cours sous forme de présentation PowerPoint anesthesie hors bloc .pdf
Coomnic affich24decembre2016
1. Gestion de connaissances
en santé.
Publique cible: médecins dentistes
généralistes à SFAX
Présenté le 24décembre2016
2. Etat de santé et bien être de la population et ses
déterminants.
Interventions et programmes de promotion, de prévention
et de protection.
Organisation des services de santé et services sociaux en lien
avec la santé publique.
Politique publique en lien avec la santé et le bien être de la
population.
Théories et méthodes en lien avec la santé publique.
3.
4. La gestion des connaissances s’entend comme étant un terme qui
englobe les nombreuses facettes uniques, mais connexes, du savoir
: l’échange, la transmission et l’application, notamment. Bien qu’il
n’existe aucune définition universelle de GC, la plupart des définitions
actuelles se ressemblent énormément. Aux fins du présent document,
voici la définition de travail qui a été établie pour le terme gestion des
connaissances : « ... le processus systématique par lequel les connais-
sances nécessaires à la réussite d’une organisation sont créées, saisies,
mises en commun et exploitées ». (Clemmons Rumizen, 2002, p. 9)
5. Figure 1. La chaine linéaire du modèle
hiérarchique des connaissances
Figure2. la pyramide des connaissances
6. Connaissances explicites,
FACILEMENTCODIFIABLES
• Règles et procédures
• Informations contenues dans
des bases de données
• Plans
• Signes et symboles
• Dessins de formules
• Spécifications techniques d’un
produit, d’un équipement
Connaissances tacites,
DIFFICILEMENT
EXPRIMABLES
•Connaissances pratiques
• Savoir-faire, le « métier » des
individus
•Compétences
• Savoir-être, croyances et
comportements
•Modèles mentaux que les
humains se forment sur le
monde
•Habiletés s’appliquant dans des
contextes spécifiques
• Proximité physique des
travailleurs avec les procédés et
les opérations.
7. Dans la réalité quotidienne, la connaissance n’est pas statique mais dynamique. Elle passe en
permanence d’un état de connaissance tacite à celui de connaissance explicite et vice-versa.
Ikujiro Nonaka et HirotakaTakeuchi ont décrit le processus de création des connaissances
comme un phénomène en spirale se déroulant en quatre phases [I. Nonaka, H.Takeuchi, The
Knowledge-Creating Company, Oxford University Press, 1995]:
la socialisation permet à un individu d’acquérir des connaissances tacites en étant en contact
direct avec d’autres personnes ;
l’externalisation est l’articulation des connaissances tacites en connaissances explicites : les
personnes formalisent les connaissances en exploitant des métaphores, en développant des
histoires, en concevant des modèles, en ayant recours à des analogies ; dés que la connaissance
est explicitée, elle peut être modélisé et partagée sous une forme tangible;
la combinaison implique l’ordonnancement des connaissances explicites ; les moyens utilisés
sont les langages de représentation des connaissances, la structuration des bases de données,
etc. ;
l’internalisation est le processus qui permet de transformer la connaissance explicite en
connaissance tacite, par exemple en menant sa propre expérience (en anglais learning by
doing).
8. Toute démarche de
gestion des
connaissances
repose sur six
éléments
fondamentaux :
- la stratégie
- la culture
- la technologie et
l’infrastructure
- les contenus
- les processus
- les mesures.
9.
10. le transfert de
connaissance en santé
Les connaissances qui font l’objet d’efforts de
transfert en santé publique peuvent se diviser en
trois grandes catégories :
les connaissances issues de la recherche,
les connaissances issues des savoirs tacites
et les connaissances issues des données analysées.
11.
12. JORF n°0167 du 22 juillet 2009
Texte n°1
LOI
LOI n° 2009
879 du 21 juillet 2009 portant réforme de l’hôpital et relative aux patients, à la
santé et aux territoires (1)
NOR: SASX0822640L
L’Assemblée nationale et le Sénat ont adopté,
Vu la décision du Conseil constitutionnel n° 2009
« Art.L. 4133
Le développement professionnel continu a pour objectifs l’évaluation des pratiques
professionnelles, le perfectionnement des connaissances, l’amélioration de la qualité et de la
sécurité des soins ainsi que la prise en compte des priorités de santé publique et de la maîtrise
médicalisée des dépenses de santé. Il constitue une obligation pour les médecins.
13. en cet « âge de l’information », les connaissances sont notre ressource la
plus précieuse. Gérer cette ressource est une nécessité interne et sociale.
Cela exige de reconnaître que même si les gens constituent le noyau de toute
l’entreprise de GC, il fau s’attacher aux quatre composantes fondamentales de la GC :
1. Existe-t-il un engagement stratégique à gérer les connaissances en tant que facteur
opérationnel essentiel? (Culture)
2. Quelles sont les connaissances qui doivent être gérées? (Contenu)
3. Comment seront-elles gérées? (Processus)
4. Quelle technologie faut-il pour soutenir l’accès aux connaissances?(Technologie).
Bien que la santé publique, en tant que secteur, a généralement du retard sur le
secteur privé en matière de GC, il y a des exemples – plusieurs des soins de santé,
certains du monde de l’éducation, et même quelques-uns qui viennent directement de
la santé publique qui peuvent représenter de solides points de départ.