes chapiteaux aux protomes d’animaux, la fastueuse ornementation
des murs aux revêtements de briques émaillés, dont les Achéménides avaient pris l’idée
chez les néobabyloniens. Le décor de fond du livre d’Esther est donc constitué par des
cortèges d’archers (voir figure XIII), soldats de la garde royale ; des défilés d’animaux
(lions gueule ouverte, taureaux, cornes basses, griffons grimaçant) (voir figure XIV)
43
Ibid., 126.
26
Fig. XIII. Griffon de Suse
Fig. XIV. Sphinx androcéphales de Suse
Nous avons une panoplie d’images qui mettent en relief les différentes décorations de
cette époque. Nous préférons nous limiter aux deux figures sus-évoquées. Donc toutes ces
collections peuvent être dans une certaine manière une justification du récit biblique.
27
2- Antiquités orientales et égyptiennes
Il est bien de préciser que le département des Antiquités Orientales est « un des trois plus
anciens départements du Louvre, puisqu’en 1826 il appartenait à la « seconde division » des
sculptures antiques, en compagnie des Monuments égyptiens »44. Dans le Musée du Louvre,
on retrouve dans ce département une importante quantité d’objets et des éléments
caractéristiques de cette époque. Mais nous nous réservons le droit de visiter chacune de ses
salles. Ce que nous voulons présenter à la suite est l’époque orientale et égyptienne que nous
tirons des récits bibliques et qui sont justifiées par les expositions du Louvre. C’est pourquoi
nous aurons recours à faire recours à certaines vitrines dudit département.
Contexte de l’Egypte ancienne45
En dehors des cités situées en Mésopotamie, la civilisation égyptienne est l´ une des plus
anciennes. L´Egypte antique disposait du système social et politique le plus avancé de son
époque. L´invention de l´écriture environ 3000 avant J-C. l´utilisation des ressources et des
flux du Nil, l´environnement désertique autour du pays servant de défenses naturelles aux
menaces extérieures contribuèrent au développement de la civilisation égyptienne.
Ce peuple était cependant dirigé par Pharaon dont le règne est décrit comme étant criminel
dans le Coran. Les Égyptiens s’opposaient fièrement à Dieu et persistaient dans leur refus de
la vérité. C´est pourquoi ni leur civilisation avancée, ni leur organisation politique et sociale,
ni leurs accomplissements militaires ne les protégèrent de la destruction.
Fig. XV. Une gravure d´Egypte antique représentant l´entrée des enfants d´Israël
en Egypte.
44
A. Parrot, Musée du Louvre,Antiquités Orientales,Ed. des Musées Nationaux, Paris, 1954, 7.
45 Musée du Louvre, http://fr.wikipedia.org/wiki/Mus%C3%A9e_du_Louvre, (consultéle 07/02/15)
28
Les évènements majeurs qui eurent lieu au cours de l´histoire égyptienne sont
étroitement liés à la présence des enfants d´Israël dans le pays. Israël est un autre nom du
Prophète Jacob(Ya´qoub).Ses fils formèrent la tribu « des enfants d´Israël », également
connue sous le nom de Juifs. Les enfants d´Israël arrivèrent en Egypte à l´époque du prophète
Joseph, le plus jeune fils de Jacob. Dès ses premières années il dût faire face à de nombreuses
épreuves. Plus tard, après sa sortie de prison où il fut incarcéré en raison de fausses
accusations, Joseph fut placé à la tête des trésors de l´Egypte. Sa nomination fut suivie de
l´arrivée d´enfants d´Israël en Egypte. Les enfants d´Israël vivaient en paix et en sécurité en
Egypte. Puis Joseph mourut, ainsi que tous ses frères et toute cette génération-là.
Fig. XVI. L’esclavage en Egypte
A cette époque, en Egypte les pratiques idolâtres des ancêtres de Pharaon étaient
prédominantes. Leur religion reconnaissait l´existence de plusieurs dieux. Selon leur
croyance, Pharaon était lui-même un dieu vivant. Quant au nom Pharaon c´est la Bible qui le
premier nous l´a fait connaître. Il signifie « grande maison ».Par extension, son emploi servit
à désigner, le souverain qui réside dans le palais, identification encore actuelle et comparable
à la « maison blanche », « l´Elysée ».Le premier document où le titre Pharaon est juxtaposé
au nom propre du roi date du règne de Shishaq, contemporain de Salomon. Dans la Bible, on
trouve la même juxtaposition, dans les cas de Pharaon Néko (2 Rois 23 :29 ) et Pharaon
Hophra (Jérémie 44 :30).
29
C´est dailleurs pour cette raison que les pharaons avaient un tel pouvoir sur leurs
sujets. C´est ainsi que l arrogance prit alors le pas sur l´amour et la compassion édictés par la
religion originale chez Pharaon et son entourage qui estimaient, donc, qu´il était légitime de
recourir à la violence.
Fig. XVII. Une gravure d´Egypte Antique représentant l´esclavage des enfants
d´Israël en Egypte.
Le premier plan met en scène Pharaon et ses proches et l´arrière-plan des esclaves
israélites attachés par le cou avec des cordes. L´étendue du pouvoir de Pharaon était telle que
le peuple d´Egypte lui était complètement soumis. Les Egyptiens croyaient que Pharaon
régnait en maître absolu sur toute la terre d´Egypte et du Nil.
Le Nil était à juste titre comparé au cœur de l´Egypte .Le fleuve permettait d´irriguer
les champs et d´abreuver les hommes et les animaux. Les récoltes du pays tout entier
dépendaient du Nil. Pharaon estimait être l´unique propriétaire des terres et de l´eau et
d´ailleurs tous ses sujets lui reconnaissaient ce pouvoir.
30
Afin d´asseoir son pouvoir et de soumettre son peuple, Pharaon avait divisé son peuple en
petits groupes qu´il dirigeait avec l´aide de fidèles conseillers. Avant la naissance de Moïse,
l´Egypte un pays de dépravation et de corruption. L´esclavage et la torture était basés
uniquement sur la discrimination raciale. Baignant dans sa cruauté et son arrogance Pharaon
se considérait tel un Dieu sur terre. Son règne était organisé et établi de telle sorte que tout
était sous contrôle et que personne ne remettait en cause cet état de chose. C´est dans ce
contexte que Dieu envoya Moïse en tant que messager .Sa mission consistait à : Mettre un
terme à la cruelle oppression du souverain d´Egypte, rappeler aux hommes que leur Seigneur
est Dieu. Leur enseigner la religion authentique, libérer les enfants d´Israël de leur captivité.
