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Je sortais du Boeing 777 qui devait m’emmener vers
Shanghai pour le stage d'ingénieur dont je rêvais depuis tout petit.
J'ai donc constaté lorsque je me suis réveillé sur le dos de
l'appareil qui s'était retourné que j'étais le seul survivant. Une fois
dehors je pus constater où j'étais arrivé. Je me trouvais sûrement
sur une île car j'entendais la mer de tous côtés. En face de moi se
trouvait une immense cascade et tout autour de moi s'étendait
une épaisse forêt tropicale. Il faisait très chaud. Je me mis donc
en route pour trouver une plage.
Une fois sur la plage je fis le bilan de tout ce que j'avais
rencontré pendant ma balade: Une cascade, une grotte et une
tanière de jaguars plus à l'est. Dans la même zone je me suis
retrouvé en plein milieu d'un champs de geysers et en face de ce
champ, un volcan. J'ai donc nommé cette zone «La zone à
risque»et il faudrait que je ne m'y aventure sous aucun prétexte.
J'ai aussi entendu plus au sud à l'ouest des bruits de tambours et
des chants. Il s'agissait sûrement des tribus indigènes et je
séparerai leur territoire du mien par des palissades. Je ferai pareil
pour la zone à risque. Une fois la nuit tombée je me suis couché
dans l'avion car je pensais que c’était mieux pour ma sécurité.
Lorsque je me suis réveillé le lendemain j'étais très fatigué
car j’avais passé la nuit à essayé de trouver des techniques pour
que mon séjour sur l'île me paraisse le plus court possible. En
fouillant dans les valises des personne qui voyageaient à coté de
moi, j'y ai trouvé de la nourriture, des couvertures, des oreillers,
et un fusils avec des cartouches, des grenades dans le sac du
militaire qui était assis au fond de l'appareil. Je me suis construit
une cabane pour y laisser mes vivres.
Cela faisait un mois et demi que j'étais échoué sur cette île.
A présent elle ressemblait à un vrai un village. Ma maison était
construite avec trois épaisseur ce qui la rendait solide aux
ouragans qui allaient probablement s'abattre sur mon île dans une
où deux semaines. J'avais aussi construit un enclos pour y élever
les chèvres que j'avais capturées sur l'île. En fin de compte je
commençais à me plaire loin de la civilisation humaine. De plus
moi qui croyait que les indigènes seraient un problème, je ne les
avais jamais vus depuis mon arrivée sur l'île. Je passais ma
journée à travailler la terre et à m'occuper de mes chèvres toute
la journée pour pouvoir me nourrir.
Un jour un navire s’arrêta sur
l'île pour un séjour scientifique; par
chance ils étaient français; ils m'ont
donc demandé si je voulais repartir
avec eux en France. Je leur ai
répondu tout simplement :
« Non car ici je suis très bien; j'ai tout pour me plaire. Je peux me
nourrir sans presque rien faire. Le matin je me lève, je mange le
pain et la confiture que je me fais tout seul. Ensuite je m'occupe
de mes chèvres Jusqu'à midi puis je suis libre de faire ce que je
veux toute la journée. Je ne vais pas rentrer en France avec les
factures, les impôt, le chômage la crise économique, l’air
irrespirable. Il n'y à rien de tout cela ici et je trouve que c'est très
bien comme cela. »
C'est ainsi que je suis resté au Vikistan jusqu'à la fin de mes jours.
FIN

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Vikistan

  • 1. Je sortais du Boeing 777 qui devait m’emmener vers Shanghai pour le stage d'ingénieur dont je rêvais depuis tout petit. J'ai donc constaté lorsque je me suis réveillé sur le dos de l'appareil qui s'était retourné que j'étais le seul survivant. Une fois dehors je pus constater où j'étais arrivé. Je me trouvais sûrement sur une île car j'entendais la mer de tous côtés. En face de moi se trouvait une immense cascade et tout autour de moi s'étendait une épaisse forêt tropicale. Il faisait très chaud. Je me mis donc en route pour trouver une plage. Une fois sur la plage je fis le bilan de tout ce que j'avais rencontré pendant ma balade: Une cascade, une grotte et une tanière de jaguars plus à l'est. Dans la même zone je me suis retrouvé en plein milieu d'un champs de geysers et en face de ce champ, un volcan. J'ai donc nommé cette zone «La zone à
  • 2. risque»et il faudrait que je ne m'y aventure sous aucun prétexte. J'ai aussi entendu plus au sud à l'ouest des bruits de tambours et des chants. Il s'agissait sûrement des tribus indigènes et je séparerai leur territoire du mien par des palissades. Je ferai pareil pour la zone à risque. Une fois la nuit tombée je me suis couché dans l'avion car je pensais que c’était mieux pour ma sécurité. Lorsque je me suis réveillé le lendemain j'étais très fatigué car j’avais passé la nuit à essayé de trouver des techniques pour que mon séjour sur l'île me paraisse le plus court possible. En fouillant dans les valises des personne qui voyageaient à coté de moi, j'y ai trouvé de la nourriture, des couvertures, des oreillers, et un fusils avec des cartouches, des grenades dans le sac du militaire qui était assis au fond de l'appareil. Je me suis construit une cabane pour y laisser mes vivres. Cela faisait un mois et demi que j'étais échoué sur cette île. A présent elle ressemblait à un vrai un village. Ma maison était construite avec trois épaisseur ce qui la rendait solide aux ouragans qui allaient probablement s'abattre sur mon île dans une où deux semaines. J'avais aussi construit un enclos pour y élever les chèvres que j'avais capturées sur l'île. En fin de compte je commençais à me plaire loin de la civilisation humaine. De plus moi qui croyait que les indigènes seraient un problème, je ne les avais jamais vus depuis mon arrivée sur l'île. Je passais ma journée à travailler la terre et à m'occuper de mes chèvres toute la journée pour pouvoir me nourrir.
  • 3. Un jour un navire s’arrêta sur l'île pour un séjour scientifique; par chance ils étaient français; ils m'ont donc demandé si je voulais repartir avec eux en France. Je leur ai répondu tout simplement : « Non car ici je suis très bien; j'ai tout pour me plaire. Je peux me nourrir sans presque rien faire. Le matin je me lève, je mange le pain et la confiture que je me fais tout seul. Ensuite je m'occupe de mes chèvres Jusqu'à midi puis je suis libre de faire ce que je veux toute la journée. Je ne vais pas rentrer en France avec les factures, les impôt, le chômage la crise économique, l’air irrespirable. Il n'y à rien de tout cela ici et je trouve que c'est très bien comme cela. » C'est ainsi que je suis resté au Vikistan jusqu'à la fin de mes jours. FIN