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Projet de fin d’étude                                             2009-2010




                        REMERCIEMENT
        Il nous est particulièrement agréable en cette circonstance
d’exprimer notre gratitude à Monsieur Mohamed Jallal EL ADNANI
enseignant à la Faculté poly disciplinaire, et encadrant de ce projet de
fin d’étude pour ces directives et ces conseils, pour sa précieuse
contribution à l’évolution de notre projet et pour les encouragements
qu’il nous a prodigué tout au long de ce travail.

        Un grand merci également à tous nos collègues, enseignants,
chercheurs, pour leur sympathie et convivialité.

        Pour finir, nous tenons à remercier notre famille, nos parents en
particulier pour avoir permis de poursuivre nos études et pour leurs
soutiens.




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Sommaire :
Introduction générale…………………………………………………………………3

Chapitre I : Aperçu sur la région de Tadla-Azilal………………………….....5

Section1 : Les caractéristiques géographiques et démographiques……………………....5

Section2: Profit des bassins de vie économique dans la région……………………………7

Section3 : les bases de l’économie régionale…………………………………………………….9

Conclusion du premier chapitre…………………………………………………………………..26

Chapitre II : Cadre théorique, Le diagnostic stratégique………………….28

Section 1 :l’analyse stratégique, SWOT………………………………………………………….28

Section 2 : Analyse externe ; l’environnement………………………………………………….30

Section 3 : analyse interne ; l’entreprise………………………………………………………..43

Conclusion de la deuxième partie………………………………………………………………..56

Chapitre III : Analyse stratégique(SWOT) des PME dans la région de
                 TadlAzilal….……………………………………………………..57
Section 1 : L’industrie agro-alimentaire ; Forces, Faiblesses, Opportunités,

                             Menaces……………………………………………………………57

Section2 : Tourisme ; Forces, Faiblesses, Opportunités, Menaces……………………….65

Section3 : Artisanat ; Forces, Faiblesses, Opportunités, Menaces……………………….68

Conclusion du troisième chapitre………………………………………………………………….70

Conclusion générale……………………………………………………………………………….71




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Introduction et Problématique :


     Jusqu'à moment le Maroc est composé de 16 régions et chaque région détient
des richesses et des potentialités considérables qui lui permettent d’amorcer son
propre investissement socio-économique régional. C’est dans ce cadre où le Maroc
a commencé ces dernières années à mobiliser tous ses atouts pour relever le défi
de la compétitivité et promouvoir l’investissement privé national et étranger, ce
qui a aboutit a une création importante des projets d’investissement, des PME et
surtout des PMI qui emploient une main d’œuvre considérable dans les
différentes régions du pays.

     L’implantation des projets d’investissement productifs dans les différentes
régions du Maroc permettra l’essor de l’économie régionale et nationale et
contribuera directement et efficacement à la valorisation des richesses et des
potentialités. à l’amélioration des conditions de vie de la populations locales et au
renforcement des liens existants entre l’industrie et l’agriculture surtout dans les
régions possédantes un potentiel agricole énorme comme le cas de Tadla-Azilal.
Ce renforcement des liens entre l’industrie et l’agriculture ne pourrait effectuer
que dans les régions agricoles où les récoltes peuvent être traités par des PME
agro-industrielles.

Aussi que si certaines conditions favorables sont réunies à savoir les
infrastructures de base et l’émission des règlements spécifiques selon les régions
en matière de fiscalité par exemple. Ces conditions et autres ne se limitent pas
seulement sur le secteur agro-alimentaire mais elles concernent aussi d’autres
secteurs surtout les services….


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   L’objectif de notre modeste mémoire est de déceler. en se basant sur les
principes du diagnostic stratégique et l’industrie agro-alimentaire qui constitue
l’un des piliers de l’économie de la région de Tadla-Azilal et marocaine et
d’autres secteurs à savoir les services ,d’une part les opportunités de
développement ,et       d’autres   part   les       menaces   éventuelles   qui   bloquent
l’investissement à la région de Tadla-Azilal (dans toutes ses provinces) qui est
connue au niveaux national par sa richesses et ses compétences à tous les
niveaux .Certes, mais à voir le retard subi par rapport aux autres régions,
notamment en matière d’industrialisation.




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Projet de fin d’étude                                                                2009-2010




         Chapitre I : Aperçu sur la région de Tadla-Azilal



         La région de Tadla-Azilal est située au cœur du Maroc‚ c’est une
région purement agricole qui regroupent les provinces de Beni Mellal‚
Azilal et Fkih Ben Saleh. Elle s’étend sur une superficie totale de 17125
Km² (soit 2,4% de la superficie du Royaume). Elle est limitée :




              Au Nord‚ par la région de Chaouia-Ouardigha ;
              A l’Ouest‚ par la région de Marrakech-Tensift-Al Haouz ;
              A l’Est‚ par la région de Mèknès-Tafilalet ;
              Au sud‚ par la région de souss-Massa-Draâ ;



         Section1 : Les caractéristiques géographiques et
                         démographiques


                        Le territoire de la région est composé           de trois grandes
zones géographiques distinctes :

             La montagne :

                        Le   massif   montagneux   s’étend    sur   la    totalité   de    la
province        d’Azilal et couvre une partie non négligeable de la province de
Beni- Mellal.



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                 Le piémont :

                         C’est     une     étroite     bande        du     territoire‚     théoriquement
définie comme étant l’intersection entre la montagne et la plaine. En
pratique‚ il est difficile                 de délimiter le piémont sur le terrain. On
considère que chaque commune se situant en partie et/ou en totalité
dans cette intersection fera partie de l’entité géographique piémontaise.

                 La plaine :

                             Elle occupe une partie de la province de Beni Mellal
avec une superficie de 3600 Km² (soit 2/3 de la superficie de la province) ‚
elle va de la ville de Beni Mellal à celle de Kasbah Tadla. Sur la rive
gauche d’Oued Oum Er Rbia ‚ se situe une nouvelle étendue de terres
profondes qui disparaissent‚ au fur et à mesure que l’on se rapproche de
la limite nord avec la région de Chaouia-Ouardigha.

                             La particularité de la région Tadla-Azilal réside dans
le    rapport           établit    entre     ces     trois      sous     ensembles       et    dans    leur
complémentarité               devant           être        prise       dans     toute      approche     de
développement durable régional. Toutefois‚ il y a lieu de noter que la
richesse est mal                  répartie du fait de la diversité des atouts ‚ de la
multiplicité        des      contraintes       et     de       l’absence      d’une   vision    cohérente
susceptible d’orienter les décideurs et les intervenants.

                             La      population       de       la   région      de      Tadla-Azilal    est
estimée à 1.474 millions                   d’habitants en 2004 ‚ soit 5% de la population



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totale      du      pays.       La         région      est    à        prédominance     rurale,    le   taux
d’urbanisation enregistré est à peine de 38% contre 56.6% pour le niveau
national. La région connaît une répartition inégale de la population dans
l’espace, cette différence est due d’une part aux données naturelles et
d’autre part à la tendance de concentration des activités au niveau de
certains espaces projets déterminés.

                              La      répartition       de        la   population   active   par     secteur
d’activités révèle la prédominance du secteur agricole qui occupe 60,9%
de la population active. Les secteurs de services, de l’industrie et du BTP
occupent respectivement 26,5%, 7,5% et 5,1% de cette population.



  Section2 : Profil des bassins de vie économique dans la
                           région

               Le territoire de Tadla-azilal peut être découpé en 4 bassins de
vie économique :

1-1-Le BVE Beni Mellal – kasbahTadla – ksiba:

              C’est un basin de vie de 4470 Km² et 22 communes, qui
contient de             nombreux             atouts,     notamment          un important          périmètre
irrigue, une            variété       de     production agricoles, un cheptel                de    plus de
500 000 têtes, de nombreux périmètre forestiers, en plus des importantes
disponibilités           en     eau         et      ressources          souterraines,   favorisant         le
développement                 d’une         activité         industrielle,       essentiellement        agro-
alimentaire. De nouvelles formes de tourisme contribuent                                  a l’essor de ce




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bassin de vie, à savoir le parachutisme sportif, le tourisme cynégétique
et l’écotourisme.

1-2-Le BVE de Fkih Ben Saleh – Bni Moussa :

           Ce bassin de vie de 17 communes rurales, étalées sur 2 542 Km²,
jouit     d’un     important           dispositif   agricole            irrigue,      en   pleine    expansion.
Dans ce bassin s’opère le plus important volume de transactions de
produits         agricoles      de       la    région.       L’industrie             dominante      est    l’agro-
alimentaire.

1-3-Le BVE Azilal – Ouaouizeght :

           C’est un bassin de vie où l’activité dominante est l’agriculture
(céréaliculture : 73% de la superficie agricole utile),l’élevage a caractère
extensif, la valorisation des produits forestiers (industrie, artisanat) et le
tourisme rural et de montagne ( la randonne y est un produit fort
développé ). Le BVE couvre 5 887 Km² soit 21 communes.

             Atouts :        Zone       montagneuse              (1/3    de     la    superficie    du     BVE),
important               dispositif     hydraulique,      ressources             forestières      considérables,
un      faible     taux       d’urbanisation        et       une         nature       préservée,    patrimoine
géologique et paléontologique.

1-4-Le BVE Demnate – Bzou :

          L’agriculture, particulièrement les cultures céréalières (88% de la
superficie         agricole          utile),    fruitiers          et     l’artisanat,        représente       les
principales        activités         économiques,        à        côté     du      tourisme      rural    et    de
montagne, dans ce bassin de vie de 4 078 Km² et 23 communes.




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            Atouts : Importantes étendues forestières et un réseau dense de
barrages. La production artisanale jouit d’une forte notoriété à l’échelle
nationale.

            Le poids du secteur industriel dans la région reste modeste.
Néanmoins, l’importance de la diversification des productions agricoles
constitue         un      atout     pour        le   développement         des       investissements
industriels, notamment dans l’agro-alimentaire.



Section3 : Les bases de l’économie régionale

      L’activité        économique        de    la   région   est     dominée       par     le     secteur
primaire        qui      emploie    60,9%       de    la   population      active    régionale,         les
secteurs       tertiaire       et   secondaire       viennent    en     deuxième       et        troisième
position, avec des part respectives de 26,5%(Services) et 12,6% (Industrie
et BTP).

     3-1-L’agriculture et l’élevage :
             a- les potentialités agricoles1
         L’agriculture, y compris l’élevage, constitue l’essentiel de l’activité
économique          de    la    région.    La    superficie     agricole   utile     (SAU)        est   de
582.250 ha, soit 34%de la superficie totale régionale.

         Quatre types de zones agricoles très contrastées caractérisant la
région :



1
 La délégation régionale de l’aménagement du territoire de l’eau et de l’environnement.
Année 2007.

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         -Les           zones   irriguées        et       de      grandes       hydrauliques      (Tadla
notamment).

         -Les zones bours favorables et moyennes.

         -Les zones bours défavorables.

         -Les zones de montagne

         Pour les zones bours favorables et moyen (y compris les périmètres
de     petite       et     moyenne         hydrauliques           très      dispersées).   L’agriculture
pluviale y représente près de 65% de la production agricole régionale.
Concernant les zones irriguées et de grande hydraulique, le secteur
agricole      est       privilégié   par    un    certain         nombre       de   facteurs   (situation
géographique adéquate, sol favorable, technique et des potentialités                                   en
eau relativement importantes).

         Pour ce que est de l’aménagement hydraulique dans la région,
l’ouvrage le plus important est celui du barrage de Bin El Ouidane, qui a
été construit en 1950 et mis en service en 1954 sur Oued El Abid , il offre
une capacité de 1,5 milliards dm³, dont 1,1 milliards sont exploités , avec
700      millions         de    m³   réservé          à     l’irrigation.     Ce    barrage    alimente
principalement le périmètre irrigué de Béni Moussa. Il dispose à son
pied d’une usine hydroélectrique dont la production annuelle est estimée
à 200.10 Kw et à son amont, d’un barrage de compensation à Ait Ouarda,
profitant d’un site favorable et d’une dénivelée de 235m, une autre usine
a été       installée       à Afourer dont            la        production moyenne         annuelle   est
estimée à 450.10 Kw.




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         Il y a lieu de souligner que la région (précisément la province de
Beni Mellal) dispose de deux grands périmètres d’irrigation :

         -Le périmètre de Beni Amir qui couvre une superficie de 356.000
ha. Le mode d’irrigation pratiqué est le gravitaire, les besoins en eau de
ce périmètre, évalués à 356 millions de m³/an, sont satisfaits à partir du
barrage de prise Kasba-Tadla, pour une superficie de près de 30000 ha,
le reste étant couvert par les eaux souterraines.

         -Le périmètre de Beni Moussa avec une superficie de 63.500 ha.
Le mode d’irrigation pratiqué est également le gravitaire, les besoins en
eau de ce périmètre, de l’ordre 635Mm³/an, sont satisfaits à 95% par le
barrage        de       Bin    El    Ouidane,       le    reste     étant       fourni     par      les   eaux
souterraines.

          L’irrigation          dans       ces     périmètres         s’effectue         par     différentes
conduites        de      transfert     d’eau      de     grand     diamètre           (grâce   au     système
gravitaire qui ont permis l’irrigation de vastes zones agricoles, où les
propriétés, remembrées à l’occasion des travaux de mise en valeur, son
soumise à des règles strictes d’exploitation agricole. Ainsi, la qualité des
sols est conjuguée               à un aménagement hydro-agricole adéquat, a permis
d’étendre         sensiblement         la        superficie       réservée        à     l’irrigation      pour
l’ORMVA           de Tadla qui atteint 227.000 ha en 1997. La mise en valeur
intensive         des         périmètres     irriguées        et     les        différentes      techniques
culturales apportées dans ce domaine, ont permis de rendre le produit
cultural plus diversifié.

        La     principale        culture     industrielle         dans     la     région,      demeure       la
betterave à sucre qui couvre une superficie de 16200 ha (soit 29,4% du


                                                         11
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total national) avec un rendement de 486qs/ha.Vient ensuite, la culture
cotonnière avec 0,2 millions d’ha pour une production de 19,1 millions de
quintaux, soit un rendement de 31qx/ha. La céréaliculture occupe une
place       prépondérante      par   rapport     aux      autres   activités   agricoles,     avec
365,5 mille hectares (soit 70% de la SAU), couvrant ainsi 68,5% du
périmètre céréalier de Beni Mellal et 31,5% de celui d’Azilal.

b- Les principales cultures et productions2 :

            Olives :    101.200     T /an    soit    2,19    T/ha,   la   participation     à   la
             production nationale est de             15,6%.
            Agrumes : 210.000 T/an soit 17,2 T/ha, la participation à la
             production nationale est de 15,2%.
            Légumes : 214.318 T/an soit 24,8 T/ha, la participation à la
             production nationale est de 5%.
            Betterave : 306.000 Qx/an soit 50 T/ha, la participation à la
             production nationale est de 22,4%.
            Céréales : 266.881 T/an soit 4,89 T/ha, la participation à la
             production nationale est de 5,4%.
            La production de lait : est de 196,1 million de litres/an soit
             16,3% de la production nationale.
            La production de viande rouge : est de 27.000 T/an soit 7%
             de la production nationale.




2
    Le centre régional d’investissement, statistique de 2009.

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Projet de fin d’étude                                                                  2009-2010

             b- Les productions forestières :

                Le      domaine    forestier   occupe   532.000   ha   soit    31,1%    de   la
superficie totale régionale et se compose des espèces suivantes : Chêne
vert, Genévrier, Thuya et Pin.

                 Les productions forestières concernent :

                        - Le bois de feu avec 35.000 à 50.000 stères par an.

                        -Le charbon de bois.

                        -Le bois industriel.

                        -Le bois d’œuvre.

                        - Le caroube avec 4.500 q/an.

3-2-L’industrie :
          L’industrie dans la région est essentiellement axée sur la transformation
des produits agricoles. Elle est de ce fait liée à la mise en valeur agricole des
terres aussi bien irriguée que Bour, ainsi qu’aux performances des agriculteurs
et autres promoteurs intervenants dans le domaine.

    a) Les caractéristiques du tissu industriel


           -une industrie jeune et peu diversifier

            -une prédominance des branches d’industrie agroalimentaire (IAA)

            -une activité saisonnière : cas des sucreries, des huileries, de la
déshydratation des légumes etc.




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Projet de fin d’étude                                                       2009-2010

    b) La situation du secteur


            On note que plus de 60% des productions agricoles de la région sont
    exportés à l’état brut vers d’autres centres de transformation et/ou de
    conditionnement. Plusieurs phénomènes peuvent expliquer cette pratique à
    commencer par le niveau d’instructeur de le région et son degré de repense
    aux industriels, ou encore l’éloignement de la région par rapport à Casablanca
    et l’absence d’une desserte rapide (route ou rail).

    c) La situation des unités agro-industrielles existantes dans la
       région


        1-le secteur sucrier :

        Ce secteur jouait un rôle très important dans l’emploi et la valorisation de
la betterave dans la région. Aujourd’hui, il connaît plusieurs problèmes au
niveau de la question du mécanisme de son fonctionnement, sa capacité est de
14400 T/J, ses produits sont multiples (sucre pain, morceau, granulé, roux et
mélasse et pulpe). Le secteur sucrier dans la province de Beni Mellal voit sa zone
d’influence se rétrécir au niveau de la province et tente de conquérir nouvelles
soles au niveau des provinces limitrophes (périmètre d’El Haouz et des
Doukkala). Cet était de fait s’explique par plusieurs raisons à commencer par le
désengagement de l’Etat et le libre cours laissé aux agriculteurs pour disposer
de leur assolement. Il est évident que la reprise en main du secteur sucrier est
impérative pour la région étant donné l’effet d’entraînement de secteur sur reste
de l’activité économique.




                                            14
Projet de fin d’étude                                                               2009-2010

         2-le secteur des huiles d’olives de tables3

        Ce secteur est marqué par un développement et un essor important avec le
temps du fait de l’intérêt accordé à la culture de l’olivier et des engagements
donnés au secteur de transformation et de conditionnement des produits
oléicoles. Le volet de la conservation des olives compte deux unités avec des
capacités respectives de 4500 T/an et 1000 T/an.

La région compte quatorze huileries pour une capacité totale de 243 T/j, à
laquelle il faut ajouter huileries traditionnelles (Maasras) :

        -2000 Maasras : zone d’action de la DPA d’azilal ;

        -496 Maasras : zone d’action de l’ORMVAT ;

        -240 Maasras : zone d’action de la DPA de Beni Mellal.

