2. OBJECTIFS: Défendre l’intérêt de la filière
PORTEURS: CNCFTI
LOCALISATION: VFS
DUREE DE L’EXPERIENCE: Depuis 1995
FINANCEMENT: Producteurs & Industriels
• CONTEXTE: Désengagement dans l’agriculture
à partir de 1984:
3. • Libéralisation aussi dans la filière Tomate
(Coton, Riz, Arachide, etc.);
• Les paysans de la VFS prennent leur destinée
en main (comité de défense en 1993);
• Mise en place du collège des producteurs et
du comité national de concertation de la
filière tomate en Mars 1995
5. RÔLE DU COMITE
• Contrôler la superficie à cultiver (gestion
de l’offre et contrats entre l’Industriel et
les Producteurs);
• Arbitrer la fixation du prix au producteur
(tous les trois ans, maintenant);
• Faire des appels d’offre pour l’achat
groupé des intrants;
• Défendre et représenter les intérêts de la
filière.
6. DEROULEMENT DE LA CAMPAGNE
• recensement des intentions de culture
• négociation sur les termes du contrat
de cultures: industriels et Collège des
Producteurs
• lancement appel d’offres aux
fournisseurs par le comité
• ouverture des plis et adjudication:
marches intrants
• Confection expression de besoins et
dépôt à la CNCAS, avec visa du Comité
comme garantie pour le crédit;
• Réactualisation de la fiche technique
7. Déroulement de la campagne (suite)
• Rencontres hebdomadaires ou par quinzaine:
comité technique de suivi de campagne
• Réunions de préparation des évacuations et
de la commercialisation
• Virement à la CNCAS par la SOCAS et
paiement aux OP
• Atelier Bilan
8. Evolution de la Filière de 1993 à 2012
• Superficies sous contrats:700 à 3200 ha;
• Prix aux producteurs (TF) : 30 à 52F/kg
• Production livrée : 12.000 à 80.000 T
• Rendements évacués: 17 à 25 T/ha
• Prix concentré de Tomate: 540 – 1250 –
1.000F/kg
9. Evolutions des superficies sous
contrats
Evolution des Superficies sous contrats en ha
1993 - 2006
0
500
1 000
1 500
2 000
2 500
3 000
3 500
C
am
pagne
93/94
94/95
95/96
96/97
97/98
98/99
99/2000
2000/01
2001/02
2002/03
2003/04
2004/05
2005/06
Campagnes
ha
Superficies
11. Evolution production livrée à l’usine
Evolution de la Production livrée à l'usine en Tonnes
1993 - 2006
0
5 000
10 000
15 000
20 000
25 000
30 000
35 000
40 000
45 000
50 000
55 000
60 000
65 000
70 000
75 000
80 000
93/94 94/95 95/96 96/97 97/98 98/99 99/2000 2000/01 2001/02 2002/03 2003/04 2004/05 2005/06
Campagnes
Tonnes
Production
12. Evolution prix payés aux producteurs
Evolution du Prix au producteur en FCFA d'un KG de Tomate Fraîche
1993 - 2006
0
5
10
15
20
25
30
35
40
45
50
93/94 94/95 95/96 96/97 97/98 98/99 99/2000 2000/01 2001/02 2002/03 2003/04 2004/05 2005/06
Campagnes
FCFA/kg
Prix au producteur
13. Evolution prix kilo de concentré
Evolution du Kg de Double Concentré de Tomate en FCFA(Grossiste)
1993 - 2006
0
200
400
600
800
1 000
1 200
1 400
93/94 94/95 95/96 96/97 97/98 98/99 99/2000 2000/01 2001/02 2002/03 2003/04 2004/05 2005/06
Campagnes
FCFA/kg
Prix gros kg concentré tomate
14. Quelques leçons tirées
• Rôle important de l’interprofession (CNCFTI) :
- comme cadre de concertation (les acteurs se parlent et se
respectent);
- de fixation du prix au producteur avant campagne;
- de régulation (gestion de l’offre par les superficies, de stimulation,
de décision et de défense des intérêts des acteurs de la filière);
- de structure technique (élaboration de fiche technique et de fiche
pour les bonnes pratiques agricoles);
- d’accès au crédit (150 millions à 1,7 milliard Fcfa), aux intrants
(utilisation engrais de 600kg/ha), aux matériels agricoles (Achats de
tracteurs par les OP);
- Ressources du comité :Prélèvement de 1f/kg pour la gestion du
Comité (0,5F/kg producteur et la même chose pour l’industriel). Ce
Compte sert de garantie et de fonctionnement
15. Quelques leçons tirées…….(suite)
• Importance de l’augmentation du prix au producteur, comme
effet de levier des autres indicateurs. Elle a été d’un élément
certain de motivation pour la mobilisation et l’engagement
des paysans et de leurs organisations dans la gestion de la
filière ;
• Filière organisée où les producteurs gagnent, les industriels
gagnent, donc un esprit « Gagnant-Gagnant » où les intérêts des
consommateurs sont pris en compte dans la fixation des prix au
gros, allant jusqu’à baisser le prix (Fête de la Tomate et
récompenses données par l’Industriel) ;
• Création d’emplois (plusieurs centaines), de richesses (105 milliards
de FCFA) de 1997 à 2012 et de fixation des populations rurales dans
leur terroir (39 milliards de CFA payés aux producteurs dans les
richesses créées pour la même période).
