1. 2011 / 2012
Bilan d’activité
La pédagogie immersive
«Pas facile d'être un praticien réflexif»
Jean-Paul Moiraud, juin 2012
1
2. 1.Introduction
«… le modèle finlandais se veut un (quatrième) modèle où la recherche est la clé :
tous les futurs enseignants font une thèse reposant sur un travail scientifique.
Derrière ce modèle se profile celui du praticien réflexif, comme chercheur sur sa
propre pratique. Le système finlandais est basé, en partie tout au moins, sur le
processus «teaching-studying-learning». La formation initiale aura permis à
l’enseignant d’acquérir une attitude d’esprit basée sur le questionnement
permanent. La pratique n’est pas évacuée non plus : ce qui compte, c’est la
manière de combiner la théorie et la pratique. La Finlande peut constituer un
modèle de formation initiale prenant en compte une certaine façon d’envisager la
formation tout au long de la vie …» (Cros, 2005). Quelle évaluation des
enseignants au service de l’école ? Actes du séminaire 2007, Leysin, 6 et 7
décembre, Organisateur : Michel Guyaz
Je cite, en introduction de mon troisième bilan, le passage du colloque intitulé «
Quelle évaluation des enseignants au service de l’école ? ». J’ai le sentiment que
cette année 2001/2012 a marqué un réel tournant dans mon métier d’enseignant.
Il me semble (peut être ai je tort ?) que je suis devenu un praticien réflexif, que je
suis identifié comme tel. C’est à la fois le sel et l’amertume de mon activité. Une
année contrastée d’un acteur de terrain.
L’année 2011 / 2012 a été une année riche en activité, enseignement, formation,
rédaction d’articles, le «teaching-studying-learning» mis en pratique. J’ai
enseigné avec mes diverses classes (ce qui ne cesse de me réjouir), j’ai beaucoup
étudié en accumulant des lectures et j’ai appris dans de nombreux champs
disciplinaires.
2.Les activités de cette année 2011 / 2012
Mes activités ont été multiples mais elles gravitent toutes autour de mes
réflexions sur les mondes virtuels en pédagogie. Le travail s’est réparti en quatre
pôles, la lecture (A), les usages et leurs observations (B) l’écriture (C) et les
interventions (D).
A. L’activité de lecture pour alimenter mes réflexions
Se présenter comme praticien réflexif (certains trouveront peut être la proposition
prétentieuse) impose de croiser sa pratique et d’opter pour une posture de prise
de recul réflexif. Cela suppose de consacrer du temps à la lecture pour prendre de
2
3. la distance avec le simple faire et s’éloigner de l’activité de bricolage1. Mes
lectures se sont concentrées sur la notion de virtuel car elle est suremployée (mal
employée ? ) de sorte que l’on perçoit difficilement ses contours. La lecture de
Marcello Vitali-Rosati2 m’a fait comprendre que la notion de virtuel était de plus
en plus associée à la notion de numérique (ce qui est une erreur).
J’ai continué à explorer l’espace du bricolage en constituant un corpus sur
Zotéro3. Le concept de bricolage m’a amené à étudier la pratique de la perruque
dans l’industrie. J’avais découvert cette notion en lisant «l’invention du quotidien,
arts de faire» de Michel De Certeau. Mon travail d’observation, ma pratique me
démontrent que les enseignants bricolent (par goût ou par nécessité); que cette
activité grignote leur temps (privé ?). Y a t-il une tendance qui se dessine à voir la
notion de perruque, s’inverser ? Ce n’est pas impossible, on trouve de la
littérature à ce sujet4 . Je compte approfondir ce sujet.
Un virtuel qui interroge, qui suscite des craintes. Cette année s’inscrit comme
celle du développement fort des solutions mobiles. Le smartphone entre (ou pas)
dans les classes. Joanne Broadbent en donne une très belle analyse dans son livre
intitulé «l’intimité au travail5». On y trouve une très belle analyse sur l’espace et le
temps, une analyse sur la vision marxiste de l’espace de travail au 19ème siècle -
éloigner le salarié de sa vie privée pour qu’il se consacrer entièrement à sa force
productive - confrontée aux nouvelles pratiques ou la vie privée se mèle à la
sphère professionnelle.