        La trituration des olives reste une activité très répandue dans la province
de multiplication des unités sur les principaux axes de la province. Cette activité
à la façon dont elle est menée, ne manque pas d’effet sur :

        -l’économie par la vétusté des presses et le rendement en huile obtenu ;

        -l’environnement par les écoulements de margines dans les égouts et même
le plus souvent à l’aire libre.

       3-le secteur de la déshydratation des fruits et légumes :

          Il existe 39 unités traditionnelles de moulinage de niora en piment avec
une capacité de 25000T/an éparpillées sur toute la zone de production.




3
 La délégation régionale de l’aménagement du territoire de l’eau et de l’environnement.
Année 2007.

                                              15
Projet de fin d’étude                                                         2009-2010

    4-le secteur laitier :

        La centrale laitière de Fqih Ben Salah dispose d’une capacité de traitement
de 420 T/j. elle est spécialisée dans la production du lait pasteurisé et travaille
coopératives qui disposent d’un cheptel bovin évalué à 165000 têtes avec une
production moyenne par tête de 28001vache/an.

        L’action des structures du département de l’agriculture à travers
l’ORMVAT et les DPAS, porte sur l’amélioration génétique des races, sur
l’encadrement des éleveurs et sur l’amélioration et l’équilibrage des rations
alimentaires du bétail.

      5-le secteur agrumicole :

        La superficie agrumicole avoisine les 12000 hectares avec une production
moyenne de près de 210000 T/an ce qui représente 11,3% de la production
nationale. Deux unités de conditionnement situées à Beni Mellal traitent 50000
T/an4.

      6-le secteur céréalier :

        La céréaliculture reste fortement dépendante des précipitations, le volume
des emblavements oscille entre 250000 ha en année favorable à 70000 ha en
année sèche. En dehors des zones irriguées et bien entretenues, les rendements
restent très faibles car le train technique adopté n’a point changé depuis des
années. Les céréales bénéficient au niveau de la région de quatre structures de
stockage et de régularité avec une capacité totale de 83650 T.

        La province de Beni Mellal dispose d’une seule minoterie moderne avec une
capacité d’écrasement de 360T/j pour la production de farine et autres dérivés.


4
    Le centre régional d’investissement de Beni Mellal, statistique de 2009

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Projet de fin d’étude                                                                     2009-2010

      7-le secteur du froid :

        Le secteur de froid connaît quelques difficultés à évoluer en absence d’une
stratégie de développement cohérente pour la région. Quelque unités avaient vu
le jour et fonctionné pendant quelques temps pour s’arrêter faute d’une gestion
mais aussi d’engagement réciproque.

    8-le secteur d’aliments de bétail :

         La production d’aliment de bétail est bien implantée dans la province de
Beni Mellal, avec deux unités ayant une capacité de traitement de 90000T/an.

      9-le secteur de textile et du cuir :

     Pour le cuir, la coopérative des tanneurs et la tannerie de Beni
Mellal continuent de fonctionner en produisant respectivement 1500000
pieds 2/an pour le seconde.



    3-3-Le Tourisme : Les atouts touristiques de la région
                  Le territoire de la province d’Azilal recèle pour le tourisme
des     ressources          naturelles     et    humaines       abondantes     et   variées    dont
certaines sont exceptionnelles au niveau régional et national.

1-Les potentialités naturelles :

                        C’est   un       ensemble       de      paysages     extraordinaires     et
infiniment diversifiés à savoir :

a) -les montagnes :

         Dont le Msoun est le maître massif à cheval sur ligne de faite aux
10 sommets à 4000 m et                          qui   culmine    à l’Oumsoud 4068 m.           Ces



                                                       17
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montagnes,              offrant       chacun    avec      ses      particularités       des    ressources
inépuisables pour les adeptes des sports et loisirs en pleine nature.

         L’été, c’est l’époque de la randonnée sous toutes ses formes. En
hiver et au début du printemps, c’est la période de la haute randonnée
mixte,       le        fameux         combiné   ‘ski      mulet’     qui     permet      des     montées
confortables et de longue descentes sur neige le plus souvent facile.

         Le haut atlas central, c’est aussi la pêche positive à la truite dans
les torrents d’altitude; la chasse au sanglier et au perdreau dans les
garrigues du paiement, les sports d’eau vives, la voile et ski nautique sur
les grands plans d’eau artificiels, le parapente et le delta-plane sur les
crêtes et enfin, sur pistes et les bons sentiers de montagne, de superbes
randonnées en vélo tout terrain.

b) –lacs et rivières :

               Azilal est très riche en ressources touristiques tirées de l’eau,
sans parler des                  promenades et randonnées que promettent leurs vals,
leurs gorges, leurs sites….les eaux de ces rivières et de                               ces lacs offrent
de    très     remarquables             ressources     sportives      et    halieutiques :     la     pêche
sportive,         la    fting,    le    canoë-kayak,       et   plusieurs      sports    nautiques       au
niveau des barrages et la pratique du ski au niveau du lac naturel
Izourar.

 c)-Flore et Faune :

                  -Flore :       la    végétation    en    présence        résultant    des    conditions
écologiques             et climatiques est diversifiée en plusieurs strates arborées,
arbustives et herbacées.


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                   Ainsi,      toutes      les    essences        végétales     caractéristiques        de
l’Atlas hormis le cèdre, se rencontrent sur le territoire de la province,
formant un ensemble botanique parfait.

                   -Faune :     le       haut    Atlas        renferme     encore   de     nombreuses
espèces animales, comme le Mouflon à manchette, le sanglier, le magot
de berbéris, le chacal, le renard la chat sauvage, le lièvre, les perdreaux ;
pigeons,       tour       tourelles …,      on   signale        encore     l’existence    de   quelques
espèces       rares       comme      le    vautour,      l’oricon,    le    vautour      fauve,    l’aigle
ravisseur et l’aigle royal….

              En outre, les rivières et les lacs de cette province sont riches en
poissons (la truite Fario, le barbeau, et                        d’autre espèces introduites avec
succès dans les barrages telle que la truite arc-en-ciel, le brochet, le
black-bass, la carpe …

              Ce        potentiel    a    permis    le        développement       d’une    composante
essentielle de l’activité touristique dans cette province. Celle liée à la
chasse et à la pêche sportive et touristique.

    2-Sites touristiques divers5 :

      Aine Asserdoune et le Ksar.
      Le centre d’estivage d’Elksiba.
      Le jbel Tassamete et la zone de piémont.
      Taghbaloute n Ohlima.
      Gorges de Taghzirte.
      Tamga Amsfrane.
      La céderais de Tadlounte.
5
    La délégation régionale du tourisme. Année 2008.

                                                         19
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     Les cascades d’Ouzoude.
     Abachkou.
     Les collines de Fum Jemàa.
     Le pont Imi-ni Ifri.
     Crique d’Anergui.
     Ait Flalade.
     La flore.

    3-Le tourisme de sport et de loisirs :

           La     forêt     les    montagnes        et    les   eaux     des    rivières    puisque   la
richesse du réseau hydraulique de la région permet de proposer à une
clientèle de lus en plus nombreuse, les rivières de la région ne manquent
non plus d’intérêt touristique pour les amateurs de la pêche sportive.

  4-Pêche touristique :

            Premier château d’eau du Maroc, le haut Atlas possède les plus
belles rivières de ce pays. On peut y pratiquer la pêche touristique, de
même que dans les lacs des barrages (hotu, barbeau, truite, Fario, black
basse, carpes….)

        Le barrage Bin El Oueden à 27Km au nord d’Azilal, retient les
eaux       de      l’oued     El     Abid      et        de     l’oued    Ahansal.         Sa   centrale
hypedroélectrique produit le quart du courant marocain.

Son lac de retenu, d’une superficie de 3800 hectares, est grandiose. Sur
cette     immense         étendue     d’eau    que        cernent      rouges    de   la    cuvette   de
Ouaouizaghte, tous les sports nautiques sont possible (natation, voile,




                                                         20
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planche à               voile), la pêche sportive (black-bass, sandre, brochet) et le
chasse sur les hauteurs bousées environnantes.

 5-La randonnée :

           Tadla         Azilal       est   un      lieu     de    randonnée.     Les       possibilités     de
randonnée pédestre, en VTT, en 4/4 ou à dos mulets sont nombreuses
grâce à un important réseau sentiers balisés.

          La randonnée permet d’entrer en contact direct avec la nature,
mais également avec les populations des hautes vallées. Leur mode de
vie ancestral et leurs traditions préservées.

          On       peut      faire      dans        le     haut     Atlas   d’Azilal     de      magnifiques
randonnées à pied ou à ski et découvrir ainsi, d’une part, des paysages
grandioses          et      peu        fréquentés          au      climat   et    à         l’essentiellement
incomparables et d’autre part, une population hospitalière qui aserver
ses traditions ancestrales notamment dans le domaine de l’architecture
et des arts populaires. La randonnée pédestre se pratique toute l’année.
La période idéale s’étend d’avril à octobre.

           La randonnée pédestre à ski et le fameuse combiné « mulet ski »
propre au haute atlas, se pratiquent du début février jusqu la fin d’avril.
Les adeptes de la randonnée paisibles ; à pied ou a dos de mulet,
parcourant les vallées de Ait Bougmaze, des Ait Bouwoulli et de la
Tassaoute .les hautes vallées encaissées entre les massifs du Mgoun au
sud      de      l’Azorki         à     l’est    du        rat     de   l’Inghmar       à      l’ouest,     sont
particulièrement            belles ;        leurs        paysage    magnifique,        leurs     villages     et
leurs arts populaires font leur renommée. Les plus suivront les circuits
de haute randonnée du massif du Mgoun. Celui-ci referme quelques uns

                                                             21
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des plus hauts sommets de l’Atlas : le Mgoun (4068). On y rencontre de
belles forêts de pin d’aleph, de geneviers et de chênes vert. Les hautes
vallées sont couvertes de champs étroits qui contrastent avec l’acre ou le
biege des versants nus. Le massif Mgoun est le domaine préféré par les
touristiques sportifs, à qui elle réserve de belles découvertes. On y
pratiqué ; l’été         la randonnée pédestre le canyonning, le VTT, le rafting
le parapente, la pêche à la truite, l’exalade, notamment dans les gorges
de Taghya, au sud de Zaouite Ahansal, ou se rassemble des grimpeurs
du monde entier attirés par la beauté et difficulté du site.

6-Découverte et émotion :

                Vivre l’émotion de la découverte en visitant plus de 10 grottes,
abris sous roche, ponts naturels, sites de découverte                            squelettes et traces
fossilisées de dinosaure, greniers de falaise ….en citant comme exemple :

                -Le géoparc Mgoun est situé au milieu de la chaîne du haut
Atlas central et du départ au moyen Atlas, entre Beni Mellal au nord et
la ligne de carte de l’ighil Mgoun au sud (Azilal), le géoparc Mgoun
constitue        la     première        réserve    géologique            protégée   au     Maroc.    Un
territoire       protégé    aux     limites       bien        définies    .qui   couvre    un   nombre
important de sites géologiques d’un intérêt exceptionnel. Mais aussi des
lieux de grande valeur écologique, archéologique, historique et culturelle.
Il s’agit d’un patrimoine fini, non renouvelable à préserver pour les
générations futures.

                 Désormais,        ce     patrimoine            bénéficiera      d’un     aménagement
approprié, permettant d’en assurer la protection et la bonne gestion,
grâce a la conclusion, le 11 juin 2004, d’une convention cadre, entre le


                                                         22
Projet de fin d’étude                                                                           2009-2010

conseil régional Tadla Azilal, les 2 conseils provinciaux de Beni Mellal,
les groupements de commun de Beni Mellal et d’Azilal et l’association
pour la protection du patrimoine géologique du Maroc (HPPGM), pour la
création et gestion du géoparc M’goun.

            Le        géoparc   Mgoun       constitue        un    projet   de   territoire     protégé
recouvrit sur plus de 12000Km2 (59communes), différents sites d’attrait
géologique archéologique, historique, touristique et culturel.

7-Le tourisme culturel et civilisationnel6 :

          La région de Tadla-azilal atteste d’une authenticité de cultures
farouchement préservées ; la vie rime avec simplicité et rusticité, loin de
tout modernisme, les habitants, aux traditions séculaires, ont appris à
tire     leur      substance        d’une      nature        souvent    providentielle.       De     leur
hospitalité,          leur   convivialité      et   leur       sens    de    l’humeur,        ils    vous
convaincront certainement de revenir hanter les lieux.

           Par ailleurs, le patrimoine culturel et civilisationnel                     de la région
de Tadla Azilal, par la diversité de ses ressources, fait d’elle une zone
encore vierge pour un tourisme de masse ; et en cite certains exemples
des chants et danses du haut atlas, moussems et Souks hebdomadaires,
costumes         et     artisanat    locaux,    variété       de   gastronomie,     modes       de    vis
authentiques et dépaysement, assuré :




Le souk :


6
 le guide, investir à Tadla Azilal, la région de toutes les opportunités.. Année
2007..

                                                        23
Projet de fin d’étude                                                                                 2009-2010

        C’est         un     grand     rassemblement           hebdomadaire           et         un       pole
d’attraction économique et social. Il constitue un point de repère facile de
la population et un véritable observation de la vie traditionnelle : les
physionomies, les costumes…..

          La région possède des souks parmi les plus aimés et ordants du
royaume         comme         ceux    appartenant         à   la     province       d’Azilal      lesquels
méritent         le        déplacement        tant   par      leur     coté     pittoresque             (sites
montagneux) que par leur importance intrinsèque.

Le moussem :

          C’est         la    fête,   c’est     le   grand         rassemblement           qui        revient
occasionnellement à une époque fixe et commémore en événement oublié,
religieux, une idée ou une vocation agricole.

La poésie et la danse :

        Les tribus d’Azilal se préserve               jusqu’à nos jours de tout atteinte à
leur      patrimoine          artistique      exceptionnel.        Malgré     les    rigueurs           d’une
existence parfois difficile, elles ont pu exalter leurs peines, leurs soucis,
leurs plaisirs et leur joies, dans une poésie ; voir des danses qui leur sont
propres, prenons à attire d’exemple :

        Le groupe des musiciens sont le célèbre Boughanim, joueur de
flûte, a été remarqué au festival des arts populaires de Marrakech et qui
atteint une audience internationale.

       Les chants de Tassaout de Mrirda n Ait Attik qui retracent sous la
forme d’une poésie puissante et rythmée la vie des montagnards.




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    3-4-Artisanat :

         Ce      secteur       est   considéré      comme       l’un    des   facteurs    favorisant
moyennant            le     développement      de    la      région,    malgré     sa   participation
importante au PIB de la région, parce que si on prend en considération
les ressources, le savoir-faire et les compétences dont dispose la région
dans ce domaine, on va trouver que tous ces atouts ne sont pas
totalement exploités et investis. Sa vraie participation au développement
de l’économie tant en milieu urbain que rurale de la région, réside dans
son effet important sur le marché de travail, c’est un secteur pourvoyeur
d’emploi, il permet des opportunités                    de     travail indirecte en offrant des
postes d’emploi importants qui peuvent être fixes et/ou indirectes. En
effet plus de 10000 artisans exerçant au sein de diverses corporations
d’art     et    de        production,   le   secteur      emploie      plus   de   3000   personnes
exerçant annuellement. Il existe 21 coopératives artisanales et plus de
2150 artisans qui sont adhérents à 34 associations dans les différents
métiers de l’artisanat7.

        Le secteur de l’artisanat est réparti en deux secteurs8 :

1-L’artisanat d’art et de production : Il se compose de cinq sous-secteurs :

      -Sous-secteur de bois : sculpture, menuiserie, peinture sur bois…

      -Sous-secteur des métaux : bijouterie, argent, fer forgé, sculpture…

      -Sous-secteur de textile : tapie, djellaba… (Tissage traditionnel).

      -Sous-secteur de terre : céramique, poterie…

7
    La chambre de commerce d’industrie et de services de Beni Mellal. Année 2007.
8
    La chambre d’artisanat de Beni Mellal. Année 2008.

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     -Sous-secteur de terroir : extrait des plantes, le miel, huile concentré et

                                Médical….

 2-Secteur de services : il englobe les activités offrant des opportunités de
travail         quotidiennes à savoir : mécanique, soudeur, coiffeur, esthétique,
réparation de matériel informatique…..

          La majorité des produits artisanaux, surtout ceux de l’artisanat d’art sont
destinés souvent        aux touristes, ce qui impose l’existence d’une relation à
caractère complémentaire entre l’artisanat et le tourisme. En effet, le circuit
touristique est déterminé par ces trois critères : la nature, (les monuments
historiques) et la civilisation. L’artisanat en quelque sorte, est une traduction
presque unique du dernier critère, dont laquelle il se présente tous les aspects
civilisationnels de la région. C’est pour cet raison le tourisme a un rôle
déterminant dans le développement et la continuité de l’activité artisanale, de
même l’artisanat est considéré comme étant un secteur attractif du tourisme.




   Conclusion du premier chapitre :

           L’économie régionale comme celle nationale et internationale est
aujourd’hui engagée dans un mouvement accéléré, la région de Tadla-Azilal est
parmi les régions qui peuvent suivre ce mouvement avec succès en raison des
ressources et des compétences qu’elle détient. Pour ce faire une politique de
développement socio-économique a mis en œuvre, qui repose sur l’investissement
qui a un rôle de premier ordre compte tenu de sa contribution aussi bien dans la
création d’emploi et des richesses qu’au développement des exportations, la




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Projet de fin d’étude                                                   2009-2010

préoccupation commune à nous tous se formule en une question cruciale :
Comment inciter sur l’investissement ?

        À la recherche de la réponse de cette question plusieurs projets
d’investissement ont été lancés dans ces derniers mois passés. Ces projets
concernent presque tous les secteurs d’activité et surtout le secteur de l’agro-
alimentaire qui prend tête des industries régionales et qui reste un facteur clé
d’un développement socio-économique régional.




                                         27
Projet de fin d’étude                                                                        2009-2010




                           Chapitre II : Cadre théorique

                               Le diagnostic stratégique


         Définition de diagnostic externe

                        La définition des stratégies est précédée forte naturellement
        d’une phase de diagnostic stratégique, l’analyse et la réflexion précédant
        la prise de décision. Cette phase du processus stratégique est essentielle
        dans la mesure où elle oriente les alternatives stratégiques qui seront
        envisagé et les décisions qui seront prises, compte tenu des objectifs
        retenus par la direction générale.

