2. 2-Barotraumatismes
A:Physique:
En surface, nous sommes soumis à une pression. Cette pression est
la pression atmosphérique, qui est de 1 bar. Elle est due au poids de
l’air. On perd 0,1 bar tous les 1000 m.
Quand on va dans l’eau, c’est la pression hydrostatique. Elle augmente
de 1 bar tous les 10 m. Elle est due au poids de l’eau.
Sous l’eau, ces deux pressions s’ajoutent et donnent la pression
ambiante.
4. 2-Barotraumatismes
Comment calculer la pression ambiante :
A 10m :
Pambiante = Patmosphérique + Phydrostatique
= 1 + 1
= 2 bar
Donc nous avons une pression de 2 bar à 10m, la pression a
doublé .
5. 2-Barotraumatismes
La pression et le volume sont liés. Quand la pression varie, le volume varie
aussi mais de manière inversement proportionnelle.
La pression ↗ le volume ↘ / La pression ↘ le volume ↗
Prenons l’exemple d’un ballon de 12 litres en surface ( à la pression
atmosphérique)
6. 12 L
6 L
4 L
Surface → 1 bar
10 m → 2 bars
20 m → 3 bars
7. 2-Barotraumatismes
B:Le barotraumatisme
Ce changement de volume est problématique en plongé. Les cavités
contenant de l’air dans notre corps, change de volume. Et ils peuvent
provoquer un traumatisme sur les parois de la cavité. Ceci est un
barotraumatisme.
Il y a plusieurs cavités d’air donc plusieurs barotraumatismes, qui sont:
- L’oreilles
- Les sinus
- Les dents cariés
- Le masque
- La surpression stomacal
- La surpression pulmonaire
8. 2-Barotraumatismes
Pour chacun de ces barotraumatismes, la parois la plus souple de la cavités va
se déformer et les premières gênes seront ressenti de celle-ci.
Donc prenons les, 1 par 1.
9. 2-Barotraumatismes
C:L’oreilles
La parois la plus souple de l’oreille est le tympan. Il nous interpelle par une
gêne avant d’avoir un traumatisme.
Vous avez certainement déjà ressenti une gêne dans vos oreilles. On
la ressent, quand:
- on descend de montagne,
- on passe sous un tunnel en voiture,
- on atterrit en avion.
On la ressent aussi en plongée au moment de la descente
C’est ce changement de volume qui crée cette gêne.
Et c’est lui qui vous oblige à équilibrer vos oreilles.
10. En surface, le volume dans
nos oreilles ne varie pas
En descendant, le volume va
diminuer. Du coup le tympan va être aspirer
de l’intérieur et va être déformer.
11. 2-Barotraumatismes
Pour éviter cela, il faut utiliser régulièrement une des
techniques d’équilibrage pendant la descente.
En remontée, normalement, la pression dans les oreilles s’équilibre
naturellement.
13. On reprend là où on en était.
On injecte de l’air, pour remettre
le tympan dans ça position initiale.
L’air provient bien des voies aériennes
supérieures
14. 2-Barotraumatismes
Quelques techniques d’équilibrage :
Vasalva : c’est le fait de se pincer le nez et de souffler doucement par le nez,
tout en avançant le menton.
C’est la technique la plus utilisée, mais la plus traumatisante pour le tympan.
Les techniques plus douces sont:
• La déglutition, avaler sa salive
• Faire bouger sa mâchoire
• Bailler
15. 2-Barotraumatismes
Essayez l’une de ces techniques. Vous devez sentir qu’il se passe quelque
chose derrière vos oreilles. Le ressenti dépend de chacun:
- un cliquetis
- un plop
- ……..
Certaines personnes ne ressentent rien, cela ne les empêche
pas de plonger. Tout dépend de chaque physiologie,
cependant il sera impératif de le signaler à l’encadrant.
16. 2-Barotraumatismes
Toutefois il y a des changements de pression à la descente comme
à la remontée.
Si pendant la remontée, le volume de l’oreille ne s’équilibre
pas naturellement, en laissant échapper de l’air. Alors le volume de
l’oreilles sera plus élever qu’à la normal. Du coup le tympan se
courbera vers l’extérieur.
Par conséquent, il est interdit d’utiliser la méthode de Vasalva à la
remontée.
17. À la remontée, le tympan se
déforme vers l’extérieur.
Et si on injecte de l’air en plus,
le volume de l’air dans l’oreilles va
augmenter, et provoquer un risque
élevé de barotraumatisme.
18. 2-Barotraumatismes
Si vous n’arrivez pas à équilibrer vos oreilles à la descente ou
que vos oreilles vous gênent pour la remontée.
Cela peut créer des lésions sur le tympan(une inflammation jusqu’à la
perforation ). Qui peut entrainer une otite, à une surdité légère voir
complète et qui peut être passagère à permanente.
Dans ce cas, il faudra stopper toute variation de pression. C’est-
à-dire, descendre ou remontée de quelques mètre pour
annuler la gêne. Puis il faudra se stabiliser pour se moucher,
ce qui libérera les voies aériennes et laissera ainsi passer de l’air jusqu’à
vos oreilles.
19. 2-Barotraumatismes
C’est pourquoi il ne faut pas plonger enrhumé. Attention l’utilisation
de médicaments décongestionnants peut s’avérer dangereux car ceux-ci
peuvent devenir inefficaces pendant la plongée et cela peut provoquer
une gêne qui vous empêchera de rejoindre la surface.