Je tiens à remercier ici Nicolas Jouvenceau6, professeur de philosophie, qui a
orienté mes lectures. Sans lui je n’aurais pas eu la capacité d’isoler les auteurs de
1Bricolage - http://moiraudjp.wordpress.com/2011/06/06/bricolage-quelques-
reflexions/
2S’orienter dans le virtuel - http://www.editions-hermann.fr/ficheproduit.php?
lang=fr&menu=&ref=Cultures+num%E9riques+S%27orienter+dans+le
+virtuel&prodid=1232
3 Base zotéro http://www.zotero.org/groups/
temps_et_espace_dans_les_rseaux_numriques
4 La perruque à l’heure du numérique http://www.christian-faure.net/
2011/03/14/le-travail-en-perruque-a-lheure-du-numérique Christian Fauré
2011
5 L’intimité au travail - http://url.exen.fr/57440/
6 Nicolas Jouvenceau - http://www.ephe.sorbonne.fr/details/2303-m-nicolas-
jouvenceau-doctorat.html
3
4. référence sur mes thématiques de recherche. Ses conseils précieux, toujours
nuancés et précis m’ont grandement aidé.
B. Les observations et les usages en mondes virtuels
Cette année scolaire m’a encore permis de pratiquer les mondes virtuels (1) et
d’observer les usages d’autres acteurs (2).
1) Mes usages
J’ai continué à pratiquer les mondes virtuels avec mes étudiants, pas autant que je
l’aurais souhaité il faut bien l’avouer. Une année en mi teinte certainement par
manque de temps et parfois en raison de moments de grande fatigue pour cause
de suractivité. Au cours de l’année j’ai rencontré la commissaire générale d’un
grand salon du textile, intéressée par les enjeux du virtuel. Nous avons arrêté le
principe de possibles réunions immersives entre les professionnels de la mode/
design et mes étudiants.
J’ai pratiqué les mondes virtuels dans l’environnement assemblive avec mes
stagiaires de l’esen. J’ai le sentiment d’avoir permis aux apprenants de découvrir
ce type de pédagogie par confrontation avec les solutions institutionnelles.
Comme toujours j’ai accumulé les traces de ces pratiques sous forme vidéo7 . J’ai
pu à nouveau constater la capacité des apprenants à s’approprier assez
rapidement l’environnement pour passer à l’essentiel le travail immersif. J’espère
que ces initiations auront sensibilisé un nouveau public, les cadres de l’éducation
nationale.
J’ai travaillé en monde immersif avec le groupe économie et gestion de l’académie
de Lyon pour les réunions éditoriales du magazine économie et gestion8 . Là
encore il s’agissait à la fois d’initier et de s’inscrire dans un travail collaboratif
distant synchrone immersif.
Le groupe économie et gestion de l’académie de Toulouse m’a demandé une
initiation aux mondes virtuels pour lancer un projet TRAAM. Le compte rendu9 de
cette expérience a été publié et s’avère riche d’enseignements.
7Chaine vidéo youtube sur les mondes virtuels - http://www.youtube.com/user/
MrMoiraud?feature=mhee
8 Le Mag - http://www2.ac-lyon.fr/enseigne/ecogestion/legt/spip.php?article642
9 Compte rendu TRAAM académie de Toulouse - http://url.exen.fr/57435/
4
5. 2) Les observations d’autres usages
L’observation d’usages a été aussi un élément important de mon activité annuelle.
Cette partie du travail relève plus de la sphère universitaire que de l’espace du
secondaire. J’y puise cependant du matériel qui me permet de déterminer quels
sont les invariants pédagogiques des pratiques immersives.
a.Les usages universitaires
La communauté universitaire est active dans le domaine de la pédagogie
immersive. J’ai continué à suivre trois équipes, celle de la Faculté de droit virtuelle
(FDV), celle de Toulouse en médecine de catastrophe et celle de Strasbourg en
Odontologie.
Ces travaux sont pionniers et relèvent encore largement du dynamisme et de
l’engagement d’individualités, Gérald Delabre pour la FDV, Laurent Gout pour la
médecine et Guillaume Reys pour l’odontologie. Les travaux initiés dans ces trois
disciplines donnent à imaginer les scénarios pédagogiques qui pourraient être
diffusés.
• La FDV continue pour la deuxième année son cours de droit des affaires
canadien. J’ai pu constater le passage de l’ année de tâtonnement à l’année de
cours sans problèmes de prise en main de l’environnement. Des habitudes ont
été prises (Mettre son avatar sur la table pour exprimer son envie de s’exprimer,
arriver à l’heure dans l’amphithéâtre, utiliser le mode voix pour dialoguer). En
résumé j’ai pu constater l’existence d’une vraie interaction immersive. Les
étudiants et les enseignants ne sont plus derrière leur écran mais réellement
présents dans le lieu immersif dédié.