Références bibliques : L´Exode46
Intéressons-nous maintenant aux restes archéologiques qui se trouvent dans le
Département des Antiquités égyptiennes et leurs rapports bibliques.
Fig. XVIII. Grenier Salle 4 vitrine11
Le scribe compte la quantité de grain versée dans le silo. Ce modèle illustre les «
magasins à grains » dont parle Genèse 41 :56 (« La famine sévissait par toute la terre .Alors
Joseph ouvrit tous les magasins à blé et vendit du grain aux égyptiens. La famine s´aggrava
encore au pays d´Egypte. »). Quand la famine sévissait en Egypte au temps de Joseph.
46
Idem
31
Fig. XIX. Un enfant royal cueille du raisin Sully 1er salle 25 vitrines 3
Cet ivoire peint confirme la présence de raisin en Egypte. La Bible parle même
d´échansons (officier qui servait à boire) Genèse 40 :9 : Le grand échanson raconta à Joseph
le rêve qu´il avait eut : « J´ai rêvé, dit-il, qu´il avait devant un cep de vigne, et sur le cep trois
sarments ; dés qu´il bourgeonna, il monta en fleur, ses grappes firent mûrir les raisins. J´avais
en main la coupe de Pharaon, je pris les raisins, je les pressai sur la coupe de Pharaon.»
L´industrie vinicole reçut un coup très dur quand Dieu « se mit à tuer leurs vigne »
par une plaie de grêle. Psaume 78 :47 : Lui qui en Egypte mit ses signes. Ses miracles aux
champs de Tanis (….) 47 il massacra par la grêle leur vigne et leurs sycomores par la gelée.
32
Fig. XX. Hormin récompensé pas Séthi 1er Sully salle 27 vitrine 2
Pharaon remet des colliers d´or à son chef du harem. Cette scène illustre bien la récompense
faite à Joseph, quand Pharaon « plaça un collier autour de son cou ». Genèse 41 :42 Pharaon
ôta son anneau de sa main et le mit à la main de Joseph, il revêtit d´habits de lin fin et lui
passa au cou le collier d´or.
Fig. XXI. Sistre orné de la tête de la déesse Hathor Sully salle 10 vitrine 24
33
Des disques de métal bruissent sur des tiges métalliques à l´intérieur d´un caisson de
résonance. Les Sistres étaient associés à la déesse Hathor. Son visage aux oreilles de vache
orne souvent le manche. Le nom de cet instrument de musique figure une seule fois dans les
Ecritures. Il dériverait d´une racine qui signifie « trembler, être secoué .Cette sorte de hochet
est encore utilisé en Ethiopie pendant la messe. 2 Samuel 6 :5 : David et toute la maison
d´Israël dansaient devant Yahvé au son de tous les instruments en bois de cyprès, des cithares,
des harpes, des tambourins, des sistres, et des cymbales.
Fig. XXII. Le dieu Osiris entre son fil Horus, à tête de faucon, et un roi Sully salle 12
Le Pharaon régnant était considéré comme un dieu, et pas seulement comme leur
représentant. Il était l´incarnation du dieu à tête de faucon Horus, successeur d´Osiris.
La parole du Pharaon avait force de loi ; on comprend mieux dés lors la difficulté de la
mission confiée à Moïse. Exode 5 : 1,2 : Après selon Moïse et Aaron vinrent trouver Pharaon
et lui dirent : « Ainsi parlait Yahvé, le Dieu d´Israël : laisse partir mon peuple, qu´il célèbre
une fête pour moi dans le désert. »
34
Fig. XXIII. Le Taureau Apis
De son vivant, le taureau Apis était gardé à Memphis et adoré comme l´incarnation du
dieu Osiris. Il est parfois associé au dieu Ptah. Un deuil national était décrété à sa mort. Ce
culte idolâtrique influença certainement les Israélites qui succombèrent au culte du veau d´or.
Psaume 106 :19 Ils fabriquèrent un veau en Horeb, se prosternèrent devant une idole
de métal, ils échangèrent leur gloire pour l´image du bœuf mangeur d´herbe.
Actes 7 :39-41 Voilà celui qui à nos pères refusèrent d´obéir .Bien plus, ils le
repoussèrent et, retournant de cœur en Egypte, ils dirent à Aaron : « Fais- nous des dieux qui
marchent devant nous, car ce Moïse qui nous a fait sortir du pays d´Egypte, nous ne savons
pas ce qui lui est arrivé. » Ils fabriquèrent un veau en ces jours-là et offrirent un sacrifice à
l´idole.
35
CONCLUSION
Au terme de cette grande entreprise, nous pouvons dire que l’étude des traits bibliques
dans le Musée du Louvre, nous a permis de faire une visite historique depuis les origines
jusqu’à la période grecque. C’est d’ailleurs cet itinéraire que se propose l’étude biblique des
livres historiques. Nous avons dans notre travail essayé à partir des informations recueillies
pour la plupart dans les sources de notre bibliographie, faire une lecture et des commentaires
des images historiques qui ont traits aux fondements bibliques. C’est pourquoi, en clôturant ce
travail qui est loin d’être exhaustif, nous voulons souligner quelques difficultés rencontrées,
notamment dans la carence des sources mis à notre disposition. En outre, il nous a été difficile
de synthétiser les idées pour pouvoir donner une lecture moins lourde à ce travail. Nous nous
réjouissons cependant du fait que cela nous ait permis de savoir faire une interprétation des
événements historiques à la lumière des récits bibliques. Nous espérons que cette étude ne se
limite pas seulement dans ce cadre et que d’autres études en vue surtout la confrontation avec
d’autres musées du monde pourra faire l’objet d’une nouvelle recherche.
