Mobile Marketing Association France - Keynote Session - 10.06.10
1. Keynote session Mobile Marketing Association (MMA) –<br />Salon Online – 9-10 Juin 2010<br />Benoit Corbin, Président de la Mobile Marketing Association France, créateur d’Ocito, l’une des principales agences de marketing mobile en France. Il est sur le business du mobile depuis plus de 15 ans.<br />Présentation de la Mobile Marketing Association (MMA) France : crée en Décembre 2002 l’association compte aujourd’hui 55 membres (l’entrée de Free dans l’association a été annoncée le 11 Juin 2010, ndr) : il ya un nouveau membre à peu près tous les 15 jours. Il s’agit de la seule association en France dédiée au marketing mobile (pub, marketing et CRM). C’est le volet français d’une association mondiale de 700 membres : www.mmafrance.org<br />Missions de la MMA: <br />S’assurer que le mobile devient un support d’importance pour le marketing, la publicité et la relation clients<br />Définition de standards et de bonnes pratiques (taille des bannières, code de déontologie unique sur la planète)<br />Faire que l’on interagisse avec l’ensemble des acteurs de l’écosystème<br />Membres de la MMA : agences de marketing mobile spécialisées, les 3 opérateurs mobiles, annonceurs, éditeurs, prestataires techniques, régies publicitaires,…<br />4 commissions :<br />Développement marché : pour coordonner les prises de parole en public de l’association (conférences, salons, RP,…). L’association ets très sollicitée de toutes parts ;<br />Publicité et mesure d’audience : contribution à la définition des standards des formats publicitaires. Groupe de travail de mesure d’audience avec Médiamétrie et les opérateurs ;<br />Déontologie : rédaction et mise à jour du code de déontologie. La géolocalisation est également traitée dans cette commission, pour ses aspects techniques, juridiques et de modèle économique ;<br />Applications mobiles : échange sur les bonnes pratiques et endroit ou les constructeurs et les opérateurs peuvent venir présenter les versions beta des différents stores et les soumettre aux commentaires de la MMA, qui sert en quelque sorte de sparing partner.<br />Questions que l’on se pose actuellement sur le marketing mobile (suite au congrès international de la Mobile Marketing Association à NY)<br />Quelles sont les différences entre le mobile et le web ?<br />Sites ou applications ?<br />Géolocalisation : quel avenir ?<br />DIFFERENCES ENTRE MOBILE ET WEB<br />Le mobile est tout petit aujourd’hui, mais amené à croître à une grande vitesse. Dans un ou deux ans il y aura plus d’audience sur le mobile que sur le web. Quelques exemples :<br />Youtube mobile est déjà le 2ème site de vidéo au monde. <br />Les week-ends l’audience mobile d’ESPN (internet mobile + applications) est comparable à l’audience web.<br />ESPN estime que l’’audience mobile aura dépassé celle du web dans 18 mois<br />En plus le mobile permet des usages qui n’existent pas sur le PC (paiement instantané -par exemple- NFC). Le mobile est une sorte de couteau suisse multi-usages : réveil, radio, porte-monnaie, appareil photo,… <br />Une autre spécificité du mobile est que le terminal est un élément structurant : par exemple selon le type de mobile utilisé par le client final, on pourra livrer des campagnes différentes ; mais on peut aussi déterminer une typologie de consommateurs selon le téléphone qu’ils ont, etc. Cela n’est pas vrai pour les ordinateurs : sur le web on ne distingue pas la performance des campagnes selon que l’utilisateur utilise IE ou Firefox ou selon qu’il possède un PC ou un Mac ! Dans le mobile la technologie ne s’est pas encore effacée par rapport aux usages. <br />« Le mobile est aussi différent du web que la télévision l’était de la radio ». <br />Et, comme au débuts de la télévision, il y a encore une tendance à faire avec le mobile beaucoup de choses que l’on a l’habitude de faire sur le web, alors que le mobile a des spécificités propres (comme la géolocalisation, la NFC, la réalité augmentée, etc.)<br />SITES OU APPLICATIONS ?<br />Entre 2005 et 2008 on a galéré pour faire de l’audience et ce jusqu’à l’évènement de l’Appstore. Avec les applications, l’expérience pour l’utilisateur est très riche. En effet elles peuvent facilement intégrer des « enablers » tels que : GPS, accéléromètre, NFC, réalité augmentée, … De surcroît, les applications sont beaucoup plus légères qu’un site en termes de navigation et permettent de gérer la pénurie de bande passante. L’application permet aux marques de faire du branding, en étant présentes sur l’écran du client. Aux USA 25% des possesseurs de smartphones passent plus de 2 heures par jour sur des applications (à comparer à 4-5 heures devant un téléviseur). <br />A terme, néanmoins, les sites mobiles vont reprendre la tête du classement grâce à l’arrivée de la 4G. Ensuite le HTML5 va permettre d’avoir une ergonomie comparable aux applications ce qui permettra d’intégrer en natif la vidéo et du GPS. On va donc avoir de plus en plus de mal à distinguer une appli d’un site. Cette hypothèse repose néanmoins sur la capacité des opérateurs à proposer rapidement de la 4G. <br />Pendant un certain nombre d’années il y aura un équilibre entre appli et sites. La France est le premier pays en termes de part de marché pour l’iPhone. En tant qu’annonceur il y a intérêt à faire de l’expérimentation sur des applications développées spécifiquement pour iPhone et Android et à mettre en place une version « light » de son site web.<br />QUEL AVENIR POUR LA GEOLOCALISATION ?<br />En marketing mobile la géolocalisation est clé : 1/3 des recherches sur Google mobile sont locales, c’est-à-dire faites pour trouver un endroit proche du lieu où l’on se situe (restaurant, magasin, cinéma…). <br />Les débuts de la géolocalisation sont difficiles : on n’a plus le droit d’envoyer un message commercial via Bluetooth. Les opérateurs savent exactement où est localisé le téléphone mais ils vendent la réponse à la requête. Pour pouvoir envoyer un message ciblé au consommateur il faut envoyer plusieurs requêtes à la minute : cela devient vite très couteux. SFR Régie permet la géolocalisation en mode push : c’est assez compliqué car il faut être capable de scruter des dizaines de millions de personnes et savoir quoi leur proposer. <br />Une autre possibilité est d’intégrer la géolocalisation dans des applications. La prochaine génération d’iPhones va devenir multitâche, permettant ainsi à des agents de tourner en tâche de fond : un certain nombre d’acteurs pourront ainsi mettre des agents intelligents dans les applications afin de localiser les clients et envoyer des publicités géolocalisées.<br />