• Virtual Health (Terra Toulouse). L’effet surprise est venu du travail mené dans
cette île. J’ai pu assister à un exercice de simulation de médecine de catastrophe
dans second life. J’ai pu constater les effets des interactions immersives, des
interactions hommes /hommes, homme/espace, homme/objet et le mélange
des trois. J’ai analysé cette expérience dans un billet de blog10 . Je vais continuer
à suivre cette expérience car à l’image de l’expérience de la FDV, il y a une
validation à la clé.
• Dental Life. Pour la deuxième année je suis le travail mené sur cette île. Cette
année j’ai pu suivre une conférence immersive entre la France et la Corée du
sud. Un dentiste évoquait des pratiques odeontologiques novatrices. Rappelons
que cette île possède un serious game pour la formation des dentistes aux
situations d’urgence. Là encore le travail de Guillaume Reys est à suivre avec
10http://moiraudjp.wordpress.com/2012/06/15/urgences-immersives-et-
simulation/
5
6. attention. J’aurais dû intervenir à dans un séminaire organisé dans Dental Life
mais le temps des examens m’en a empéché, à mon grand regret.
L’analyse que l’on peut tirer de cette année d’observation, est que les projets
menés sont de grande qualité mais encore largement sous estimés par les
décideurs. La marge de manoeuvre réside dans la capacité des financeurs a
allouer des moyens pour donner plus de souplesses aux actions.
Nous avons pu, cette année réunir pour une soirée de travail, des acteurs de
l’immersif pédagogique. La réunion a eu lieu dans l’amphithéâtre virtuel de la
FDV. Ce premier contact a été fructueux car il a enfin permis de réduire
l’isolement des équipes. Les différentes équipes ont pu comparer leurs
expériences, exprimer leurs difficultés, notamment techniques. Cette première
réunion a rassemblé des représentants de Lyon 2, Lyon 3, Antilles-Guyane,
Toulouse Paul Sabatier, Paris 2, Strasbourg, Versailles, école vétérinaire de Lyon,
des professionnels du secteur virtuel, des enseignants du secondaire et du
primaire. Le manque de temps n’a pas permis de tenir la seconde réunion.
J’envisage cette seconde réunion à la rentrée 2012, dans le but d’organiser un
séminaire dématérialisé sur le thème de la e.pédagogie immersive. Je compte
inscrire ce projet comme prioritaire pour 2012-2013.
Dans le secteur secondaire il faut aussi suivre le travail de Sébastien Simao. Il
travaille avec ses élèves de collège les concepts mathématiques en construisant
l’île du Planier11 (au large de Marseille).
b. La curation, la veille informationnelle
Le travail de veille est consubstantiel à l’activité d’analyse. J’ai créé en juillet 2012
un site de curation sur les mondes virtuels en pédagogie12 Il me permet de
conserver les traces de ma veille afin de pouvoir y revenir autant que de besoin.
Ma grande surprise est que cette veille est suivie, au moment de la rédaction de
ce bilan 160 personnes sont abonnées. Il me permet aussi de suivre d’autres
acteurs qui s’intéressent à cette thématique et alimentent ainsi mes propres bases
bibliographiques et élargissent mon spectre de connaissances.
11L’île du Planier - http://moiraudjp.wordpress.com/2012/01/02/sebastien-
simao-et-son-monde-virtuel/
12 Curation - http://www.scoop.it/t/les-mondes-virtuels-en-pédagogie
6
7. c. Les entrevues vidéos
Afin de pouvoir comprendre les enjeux pédagogiques des acteurs des mondes
virtuels, j’ai entrepris d’interroger 13 des acteurs de la sphère immersive pour
constituer un matériel d’analyse solide. Je compte continuer l’année prochaine.
A. Une activité rédactionnelle
1) Des articles pour des revues
On m’a sollicité (à ma grande surprise) pour rédiger des articles. La préface pour
un ouvrage édité par la FDV suite à la tenue d’un colloque sur les mondes virtuels
et le droit. J’ai rédigé un article pour la revue en ligne actualitice14, intitulé
«Apprendre et enseigner dans les mondes virtuels». J’ai été sollicité par une
organisation belge, le Gsara15 pour sa revue «cause toujours», pour écrire un
papier sur la pédagogie en monde virtuel (publication en juin). J’ai le plaisir de
partager les colonnes de cette revue avec des acteurs connus, comme Jean-Paul
Pinte et Julian Alvarez.