Section1 : L’analyse stratégique, SWOT

                    L’élaboration d’une adéquate entre l’entreprise et l’environnement
était très exactement l’ambition des fondateurs de l’analyse stratégique, le
modèle       le plus classique, proposé au milieu des années soixante par quatre
professeur de Harvard et généralement connu sous le nom de SWOT9, décompose
la démarche stratégique en deux analyses indépendantes, le diagnostique
interne et le diagnostique externe




9
  SWOT est l’acronyme formé à partir des mots Strenght, Weaknesses, Opportunités, Threats,
respectivement Forces, faiblesses, opportunités, menaces.

                                                     28
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Les deux dimensions du diagnostique stratégique
 Forces
Diagnostique interne

Faiblesses              compétences distinctives

                                                                   Stratégie
        Opportunité             facteurs clé de succès
Diagnostique externe

    Sources : STARTEGOR, 3emme édition, page 10




        La décomposition formelle entre le diagnostique interne et externe ne doit
pas laisser penser que ces deux approches sont indépendantes Elles sont en
réalité fortement liées. Ainsi, en matière stratégique, le diagnostique externe n’a
de sens que par rapport aux concurrents. La situation en valeur absolue de
l’entreprise et dénuée d’intérêt sur le marché concurrentiel. Ce qui compte .c’est
sa situation relative. Par exemple dans le secteur de transport .assurer le
transport en 24 heurs du ton soi ni une force ni une faiblesse, tous dépend de se
qu’ils font les concurrents. C’est la raison pour la quelle le diagnostique
stratégique retient les concepts de la part de marché relative, etc.

        De la même façon, le diagnostique externe ne saurait être mené sans tenir
compte de l’entreprise et de ses activités, en effet une entreprise effectue en
priorité une diagnostique externe du secteur qui lui son connexe, une entreprise
fabricant des confiseries va s’intéresser d’abord au secteur alimentaire avant
d’étudier l’environnement de la presse au de la confection. Ce sont celle-ci qui
oriente les secteurs sur lesquelles le diagnostique doit porter. De plus, les forces
de l’entreprise n’existant             que par rapport a une situation d’environnement
déterminer et peuvent se transformer en faiblesse dans un contexte nouveau.

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Par exemple, un savoir faire en matière de qualité constitue une force si le
marché apprécier a ça juste valeur la qualité des produits, si les attentes des
clients évolue vers des produits de bon marché, la force se transforme en
handicape.


        Interdépendance entre diagnostique interne et externe

                                    Diagnostique

                                     Stratégique




Diagnostique                                                          Diagnostique
  Interne                                                                 Externe




Source : par Jean-Pierre HELFER, Michel KALIKA et jaques ORSONI, management
stratégie et organisation, collection Vuibert multimédia, 1997
                                                                 gtrttr




Section2 : Analyse externe ; l’environnement

        L’objectif du diagnostique externe est de déceler dans l’environnement de
l’entreprise, d’une part les opportunités de développement, et d’autre part les
menaces éventuelles afin de savoir dans quels secteurs l’entreprise doit investir
ou désinvestir. C’est ce que Revenir appelle avoir une vision stratégique.sur un
plan pratique, la question qui se pose est celle de savoir sur quels
environnements le diagnostic doit porter.

        Une fois que l’on a défini les secteurs sur les quels porte le diagnostique, il
convient de préciser le contenu du diagnostic externe. L’environnement de

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l’entreprise possède de multiples facettes et peut être abordé selon différents
filtres (voir figure ci-dessous). On distingue les environnements économiques,
politique, démographique, sociologique, culturel, technologique, etc.




                        Les multiples facettes de l’environnement



                                        Environnement
                                        Politique


  Environnement                                                             Environnement
  Économique                                                                Démographique




                                                  DAS
  Environnement                                                             Environnement
  Sociologique                                                              Technologique




              Environnement                                     Environnement juridique et
              Culturel                                          réglementaire




Source : par Michel KALIKA et IAE de POITIERS, collection management copyright info
media communication – octobre 1997
               Sur le plan pratique selon l’analyse de SWOT, il est d’usage
d’organiser le diagnostique externe autour des quatre rubriques suivantes : la
demande, l’offre, l’intensité concurrentielle, la concurrence.


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                        Les volets pratique d’un diagnostique stratégique

        La demande                                                           L’offre

                                                Diagnostique

                                                  Externe




          L’intensité                                                            La
                                                                            concurrence
          Concurrentielle




       Source : par Michel KALIKA et I.A.E de POITIERS, collection management, copyright
info media communication-octobre 1997.


              2-1-Diagnostique externe : la demande
                   Il est commode de distinguer le demande actuelle d’une part et son
    évolution d’autre, l’analyse set ici proche de marketing et recourt aux
    techniques classique d’études de marché. L’étude de la demande permet
    d’identifier le marché actuel et futur des entreprises présentes dans le
    secteur.
                   La figure « le diagnostique de la demande » présente une liste
    indicative de questions, sa mise en œuvres pouvant une colonne pour les
    repenses et commentaire                   et une colonne d’appréciation au regard du
    diagnostique stratégique en cours. On évalue chaque repense selon qu’elle est
    plutôt favorable ou plutôt défavorable à l’entreprise ; une colonne repend les
    éléments pour lesquels l’appréciation est incertaine.



                                                         32
Projet de fin d’étude                                                          2009-2010




Diagnostic de la demande

Question                                      Réponse                  (-)   (?)   (+)
La caractéristique de la demande
    Quelles quantité vendues ?
    Qui achète
    Qui consomme ?
    Qui prescrit ?
    Quand achète-t-on et consomme-t-on ?
    Quelle occasion ?
     Quel besoin ?
     Quelle motivation ?
     Quel budget ?
     Quelle élasticité prix ?
     Quel lieu d’achat ?
    Quel circuit de distribution ?

    Quel segment de marché ?

    Quelle position des pouvoirs publics ?

    Etc.


    Source : diagnostique de la demande, collection management

                  L’ensemble des caractéristiques envisagées sur un plan statique
    doit, dans un second temps, être mis en perspective afin d’anticiper pour
    chacun d’eux les évolutions possibles probables.
                L’analyse de l’ensemble des caractéristiques de la demande et de leurs
    évolution permet de se forger une opinion sur les respective des marchés en
    termes d’opportunités ou de risques.




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    2-2- Diagnostique externe : diagnostique de l’offre
                 Le diagnostique de l’offre appréhende, dans sa globalité l’offre de
    produit ou de services des entreprises présentes dans le secteur
                 Les caractéristiques de l’offre sur lesquelles il convient de
    s’interroger figurent dans le tableau (le diagnostique de l’offre).là encore, il
    faut la fois jugé des situations actuelles et des évolutions possibles.


                              Diagnostic de l’offre
Question                                        Repense           (-)   (?)   (+)
Capacité du secteur
    Secteur         sous       capacitaire/sur
       capacitaire ?
       Structure des couts
    Importances des charges fixe /charges
       variables ?
    Poids relatif des cous de matière, main
       d’œuvre, de capital ?
    Existence d’économies d’échelle ?
    Economie du secteur
    Existence de barrières a l’entrée ?
    Existence de barrières a la sortie ?
    Circuit de distributeur
    Concentration de la distribution ?
    Concentration        entre    le   circuit
       distribution ?
   Cycle de vie des formules de
      distribution ?
   Financement du secteur
   Besoin de financement ?
      Caractère cyclique       du     besoin   de
       financement ?
    Source          de        financements
      habituels ?publiques ?
    technologie
    évolution technologique ?
    risque de ruptures technologique ?
      impact sur la compétitivité ?
Source : diagnostic de l’offre, collection management




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         2-3-Diagnostic externe : l’intensité concurrentielle

                  L’intensité concurrentielle qui prévaut dans un secteur influence les
    stratégies, possible suivies par les entreprises et dépend, selon porter, de cinq
    forces qui commandent la concurrence au sein de ce secteur. Ces cinq forces
    sont :


                 le pouvoir de négociation des fournisseurs : dans le secteur,
                    les fournisseurs des entreprises ont-ils la capacité d’exercer une
                    pressions leurs clients pour leur (dicter) leur conditions sans doute
                    est-ce le cas dans la (presse) ou les fabricants de papier sont tout-
                    puissants.
                 Le pouvoir de négociation des clients : les clients des
                    entreprises du secteur se trouvent-ils dans une situation
                    privilégiée les autorisant à s’imposer dans les échanges ? voila un
                    cas qui se trouve dans l’industrie agro-alimentaire avec une grande
                    distribution décidant souverainement       de ce qu’elle consent à
                    vendre.
                 La menace de nouveaux entrant : des entreprises n’appartient
                    pas à un secteur sont-elles susceptible, avec leur acquis, de
                    capitaliser ailleurs, d’envahir le secteur ? voila l’exemple de la
                    reprographie, secteur dans le quel des firmes comme kodak et
                    canon, venant de la photographie, on fait un jour irruption.
                 Le menace de produits substituables : peut-on imaginer que
                    les produite actuellement fabriqués ou les services aujourd’hui

                                               35
Projet de fin d’étude                                                            2009-2010

                    proposés soient un jour concurrencés par d’autres produits ou
                    services ? Est-ce aujourd’hui le cas du téléviseur auquel se
                    substituera peu à peu à l’écran de l’ordinateur ?
                 La rivalité entre firmes existante : à l’heure actuelle, la paix
                    règne-t-elle entre les firmes présentes ou les ravages d’une guerre
                    sans merci se font-ils sentir ?,
                                Ces forces déterminent l’intensité concurrentielle et
                    par voie de conséquence, la rentabilité du secteur voir figure
                    suivant).sur ces cinq forces agit un facteur important la puissance
                    publique qu’il convient de ne pas négliger sans oublier pour les
                    firmes européennes l’environnement bruxellois ! nous rajoutons ce
                    facteur au modèle de Porter.
     Pouvoir de négociation des fournisseurs


        Ce pouvoir est fort et révèle une grand intensité concurrentielle si :
        - Les fournisseurs sont plus concentrés que les clients atomisés auxquels
            ils vendent ;
        - Il n’existe pas de produit de remplacement ;
        - Le secteur n’est pas un client important des fournisseurs ;
        - Le produit de fournisseurs est un moyen de production essentiel dans le
            secteur     d’activité du client et particulièrement lorsqu’il n’est pas
            stockable ;
        - Les fournisseurs ont su créer des couts de transfert, c’est dire des couts
            qui seront supportés par le client s’il change de fournisseurs ;
        - Les fournisseurs ont différencie leurs produits ;
        - Les pouvoirs publics les protègent ; Des technologies nouvelles
            apparaissent : si le remplacent du système informatique Unix se

                                                 36
Projet de fin d’étude                                                         2009-2010

            développe, Microsoft ne pourra exercer sa domination sur informatique
            des moyens et des gros systèmes ;
        - Lorsque le pouvoir de négociation des fournisseurs est élevé, ceux-ci
            importent leurs tarifs et conditions générale de vente. Cela se traduit
            par des chutes de marges .Dans le cas inverse, ce sont l’entreprise du
            secteur qui dicte leurs conditions à leurs fournisseurs de main-d’œuvre.



     Le pouvoir de négociation des clients
        L’intensité du pouvoir des clients est élevé si :
        - les clients sont concentré ou achètent des quantités importantes par
        rapport au chiffre d’affaire du vendeur ;
        -    Les produits achetés représentent une part importante des couts ou des
        achats du client ;
        -   Les produits achetés sont normalisés ou différenciés ;
        -   Les couts de transfert sont négociable ;
        -    Les profits ou les marges de clients sont faible ;
        - Les clients représentent une menace crédible d’intégration en amont ;
        - Le produit n’influe pas ou peu sur la qualité du service ou des produits
            secteur ;
        - Le client dispos d’une information Complete ;
        - Les pouvoirs publics protègent les clients ;
        - Les changements technologiques les favorisent : la génération des codes
            barres a renforcé le pouvoir des seules sociétés d’étude qui pouvaient les
            utiliser pour collecter l’information par ce canal, c’est-a-dire plus
            grandes.




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Projet de fin d’étude                                                           2009-2010

     la rivalité entre les concurrents existants

        Cette rivalité est d’autant plus intense que :
        - les concurrent sont nombreux ;
        - les concurrents sont sensiblement de force égale ;
        - La croissance du secteur est lente ou négative ;
        - Les couts fixe sont élevés ;
        - Les augmentations de capacité se font par paliers importants ;
        - Les produits sont indifférenciés ;
        - Les couts de transfert sont faibles ;
        -    Les concurrents sont divers en terme d’objectifs, de personnalité, de
        culture ;
        - Les enjeux stratégique sont élevé ;
                 Les obstacles à la sorite sont :
             Active très spécialisé lies à l’activité ou à un emplacement et ayant
                une valeur de cession faible ou de conversion très élevée.
             Couts fixe de sortie, par exemple, de licenciement, de remise en état,
                de fourniture de pièces détachées
             Interrelation stratégique entre l’activité dont on souhaite sortir, sur le
                plan de l’image, des synergies etc.
             Les changements technologiques attisent les ambitions : la puissance
                récemment considérablement améliorée        du graphisme désuet, en
                dehors du champ de la compétition dominé par les réseaux de micro-
                ordinateurs offrant des images de très bonne qualité




                                                38
Projet de fin d’étude                                                             2009-2010

     La menace des nouveaux entrants
                 Cette menace dépend essentiellement de deux facteurs. Elle est
        grande si :
        - Les obstacles à l’entrée dans le secteur sont réduits, et si
        - La crainte de la riposte est inexistante.
             les obstacles à l’entrée
                 Les barrières à l’entrée du secteur augmentent si :
        - les économies d’échelles c’est-à-dire les diminutions de couts unitaires
            résultant des volumes produits par période, sont imposent au nouvel
            entrant potentiel de produire immédiatement de grande volumes pour
            être compétitif
        - l’expérience accumuler par les entreprise en place est significative et
            constitue un avantage de cout ;
        - la différenciation des produits perçus par les clients est forte. Ceux-ci
            sont ainsi fideles à leur fournisseurs du faite de l’image de marque des
            entreprise du secteur et le nouvel entrant potentiel devra investir
            massivement en communication pour dépasser cette barrière à l’entée ;
        - les entreprise présentes dans le secteur ont développée des avantages
            spécifique dont ne peuvent se doter les nouveaux entrant (brevet, accès
            favorable aux matières première, localisation, subventions, etc.) ;
        - les pouvoirs publics soutiennent ou protègent les entreprises du secteur
            par des restrictions publiques à l’entrée (réglementation, autorisations,
            administration, normes, etc.) ;
        - des évolutions technologiques privilégient une entreprise (c’est parce que
            l’électroniques a supplanté la mécanique en horlogerie que Texas
            instruments a pu entrer ce secteur).



                                              39
Projet de fin d’étude                                                                 2009-2010

             La crainte de la riposte des entreprises du secteur : Elle dépend
        - Des pratiques antérieures du secteur ; une réaction très agressive d’une
            entreprise du secteur étant susceptible de dissuader en entrant
            potentiel ;
        - Des ressources de firmes du secteur, capable ou non d’intégrer, sans
            dommages pour les Enterprise actuelles, le nouvel entrant.
             La menace des produits substituables
                         Le risque d’arrivée des substitués est forte si :
        - Les niveaux de prix et de profits du secteur sont élevés ;
        - Les fonctions remplies par les produits du secteur peuvent être satisfaire
            aisément         par   d’autres   produits    pour   un    rapport   qualité /cout
            avantageux ;
        - Ils sont adossés à une technologie nouvelle (le développement de la fibre
            optique a accéléré la concurrence             entre les câblo-opérateurs et les
            chaines T.V. hertziennes)

                        La prise en compte de l’ensemble de ces cinq forces doit permettre
        de se forger une appréciation sur l’importance de l’intensité concurrentielle
        du secteur. La collecte analytique des informations sur chacune des forces
        doit être synthétisée et se traduire par un jugement d’ensemble .on peut
        proposer de synthétiser par une note des informations collectées sur chacun
        des forces à l’aide du tableau suivant

                        L’analyse de l’intensité concurrentielle est bénéfique aussi bien
pour l’entreprise déjà présente dans le secteur que pour celles qui souhaitent s’y
implanter. La première mène une analyse de 5 forces et cherche le moyen d’être
le mieux placée (en cas d’atouts) ou la moins mal placée (en cas de menace) par



                                                    40
Projet de fin d’étude                                                          2009-2010

rapports à ses concurrents. La secondes peut comparer les analyses globales
qu’elle mène sur plusieurs secteurs qui l’intéressent également.

            2-4-Diagnostic externe : la concurrence


                        Suppose une analyse fine de la situation, des orientations et
    des potentiels de développement et particulièrement de réaction des
    concurrents.
                        Même si la collecte de l’information en est souvent délicate –
    chacun met tout en œuvre pour masquer sa situation réelle, l’analyse de la
    concurrence apparait comme une étape indispensable du diagnostique
    externe. La figure suivante résume les questions qu’il convient d’aborder pour
    chacun des principaux concurrents actuels et potentiels de l’entreprise.
                        L’analyse de la concurrence pose des problèmes de collecte
    d’informations essentiels et délicats. Sans un recueil systématique des
    données, une analyse sérieuse de la situation de la concurrence est
    difficilement envisageable, la collecte peut être ponctuelle et réaliser en vue
    d’une étude ad hoc ou systématique et s’intégrer à un véritable système de
    veille concurrentielle :




                                              41
Projet de fin d’étude                                                                          2009-2010

                         Diagnostic de la concurrence


        Question                                           Repense    (-)     (?)      (+)
        Objectifs   et         stratégie      de     la
        concurrence ?
                Quels sont les objectifs ?
                Quelle est l’attitude à l’égard du
                 risque ?
                Quelles sont les valeurs et les
                 croyances ?
                Quel es le portefeuille d’activité du
                 concurrent ?
                Quelle est la stratégie du concurrent ?
        Conception de la concurrence ?
                Sur l’évolution de son entreprise ?
                Sur l’évolution des concurrents et du
                 secteur ?
        Les capacités de la concurrence ?
            Force et faiblesse fonctionnelles ?
               - Marketing ?
              - Production ?
              - Organisationnelles ?
              - Financière ?
              - Humaines ?etc.
             Capacités de croissance ?
             Capacité de réaction rapide ?
             Capacité        d’adaptation           au
              changement ?
             Capacité de résistance


            Source : diagnostic de la concurrence, collection management



    2-5 Externalisation ou internationalisation du diagnostic
                        La   question        qui      est     ainsi   posée   est   aussi    celle   de
    l’internationalisation ou de l’externalisation du diagnostic. Le diagnostic doit-
    il être effectué par des personnes membres de l’entreprise ou par des
    intervenants externes. La figure ci après présente les éléments susceptibles de
    faciliter le choix.