VISITE GUIDÉE
 http://youtu.be/oEmZnSpLdrU
 http://youtu.be/7BSJFYt4o7A
 http://youtu.be/77Rw4gH3giA

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Le musee du louvre

  • 1. 1 LE MUSEE DU LOUVRE Clément TSANGA MBIA
  • 2. 2 INTRODUCTION Ière PARTIE : PRÉSENTATION GÉNÉRALE 1- Gallérie et commentaires 2- Les collections du Musée du Louvre a- Le Département des Antiquités égyptiennes b- Le Département des Antiquités grecques étrusques et romaine c- Le Département des antiquités orientales d- Le Département des Arts de l’Islam e- Le département des sculptures f- Le Département des objets d’Arts g- Le Département des Arts graphiques IIe PARTIE : ÉTUDE SYSTÉMATIQUE BIBLIQUE 1- Antiquités a- Les origines b- L’époque patriarcale c- L’époque royale : Israël et Juda d- Figures bibliques historiques : Suse et Esther 2- Antiquités orientales et égyptiennes. CONCLUSION VISITE GUIDÉE BIBLIOGRAPHIE  La Sainte Bible, Société biblique de Genève, 2011.  André Parrot, Le Musée du Louvre et la Bible, Delachaux et Niestlé, 1957.  A. Parrot, Le Département des Antiquités Orientales, Guide sommaire, Ed. des Musées Nationaux, Paris, 1954.  Musée du Louvre, http://www.louvre.fr/  Musée du Louvre, http://www.wikipedia.com/
  • 3. 3 INTRODUCTION Le travail soumis à notre appréciation entre dans le cadre de l’étude des Livres historiques. Il est question dans cette œuvre de voyager au plein cœur d’un des grands musées du Monde en l’occurrence le Louvre pour faire une investigation biblique ayant trait à ce musée. Les Livres historiques qui ne sont pas des livres d’histoires nous présentent une vision d’ensemble des différents événements historiques qui ont marqué l’histoire du monde séculier et celui biblique. C’est dans ce sens que nous pouvons entre autres avoir des périodes dites Antiques et médiévales (vision séculière) et des périodes deutéronomistes à l’époque grecque (vision théologique). Nous allons nous intéresser aussi bien à la première période qu’à la seconde. Mais l’accent sera beaucoup mis sur la vision théologique. Notre entreprise consistera dans ce cas à parcourir le Musée du Louvre avec une vision théologique. Pour ce faire, nous allons dans un premier temps, faire une présentation dudit Musée en le situant géographiquement, ensuite présenter sommairement et si possible à l’aide de quelques commentaires, des figures de proue de ce Musée. Nous nous intéresserons aussi aux différentes collections que nous rencontrons au Louvre. Sur un autre aspect beaucoup plus biblique, il sera question de mettre en relief quelques fondements bibliques sous-jacents au Musée dans ce sens nous présenterons tour à tour les époques antiques d’une part et orientales et égyptiennes d’autre part. Nous allons conclure ce travail loin d’être exhaustif en offrant un lien permettant de faire une visite guidée du Musée du Louvre.
  • 4. 4 Ière PARTIE PRÉSENTATION GÉNÉRALE1 Le Musée du Louvre est un musée d’art et d’antiquités situé au centre de Paris dans le palais du Louvre. C´est l’un des plus grands musée du monde, et le plus grand de Paris, par sa surface d´exposition de 60600 mètres carrés, et ses collections qui comprennent environ 460 000 œuvres ; celles-ci proviennent de l´ art occidental, du Moyen-Age à 1848, des civilisations antiques qui l’ont précédé et influencé ( orientales, égyptienne, grecque, étrusque et romaine), et des arts d´Islam. Il est situé dans le 1er arrondissement de Paris, entre la rive droite de la Seine et la rue de Rivoli. La Pyramide de verre-hall d accueil du musée- installée dans les années 1980 dans la cour du palais en est devenue emblématique, et la statue équestre de Louis XIV constitue le point de départ de l´axe historique parisien. Avec environ neuf millions de visiteurs annuels (depuis 2011), le Louvre est le musée le plus visité au monde, et le site culturel payant le plus visité en France. Parmi ses pièces nous avons des célèbres figures que nous nous proposons de vous faire découvrir. 1 - Musée du Louvre, http://fr.wikipedia.org/wiki/Mus%C3%A9e_du_Louvre,(consulté le 03/02/2015)
  • 5. 5 1- Gallérie et commentaires Joconde2 : ou portrait de Mona Lisa, est un tableau de Léonard de Vinci, réalisé entre 1503 et 1506, qui représente un portrait mi-corps, probablement celui de la florentine Lisa Gherardini, épouse de Francesco del Giocondo. Acquise par François Ier, cette peinture à l'huile sur panneau de bois de peuplier de 77 × 53 cm est exposée au musée du Louvre à Paris. La Joconde est l'un des rares tableaux attribués de façon certaine à Léonard de Vinci. La Joconde est devenue un tableau éminemment célèbre car, depuis sa réalisation, nombre d'artistes l'ont prise comme référence. Ce chef-d'œuvre constitue en effet l'aboutissement des recherches du XVe siècle sur la représentation du portrait. À l'époque 2- La Joconde, http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Joconde,(consulté le 03/02/2015)
  • 6. 6 romantique, les artistes ont été fascinés par l'énigme de La Joconde et ont contribué à développer le mythe qui l'entoure, en faisant de ce tableau l’une des œuvres d'art les plus célèbres du monde, si ce n'est la plus célèbre : elle est en tout cas considérée comme l'une des représentations d'un visage féminin les plus célèbres au monde. La Vénus de Milo3 : est une célèbre sculpture grecque de la fin de l'époque hellénistique (vers 130-100 av. J.-C.) qui pourrait représenter la déesse Aphrodite (Vénus pour les Romains). Découverte en 1820 sur l'île de Milos (Milo étant une forme ancienne du nom de cette île), d'où son nom, elle est actuellement conservée au musée du Louvre, à Paris. 3- La Vénus de Milo,http://fr.wikipedia.org/wiki/V%C3%A9nus_de_Milo, (consultéle 03/02/2015)
  • 7. 7 Le Scribe Accroupi4 : est une statue égyptienne en calcaire peint conservée au musée du Louvre à Paris et comptant parmi les chefs-d'œuvre de l'art de l'Ancien Empire égyptien. Datant probablement de la IVe dynastie ou de la Ve dynastie (vers 2600-2350 avant notre ère), il provient de Saqqarah où il fut retrouvé en 1850 par l'archéologue français Auguste Mariette dans une tombe le long de l'allée des sphinx du Serapeum. Le Louvre en a fait l'acquisition dès 1854. 4- Le Scribe Accroupi,http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Scribe_accroupi, (consultéle 03/02/2015).
  • 8. 8 Le code d´Hammurabi5: est un texte juridique babylonien daté d'environ 1750 av. J.- C., à ce jour le plus complet des codes de lois connus de la Mésopotamie antique. Il a été redécouvert en 1901-1902 à Suse en Iran, gravé sur une stèle de 2,25 mètres de haut comportant la quasi-totalité du texte en écriture cunéiforme et en langue babylonienne, exposée de nos jours au musée du Louvre à Paris. Plus qu'un code juridique, il s'agit en fait d'une longue inscription royale, comportant un prologue et un épilogue glorifiant le souverain Hammurabi, qui a régné sur Babylone d'environ 1792 à 1750 av. J.-C., dont la majeure partie est constituée de décisions de justice. Le Musée du Louvre est un grand dépositoire de la richesse culturelle et artistique de la France en ce sens qu’on y trouve des conservations artistiques et historiques depuis l’ancien Régime jusqu´à nos jours. Il s´agit d ´un ancien palais royal où, lors du départ de Louis XIV pour le château de Versailles à la fin du XVIIe siècle , sont entreposées une partie des collections royales de tableaux et de sculptures antiques. Après un siècle où il héberge 5-Le code d’Hammurabi,http://fr.wikipedia.org/wiki/Code_de_Hammurabi, (consultéle 03/02/2015).