2) Les billets de blogs
Une année consacrée à la rédaction de billets et d’articles. Je continue à alimenter
mes deux blogs. Principalement celui intitulé «un blog pour apprendre, apprendre
avec un blog» et plus épisodiquement ces derniers temps celui intitulé «le tutorat
dans les mondes virtuels» (Ce blog est né d’une rencontre sur le campus de
l’université Lyon 1 grâce à l’entremise de Christophe Batier16). Même si le rythme
s’est réduit, le bilan est plus que positif, le dialogue croisé avec Jacques Rodet
s’est avéré extrêmement fructueux. J’ai beaucoup avancé sur la notion de tutorat
immersif. Jacques a énoncé la notion d’avatuteur. Le point que je souhaite retenir
est l’idée que les mondes immersifs introduisent la notion de tutorat pendant
l’acte de formation (tutorat immerso-actif).
13 Les entrevues http://moiraudjp.wordpress.com/tag/entrevue/
Actualitice http://www.actualitice.fr/apprendre-et-enseigner-dans-les-
14
mondes-virtuels
15 Le Gsara http://www.gsara.be/fr/
16 Causerie sur les mondes virtuels - http://moiraudjp.wordpress.com/
2011/08/14/monde-virtuel-et-tutorat-causerie-avec-christophe-batier-et-
jacque-rodet/
7
8. Les blogs sont désormais inscrits dans mon univers de travail comme des carnets
de notes. J’y inscrit mes traces d’expériences, mes analyses et mes pistes de
réflexion. Cette année ce sont de juin à juin ce sont 20 790 connexions sur mon
blog d’analyse «un blog pour apprendre, apprendre avec un blog»
D. Les interventions.
Chaque année qui passe, je me rends compte à quel point les environnements
immersifs m’ancrent de façon forte dans le réel. Les périodes de lecture, de
construction, d’immersion, rivées à mon bureau alternent avec des périodes de
rencontres dans la vie sociale réelle. Je tiens à préciser que je considère mes
périodes immersives comme des périodes sociales identiques (mais instrumentée
par les réseaux numériques)
Cet ensemble d’interventions me donne à penser que le mot virtuel n’est pas le
terme adapté pour désigner mon travail. Je m’achemine vers l’utilisation du mot
immersif plutôt que virtuel - Mondes immersifs, sociabilité immersive, travail
immersif ....
Je suis intervenu deux fois à l’esen, pour le séminaire sur le tutorat en co
présentation avec Jacques Rodet17 et pour le séminaire sur le continuum
secondaire université (e.portfolio). Les mondes virtuels s’inscrivent là aussi en
toile de fond de mon travail parce qu’ils convoquent quasi systématiquement la
réflexion sur les notions de temps et d’espace. J’ai utilisé les mondes virtuels pour
travailler avec mes groupes en responsabilité.
Lors dus alon Educatec j’ai fait une intervention sur les mondes virtuels (stand
Logica). J’ai eu un contact avec des représentants de l’union européenne qui
souhaitaient avoir plus de renseignements sur la pédagogie immersive pour les
traducteurs. Malheureusement les contacts ne se sont pas poursuivis.
À l’invitiation de Christophe Batier je suis intervenu à Lyon 1 dans le cadre d’un
projet Léonardo sur la 3D en pédagogie universitaire. Y étaient
représentés,notamment, les chercheurs belges du FORMEN et les représentants
du GNFA (rencontrés lors du serious game expo18)
Tutorat et/ou accompagnement… Médiation entre savoirs et apprenants, pierre
17
angulaire de l'apprentissage à distance - http://url.exen.fr/57439/
18Serious game expo 2011 ) http://moiraudjp.wordpress.com/2011/11/30/
serious-game-lyon-2011/
8
9. J’ai été invité à Lisbonne pour le colloque PIL (partner in learning) de Microsoft. J’y
ai parlé des mondes virtuels en pédagogie. Ce colloque s’inscrivait dans la suite
du grand prix du numérique obtenu à Lyon19
J’interviendrai aux journées du e.learning pour animer un atelier 20 (colloque
organisé par Gérald Delabre et Yann Bergheaud) et à l’université d’été de
Ludovia21
3. Concevoir, analyser, réfléchir, une question de temps
L’activité de réflexion menée en parallèle de mon activité enseignante est à la fois
une vraie bulle d’oxygène qui rompt la monotonie du travail et une zone
d’asphyxie par son aspect chronophage. Elle m’amène à porter un regard
distancié sur mon métier. La qualité de praticien réflexif est inscrite dans une
forme de bricolage quotidien, elle se construit grâce à un matériel composite fait
de hasard et de persévérance. Il y a ici un vrai champ politique à reconstruire,
peut-on, veut-on donner une place à la prise de recul réflexif dans le secondaire ?