                                                            42
Projet de fin d’étude                                                                                        2009-2010

Solutions          Avantages                                                     limites

Interne de              Meilleure connaissance                                        Risque de réapparition des conflits
                                                                                        internes habituels, inter fonctionnels
                           Préalable des spécificités                                   notamment
L’entreprise :             De l’entreprise                                             Manque d’objectivité des analyses

                        Implication plus grand des équipes dans le                    Absence de démarches         et     outils
                          diagnostic                                                    méthodologiques
Service
                        Mise en œuvre facilitée des solutions du fait de              Inadaptation en cas de crise ou
                         la participation à leur élaboration                             d’urgence, ou des décisions drastiques
                                                                                         sont à prendre.
Fonctionnelle           Cout direct moins élevé

Externe de              Apport       méthodologique       du              au          Cout plus élevé.
                          professionnalisme du consultant.
                                                                                       Risque de diffusion    à l’extérieur de
                        Expérience préalable du secteur et de ses                      l’entreprise             d’informations
                          spécificités                                                  confidentielles
L’entreprise            Rapidité d’intervention        et   de   mobilisation         Dépendance vis-à-vis de la direction.
                          d’équipes
                                                                                       Risque de voir proposées des solutions
                        Regard extérieur plus objectif et neutre par                   trop standards ou (à la mode).
                          rapport aux dissensions internes.
Consultant




       Source : L’externalisation/L’internationalisation du diagnostic, collection management


                 Section 3 : analyse interne ; l’entreprise

                     Se dessus on va trouver la panoplie qui nous permettre de réaliser un
             diagnostic interne, tous ses outils ne son pas a mise on œuvre dans chacun des
             états, mais on doit choisir ceux qui s’adapte le mieux a l’entreprise étudiée




                                                                     43
Projet de fin d’étude                                                               2009-2010

3-1-Diagnostic interne : le diagnostic fonctionnel

            Classique dans sa démarche, le diagnostic fonctionnel consiste à
aborder successivement les différentes fonctions relatives à un domaine
d’activité stratégique particulier ou à l’entreprise dans son ensemble.

             La détermination des fonctions et processus à analyser

               A coté des fonctions habituelles, (commercial, production, finance,
personnel, recherche et développement, approvisionnement, logistique, etc.) il
convient de ne pas négliger les activités plus transversales dont l’impact sur la
performance             est   grandissant.   Ce   sont   les   processus   de   finalisation,
d’organisation, d’animation, de contrôle, d’information.

               La définition des critères d’évaluation

             Dans cette approche analytique, on définit pour chaque fonction une
liste de critères d’appréciation permettant d’évaluer les forces et faiblesse de
l’entreprise.

             Ces listes sont nombreuses et leur définition doit, avant tout, être
adapté à l’activité de ‘entreprise. Il n’existe pas en matière de liste (idéal) de
critères.

            A titre d’illustration, on peut retenir, sans prétendre à l’exhaustivité, les
critères suivants, pour quelques fonctions et processus de l’entreprise.

           Les tableaux permettant, pour chaque critère, de préciser s’il s’agit plutôt
de forces ou de faiblesse et de formuler des commentaires seule situation de
l’entreprise .Il faut préciser que le travail de choix des critères et de réflexion sur
ceux-ci est aussi important que le tableau final !la démarche de construction des



                                                  44
Projet de fin d’étude                                                              2009-2010

tableaux menés, par exemple , par quel que cadres dirigeant avec l’appui d’un
consultant est un redoutable exercice d’introspection pour déterminer tous les
items (sans en oublier) sur lesquels on s’apprête à se juger soi-même

            Le mode d’évaluation

            Lorsque l’on procède             un diagnostic des fonctions ou processus de
l’entreprise trois approches sont possible.

          - Absolu : La première consiste à procéder a une évaluation de
l’entreprise,           dans     l’absolu,   sans   tenir   compte   des   concurrents   ou
l’environnement. On est l dans une approche classique d’audite d’une fonction.
Le résultat d ce diagnostic peut être visualisé sous la forme d’un profil de
compétence.

           -Relatif :          La deuxième, plus stratégique conduit à évaluer l’entreprise
ou le domaine d’activité stratégique, l’évaluation relative est de loin préférable.
Ce qui compte en effet, ce sont non pas les qualités ou les défauts de l’entreprise,
mais ses caractéristiques relatives, par rapport à celle s des concurrents. Cela
témoigne a nouveau de l’imbrication nécessaire entre le diagnostic externe et le
diagnostic interne. Il est ainsi possible de représenter plusieurs entreprises
concurrentes sur un même graphique en faisant apparaitre de façon comparative
les profils concurrentiels.

             -Idéal : Il peut enfin être utile de comparer le profil de l’entreprise non
pas celui de concurrents, mais à un profil (idéal) attendu par l’environnement ou
les marchés. Ainsi, dans l’exemple de la figure profil concurrentiel et profil idéal,
l’entreprise offre inutilement une gamme trop large                    un marché qui se
contenterait d’une offre plus étroite.



                                                    45
Projet de fin d’étude                                                         2009-2010

        3-2-Diagnostic interne : par les facteurs clés de succès

             Le principe en est simple puisqu’il consiste à formuler un diagnostic sur
les seuls facteur déterminants du succès de l’entreprise dans un secteur
concurrentiel donné. La méthode repose sur l’hypothèse que le réussite d’une
entreprise dépend d’une (formule stratégique) dont les composants sont en fait
peu nombreux. Il suffit donc, dans une perspective stratégique de faire porter son
attention sur les compétences requise pour l mise en œuvre de la stratégie dans
le secteur

          Les facteurs clés de succès différent selon les facteurs industriels ainsi,
Ohmae donne des exemples de facteurs clé visant soit à améliorer la rentabilité,
soit à développer les parts de marché dans différentes branches d’activité (voir
figure ci-dessous).

        On peut ainsi définir les facteurs clés du succès comme (la caractéristique
de toute nature requises par l’entreprise dans un environnement déterminé pour
quelle atteigne les objectifs qu’elle s’est fixés.

       De même que chaque secteur appelle des facteurs clé de succès spécifiques
des facteurs clé de sucées adaptés. Une entrepris souhaitant se diversifier devra
d’abord bien maitriser tous les processus de contrôle ; une firme préférant se
rencontre aura pour impératif de dominer prioritairement la gestion des plans
sociaux




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                                   Fonctions clés et segments industriels


          Facteur ou fonction clé                 Exemple de segments industriels

                                                  …pour accroitre le …pour développer la part du
                                                  rentabilité        marché

          Accès aux sources

Amont     d’approvisionnement en matière 1er      Uranium              pétrole

          Outil de        production   (économies Constriction   naval Construction navale sidérurgie
          d’échelle)                              sidérurgie

          Conception des produits                 Aéronautique         Aéronautique /chaine Hi-Fi

          Technologie de production               Soude/semi-          Semi-conductrices
                                                  conducteurs

          Gamme de           produit   large   et Grandes surfaces     Fournitures    de   pièces       et
          diversifiée                                                  composants

          Ingénieurs technico-commerciaux         Mini ordinateur      Circuits     intègre         (Lsi)
                                                                       microprocesseurs

          Force d vente (qualité X qualité)       Bureautique          Automobile



Aval      Réseau de         distribution   service Bière ascenseurs    Pellicules  photo     appareils
          après-vente                                                  ménagers Véhicules industriels




                 Source : OHMAE (k), le Génie de la stratégie, DUINOD,1991,P35


                 3-3-Diagnostic interne : par la chaine de valeur


             Porter propose d’analyse les sources de l’avantage concurrentiel d’une
  entreprise et utiliser pour ce faire un instrument qu’il qualifie de fondement, la
  chaine de la valeur. Toute entreprise peut, en effet s’appréhender comme un


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Projet de fin d’étude                                                          2009-2010

ensemble d’activité destiner a concevoir ,fabriquer, commercialiser ,distribuer ,et
soutenir le produit, C’est l’interdépendance de ces activités qui créent pour l
entreprise de la valeur et de la marge le diagnostic repose a lors sur un
découpage de l’entreprise entre toute ces activités

           Un tel outil sert à comparer la chaîne de valeur de l’entreprise a celle du
principal concurrent n détecte ainsi les points faibles et les formes qui
appartiennent en propre a la firme concernée

          L’idée est simple : l’entreprise a pour mission d’ajouter de la valeur a un
produit. Ceci se réalise au travers de deux types d’activités :

        - Des activités principales : acheter, produire, commercialiser :
        - Des activités logistiques (de soutien) : qui ont pour objet l’acquisition des
            ressources productives ou facteurs de production et la coordination des
            activités.

           Le point essentiel est que, certaines activités apportent plus de valeurs
que d’autre et que, surtout les entreprise possède un avantage compétitif sur
certaines d’entre elle, pour lesquelles elle dispose d’une compétence distinctive.

          En conséquence, l’entreprise aura intérêt a externaliser les activité pour
lesquelles elle ne dispose pas de cet avantage compétitif et a se spécialiser dans
les activités clés.




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            Source : Wikipédia



              Voici quelques détails sur chacune des fonctions :
        - Logistique interne : activités d’approvisionnement et de stockage des
            matières et fournitures
        - Production : transformation en produits finis :
        - Logistique externe : stockage et distribution physique des produits finis :
        - Commercialisation en vente : activités commerciales destinées connaitre
            le client et l’inciter à acheter ;
        - Service : ils accompagnent le produit pour en accroitre la valeur ;
        - Infrastructure :       activités   de   direction   générale   et   de   direction
            administrative et financière ;
        - Gestion des ressources humaines : gestion des personnels
        - Développent technologique : maîtrise dans tous les domaines de la
            technologie la plus avancé et la plus adéquate ;
        - Approvisionnement : ensemble des activités relative aux achats.



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Projet de fin d’étude                                                          2009-2010

        3-4-Diagnostic interne : par la compétence de base

                         Pour Prahalad et Harnel10, l’entreprise est comme un arbre, Le
        tronc et les branches principales constituent les produits de base, les petites
        branches sont les unités et les feuilles fleurs et fruits sont les produits
        vendus aux clients. La racine qui apporté nourriture, soutien et compétence
        de base (voir figure suivant)

                          Le diagnostic des compétences de base peut donc conduire à
        se poser les questions suivantes

             Les compétences de base sont-elles identifiées ?
             La stratégie repose-t-elle sur les compétences de base ?
             Les compétences de base sont-elles codifiées ?
             Les valeurs renforcent-elles les compétences de base ?
             La structure de l’entreprise est-elle cohérente avec les compétences de
                base ?
             Etc.

Il n’est pas toujours évident de distinguer une compétence de base d’un simple
facteur clé de succès. Voici deux principes à suivre :

         - Une compétence fondamentale se traduit toujours par un facteur clé de
            succès
         - Une compétence est fondamentale si :
                 Elle représente une valeur aux yeux des clients de l’entreprise,
                 Sa maitrise par l’entreprise est non contestée
                 Elle      fait preuve d’une certaine élasticité c’est-a-dire si elle
                    s’applique à d’autres produits que ceux actuellement fabriqués.
10
     GARY HAMEL.C.K PRAHALD. La conquête du future.InterEdition.

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                Prahalad et Hamel indiquent que le diagnostic doit conduire à
attribuer a une entreprise de cinq a quinze compétences fondamentales.

               Par exemple, voici les compétences fondamentales de Fédéral Express,
l’entreprise de transports rapides : technologie des codes barres, communication
sans fil, gestion des réseau et de la programmation linéaire

                Le      diagnostic   consiste   à    passer   au   crible   les   compétences
fondamentales de l’entreprise, à juger, à envisager les possibilités d’amélioration,
à examiner les opportunités d’acquisition externe .seule la possession de ces
compétences fondamentales ouvrira la voie vers des avantages concurrentiels qui
permettront à l’entreprise d’éteindre ses objectifs. On peut schématiser ceci par
une démarche en cinq phases.

             Les compétences de base : les cinq phases

  1-identifier les compétences fondamentales existantes.

  2-mettez sur pied un programme d’acquisition des compétences fondamentales
nécessaires ou de transfert d’un secteur de l’entreprise à un autre pour renforcer
la position et préparer l’avenir.

   3- développer de nouvelles compétences fondamentales internes

   4-déployer de nouvelles compétences fondamentales dans toute l’entreprise
pour obtenir la meilleure adéquation entre une compétence fondamentale et un
produit finale.

   5-protéger les compétences fondamentales contre les concurrents et un
redoutable adversaire « l’usure du temps ».




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Projet de fin d’étude                                                        2009-2010

       3-5-Diagnostic interne : diagnostic technologique

                        3-5-1-Les liens technologie / stratégie

                    Il n’est pas anodin de s’interroger sur la place respective de la
technologie et la stratégie dans la démarche managériale et sur la nature du lien
qui les unit.

                   Un détour sémantique est sans doute le bienvenu profitons de deux
définitions de technologie :

        - Capacité d’inventer un moyen reproductible des générer des produit, des
            processus ou des services nouveaux ou rénovés
        - Ensemble complexe de connaissance, des moyens et de savoir-faire
            organisés pour une production.

                  Elles se complètent : la premier vise le résultat, la seconde le
contenu mais, au totale, toutes deux nous disent bien que les produits offerts a la
clientèle, à un instant donné, ont été inventés, conçus puis fabriqués à partir
d’une combinaison de savoirs issus de la recherche scientifique.

                  Mais, la technologie dépasse la science au sens ou elle est tournée
vers l’application.la science préexiste et peut ne pas se muer en technologie si
elle n’est pas relayer par une application industrielle.

                 Il demeure que les question technologiques ont fait leur entrée dans
les stratégies par la grande porte, la porte japonaise :le succès des entreprises
particulière gestion des ressources humaines mai aussi par l’exceptionnelle
capacité à innover et à gérer à la fin les dimensions technologiques des
fabrications.



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Projet de fin d’étude                                                            2009-2010

                A partir de ceci on commence voir qui commende quoi ? Itami et
Numugami3 attribuent aux liaisons technologique / stratégie trois natures
différents, mais qui sont loin d’être incompatibles (voir la figure ci-dessous)

        - La technologie est un moyen au service de la stratégie qui utilise, au
            mieux des intérêts de l’entreprise, un état technologique existant dans
            un secteur ou un pays


        - La       stratégie   choisie   par   l’entreprise   influence   ses   capacités
            technologiques futures parce que c’est d’elle qu’émanent par exemple les
            choix budgétaire incitant à mettre en œuvre tel ou tel programme de
            recherche / développement.


        - La stratégie choisie par c’est d’elle qu’émanent par exemple les chois
            budgétaires incitant à mettre en œuvre tel ou tel programme de
            l’entreprise lui dicte ses choix stratégique en lui ouvrant des espèces de
            liberté, en lui fermant des voies possibles.




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                             L’incitation dynamique entre stratégie et technologie




                    (1) La stratégie capitalise sur la technologie


                         Stratégie                                        Technologie

                            T1                                                  T1




             (3) la technologie conduit à                            (2) la stratégie cultive

             Connaitre la stratégie                                      la technologie



                        Stratégie                                           Technologie

                           T2                                                   T2


             (1) la stratégie capitalise sur la technologie




            Source :       par      Jean-Pierre   HELFER,   Michel   KALIKA    et    jaques     ORSONI,
Management, stratégie et organisation

                        3-5-2-les classifications des technologies de nombreux

          De nombreuse classification ont vu le jour. Elles présentent toutes des
intérêts en fonction de l’analyse que l’on souhaite tirer du découpage. Nous en
présentation deux qui éclairent la question d’un jour fort différent. Voici la
première.



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Projet de fin d’étude                                                         2009-2010

           L’auteur oppose :

        - la technologie de produit : incorporée dans le produit final remis au client
            (plutôt au début du cycle de vie du produit).
        - la technologie de procédé : incorporés dans les processus de fabrication
            mis en œuvre (intervient plutôt dans la deuxième partie du cycle lorsque
            le produit est lui-même « stabilisé » ;
        - la technologie de gestion : incorporé dans un processus de gestion tel que
        - l’organisation structurelle ou la commercialisation du produit ;
                        5-3-3-Le patrimoine technologique

          Une technologie déterminée peut passer d’une classe à une autre eu fil du
temps, une technologie de pointe peut rapidement devenir une technologie clé, si
elle ne peut plus assurer une capacité de différenciation parce qu’elle est
banalisée, devient une technologie de base.

          On peut donc parler du cycle de vie des technologie.la célèbre courbe en
‘’S’’ relie les efforts de recherche que l’entreprise consent avec la performance
obtenue

                        5-3-4-Le cycle de vie des technologies

            Morin a exposé que la gestion du patrimoine technologique devait
traverser six phase :

    - L’inventaire : quelle technologie aujourd’hui ?
    - L’évaluation en fonction du potentiel recelé?
    - L’optimisation en recherchant la meilleure combinaison possible,
    - La surveillance consistant à connaitre l’environnement (la veille),
    - l’enrichissement consistant à renouveler, voire à acquérir ;


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    - la sauvegarde pour se protéger des tiers

Conclusion de la deuxième partie

                   Un modèle n’est jamais qu’un outil, il ne peut apporter de
réponses, toutes faites et systématique aux questions que se posent les
dirigeants d’entreprises. Il a pour but essentiel de concentrer la réflexion
stratégique dans un cadre rigoureux, facilitant l’analyse concurrentielle
des activités              et   favorisant    des choix       sélectifs dans l’allocation des
ressources. Dans cette optique, il doit s’adapter, le plus simplement
possible, à la problématique et au degré de maturité stratégique de
l’entreprise qui le souhaite pour le mettre en œuvre.

                        En plus, en matière d’organisation, les comportements des
entreprises         peuvent       varier      d’un   extrême       à      la    l’autre.   Certaines
entreprises décentralisent profondément la décision, d’autres                              appliquent
un management très centralisé.

                        Les     différences      culturelles,       des         systèmes       sociaux
différents,       doivent       être   rapidement         identifiées.    Les     dirigeants     d’une
entreprise         doivent développer des outils et des méthodes pour aborder
ces différentes cultures et tenter d’y apporter les réponses appropriées.
Ces      différents        aspects     montrent      que     le   diagnostic       stratégique      est
processus transversal qui touche les quatre champs de la stratégie, de
l’organisation, des processus de décision et de l’identité de l’entreprise.