16. Quelques leçons tirées…….(suite et fin)
• Importance de l’existence d’un collège des Producteurs fort, solidaire dans
l’action et responsable (rigueur, régularité et résultats) qui défend les
intérêts des producteurs au sein de la filière ; … mais aussi des autres
acteurs, notamment Industriels solvables(ex du Riz dans la VFS)
• Rôles importants de la puissance publique, notamment, l’ISRA et la SAED,
dans la participation de la définition d’un paquet technologique adapté
(doses de fertilisants et de produits phytosanitaires à l’hectare), le suivi, le
conseil et l’encadrement technique, notamment l’appui pour des appels
d’offre pour les intrants et pour l’organisation de réunion hebdomadaire
du bureau du CNCFTI pendant la campagne de production (Novembre-
Mai).
• Les Petits producteurs ont résisté plus que les « Agro-business » et sont
devenus très productifs (Rend moyen 40T/ha);
• De plus au niveau central, on peut aussi noter la prise de certaines
mesures incitatives (protection adéquate à la frontière, notamment plus
de 30% en droits de douanes et taxes sur les importations de double
concentré de tomate, mais aussi la mesure récente du Gouvernement
Sénégalais d’annuler les taxes sur les engrais et produits phytosanitaires ;
17. Des difficultés…..
• Variétés plus adaptées augmentant la période
de culture;
• Installation des nouveaux industriels dans la
zone de culture;
• Délais de paiement (après les récoltes et un
mois après la facturation de la fin des
évacuations)
Hinweis der Redaktion
Evolution autour de Partenaires Stratégiques ( Producteurs et Industriels) et Partenaires Associés (Institutions financières, Institutions publiques, Fournisseurs, Transporteurs, etc.)
On constate une évolution de 700 ha à 3000ha entre 1993 et 2006.Les quelques baisses observées sont liées à une année « blanche » de la tomate ou grève des producteurs de tomate industrielle en 1996, à une attaque des mouches blanches de la tomate en 1997 et des pluies diluviennes en 2001. Ces deux aléas ont entraîné, l’année suivante, à chaque fois une baisse des superficies. Il y a eu aussi l’application de la gestion de l’offre par les superficies.
Constats d’augmentation de 1993 à 2006, sauf trois baisses de rendement liées à des problèmes de pluies diluviennes (96) et d’accès tardif aux engrais (2002,2004 et 2006). On peut aussi souligner que ces résultats sont obtenus grâce à la collaboration entre la recherche (ISRA) et les services d’appui conseil (SAED)sur l’itinéraire technique et le paquet technologique, mais aussi du respect des paysans aux bonnes pratiques!
Constats d’augmentation continue de la production, sauf l’année « blanche » de la tomate (96), mouches blanches (97) et problème d’engrais de 2005! On peut noter que les pluies diluviennes n’ont eu d’incidence sur le volume de production à cause de l’augmentation des superficies dans la même année.
Constats d’augmentation des prix au producteur tous les deux ans entre 2F et 3F par kg, sauf en 97, l’année qui a suivi la grève de la tomate (5F) le kg. On constate aussi une augmentation de 2,5F le kg l’année de la dévaluation (94) soit 8% et un total des hausses, de 93 à 06, de 17 F par kg, soit 102 F sur le kg du double concentré de tomate.
Constats d’augmentation jusqu’en 2000, soit 7 ans, et une baisse presque tous les deux ans. L’augmentation importante a été constatée à la dévaluation (94) et elle a été de 39% équivalent au taux d’inflation de l’époque! Rappelons que l’augmentation du prix au producteur n’a été que de 8% pour la même époque ! On constate aussi que la baisse se fait à partir de 38000 tonnes de production de tomate fraîche livrées à l’usine. La baisse, en 7 ans, s’élève à 125 FCFA, alors qu’il y a un cumul d’augmentation de 102 FCFA au niveau du producteur. Notons que l’industriel organise, depuis 2001, une fête de la tomate où il prime les meilleurs producteurs (billets pour aller à la Mecque), conseillers agricoles, transporteurs, etc.