  • 9. 9 plusieurs académies (dont notamment celle de peinture et de sculpture), ainsi que divers artistes, le palais est véritablement transformé sous la Révolution en « Museum Central des Arts de la République » ; celui-ci ouvre en 1793 en exposant environ 660 œuvres, essentiellement issues des collections royales ou confisquées chez des nobles émigrés ou dans des églises. Par la suite les collections ne cesseront de s ´enrichir par des prises de guerre, acquisitions, mécénats, legs, donations, et découvertes archéologiques6. 6 - Op.cit., http://fr.wikipedia.org/wiki/Mus%C3%A9e_du_Louvre,(consulté le 03/02/2015).
  • 10. 10 2- Les collections du Musée sont réparties dans huit départements : - Le département des Antiquités égyptiennes7 Fut créé le 15 mai 1826 par ordonnance royale de Charles X. Il fit de Jean-François Champollion, qui venait d'acquérir la collection du consul britannique Salt (4 000 pièces), le conservateur de ce qu'on appelait alors le musée égyptien. Celui-ci fut installé dans l'aile sud de la cour Carrée et aménagé avec l'aide de l'architecte Fontaine. Les peintures des plafonds sont dues à François-Édouard Picot (L'Étude et le Génie des arts dévoilant l'Égypte à la Grèce) et Abel de Pujol (L'Égypte sauvée par Joseph). La collection a été considérablement agrandie par Mariette, avec plus de 6 000 objets rapportés des fouilles du Sérapéum de Memphis. Les autres objets viennent de fouilles opérées par l'Institut français du Caire, d'un fonds provenant du musée Guimet (1948) et de divers achats. Actuellement, les Antiquités égyptiennes sont réparties sur trois étages : à l'entresol, l'Égypte romaine et l'Égypte copte ; au rez-de-chaussée et au premier étage, l'Égypte pharaonique. Sphinx d ´Amenemhat II - Le département des Antiquités grecques, étrusques et romaines8 Le département se répartit sur trois étages : à l'entresol la Grèce préclassique ; au rez-de- chaussée la Grèce classique et hellénistique, ainsi que les antiquités étrusques et romaines ; au premier étage, auquel on peut accéder par l'escalier Daru où trône la Victoire de Samothrace, les céramiques grecques exposées dans la Galerie Campana, les figurines en terres cuites, les bronzes et les objets précieux. 7 - Antiquités égyptiennes, http://fr.wikipedia.org/wiki/Mus%C3%A9e_du_Louvre#Les_diff.C3.A9rentes_collections,(consulté le 02/02/2015). 8 Idem.
  • 11. 11 Parmi les œuvres les plus célèbres exposées dans le département on retrouve, pour la Grèce, la Dame d'Auxerre, le cavalier Rampin, le Dinos du Peintre de la Gorgone, les métopes du temple de Zeus à Olympie, la Vénus de Milo, la Victoire de Samothrace, de nombreuses copies romaines d'après des originaux grecs perdus, comme l’Apollon Sauroctone de Praxitèle, la Vénus d'Arles, l’Arès Borghèse, la Diane chasseresse dite Diane de Versailles ou encore le Gladiateur Borghèse. En céramique, on retrouve notamment d'importants vases signés par les peintres Exékias et Euphronios. Pour l'art étrusque, les pièces majeures sont la fibule en or et les canopes de Chiusi, le sarcophage des Époux de Cerveteri et les Pinakès peints dits plaques Campana. Pour l'art romain, on retrouve la base du groupe statuaire de Domitius Ahenobarbus, l’Apollon de Piombino, le Vase Borghese, la statue funéraire de Marcellus en Hermès, le portrait d'Agrippa du type de Gabies, de nombreux portraits d'empereurs, notamment d'Auguste, Trajan, Hadrien et Septime Sévère, le sarcophage de Thessalonique ainsi que le trésor de Boscoreale. Victoire de Samothrace, époque hellénistique Le Sarcophage des Epoux, urne funéraire étrusque. Portrait de M. Vipsanius Agrippa du type de Gabies.
  • 12. 12 -Le département des Antiquités orientales Tête d´homme en pâte de verre, Carthage. -Le département des Arts de l´Islam Coupe aux chasseurs, art des Saljukides d´Iran. -Le département des peintures Le Radeau de la Méduse de Théodore Géricault, huile sur toile 1819. La dentellière de Johannes Vermeer, huile sur toile marouflée sur panneau, vers 1669-1670
  • 13. 13 -Le département des sculptures L´esclave mourant de Michel-Ange, 1513-1515 Marie-Madeleine de Gregor Erhart, XVIe siècle. -Le département des Objets d´art Vénus faisant couronner la beauté, porcelaine de Sèvres, fin du XVIIIe siècle. -Le département des Arts graphiques. Trois têtes d´hommes en relation avec le lion, Charles le Brun, pierre noire, plume et encre noire, 1671.