Inscrire le mot innovation en bannière ne suffit pas. Le praticien réflexif est-il
inscrit dans des priorités ? Peut-on concevoir une place à la réflexivité sans
qu’elle soit considérée comme une «action d’éducation et de formation autres que
d’enseignement22» ?
Dans une période de gestion budgétaire serrée, mon propos sera probablement
jugé inapproprié parce que onéreux. Pourtant, plutôt que d’inscrire mon propos
dans une perspective «court termiste», je souhaite la placer dans un cadre large et
à long terme, gage d’investissement sur l’avenir. Je suis bien évidemment disposé
à expliquer plus longuement mes propositions, à qui souhaiterait en débattre.
Je pose évidemment ces questions comme éléments réflexifs de la démarche que
j’ai engagé depuis quelques années.
19Le Monde éducation http://www.lemonde.fr/education/article/2011/05/21/
quand-les-enseignants-innovent_1525306_1473685.html
JEL - http://url.exen.fr/57485/
20
Diaporama - http://fr.calameo.com/books/0003945907155c33546d3
21 Ludovia - http://url.exen.fr/57486/
22http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?
cidTexte=JORFTEXT000000273771&dateTexte=&categorieLien=id.
9
10. 4.Conclusion
Au-delà de ce bilan personnel d’activité, cette année d’enseignement riche en
tout point, me donne à imaginer quels sont les champs du possible pour le métier
d’enseignant à l’ère du numérique.
Au-delà des mondes virtuels, c’est l’introduction des environnements 3D dans les
dispositifs d’apprentissage qui ne nous interroge. Nous sommes à un instant où
l’enseignement et l’apprentissage se situent au centre d’un triangle constitué par
les jeux sérieux, la réalité augmentée et les mondes virtuels. J’espère pouvoir
encore alimenter cette réflexion l’année prochaine en affinant ma réflexion, en la
nourissant par un support conceptuel encore plus dense.
Que vive 2012-2013 !
10
11. Bibliographie annuelle de travail
-------------------
• «Eichmann à Jérusalem, rapport sur la banalité du mal» Hannah Arendt, folio,
(1991)
• «Cognition et création», Borilllo et Goulette (sous la direction de), Mardaga,
(2002)
• «Les liaisons numériques, vers une nouvelle sociabilité», Antonio Casili, Seuil,
(2010)
• «L'usine en douce: le travail en "perruque"» Étienne De Banville, L’Harmattan,
(2001)
• «L’intimité au travail», Stefana Broadbent, FYP éditions, (2011)
• «L’invention du quotidien, arts de faire», Michel De Certeau, folio, (1990)
• «Surveiller et punir» - Michel Foucault, Gallimard, (1975)
• «Neuromancien», William Gibson, j’ai lu, (1984)
• «Le sens du travail», Fabienne Hanique, érès, (2004)
• «Le geste et la parole», André Leroy- Gourhan, Albin Michel, (1964)
• «L’établi», Robert Linhart, Les éditions de minuit, (1978)
• «Le dictionnaire des mondes imaginaires», Alberto Manguel, poche, (2001)
• Gilbert Simondon, ‘du mode d’existence des objets techniques», Aubier, (1958)
• «Des mondes bricolés», Françoise Odin, Christian Thuderoz, Collection: METIS
Lyon Tech, (2010)
• «Ce qui fait que la vie vaut la peine d’être vécue» - Bernard Stiegler, Flammarion,
(2010)
• «Le samourai Virtuel», Neal Stephenson,Robert Laffont, (1992)
• «La sagesse des foules», James Surowiecki, JC Lattès, (2004)
• «Circuler dans virtuel» Marcello Vitali Rosati, Hermann, (2012)
• «Jeu et réalité», D.W Winnicott, folio, (1971)
11