                                                     56
Projet de fin d’étude                                                    2009-2010


  Chapitre III : Analyse stratégique des PME dans la
                  région de Tadla-Azilal


         Section1 : L’industrie agro-alimentaire ; Forces,
              Faiblesses, Opportunités et Menaces




1-1-Définition :


   L’industrie agro-alimentaire est l’ensemble des industries de transformation
des matières premières, d’origine végétale ou animale, en produits destinés à
l’alimentation humaine ou animale. Derrière cette définition, apparemment
simple, du secteur, il faut prendre en compte la très grande hétérogénéité des
produits et la complexité des relations au sein des filières.
    Par denrée alimentaire, il faut retenir la définition suivante : «toute
substance ou produit, transformé, partiellement transformé ou non transformé,
destiné à être ingéré ». Cette définition ne comprend pas dans son sens strict ni
les producteurs de matières premières, ni les activités périphériques engrais,
machines agricoles, services spécifiques




                                           57
Projet de fin d’étude                                                            2009-2010

1-2-Grandeurs économiques11 :
      Le secteur industriel de la région Tadla-Azilal compte 199 établissements en
2007 contre 195 établissements en 2005 et 187 établissements en 2004.
      La production industrielle de la région a atteint 1 milliard 850 millions de
Dhs en 2007 contre 1 milliard 583 millions de Dhs en 2005.
      L’investissement aussi a atteint 937,212            millions de Dhs en 2009 contre
1334,18 millions de Dhs en 2008 et 2059,05 millions de Dhs en 2007. Les
investissements du secteur industriel a réalisé des performances importantes
en 2007 et 2008 mais qui ont connus une régression en 2009, cette régression est
du essentiellement à la meilleure production en 2007 et 2008.




1-2-1-Filière oléicole :


      Tadla-Azilal est une région traditionnellement productrice d’olive. Avec
100.000 tonnes d’olives produites annuellement, la région assure 8% des besoins
nationaux en olive.
En plus des conditions pédoclimatiques favorables, la filière bénéficie d’un long
savoir-faire local, perpétué           par un réseau d’unités de transformation
traditionnelles et modernes à travers le territoire (plus de 1800 unités
traditionnelles et 16 unités modernes d’une capacité totale de 120.000T/an).
      La filière bénéficie de fortes incitations dans le cadre du Plan Maroc Vert et
de réelles opportunités de développement des filières Bio, fortement demandées
sur le marché. L’absence d’unités de conserve d’olives, d’unités d’extraction