  • 14. 14 Le Musée du Louvre est aussi à l´origine de nombreux projets en France et à l´étranger dont deux d´ampleur exceptionnelle9 : -Le Musée du Louvre Lens. Inauguré en décembre 2012 - Le Louvre Abou-Dabi qui ouvrira ses portes en 2015. 9 - Idem
  • 15. 15 IIe PARTIE : ÉTUDE SYSTÉMATIQUE BIBLIQUE 1- Antiquités a- Les origines Dans le domaine biblique les informations ou les dates qui nous sont offertes ne sont pas toujours plausibles mais en même temps nous projettent dans un univers où on peut relire les événements du passé à la lumières des indices et des découvertes faites. C’est en ce sens que partant des origines du monde tel que nous présente le Livre de la Genèse, on découvre une grande richesse et évènements « où l’atmosphère mésopotamienne est indéniable : récit du Paradis, rivalité de Caïn et d’Abel, patriarches antédiluviens, déluge, tour de Babel »10 ce qui d’ailleurs peut être associé selon Kramer à la littérature cunéiforme11. Il est à noter que la littérature que nous offre la Bible a été longuement discuté car la question principale était de justifier l’existence d’un peuple : Israël. Grâce à l’archéologie, tous ces vieux récits historiques et géographiques nous serons accessibles à travers la critique interne des textes12. C’est cela qui pourra nous aider à avoir une claire vision au sujet de l’existence du peuple Israël. Nous nous proposons donc de suivre ces démarches archéologiques en nous dépouillant de tout a priori pour faire face à l’objectivité et rendre crédible ces découvertes et ces travaux de recherches. Notre travail tournera autour des objets rencontrés et qui occupent une place de choix dans le Musée du Louvre. Nous allons procédés à l’interprétation des sources archéologiques parmi lesquelles la version Jahviste qui sera d’une part l’interprétation de l’Ancien Testament et d’autre part l’interprétation du nouveau testament partant des récits bibliques eux-mêmes. - Version Jahviste Dans le livre de la Genèse il est dit qu’un « fleuve sortait d’Eden13 pour arroser le jardin ; il se divisait ensuite en quatre bras » dont les noms nous sont donnés : Pishon, Guihon, 10 A. Parrot, Le Musée du Louvre et la Bible,Delachaux et Niestlé, 1957, 7. 11 - A. Parrot dit à propos : C’est Kramer qui, avec la plus grande conviction, a fourni des exemples tirés du milieu sumérien, d’abord dans sa Sumerian Mythology (1944),puis dans un ouvrage destiné au grand public, Fromthe tablets of Sumer (1956),pp. 169-181, traduit en français, l’Histoire commence à Sumer (1957),pp. 192-207. (Idem). 12 - Ibid., 8. 13 Genèse,2, 10
  • 16. 16 Hiddeqel (=Tigre) et Euphrates14. Le récit de la Genèse se poursuit en nous présentant tour à tour l’implantation de deux arbres : un de la connaissance du bien et du mal et l’autre de vie15, ensuite le couple originel Adam et Eve qui mange les fruits de l’arbre de la connaissance du bien et du mal mais s’abstient de toucher aux fruits de l’arbre de vie16. Cet acte posé par Adam et Eve sera à l’origine de leur expulsion dans le jardin d’Eden. Une fois expulsés, Yahvé placera des chérubins (voir image ci-après) « de garde sur le chemin du jardin pour en interdire l’entrée, donc pour barrer l’accès de l’arbre de vie au couple déchu »17. Fig. I Chérubin Ce récit sera matérialisé à travers la peinture de l’investiture du Palais de Mari qu’on retrouve dans la salle III du Musée du Louvre. Son interprétation est la suivante. Dans le registre inférieur de la partie centrale, apparaissent deux déesses qui tiennent l’une et l’autre, un vase d’où jaillissent quatre flots. De part et d’autre du panneau central, deux arbres : l’un, traité d’une manière stylisée, l’autre, un palmier, reproduit avec un parfait réalisme. Il est difficile d’admettre qu’on n’ait voulu représenter ainsi deux variétés d’arbres. S’avançant vers l’arbre stylisé, trois animaux superposés dont l’identification s’impose : il s’agit de chérubins préposés à une garde vigilante. Quatre flots, deux arbres, des chérubins, on 14 A. Parrot,op. cit. 9. 15 Genèse 3, 3-5 et 22. 16 A. Parrot,op. cit. 10 17 Idem.
  • 17. 17 admettra sans doute que ce jardin arrosé, planté et gardé, ne manque pas de traits qui l’apparentent au jardin édénique de la Genèse18. Fig. II. Peinture de l’Investiture du palais de Mari D’autres figures significatives déjà mentionnées dans l’interprétation de la Figure II, peuvent juste être illustrées de la suivante manière : Fig. III. Déesse auvase jaillissant 18 Ibid., 12.
  • 18. 18 Fig. IV. Le thème du vase jaillissant Interprétations : le thème du vase jaillissant un des plus fréquemment traités dans l’iconographie mésopotamienne montre un personnage généralement divin, qui tient des deux mains, contre sa poitrine un vase d’où jaillissent des flots. Pour bien indiquer que ces eaux sont génératrices de vie, on représente souvent, soit des poissons le long du courant ondulé, soit un végétal qui se dresse hors du vase19. Selon l’auteur qui faisant une relation avec les paroles de Jésus dans l’Évangile de saint (Jean 7,38) : « celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive, couleront dans son sein », cette iconographie mésopotamienne a toute sa raison d’être et demeure pérenne malgré le fait qu’il soit dit que le « thème qui apparaît au IIIe Millénaire et que l’on suit jusqu’à l’époque assyrienne, disparaît complètement avec la ruine de Ninive20. Cela montre d’une certaine manière que la vie a toujours été au centre de la création et que la conception mésopotamienne à travers son art, met en relief jusqu’à nos jours cet aspect tant relevant de la littérature biblique. - Nouveau Testament Dans les évangiles synoptiques21, les Actes des Apôtres22 et les Cartes pauliniennes23 nous avons une référence à une parole du psalmiste en ces termes « Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis ton marchepied »24. Nous avons à la suite la représentation de cette image V. L’interprétation que nous pouvons faire de cette image n’est pas seulement biblique, elle a aussi et surtout un caractère histoire. Elle nous rappelle dans ce sens les rois et 19 Idem. 20 Ibid., 13 21 Mt 22,44; Mc 12, 36; Lc 20, 43 22 Actes 2,35 23 Hébreux 1, 13; 10, 13 24 Psaume 109, 1.
  • 19. 19 officiers victorieux qui piétinaient leurs ennemis une fois vaincus. C’était aussi le signe de vasselage, suite bien entendu à une victoire militaire25. Fig. V. Dieu foulant des ennemis aux pieds. De cette image que nous propose le psalmiste, on peut parvenir à comprendre et à saisir l’interprétation de plusieurs monuments mésopotamiens notamment celui illustrer sur la Stèle des Vautours, les guerriers de la phalange foulent aux pieds les soldats d’Umma (Fig. VI.), le prince de Lagash, Ur-Ningirsu est debout sur un socle ornementé de tributaires agenouillés (Fig. VII.)26. Fig. VI. Stèle des Vautours 25 - A. Parrot,Op. cit., 17. 26 Ibid., 18.
