1. Regarder des images et apprendre à voir autrement le monde M. Berhin Média Animation
2. Structure de l’image Faire dessiner à grands traits rapides, la structure de l’image, c’est mettre en évidence des éléments sur lesquels on tombe assez communément d’accord. C’est un « point de vue » assez objectif
4. Et pourtant Chacun verra aussi ce qu’il croit devoir identifier… Ainsi, chacun légendera différemment cette image
5. Savez-vous que je suis fils et petit-fils de violonistes célèbres ? Croyez-moi, y’avait pas plus ringard que l’harmonie des profs de l’école L’orchestre au complet est venu poser avant de s’embarquer sur leTitanic
6. Que dire alors, si… … avec ces images, vous devez inventer une petite histoire ? Oui, il y a une place pour la subjectivité
7. Il y a donc de la subjectivité ! Celle-ci se construit sur l’interprétation que JE ME FAIS, le cinéma que je me passe dans la tête. Ainsi, en étant plus ou moins fin dans l’ap- proche de cette photo, je me raconte des histoires différentes.
18. Rares sont, sur la terre, les territoires que la civilisation moderne n’a pas encore trop marqués de son sceau. L’Irian Jaya, à l’ouest de la Nouvelle-Guinée, est encore de ceux-là. C’est peut-être bien le dernier endroit de la planète où des hommes vivent à l’âge pré-lithique. Nicolas Hulot et son équipe sont allés à leur rencontre.
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21. Bien des raisons d’être critiques sans pour autant croire constamment qu’on nous manipule… le propos n’est pas alarmiste en ce sens. En fait, tout média est « une » représentation
Hinweis der Redaktion
Présentation visant à mettre en lumière l’importance de l’image comme support de communication, non seulement parce qu’elle contient objectivement des éléments permettant d’illustrer des contenus, d’expliquer des processus, mais aussi parce qu’elle véhicule un certain nombre d’informations dont l’utilisateur n’est peut-être pas conscient… Or, l’effet spectatoriel est là.. Un but est atteint… est-ce celui voulu ?
On tombe assez vite d’accord sur ce que l’on voit. L’œil est aussi un objectif photographique classique. Il perçoit des formes, des couleurs, des mouvements… incontestablement
Beaucoup d’exemples peuvent illustrer ce propos
Derrière la dénotation, l’observation rigoureuse d’éléments objectifs, il y a la connotation, le fait que nous associons certains éléments de décodage, selon notre sensibilité propre, notre histoire, notre culture, notre sentiment du moment,…
Comparons l’effet produit par les légendes sur la compréhension de la photo. Fondée ou non, ces légendes attestent d’une connotation différente vis-à-vis de la même photo. Une fois énoncée, elle influence sur la compréhension que nous pourrions avoir de ce cliché
La mise en séquence, qu’il s’agisse de texte/image (comme dans le cas de la photo légendée) ou de photos entre elles, provoque aussi une interprétation personnelle des clichés entrant dans la série.
Qu’est-ce qui me parle, dans ce cliché… Vraisemblablement la présence centrale de la jeune fille.
Mais mon interprétation peut être influencée par l’association que je fais avec l’ensemble :
ceux qui avancent vers le fond de l’avenue (vers l’événement)
ou ceux qui en reviennent
ou encore celui qui stationne le long de cette voie et qui peut-être attend quelque chose.
Un élément n’est jamais une réalité isolée… et le hors cadre est quasi infini, même si notre regard ne peut en prendre la mesure.
Voilà qui change l’interprétation, non ?
Et face à ce photographe, l’effet ressenti n’est pas le même si…
On le replace dans son contexte !
En plus de ce que l’image contient et ce que je crois devoir lui faire dire, il y a l’intention de celui qui me la présente… en tous cas dans les médias !
Voici donc des clichés pris dans la séquence illustrant la première rencontre de l’équipe de tournage et ces « oubliés du temps perdu ».
C’est oublier un peu vite tout le déploiement que constitue une équipe de tournage, quand elle travaille professionnellement. Car il ne s’agit pas d’images amateur… On est donc bien dans une séquence « scénarisée »… voire même mise en scène à plusieurs reprises… pour garder « une bonne prise » ou des plans de coupes qui allècheront le traitement qu’aurait produit l’usage d’une seul caméra lors d’un événement unique.
Il y a donc toujours sélection d’une partie par rapport à un ensemble plus vaste (à défaut de pouvoir dire « un tout »), représentation, c’est-à-dire choix de figurer une partie de la réalité selon les éléments de technologie et de langage souhaités… vis-à-vis du public cible que l’on s’est choisi, et une interprétation selon le cinéma que je me fais… « moi » le réalisateur, mais « moi » aussi le spectateur.