11
     La chambre d’artisanat de Beni Mellal. Année 2008.

                                                58
Anyse SWOT des secteurs productifs de la région de Tadla Azilal
Anyse SWOT des secteurs productifs de la région de Tadla Azilal
Anyse SWOT des secteurs productifs de la région de Tadla Azilal
Anyse SWOT des secteurs productifs de la région de Tadla Azilal
Anyse SWOT des secteurs productifs de la région de Tadla Azilal
Anyse SWOT des secteurs productifs de la région de Tadla Azilal
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Anyse SWOT des secteurs productifs de la région de Tadla Azilal
Anyse SWOT des secteurs productifs de la région de Tadla Azilal
Anyse SWOT des secteurs productifs de la région de Tadla Azilal
Anyse SWOT des secteurs productifs de la région de Tadla Azilal
Anyse SWOT des secteurs productifs de la région de Tadla Azilal
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  • 1. Projet de fin d’étude 2009-2010 REMERCIEMENT Il nous est particulièrement agréable en cette circonstance d’exprimer notre gratitude à Monsieur Mohamed Jallal EL ADNANI enseignant à la Faculté poly disciplinaire, et encadrant de ce projet de fin d’étude pour ces directives et ces conseils, pour sa précieuse contribution à l’évolution de notre projet et pour les encouragements qu’il nous a prodigué tout au long de ce travail. Un grand merci également à tous nos collègues, enseignants, chercheurs, pour leur sympathie et convivialité. Pour finir, nous tenons à remercier notre famille, nos parents en particulier pour avoir permis de poursuivre nos études et pour leurs soutiens. 1
  • 2. Projet de fin d’étude 2009-2010 Sommaire : Introduction générale…………………………………………………………………3 Chapitre I : Aperçu sur la région de Tadla-Azilal………………………….....5 Section1 : Les caractéristiques géographiques et démographiques……………………....5 Section2: Profit des bassins de vie économique dans la région……………………………7 Section3 : les bases de l’économie régionale…………………………………………………….9 Conclusion du premier chapitre…………………………………………………………………..26 Chapitre II : Cadre théorique, Le diagnostic stratégique………………….28 Section 1 :l’analyse stratégique, SWOT………………………………………………………….28 Section 2 : Analyse externe ; l’environnement………………………………………………….30 Section 3 : analyse interne ; l’entreprise………………………………………………………..43 Conclusion de la deuxième partie………………………………………………………………..56 Chapitre III : Analyse stratégique(SWOT) des PME dans la région de TadlAzilal….……………………………………………………..57 Section 1 : L’industrie agro-alimentaire ; Forces, Faiblesses, Opportunités, Menaces……………………………………………………………57 Section2 : Tourisme ; Forces, Faiblesses, Opportunités, Menaces……………………….65 Section3 : Artisanat ; Forces, Faiblesses, Opportunités, Menaces……………………….68 Conclusion du troisième chapitre………………………………………………………………….70 Conclusion générale……………………………………………………………………………….71 2
  • 3. Projet de fin d’étude 2009-2010 Introduction et Problématique : Jusqu'à moment le Maroc est composé de 16 régions et chaque région détient des richesses et des potentialités considérables qui lui permettent d’amorcer son propre investissement socio-économique régional. C’est dans ce cadre où le Maroc a commencé ces dernières années à mobiliser tous ses atouts pour relever le défi de la compétitivité et promouvoir l’investissement privé national et étranger, ce qui a aboutit a une création importante des projets d’investissement, des PME et surtout des PMI qui emploient une main d’œuvre considérable dans les différentes régions du pays. L’implantation des projets d’investissement productifs dans les différentes régions du Maroc permettra l’essor de l’économie régionale et nationale et contribuera directement et efficacement à la valorisation des richesses et des potentialités. à l’amélioration des conditions de vie de la populations locales et au renforcement des liens existants entre l’industrie et l’agriculture surtout dans les régions possédantes un potentiel agricole énorme comme le cas de Tadla-Azilal. Ce renforcement des liens entre l’industrie et l’agriculture ne pourrait effectuer que dans les régions agricoles où les récoltes peuvent être traités par des PME agro-industrielles. Aussi que si certaines conditions favorables sont réunies à savoir les infrastructures de base et l’émission des règlements spécifiques selon les régions en matière de fiscalité par exemple. Ces conditions et autres ne se limitent pas seulement sur le secteur agro-alimentaire mais elles concernent aussi d’autres secteurs surtout les services…. 3
  • 4. Projet de fin d’étude 2009-2010 L’objectif de notre modeste mémoire est de déceler. en se basant sur les principes du diagnostic stratégique et l’industrie agro-alimentaire qui constitue l’un des piliers de l’économie de la région de Tadla-Azilal et marocaine et d’autres secteurs à savoir les services ,d’une part les opportunités de développement ,et d’autres part les menaces éventuelles qui bloquent l’investissement à la région de Tadla-Azilal (dans toutes ses provinces) qui est connue au niveaux national par sa richesses et ses compétences à tous les niveaux .Certes, mais à voir le retard subi par rapport aux autres régions, notamment en matière d’industrialisation. 4
  • 5. Projet de fin d’étude 2009-2010 Chapitre I : Aperçu sur la région de Tadla-Azilal La région de Tadla-Azilal est située au cœur du Maroc‚ c’est une région purement agricole qui regroupent les provinces de Beni Mellal‚ Azilal et Fkih Ben Saleh. Elle s’étend sur une superficie totale de 17125 Km² (soit 2,4% de la superficie du Royaume). Elle est limitée :  Au Nord‚ par la région de Chaouia-Ouardigha ;  A l’Ouest‚ par la région de Marrakech-Tensift-Al Haouz ;  A l’Est‚ par la région de Mèknès-Tafilalet ;  Au sud‚ par la région de souss-Massa-Draâ ; Section1 : Les caractéristiques géographiques et démographiques Le territoire de la région est composé de trois grandes zones géographiques distinctes : La montagne : Le massif montagneux s’étend sur la totalité de la province d’Azilal et couvre une partie non négligeable de la province de Beni- Mellal. 5
  • 6. Projet de fin d’étude 2009-2010 Le piémont : C’est une étroite bande du territoire‚ théoriquement définie comme étant l’intersection entre la montagne et la plaine. En pratique‚ il est difficile de délimiter le piémont sur le terrain. On considère que chaque commune se situant en partie et/ou en totalité dans cette intersection fera partie de l’entité géographique piémontaise. La plaine : Elle occupe une partie de la province de Beni Mellal avec une superficie de 3600 Km² (soit 2/3 de la superficie de la province) ‚ elle va de la ville de Beni Mellal à celle de Kasbah Tadla. Sur la rive gauche d’Oued Oum Er Rbia ‚ se situe une nouvelle étendue de terres profondes qui disparaissent‚ au fur et à mesure que l’on se rapproche de la limite nord avec la région de Chaouia-Ouardigha. La particularité de la région Tadla-Azilal réside dans le rapport établit entre ces trois sous ensembles et dans leur complémentarité devant être prise dans toute approche de développement durable régional. Toutefois‚ il y a lieu de noter que la richesse est mal répartie du fait de la diversité des atouts ‚ de la multiplicité des contraintes et de l’absence d’une vision cohérente susceptible d’orienter les décideurs et les intervenants. La population de la région de Tadla-Azilal est estimée à 1.474 millions d’habitants en 2004 ‚ soit 5% de la population 6
  • 7. Projet de fin d’étude 2009-2010 totale du pays. La région est à prédominance rurale, le taux d’urbanisation enregistré est à peine de 38% contre 56.6% pour le niveau national. La région connaît une répartition inégale de la population dans l’espace, cette différence est due d’une part aux données naturelles et d’autre part à la tendance de concentration des activités au niveau de certains espaces projets déterminés. La répartition de la population active par secteur d’activités révèle la prédominance du secteur agricole qui occupe 60,9% de la population active. Les secteurs de services, de l’industrie et du BTP occupent respectivement 26,5%, 7,5% et 5,1% de cette population. Section2 : Profil des bassins de vie économique dans la région Le territoire de Tadla-azilal peut être découpé en 4 bassins de vie économique : 1-1-Le BVE Beni Mellal – kasbahTadla – ksiba: C’est un basin de vie de 4470 Km² et 22 communes, qui contient de nombreux atouts, notamment un important périmètre irrigue, une variété de production agricoles, un cheptel de plus de 500 000 têtes, de nombreux périmètre forestiers, en plus des importantes disponibilités en eau et ressources souterraines, favorisant le développement d’une activité industrielle, essentiellement agro- alimentaire. De nouvelles formes de tourisme contribuent a l’essor de ce 7
  • 8. Projet de fin d’étude 2009-2010 bassin de vie, à savoir le parachutisme sportif, le tourisme cynégétique et l’écotourisme. 1-2-Le BVE de Fkih Ben Saleh – Bni Moussa : Ce bassin de vie de 17 communes rurales, étalées sur 2 542 Km², jouit d’un important dispositif agricole irrigue, en pleine expansion. Dans ce bassin s’opère le plus important volume de transactions de produits agricoles de la région. L’industrie dominante est l’agro- alimentaire. 1-3-Le BVE Azilal – Ouaouizeght : C’est un bassin de vie où l’activité dominante est l’agriculture (céréaliculture : 73% de la superficie agricole utile),l’élevage a caractère extensif, la valorisation des produits forestiers (industrie, artisanat) et le tourisme rural et de montagne ( la randonne y est un produit fort développé ). Le BVE couvre 5 887 Km² soit 21 communes. Atouts : Zone montagneuse (1/3 de la superficie du BVE), important dispositif hydraulique, ressources forestières considérables, un faible taux d’urbanisation et une nature préservée, patrimoine géologique et paléontologique. 1-4-Le BVE Demnate – Bzou : L’agriculture, particulièrement les cultures céréalières (88% de la superficie agricole utile), fruitiers et l’artisanat, représente les principales activités économiques, à côté du tourisme rural et de montagne, dans ce bassin de vie de 4 078 Km² et 23 communes. 8
  • 9. Projet de fin d’étude 2009-2010 Atouts : Importantes étendues forestières et un réseau dense de barrages. La production artisanale jouit d’une forte notoriété à l’échelle nationale. Le poids du secteur industriel dans la région reste modeste. Néanmoins, l’importance de la diversification des productions agricoles constitue un atout pour le développement des investissements industriels, notamment dans l’agro-alimentaire. Section3 : Les bases de l’économie régionale L’activité économique de la région est dominée par le secteur primaire qui emploie 60,9% de la population active régionale, les secteurs tertiaire et secondaire viennent en deuxième et troisième position, avec des part respectives de 26,5%(Services) et 12,6% (Industrie et BTP). 3-1-L’agriculture et l’élevage : a- les potentialités agricoles1 L’agriculture, y compris l’élevage, constitue l’essentiel de l’activité économique de la région. La superficie agricole utile (SAU) est de 582.250 ha, soit 34%de la superficie totale régionale. Quatre types de zones agricoles très contrastées caractérisant la région : 1 La délégation régionale de l’aménagement du territoire de l’eau et de l’environnement. Année 2007. 9
  • 10. Projet de fin d’étude 2009-2010 -Les zones irriguées et de grandes hydrauliques (Tadla notamment). -Les zones bours favorables et moyennes. -Les zones bours défavorables. -Les zones de montagne Pour les zones bours favorables et moyen (y compris les périmètres de petite et moyenne hydrauliques très dispersées). L’agriculture pluviale y représente près de 65% de la production agricole régionale. Concernant les zones irriguées et de grande hydraulique, le secteur agricole est privilégié par un certain nombre de facteurs (situation géographique adéquate, sol favorable, technique et des potentialités en eau relativement importantes). Pour ce que est de l’aménagement hydraulique dans la région, l’ouvrage le plus important est celui du barrage de Bin El Ouidane, qui a été construit en 1950 et mis en service en 1954 sur Oued El Abid , il offre une capacité de 1,5 milliards dm³, dont 1,1 milliards sont exploités , avec 700 millions de m³ réservé à l’irrigation. Ce barrage alimente principalement le périmètre irrigué de Béni Moussa. Il dispose à son pied d’une usine hydroélectrique dont la production annuelle est estimée à 200.10 Kw et à son amont, d’un barrage de compensation à Ait Ouarda, profitant d’un site favorable et d’une dénivelée de 235m, une autre usine a été installée à Afourer dont la production moyenne annuelle est estimée à 450.10 Kw. 10
  • 11. Projet de fin d’étude 2009-2010 Il y a lieu de souligner que la région (précisément la province de Beni Mellal) dispose de deux grands périmètres d’irrigation : -Le périmètre de Beni Amir qui couvre une superficie de 356.000 ha. Le mode d’irrigation pratiqué est le gravitaire, les besoins en eau de ce périmètre, évalués à 356 millions de m³/an, sont satisfaits à partir du barrage de prise Kasba-Tadla, pour une superficie de près de 30000 ha, le reste étant couvert par les eaux souterraines. -Le périmètre de Beni Moussa avec une superficie de 63.500 ha. Le mode d’irrigation pratiqué est également le gravitaire, les besoins en eau de ce périmètre, de l’ordre 635Mm³/an, sont satisfaits à 95% par le barrage de Bin El Ouidane, le reste étant fourni par les eaux souterraines. L’irrigation dans ces périmètres s’effectue par différentes conduites de transfert d’eau de grand diamètre (grâce au système gravitaire qui ont permis l’irrigation de vastes zones agricoles, où les propriétés, remembrées à l’occasion des travaux de mise en valeur, son soumise à des règles strictes d’exploitation agricole. Ainsi, la qualité des sols est conjuguée à un aménagement hydro-agricole adéquat, a permis d’étendre sensiblement la superficie réservée à l’irrigation pour l’ORMVA de Tadla qui atteint 227.000 ha en 1997. La mise en valeur intensive des périmètres irriguées et les différentes techniques culturales apportées dans ce domaine, ont permis de rendre le produit cultural plus diversifié. La principale culture industrielle dans la région, demeure la betterave à sucre qui couvre une superficie de 16200 ha (soit 29,4% du 11
  • 12. Projet de fin d’étude 2009-2010 total national) avec un rendement de 486qs/ha.Vient ensuite, la culture cotonnière avec 0,2 millions d’ha pour une production de 19,1 millions de quintaux, soit un rendement de 31qx/ha. La céréaliculture occupe une place prépondérante par rapport aux autres activités agricoles, avec 365,5 mille hectares (soit 70% de la SAU), couvrant ainsi 68,5% du périmètre céréalier de Beni Mellal et 31,5% de celui d’Azilal. b- Les principales cultures et productions2 :  Olives : 101.200 T /an soit 2,19 T/ha, la participation à la production nationale est de 15,6%.  Agrumes : 210.000 T/an soit 17,2 T/ha, la participation à la production nationale est de 15,2%.  Légumes : 214.318 T/an soit 24,8 T/ha, la participation à la production nationale est de 5%.  Betterave : 306.000 Qx/an soit 50 T/ha, la participation à la production nationale est de 22,4%.  Céréales : 266.881 T/an soit 4,89 T/ha, la participation à la production nationale est de 5,4%.  La production de lait : est de 196,1 million de litres/an soit 16,3% de la production nationale.  La production de viande rouge : est de 27.000 T/an soit 7% de la production nationale. 2 Le centre régional d’investissement, statistique de 2009. 12
  • 13. Projet de fin d’étude 2009-2010 b- Les productions forestières : Le domaine forestier occupe 532.000 ha soit 31,1% de la superficie totale régionale et se compose des espèces suivantes : Chêne vert, Genévrier, Thuya et Pin. Les productions forestières concernent : - Le bois de feu avec 35.000 à 50.000 stères par an. -Le charbon de bois. -Le bois industriel. -Le bois d’œuvre. - Le caroube avec 4.500 q/an. 3-2-L’industrie : L’industrie dans la région est essentiellement axée sur la transformation des produits agricoles. Elle est de ce fait liée à la mise en valeur agricole des terres aussi bien irriguée que Bour, ainsi qu’aux performances des agriculteurs et autres promoteurs intervenants dans le domaine. a) Les caractéristiques du tissu industriel -une industrie jeune et peu diversifier -une prédominance des branches d’industrie agroalimentaire (IAA) -une activité saisonnière : cas des sucreries, des huileries, de la déshydratation des légumes etc. 13
  • 14. Projet de fin d’étude 2009-2010 b) La situation du secteur On note que plus de 60% des productions agricoles de la région sont exportés à l’état brut vers d’autres centres de transformation et/ou de conditionnement. Plusieurs phénomènes peuvent expliquer cette pratique à commencer par le niveau d’instructeur de le région et son degré de repense aux industriels, ou encore l’éloignement de la région par rapport à Casablanca et l’absence d’une desserte rapide (route ou rail). c) La situation des unités agro-industrielles existantes dans la région 1-le secteur sucrier : Ce secteur jouait un rôle très important dans l’emploi et la valorisation de la betterave dans la région. Aujourd’hui, il connaît plusieurs problèmes au niveau de la question du mécanisme de son fonctionnement, sa capacité est de 14400 T/J, ses produits sont multiples (sucre pain, morceau, granulé, roux et mélasse et pulpe). Le secteur sucrier dans la province de Beni Mellal voit sa zone d’influence se rétrécir au niveau de la province et tente de conquérir nouvelles soles au niveau des provinces limitrophes (périmètre d’El Haouz et des Doukkala). Cet était de fait s’explique par plusieurs raisons à commencer par le désengagement de l’Etat et le libre cours laissé aux agriculteurs pour disposer de leur assolement. Il est évident que la reprise en main du secteur sucrier est impérative pour la région étant donné l’effet d’entraînement de secteur sur reste de l’activité économique. 14
  • 15. Projet de fin d’étude 2009-2010 2-le secteur des huiles d’olives de tables3 Ce secteur est marqué par un développement et un essor important avec le temps du fait de l’intérêt accordé à la culture de l’olivier et des engagements donnés au secteur de transformation et de conditionnement des produits oléicoles. Le volet de la conservation des olives compte deux unités avec des capacités respectives de 4500 T/an et 1000 T/an. La région compte quatorze huileries pour une capacité totale de 243 T/j, à laquelle il faut ajouter huileries traditionnelles (Maasras) : -2000 Maasras : zone d’action de la DPA d’azilal ; -496 Maasras : zone d’action de l’ORMVAT ; -240 Maasras : zone d’action de la DPA de Beni Mellal. La trituration des olives reste une activité très répandue dans la province de multiplication des unités sur les principaux axes de la province. Cette activité à la façon dont elle est menée, ne manque pas d’effet sur : -l’économie par la vétusté des presses et le rendement en huile obtenu ; -l’environnement par les écoulements de margines dans les égouts et même le plus souvent à l’aire libre. 3-le secteur de la déshydratation des fruits et légumes : Il existe 39 unités traditionnelles de moulinage de niora en piment avec une capacité de 25000T/an éparpillées sur toute la zone de production. 3 La délégation régionale de l’aménagement du territoire de l’eau et de l’environnement. Année 2007. 15
  • 16. Projet de fin d’étude 2009-2010 4-le secteur laitier : La centrale laitière de Fqih Ben Salah dispose d’une capacité de traitement de 420 T/j. elle est spécialisée dans la production du lait pasteurisé et travaille coopératives qui disposent d’un cheptel bovin évalué à 165000 têtes avec une production moyenne par tête de 28001vache/an. L’action des structures du département de l’agriculture à travers l’ORMVAT et les DPAS, porte sur l’amélioration génétique des races, sur l’encadrement des éleveurs et sur l’amélioration et l’équilibrage des rations alimentaires du bétail. 5-le secteur agrumicole : La superficie agrumicole avoisine les 12000 hectares avec une production moyenne de près de 210000 T/an ce qui représente 11,3% de la production nationale. Deux unités de conditionnement situées à Beni Mellal traitent 50000 T/an4. 6-le secteur céréalier : La céréaliculture reste fortement dépendante des précipitations, le volume des emblavements oscille entre 250000 ha en année favorable à 70000 ha en année sèche. En dehors des zones irriguées et bien entretenues, les rendements restent très faibles car le train technique adopté n’a point changé depuis des années. Les céréales bénéficient au niveau de la région de quatre structures de stockage et de régularité avec une capacité totale de 83650 T. La province de Beni Mellal dispose d’une seule minoterie moderne avec une capacité d’écrasement de 360T/j pour la production de farine et autres dérivés. 4 Le centre régional d’investissement de Beni Mellal, statistique de 2009 16
  • 17. Projet de fin d’étude 2009-2010 7-le secteur du froid : Le secteur de froid connaît quelques difficultés à évoluer en absence d’une stratégie de développement cohérente pour la région. Quelque unités avaient vu le jour et fonctionné pendant quelques temps pour s’arrêter faute d’une gestion mais aussi d’engagement réciproque. 8-le secteur d’aliments de bétail : La production d’aliment de bétail est bien implantée dans la province de Beni Mellal, avec deux unités ayant une capacité de traitement de 90000T/an. 9-le secteur de textile et du cuir : Pour le cuir, la coopérative des tanneurs et la tannerie de Beni Mellal continuent de fonctionner en produisant respectivement 1500000 pieds 2/an pour le seconde. 3-3-Le Tourisme : Les atouts touristiques de la région Le territoire de la province d’Azilal recèle pour le tourisme des ressources naturelles et humaines abondantes et variées dont certaines sont exceptionnelles au niveau régional et national. 1-Les potentialités naturelles : C’est un ensemble de paysages extraordinaires et infiniment diversifiés à savoir : a) -les montagnes : Dont le Msoun est le maître massif à cheval sur ligne de faite aux 10 sommets à 4000 m et qui culmine à l’Oumsoud 4068 m. Ces 17
  • 18. Projet de fin d’étude 2009-2010 montagnes, offrant chacun avec ses particularités des ressources inépuisables pour les adeptes des sports et loisirs en pleine nature. L’été, c’est l’époque de la randonnée sous toutes ses formes. En hiver et au début du printemps, c’est la période de la haute randonnée mixte, le fameux combiné ‘ski mulet’ qui permet des montées confortables et de longue descentes sur neige le plus souvent facile. Le haut atlas central, c’est aussi la pêche positive à la truite dans les torrents d’altitude; la chasse au sanglier et au perdreau dans les garrigues du paiement, les sports d’eau vives, la voile et ski nautique sur les grands plans d’eau artificiels, le parapente et le delta-plane sur les crêtes et enfin, sur pistes et les bons sentiers de montagne, de superbes randonnées en vélo tout terrain. b) –lacs et rivières : Azilal est très riche en ressources touristiques tirées de l’eau, sans parler des promenades et randonnées que promettent leurs vals, leurs gorges, leurs sites….les eaux de ces rivières et de ces lacs offrent de très remarquables ressources sportives et halieutiques : la pêche sportive, la fting, le canoë-kayak, et plusieurs sports nautiques au niveau des barrages et la pratique du ski au niveau du lac naturel Izourar. c)-Flore et Faune : -Flore : la végétation en présence résultant des conditions écologiques et climatiques est diversifiée en plusieurs strates arborées, arbustives et herbacées. 18
  • 19. Projet de fin d’étude 2009-2010 Ainsi, toutes les essences végétales caractéristiques de l’Atlas hormis le cèdre, se rencontrent sur le territoire de la province, formant un ensemble botanique parfait. -Faune : le haut Atlas renferme encore de nombreuses espèces animales, comme le Mouflon à manchette, le sanglier, le magot de berbéris, le chacal, le renard la chat sauvage, le lièvre, les perdreaux ; pigeons, tour tourelles …, on signale encore l’existence de quelques espèces rares comme le vautour, l’oricon, le vautour fauve, l’aigle ravisseur et l’aigle royal…. En outre, les rivières et les lacs de cette province sont riches en poissons (la truite Fario, le barbeau, et d’autre espèces introduites avec succès dans les barrages telle que la truite arc-en-ciel, le brochet, le black-bass, la carpe … Ce potentiel a permis le développement d’une composante essentielle de l’activité touristique dans cette province. Celle liée à la chasse et à la pêche sportive et touristique. 2-Sites touristiques divers5 :  Aine Asserdoune et le Ksar.  Le centre d’estivage d’Elksiba.  Le jbel Tassamete et la zone de piémont.  Taghbaloute n Ohlima.  Gorges de Taghzirte.  Tamga Amsfrane.  La céderais de Tadlounte. 5 La délégation régionale du tourisme. Année 2008. 19