  • 20. 20 Fig. VII. Socle de la statue d’Ur-Ningirsu. b- Le temps des patriarches Quand nous parlons des patriarches sur le domaine biblique celui qui en premier nous vient à l’esprit est Abraham. Dans cette partie, il est question de faire une découverte de la famille de ce noble patriarche. Nous apprendrons dans le récit de la Genèse27 qu’une mention est faite à Ur des Chaldéens. Cette identification ne suscite aucun doute sur l’existence de cette ville et on pourrait même supposer qu’il s’agit « de la grande capitale sumérienne Ur, aujourd’hui el-Mugayar, en basse Mésopotamie, que les fouilles ont complètement révélée »28. L’idée de fond que nous voulons présenter à travers cette ville mentionné dans le livre de la Genèse et dans l’histoire familiale d’Abraham est avant tout une compréhension des événements passés dans cette ville parmi lesquels sa riche culture, ses rites, ses coutumes. Les images que nous avons ou des représentations de cette époque sont des cylindres « ornementées d’une scène presque exclusivement religieuse. La plus en faveur à l’époque d’Ur III est celle dite de la « présentation » : un fidèle est conduit à une divinité de rang supérieur, par une divinité moins élevée dans la hiérarchie céleste »29 comme le montre la figure VIII. Cela est propre de cette culture mésopotamienne. L’interprétation que nous offre les archéologues de ces conceptions religieuses, s’articulent autour de deux idées principales : « la nécessité de l’intermédiaire pour entrer en contact avec la divinité e le thème de l’offrande »30.C’est pourquoi dans la tradition biblique nous ne manquerons pas d’avoir des intermédiaires. Au nom de Dieu parlerons ses anges, ses prophètes, ses élus. Ils seront les intercesseurs. Nous avons aussi l’idée de la pratique du sacrifice, des offrandes surtout des 27 - Genèse 11, 28,31 ; 15, 7. 28 - A. Parrot.,op. Cit. 21. 29 Ibid., 24. 30 Ídem.
  • 21. 21 prémices de la terre. Nous pouvons donc comprendre aisément pourquoi dans l’épisode du sacrifice de Isaac31 au lieu que soit sacrifié l’enfant, c’est plutôt le bélier. Parrot fait remarqué qu’en « songeant initialement à exécuter rituellement son enfant, le patriarche se pliait à une habitude cananéenne »32 car d’après lui il n’était pas une coutume mésopotamienne de sacrifier les humains. Fig. VIII. Scènes de « présentation » (glyptique de l’époque d’Ur III). Autres éléments ou images caractéristiques de cette période orientale sont les « figurines »33. Nous en présentons quelques images : Fig. IX. Figurine de guerrier de Tello. 31 Genèse 22, 1-13. 32 A. Parrot,Op., Cit. 25. 33 Ibid., 26.
  • 22. 22 a b c Fig. X. figurines divines de Tello, « teraphim ». L’importance que nous accordons à ces documents mieux images est due au fait qu’elles sont liées au teraphim bibliques34. C’est ainsi que nous pouvons avoir une série de références bibliques qui montrent effectivement la présence de ces divinité dans la culture païenne de l’époque. C’est par exemple le récit de « Jacob et Rachel, fuyant l’araméen Laban. La femme du patriarche s’est sauvée en emportant les teraphim de son père »35. Il n’est donc pas gratuit lorsque nous remontons dans l’histoire pour fouiller les éléments caractéristiques d’une période qui a trait aux récits bibliques. 34 - Ibid., 28. 35 Ídem.
  • 23. 23 Poursuivant notre entreprise, nous allons maintenant voir une autre époque qui est celle royale. Ici intervient d’ores et déjà la monarchie et les deux principaux règnes que nous allons explorer sont : Israël et Juda. c- L’époque royale : Israël et Juda Dans le Musée du Louvre, le constat que nous faisons est qu’il ne dispose pas de document daté aussi bien de la division de la monarchie comme celle des premiers rois Saül, David, Salomon36. Cependant nous retrouvons deux éléments clés qui nous permettront de visiter le Louvre avec une connaissance de cette époque. Ces deux éléments sont « des monuments d’épigraphie orientale : la Stèle de Mésa et une collection d’ivoires provenant d’Arslan Tash »37. Nous nous proposons de commenter chacun de ces éléments. - La stèle de Mésa38 Pendant longtemps et jusqu’aux découvertes de P. Montet à Byblos en 1923 (sacorphage d’Ahiram), ce fut le plus ancien document d’épigraphie orientale avec un texte très voisin de l’hébreu, gravé en caractères du type phénicien ancien. Fig. XI. La Stèle de Mésa Le contenu de cette stèle constitue « le témoignage qui vaut à la fois pour l’épigraphie et pour la connaissance historique du moment. C’est en effet le plus long et le plus ancien texte proche de l’hébreu, à ce jour connu »39. Une interprétation biblique de la 36 Ibid., 84. 37 Idem. 38 Ídem. 39 Ibíd., 86.
  • 24. 24 stèle de mésa nous mènera à parcourir le livre des rois40 qui fait mention à Edom, un des rois qui entreprit une expédition contre le roi de Moab. Celle-ci s’est faite avec la coalition des rois d’Israël et de Juda. « Les coalisés ont décidé d’attaquer Moab par le sud, ce qui leur permet d’éviter les barrages qu’auraient pu être le Jourdain et la mer Morte. Le revers de la médaille, c’est que le pays traversé est désertique, avec un manque total d’eau. Le prophète Elisée qui accompagnait le corps expéditionnaire est alors consulté (…). La narration biblique s’achève par une phrase aussi embarrassée qu’énigmatique, mais la conclusion ne fait pas de doute : les Israélites lèvent le siège et rentrent dans leur pays. C’est ainsi qu’une défaite militaire devenait une retraite spontanée »41. Cette victoire de Mésa est dans une quelque mesure un orgueil national et aussi met en relation l’idée d’un dieu qui sauve son peuple quand celui-ci accourt vers lui. - Les ivoires d’Arslan Tash42. Fig. XII. Les ivoires d’Arslan Tash Il est vraisemblable qu’elle provenait du butin que le roi assyrien Adad-nirari III (809- 782) avait rapporté de Damas, après sa victoire remportée sur Mari. Ces ivoires garnissaient 40 1Rois 22,48 41 A. Parrot,Op., cit., 88-89. 42 Ibíd., 90.