Dans tous les cas, il ne faut jamais forcer !!
Il est bien de faire ça mise à l’eau la tête en haut, car:
-l’air aura plus de facilité à venir jusqu’à nos oreilles
-si notre oreille coince, il suffira de mettre un coup de palme pour ce
stabiliser
-et nous avons une meilleur vision d’ensemble sur notre palanquée
21. 2-Barotraumatismes
Sur les sinus, la totalité de la paroi est souple. Donc la paroi entière va
changer de volume. Ce changement de volume est à la remontée
comme à la descente.
Il peut entrainer une forte douleur au niveau du front et au dessus de la
bouche.
Et si vous forcez, des vaisseaux sanguins pourrait avoir des lésions et des
saignements de nez serait inévitable.
Dans ce cas, il faudra stopper toute variation de pression et
descendre ou remontée de quelques mètre pour annuler la
gêne. Puis il faudra se stabiliser pour se moucher ce qui laissera
passer de l’air jusqu’à vos oreilles.
22. 2-Barotraumatismes
Encore une fois, on ne plonge pas enrhumé.
Et on n’utilise pas de
Médicaments décongestionnants
car il se peut qu’ils ne fassent
plus d’effet pendant la plongée
et rejoindre la surface
accentuera la gêne.
23. 2-Barotraumatismes
F:Le masque
Pour le masque, la paroi la plus souple est sa jupe.
A la descente, le volume d’air contenue va diminuer, ce qui va entrainer un
plaquage du masque sur le visage.
Ce qui peut entrainer un effet ventouse aux niveau des yeux provoquant ainsi
des œil aux beurres noir.
24. 2-Barotraumatismes
Pour éviter cela, il faudra souffler par le nez à la descente pour
injecter de l’air dans le masque afin de retrouver son volume initial.
Il ne faut pas trop non plus serrer la sangle du masque sinon celle-ci sera
plaqué dès le départ.
Quand la sangle du
masque est trop serrée,
voilà le résultat !
25. 2-Barotraumatismes
G:Les dents cariés
Pour les dents cariés, le nerf est la zone la plus sensible.
A la remontée, quand une bulle d’air est coincée dans une dent carié, elle
augmente de volume et viens directement appuyer sur le nerf. Cela crée
une forte douleur .
Pour l’éviter, il faut consulter régulièrement son dentiste, une
fois/an et avoir une bonne hygiène
dentaire.
27. 2-Barotraumatismes
H:La surpression stomacale
La digestion crée une fermentation de vos
aliments, ce qui forme des gaz dans votre
estomac. A la remontée pendant la
plongée, ces gaz vont augmenter
de volume.
29. 2-Barotraumatismes
Vous sentirez une gêne au niveau du ventre et cela provoquera un
gonflement comme une femme enceinte.
Il faudra évacuer les gaz par les voies naturelles.
Et il faut donc éviter de boire des boissons gazeuses ( coca,
limonade…) et de manger en grande quantité des féculents
(pâtes, riz…) avant de plonger.
30. 2-Barotraumatismes
I:la surpression pulmonaire
Pour les poumons, la parois la plus souple est les alvéoles
pulmonaires. Ce sont des petites sacs contenant de l’air
et à chaque respiration il change de forme car ils sont
extensibles.
31. 2-Barotraumatismes
Rappel :
La pression ↗ le volume ↘ / La pression ↘ le volume ↗
à 10 mètres, on a 2 bars. Donc le volume d’air diminue de moitié.
Le plongeur respire de l’air à pression ambiante, délivré par le
détendeur. Donc la pression que nous respirons augmente en descendant
en profondeur.
Lors de la remontée, si le plongeur bloque son expiration, alors le volume
d’air augmente dans nos poumons. Qui ne sont pas extensibles à l’infini.
32. Blocage de la
Respiration ou
remontée rapide
Surpression pulmonaire à la surface
Expiration et remontée
normal ( suffisante )
33. 2-Barotraumatismes
A 10m nous respirons de l’air à 2 bars, nos poumons
contiendront donc 2 fois plus d’air qu’à la surface à volume
identique.
Si vous bloquer votre respiration pendant la remontée, alors l’air va
commencer à étirer nos poumons jusqu’à créer un point de sortie,
autre que la bouche.
Cela peut entrainer une gêne respiratoire, une douleur dans la poitrine et à
l’extrême des crachats sanglants.
34. 2-Barotraumatismes
Pour évitez cela, il faudra donc expirer tout le long de la
remontée et arriver en surface avec une quantité d’air correspondant à
la contenance de vos poumons.
Il est important d’éviter la panne d’air, l’essoufflement et de ne
pas remonter trop vite pour avoir le temps d’expirer tout l’air
en trop.
C’est l’accident le plus grave en plongée mais aussi le plus facile à éviter car il
suffit de penser à expirer pendant la remontée
35. 2-Barotraumatismes
À savoir :
En surface, nous avons une pression de 1 bar.
Dés 10m, nous avons 2 bar.
Donc dans la zone de 0 à 20 m, la pression va doubler donc le
volume va diminuer de moitié.
Donc c’est la zone la plus dangereuse par rapport au
barotraumatisme.