  • 20. Projet de fin d’étude 2009-2010  Les cascades d’Ouzoude.  Abachkou.  Les collines de Fum Jemàa.  Le pont Imi-ni Ifri.  Crique d’Anergui.  Ait Flalade.  La flore. 3-Le tourisme de sport et de loisirs : La forêt les montagnes et les eaux des rivières puisque la richesse du réseau hydraulique de la région permet de proposer à une clientèle de lus en plus nombreuse, les rivières de la région ne manquent non plus d’intérêt touristique pour les amateurs de la pêche sportive. 4-Pêche touristique : Premier château d’eau du Maroc, le haut Atlas possède les plus belles rivières de ce pays. On peut y pratiquer la pêche touristique, de même que dans les lacs des barrages (hotu, barbeau, truite, Fario, black basse, carpes….) Le barrage Bin El Oueden à 27Km au nord d’Azilal, retient les eaux de l’oued El Abid et de l’oued Ahansal. Sa centrale hypedroélectrique produit le quart du courant marocain. Son lac de retenu, d’une superficie de 3800 hectares, est grandiose. Sur cette immense étendue d’eau que cernent rouges de la cuvette de Ouaouizaghte, tous les sports nautiques sont possible (natation, voile, 20
  • 21. Projet de fin d’étude 2009-2010 planche à voile), la pêche sportive (black-bass, sandre, brochet) et le chasse sur les hauteurs bousées environnantes. 5-La randonnée : Tadla Azilal est un lieu de randonnée. Les possibilités de randonnée pédestre, en VTT, en 4/4 ou à dos mulets sont nombreuses grâce à un important réseau sentiers balisés. La randonnée permet d’entrer en contact direct avec la nature, mais également avec les populations des hautes vallées. Leur mode de vie ancestral et leurs traditions préservées. On peut faire dans le haut Atlas d’Azilal de magnifiques randonnées à pied ou à ski et découvrir ainsi, d’une part, des paysages grandioses et peu fréquentés au climat et à l’essentiellement incomparables et d’autre part, une population hospitalière qui aserver ses traditions ancestrales notamment dans le domaine de l’architecture et des arts populaires. La randonnée pédestre se pratique toute l’année. La période idéale s’étend d’avril à octobre. La randonnée pédestre à ski et le fameuse combiné « mulet ski » propre au haute atlas, se pratiquent du début février jusqu la fin d’avril. Les adeptes de la randonnée paisibles ; à pied ou a dos de mulet, parcourant les vallées de Ait Bougmaze, des Ait Bouwoulli et de la Tassaoute .les hautes vallées encaissées entre les massifs du Mgoun au sud de l’Azorki à l’est du rat de l’Inghmar à l’ouest, sont particulièrement belles ; leurs paysage magnifique, leurs villages et leurs arts populaires font leur renommée. Les plus suivront les circuits de haute randonnée du massif du Mgoun. Celui-ci referme quelques uns 21
  • 22. Projet de fin d’étude 2009-2010 des plus hauts sommets de l’Atlas : le Mgoun (4068). On y rencontre de belles forêts de pin d’aleph, de geneviers et de chênes vert. Les hautes vallées sont couvertes de champs étroits qui contrastent avec l’acre ou le biege des versants nus. Le massif Mgoun est le domaine préféré par les touristiques sportifs, à qui elle réserve de belles découvertes. On y pratiqué ; l’été la randonnée pédestre le canyonning, le VTT, le rafting le parapente, la pêche à la truite, l’exalade, notamment dans les gorges de Taghya, au sud de Zaouite Ahansal, ou se rassemble des grimpeurs du monde entier attirés par la beauté et difficulté du site. 6-Découverte et émotion : Vivre l’émotion de la découverte en visitant plus de 10 grottes, abris sous roche, ponts naturels, sites de découverte squelettes et traces fossilisées de dinosaure, greniers de falaise ….en citant comme exemple : -Le géoparc Mgoun est situé au milieu de la chaîne du haut Atlas central et du départ au moyen Atlas, entre Beni Mellal au nord et la ligne de carte de l’ighil Mgoun au sud (Azilal), le géoparc Mgoun constitue la première réserve géologique protégée au Maroc. Un territoire protégé aux limites bien définies .qui couvre un nombre important de sites géologiques d’un intérêt exceptionnel. Mais aussi des lieux de grande valeur écologique, archéologique, historique et culturelle. Il s’agit d’un patrimoine fini, non renouvelable à préserver pour les générations futures. Désormais, ce patrimoine bénéficiera d’un aménagement approprié, permettant d’en assurer la protection et la bonne gestion, grâce a la conclusion, le 11 juin 2004, d’une convention cadre, entre le 22
  • 23. Projet de fin d’étude 2009-2010 conseil régional Tadla Azilal, les 2 conseils provinciaux de Beni Mellal, les groupements de commun de Beni Mellal et d’Azilal et l’association pour la protection du patrimoine géologique du Maroc (HPPGM), pour la création et gestion du géoparc M’goun. Le géoparc Mgoun constitue un projet de territoire protégé recouvrit sur plus de 12000Km2 (59communes), différents sites d’attrait géologique archéologique, historique, touristique et culturel. 7-Le tourisme culturel et civilisationnel6 : La région de Tadla-azilal atteste d’une authenticité de cultures farouchement préservées ; la vie rime avec simplicité et rusticité, loin de tout modernisme, les habitants, aux traditions séculaires, ont appris à tire leur substance d’une nature souvent providentielle. De leur hospitalité, leur convivialité et leur sens de l’humeur, ils vous convaincront certainement de revenir hanter les lieux. Par ailleurs, le patrimoine culturel et civilisationnel de la région de Tadla Azilal, par la diversité de ses ressources, fait d’elle une zone encore vierge pour un tourisme de masse ; et en cite certains exemples des chants et danses du haut atlas, moussems et Souks hebdomadaires, costumes et artisanat locaux, variété de gastronomie, modes de vis authentiques et dépaysement, assuré : Le souk : 6 le guide, investir à Tadla Azilal, la région de toutes les opportunités.. Année 2007.. 23
  • 24. Projet de fin d’étude 2009-2010 C’est un grand rassemblement hebdomadaire et un pole d’attraction économique et social. Il constitue un point de repère facile de la population et un véritable observation de la vie traditionnelle : les physionomies, les costumes….. La région possède des souks parmi les plus aimés et ordants du royaume comme ceux appartenant à la province d’Azilal lesquels méritent le déplacement tant par leur coté pittoresque (sites montagneux) que par leur importance intrinsèque. Le moussem : C’est la fête, c’est le grand rassemblement qui revient occasionnellement à une époque fixe et commémore en événement oublié, religieux, une idée ou une vocation agricole. La poésie et la danse : Les tribus d’Azilal se préserve jusqu’à nos jours de tout atteinte à leur patrimoine artistique exceptionnel. Malgré les rigueurs d’une existence parfois difficile, elles ont pu exalter leurs peines, leurs soucis, leurs plaisirs et leur joies, dans une poésie ; voir des danses qui leur sont propres, prenons à attire d’exemple : Le groupe des musiciens sont le célèbre Boughanim, joueur de flûte, a été remarqué au festival des arts populaires de Marrakech et qui atteint une audience internationale. Les chants de Tassaout de Mrirda n Ait Attik qui retracent sous la forme d’une poésie puissante et rythmée la vie des montagnards. 24
  • 25. Projet de fin d’étude 2009-2010 3-4-Artisanat : Ce secteur est considéré comme l’un des facteurs favorisant moyennant le développement de la région, malgré sa participation importante au PIB de la région, parce que si on prend en considération les ressources, le savoir-faire et les compétences dont dispose la région dans ce domaine, on va trouver que tous ces atouts ne sont pas totalement exploités et investis. Sa vraie participation au développement de l’économie tant en milieu urbain que rurale de la région, réside dans son effet important sur le marché de travail, c’est un secteur pourvoyeur d’emploi, il permet des opportunités de travail indirecte en offrant des postes d’emploi importants qui peuvent être fixes et/ou indirectes. En effet plus de 10000 artisans exerçant au sein de diverses corporations d’art et de production, le secteur emploie plus de 3000 personnes exerçant annuellement. Il existe 21 coopératives artisanales et plus de 2150 artisans qui sont adhérents à 34 associations dans les différents métiers de l’artisanat7. Le secteur de l’artisanat est réparti en deux secteurs8 : 1-L’artisanat d’art et de production : Il se compose de cinq sous-secteurs : -Sous-secteur de bois : sculpture, menuiserie, peinture sur bois… -Sous-secteur des métaux : bijouterie, argent, fer forgé, sculpture… -Sous-secteur de textile : tapie, djellaba… (Tissage traditionnel). -Sous-secteur de terre : céramique, poterie… 7 La chambre de commerce d’industrie et de services de Beni Mellal. Année 2007. 8 La chambre d’artisanat de Beni Mellal. Année 2008. 25
  • 26. Projet de fin d’étude 2009-2010 -Sous-secteur de terroir : extrait des plantes, le miel, huile concentré et Médical…. 2-Secteur de services : il englobe les activités offrant des opportunités de travail quotidiennes à savoir : mécanique, soudeur, coiffeur, esthétique, réparation de matériel informatique….. La majorité des produits artisanaux, surtout ceux de l’artisanat d’art sont destinés souvent aux touristes, ce qui impose l’existence d’une relation à caractère complémentaire entre l’artisanat et le tourisme. En effet, le circuit touristique est déterminé par ces trois critères : la nature, (les monuments historiques) et la civilisation. L’artisanat en quelque sorte, est une traduction presque unique du dernier critère, dont laquelle il se présente tous les aspects civilisationnels de la région. C’est pour cet raison le tourisme a un rôle déterminant dans le développement et la continuité de l’activité artisanale, de même l’artisanat est considéré comme étant un secteur attractif du tourisme. Conclusion du premier chapitre : L’économie régionale comme celle nationale et internationale est aujourd’hui engagée dans un mouvement accéléré, la région de Tadla-Azilal est parmi les régions qui peuvent suivre ce mouvement avec succès en raison des ressources et des compétences qu’elle détient. Pour ce faire une politique de développement socio-économique a mis en œuvre, qui repose sur l’investissement qui a un rôle de premier ordre compte tenu de sa contribution aussi bien dans la création d’emploi et des richesses qu’au développement des exportations, la 26
  • 27. Projet de fin d’étude 2009-2010 préoccupation commune à nous tous se formule en une question cruciale : Comment inciter sur l’investissement ? À la recherche de la réponse de cette question plusieurs projets d’investissement ont été lancés dans ces derniers mois passés. Ces projets concernent presque tous les secteurs d’activité et surtout le secteur de l’agro- alimentaire qui prend tête des industries régionales et qui reste un facteur clé d’un développement socio-économique régional. 27
  • 28. Projet de fin d’étude 2009-2010 Chapitre II : Cadre théorique Le diagnostic stratégique Définition de diagnostic externe La définition des stratégies est précédée forte naturellement d’une phase de diagnostic stratégique, l’analyse et la réflexion précédant la prise de décision. Cette phase du processus stratégique est essentielle dans la mesure où elle oriente les alternatives stratégiques qui seront envisagé et les décisions qui seront prises, compte tenu des objectifs retenus par la direction générale. Section1 : L’analyse stratégique, SWOT L’élaboration d’une adéquate entre l’entreprise et l’environnement était très exactement l’ambition des fondateurs de l’analyse stratégique, le modèle le plus classique, proposé au milieu des années soixante par quatre professeur de Harvard et généralement connu sous le nom de SWOT9, décompose la démarche stratégique en deux analyses indépendantes, le diagnostique interne et le diagnostique externe 9 SWOT est l’acronyme formé à partir des mots Strenght, Weaknesses, Opportunités, Threats, respectivement Forces, faiblesses, opportunités, menaces. 28
  • 29. Projet de fin d’étude 2009-2010 Les deux dimensions du diagnostique stratégique Forces Diagnostique interne Faiblesses compétences distinctives Stratégie Opportunité facteurs clé de succès Diagnostique externe Sources : STARTEGOR, 3emme édition, page 10 La décomposition formelle entre le diagnostique interne et externe ne doit pas laisser penser que ces deux approches sont indépendantes Elles sont en réalité fortement liées. Ainsi, en matière stratégique, le diagnostique externe n’a de sens que par rapport aux concurrents. La situation en valeur absolue de l’entreprise et dénuée d’intérêt sur le marché concurrentiel. Ce qui compte .c’est sa situation relative. Par exemple dans le secteur de transport .assurer le transport en 24 heurs du ton soi ni une force ni une faiblesse, tous dépend de se qu’ils font les concurrents. C’est la raison pour la quelle le diagnostique stratégique retient les concepts de la part de marché relative, etc. De la même façon, le diagnostique externe ne saurait être mené sans tenir compte de l’entreprise et de ses activités, en effet une entreprise effectue en priorité une diagnostique externe du secteur qui lui son connexe, une entreprise fabricant des confiseries va s’intéresser d’abord au secteur alimentaire avant d’étudier l’environnement de la presse au de la confection. Ce sont celle-ci qui oriente les secteurs sur lesquelles le diagnostique doit porter. De plus, les forces de l’entreprise n’existant que par rapport a une situation d’environnement déterminer et peuvent se transformer en faiblesse dans un contexte nouveau. 29
  • 30. Projet de fin d’étude 2009-2010 Par exemple, un savoir faire en matière de qualité constitue une force si le marché apprécier a ça juste valeur la qualité des produits, si les attentes des clients évolue vers des produits de bon marché, la force se transforme en handicape. Interdépendance entre diagnostique interne et externe Diagnostique Stratégique Diagnostique Diagnostique Interne Externe Source : par Jean-Pierre HELFER, Michel KALIKA et jaques ORSONI, management stratégie et organisation, collection Vuibert multimédia, 1997 gtrttr Section2 : Analyse externe ; l’environnement L’objectif du diagnostique externe est de déceler dans l’environnement de l’entreprise, d’une part les opportunités de développement, et d’autre part les menaces éventuelles afin de savoir dans quels secteurs l’entreprise doit investir ou désinvestir. C’est ce que Revenir appelle avoir une vision stratégique.sur un plan pratique, la question qui se pose est celle de savoir sur quels environnements le diagnostic doit porter. Une fois que l’on a défini les secteurs sur les quels porte le diagnostique, il convient de préciser le contenu du diagnostic externe. L’environnement de 30
  • 31. Projet de fin d’étude 2009-2010 l’entreprise possède de multiples facettes et peut être abordé selon différents filtres (voir figure ci-dessous). On distingue les environnements économiques, politique, démographique, sociologique, culturel, technologique, etc. Les multiples facettes de l’environnement Environnement Politique Environnement Environnement Économique Démographique DAS Environnement Environnement Sociologique Technologique Environnement Environnement juridique et Culturel réglementaire Source : par Michel KALIKA et IAE de POITIERS, collection management copyright info media communication – octobre 1997 Sur le plan pratique selon l’analyse de SWOT, il est d’usage d’organiser le diagnostique externe autour des quatre rubriques suivantes : la demande, l’offre, l’intensité concurrentielle, la concurrence. 31
  • 32. Projet de fin d’étude 2009-2010 Les volets pratique d’un diagnostique stratégique La demande L’offre Diagnostique Externe L’intensité La concurrence Concurrentielle Source : par Michel KALIKA et I.A.E de POITIERS, collection management, copyright info media communication-octobre 1997. 2-1-Diagnostique externe : la demande Il est commode de distinguer le demande actuelle d’une part et son évolution d’autre, l’analyse set ici proche de marketing et recourt aux techniques classique d’études de marché. L’étude de la demande permet d’identifier le marché actuel et futur des entreprises présentes dans le secteur. La figure « le diagnostique de la demande » présente une liste indicative de questions, sa mise en œuvres pouvant une colonne pour les repenses et commentaire et une colonne d’appréciation au regard du diagnostique stratégique en cours. On évalue chaque repense selon qu’elle est plutôt favorable ou plutôt défavorable à l’entreprise ; une colonne repend les éléments pour lesquels l’appréciation est incertaine. 32
  • 33. Projet de fin d’étude 2009-2010 Diagnostic de la demande Question Réponse (-) (?) (+) La caractéristique de la demande  Quelles quantité vendues ?  Qui achète  Qui consomme ?  Qui prescrit ?  Quand achète-t-on et consomme-t-on ?  Quelle occasion ?  Quel besoin ?  Quelle motivation ?  Quel budget ?  Quelle élasticité prix ?  Quel lieu d’achat ?  Quel circuit de distribution ?  Quel segment de marché ?  Quelle position des pouvoirs publics ?  Etc. Source : diagnostique de la demande, collection management L’ensemble des caractéristiques envisagées sur un plan statique doit, dans un second temps, être mis en perspective afin d’anticiper pour chacun d’eux les évolutions possibles probables. L’analyse de l’ensemble des caractéristiques de la demande et de leurs évolution permet de se forger une opinion sur les respective des marchés en termes d’opportunités ou de risques. 33
  • 34. Projet de fin d’étude 2009-2010 2-2- Diagnostique externe : diagnostique de l’offre Le diagnostique de l’offre appréhende, dans sa globalité l’offre de produit ou de services des entreprises présentes dans le secteur Les caractéristiques de l’offre sur lesquelles il convient de s’interroger figurent dans le tableau (le diagnostique de l’offre).là encore, il faut la fois jugé des situations actuelles et des évolutions possibles. Diagnostic de l’offre Question Repense (-) (?) (+) Capacité du secteur  Secteur sous capacitaire/sur capacitaire ? Structure des couts  Importances des charges fixe /charges variables ?  Poids relatif des cous de matière, main d’œuvre, de capital ?  Existence d’économies d’échelle ?  Economie du secteur  Existence de barrières a l’entrée ?  Existence de barrières a la sortie ?  Circuit de distributeur  Concentration de la distribution ?  Concentration entre le circuit distribution ?  Cycle de vie des formules de distribution ?  Financement du secteur  Besoin de financement ?  Caractère cyclique du besoin de financement ?  Source de financements habituels ?publiques ?  technologie  évolution technologique ?  risque de ruptures technologique ?  impact sur la compétitivité ? Source : diagnostic de l’offre, collection management 34
  • 35. Projet de fin d’étude 2009-2010 2-3-Diagnostic externe : l’intensité concurrentielle L’intensité concurrentielle qui prévaut dans un secteur influence les stratégies, possible suivies par les entreprises et dépend, selon porter, de cinq forces qui commandent la concurrence au sein de ce secteur. Ces cinq forces sont :  le pouvoir de négociation des fournisseurs : dans le secteur, les fournisseurs des entreprises ont-ils la capacité d’exercer une pressions leurs clients pour leur (dicter) leur conditions sans doute est-ce le cas dans la (presse) ou les fabricants de papier sont tout- puissants.  Le pouvoir de négociation des clients : les clients des entreprises du secteur se trouvent-ils dans une situation privilégiée les autorisant à s’imposer dans les échanges ? voila un cas qui se trouve dans l’industrie agro-alimentaire avec une grande distribution décidant souverainement de ce qu’elle consent à vendre.  La menace de nouveaux entrant : des entreprises n’appartient pas à un secteur sont-elles susceptible, avec leur acquis, de capitaliser ailleurs, d’envahir le secteur ? voila l’exemple de la reprographie, secteur dans le quel des firmes comme kodak et canon, venant de la photographie, on fait un jour irruption.  Le menace de produits substituables : peut-on imaginer que les produite actuellement fabriqués ou les services aujourd’hui 35
  • 36. Projet de fin d’étude 2009-2010 proposés soient un jour concurrencés par d’autres produits ou services ? Est-ce aujourd’hui le cas du téléviseur auquel se substituera peu à peu à l’écran de l’ordinateur ?  La rivalité entre firmes existante : à l’heure actuelle, la paix règne-t-elle entre les firmes présentes ou les ravages d’une guerre sans merci se font-ils sentir ?, Ces forces déterminent l’intensité concurrentielle et par voie de conséquence, la rentabilité du secteur voir figure suivant).sur ces cinq forces agit un facteur important la puissance publique qu’il convient de ne pas négliger sans oublier pour les firmes européennes l’environnement bruxellois ! nous rajoutons ce facteur au modèle de Porter.  Pouvoir de négociation des fournisseurs Ce pouvoir est fort et révèle une grand intensité concurrentielle si : - Les fournisseurs sont plus concentrés que les clients atomisés auxquels ils vendent ; - Il n’existe pas de produit de remplacement ; - Le secteur n’est pas un client important des fournisseurs ; - Le produit de fournisseurs est un moyen de production essentiel dans le secteur d’activité du client et particulièrement lorsqu’il n’est pas stockable ; - Les fournisseurs ont su créer des couts de transfert, c’est dire des couts qui seront supportés par le client s’il change de fournisseurs ; - Les fournisseurs ont différencie leurs produits ; - Les pouvoirs publics les protègent ; Des technologies nouvelles apparaissent : si le remplacent du système informatique Unix se 36
  • 37. Projet de fin d’étude 2009-2010 développe, Microsoft ne pourra exercer sa domination sur informatique des moyens et des gros systèmes ; - Lorsque le pouvoir de négociation des fournisseurs est élevé, ceux-ci importent leurs tarifs et conditions générale de vente. Cela se traduit par des chutes de marges .Dans le cas inverse, ce sont l’entreprise du secteur qui dicte leurs conditions à leurs fournisseurs de main-d’œuvre.  Le pouvoir de négociation des clients L’intensité du pouvoir des clients est élevé si : - les clients sont concentré ou achètent des quantités importantes par rapport au chiffre d’affaire du vendeur ; - Les produits achetés représentent une part importante des couts ou des achats du client ; - Les produits achetés sont normalisés ou différenciés ; - Les couts de transfert sont négociable ; - Les profits ou les marges de clients sont faible ; - Les clients représentent une menace crédible d’intégration en amont ; - Le produit n’influe pas ou peu sur la qualité du service ou des produits secteur ; - Le client dispos d’une information Complete ; - Les pouvoirs publics protègent les clients ; - Les changements technologiques les favorisent : la génération des codes barres a renforcé le pouvoir des seules sociétés d’étude qui pouvaient les utiliser pour collecter l’information par ce canal, c’est-a-dire plus grandes. 37
  • 38. Projet de fin d’étude 2009-2010  la rivalité entre les concurrents existants Cette rivalité est d’autant plus intense que : - les concurrent sont nombreux ; - les concurrents sont sensiblement de force égale ; - La croissance du secteur est lente ou négative ; - Les couts fixe sont élevés ; - Les augmentations de capacité se font par paliers importants ; - Les produits sont indifférenciés ; - Les couts de transfert sont faibles ; - Les concurrents sont divers en terme d’objectifs, de personnalité, de culture ; - Les enjeux stratégique sont élevé ; Les obstacles à la sorite sont :  Active très spécialisé lies à l’activité ou à un emplacement et ayant une valeur de cession faible ou de conversion très élevée.  Couts fixe de sortie, par exemple, de licenciement, de remise en état, de fourniture de pièces détachées  Interrelation stratégique entre l’activité dont on souhaite sortir, sur le plan de l’image, des synergies etc.  Les changements technologiques attisent les ambitions : la puissance récemment considérablement améliorée du graphisme désuet, en dehors du champ de la compétition dominé par les réseaux de micro- ordinateurs offrant des images de très bonne qualité 38
  • 39. Projet de fin d’étude 2009-2010  La menace des nouveaux entrants Cette menace dépend essentiellement de deux facteurs. Elle est grande si : - Les obstacles à l’entrée dans le secteur sont réduits, et si - La crainte de la riposte est inexistante.  les obstacles à l’entrée Les barrières à l’entrée du secteur augmentent si : - les économies d’échelles c’est-à-dire les diminutions de couts unitaires résultant des volumes produits par période, sont imposent au nouvel entrant potentiel de produire immédiatement de grande volumes pour être compétitif - l’expérience accumuler par les entreprise en place est significative et constitue un avantage de cout ; - la différenciation des produits perçus par les clients est forte. Ceux-ci sont ainsi fideles à leur fournisseurs du faite de l’image de marque des entreprise du secteur et le nouvel entrant potentiel devra investir massivement en communication pour dépasser cette barrière à l’entée ; - les entreprise présentes dans le secteur ont développée des avantages spécifique dont ne peuvent se doter les nouveaux entrant (brevet, accès favorable aux matières première, localisation, subventions, etc.) ; - les pouvoirs publics soutiennent ou protègent les entreprises du secteur par des restrictions publiques à l’entrée (réglementation, autorisations, administration, normes, etc.) ; - des évolutions technologiques privilégient une entreprise (c’est parce que l’électroniques a supplanté la mécanique en horlogerie que Texas instruments a pu entrer ce secteur). 39