  • 25. 25 certainement un mobilier et on peut supposer que tout ou partie, appartint à Hazaël, roi de Damas. C’est avec ces deux éléments importants que nous pouvons lire l’histoire de cette époque royale à travers l’exposition qui est faite dans le Louvre. Nous voulons nous focaliser à présent sur deux figures importantes des livres historiques qui heureusement sont représentées dans l’exposition du Louvre. d- Suse et Esther. La figure de Ester dans la Bible est très signifiante dans la mesure où à travers elle, est célébré dans tout Israël une fête nommée purim. Mais avant d’en arriver là, il faut dire que le récit biblique nous présente une jeune fille juive qui parvient à détrôner une reine : Vasti, parce que cette dernière ne s’était pas plier à la volonté du roi Assuerus. Parce qu’Ester va plaire au roi, alors il décida qu’elle devienne reine en lieu et place de Vasti. Il est vrai que ce récit pour certain est une fiction comme la plupart des livres historiques de la Bible. Mais notre entreprise n’est pas de montrer la véracité du récit sinon de lire l’histoire de cette époque dans une perspective théologique. Ce que les exégètes ont de commun est l’existence d’un roi qui serait certainement Assuerus, identifiable à « Xerxès Ier (485-465), fils de Darius, l’organisateur de l’empire. C’est la identification sûre, car Vasti et esther, Haman et Mardochée sont des personnages qu’il est impossible de rapprocher d’êtres ayant existé et étant connus par une pièce d’archives »43. Malgré ce manque de preuves possibles, nous retenons tout de même que « les colonnes que dominaient les énormes chapiteaux aux protomes d’animaux, la fastueuse ornementation des murs aux revêtements de briques émaillés, dont les Achéménides avaient pris l’idée chez les néobabyloniens. Le décor de fond du livre d’Esther est donc constitué par des cortèges d’archers (voir figure XIII), soldats de la garde royale ; des défilés d’animaux (lions gueule ouverte, taureaux, cornes basses, griffons grimaçant) (voir figure XIV) 43 Ibid., 126.
  • 26. 26 Fig. XIII. Griffon de Suse Fig. XIV. Sphinx androcéphales de Suse Nous avons une panoplie d’images qui mettent en relief les différentes décorations de cette époque. Nous préférons nous limiter aux deux figures sus-évoquées. Donc toutes ces collections peuvent être dans une certaine manière une justification du récit biblique.
  • 27. 27 2- Antiquités orientales et égyptiennes Il est bien de préciser que le département des Antiquités Orientales est « un des trois plus anciens départements du Louvre, puisqu’en 1826 il appartenait à la « seconde division » des sculptures antiques, en compagnie des Monuments égyptiens »44. Dans le Musée du Louvre, on retrouve dans ce département une importante quantité d’objets et des éléments caractéristiques de cette époque. Mais nous nous réservons le droit de visiter chacune de ses salles. Ce que nous voulons présenter à la suite est l’époque orientale et égyptienne que nous tirons des récits bibliques et qui sont justifiées par les expositions du Louvre. C’est pourquoi nous aurons recours à faire recours à certaines vitrines dudit département. Contexte de l’Egypte ancienne45 En dehors des cités situées en Mésopotamie, la civilisation égyptienne est l´ une des plus anciennes. L´Egypte antique disposait du système social et politique le plus avancé de son époque. L´invention de l´écriture environ 3000 avant J-C. l´utilisation des ressources et des flux du Nil, l´environnement désertique autour du pays servant de défenses naturelles aux menaces extérieures contribuèrent au développement de la civilisation égyptienne. Ce peuple était cependant dirigé par Pharaon dont le règne est décrit comme étant criminel dans le Coran. Les Égyptiens s’opposaient fièrement à Dieu et persistaient dans leur refus de la vérité. C´est pourquoi ni leur civilisation avancée, ni leur organisation politique et sociale, ni leurs accomplissements militaires ne les protégèrent de la destruction. Fig. XV. Une gravure d´Egypte antique représentant l´entrée des enfants d´Israël en Egypte. 44 A. Parrot, Musée du Louvre,Antiquités Orientales,Ed. des Musées Nationaux, Paris, 1954, 7. 45 Musée du Louvre, http://fr.wikipedia.org/wiki/Mus%C3%A9e_du_Louvre, (consultéle 07/02/15)
  • 28. 28 Les évènements majeurs qui eurent lieu au cours de l´histoire égyptienne sont étroitement liés à la présence des enfants d´Israël dans le pays. Israël est un autre nom du Prophète Jacob(Ya´qoub).Ses fils formèrent la tribu « des enfants d´Israël », également connue sous le nom de Juifs. Les enfants d´Israël arrivèrent en Egypte à l´époque du prophète Joseph, le plus jeune fils de Jacob. Dès ses premières années il dût faire face à de nombreuses épreuves. Plus tard, après sa sortie de prison où il fut incarcéré en raison de fausses accusations, Joseph fut placé à la tête des trésors de l´Egypte. Sa nomination fut suivie de l´arrivée d´enfants d´Israël en Egypte. Les enfants d´Israël vivaient en paix et en sécurité en Egypte. Puis Joseph mourut, ainsi que tous ses frères et toute cette génération-là. Fig. XVI. L’esclavage en Egypte A cette époque, en Egypte les pratiques idolâtres des ancêtres de Pharaon étaient prédominantes. Leur religion reconnaissait l´existence de plusieurs dieux. Selon leur croyance, Pharaon était lui-même un dieu vivant. Quant au nom Pharaon c´est la Bible qui le premier nous l´a fait connaître. Il signifie « grande maison ».Par extension, son emploi servit à désigner, le souverain qui réside dans le palais, identification encore actuelle et comparable à la « maison blanche », « l´Elysée ».Le premier document où le titre Pharaon est juxtaposé au nom propre du roi date du règne de Shishaq, contemporain de Salomon. Dans la Bible, on trouve la même juxtaposition, dans les cas de Pharaon Néko (2 Rois 23 :29 ) et Pharaon Hophra (Jérémie 44 :30).
  • 29. 29 C´est dailleurs pour cette raison que les pharaons avaient un tel pouvoir sur leurs sujets. C´est ainsi que l arrogance prit alors le pas sur l´amour et la compassion édictés par la religion originale chez Pharaon et son entourage qui estimaient, donc, qu´il était légitime de recourir à la violence. Fig. XVII. Une gravure d´Egypte Antique représentant l´esclavage des enfants d´Israël en Egypte. Le premier plan met en scène Pharaon et ses proches et l´arrière-plan des esclaves israélites attachés par le cou avec des cordes. L´étendue du pouvoir de Pharaon était telle que le peuple d´Egypte lui était complètement soumis. Les Egyptiens croyaient que Pharaon régnait en maître absolu sur toute la terre d´Egypte et du Nil. Le Nil était à juste titre comparé au cœur de l´Egypte .Le fleuve permettait d´irriguer les champs et d´abreuver les hommes et les animaux. Les récoltes du pays tout entier dépendaient du Nil. Pharaon estimait être l´unique propriétaire des terres et de l´eau et d´ailleurs tous ses sujets lui reconnaissaient ce pouvoir.
