1. Le théâtre est un genre littéraire à part entière. Les 6°3 (qui ont une option théâtre) ont vu deux pièces de théâtre pour vous… Si « Knock » est un classique du théâtre, les contes tibétains, adaptés de la tradition orale, sont une première sur une scène occidentale. Knock , de Jules Romains, mis en scène par Guy Simon à la Fabrik’théâtre à Avignon, vu le mardi 16 janvier à 14 heure. Knock est le successeur du Docteur Parpalaid. Il n’a pas fait toutes ses études de médecine et il veut être médecin seulement pour gagner de l’argent. Il propose des consultations gratuites pour avoir plus de clientèle… La mise en scène est très recherchée et agréable à voir Les comédiens connaissent bien leur texte et maîtrisent leur art. Une pièce à aller voir à la Fabrik’théâtre, par la troupe du Kronope. Clémentine Du livre à la scène...
2. Les contes du toit du monde… Le Bouddha avait vécu au moins 500 vies sous des formes différentes : dans un animal, comme être humain… Le Bouddha a vécu plusieurs vies pour faire le bien aux gens du pays. Cette pièce de théâtre raconte trois vies du Bouddha : je me souviens particulièrement de deux contes. Dans la première histoire le Bouddha est un singe qui vit dans les montagnes himalayennes. Il règne sur quatre-vingt mille singes. Ce singe garde un arbre qui a des fruits succulents. Un jour, un fruit tombe dans un fleuve qui s’appelle le Gange et va jusqu’à un roi qui veut s’emparer de l’arbre après avoir goûté le fruit. Alors que le Bouddha essaye de protéger ses singes, un méchant singe lui casse la colonne vertébrale. Mais avant de mourir, il donne comme conseil au Roi de régner sans violence. Dans la deuxième histoire , Bouddha est l’enfant d’un Roi. Ce roi interdit à son fils de sortir du château pour ne pas voir les souffrances des gens. Un jour, Bouddha réussit à s’échapper du château et voit un vieil homme qui souffre. Alors Bouddha quitte son château à tout jamais. Il va dans une forêt et médite sur les causes de la misère. J’ai aimé la façon dont ces contes nous ont été racontés. La façon dont l’actrice contait les histoires était agréable. La musique donnait l’ambiance du Tibet et il m’a semblé être assis dans une tente au Tibet. Thomas
3. Les « Contes du toit du Monde » , mis en scène par Gérard Gélas, au théâtre du Chêne Noir à Avignon. Vus par la classe le lundi 15 janvier 2007, à 14 heure. Les contes tibétains du toit du monde nous racontent plusieurs histoires sur la vie du Bouddha Shakyamouni qui se réincarna cinq cents fois. Parmi ses existences nous le découvrons en prince, en femme, en singe et en enfant… La parole des deux conteurs est accompagnée par les trompes tibétaines, les flûtes de roseau, les gongs, les maracas, la timbale et autres percussions de deux musiciens. Les enfants sont installés sur des zafous (coussins tibétains) pour voir le spectacle. Lola Conteurs : Alice Bélaïdi et Rémy Damien Musiciens : Jean-Louis Cannaud et Jean-Pierre Chalon Photo de l’affiche du spectacle ; des Contes de Jataka, édition Padmakara, 1998 ; de Connaissance de l’Asie : le Tibet, terre des Bouddhas vivants, édition Société Continentale d’Éditions Modernes Illustrées, 1963.
4. Un métier dangereux … le journalisme Ondine : Est-ce que journaliste est un métier à risques ? J.L : Oui, car on peut faire des articles sur la guerre, les inondations, etc.…, et on peut se blesser, se noyer… C’est pour ça que c’est un métier à risques. Élodie : Comment devient-on journaliste ? J.L : Il faut aller dans une école de journalisme et y étudier pendant trois ans. Alban : Qu’est-ce qu’un bon journaliste ? J.L : Pour être un bon journaliste, il faut être très disponible, être précis, être bon en orthographe, il faut aimer écrire, il faut donner envie de lire les informations et il faut interviewer beaucoup de personnes. Brice : Des conseils, pour un apprenti journaliste… JL : Pour qu’une personne ait envie de lire un article, il faut un titre accrocheur. Il ne faut pas hésiter à demander conseil à des personnes expérimentées. Il faut écrire l’article le plus tôt possible après le reportage. Jean Leclaire, journaliste indépendant, peut en témoigner… Brice : Comment faire pour écrire un bon article ? J.L : Il faut être disponible et beaucoup travailler. Un journaliste doit chercher des informations et répondre aux cinq questions : qui, quoi, où, quand et comment. Léna : Aimez-vous votre métier ? J.L : Ah oui ! J’aime tellement mon métier que j’ai risqué ma vie pour des articles, sur des lieux dangereux où il y avait la guerre. Héloïse : En quelle année avez-vous commencé ? J.L : J’ai commencé en 1970. Guillaume : Comment faites-vous pour avoir des informations ? J.L : Il faut aller sur place. Warda : Allez-vous dans d’autres pays que la France pour faire vos articles ? J.L :Oui, je vais un peu partout dans le monde.
5. Warda : Les voyages vous sont-ils payés ? J.L : Oui ! Heureusement ! Parce qu’avec tous les voyages que je fais cela me coûterait cher ! Lola : Avez-vous vécu des choses dangereuses ? J.L : Oui, je suis allé en Afghanistan, un pays en guerre. Je me suis retrouvé deux fois dans un incendie où, avec les pompiers, nous nous sommes retrouvés encerclés par les flammes, et aussi dans les inondations. Thomas : Est-ce qu’il existe plusieurs façons d’être journaliste ? J.L : Il existe des journalistes de radio, de télévision, des journalistes scientifiques, et de presse écrite. Audrey : Faites-vous plutôt de la politique ou du fait divers ? J.L : J’ai fait beaucoup de faits divers, mais aussi de la politique. Kevin : Pour quels journaux avez-vous travaillé ? J.L : J’ai été reporter au « Dauphiné », devenu depuis « Vaucluse Matin », mais j’ai aussi travaillé pendant huit ans pour « Le Monde », et maintenant j’écris pour « Le Figaro ». Interview réalisée au CDI, le jeudi 15 mars 2007. Jean Leclaire, version dessin de presse, tel qu’il se présente sur sa carte de visite.
6. Rédacteur en chef : Mylène Piron. Rédacteurs : Thomas Murat ; Anaïs Ariapouttry ; Lola Guémar ; Clémentine Petit ; Sandy Kidd ; Chloé Le Dû ; Lily Etienne ; Guillaume Nicolet. Intervieweurs : Kevin Jimenez ; Ondine Murcia; Elodie Guardini ; Alban Calvino ; Brice Parmentier ; Léna Cacchione; Héloïse Argence ; Guillaume Nicolet ; Warda Sadki ; Lola Guémar ; Thomas Murat ; Audrey Gervat. Illustrateurs : Anaïs Ariapouttry ; Léna Cacchione ; Brice Parmentier. Crédit photographique : Mylène Piron. Responsables pédagogiques : Marie-Christine de Nervaux ; Samira Miftah. « La Guitare », création de Brice « Lecture et musique », création de Léna Retrouvez le Petit Lecteur en ligne, sur le blog « Des livres et des ordis » : lewebpedagogique.com/piron/ Prochain numéro en juin 2007 !