  • 40. Projet de fin d’étude 2009-2010  La crainte de la riposte des entreprises du secteur : Elle dépend - Des pratiques antérieures du secteur ; une réaction très agressive d’une entreprise du secteur étant susceptible de dissuader en entrant potentiel ; - Des ressources de firmes du secteur, capable ou non d’intégrer, sans dommages pour les Enterprise actuelles, le nouvel entrant.  La menace des produits substituables Le risque d’arrivée des substitués est forte si : - Les niveaux de prix et de profits du secteur sont élevés ; - Les fonctions remplies par les produits du secteur peuvent être satisfaire aisément par d’autres produits pour un rapport qualité /cout avantageux ; - Ils sont adossés à une technologie nouvelle (le développement de la fibre optique a accéléré la concurrence entre les câblo-opérateurs et les chaines T.V. hertziennes) La prise en compte de l’ensemble de ces cinq forces doit permettre de se forger une appréciation sur l’importance de l’intensité concurrentielle du secteur. La collecte analytique des informations sur chacune des forces doit être synthétisée et se traduire par un jugement d’ensemble .on peut proposer de synthétiser par une note des informations collectées sur chacun des forces à l’aide du tableau suivant L’analyse de l’intensité concurrentielle est bénéfique aussi bien pour l’entreprise déjà présente dans le secteur que pour celles qui souhaitent s’y implanter. La première mène une analyse de 5 forces et cherche le moyen d’être le mieux placée (en cas d’atouts) ou la moins mal placée (en cas de menace) par 40
  • 41. Projet de fin d’étude 2009-2010 rapports à ses concurrents. La secondes peut comparer les analyses globales qu’elle mène sur plusieurs secteurs qui l’intéressent également. 2-4-Diagnostic externe : la concurrence Suppose une analyse fine de la situation, des orientations et des potentiels de développement et particulièrement de réaction des concurrents. Même si la collecte de l’information en est souvent délicate – chacun met tout en œuvre pour masquer sa situation réelle, l’analyse de la concurrence apparait comme une étape indispensable du diagnostique externe. La figure suivante résume les questions qu’il convient d’aborder pour chacun des principaux concurrents actuels et potentiels de l’entreprise. L’analyse de la concurrence pose des problèmes de collecte d’informations essentiels et délicats. Sans un recueil systématique des données, une analyse sérieuse de la situation de la concurrence est difficilement envisageable, la collecte peut être ponctuelle et réaliser en vue d’une étude ad hoc ou systématique et s’intégrer à un véritable système de veille concurrentielle : 41
  • 42. Projet de fin d’étude 2009-2010 Diagnostic de la concurrence Question Repense (-) (?) (+) Objectifs et stratégie de la concurrence ?  Quels sont les objectifs ?  Quelle est l’attitude à l’égard du risque ?  Quelles sont les valeurs et les croyances ?  Quel es le portefeuille d’activité du concurrent ?  Quelle est la stratégie du concurrent ? Conception de la concurrence ?  Sur l’évolution de son entreprise ?  Sur l’évolution des concurrents et du secteur ? Les capacités de la concurrence ?  Force et faiblesse fonctionnelles ? - Marketing ? - Production ? - Organisationnelles ? - Financière ? - Humaines ?etc.  Capacités de croissance ?  Capacité de réaction rapide ?  Capacité d’adaptation au changement ?  Capacité de résistance Source : diagnostic de la concurrence, collection management 2-5 Externalisation ou internationalisation du diagnostic La question qui est ainsi posée est aussi celle de l’internationalisation ou de l’externalisation du diagnostic. Le diagnostic doit- il être effectué par des personnes membres de l’entreprise ou par des intervenants externes. La figure ci après présente les éléments susceptibles de faciliter le choix. 42
  • 43. Projet de fin d’étude 2009-2010 Solutions Avantages limites Interne de  Meilleure connaissance  Risque de réapparition des conflits internes habituels, inter fonctionnels Préalable des spécificités notamment L’entreprise : De l’entreprise  Manque d’objectivité des analyses  Implication plus grand des équipes dans le  Absence de démarches et outils diagnostic méthodologiques Service  Mise en œuvre facilitée des solutions du fait de  Inadaptation en cas de crise ou la participation à leur élaboration d’urgence, ou des décisions drastiques sont à prendre. Fonctionnelle  Cout direct moins élevé Externe de  Apport méthodologique du au  Cout plus élevé. professionnalisme du consultant.  Risque de diffusion à l’extérieur de  Expérience préalable du secteur et de ses l’entreprise d’informations spécificités confidentielles L’entreprise  Rapidité d’intervention et de mobilisation  Dépendance vis-à-vis de la direction. d’équipes  Risque de voir proposées des solutions  Regard extérieur plus objectif et neutre par trop standards ou (à la mode). rapport aux dissensions internes. Consultant Source : L’externalisation/L’internationalisation du diagnostic, collection management Section 3 : analyse interne ; l’entreprise Se dessus on va trouver la panoplie qui nous permettre de réaliser un diagnostic interne, tous ses outils ne son pas a mise on œuvre dans chacun des états, mais on doit choisir ceux qui s’adapte le mieux a l’entreprise étudiée 43
  • 44. Projet de fin d’étude 2009-2010 3-1-Diagnostic interne : le diagnostic fonctionnel Classique dans sa démarche, le diagnostic fonctionnel consiste à aborder successivement les différentes fonctions relatives à un domaine d’activité stratégique particulier ou à l’entreprise dans son ensemble.  La détermination des fonctions et processus à analyser A coté des fonctions habituelles, (commercial, production, finance, personnel, recherche et développement, approvisionnement, logistique, etc.) il convient de ne pas négliger les activités plus transversales dont l’impact sur la performance est grandissant. Ce sont les processus de finalisation, d’organisation, d’animation, de contrôle, d’information.  La définition des critères d’évaluation Dans cette approche analytique, on définit pour chaque fonction une liste de critères d’appréciation permettant d’évaluer les forces et faiblesse de l’entreprise. Ces listes sont nombreuses et leur définition doit, avant tout, être adapté à l’activité de ‘entreprise. Il n’existe pas en matière de liste (idéal) de critères. A titre d’illustration, on peut retenir, sans prétendre à l’exhaustivité, les critères suivants, pour quelques fonctions et processus de l’entreprise. Les tableaux permettant, pour chaque critère, de préciser s’il s’agit plutôt de forces ou de faiblesse et de formuler des commentaires seule situation de l’entreprise .Il faut préciser que le travail de choix des critères et de réflexion sur ceux-ci est aussi important que le tableau final !la démarche de construction des 44
  • 45. Projet de fin d’étude 2009-2010 tableaux menés, par exemple , par quel que cadres dirigeant avec l’appui d’un consultant est un redoutable exercice d’introspection pour déterminer tous les items (sans en oublier) sur lesquels on s’apprête à se juger soi-même  Le mode d’évaluation Lorsque l’on procède un diagnostic des fonctions ou processus de l’entreprise trois approches sont possible. - Absolu : La première consiste à procéder a une évaluation de l’entreprise, dans l’absolu, sans tenir compte des concurrents ou l’environnement. On est l dans une approche classique d’audite d’une fonction. Le résultat d ce diagnostic peut être visualisé sous la forme d’un profil de compétence. -Relatif : La deuxième, plus stratégique conduit à évaluer l’entreprise ou le domaine d’activité stratégique, l’évaluation relative est de loin préférable. Ce qui compte en effet, ce sont non pas les qualités ou les défauts de l’entreprise, mais ses caractéristiques relatives, par rapport à celle s des concurrents. Cela témoigne a nouveau de l’imbrication nécessaire entre le diagnostic externe et le diagnostic interne. Il est ainsi possible de représenter plusieurs entreprises concurrentes sur un même graphique en faisant apparaitre de façon comparative les profils concurrentiels. -Idéal : Il peut enfin être utile de comparer le profil de l’entreprise non pas celui de concurrents, mais à un profil (idéal) attendu par l’environnement ou les marchés. Ainsi, dans l’exemple de la figure profil concurrentiel et profil idéal, l’entreprise offre inutilement une gamme trop large un marché qui se contenterait d’une offre plus étroite. 45
  • 46. Projet de fin d’étude 2009-2010 3-2-Diagnostic interne : par les facteurs clés de succès Le principe en est simple puisqu’il consiste à formuler un diagnostic sur les seuls facteur déterminants du succès de l’entreprise dans un secteur concurrentiel donné. La méthode repose sur l’hypothèse que le réussite d’une entreprise dépend d’une (formule stratégique) dont les composants sont en fait peu nombreux. Il suffit donc, dans une perspective stratégique de faire porter son attention sur les compétences requise pour l mise en œuvre de la stratégie dans le secteur Les facteurs clés de succès différent selon les facteurs industriels ainsi, Ohmae donne des exemples de facteurs clé visant soit à améliorer la rentabilité, soit à développer les parts de marché dans différentes branches d’activité (voir figure ci-dessous). On peut ainsi définir les facteurs clés du succès comme (la caractéristique de toute nature requises par l’entreprise dans un environnement déterminé pour quelle atteigne les objectifs qu’elle s’est fixés. De même que chaque secteur appelle des facteurs clé de succès spécifiques des facteurs clé de sucées adaptés. Une entrepris souhaitant se diversifier devra d’abord bien maitriser tous les processus de contrôle ; une firme préférant se rencontre aura pour impératif de dominer prioritairement la gestion des plans sociaux 46
  • 47. Projet de fin d’étude 2009-2010 Fonctions clés et segments industriels Facteur ou fonction clé Exemple de segments industriels …pour accroitre le …pour développer la part du rentabilité marché Accès aux sources Amont d’approvisionnement en matière 1er Uranium pétrole Outil de production (économies Constriction naval Construction navale sidérurgie d’échelle) sidérurgie Conception des produits Aéronautique Aéronautique /chaine Hi-Fi Technologie de production Soude/semi- Semi-conductrices conducteurs Gamme de produit large et Grandes surfaces Fournitures de pièces et diversifiée composants Ingénieurs technico-commerciaux Mini ordinateur Circuits intègre (Lsi) microprocesseurs Force d vente (qualité X qualité) Bureautique Automobile Aval Réseau de distribution service Bière ascenseurs Pellicules photo appareils après-vente ménagers Véhicules industriels Source : OHMAE (k), le Génie de la stratégie, DUINOD,1991,P35 3-3-Diagnostic interne : par la chaine de valeur Porter propose d’analyse les sources de l’avantage concurrentiel d’une entreprise et utiliser pour ce faire un instrument qu’il qualifie de fondement, la chaine de la valeur. Toute entreprise peut, en effet s’appréhender comme un 47
  • 48. Projet de fin d’étude 2009-2010 ensemble d’activité destiner a concevoir ,fabriquer, commercialiser ,distribuer ,et soutenir le produit, C’est l’interdépendance de ces activités qui créent pour l entreprise de la valeur et de la marge le diagnostic repose a lors sur un découpage de l’entreprise entre toute ces activités Un tel outil sert à comparer la chaîne de valeur de l’entreprise a celle du principal concurrent n détecte ainsi les points faibles et les formes qui appartiennent en propre a la firme concernée L’idée est simple : l’entreprise a pour mission d’ajouter de la valeur a un produit. Ceci se réalise au travers de deux types d’activités : - Des activités principales : acheter, produire, commercialiser : - Des activités logistiques (de soutien) : qui ont pour objet l’acquisition des ressources productives ou facteurs de production et la coordination des activités. Le point essentiel est que, certaines activités apportent plus de valeurs que d’autre et que, surtout les entreprise possède un avantage compétitif sur certaines d’entre elle, pour lesquelles elle dispose d’une compétence distinctive. En conséquence, l’entreprise aura intérêt a externaliser les activité pour lesquelles elle ne dispose pas de cet avantage compétitif et a se spécialiser dans les activités clés. 48
  • 49. Projet de fin d’étude 2009-2010 Source : Wikipédia Voici quelques détails sur chacune des fonctions : - Logistique interne : activités d’approvisionnement et de stockage des matières et fournitures - Production : transformation en produits finis : - Logistique externe : stockage et distribution physique des produits finis : - Commercialisation en vente : activités commerciales destinées connaitre le client et l’inciter à acheter ; - Service : ils accompagnent le produit pour en accroitre la valeur ; - Infrastructure : activités de direction générale et de direction administrative et financière ; - Gestion des ressources humaines : gestion des personnels - Développent technologique : maîtrise dans tous les domaines de la technologie la plus avancé et la plus adéquate ; - Approvisionnement : ensemble des activités relative aux achats. 49
  • 50. Projet de fin d’étude 2009-2010 3-4-Diagnostic interne : par la compétence de base Pour Prahalad et Harnel10, l’entreprise est comme un arbre, Le tronc et les branches principales constituent les produits de base, les petites branches sont les unités et les feuilles fleurs et fruits sont les produits vendus aux clients. La racine qui apporté nourriture, soutien et compétence de base (voir figure suivant) Le diagnostic des compétences de base peut donc conduire à se poser les questions suivantes  Les compétences de base sont-elles identifiées ?  La stratégie repose-t-elle sur les compétences de base ?  Les compétences de base sont-elles codifiées ?  Les valeurs renforcent-elles les compétences de base ?  La structure de l’entreprise est-elle cohérente avec les compétences de base ?  Etc. Il n’est pas toujours évident de distinguer une compétence de base d’un simple facteur clé de succès. Voici deux principes à suivre : - Une compétence fondamentale se traduit toujours par un facteur clé de succès - Une compétence est fondamentale si :  Elle représente une valeur aux yeux des clients de l’entreprise,  Sa maitrise par l’entreprise est non contestée  Elle fait preuve d’une certaine élasticité c’est-a-dire si elle s’applique à d’autres produits que ceux actuellement fabriqués. 10 GARY HAMEL.C.K PRAHALD. La conquête du future.InterEdition. 50
  • 51. Projet de fin d’étude 2009-2010 Prahalad et Hamel indiquent que le diagnostic doit conduire à attribuer a une entreprise de cinq a quinze compétences fondamentales. Par exemple, voici les compétences fondamentales de Fédéral Express, l’entreprise de transports rapides : technologie des codes barres, communication sans fil, gestion des réseau et de la programmation linéaire Le diagnostic consiste à passer au crible les compétences fondamentales de l’entreprise, à juger, à envisager les possibilités d’amélioration, à examiner les opportunités d’acquisition externe .seule la possession de ces compétences fondamentales ouvrira la voie vers des avantages concurrentiels qui permettront à l’entreprise d’éteindre ses objectifs. On peut schématiser ceci par une démarche en cinq phases. Les compétences de base : les cinq phases 1-identifier les compétences fondamentales existantes. 2-mettez sur pied un programme d’acquisition des compétences fondamentales nécessaires ou de transfert d’un secteur de l’entreprise à un autre pour renforcer la position et préparer l’avenir. 3- développer de nouvelles compétences fondamentales internes 4-déployer de nouvelles compétences fondamentales dans toute l’entreprise pour obtenir la meilleure adéquation entre une compétence fondamentale et un produit finale. 5-protéger les compétences fondamentales contre les concurrents et un redoutable adversaire « l’usure du temps ». 51
  • 52. Projet de fin d’étude 2009-2010 3-5-Diagnostic interne : diagnostic technologique 3-5-1-Les liens technologie / stratégie Il n’est pas anodin de s’interroger sur la place respective de la technologie et la stratégie dans la démarche managériale et sur la nature du lien qui les unit. Un détour sémantique est sans doute le bienvenu profitons de deux définitions de technologie : - Capacité d’inventer un moyen reproductible des générer des produit, des processus ou des services nouveaux ou rénovés - Ensemble complexe de connaissance, des moyens et de savoir-faire organisés pour une production. Elles se complètent : la premier vise le résultat, la seconde le contenu mais, au totale, toutes deux nous disent bien que les produits offerts a la clientèle, à un instant donné, ont été inventés, conçus puis fabriqués à partir d’une combinaison de savoirs issus de la recherche scientifique. Mais, la technologie dépasse la science au sens ou elle est tournée vers l’application.la science préexiste et peut ne pas se muer en technologie si elle n’est pas relayer par une application industrielle. Il demeure que les question technologiques ont fait leur entrée dans les stratégies par la grande porte, la porte japonaise :le succès des entreprises particulière gestion des ressources humaines mai aussi par l’exceptionnelle capacité à innover et à gérer à la fin les dimensions technologiques des fabrications. 52
  • 53. Projet de fin d’étude 2009-2010 A partir de ceci on commence voir qui commende quoi ? Itami et Numugami3 attribuent aux liaisons technologique / stratégie trois natures différents, mais qui sont loin d’être incompatibles (voir la figure ci-dessous) - La technologie est un moyen au service de la stratégie qui utilise, au mieux des intérêts de l’entreprise, un état technologique existant dans un secteur ou un pays - La stratégie choisie par l’entreprise influence ses capacités technologiques futures parce que c’est d’elle qu’émanent par exemple les choix budgétaire incitant à mettre en œuvre tel ou tel programme de recherche / développement. - La stratégie choisie par c’est d’elle qu’émanent par exemple les chois budgétaires incitant à mettre en œuvre tel ou tel programme de l’entreprise lui dicte ses choix stratégique en lui ouvrant des espèces de liberté, en lui fermant des voies possibles. 53
  • 54. Projet de fin d’étude 2009-2010 L’incitation dynamique entre stratégie et technologie (1) La stratégie capitalise sur la technologie Stratégie Technologie T1 T1 (3) la technologie conduit à (2) la stratégie cultive Connaitre la stratégie la technologie Stratégie Technologie T2 T2 (1) la stratégie capitalise sur la technologie Source : par Jean-Pierre HELFER, Michel KALIKA et jaques ORSONI, Management, stratégie et organisation 3-5-2-les classifications des technologies de nombreux De nombreuse classification ont vu le jour. Elles présentent toutes des intérêts en fonction de l’analyse que l’on souhaite tirer du découpage. Nous en présentation deux qui éclairent la question d’un jour fort différent. Voici la première. 54
  • 55. Projet de fin d’étude 2009-2010 L’auteur oppose : - la technologie de produit : incorporée dans le produit final remis au client (plutôt au début du cycle de vie du produit). - la technologie de procédé : incorporés dans les processus de fabrication mis en œuvre (intervient plutôt dans la deuxième partie du cycle lorsque le produit est lui-même « stabilisé » ; - la technologie de gestion : incorporé dans un processus de gestion tel que - l’organisation structurelle ou la commercialisation du produit ; 5-3-3-Le patrimoine technologique Une technologie déterminée peut passer d’une classe à une autre eu fil du temps, une technologie de pointe peut rapidement devenir une technologie clé, si elle ne peut plus assurer une capacité de différenciation parce qu’elle est banalisée, devient une technologie de base. On peut donc parler du cycle de vie des technologie.la célèbre courbe en ‘’S’’ relie les efforts de recherche que l’entreprise consent avec la performance obtenue 5-3-4-Le cycle de vie des technologies Morin a exposé que la gestion du patrimoine technologique devait traverser six phase : - L’inventaire : quelle technologie aujourd’hui ? - L’évaluation en fonction du potentiel recelé? - L’optimisation en recherchant la meilleure combinaison possible, - La surveillance consistant à connaitre l’environnement (la veille), - l’enrichissement consistant à renouveler, voire à acquérir ; 55
  • 56. Projet de fin d’étude 2009-2010 - la sauvegarde pour se protéger des tiers Conclusion de la deuxième partie Un modèle n’est jamais qu’un outil, il ne peut apporter de réponses, toutes faites et systématique aux questions que se posent les dirigeants d’entreprises. Il a pour but essentiel de concentrer la réflexion stratégique dans un cadre rigoureux, facilitant l’analyse concurrentielle des activités et favorisant des choix sélectifs dans l’allocation des ressources. Dans cette optique, il doit s’adapter, le plus simplement possible, à la problématique et au degré de maturité stratégique de l’entreprise qui le souhaite pour le mettre en œuvre. En plus, en matière d’organisation, les comportements des entreprises peuvent varier d’un extrême à la l’autre. Certaines entreprises décentralisent profondément la décision, d’autres appliquent un management très centralisé. Les différences culturelles, des systèmes sociaux différents, doivent être rapidement identifiées. Les dirigeants d’une entreprise doivent développer des outils et des méthodes pour aborder ces différentes cultures et tenter d’y apporter les réponses appropriées. Ces différents aspects montrent que le diagnostic stratégique est processus transversal qui touche les quatre champs de la stratégie, de l’organisation, des processus de décision et de l’identité de l’entreprise. 56
  • 57. Projet de fin d’étude 2009-2010 Chapitre III : Analyse stratégique des PME dans la région de Tadla-Azilal Section1 : L’industrie agro-alimentaire ; Forces, Faiblesses, Opportunités et Menaces 1-1-Définition : L’industrie agro-alimentaire est l’ensemble des industries de transformation des matières premières, d’origine végétale ou animale, en produits destinés à l’alimentation humaine ou animale. Derrière cette définition, apparemment simple, du secteur, il faut prendre en compte la très grande hétérogénéité des produits et la complexité des relations au sein des filières. Par denrée alimentaire, il faut retenir la définition suivante : «toute substance ou produit, transformé, partiellement transformé ou non transformé, destiné à être ingéré ». Cette définition ne comprend pas dans son sens strict ni les producteurs de matières premières, ni les activités périphériques engrais, machines agricoles, services spécifiques 57
  • 58. Projet de fin d’étude 2009-2010 1-2-Grandeurs économiques11 : Le secteur industriel de la région Tadla-Azilal compte 199 établissements en 2007 contre 195 établissements en 2005 et 187 établissements en 2004. La production industrielle de la région a atteint 1 milliard 850 millions de Dhs en 2007 contre 1 milliard 583 millions de Dhs en 2005. L’investissement aussi a atteint 937,212 millions de Dhs en 2009 contre 1334,18 millions de Dhs en 2008 et 2059,05 millions de Dhs en 2007. Les investissements du secteur industriel a réalisé des performances importantes en 2007 et 2008 mais qui ont connus une régression en 2009, cette régression est du essentiellement à la meilleure production en 2007 et 2008. 1-2-1-Filière oléicole : Tadla-Azilal est une région traditionnellement productrice d’olive. Avec 100.000 tonnes d’olives produites annuellement, la région assure 8% des besoins nationaux en olive. En plus des conditions pédoclimatiques favorables, la filière bénéficie d’un long savoir-faire local, perpétué par un réseau d’unités de transformation traditionnelles et modernes à travers le territoire (plus de 1800 unités traditionnelles et 16 unités modernes d’une capacité totale de 120.000T/an). La filière bénéficie de fortes incitations dans le cadre du Plan Maroc Vert et de réelles opportunités de développement des filières Bio, fortement demandées sur le marché. L’absence d’unités de conserve d’olives, d’unités d’extraction 11 La chambre d’artisanat de Beni Mellal. Année 2008. 58