  • 30. 30 Afin d´asseoir son pouvoir et de soumettre son peuple, Pharaon avait divisé son peuple en petits groupes qu´il dirigeait avec l´aide de fidèles conseillers. Avant la naissance de Moïse, l´Egypte un pays de dépravation et de corruption. L´esclavage et la torture était basés uniquement sur la discrimination raciale. Baignant dans sa cruauté et son arrogance Pharaon se considérait tel un Dieu sur terre. Son règne était organisé et établi de telle sorte que tout était sous contrôle et que personne ne remettait en cause cet état de chose. C´est dans ce contexte que Dieu envoya Moïse en tant que messager .Sa mission consistait à : Mettre un terme à la cruelle oppression du souverain d´Egypte, rappeler aux hommes que leur Seigneur est Dieu. Leur enseigner la religion authentique, libérer les enfants d´Israël de leur captivité. Références bibliques : L´Exode46 Intéressons-nous maintenant aux restes archéologiques qui se trouvent dans le Département des Antiquités égyptiennes et leurs rapports bibliques. Fig. XVIII. Grenier Salle 4 vitrine11 Le scribe compte la quantité de grain versée dans le silo. Ce modèle illustre les « magasins à grains » dont parle Genèse 41 :56 (« La famine sévissait par toute la terre .Alors Joseph ouvrit tous les magasins à blé et vendit du grain aux égyptiens. La famine s´aggrava encore au pays d´Egypte. »). Quand la famine sévissait en Egypte au temps de Joseph. 46 Idem
  • 31. 31 Fig. XIX. Un enfant royal cueille du raisin Sully 1er salle 25 vitrines 3 Cet ivoire peint confirme la présence de raisin en Egypte. La Bible parle même d´échansons (officier qui servait à boire) Genèse 40 :9 : Le grand échanson raconta à Joseph le rêve qu´il avait eut : « J´ai rêvé, dit-il, qu´il avait devant un cep de vigne, et sur le cep trois sarments ; dés qu´il bourgeonna, il monta en fleur, ses grappes firent mûrir les raisins. J´avais en main la coupe de Pharaon, je pris les raisins, je les pressai sur la coupe de Pharaon.» L´industrie vinicole reçut un coup très dur quand Dieu « se mit à tuer leurs vigne » par une plaie de grêle. Psaume 78 :47 : Lui qui en Egypte mit ses signes. Ses miracles aux champs de Tanis (….) 47 il massacra par la grêle leur vigne et leurs sycomores par la gelée.
  • 32. 32 Fig. XX. Hormin récompensé pas Séthi 1er Sully salle 27 vitrine 2 Pharaon remet des colliers d´or à son chef du harem. Cette scène illustre bien la récompense faite à Joseph, quand Pharaon « plaça un collier autour de son cou ». Genèse 41 :42 Pharaon ôta son anneau de sa main et le mit à la main de Joseph, il revêtit d´habits de lin fin et lui passa au cou le collier d´or. Fig. XXI. Sistre orné de la tête de la déesse Hathor Sully salle 10 vitrine 24
  • 33. 33 Des disques de métal bruissent sur des tiges métalliques à l´intérieur d´un caisson de résonance. Les Sistres étaient associés à la déesse Hathor. Son visage aux oreilles de vache orne souvent le manche. Le nom de cet instrument de musique figure une seule fois dans les Ecritures. Il dériverait d´une racine qui signifie « trembler, être secoué .Cette sorte de hochet est encore utilisé en Ethiopie pendant la messe. 2 Samuel 6 :5 : David et toute la maison d´Israël dansaient devant Yahvé au son de tous les instruments en bois de cyprès, des cithares, des harpes, des tambourins, des sistres, et des cymbales. Fig. XXII. Le dieu Osiris entre son fil Horus, à tête de faucon, et un roi Sully salle 12 Le Pharaon régnant était considéré comme un dieu, et pas seulement comme leur représentant. Il était l´incarnation du dieu à tête de faucon Horus, successeur d´Osiris. La parole du Pharaon avait force de loi ; on comprend mieux dés lors la difficulté de la mission confiée à Moïse. Exode 5 : 1,2 : Après selon Moïse et Aaron vinrent trouver Pharaon et lui dirent : « Ainsi parlait Yahvé, le Dieu d´Israël : laisse partir mon peuple, qu´il célèbre une fête pour moi dans le désert. »
  • 34. 34 Fig. XXIII. Le Taureau Apis De son vivant, le taureau Apis était gardé à Memphis et adoré comme l´incarnation du dieu Osiris. Il est parfois associé au dieu Ptah. Un deuil national était décrété à sa mort. Ce culte idolâtrique influença certainement les Israélites qui succombèrent au culte du veau d´or. Psaume 106 :19 Ils fabriquèrent un veau en Horeb, se prosternèrent devant une idole de métal, ils échangèrent leur gloire pour l´image du bœuf mangeur d´herbe. Actes 7 :39-41 Voilà celui qui à nos pères refusèrent d´obéir .Bien plus, ils le repoussèrent et, retournant de cœur en Egypte, ils dirent à Aaron : « Fais- nous des dieux qui marchent devant nous, car ce Moïse qui nous a fait sortir du pays d´Egypte, nous ne savons pas ce qui lui est arrivé. » Ils fabriquèrent un veau en ces jours-là et offrirent un sacrifice à l´idole.
  • 35. 35 CONCLUSION Au terme de cette grande entreprise, nous pouvons dire que l’étude des traits bibliques dans le Musée du Louvre, nous a permis de faire une visite historique depuis les origines jusqu’à la période grecque. C’est d’ailleurs cet itinéraire que se propose l’étude biblique des livres historiques. Nous avons dans notre travail essayé à partir des informations recueillies pour la plupart dans les sources de notre bibliographie, faire une lecture et des commentaires des images historiques qui ont traits aux fondements bibliques. C’est pourquoi, en clôturant ce travail qui est loin d’être exhaustif, nous voulons souligner quelques difficultés rencontrées, notamment dans la carence des sources mis à notre disposition. En outre, il nous a été difficile de synthétiser les idées pour pouvoir donner une lecture moins lourde à ce travail. Nous nous réjouissons cependant du fait que cela nous ait permis de savoir faire une interprétation des événements historiques à la lumière des récits bibliques. Nous espérons que cette étude ne se limite pas seulement dans ce cadre et que d’autres études en vue surtout la confrontation avec d’autres musées du monde pourra faire l’objet d’une nouvelle recherche. VISITE GUIDÉE  http://youtu.be/oEmZnSpLdrU  http://youtu.be/7BSJFYt4o7A  http://youtu.be/77Rw4gH3giA